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Ezéchiel 10

    • 1

      1 à 8 Dans ces versets est ordonné l'incendie de Jérusalem (versets 2 et 7). Sans doute l'exécution de cet ordre n'est pas expressément racontée ; mais dans une vision, la menace pouvait suffire. Ce qui importait surtout, c'était de montrer que cette destruction de la résidence divine procédait de Dieu lui-même et n'était pas une défaite que lui infligeaient les divinités païennes.

      L'Eternel avait repris sa place sur son trône, au-dessus du chariot céleste, sur le Lieu très saint ; c'est ce qui ressort de la forme de l'ordre donné au verset 2 et il (l'Eternel) dit : ainsi que des versets 4 et 5 où l'Eternel va de nouveau se placer au seuil du temple. Plusieurs traduisent même les derniers mots du verset dans ce sens : L'Eternel se voyait au-dessus d'eux. Ezéchiel énoncerait ainsi expressément le fait que nous venons de supposer.

      Saphir : voir 1.26, note.

      2

      Charbons ardents : emblème de la sainteté de Dieu qui consume ceux qui la repoussent et qui vivifie, en les purifiant, ceux qui s'abandonnent à elle ; comparez Esaïe 6.6. On voit ici la dignité supérieure de l'homme vêtu de lin. Il pénètre jusqu'au foyer même de la vie divine, dans l'intérieur de ce chariot divin où était renfermé le feu.

      Dans l'intervalle des globes. Les angles du chariot étant formés par les chérubins et ses côtés fermés par leurs ailes étendues, on ne pouvait pénétrer dans l'intérieur que par les intervalles laissés entre les roues en forme de globes qui étaient placées au pied des chérubins.

      3

      A droite de la maison. D'après la manière de s'exprimer en usage chez les Hébreux, la droite doit désigner le côté sud du temple ; car la façade de l'édifice regardait vers l'orient. Ce côté droit où se trouvait le chariot était le côté d'honneur par rapport au temple. Seulement Ezéchiel s'était jusqu'ici trouvé dans le parvis septentrional ; comment pouvait-il voir ce qui se passait au sud du temple ? Voir versets 4 et 5, note.

      4

      La gloire de l'Eternel s'élève de dessus le chariot (elle en reste toujours indépendante) et vient se placer au seuil du temple. Mais le verset 5 prouve que cette fois elle est immédiatement suivie par le chariot. Autrement, pourquoi décrire le bruit que faisaient les ailes des chérubins et qui s'entendait jusqu'à l'extrémité du parvis ? On comprend par là comment la scène suivante peut tomber sous le regard d'Ezéchiel : elle se passe devant le seuil du temple.

      Le chérubin : voir 9.3, note.

      La nuée qui remplit en ce moment le temple est cette enveloppe bien connue qui accompagne les apparitions de l'Eternel pour en tempérer la splendeur (Exode 14.19,24 ; comparez Matthieu 17.5 ; Actes 1.9). Tout en remplissant le temple (comparez 1Rois 8.10), elle projetait sur tout le parvis un mystérieux éclat. Ce trait en rappelle un semblable dans le tableau de la transfiguration ; comparez Matthieu 17.5 (une nuée lumineuse).

      5

      Comme la voix du Dieu tout-puissant : comme le bruit du tonnerre (Psaumes 29.3).

      Ce bruit de tonnerre montre que le chariot était en mouvement. Il se transportait à la suite de l'Eternel pour s'éloigner avec lui du temple, dès que le second acte judiciaire serait accompli. C'est le départ qui s'apprête.

      7

      Le chérubin. Ce terme au singulier ne désigne pas ici, comme plus haut, tout l'ensemble du chariot divin, mais seulement celui des quatre chérubins qui se trouvait le plus rapproché de l'homme vêtu de lin.

      8

      Une forme de main. Cette remarque est destinée à expliquer après coup l'acte attribué au chérubin, verset 7.

      9

      9 à 22 Le commencement du départ de l'Eternel. Le Seigneur abandonne son temple pour le livrer à la destruction, à la suite des profanations dont il a été l'objet (chapitre 8), et d'autre part pour aller habiter au milieu des captifs chez lesquels se trouvent les membres les plus fidèles du peuple. C'est avec ceux-ci qu'il se propose de retourner un jour en Juda.

      9 à 12 Ces versets sont une répétition presque identique de la description du chariot, déjà donnée au chapitre 1. Sur le motif de cette répétition, voir verset 20, note.

      11

      Où allait la tête. Comme il est parlé au verset 12 du corps et du dos des chérubins il nous paraît que la tête ne peut designer ici que celle de ces êtres, qui, avançant la première, traçait la voie aux roues qui suivaient. D'autres entendent par la tête la roue qui se trouvait en avant.

      12

      Au chapitre 1, le prophète n'avait discerné les yeux, symbole de l'intelligence divine, que sur les roues (1.18) ; maintenant, en regardant plus attentivement, il remarque que le corps et les membres des chérubins en sont couverts.

      13

      On donne ordinairement au substantif employé ici (galgal) et qui signifie globe, boule, un sens verbal, comme s'il y avait un impératif : Tournez ! tourbillonnez ! Ce serait l'ordre de Dieu aux roues de commencer à se mouvoir (comparez verset 15). Notre traduction est plus conforme au sens simple du texte. Ezéchiel avait entendu l'ordre de Dieu (verset 2) où chaque roue était appelée galgal, globe, et il constate que c'était là le nom particulier donné à ces engins extraordinaires qui étaient formés de deux roues emboîtées l'une dans l'autre et faites pour tourner en tous sens comme une boule.

      14

      La face du chérubin. La comparaison de ce verset avec 1.10, montre qu'il s'agit ici de celui des quatre qui présentait au spectateur la face de taureau. C'est là en effet la face qu'on peut appeler celle du chérubin proprement dit. Car si ce terme est en rapport avec le mot racar, aller en char, le bœuf était celui des quatre animaux qui rappelait le plus directement la fonction du chérubin. Dans les monuments assyriens, le taureau a toujours le rôle essentiel. Ce chérubin est placé ici le premier, parce que c'était lui qui occupait dans ce moment la place en face d'Ezéchiel.

      L'interprétation que nous donnons de ce passage est confirmée par les inscriptions assyriennes qui désignent les taureaux ailés qui veillent à l'entrée des palais royaux du nom de kirubi.

      15

      L'être vivant. Cette expression fait ressortir l'unité de vie et de pensée qui animait le système tout entier.

      Que j'avais vu : voir verset 20, note.

      16

      16 et 17. Voir 1.15, note.

      18

      L'Eternel est représenté comme un monarque qui monte sur son char en donnant l'ordre du départ.

      19

      Le chariot divin s'arrête un moment à la porte orientale du parvis extérieur (Plan, lettre E). C'est comme si l'Eternel se recueillait encore quelques instants avant de franchir ce seuil. De son côté, le peuple à qui Ezéchiel raconte sa vision doit réfléchir à la gravité solennelle de ce moment.

      C'est par cette mĂŞme porte que JĂ©hova rentrera dans le temple Ă  la tĂŞte du peuple (43.1 et suivants).

      La gloire du Dieu d'Israël. Cette expression, substituée ici à la dénomination ordinaire : la gloire de l'Eternel, rappelle tout ce que Dieu avait été pour son peuple pendant tant de siècles. Que s'il doit se séparer maintenant du vieil Israël, c'est pour s'en former un nouveau. Comparez la situation toute semblable Jean 12.35-36, et les réflexions dont l'évangéliste accompagne ce moment critique dans le ministère de Jésus.

      20

      Au chapitre 1, le terme de chérubin n'avait pas été employé. Maintenant seulement Ezéchiel constate le vrai nom de ces êtres étranges qu'il avait vus dans sa première vision, près du Kébar. Il est vrai qu'il leur avait déjà appliqué ce nom, au commencement de ce chapitre ; mais il ne l'a rédigé qu'après la vision terminée. A ce moment donc seulement (verset 20), en voyant l'Eternel sortir de son temple au-dessus de ce chariot, il applique l'image des êtres vivants vus par lui en Babylonie à ces êtres mystérieux qui dans le temple portaient le nom de chérubins et couvraient de leurs ailes le trône visible de Dieu, l'arche de l'alliance. Il comprend que ce chariot, qu'il avait vu en vision chapitre 1, n'était que l'image sublime de la présence de Jéhova dans le temple de Jérusalem. Au Kébar, il n'avait vu que le type de l'apparition divine, car la gloire de l'Eternel n'habitait pas en Babylonie. Maintenant il contemple la gloire même de l'Eternel habitant dans son temple. Il y a une sorte de naïveté dans l'étonnement qu'exprimé le prophète en découvrant cette relation. Nous comprenons par là la raison des répétitions qui nous frappent dans les descriptions des chapitres 1 et 10 : il s'agissait de constater l'identité entre le portrait (chapitre 1) et le modèle. Ezéchiel n'avait envisagé d'abord la vision du Kébar que comme un tableau purement symbolique et maintenant il découvre que derrière ces figures il y a une sainte et puissante réalité : le Seigneur, transformant le trône qu'il s'était dressé à Jérusalem, en un chariot vivant formé par les mêmes chérubins au-dessus desquels il se manifestait dans le Lieu très saint, et destiné à transporter sa demeure auprès des siens en Babylonie. Voilà la réponse de Dieu et aux habitants de Jérusalem qui se vantent de ce que Canaan reste leur propriété, et aux exilés qui se croient abandonnés de Jéhova.

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