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Évangile selon Luc chapitre 2

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    • Luc 2

      1 En ce temps-là, l’empereur Auguste publia un édit par lequel il ordonna d’inscrire sur la liste (des contribuables) tous les habitants de l’Empire romain.
      2 Ce recensement, le premier du genre, fut organisé à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
      3 Tout le monde allait se faire inscrire dans la localité d’où ses ancêtres étaient originaires.
      4 C’est ainsi que Joseph, lui aussi, partit de Nazareth et monta de la Galilée vers la Judée, à Bethléhem, la ville natale de David, parce qu’il était un descendant direct de David.
      5 Il allait se faire inscrire avec Marie, sa fiancée qui attendait un enfant.
      6 Or, durant leur séjour à Bethléhem, le moment de la naissance arriva.
      7 Marie mit au monde son premier-né : un fils. Elle l’emmaillota dans des langes et le coucha dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’intérieur du caravansérail.
      8 Dans les champs environnants, des bergers passaient la nuit à la belle étoile et surveillaient tour à tour leurs troupeaux.
      9 Tout à coup, ils virent apparaître devant eux un ange du Seigneur resplendissant d’une gloire divine. La peur s’empara d’eux.
      10 Mais l’ange les rassura : — N’ayez pas peur, car je viens vous annoncer une heureuse nouvelle qui sera, pour tout le peuple (de Dieu), un très grand sujet de joie :
      11 cette nuit même, dans la ville de David, est né votre Sauveur, celui qui vous délivrera. C’est le Messie, le Seigneur.
      12 Et voici comment vous le reconnaîtrez : vous trouverez (dans le village) un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire.
      13 Et tout à coup, apparut aux côtés de l’ange une multitude d’anges de l’armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu : —
      14 Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Paix sur la terre aux hommes qu’il aime !
      15 Quand les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent l’un à l’autre : — Allons à Bethléhem pour voir ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître.
      16 Ils se dépêchèrent donc d’y aller et, après avoir cherché, ils découvrirent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire.
      17 Quand ils le virent, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
      18 Tous ceux qui les entendaient étaient émerveillés du récit des bergers.
      19 Marie conservait précieusement, dans sa mémoire, le souvenir de ces événements et y repensait souvent.
      20 Les bergers s’en retournèrent en chantant la gloire et les louanges de Dieu, car tout ce qu’ils avaient vu et entendu correspondait parfaitement à ce que l’ange leur avait annoncé.
      21 Huit jours plus tard, l’enfant devait être circoncis. On lui donna le nom de Jésus, nom que l’ange avait indiqué avant qu’il n’ait été conçu.
      22 La loi de Moïse ordonne (que la mère vive retirée durant quarante jours après l’accouchement). Quand ce temps fut passé, les parents se rendirent à Jérusalem pour accomplir (en faveur de la mère) la cérémonie dite « de purification », et pour présenter l’enfant au Seigneur afin de le lui consacrer.
      23 En effet, il est écrit dans la loi divine : Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur.
      24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi de Dieu : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons.
      25 Il y avait alors, à Jérusalem, un homme appelé Siméon. C’était un homme droit, d’une piété profonde et sincère. Le Saint-Esprit reposait sur lui, et il vivait dans l’attente de celui qui devait sauver Israël.
      26 En effet, l’Esprit saint lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie, l’envoyé du Seigneur.
      27 Poussé par l’Esprit, il vint donc au temple au moment où les parents de Jésus apportaient le petit enfant pour accomplir, à son sujet, les rites habituels ordonnés par la loi.
      28 Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu en disant :
      29 Maintenant, Seigneur et Maître, tu peux rappeler ton serviteur. Je m’en vais en paix : tu as tenu ta promesse,
      30 car j’ai vu, de mes yeux, le Sauveur qui vient de toi,
      31 et que tu destines à tous les peuples.
      32 Il sera la lumière qui éclairera les nations et la gloire d’Israël, ton peuple.
      33 Le père et la mère de Jésus étaient émerveillés par ce qu’il disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : — Rappelle-toi que cet enfant est destiné à être, pour beaucoup de gens en Israël, une occasion de chute ou de relèvement. Il sera un sujet de contestation. Il provoquera la contradiction.
      35 Mais de cette manière, les pensées cachées et les mobiles profonds de bien des gens seront dévoilés. Quant à toi, Marie, tu le ressentiras comme si une épée te transperçait le cœur.
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très âgée. Dans sa jeunesse, elle avait été mariée durant sept années,
      37 puis elle était devenue veuve et avait vécu seule jusqu’à quatre-vingt-quatre ans. Elle demeurait au temple qu’elle ne quittait jamais, servant Dieu nuit et jour, en jeûnant et en priant.
      38 Elle aussi survint au même moment et se mit à louer Dieu. Elle parla de l’enfant à tous ceux qui, à Jérusalem, vivaient dans l’attente du Libérateur.
      39 Après avoir accompli tout ce que la loi du Seigneur ordonnait, Marie et Joseph retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur village.
      40 Le petit enfant grandissait et se développait. Il était très intelligent et il était évident que la faveur de Dieu reposait sur lui.
      41 Les parents avaient l’habitude de se rendre chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
      42 Quand Jésus eut douze ans, ils y montèrent comme de coutume pour la fête (et pour la première fois, Jésus les accompagnait).
      43 Après la fête, ils prirent le chemin du retour, mais Jésus, leur fils, resta à Jérusalem sans que ses parents l’aient remarqué.
      44 Ils supposèrent qu’il se trouvait avec les autres pèlerins de la caravane. Sans s’inquiéter, ils firent une journée de marche avant de se mettre à sa recherche parmi leurs parents et leurs connaissances.
      45 Comme ils ne le trouvèrent pas, ils retournèrent à Jérusalem, demandant partout si on ne l’avait pas vu.
      46 Au bout de trois jours enfin, ils le découvrirent dans la cour du temple, assis au milieu des rabbins, écoutant leurs explications et leur posant des questions.
      47 Tous ceux qui l’entendaient s’émerveillaient de son intelligence et de ses réponses.
      48 Quand ses parents le virent là, l’émotion les saisit, ils n’en croyaient pas leurs yeux. Sa mère lui dit : — Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous t’avons cherché partout et nous étions très inquiets à ton sujet. —
      49 Pourquoi vous êtes-vous fait du souci ? leur répondit Jésus. Pourquoi m’avez-vous cherché ? Vous ne saviez donc pas que je dois être dans la maison de mon Père, que je dois m’occuper de ses affaires ?
      50 Mais ses parents ne comprirent pas sa réponse.
      51 Il revint avec eux et retourna à Nazareth, où il continuait à leur obéir. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s’était passé.
      52 Et Jésus continuait à grandir. Son intelligence s’affinait. Il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes.
    • Luc 2

      1 En ce temps-là, l’empereur Auguste donna l’ordre de recenser tous les habitants de l’empire romain.
      2 Ce recensement, le premier, eut lieu alors que Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
      3 Tout le monde allait se faire enregistrer, chacun dans sa ville d’origine.
      4 Joseph lui aussi partit de Nazareth, un bourg de Galilée, pour se rendre en Judée, à Bethléem, où est né le roi David ; en effet, il était lui-même un descendant de David.
      5 Il alla s’y faire enregistrer avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
      6 Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva.
      7 Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’abri destiné aux voyageurs.
      8 Dans cette même région, il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau.
      9 Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les entoura de lumière. Ils eurent alors très peur.
      10 Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple :
      11 cette nuit, dans la ville de David, est né, pour vous, un Sauveur ; c’est le Christ, le Seigneur.
      12 Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. »
      13 Tout à coup, il y eut avec l’ange une troupe nombreuse d’anges du ciel, qui louaient Dieu en disant :
      14 « Gloire à Dieu dans les cieux très hauts, et paix sur la terre pour ceux qu’il aime ! »
      15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : « Allons donc jusqu’à Bethléem : il faut que nous voyions ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. »
      16 Ils se dépêchèrent d’y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
      17 Quand ils le virent, ils racontèrent ce que l’ange leur avait dit au sujet de ce petit enfant.
      18 Tous ceux qui entendirent les bergers furent étonnés de ce qu’ils leur disaient.
      19 Quant à Marie, elle gardait tout cela dans sa mémoire et y réfléchissait profondément.
      20 Puis les bergers prirent le chemin du retour. Ils célébraient la grandeur de Dieu et le louaient pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, car tout s’était passé comme l’ange le leur avait annoncé.
      21 Le huitième jour après la naissance, le moment vint de circoncire l’enfant ; on lui donna le nom de Jésus, nom que l’ange avait indiqué avant que sa mère devienne enceinte.
      22 Puis le moment vint pour Joseph et Marie d’accomplir la cérémonie de purification qu’ordonne la loi de Moïse. Ils amenèrent alors l’enfant au temple de Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
      23 car il est écrit dans la loi du Seigneur : « Tout garçon premier-né sera mis à part pour le Seigneur. »
      24 Ils devaient offrir aussi le sacrifice que demande la même loi, « une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons. »
      25 Il y avait alors à Jérusalem un certain Siméon. Cet homme était droit ; il respectait Dieu et attendait celui qui devait sauver Israël. Le Saint-Esprit était avec lui
      26 et lui avait appris qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie envoyé par le Seigneur.
      27 Guidé par l’Esprit, Siméon alla dans le temple. Quand les parents de Jésus amenèrent leur petit enfant afin d’accomplir pour lui ce que demandait la loi,
      28 Siméon le prit dans ses bras et remercia Dieu en disant :
      29 « Maintenant, Seigneur, tu as réalisé ta promesse : tu peux laisser ton serviteur mourir en paix.
      30 Car j’ai vu de mes propres yeux ton salut,
      31 ce salut que tu as préparé devant tous les peuples :
      32 c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et qui sera la gloire d’Israël, ton peuple. »
      33 Le père et la mère de Jésus étaient tout étonnés de ce que Siméon disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, la mère de Jésus : « Dieu a destiné cet enfant à causer la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de Dieu auquel les gens s’opposeront,
      35 et il mettra ainsi en pleine lumière les pensées cachées dans le cœur de beaucoup. Quant à toi, Marie, la douleur te transpercera l’âme comme une épée. »
      36 Il y avait aussi une prophétesse, appelée Anne, qui était la fille de Penouel, de la tribu d’Asser. Elle était très âgée. Elle avait vécu sept ans avec le mari qu’elle avait épousé dans sa jeunesse,
      37 puis, demeurée veuve, elle était parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait pas le temple, mais elle servait Dieu jour et nuit : elle jeûnait et elle priait.
      38 Elle arriva à ce même moment et se mit à remercier Dieu. Et elle parla de l’enfant à tous ceux qui attendaient que Dieu délivre Jérusalem.
      39 Quand les parents de Jésus eurent achevé de faire tout ce que demandait la loi du Seigneur, ils retournèrent avec lui en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
      40 L’enfant grandissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse et la faveur de Dieu reposait sur lui.
      41 Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
      42 Lorsque Jésus eut douze ans, ils l’emmenèrent avec eux selon la coutume.
      43 Quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l’enfant Jésus resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas.
      44 Ils pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de voyage et firent une journée de marche. Ils se mirent ensuite à le chercher parmi leurs parents et leurs amis,
      45 mais sans le trouver. Ils retournèrent donc à Jérusalem en continuant à le chercher.
      46 Le troisième jour, ils le découvrirent dans le temple : il était assis au milieu des maîtres de la loi, les écoutait et leur posait des questions.
      47 Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et des réponses qu’il donnait.
      48 Quand ses parents l’aperçurent, ils furent stupéfaits et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous étions très inquiets en te cherchant. »
      49 Il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? »
      50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
      51 Jésus repartit avec eux à Nazareth. Il leur obéissait. Sa mère gardait en elle le souvenir de tous ces événements.
      52 Et Jésus grandissait, il progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et aux hommes.
    • Luc 2

      1 Or il arriva, en ces jours-là, qu'un décret fut rendu de la part de César Auguste, portant qu'il fût fait un recensement de toute la terre habitée.
      2 Le recensement lui-même se fit seulement lorsque Cyrénius eut le gouvernement de la Syrie.)
      3 Et tous allaient pour être enregistrés, chacun en sa propre ville.
      4 Et Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David qui est appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
      5 pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui était fiancée, laquelle était enceinte.
      6 Et il arriva, pendant qu'ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher s'accomplirent ;
      7 et elle mit au monde son fils premier-né, et l'emmaillota, et le coucha dans la crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
      8 Et il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit.
      9 Et voici, un ange du Seigneur se trouva avec eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux ; et ils furent saisis d'une fort grande peur.
      10 Et l'ange leur dit : N'ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple ;
      11 car aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
      12 Et ceci en est le signe pour vous, c'est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche.
      13 Et soudain il y eut avec l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu, et disant :
      14 Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes !
      15 Et il arriva, lorsque les anges s'en furent allés d'avec eux au ciel, que les bergers dirent entre eux : Allons donc jusqu'à Bethléhem, et voyons cette chose qui est arrivée que le Seigneur nous a fait connaître.
      16 Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
      17 Et l'ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant.
      18 Et tous ceux qui l'ouïrent s'étonnèrent des choses qui leur étaient dites par les bergers.
      19 Et Marie gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son coeur.
      20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu'ils avaient entendues et vues, selon qu'il leur en avait été parlé.
      21 Et quand huit jours furent accomplis pour le circoncire, son nom fut appelé Jésus, nom duquel il avait été appelé par l'ange avant qu'il fût conçu dans le ventre.
      22 Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur
      23 (selon qu'il est écrit dans la loi du Seigneur, que tout mâle qui ouvre la matrice sera appelé saint au Seigneur),
      24 et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes.
      25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d'Israël ; et l'Esprit Saint était sur lui.
      26 Et il avait été averti divinement par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort, que premièrement il n'eût vu le Christ du Seigneur.
      27 Et il vint par l'Esprit dans le temple ; et comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l'usage de la loi,
      28 il le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit :
      29 Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ;
      30 car mes yeux ont vu ton salut,
      31 lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples :
      32 une lumière pour la révélation des nations : et la gloire de ton peuple Israël.
      33 Et son père et sa mère s'étonnaient des choses qui étaient dites de lui.
      34 Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour un signe que l'on contredira
      35 (et même une épée transpercera ta propre âme), en sorte que les pensées de plusieurs coeurs soient révélées.
      36 Et il y avait Anne, une prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser (elle était fort avancée en âge, ayant vécu avec un mari sept ans depuis sa virginité,
      37 veuve d'environ quatre-vingt-quatre ans), qui ne quittait pas le temple, servant Dieu en jeûnes et en prières, nuit et jour ;
      38 celle-ci, survenant en ce même moment, louait le Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.
      39 Et quand ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils s'en retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
      40 Et l'enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse ; et la faveur de Dieu était sur lui.
      41 Et ses parents allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque.
      42 Et quand il eut douze ans, comme ils étaient montés à Jérusalem, selon la coutume de la fête,
      43 et qu'ils avaient accompli les jours de la fête, comme ils s'en retournaient, l'enfant Jésus demeura dans Jérusalem ; et ses parents ne le savaient pas.
      44 Mais croyant qu'il était dans la troupe des voyageurs, ils marchèrent le chemin d'un jour et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances ;
      45 et ne le trouvant pas, ils s'en retournèrent à Jérusalem à sa recherche.
      46 Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.
      47 Et tous ceux qui l'entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses.
      48 Et quand ils le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait ainsi ? Voici, ton père et moi nous te cherchions, étant en grande peine.
      49 Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ?
      50 Et ils ne comprirent pas la parole qu'il leur disait.
      51 Et il descendit avec eux, et vint à Nazareth, et leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces paroles dans son coeur.
      52 Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes.
    • Luc 2

      1

      La naissance de Christ. (Luc 2:1-7)
      Cette naissance est annoncée aux bergers. (Luc 2:8-20)
      Christ est présenté dans le temple. (Luc 2:21-24)
      Siméon prophétise à propos de Jésus. (Luc 2:25-35)
      Anne prophétise aussi à Son propos. (Luc 2:36-40)
      Christ avec les docteurs, dans le temple. (Luc 2:41-52)

      Le temps imparti par Dieu pour envoyer son Fils ici-bas, était arrivé : Il allait être conçu d'une femme, qui allait se plier au décret de recensement, dans sa propre ville. Les circonstances de cette naissance reflètent une certaine pauvreté : Christ est né dans une crèche ; Il est venu dans le monde pour n’y séjourner que quelque temps, comme l’on pourrait le faire dans un gîte de passage : Il nous enseigne à faire de même.

      Par le péché, nous sommes devenus des enfants rejetés, sans réelle puissance et malheureux : tel était Christ. Il savait combien nous sommes peu disposés à être logés, habillés, ou nourris d'une façon peu enviable : nous désirons en fait avoir des enfants gâtés et bien parés ; les pauvres envient rapidement les riches, et ces derniers les dédaignent tout aussi vite...

      Mais lorsque, par la foi, nous voyons le Fils de Dieu avoir revêtu la nature humaine et avoir été couché dans une crèche, notre vanité, notre ambition, et notre jalousie sont interpellées. Nous ne pouvons plus alors, face à cette humble image, rechercher de grandes choses pour nous-mêmes ou nos enfants !

      8 Les anges mentionnés dans ce texte furent les « hérauts » qui annoncèrent le Sauveur nouveau-né ; ils ne furent cependant uniquement envoyés vers quelques modestes bergers, humbles et pieux, occupés à leur tâche : veiller sur leur troupeau.

      Nous ne sommes pas évincés d’une visite divine, lorsque nous pratiquons une vocation honnête, tout en demeurant en communion avec Dieu. Laissons Lui l'honneur de superviser notre travail !

      « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ». On ne peut qu’être poussé à louer Dieu, quand on voit la grâce qu’Il a témoignée envers les hommes, en envoyant le Messie ! Toutes les œuvres de Dieu manifestent Sa gloire, mais la rédemption du monde, en Son Fils, en est le paroxysme. La merveilleuse Volonté divine, en envoyant Jésus parmi nous, a amené la paix en ce bas monde. Cette paix est ici manifestée dans tout le bien qui nous est largement octroyé : Christ a revêtu notre nature humaine.

      C’est parole est certaine, elle est attestée par une innombrable compagnie d'anges, et tout à fait digne de toute acceptation : Dieu, par Sa Volonté, a envoyé le Messie parmi les hommes, pour apporter la Paix sur cette terre.

      Les bergers ne perdirent pas de temps : ils vinrent en hâte vers l’endroit qui leur fut indiqué par les anges. Ils furent ravis et témoignèrent autour d'eux que cet enfant était le Sauveur, qu'Il était le Christ le Seigneur. Marie observa avec soin tous ces faits : ils ne pouvaient que faire naître des sentiments de sainteté.

      Nous devrions être moins enclins à commettre des erreurs de jugement et pratiquer au contraire le chemin de la sanctification, en considérant ces faits avec une grande intention. Il nous est proclamé qu’un Sauveur est né, Christ le Seigneur. Que cela puisse être une bonne nouvelle pour tous !

      21 Notre Seigneur Jésus n'est pas né dans le péché, et en tant que tel, n’avait pas réellement besoin d’être circoncis : Il n’avait pas à être mortifié, n’ayant pas une nature corrompue, ni besoin de renouveler Sa sainteté.

      Dans Son cas, cette ordonnance de la circoncision était cependant le gage de Sa parfaite obéissance à toute la loi, au sein des souffrances et des tentations qui Le menèrent jusqu'à la mort, pour nous sauver.

      Marie alla jusqu'au temple pour offrir les sacrifices de « purification ». Joseph présenta aussi le saint enfant Jésus, car en tant que fils premier-né, il devait être présenté au Seigneur, et racheté selon la loi.

      Présentons nos enfants au Seigneur, Celui qui nous les a donnés, Le suppliant de les racheter du péché et de la mort, et de les rendre saints pour Son Service !

      25 Le même Esprit Saint, Celui qui anima l'espérance de Siméon, de voir le Sauveur, lui donna également beaucoup de joie. Ceux qui veulent voir spirituellement Christ doivent d’abord se rendre à Son « temple » !

      Nous voyons dans ce texte une véritable confession de foi de Siméon : l’Enfant qu’il tenait dans ses bras était le Sauveur, le Salut en personne, le Salut préparé par Dieu. Il est offert maintenant ici-bas. La vision du monde semble bien terne, comparée à l’espérance de celui qui possède Christ, et qui a le salut en perspective ! Notons ici à quel point la mort d'un homme bon (Siméon) peut se présenter calmement : il part vers l’au-delà, la conscience en paix avec Dieu. Ceux qui « possèdent » Christ peuvent ainsi aborder la mort avec sérénité.

      Joseph et Marie étaient émerveillés par tout ce qu’on disait au sujet de cet Enfant. Siméon leur montra également les raisons qu’ils avaient de se réjouir, dans une crainte respectueuse.

      Jésus, Sa doctrine, et Son peuple, continuent encore aujourd’hui à subir de l'opposition ; Sa Vérité et Sa Sainteté sont toujours niées et blasphémées ; la prédication de Sa Parole est encore une pierre d'achoppement pour les hommes.

      L’affection personnelle de quelques-uns envers le Seigneur se manifestera dans l’attachement qu’ils Lui témoignent ; l’aversion secrète des autres envers Jésus sera par contre révélée par leur inimitié envers Lui. Les hommes seront finalement jugés selon les pensées de leur cœur, en ce qui concerne Christ.

      Jésus allait devoir souffrir ; sa mère, par son affection envers son fils, allait souffrir avec Lui...

      36 Bien qu’à cette époque une certaine dégradation morale régnât dans la Maison de Dieu, ce Dernier ne l'a cependant pas laissée sans témoin. Anne ne quittait pas le temple, elle y œuvrait en permanence. Elle priait sans cesse : c’était pour elle une vocation spirituelle et en toutes choses elle servait Dieu.

      Ceux qui connaissent Christ ont de grandes raisons de remercier Dieu. Anne témoignait de Sa Personne. Que ces deux exemples de sainteté, Siméon et Anne, puissent encourager spirituellement ceux qui portent des cheveux blancs, véritable couronne de gloire : qu’ils soient trouvés dans le « chemin de la Justice » ! Avant que leurs lèvres ne soient muettes, dans la tombe, ils doivent faire monter avec force leurs louanges vers le Rédempteur.

      En toutes choses, Christ a été rendu semblable à Ses frères : Il est donc passé par l'enfance et l'adolescence, comme les autres enfants, cependant sans commettre le péché, avec des preuves manifestes de la nature divine qui L’animait. Par l'Esprit de Dieu, toutes les facultés de Jésus démontrèrent qu’Il était différent des autres jeunes. En effet, ces derniers commettaient certaines fautes, par la nature de leur cœur, ce qui se manifestait dans leurs paroles ou leurs actes ; Christ, quant à Lui était rempli de Sagesse, sous l'influence du Saint-Esprit : tout ce qu’Il a prononcé et accompli a été parfait, malgré Son jeune âge. Les enfants de Son entourage montraient la corruption inhérente à leur nature humaine... Nulle autre chose que la Grâce de Dieu ne reposait sur les épaules de Jésus !

      41 C'est en l'honneur de Christ que les enfants doivent assister à l’adoration qui Lui est rendue dans les réunions publiques.

      Les parents de Jésus ne sont pas retournés à Nazareth, tant que les sept jours de la fête ne furent pas terminés. Il est convenable de rester jusqu'à la fin d'une ordonnance religieuse, et de se trouver parmi ceux qui disent : « qu’il est bon d'être ici » !

      Ceux qui ont perdu toute communion avec le Seigneur, après avoir bénéficié des avantages qui en découlaient, doivent réfléchir, et se demander où, quand et comment, ils ont pu perdre ce contact spirituel ; ils doivent alors le nouer de nouveau. Ceux qui désirent retrouver leur relation avec Christ, doivent se rendre où l’on peut Le célébrer ; c’est en cet endroit qu’ils peuvent espérer Le rencontrer.

      Ses parents trouvèrent Jésus dans le temple, là où les docteurs de la loi enseignaient ; Il était assis là, écoutant leurs enseignements, posant des questions, et répondant aux leurs avec une telle sagesse, qu’Il étonnait grandement ceux qui L'entendaient.

      Les jeunes gens doivent rechercher la connaissance de la Vérité divine, en assistant à l’enseignement de l'évangile : ils ne doivent pas hésiter à poser de multiples questions aux anciens et aux enseignants pour parfaire leurs connaissances. Ceux qui, dans l’épreuve, recherchent Christ, Le trouveront toujours avec une grande joie.

      Jésus répondit à Ses parents : « ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de Mon Père ? Je dois m'occuper de Ses affaires ». Quelle belle réponse ! Il est bon que les enfants de Dieu, en conformité à Christ, s'occupent « des affaires » de leur Père céleste, et que toute autre occupation leur fasse place.

      Bien qu'il soit le Fils de Dieu, Jésus était cependant assujetti à ses parents ici-bas ; comment les enfants insensés et faibles de ce monde peuvent-ils trouver une excuse à toute désobéissance à leurs parents ? Si toutefois nous pouvons négliger les paroles obscures des hommes, nous ne devons pas agir de même envers les ordonnances divines : même si elles peuvent sembler incompréhensibles à première vue, elles deviendront claires par la suite et il sera facile de s’y soumettre.

      Les individus les plus éminents et les plus sages peuvent apprendre de cet « Enfant » admirable et divin, ce qu’est la véritable grandeur d'âme, en sachant reconnaître leur propre place et leur rôle ici-bas ; qu’ils apprennent à rejeter tout amusement et plaisir non compatibles avec leur état de chrétiens !

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