TopFormation Les 7 miracles

Genèse 47

    • 1

      1 à 12 Présentation à Pharaon et établissement

      2

      Cinq hommes. Comparez pour ce nombre cinq 43.34 ; 45.22

      7

      Jacob bénit Pharaon. Ceux qui prennent ici bénir dans son sens ordinaire se fondent sur le grand âge de Jacob et sur la promesse de salut dont il se sentait porteur pour tous les peuples. Mais plusieurs passages (1Samuel 25.14 ; 2Rois 4.29, etc.) conduisent plutôt à donner à ce mot le sens de saluer, avec des vœux de prospérité. De même au verset 10.

      9

      Court : comparé aux cent soixante-quinze ans de la vie d'Abraham et aux cent quatre-vingts ans de la vie d'Isaac.

      Mauvais. Ce mot rappelle les épreuves qui ont été le lot de Jacob dans la maison de Laban et dans sa propre famille.

      11

      Pays de Ramsès. Le pays de Gossen est nommé ici d'après sa capitale, qui fut plus tard le point de départ de la sortie d'Egypte (Exode 12.37). Voir sur ce pays 44.10, note. Le nom de Ramsès, qui date de l'époque postérieure des Ramsessides, est employé ici par anticipation. Même procédé pour Béthel (12.8) ou Dan (14.14).

      12

      Fournit de pain. La famille de Jacob jouit des mêmes privilèges que les prêtres (verset 22).

      13

      13 Ă  26 Transformation des institutions Ă©gyptiennes par Joseph

      Placé, comme il l'est, entre les versets 12 et 27, ce morceau fait ressortir le contraste frappant qui existe entre la prospérité de la famille de Jacob et la misère dont souffrent les Egyptiens.

      15

      Tous les Egyptiens. L'auteur ne parle plus des Cananéens : ceux-ci, une fois leur argent épuisé, sont abandonnés à leur sort, qui, sans Joseph, serait aussi celui de toute sa famille.

      17

      Ils amenèrent leur bétail. Il est probable qu'après avoir présenté leur bétail à Joseph, ils avaient le droit de le ramener chez eux, mais en le soignant désormais comme propriété du roi.

      Chevaux. Indice que tout ceci se passe à l'époque des rois hyksos ; car, avant eux, les monuments n'offrent pas trace du cheval.

      19

      Nous serons, avec nos terres, esclaves. Leurs terres deviendront des fiefs relevant de la couronne, et eux-mêmes des serfs qui les cultiveront pour Pharaon. En échange, ils demandent du pain pour la fin des sept années de famine et de la semence pour la première année où l'on pourra de nouveau cultiver le sol.

      20

      La terre fut à Pharaon. Par cette mesure qui, au premier abord, parait oppressive, Joseph rend à l'Egypte le plus grand service. Dans ce pays, en effet, la fertilité de chaque champ dépend des mesures générales prises pour régulariser l'inondation du Nil, et des travaux de ce genre ne peuvent être entrepris que par le gouvernement.

      L'institution que l'auteur sacré fait remonter à Joseph est mentionnée, bien des siècles plus tard, par les auteurs classiques, comme existant de leur temps en Egypte. Diodore, par exemple, dit que toute l'Egypte appartenait au roi, aux prêtres et aux guerriers. Les guerriers ne sont pas mentionnés dans notre récit ; mais il ressort, de plusieurs passages des auteurs anciens, que la propriété du sol ne leur a été accordée que plus tard, et d'une manière temporaire.

      Hérodote attribue à Sésostris (Ramsès II), qui vivait beaucoup plus lard, la mesure attribuée ici à Joseph. Mais Sésostris est, pour les Grecs un personnage légendaire, auquel ils rattachent volontiers tout ce qu'ils savent des anciens rois égyptiens. Il est donc possible que le souvenir des institutions de Joseph soit à la base de ce rapport. Ramsès III, qui vivait un demi-siècle après Ramsès II, se donne comme le propriétaire unique du sol égyptien :
      J'ai fait pousser, dit-il, dans le pays tout entier, des arbres et des arbrisseaux, et j'ai permis aux hommes de s'asseoir Ă  leur ombre.

      Voilà l'état des choses après les Hyksos, tandis qu'avant eux les provinces étaient des principautés héréditaires, dont les propriétaires devaient faire confirmer leurs droits par le souverain régnant. Il y a donc eu une transformation complète du droit de propriété en Egypte sous les rois hyksos, temps probable du gouvernement de Joseph.

      21

      Il les fit passer dans les villes : afin que tous fussent près des magasins à blé. Mais les anciennes versions (texte samaritain, LXX, Vulgate) traduisent, en changeant simplement une lettre dans deux mots de la phrase hébraïque : Quant au peuple, il le réduisit à l'état de serf. Cette variante présente peut-être le texte primitif, car, après avoir parlé de l'achat les terres (verset 20), l'auteur doit parler de l'achat des personnes, comme aux versets 19 et 23.

      22

      Recevaient... une portion fixée : pendant la famine ; car, d'après les auteurs anciens. les prêtres vivaient à l'ordinaire du produit de leurs vastes domaines.

      23

      Afin que vous ensemenciez. La famine tirait à sa fin ; sinon, Joseph n'aurait pu parler ainsi ; comparez 45.6, note.

      24

      Le cinquième à Pharaon. La mesure extraordinaire, prise pendant les années qui ont précédé la famine (41.34), devient permanente. Ce taux de l'impôt n'est pas excessif pour l'Egypte, dont la fertilité était extraordinaire, et où le roi avait à faire des dépenses considérables pour les travaux de canalisation. Aujourd'hui encore, le sol n'appartient point aux cultivateurs (fellahs), mais au khédive, pour le compte duquel ils le font rapporter. Un fellah, auquel on demandait récemment si les conditions fixées par Joseph étaient trop dures, répondit qu'il serait bien heureux si on lui laissait à lui-même la cinquième partie de la récolte.

      25

      Que nous trouvions grâce... Continue à nous être favorable !

      27

      47.27 Ă  48.22 Jacob adopte les deux fils de Joseph

      27 Ă  31 Ordres de Jacob Ă  Joseph, concernant son ensevelissement

      Israël comprend ici Jacob et ses descendants ; car les verbes suivants sont au pluriel.

      29

      Mets ta main... Manière de prêter serment ; comparez 24.2, note.

      30

      Quand je serai couché... Comme il est parlé plus tard de l'inhumation cette expression doit se rapporter à l'état de l'âme dans le séjour des morts ; preuve évidente que le schéol n'est pas, aux yeux de celui qui parle ainsi, identique avec le tombeau. Comparez 37.35, note.

      Tu m'enterreras dans leur tombeau. Jacob veut être enterré dans le pays de Canaan, parce qu'il le considère toujours comme le pays de la promesse.

      31

      Se prosterna sur le chevet du lit. Il était assis dans son lit ; il se prosterne la tête inclinée sur le chevet, et il rend grâces à Dieu de ce que tous ses vœux sont maintenant accomplis. Les LXX lisant les consonnes du texte hébreu avec d'autres voyelles (matté, bâton, au lieu de mitté, chevet), traduisent : Il adora sur l'extrémité de son bâton. C'est d'après eux que le passage est cité Hébreux 11.21

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