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EsaĂŻe 56

    • 1

      1 Ă  8 La maison de Dieu ouverte Ă  tous les peuples.

      Jusqu'ici, c'est du salut d'Israël qu'il a surtout été question, bien que le prophète ait à plus d'une reprise annoncé que les païens aussi participeraient au salut. Le but du discours qu'on va lire est d'en assurer expressément la jouissance à ces derniers. Ce morceau est le pendant du chapitre 55. L'invitation de la grâce est ici adressée aux étrangers, comme dans le chapitre 55 elle l'avait été à Israël. Le prophète complétera, au chapitre 57, cette double application, en confirmant l'offre du salut à tous, et en adressant de sévères reproches aux impies et de redoutables menaces à ceux qui persisteraient à mépriser l'appel de Dieu.

      Le salut a été offert gratuitement, 54.1 et suivants. Mais cela ne signifie pas qu'une préparation morale ne soit pas nécessaire pour pouvoir se l'approprier. Cette préparation consiste à se détourner du mal pour chercher à accomplir sincèrement la loi de Dieu. A cette fidélité, qui dispose le cœur pour l'œuvre de la grâce, l'Eternel assure tous les bienfaits du salut. C'est ainsi que Jésus promet le rassasiement à ceux qui ont faim et soif de la justice (Matthieu 5.6). Voir Esaïe 1.16, note.

      2

      Gardant le sabbat... de faire aucun mal. Luther fait observer que ces deux traits rappellent l'un la première, l'autre la seconde table de la loi. Esaïe mentionne spécialement le sabbat, parce que cette institution était l'une des bases fondamentales de la théocratie et l'un des traits distinctifs du peuple de Jéhova. Ce jour consacré à Dieu était le mémorial de l'alliance ; l'observation en était réclamée sous peine de mort, comme le signe de la fidélité d'Israël à son Dieu (Exode 31.13-17).

      3

      Le fils de l'étranger... Le prophète a en vue des païens qui se sont convertis à Jéhova et observent au moins certains commandements de la loi. Moïse avait déjà, sous certaines réserves, permis l'admission de païens dans la théocratie (Deutéronome 23.3-8). Ces prosélytes, qui n'avaient pas droit par leur origine aux privilèges de la race d'Abraham, pouvaient éprouver un sentiment d'infériorité par rapport aux Israélites de naissance, et craindre que la sainteté qui doit distinguer l'assemblée de l'Eternel ne fut un jour invoquée contre eux et n'amenât leur exclusion d'Israël, lorsque le peuple serait enfin élevé à la hauteur de sa destination. Quant aux eunuques, fussent-ils même israélites, ils devaient naturellement s'attendre à en être retranchés comme indignes, puisque la loi leur avait d'une manière absolue refusé l'accès dans la communauté (Deutéronome 23.1).

      Les privilèges de l'ancienne alliance se transmettaient par la naissance aux descendants d'Abraham. Dans un pareil ordre de choses, l'eunuque, privé de postérité, devait s'envisager lui-même comme un être inutile, un arbre sec .

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      Mais Esaïe proclame l'avènement d'un nouvel ordre de choses, dans lequel les bienfaits de l'alliance ne seront plus liés à aucune qualité extérieure, et où, par conséquent, sous la seule condition de la fidélité à Jéhova, le païen ou l'eunuque même seront mis sur un pied d'égalité complète avec Israël.

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      Un monument et un nom... Le nom d'un homme est perpétué par ses fils. Absalon, n'ayant pas d'enfants, érige, pour conserver le sien, un monument où il puisse l'y graver (2Samuel 18.18). Dieu promet aux eunuques un monument semblable, qui conservera plus sûrement leur mémoire que des fils ou des filles. Ce monument est le symbole de leur incorporation au peuple de Dieu. En quoi consiste-t-il ? Leur nom sera inscrit quelque part dans la maison de Dieu, et en tout cas dans les registres d'Israël, de manière à perpétuer à jamais leur souvenir.

      7

      Je les réjouirai. Comparez le grand banquet offert à tous les peuples 25.6 et suivants.

      Une maison de prière. La prière est présentée ici comme l'acte essentiel du culte, celui qui donne son nom à la maison de Dieu. Peut-être, en le mentionnant en première ligne, le prophète veut-il faire entendre que les sacrifices qui seront offerts sur Sion seront des offrandes spirituelles (celles dont il est parlé Hébreux 13.15).

      Pour tous les peuples. Salomon avait déjà compris cette destination universelle (1Rois 8.41-43) ; comparez Esaïe 2.2-3 ; Marc 11.17.

      8

      D'autres : évidemment les païens que Dieu joindra aux bannis d'Israël qu'il aura rassemblés (comparez 11.10-12). Jésus exprime la même pensée quand il dit : J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène (Jean 10.16 ; comparez Jean 12.32).

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      56.9 Ă  57.21 Conclusion : Censures, promesses et menaces.

      Ce discours forme la clôture du second cycle (chapitres 49 à 52). Il présente, du moins dans sa première partie (jusqu'à 57.11), des caractères assez différents de ceux qu'on remarque dans les morceaux qui précédent et qui suivent. Le style est ici plus concis et plus obscur, les images souvent énigmatiques. Le prophète paraît s'adresser plutôt au peuple d'avant l'exil qu'à celui de la captivité auquel il parle en général dans la prophétie chapitres 40 à 66. Aussi ceux qui admettent que cette dernière date du temps de l'exil, sont-ils en général d'accord pour attribuer ce discours à quelque prophète plus ancien. Il n'y a, selon nous, aucun motif plausible d'en refuser la composition à Esaïe lui-même ; car ce morceau rappelle d'une manière frappante le genre et le ton des prophéties de, la première partie (chapitres 1 à 33).

      56.9 à 57.2 Pendant que les mauvais conducteurs d'Israël se livrent à leurs plaisirs jusqu'à la veille du jugement, les justes sont retirés avant ce jour-là et introduits dans la paix.

      Animaux des champs... de la forêt. Les animaux sauvages représentent les peuples païens. Ils sont invités à dévorer le troupeau, c'est-à-dire Israël, mal guidé par ses chefs infidèles. L'invitation a donc ce sens : Venez seulement ; vous pourrez manger tant qu'il vous plaira !
      Même idée et même image dans Jérémie 12.9 ; comparez Ezéchiel 34.5.

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      Ses gardiens, ou ses sentinelles ceux qui auraient mission d'éclairer Israël et de lui signaler le danger ; en première ligne, les prophètes (21.6 ; Ezéchiel 33.1-7), puis les prêtres et les chefs politiques du peuple. Esaïe les compare d'abord à des chiens muets, paresseux et gloutons, qui négligent d'aboyer quand approche le loup. On voit par 28.7 et suivants que de tels prophètes n'étaient pas rares de son temps, et par Jérémie 29.1-32 qu'ils étaient fort nombreux au temps de l'exil.

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      Le prophète ajoute à l'image des chiens celle de bergers qui, au lieu de veiller au bien du troupeau, ne songent qu'à satisfaire leur cupidité et leur sensualité.

      12

      Esaïe fait parler ici un de ces indignes conducteurs : il donne un banquet et promet à ses hôtes que la fête recommencera le lendemain. Comparez 28.7 ; 5.11-12.

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