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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Les institutions de l'ancienne Alliance n'avaient qu'une ombre des biens à venir, le Nouveau Testament en offre en Christ la réalité.
Telle est évidemment la pensée de l'auteur, qu'il a déjà exprimée à plusieurs reprises, (Hébreux 8.5 ; 9.9,13,14,23) et qu'il tenait à rappeler encore avant de montrer comment et pourquoi l'œuvre du Sauveur est la réalité des biens célestes.
On aurait donc pu attendre qu'à l'ombre il opposerait le corps, comme Paul le fait dans Colossiens 2.17. Mais il emploie, comme second terme de l'antithèse, une expression qui offre quelque difficulté : l'image même des choses ; ce qui ne veut pas dire que l'ancienne Alliance avec ses sacrifices ne fût que l'image d'une image, et que la réalité des choses n'ait pas paru en Christ.
Mais, de même que Christ luimême est appelé l'image du Père, (Hébreux 1.3 ; Colossiens 1.15) bien qu'il en soit la révélation aussi réelle et aussi complète que nous pouvons la concevoir ici-bas, de même toute son œuvre, et en particulier son sacrifice, peut être aussi nommé une image des choses, des biens à venir. En effet, quoique les réalisant parfaitement, il n'en est encore pour nous qu'une révélation telle que nous pouvons la saisir, la pleine possession étant réservée à notre avenir éternel.
La liberté qu'a prise Luther de rendre cette expression par "l'essence des choses" est donc fondée, quoique le mot image soit plus rigoureusement juste.
Une explication un peu différente, qu'on a proposée de ces termes, est peut-être plus simple. L'auteur entendrait par biens à venir, l'expiation des péchés accomplie par Jésus, et le pardon, la sanctification, le perfectionnement qui en découlent pour le croyant de la nouvelle Alliance. Ces biens étaient à venir pour ceux qui vivaient sous l'ancienne Alliance. La loi n'en offrait qu'une ombre, c'est-à-dire une silhouette indistincte qui ne permettait guère de deviner comment s'accomplirait cette rédemption.
L'Evangile, au contraire, en retraçant la vie et la mort du Rédempteur, nous offre l'image même des choses, l'exacte représentation des faits sur lesquels repose notre salut ; il nous permet de les connaître entièrement et d'en éprouver tous les effets.
Il s'agit ici du sacrifice annuel, offert dans le lieu très saint au grand jour des expiations. (Hébreux 9.7) L'auteur y revient sans cesse dans cette épître, parce que ce sacrifice exprimait le mieux l'idée de tous les autres et était le symbole le plus complet du sacrifice de Golgotha.
Voir sur ce mot rendre parfait (grec consommer) Hébreux 5.9, note.
- Ceux qu'y prennent part, grec ceux qui s'approchent, sont ceux qui viennent à l'autel, et par là, à Dieu, au moyen de leurs sacrifices.
L'insuffisance des sacrifices pour ôter le péché ; la nécessité et le pouvoir du sacrifice de Christ dans ce but. (\\# 1-18\\)
L'auteur de l'épître aux Hébreux nous montre dans ce texte que le tabernacle, et les ordonnances de l'alliance du Sinaï, n’étaient que des images et des types de l'Évangile ; il conclut que les sacrifices offerts continuellement par les souverains sacrificateurs ne peuvent rendre parfaits les adorateurs, en ce qui concerne le pardon et la purification de leur conscience par Dieu.Argument d’une sainte hardiesse du croyant pour accéder à Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ ; constance dans la foi, l'amour mutuel et le devoir. (\\# 19-25\\)
Le danger de l'apostasie. (\\# 26-31\\)
Les souffrances des croyants, et l'encouragement à maintenir leur sainte profession de foi. (\\# 32-39\\)
Mais lorsque Dieu, en Son Fils « manifesté en chair », est devenu Lui-même « sacrifice propitiatoire », cette mort sur le bois maudit servit de rançon pour nos péchés, représentant par Ses souffrances volontaires, une valeur infinie en faveur du pécheur condamné. Le sacrifice expiatoire devait provenir de quelqu'un qui acceptait, volontairement à prendre la place du pécheur : Christ l'a fait !
La source de tout ce que Christ a accompli pour Son peuple, provient de la Grâce de Dieu et de Sa souveraine Volonté. La Justice accomplie et le sacrifice de Christ, viennent du pouvoir éternel ; cette offre du salut ne s'éloignera jamais du pécheur repentant ! Elle donne le pouvoir de rendre parfaits tous ceux qui s'approchent de Jésus ; ce salut provient du sang expiatoire versé à la croix. Il fortifie et motive l’enfant de Dieu dans l'obéissance, et lui procure toute consolation intérieure !