Celui qui nie la Personne ou chaque action de Christ
est un antéchrist ; en reniant le Fils, il nie également le Père
et n'a aucune part à Sa faveur tant qu'il repousse Son
merveilleux salut.Puissions-nous être gardés d'être trompés par le nombre
croissant des séducteurs que prévoit la prophétie de ce texte,
dans le monde chrétien ! L'église ne connaît pas toujours très
bien qui sont ses véritables membres, (ou ceux qui ne le sont
pas), de sorte que les chrétiens authentiques sont éprouvés,
et doivent donc être plus vigilants, plus humbles.
Les véritables chrétiens sont ceux qui sont « oints ; » c'est
d’ailleurs ce qu'exprime ce nom de chrétien : ils sont oints
de la Grâce, possédant, par le Saint-Esprit, des dons et des
privilèges spirituels.
Les tromperies dévastatrices que le père des mensonges répand
en ce monde sont généralement des termes se rapportant à la
Personne de Christ. L'onction spirituelle de Celui qui est Saint
peut seule nous garder de toute errance dans notre piété. Alors
que nous jugeons favorablement tous ceux qui placent leur
confiance en Christ, leur divin Sauveur, qui obéissent à Sa
Parole, et que nous cherchons à partager toute fraternité avec
eux, éprouvons de la compassion et prions pour ceux qui nient Sa
Divinité, Son expiation et l'œuvre bénéfique du Saint-Esprit.
Réagissons fermement contre de telles doctrines anti-chrétiennes,
éloignons-nous le plus possible de ceux qui émettent ces
dernières !
Le but de Jésus en leur adressant cette question était d'entrer en rapport avec eux ; il avait en vue le repas qu'il voulait leur proposer. (verset 12)
- Le mot grec rendu par : quelque chose à manger signifie ce qu'on mangeait avec du pain, c'est-à-dire, dans cette situation du poisson. La réponse négative des disciples donne ainsi lieu à la pêche qui va suivre.