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Évangile selon Luc chapitre 20

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    • Luc 20

      1 Un jour, Jésus donnait son enseignement au peuple dans le temple et annonçait la Bonne Nouvelle. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi survinrent alors avec les anciens
      2 et lui demandèrent : « Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t’a donné autorité pour cela ? »
      3 Jésus leur répondit : « Je vais vous poser une question, moi aussi. Dites-moi :
      4 qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce Dieu ou les hommes ? »
      5 Mais ils se mirent à discuter entre eux et se dirent : « Si nous répondons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il nous demandera : “Pourquoi n’avez-vous pas cru Jean ?”
      6 Mais si nous disons : “Ce sont les hommes qui l’ont envoyé,” le peuple tout entier nous jettera des pierres pour nous tuer, car il est persuadé que Jean a été un prophète. »
      7 Ils répondirent alors : « Nous ne savons pas qui l’a envoyé baptiser. » –
      8 « Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais ces choses. »
      9 Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante : « Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps.
      10 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu’ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l’insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner.
      12 Il envoya encore un troisième serviteur ; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors.
      13 Le propriétaire de la vigne dit alors : “Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; ils auront probablement du respect pour lui.”
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.”
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. « Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus.
      16 Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d’autres. » Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent : « Cela n’arrivera certainement pas ! »
      17 Mais Jésus les regarda et dit : « Que signifie cette parole de l’Écriture : “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale” ?
      18 Tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; et si la pierre tombe sur quelqu’un, elle le réduira en poussière. »
      19 Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchèrent à arrêter Jésus à ce moment même, car ils savaient qu’il avait dit cette parabole contre eux ; mais ils eurent peur du peuple.
      20 Ils se mirent alors à surveiller Jésus. A cet effet, ils lui envoyèrent des gens qui faisaient semblant d’être des hommes honorables. Ces gens devaient prendre Jésus au piège par une question, afin qu’on ait l’occasion de le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que ce que tu dis et enseignes est juste ; tu ne juges personne sur les apparences, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu.
      22 Eh bien, dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l’empereur romain ? »
      23 Mais Jésus se rendit compte de leur ruse et leur dit :
      24 « Montrez-moi une pièce d’argent. Le visage et le nom gravés sur cette pièce, de qui sont-ils ? » – « De l’empereur », répondirent-ils.
      25 Alors Jésus leur dit : « Eh bien, payez à l’empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en faute pour ce qu’il disait devant le peuple. Au contraire, sa réponse les remplit d’étonnement et ils gardèrent le silence.
      27 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent
      28 de la façon suivante : « Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit : “Si un homme marié, qui a un frère, meurt sans avoir eu d’enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.”
      29 Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d’enfants.
      30 Le deuxième épousa la veuve,
      31 puis le troisième. Il en fut de même pour tous les sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
      32 Finalement, la femme mourut aussi.
      33 Au jour où les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme ? Car tous les sept l’ont eue comme épouse ! »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde-ci se marient ;
      35 mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de se relever d’entre les morts et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas.
      36 Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils ont passé de la mort à la vie.
      37 Moïse indique clairement que les morts reviendront à la vie. Dans le passage qui parle du buisson en flammes, il appelle le Seigneur “le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.”
      38 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent : « Tu as bien parlé, Maître. »
      40 Car ils n’osaient plus lui poser d’autres questions.
      41 Jésus leur dit : « Comment peut-on affirmer que le Messie est descendant de David ?
      42 Car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes : “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
      43 je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.”
      44 David l’appelle donc “Seigneur” : comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David ? »
      45 Tandis que toute l’assemblée l’écoutait, Jésus dit à ses disciples :
      46 « Gardez-vous des maîtres de la loi qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques ; ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d’honneur dans les grands repas.
      47 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d’autant plus sévèrement. »
    • Luc 20

      1

      La question des sacrificateurs et des scribes sur l'autorité de Christ. (Luc 20:1-8)
      La parabole des vignerons. (Luc 20:9-19)
      Le tribut à César. (Luc 20:20-26)
      À propos de la résurrection. (Luc 20:27-38)
      Les scribes réduits au silence. (Luc 20:39-47)

      Les hommes prétendent examiner souvent les évidences de la Parole de Dieu et la vérité de l'Évangile, alors qu'en fait, ils ne font que chercher des excuses à leur propre incrédulité et à leur désobéissance.

      Christ répondit à ces principaux sacrificateurs et ces scribes, par le biais d’une question claire, concernant le baptême de Jean, question à laquelle tout le monde pouvait répondre. Tous savaient que ce baptême venait du ciel, et que rien de terrestre ne s'y attachait. Ceux qui masquent aux autres leurs connaissances de la Parole, se voient rapidement privés par le ciel de toute « croissance spirituelle ».

      Il était juste que Christ refuse de donner une explication de Son autorité à ceux qui savaient que le baptême de Jean venait du ciel : ces derniers ne croyaient pas en Lui.

      9 Christ prononça cette parabole contre ceux qui avaient résolu de ne pas reconnaître Son autorité, alors que cette dernière était manifeste et évidente.

      Combien de personnes ressemblent à ces Juifs qui assassinèrent les prophètes et qui crucifièrent Christ : elles ne désirent que vivre selon leur convoitise, sans retenue, éprouvant de l’inimitié contre Dieu, en ayant de l’aversion pour Son service !

      Que tous ceux qui ont la faveur de recevoir la Parole de Dieu, puissent veiller à en faire bon usage, pour leur avantage ! Ceux qui rejettent le Fils, comme ceux qui professent Le révérer, sans en montrer le fruit au moment opportun, connaîtront une terrible ruine.

      Bien que les pharisiens aient reconnu que le châtiment évoqué dans cette parabole soit juste, ils ne pouvaient supporter cet enseignement. Quelle folie de voir les pécheurs persévérer dans leurs chemins coupables, alors qu'ils savent pertinemment qu’ils ne les mèneront qu’à la destruction...

      20 Ceux qui sont les plus perfides à l’encontre de l’enseignement de Christ et de l’Évangile, ne peuvent pas en réalité Le tromper. Jésus n’a pas donné à Ses opposants une réponse directe à leurs propos, mais les a blâmés d’avoir voulu Le piéger par des questions hypocrites ; Ses ennemis ne trouvèrent aucune parole qui soit susceptible de provoquer l’opposition du peuple contre les autorités locales.

      La Sagesse, Celle qui vient « d'en haut », dirigera tous ceux qui enseignent vraiment les voies divines, afin d’éviter tous les pièges disposés à leur encontre par leurs opposants ; Elle nous enseignera notre devoir envers Dieu, envers nos dirigeants et notre prochain, d'une façon si claire, que nos antagonistes éventuels ne trouveront rien à nous reprocher !

      27 Il est fréquent de constater que ceux qui ne pensent qu’à ébranler les vérités divines, se trouvent en fait confrontés à des difficultés, ne serait-ce que pour les comprendre !

      Nous nous méprenons et nous faisons du tort à la Vérité de Christ, quand nous forgeons nos opinions spirituelles d’après les notions de ce monde. Il existe en fait plusieurs mondes : celui qui est présent et visible, ainsi qu’un autre, invisible ; que chacun puisse bien les comparer et fonder son « espérance spirituelle » sur le meilleur !

      Les croyants connaitront la résurrection, une résurrection merveilleuse. Nous ne pouvons imaginer le sort réservé aux habitants de ce monde, 1Corinthiens 2:9.

      Ceux qui sont « entrés dans la joie de leur Seigneur », dans les cieux, connaissent pleinement la félicité céleste ; lorsque la sainteté parvient à un certain degré de perfection, aucune occasion ne peut nous inciter à pécher. Lorsque Dieu a révélé Son Nom aux patriarches bibliques, Il leur montrait qu’Il était à la fois le Dieu Tout-puissant, Ge 17:1 et « leur très grande Récompense », Ge 15:1. Dans toute l'ampleur de Son entreprise ici-bas, Dieu n'a jamais atteint Ses limites ; dans la dispensation future, celle du Royaume de Dieu, toutes Ses promesses s’accompliront en totalité.

      39 Les scribes approuvèrent la réponse que Christ fit aux sadducéens, au sujet de la résurrection, mais ils furent réduits au silence par une simple question, à propos du Messie.

      Christ, en tant que Dieu, était le Seigneur de David, mais en tant qu’homme, Il était le fils de ce dernier.

      Les scribes devaient s’attendre à recevoir un jugement plus sévère : d’abord à cause de leur escroquerie envers les pauvres veuves, mais aussi pour leur abus de « religiosité », en particulier dans leurs prières, par lesquelles ils cherchaient à satisfaire leurs convoitises.

      Une piété simulée est un « double péché ». Implorons Dieu de nous garder de tout orgueil, de toute ambition inconsidérée, de toute cupidité, et de tout mal ; qu'Il nous apprenne à rechercher l’honneur que Lui seul peut nous accorder !

    • Luc 20

      1 Et il arriva, l'un de ces jours, comme il enseignait le peuple dans le temple et évangélisait, que les principaux sacrificateurs et les scribes survinrent avec les anciens.
      2 Et ils lui parlèrent, disant : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Et répondant, il leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une chose,
      4 et dites-moi : Le baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes ?
      5 Et ils raisonnèrent entre eux, disant : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi ne l'avez-vous pas cru ?
      6 Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
      7 Et ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il était.
      8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Et il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des cultivateurs, et s'en alla hors du pays pour longtemps.
      10 Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs, afin qu'ils lui donnassent du fruit de la vigne ; mais les cultivateurs, l'ayant battu, le renvoyèrent à vide.
      11 Et il envoya encore un autre esclave ; mais l'ayant battu lui aussi, et l'ayant traité ignominieusement, ils le renvoyèrent à vide.
      12 Et il en envoya encore un troisième ; mais ils blessèrent aussi celui-ci, et le jetèrent dehors.
      13 Et le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être que, quand ils verront celui-ci, ils le respecteront.
      14 Mais quand les cultivateurs le virent, ils raisonnèrent entre eux, disant : Celui-ci est l'héritier, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra et fera périr ces cultivateurs, et donnera la vigne à d'autres. Et l'ayant entendu, ils dirent : Qu'ainsi n'advienne !
      17 Et lui, les regardant, dit : Qu'est-ce donc que ceci qui est écrit :" La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin " ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera.
      19 Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent, en cette heure même, à mettre les mains sur lui ; et ils craignaient le peuple, car ils connurent qu'il avait dit cette parabole contre eux.
      20 Et l'observant, ils envoyèrent des agents secrets, qui feignaient d'être justes, pour le surprendre en quelque parole, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
      21 Et ils l'interrogèrent, disant : Maître, nous savons que tu dis et que tu enseignes justement, et que tu n'as point égard à l'apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité.
      22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?
      23 Et s'apercevant de leur perfidie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ?
      24 Montrez-moi un denier ; de qui a-t-il l'image et l'inscription ? Et répondant, ils dirent : De César.
      25 Et il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu.
      26 Et il ne pouvaient le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; et étonnés de sa réponse, ils se turent.
      27 Et quelques-uns des sadducéens, qui nient qu'il y ait une résurrection, s'approchèrent, et l'interrogèrent, disant :
      28 Maître, Moïse nous a écrit, que si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme, et qu'il meure sans enfants, son frère prenne la femme et suscite de la postérité à son frère.
      29 Il y avait donc sept frères ; et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfants ;
      30 et le second prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfants ;
      31 et le troisième la prit, et de même aussi les sept : ils ne laissèrent pas d'enfants et moururent ;
      32 et après eux tous la femme aussi mourut.
      33 Dans la résurrection donc, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l'ont eue pour femme ?
      34 Et Jésus leur dit : Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ;
      35 mais ceux qui seront estimés dignes d'avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d'entre les morts, ne se marient ni ne sont donnés en mariage,
      36 aussi ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      37 Or que les morts ressuscitent, Moïse même l'a montré, au titre :" Du buisson ", quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.
      38 Or il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent.
      39 Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent : Maître, tu as bien dit.
      40 Et ils n'osèrent plus l'interroger sur rien.
      41 Et il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 Et David lui-même dit, dans le livre des Psaumes :" Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 jusqu'à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ".
      44 David donc l'appelle seigneur ; et comment est-il son fils ?
      45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Soyez en garde contre les scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ;
      47 qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; -ceux-ci recevront une sentence plus sévère.
    • Luc 20

      1 Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les grands-prêtres survinrent avec les interprètes de la loi et les anciens
      2 et l’interrompirent : — Dis-nous, lui demandèrent-ils, en vertu de quelle autorité tu agis comme tu le fais. Qui est-ce qui t’en a donné le droit ? —
      3 J’ai, moi aussi, une question à vous poser, répliqua-t-il, une seule. À vous de répondre :
      4 en vertu de quelle autorité Jean-Baptiste baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ?
      5 Ils se mirent à réfléchir et à discuter entre eux : — Si nous disons : « C’est Dieu qui l’a envoyé », il va nous demander : « Pourquoi, alors, n’avez-vous pas cru en lui ? »
      6 Mais si nous répondons que sa mission était d’origine purement humaine, tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont convaincus que Jean était un prophète.
      7 Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas qui lui avait donné mission de baptiser. —
      8 Eh bien, reprit Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas en vertu de quelle autorité j’agis comme je le fais.
      9 Puis, s’adressant au peuple, il leur raconta cette parabole : — Un homme avait une vigne. Il la loua à des vignerons et partit pour un temps assez long à l’étranger.
      10 Au moment convenu, il envoie un serviteur vers les vignerons pour se faire remettre sa part de la récolte, mais les vignerons le maltraitent et le renvoient à vide.
      11 Le maître leur envoie un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoient à vide après l’avoir battu et accablé d’injures.
      12 Le maître essaie une troisième fois de leur envoyer un serviteur. Celui-là aussi se fait chasser après avoir été grièvement blessé.
      13 Le propriétaire du vignoble se dit alors : « Qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Je vais leur envoyer mon fils, celui que j’aime, ils auront probablement du respect pour lui et le traiteront avec égards ».
      14 Mais quand les vignerons le reconnaissent, ils raisonnent ainsi entre eux : « Ah ! voilà le futur propriétaire ! Venez, tuons-le et l’héritage sera à nous ! »
      15 Effectivement, après l’avoir entraîné hors du vignoble, ils l’assassinent. — Comment, à votre avis, le propriétaire de la vigne les traitera-t-il ? (leur demanda Jésus.
      16 Puis il ajouta :) Il viendra en personne, il fera exécuter ces vignerons et confiera son vignoble à d’autres. — Espérons que non ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.
      17 Mais lui, fixant ses regards sur eux, leur dit : — Que signifie donc ce texte de l’Écriture : La pierre que les constructeurs avaient mise au rebut est devenue la pierre fondamentale à l’angle de l’édifice.
      18 Celui qui butera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera.
      19 Les interprètes de la loi et les grands-prêtres auraient bien voulu arrêter Jésus sur l’heure, mais ils n’osaient pas : ils avaient peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient fort bien compris que c’étaient eux que Jésus visait par cette parabole.
      20 Dès lors, ils se mirent à le surveiller de près, à l’affût d’un prétexte (pour l’accuser). Ils envoyèrent auprès de lui d’habiles indicateurs qui faisaient semblant d’être des hommes pieux, pleins de scrupules. Ils devaient s’efforcer de lui arracher quelque parole compromettante qui leur permettrait de le déférer aux autorités civiles et à la juridiction du gouverneur romain.
      21 Ces gens-là l’abordèrent donc ainsi : — Maître, nous savons que tu es vrai et droit dans tes paroles et dans ton enseignement ; tu dis, en toute franchise, comment Dieu nous demande de vivre, sans tenir compte des positions sociales de ceux qui sont en face de toi.
      22 Eh bien ! dis-nous si oui ou non nous avons le droit de payer des impôts à un César ?
      23 Pénétrant leurs intentions, Jésus déjoua leur ruse en disant : —
      24 Montrez-moi une pièce d’argent ! Cette effigie et ce nom, de qui sont-ils ? — De César, répondirent-ils. —
      25 Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui appartient à César, et donnez à Dieu ce qui revient à Dieu.
      26 Ainsi, ils furent incapables de le trouver en défaut. Tout le peuple en fut témoin : pas moyen de surprendre une parole dite en public qui puisse leur servir à l’attaquer. Ils étaient si surpris de sa réplique qu’ils gardèrent le silence.
      27 Après cela vinrent quelques sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui posèrent la question suivante : —
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si quelqu’un vient à mourir, laissant une femme mais pas d’enfant, son frère devra épouser la veuve pour donner une postérité au frère décédé.
      29 Or, il y avait sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser d’enfant.
      30 Le deuxième, puis le troisième, ont épousé la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième :
      31 ils sont tous morts et aucun n’a laissé d’enfant !
      32 En fin de compte, la femme est morte, elle aussi.
      33 Avec lequel d’entre eux sera-t-elle mariée le jour où les morts ressusciteront, puisque tous les sept l’ont eue pour femme ?
      34 Jésus leur répondit : — Ici-bas, on prend femme ou mari.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes de parvenir à la résurrection d’entre les morts, pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus et ne seront plus donnés en mariage,
      36 car ils ne peuvent plus mourir. Ils sont (à cet égard) comme les anges ; une fois ressuscités, ils sont fils de Dieu.
      37 De plus, Moïse lui-même a fait allusion à la résurrection des morts dans le passage où il est question du buisson ardent, quand il désigne le Seigneur par ce nom : Le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 En effet, puisque Dieu n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants, ce passage prouve bien que, pour lui, (les patriarches) sont tous les trois vivants.
      39 Là-dessus, quelques interprètes de la loi prirent la parole, pour marquer leur approbation : — Bien, Maître, tu as donné la réponse qu’il fallait.
      40 Et, de fait, à partir de ce moment-là, personne n’osa plus lui poser d’autres questions.
      41 Ce fut au tour de Jésus de les interroger : — Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David,
      42 alors que David lui-même s’exprime ainsi au livre des Psaumes : Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur (le Messie) : Viens siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
      43 et que j’en aie fait comme un escabeau sous tes pieds.
      44 Puisque David appelle donc (le Messie) son Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ?
      45 Devant tout le peuple qui l’écoutait, il dit à ses disciples : —
      46 Méfiez-vous de ces interprètes de la loi qui ne demandent qu’à se promener en costumes de cérémonies, qui aiment se faire saluer bien bas sur les places publiques, qui réclament les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets.
      47 Pendant ce temps, ils mangent le bien des veuves et leur ravissent tout ce qu’elles possèdent, sous prétexte de faire (pour elles) de longues prières. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
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