TopFormation Les 7 miracles

Ezéchiel 25

    • 1

      1 à 7 Contre Ammon ( comparez Jérémie 49.1-6 ; Sophonie 2.8-11).

      L'Eternel commence par ce peuple parce qu'il avait sans doute témoigné plus hautement que tout autre sa satisfaction du malheur de Jérusalem. Le roi d'Ammon paraît avoir été le véritable auteur du meurtre de Guédalia, dernier espoir de Juda après la ruine de Jérusalem (Jérémie 40.14). On voit (verset 6) que ce discours d'Ezéchiel est postérieur à cet événement.

      Comparez la menace précédente, Ezéchiel 21.33-37.

      3

      Mon sanctuaire. Ce mot, placé en tête de l'énumération, prouve que la haine des Ammonites contre Juda était religieuse encore plus que politique.

      4

      Aux fils de l'Orient. Ce terme désigne les Arabes bédouins (Job 1.3 ; Esaïe 11.14). Ils étaient alors soumis aux Chaldéens (Jérémie 49.28).

      Leurs campements : groupes de tentes formant un cercle ; en arabe douar.

      Leurs demeures. A côté des stations mobiles, ces peuples ont aussi des constructions fixes.

      Occupant le pays des Ammonites, ils jouiront de leurs vergers et de leurs pâturages ; comparez Juges 6.4-5.

      5

      Rabba : la capitale du pays. Voir la note Jérémie 49.2. Ses ruines sont inhabitées. Les voyageurs y rencontrent des Arabes avec leurs chameaux. Voir Keith, Evidence des prophéties, page 145 et suivantes.

      7

      Pour portion. Le terme original (bag) ne se retrouve nulle part. On pense que c'est un mot d'origine sanscrite, désignant un morceau d'une viande apprêtée.

      Je te retrancherai. Les Ammonites, après avoir été frappés par Nébucadnetsar (voir à 21.33 et suivants), paraissent encore comme peuple à l'époque des Maccabées (1 Macabées V, 6, 30-43). Dès lors leur décadence parait avoir été rapide. Aujourd'hui ils sont retranchés du nombre des peuples.

      8

      8 à 11 Contre Moab (comparez Esaïe 15.1-16.14 ; Jérémie 48.1-47 ; Sophonie 2.8-11). Moab partagea le sort d'Ammon, lorsque, cinq ans après la ruine de Jérusalem, le monarque chaldéen ravagea les pays à l'est du Jourdain et de la mer Morte (voir à 21.33-37).

      Moab et Séir. On est d'autant plus étonné de trouver ici le nom de Séir, que les versets 12 à 14 sont adressés à Edom, qui n'est autre que Séir. Peut-être une partie du territoire d'Edom appartenait-elle alors aux Moabites. On a même voulu trouver dans le passage Esaïe 16.4 et suivants un indice de la possession momentanée de Pétra, capitale d'Edom, par les Moabites. Dans tous les cas le prophète veut indiquer que les deux peuples n'en formaient qu'un par leur communauté de haine et de jalousie contre Juda : La maison de Juda, disaient-ils ensemble, est comme toutes les autres nations. C'était la dignité de peuple de Dieu, à laquelle prétendait Israël, qui irritait ces peuples voisins et parents des Israélites.

      9

      La frontière de Moab. Cette expression désigne ici sa frontière septentrionale (du côté d'Ammon), le district au nord de l'Arnon, entre ce fleuve et le Jabbok. Cette contrée fertile (la gloire du pays) était échue à la tribu de Ruben après la conquête de Canaan. Moab s'en était dès lors emparé. Là se trouvaient les trois villes indiquées : Beth-Jésimoth, probablement aujourd'hui Suweime, au nord-est de la mer Morte, Baal-Méon, aujourd'hui une ruine du nom de Maïn, au sud de Hesbon, et Kiriathaïm, aujourd'hui Et-Teym, un peu plus au sud (Jérémie 48.1, note).

      10

      Le prophète veut établir une étroite solidarité entre ces divers peuples, quant au péché, comme quant au châtiment. Voilà pourquoi il rappelle ici le jugement d'Ammon, pour y rattacher celui de Moab, de même qu'au verset 8, il avait anticipé dans le même but celui de Séir. Ce n'est pas pour quelque méfait particulier, c'est pour leur commune haine contre Juda qu'ils sont menacés tous ensemble. Même réunion étroite des deux peuples, Sophonie 2.8-11.

      11

      Moab a disparu de l'histoire encore plus promptement qu'Ammon. Il en est fait mention pour la dernière fois immédiatement après le retour de l'exil, Néhémie 12.1. Le pays est occupé aujourd'hui par des tribus arabes.

      12

      12 à 14 Contre Edom (comparez Esaïe 21.11-12 ; 34.1-17 ; Jérémie 49.7-22). L'esprit d'hostilité d'Edom contre Jérusalem s'est montré à toutes les époques de l'histoire, depuis les temps les plus anciens (comparez Nombres 20.21 et le livre d'Abdias) jusqu'à ceux de la ruine de Jérusalem (comparez Psaumes 137.1-9) ; c'était la haine du frère ennemi, plus ardente encore que la jalousie des peuples moins rapprochés par le sang ; comparez Ezéchiel 35.5.

      S'est vengé à outrance. Ils avaient été soumis deux fois à Juda, d'abord depuis David et Salomon jusqu'à Joram ; puis (après une période d'indépendance) sous Amatsia et Ozias. Ils passèrent ensuite sous le joug des Chaldéens. Plus tard, Jean Hyrcan défit entièrement les Edomites septentrionaux et les incorpora à la nation juive en leur imposant la circoncision ; toute la partie méridionale du pays se confondit bientôt avec l'Arabie.

      13

      Théman, Dédan : deux districts situés l'un dans la partie méridionale de l'Idumée, l'autre probablement à l'est du premier (Jérémie 49.7-8, notes).

      Par la main de mon peuple. C'est ici un trait particulier de la menace prophétique : la haine personnelle des Edomites contre Israël fera que celui-ci sera choisi dans ce cas pour être lui-même l'exécuteur du jugement divin.

      Nous venons de voir l'accomplissement de cette menace par Jean Hyrcan. Mais la prophétie atteint jusqu'aux derniers temps. On verra alors a puissance du paganisme, représentée par Edom, crouler devant le règne du Christ, sorti de Juda.

      15

      15 à 17 Contre les Philistins (comparez Esaïe 14.28-32 ; Jérémie 47.1-7 ; Sophonie 2.4-7). Voir notes Esaïe 14.28-32.

      Vengés à outrance. Les Philistins avaient toujours vécu sur un pied d'inimitié avec les Israélites, et ils avaient profité de leurs derniers malheurs pour assouvir leur haine contre eux.

      16

      Les Crétois (Crétim). Ce nom, que l'on a souvent dérivé de celui de l'île de Crète (comparez Jérémie 47.4), désigne en tout cas les peuplades les plus méridionales de la Philistie, qui s'étendait le long de la Méditerranée entre cette mer et le pays de Juda. Le nom de Crétim fait allusion à un mot hébreu qui signifie : celui qui extermine. Le même jeu de mots se trouve déjà Sophonie 2.5. Peut-être cette appellation rappelle-t-elle aussi l'origine étrangère de ce peuple.

      Tandis que le peuple juif se relevait après le retour de l'exil et accentuait de plus en plus son caractère propre, la nationalité des Philistins s'effaçait graduellement ; elle a fini par se perdre tout à fait.

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