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Chez les peuples anciens, ou régnait, comme aujourd'hui encore chez les Arabes, le droit et même le devoir de la vendetta (la vengeance à exercer sur le meurtrier par le plus proche parent de la victime), existait aussi le droit d'asile, d'après lequel le, meurtrier qui parvenait à se réfugier dans quelque sanctuaire inviolable, y était provisoirement à l'abri de la vengeance. L'ordonnance mosaïque institue et règle dans ce qui suit un droit d'asile analogue ; elle n'est que le développement des principes posés Exode 21.13. Le droit de la vendetta y est reconnu, mais il est limité, d'abord par son application exclusive aux cas de meurtre volontaire, puis par l'établissement de lieux de refuge où le meurtrier est abrité contre la vengeance jusqu'à ce qu'un tribunal compétent ait décidé si le meurtre était volontaire on non ; dans le premier cas seulement il doit être livré au vengeur du sang (comparez Deutéronome 19.1-13). Il semble étrange que six villes seulement aient possédé ce caractère d'abri pour le meurtrier puisque beaucoup de villes fermées auraient pu jouir du même privilège. Mais la difficulté d'atteindre le lieu de refuge devait contribuer à rendre les cas de meurtre même involontaire moins fréquents ; et Dieu voulait donner à ces villes un caractère particulier de sainteté. Elles devenaient semblables aux temples dans lesquels les meurtriers cherchaient parfois un asile ; comparez Exode 21.14 (mon autel).
Pour montrer ouvertement l'horreur du meurtre et pour
permettre de punir avec justice un meurtrier, le parent le plus
proche du défunt, sous le titre de « vengeur du sang », pour un
cas de mort d'homme, reconnu, pouvait poursuivre le coupable et
exécuter sa vengeance. Une distinction était faite, non pas
entre un cas de colère soudaine et un acte de préméditation,
qui sont tous deux un meurtre, mais entre la frappe
intentionnelle d'un homme, avec une arme, en vue de lui donner
la mort, et un coup mortel, tout à fait involontaire. Dans ce
dernier cas, la ville refuge apportait la protection nécessaire
à cet homme. Un meurtre, quelle que soit sa forme, ne fait que
ternir un pays. On trouve, hélas, tant de meurtres qui, sous
l'étiquette de « duels » ou de « têtes mises à prix »...
restent néanmoins impunis !
Il y avait pour Israël six villes de refuge ; chacune de ces
villes devait pouvoir être atteinte de n'importe quel endroit
du pays, en moins d'une journée. Ceux qui avaient tué un homme
involontairement, pouvaient ainsi s'y réfugier en sécurité,
jusqu'à ce qu'un procès équitable soit rendu. Si l'homme en
question était disculpé, la ville le protégeait de toute menace
du « vengeur du sang » ; il demeurait ainsi dans la ville
refuge, jusqu'à la mort du sacrificateur. Cela nous rappelle
que la mort du Grand Sacrificateur (Christ) a été le seul moyen
par lequel les péchés ont été pardonnés, permettant ainsi aux
pécheurs de recouvrer la liberté. Nous ne pouvons pas douter de
l'authenticité de ces villes refuges : elles sont mentionnées
dans l'Ancien Testament, comme dans le Nouveau.
Le verset de Zacharie 9:12 est une allusion à ces villes
Refuges : « Retournez à la forteresse, captifs pleins
d’espérance » ! L'apôtre Paul, dans un passage souvent
interprété comme associé aux ville refuges, Heb 6:18,
mentionne la grande consolation que l'on trouve, en se
réfugiant dans la solide espérance qui nous est proposée. La
grande miséricorde qui anime le salut, au travers de Christ, a
été préfigurée, en quelque sorte, par ces villes refuges.
Cela mérite, de notre part, une attention particulière :
- Ces villes avaient-elles de hautes tours pour qu'elles
soient gardées en toute sécurité ? Regardez Christ, élevé à la
croix; n'est-Il pas monté à la droite du Père, afin d'être le
Prince et le Sauveur, offrant par la repentance, la rémission
des péchés ?
- Le chemin étroit du salut ressemble-t-il à celui, facile et
plat, qui mène à la ville de refuge ? Surveillez bien le type
de sentier qui mène au Rédempteur. Est-il semé d'embûches ou, au
contraire, ressemble-t-il à celui, large et aisé, qu'empruntent
les cœurs mauvais et incrédules ?
- Des informations indiquaient la direction des villes de
refuge. N'est-ce pas le rôle des serviteurs de Dieu, de diriger
les pécheurs vers le Seigneur ?
- La porte des villes de refuge était ouverte jour et nuit.
Christ n'a-t-il pas déclaré qu'Il ne rejettera pas celui qui
vient à Lui ?
- La ville de refuge fournissait de l'aide à quiconque entrait
dans ses murs. Ceux qui ont atteint le refuge du salut, peuvent
vivre par la foi en Celui dont la chair est un véritable repas
et le sang un breuvage, Jean 6:55*.
- La ville de refuge accueillait tous ceux qui se
présentaient. L'évangile ne fait pas non plus d'acception de
personne. L'âme qui s'en approche ne connaîtra pas la colère
divine : elle vit avec une foi qui se confie simplement dans le
salut et la vie éternelle, par l'intermédiaire du Fils de Dieu.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
0559 - 'amar dire, parler, prononcer répondre, penser, commander, promettre, avoir l'intention de être entendu, être appelé se …01696 - dabar parler, déclarer, converser, commander, promettre, avertir, menacer, chanter03068 - Yĕhovah l'Éternel (Jéhovah, ou mieux: Yahvé) = « celui qui est l'existant » le nom propre …04872 - Mosheh Égyptien.: enfant, fils le prophète et législateur, chef de l'exode08762 Radical : Piel 08840 Mode : Imparfait 08811 Nombre : 244708800 Radical : Qal 08851 Mode : Infinitif 08812 Nombre : 4888
NOMBRES (livre des) Titre. Comme les trois premiers livres du Pent., celui-ci tire son nom de la traduction …PENTATEUQUE 1. Introduction. Le mot Pentateuque (dérivé du gr. pente =cinq, et teukhos =rouleau de papyrus), …PUR ET IMPUR Si l'on veut comprendre les expressions bibliques relatives à la pureté et à l'impureté des …REFUGE (villes de) 1. Emplacement et noms. D'après Jos 20:7-9 six villes de Palestine ont été consacrées comme …SACRIFICES ET OFFRANDES (3.) III Etendue de l'expiation par le sacrifice. Ici nous nous trouvons sur un terrain difficile, …VENGEUR DU SANG Les sociétés humaines, lorsqu'elles étaient encore à un degré inférieur de civilisation, ont admis que …
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
9 à 34 Loi sur les villes de refuge.
Chez les peuples anciens, ou régnait, comme aujourd'hui encore chez les Arabes, le droit et même le devoir de la vendetta (la vengeance à exercer sur le meurtrier par le plus proche parent de la victime), existait aussi le droit d'asile, d'après lequel le, meurtrier qui parvenait à se réfugier dans quelque sanctuaire inviolable, y était provisoirement à l'abri de la vengeance. L'ordonnance mosaïque institue et règle dans ce qui suit un droit d'asile analogue ; elle n'est que le développement des principes posés Exode 21.13. Le droit de la vendetta y est reconnu, mais il est limité, d'abord par son application exclusive aux cas de meurtre volontaire, puis par l'établissement de lieux de refuge où le meurtrier est abrité contre la vengeance jusqu'à ce qu'un tribunal compétent ait décidé si le meurtre était volontaire on non ; dans le premier cas seulement il doit être livré au vengeur du sang (comparez Deutéronome 19.1-13). Il semble étrange que six villes seulement aient possédé ce caractère d'abri pour le meurtrier puisque beaucoup de villes fermées auraient pu jouir du même privilège. Mais la difficulté d'atteindre le lieu de refuge devait contribuer à rendre les cas de meurtre même involontaire moins fréquents ; et Dieu voulait donner à ces villes un caractère particulier de sainteté. Elles devenaient semblables aux temples dans lesquels les meurtriers cherchaient parfois un asile ; comparez Exode 21.14 (mon autel).
9 à 15 Les six villes de refuge.
Pour montrer ouvertement l'horreur du meurtre et pour permettre de punir avec justice un meurtrier, le parent le plus proche du défunt, sous le titre de « vengeur du sang », pour un cas de mort d'homme, reconnu, pouvait poursuivre le coupable et exécuter sa vengeance. Une distinction était faite, non pas entre un cas de colère soudaine et un acte de préméditation, qui sont tous deux un meurtre, mais entre la frappe intentionnelle d'un homme, avec une arme, en vue de lui donner la mort, et un coup mortel, tout à fait involontaire. Dans ce dernier cas, la ville refuge apportait la protection nécessaire à cet homme. Un meurtre, quelle que soit sa forme, ne fait que ternir un pays. On trouve, hélas, tant de meurtres qui, sous l'étiquette de « duels » ou de « têtes mises à prix »... restent néanmoins impunis !
Il y avait pour Israël six villes de refuge ; chacune de ces villes devait pouvoir être atteinte de n'importe quel endroit du pays, en moins d'une journée. Ceux qui avaient tué un homme involontairement, pouvaient ainsi s'y réfugier en sécurité, jusqu'à ce qu'un procès équitable soit rendu. Si l'homme en question était disculpé, la ville le protégeait de toute menace du « vengeur du sang » ; il demeurait ainsi dans la ville refuge, jusqu'à la mort du sacrificateur. Cela nous rappelle que la mort du Grand Sacrificateur (Christ) a été le seul moyen par lequel les péchés ont été pardonnés, permettant ainsi aux pécheurs de recouvrer la liberté. Nous ne pouvons pas douter de l'authenticité de ces villes refuges : elles sont mentionnées dans l'Ancien Testament, comme dans le Nouveau.
Le verset de Zacharie 9:12 est une allusion à ces villes Refuges : « Retournez à la forteresse, captifs pleins d’espérance » ! L'apôtre Paul, dans un passage souvent interprété comme associé aux ville refuges, Heb 6:18, mentionne la grande consolation que l'on trouve, en se réfugiant dans la solide espérance qui nous est proposée. La grande miséricorde qui anime le salut, au travers de Christ, a été préfigurée, en quelque sorte, par ces villes refuges.
Cela mérite, de notre part, une attention particulière : - Ces villes avaient-elles de hautes tours pour qu'elles soient gardées en toute sécurité ? Regardez Christ, élevé à la croix; n'est-Il pas monté à la droite du Père, afin d'être le Prince et le Sauveur, offrant par la repentance, la rémission des péchés ? - Le chemin étroit du salut ressemble-t-il à celui, facile et plat, qui mène à la ville de refuge ? Surveillez bien le type de sentier qui mène au Rédempteur. Est-il semé d'embûches ou, au contraire, ressemble-t-il à celui, large et aisé, qu'empruntent les cœurs mauvais et incrédules ? - Des informations indiquaient la direction des villes de refuge. N'est-ce pas le rôle des serviteurs de Dieu, de diriger les pécheurs vers le Seigneur ? - La porte des villes de refuge était ouverte jour et nuit. Christ n'a-t-il pas déclaré qu'Il ne rejettera pas celui qui vient à Lui ? - La ville de refuge fournissait de l'aide à quiconque entrait dans ses murs. Ceux qui ont atteint le refuge du salut, peuvent vivre par la foi en Celui dont la chair est un véritable repas et le sang un breuvage, Jean 6:55*. - La ville de refuge accueillait tous ceux qui se présentaient. L'évangile ne fait pas non plus d'acception de personne. L'âme qui s'en approche ne connaîtra pas la colère divine : elle vit avec une foi qui se confie simplement dans le salut et la vie éternelle, par l'intermédiaire du Fils de Dieu.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.