Bola Ogedengbe - La perspective divine (2)
Découvrez le deuxième enseignement de cette formidable série : Perspective Divine, Me voici, envoie moi. Cette série va donner un …
Le temps de Dieu
1) LA VOLONTE DE DIEU. v L'homme pécheur est invité à rencontrer le Créateur afin de se réconcilier avec Lui. …
Elie (1)
Lecture : 1 Rois 17.1 1) MON DIEU EST L'ETERNEL. - La signification du nom d'Elie est la suivante : …
Comment peut-on identifier la volonté de Dieu ?
Connaître la volonté de Dieu est une chose constamment nécessaire au Chrétien. Mais il n'y a pas de recette miracle. …
La violence
L'impatience engendre toujours une attitude violente envers Dieu, les autres et soi-même. Pourtant le Seigneur est celui qui pourvoira à …
Genèse 12–50 - Synthèse
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Jacob bénit Pharaon. Ceux qui prennent ici bénir dans son sens ordinaire se fondent sur le grand âge de Jacob et sur la promesse de salut dont il se sentait porteur pour tous les peuples. Mais plusieurs passages (1Samuel 25.14 ; 2Rois 4.29, etc.) conduisent plutôt à donner à ce mot le sens de saluer, avec des vœux de prospérité. De même au verset 10.
Jacob, avec la solennité que confère son âge, la piété d'un vrai croyant, et l'autorité d'un patriarche en même temps que prophète, a sollicité le Seigneur de bien vouloir accorder Sa bénédiction sur Pharaon. Il a agi sans avoir honte de sa religion ; de plus, il voulait exprimer sa gratitude au bienfaiteur de sa famille. Nous sommes ici en présence d'une réponse très particulière donnée à une question tout à fait commune. Jacob estime que sa vie a été un véritable pèlerinage ; il a séjourné, en tant qu'étranger, dans de nombreux endroits, même dans son pays d'origine. Sa véritable maison n'était pas ici-bas ; sa demeure, son héritage, ses trésors se trouvaient en réalité dans les cieux ! Il comptait avec attention tous les jours de sa vie ; tous les jours de notre vie sont comptés, et nous ne sommes pas sûrs du lendemain... Sachons donc bien en saisir toute la valeur.
Les jours du patriarche furent peu nombreux. Bien qu'il ait vécu cent trente an, ils ne représentèrent que peu de temps, en comparaison avec l'éternité. Ces années furent mauvaises ; il en est de même pour tout homme. Il n'est que peu de jours sur terre et de plus il est souvent soumis à l'épreuve ; la vie de Jacob n'a pas été facile. La vieillesse l'a surpris plus tôt que la majorité de ses pères. De même que le jeune homme ne devrait pas être fier de sa force ou de sa beauté, le vieillard ne devrait pas l'être davantage, de son âge et de ses cheveux blancs, malgré le respect qu'il est en droit de demander ; de nos jours, les vieillards n'atteignent pas forcément l'âge des patriarches des temps bibliques. Les cheveux blancs ne sont qu'une couronne de gloire, lorsqu'ils sont toutefois portés par une personne cheminant dans la droiture.
Dans notre texte, le propos de Jacob ne pouvait que faire réfléchir Pharaon, en lui rappelant que la prospérité et le bonheur dans ce monde ne peuvent durer bien longtemps ni satisfaire le cœur des hommes indéfiniment.
Après une vie de vanité et de vexations, l'homme finit dans la tombe, qu'il descende d'un trône ou d'une modeste maison. Rien ne peut nous rendre plus heureux que de discerner la perspective d'une maison éternelle dans le ciel, après notre court et souvent pénible pèlerinage sur terre.