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Job Introduction

Le livre de Job, dont la datation est incertaine, est l’œuvre d’un auteur anonyme, d’origine juive, constituée à partir de traditions orales ou écrites. Job, que le prophète Ezéchiel associe à Noé et à Danel, un sage de l’Antiquité atteint lui aussi par le malheur (Ez 14.14,20), a dû vivre en des temps reculés. Sa patrie se situe à l’est du *Jourdain, au pays d’Outs (Jb 1.1), région, selon certains, limitrophe du territoire d’Edom et de l’Arabie.

Job, homme « intègre et droit » (1.1), se voit soudainement accablé par l’épreuve : il perd ses biens et ses enfants, lui-même est frappé d’une maladie qui le fait cruellement souffrir (ch.1-3). Pourquoi Dieu permet-il la souffrance de cet homme juste ?

Pour les trois amis de Job, sa souffrance ne peut être que le châtiment divin d’un péché grave. Comment l’expliquer autrement sans condamner Dieu ? Et ils en viennent à accuser Job de manière éhontée (22.4-11) que contredit toute la vie de leur ami (29.12-25). Mais plus ils l’accusent, plus Job clame son innocence. Lorsque, de guerre lasse, ils se taisent, Elihou intervient (ch.33 à 37). Comme ses prédécesseurs, il accuse Job d’avoir gravement péché pour être ainsi éprouvé (33.27 ; 34.37). Mais pour lui, la souffrance est avant tout un moyen d’éducation : c’est par elle que Dieu corrige les hommes pour qu’ils changent de vie (33.19-33).

Job sait que tout bien vient de Dieu (2.10) et qu’aucun homme n’est juste ou pur devant lui (9.2 ; 14.4,16-17). Mais il ne comprend plus sa façon d’agir : pourquoi Dieu, qui soutenait autrefois son innocence, est-il devenu son ennemi (10.2) ? Job défend alors sa conduite devant Dieu (13.3 ; 16.17) au point d’opposer Dieu à Dieu. D’un côté, il l’accuse de le tourmenter « sans cause » (9.17) et d’un autre, il exprime sa foi en ce Dieu qu’il aime : « Quand même il me tuerait, j’espérerais en lui » (13.15). Il en vient ainsi à affirmer sa foi en un mystérieux « témoin au ciel », un « arbitre » entre Dieu et lui (16.19,21), un « Défenseur » qui viendra à son secours dans la mort même : Dieu prendra alors son parti (19.25-27).

Dans le prologue du livre, l’auteur lève un peu le voile sur la raison de la souffrance de Job : ses douleurs ont la valeur d’un témoignage d’amour désintéressé pour Dieu. Job aime Dieu non pour ce qu’il lui donne, contrairement à ce que prétend Satan (1.9-11), mais pour ce qu’il est (2.10). C’est à cause de sa conduite irréprochable, et non malgré elle, qu’il a connu l’adversité. Lorsque Dieu se révèle à Job « du sein de la tempête », il lui donne raison contre ses amis qui l’ont accusé à tort (42.7), mais il lui reproche de s’être trompé de « satan » — d’« adversaire » — d’avoir voulu condamner Dieu pour garantir son innocence (40.8). Job ne reçoit pas de réponse ultime au pourquoi de sa souffrance, mais face à ce Dieu tout-puissant et pourtant si proche, il s’humilie, reconnaît son erreur et se tourne vers son Libérateur.

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