TopFormation Les 7 miracles

Juges 17

    • 1

      1 Ă  6 Origine et organisation de ce culte.

      Le commencement si brusque de ce récit a paru à plusieurs prouver qu'il était tiré d'un écrit plus considérable.

      2

      Mille et cent sicles. On est étonné de voir revenir ce nombre ; comparez 16.5. Peut-être y avait-il une coutume en vertu de laquelle on complétait le nombre mille par une centaine, pour ne pas risquer de rester en dessous.

      Une malédiction : sur celui qui avait commis le vol et qui refusait de se déclarer ; comparez Lévitique 5.1. Le fils sentait peser lourdement sur sa conscience l'imprécation de sa mère.

      BĂ©ni : pour le sentiment de crainte de Dieu que prouvait cet aveu.

      3

      Je consacre. On peut traduire : J'avais consacré : la mère lui rappellerait, en lui faisant cadeau d'une partie de la somme, qu'elle l'avait consacrée à un but religieux, afin qu'il demeurât fidèle à cette intention. Mais il faut plutôt entendre ce mot dans le sens de : je consacre en ce moment même. On voit par ce qui suit que cette consécration ne portait que sur deux cents sicles qu'elle venait de prendre sur la somme entière et qu'elle tenait dans sa main en ce moment même. De là les mots : de ma main. Elle voulait sans doute, par cette consécration d'une partie de la somme, enlever de dessus son fils l'imprécation qu'elle avait prononcée.

      A l'Eternel : ce n'était donc pas une violation du premier commandement (l'adoration d'une fausse divinité), mais bien du second (l'adoration de Jéhova représenté par une image matérielle).

      Pour mon fils : en vue de la bénédiction qui descendra sur lui, au lieu de la malédiction, grâce à ce culte qui sera rendu à Dieu dans sa maison.

      Je te le rends : elle lui donne la somme entière qu'il lui avait rendue, moins les deux cents sicles qu'elle avait prélevés et décidé de consacrer.

      4

      Et il rendit : répétition du verset 3 ; dans le sens de : et lorsqu'il eut rendu...

      Sa mère prit : pour les porter à l'ouvrier qui devait en fabriquer des objets de culte.

      Une image... : l'idole proprement dite. L'objet en fonte ne peut être une seconde image taillée (18.20) ; c'est peut-être un piédestal pour y placer l'image.

      5

      Une maison de Dieu : un sanctuaire, une chapelle, dans le haut de sa maison (18.17).

      Ephod : vĂŞtement sacerdotal auquel se rattachait un moyen quelconque de divination (8.27).

      Théraphim : marmousets représentant les dieux domestiques, comme on en avait chez les païens (les dieux Lares) ; voir sur ces deux termes Osée 3.4, note.

      L'un de ses fils... Il organise un culte particulier pour sa maison et pour les localités environnantes, à peu près comme le fit plus tard Gédéon.

      6

      Il semble, impossible qu'une telle violation de la loi pût se produire, et cela dans la montagne d'Ephraïm, si près de Silo. L'auteur explique cet état de choses en ajoutant qu'il n'y avait alors aucun pouvoir capable d'empêcher ces violations de la loi et de tenir tête à l'influence de l'idolâtrie cananéenne, dont on avait lâchement toléré la présence.

      7

      7 à 13 Installation du Lévite de Bethléem.

      De la famille de Juda : en ce sens qu'il avait eu jusque-lĂ  son domicile dans le territoire de cette tribu.

      Et il était lévite. Quoique des villes de Lévites eussent été désignées, une partie de ces villes étaient encore au pouvoir des Cananéens ; et beaucoup de Lévites demeuraient dans d'autres localités.

      8

      L'expression pours séjourner là montre bien que c'était comme étranger qu'il y demeurait.

      A vivre : en remplissant les fonctions de son ordre.

      10

      Reste avec moi... Mica lui-même sentait l'insuffisance du sacerdoce de son fils, qu'il lui avait attribué de son propre chef, et qui ne se rattachait à aucune institution divine (voir verset 13). Il profite donc avec empressement de l'occasion de s'attacher un homme qui, s'il n'était pas descendant d'Aaron, appartenait cependant à la tribu consacrée. Son ambition n'allait pas jusqu'à remplacer le sanctuaire de Silo où s'offraient les sacrifices.

      Un père : un conseiller spirituel et un protecteur par ses prières (2Rois 6.21 ; 13.14 ; Esaïe 22.21).

      Dix sicles : 30 grammes. Il y a dans toute cette conduite un étrange mélange de respect pour l'Eternel et les institutions divines, et de transgressions de la loi ; mélange résultant d'un passé antique et vénérable et d'un présent livré à l'ignorance et aux superstitions du milieu environnant.

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