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Évangile selon Luc chapitre 7

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    • Luc 7

      1 Quand Jésus eut fini d’adresser toutes ces paroles à la foule qui l’entourait, il se rendit à Capernaüm.
      2 Là, un capitaine romain avait un serviteur qui lui était très cher. Ce serviteur était malade et près de mourir.
      3 Quand le capitaine entendit parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son serviteur.
      4 Ils arrivèrent auprès de Jésus et se mirent à le prier avec insistance en disant : « Cet homme mérite que tu lui accordes ton aide.
      5 Il aime notre peuple et c’est lui qui a fait bâtir notre synagogue. »
      6 Alors Jésus s’en alla avec eux. Il n’était pas loin de la maison, quand le capitaine envoya des amis pour lui dire : « Maître, ne te dérange pas. Je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison ;
      7 c’est pour cela que je ne me suis pas permis d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot pour que mon serviteur soit guéri.
      8 Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : “Va !”, il va ; si je dis à un autre : “Viens !”, il vient ; et si je dis à mon serviteur : “Fais ceci !”, il le fait. »
      9 Quand Jésus entendit ces mots, il admira le capitaine. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare : je n’ai jamais trouvé une telle foi, non, pas même en Israël. »
      10 Les envoyés retournèrent dans la maison du capitaine et y trouvèrent le serviteur en bonne santé.
      11 Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient.
      12 Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière : c’était le fils unique d’une veuve. Un grand nombre d’habitants de l’endroit se trouvaient avec elle.
      13 Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Puis il s’avança et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! »
      15 Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous ! » et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple ! »
      17 Et dans toute la Judée et ses environs on apprit ce que Jésus avait fait.
      18 Les disciples de Jean racontèrent tout cela à leur maître. Jean appela deux d’entre eux
      19 et les envoya au Seigneur pour lui demander : « Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre ? »
      20 Quand ils arrivèrent auprès de Jésus, ils lui dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés pour te demander : “Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre ?” »
      21 Au même moment, Jésus guérit beaucoup de personnes de leurs maladies, de leurs maux, il les délivra d’esprits mauvais et rendit la vue à de nombreux aveugles.
      22 Puis il répondit aux envoyés de Jean : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi en moi ! »
      24 Quand les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à parler de Jean à la foule en disant : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Non ?
      25 Alors qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits magnifiques ? Mais ceux qui portent de riches habits et vivent dans le luxe se trouvent dans les palais des rois.
      26 Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et même bien plus qu’un prophète.
      27 Car Jean est celui dont l’Écriture déclare : “Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t’ouvrir le chemin.”
      28 « Je vous le déclare, ajouta Jésus, il n’est jamais né personne de plus grand que Jean ; pourtant, celui qui est le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple et les collecteurs d’impôts l’ont écouté, ils ont reconnu que Dieu est juste et ils se sont fait baptiser par Jean.
      30 Mais les Pharisiens et les maîtres de la loi ont rejeté ce que Dieu voulait pour eux et ont refusé de se faire baptiser par Jean. »
      31 Jésus dit encore : « A qui puis-je comparer les gens d’aujourd’hui ? A qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, dont les uns crient aux autres : “Nous vous avons joué un air de danse sur la flûte et vous n’avez pas dansé ! Nous avons chanté des chants de deuil et vous n’avez pas pleuré !”
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : “Il est possédé d’un esprit mauvais !”
      34 Le Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous dites : “Voyez cet homme qui ne pense qu’à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation !”
      35 Mais la sagesse de Dieu est reconnue comme juste par tous ceux qui l’acceptent. »
      36 Un Pharisien invita Jésus à prendre un repas avec lui. Jésus se rendit chez cet homme et se mit à table.
      37 Il y avait dans cette ville une femme de mauvaise réputation. Lorsqu’elle apprit que Jésus était à table chez le Pharisien, elle apporta un flacon d’albâtre plein de parfum
      38 et se tint derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; puis elle les essuya avec ses cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux.
      39 Quand le Pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une femme de mauvaise réputation. »
      40 Jésus prit alors la parole et dit au Pharisien : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » Simon répondit : « Parle, Maître. »
      41 Et Jésus dit : « Deux hommes devaient de l’argent à un prêteur. L’un lui devait cinq cents pièces d’argent et l’autre cinquante.
      42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvaient le rembourser, il leur fit grâce de leur dette à tous deux. Lequel des deux l’aimera le plus ? »
      43 Simon lui répondit : « Je pense que c’est celui auquel il a fait grâce de la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as raison. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi et tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds ; mais elle m’a lavé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas reçu en m’embrassant ; mais elle n’a pas cessé de m’embrasser les pieds depuis que je suis entré.
      46 Tu n’as pas répandu d’huile sur ma tête ; mais elle a répandu du parfum sur mes pieds.
      47 C’est pourquoi, je te le déclare : le grand amour qu’elle a manifesté prouve que ses nombreux péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu pardonné ne manifeste que peu d’amour. »
      48 Jésus dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui ose même pardonner les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée : va en paix. »
    • Luc 7

      1

      Guérison du serviteur du centurion. (Luc 7:1-10)
      Le fils de la veuve est ressuscité. (Luc 7:11-18)
      Jean-Baptiste s’enquiert à propos de Jésus. (Luc 7:19-35)
      Christ est oint dans la maison du pharisien ; la parabole des deux débiteurs. (Luc 7:36-50)

      Les serviteurs doivent veiller à être appréciés de leurs maîtres. Les maîtres, de leur côté, doivent prendre un soin particulier de leurs serviteurs, quand ceux-ci sont malades. Nous pouvons aussi, par une prière fidèle et fervente, nous adresser à Christ quand la maladie touche notre famille.

      Se consacrer à la construction des lieux de culte, destinés à l'adoration du Seigneur, est une noble tâche et une preuve d'amour envers Dieu et Son peuple.

      Notre Seigneur Jésus prit plaisir à constater la foi de ce centenier ; jamais Il ne manque de répondre aux attentes d’une telle foi, qui honore Sa Puissance et Son Amour. La guérison du serviteur fut alors immédiate et parfaite !

      11 Quand le Seigneur vit cette pauvre veuve, accompagnant son fils vers sa tombe, Il éprouva de la compassion pour elle. Remarquez au passage, la puissance de Christ sur la mort !

      L'appel que l'évangile adresse à tous les peuples, et en particulier aux jeunes, est le suivant : « quittez ce chemin qui mène vers la mort, et Christ vous donnera la Lumière et la vie ». Lorsque Christ insuffla la vie à cet enfant, ce dernier s’assit. Recevons-nous la Grâce de Christ ? Témoignons alors de l’obtention de ce don !

      Quand le jeune homme reprit vie, il commença à parler : toutes les fois que Christ nous accorde la vie spirituelle, Il libère nos lèvres pour nous permettre de prier et de Le louer. Quand les âmes des impies sont élevées à la vie spirituelle, par le pouvoir divin, lié à l'évangile, nous devons glorifier Dieu, et considérer cette œuvre comme une « visite » pleine de Grâce qu’Il accorde à Son peuple.

      Recherchons avec ferveur notre Rédempteur compatissant, avec le même élan joyeux que manifesteront Ses enfants, appelés par Sa voix puissante, lors de leur résurrection pour la vie éternelle !

      Puissions-nous être appelés à la résurrection de la vie, et non pas à celle de la damnation éternelle !

      19 À Ses miracles accomplis ici-bas, Christ en ajoute dans le « royaume de la Grâce » : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ! Ceci démontre clairement la nature spirituelle du Royaume de Christ ; c’est ce qu’annonça Jean, le messager envoyé devant Jésus, pour préparer Son chemin ; l’apôtre prêchait la repentance, concrétisée par un changement de cœur et de conduite.

      Nous trouvons dans ce texte le juste blâme de ceux qui ne prenaient pas en considération le ministère de Jean-Baptiste, ou de Jésus-Christ Lui-même. Ils plaisantaient sur les méthodes employées par Dieu pour purifier leur âme : cette réaction ne pouvait que mener la multitude à la ruine spirituelle ; ces hommes ne cherchaient pas sérieusement à purifier leur cœur de tout péché.

      Cherchons à prouver que nous sommes des « enfants de Sagesse », en respectant les directives de la Parole de Dieu ; acceptons-en Ses mystères comme l’heureuse nouvelle du salut, nouvelle que les impies et les pharisiens prenaient en dérision, par leurs différents blasphèmes.

      36 Nul ne peut vraiment percevoir la grandeur inestimable de Christ, ni la gloire de l'évangile, si ce n'est ceux qui ont le cœur « brisé ». Alors que ces derniers sont conscients qu'ils peuvent à peine exprimer l'horreur de leur péché, ils ne peuvent qu’admirer la Miséricorde divine ; celui qui cherche à se justifier lui-même sera vite dissuadé de sa démarche par le fait que l'évangile encourage les pécheurs à se repentir avant tout.

      Au lieu de se réjouir des signes de repentance de cette femme, le pharisien, mentionné dans ce texte, ne s’est contenté que de souligner les mauvaises actions que celle-ci avait pu accomplir précédemment. Sans le pardon miséricordieux de Christ, aucun de nous ne peut échapper à la colère divine à venir ; notre Sauveur, par Sa Grâce, nous a racheté avec Son sang : Il accorde le salut librement à tous ceux qui croient en Lui.

      Christ, par le biais de la parabole du créancier, força Simon à reconnaître que si cette femme a été effectivement une grande pécheresse, elle a cependant témoigné à Jésus un amour proportionnel à la grandeur de la rédemption de ses péchés.

      Apprenons à ce propos, que le péché est une dette car tous les hommes sont pécheurs, tous sont débiteurs envers le Dieu Tout-puissant. Certains fautifs sont de plus grands « débiteurs » que d'autres ; mais que notre dette soit modeste ou importante, elle est toujours supérieure à ce que nous sommes capables de payer. Dieu est prêt à pardonner ; Son Fils a « acquis » à la croix le pardon pour ceux qui croient en Son nom ; l’évangile annonce et promet une telle rédemption, et l’Esprit l’authentifie envers les pécheurs qui se repentent, tout en leur offrant le réconfort spirituel.

      Gardons-nous d’avoir l’orgueil de ce pharisien ; dépendons de Christ uniquement, réjouissons-nous en Lui ; étant ainsi préparés à Lui obéir avec plus de zèle, nous saurons alors témoigner de Sa Puissance, autour de nous.

      Plus nous exprimerons de remords, face à notre péché, et plus nous manifesterons d’amour envers Christ, plus nous serons convaincus de la grandeur de Son pardon. Quel merveilleux changement la Grâce peut-elle opérer dans le cœur et la vie d'un pécheur, quand ce dernier avoue son triste état devant Dieu ! Il obtient alors la pleine rémission de tous ses péchés, par la foi dans le Seigneur Jésus !

    • Luc 7

      1 Or, quand il eut achevé tous ses discours, le peuple l'entendant, il entra dans Capernaüm.
      2 Et l'esclave d'un certain centurion, à qui il était fort cher, était malade et s'en allait mourir.
      3 Et ayant ouï parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, le priant de venir sauver son esclave.
      4 Et étant venus à Jésus, ils le priaient instamment, disant : Il est digne que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation et nous a lui-même bâti la synagogue.
      6 Et Jésus alla avec eux. Et déjà comme il n'était plus guère loin de la maison, le centurion envoya des amis vers lui, lui disant : Seigneur, ne te donne pas de fatigue, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ;
      7 c'est pourquoi je ne me suis pas cru digne moi-même non plus d'aller vers toi ; mais dis une parole et mon serviteur sera guéri.
      8 Car moi aussi, je suis un homme placé sous l'autorité d'autrui, ayant sous moi des soldats ; et je dis à l'un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait.
      9 Et Jésus, ayant entendu ces choses, l'admira ; et se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous dis que je n'ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi.
      10 Et ceux qui avaient été envoyés, s'en étant retournés à la maison, trouvèrent bien portant l'esclave malade.
      11 Et le jour suivant, il arriva que Jésus allait à une ville appelée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grande foule allaient avec lui.
      12 Et comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, et elle était veuve ; et une foule considérable de la ville était avec elle.
      13 Et le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion envers elle et lui dit : Ne pleure pas.
      14 Et s'approchant, il toucha la bière ; et ceux qui la portaient s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te dis, lève-toi.
      15 Et le mort se leva sur son séant, et commença à parler ; et il le donna à sa mère.
      16 Et ils furent tous saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a été suscité parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
      17 Et le bruit de ce fait se répandit à son sujet dans toute la Judée et dans le pays d'alentour.
      18 Et les disciples de Jean lui rapportèrent toutes ces choses.
      19 Et ayant appelé deux de ses disciples, Jean les envoya vers Jésus, disant : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ?
      20 Et les hommes, étant venus à lui, dirent : Jean le baptiseur nous a envoyés auprès de toi, disant : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ?
      21 (En cette heure-là, il guérit plusieurs personnes de maladies et de fléaux et de mauvais esprits, et il donna la vue à plusieurs aveugles)
      22 Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous avez vues et entendues : que les aveugles recouvrent la vue, que les boiteux marchent, que les lépreux sont rendus nets, que les sourds entendent, que les morts ressuscitent, et que l'évangile est annoncé aux pauvres.
      23 Et bienheureux est quiconque n'aura pas été scandalisé en moi.
      24 Et lorsque les messagers de Jean s'en furent allés, il se mit à dire de Jean aux foules : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu de vêtements précieux ? Voici, ceux qui sont vêtus magnifiquement et qui vivent dans les délices, sont dans les palais des rois.
      26 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
      27 C'est ici celui dont il est écrit :" Voici, j'envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ton chemin devant toi " ;
      28 car je vous dis : Parmi ceux qui sont nés de femme, il n'y a aucun prophète plus grand que Jean le baptiseur ; mais le moindre dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 (Et tout le peuple qui entendait cela, et les publicains, justifiaient Dieu, ayant été baptisés du baptême de Jean ;
      30 mais les pharisiens et les docteurs de la loi rejetaient contre eux-mêmes le conseil de Dieu, n'ayant pas été baptisés par lui.)
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils sont semblables à des petits enfants qui sont assis au marché et qui crient les uns aux autres et disent : Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes et vous n'avez pas pleuré.
      33 Car Jean le baptiseur est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon.
      34 Le fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : Voici un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des pécheurs.
      35 Et la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
      36 Et un des pharisiens le pria de manger avec lui. Et entrant dans la maison du pharisien, il se mit à table.
      37 Et voici, une femme dans la ville, qui était une pécheresse, et qui savait qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ;
      38 et se tenant derrière à ses pieds, et pleurant, elle se mit à les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête, et couvrait ses pieds de baisers, et les oignait avec le parfum.
      39 Et le pharisien qui l'avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Celui-ci, s'il était prophète, saurait qui et quelle est cette femme qui le touche, car c'est une pécheresse.
      40 Et Jésus, répondant, lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Et il dit : Maître, dis-le.
      41 Un créancier avait deux débiteurs : l'un lui devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante ;
      42 et comme ils n'avaient pas de quoi payer, il quitta la dette à l'un et à l'autre. Dis donc lequel des deux l'aimera le plus.
      43 Et Simon, répondant, dit : J'estime que c'est celui à qui il a été quitté davantage. Et il lui dit : Tu as jugé justement.
      44 Et se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison ; tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds, mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n'a pas cessé de couvrir mes pieds de baisers.
      46 Tu n'as pas oint ma tête d'huile, mais elle a oint mes pieds avec un parfum.
      47 C'est pourquoi je te dis : Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui il est peu pardonné, aime peu.
      48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
      49 Et ceux qui étaient à table avec lui, se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ?
      50 Et il dit à la femme : Ta foi t'a sauvée, va-t'en paix.
    • Luc 7

      1 Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm.
      2 L’esclave d’un officier romain était gravement malade, il était sur le point de mourir. Or, son maître l’estimait beaucoup et tenait à lui.
      3 Quand il entendit parler de Jésus, l’officier lui envoya quelques notables juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Quand ils arrivèrent auprès de lui, ils lui transmirent sa demande avec beaucoup d’insistance, disant : — Cet homme mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.
      5 En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais.
      6 Jésus se mit à les suivre. Lorsqu’il ne fut plus qu’à une faible distance de la maison de l’officier, celui-ci lui envoya dire par des amis : — Maître, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.
      7 D’ailleurs, c’est pour cela que je n’ai pas osé venir personnellement te trouver. Mais prononce seulement un mot, et mon esclave sera guéri.
      8 Car moi-même qui ne suis qu’un officier subalterne, j’ai pourtant des soldats sous mes ordres. Et quand je dis à l’un : « Va ! », je sais qu’il ira. Quand je commande à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je demande à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.
      9 En entendant cela, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier et se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : — Je vous l’assure : nulle part, même parmi les Juifs, je n’ai trouvé une telle foi !
      10 Quand les envoyés de l’officier rentrèrent à la maison, ils y trouvèrent l’esclave en parfaite santé.
      11 Le lendemain, Jésus se rendit avec ses disciples dans une ville appelée Naïn. Une grande foule le suivait.
      12 Au moment de franchir la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège pour témoigner leur sympathie à la mère.
      13 Quand le Seigneur la vit, il fut pris de pitié pour elle : — Ne pleure pas, lui dit-il.
      14 Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. — Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !
      15 Le mort se redressa, s’assit et commença à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis d’un saint respect. Ils louaient Dieu et disaient : — Un grand prophète est apparu parmi nous, et Dieu est venu prendre soin de son peuple !
      17 Bientôt, on se racontait dans toute la Judée et dans les pays environnants ce que Jésus avait fait.
      18 Lorsque Jean (dans sa prison) apprit par ses disciples tout ce qui se passait, il en appela deux d’entre eux
      19 et les envoya auprès du Seigneur pour demander : « Es-tu celui dont la venue a été annoncée d’avance, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : — Jean-Baptiste nous envoie vers toi pour te demander : « Es-tu celui dont la venue a été annoncée d’avance, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
      21 Or, au moment où ils arrivaient, Jésus était en train de guérir plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivrait des gens qui étaient sous l’emprise de mauvais esprits et rendait la vue à plusieurs aveugles.
      22 Il répondit aux envoyés : — Retournez auprès de Jean et racontez-lui simplement ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres et aux malheureux.
      23 Heureux l’homme pour qui je ne deviens pas une occasion de doute et de chute ! Heureux celui qui ne perd pas sa confiance en moi !
      24 Après le départ des messagers, Jésus saisit l’occasion pour parler à la foule au sujet de Jean : — Pourquoi êtes-vous allés au désert ? Qu’est-ce que vous avez vu ? Un roseau ballotté çà et là par le vent ? Certainement pas.
      25 Pourquoi donc y êtes-vous allés ? Pour voir un homme habillé avec élégance ? Généralement, ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.
      26 Mais alors, qu’est-ce qui vous a donc poussés au désert ? (Était-ce pour) voir un prophète ? Oui, certes. Et plus qu’un prophète, c’est moi qui vous le dis.
      27 Car Jean est celui dont parle l’Écriture : Écoute, dit Dieu, je vais envoyer mon messager pour te préparer le chemin.
      28 Or, je vous l’assure : parmi tous les hommes qui ont été enfantés ici-bas, Jean est le plus grand ; pourtant, le plus humble dans le royaume de Dieu lui est encore supérieur.
      29 En se faisant baptiser par Jean après l’avoir écouté, tous les gens du peuple, y compris les collecteurs d’impôts, ont reconnu que Dieu est juste et ils ont agi d’après ses ordonnances.
      30 Mais les pharisiens et les docteurs de la loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont méprisé la volonté de Dieu et ont fait échouer son plan à leur égard.
      31 À qui donc pourrais-je comparer les hommes de notre temps ? À qui ressemblent-ils ?
      32 Ils sont comme des gamins assis sur la place du marché qui se font des reproches les uns aux autres : — Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! — Et quand nous avons chanté des airs d’enterrement, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il n’est pas normal ! Il a un démon en lui ! »
      34 Le Fils de l’homme vient, il mange et boit comme tout le monde, et vous vous écriez : « Voyez-moi ça ! Il ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin ; il est ami avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs notoires ».
      35 Cependant, tous les enfants de Dieu ont reconnu que leur Père agissait de façon juste.
      36 Un pharisien invita Jésus à manger chez lui. Jésus accepta. Il se rendit dans sa maison et se mit à table.
      37 Survint une femme qui avait mauvaise réputation dans la ville. Elle avait appris que Jésus était invité.
      38 Elle se plaça derrière lui et se mit à pleurer. Ses larmes coulaient sur les pieds de Jésus qu’elle essuya avec ses cheveux, elle les couvrit de baisers et répandit sur eux un parfum précieux.
      39 En voyant cela, son hôte se dit : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, et que c’est une personne de mauvaise réputation ».
      40 Jésus, devinant ses pensées, lui dit : — Simon, j’ai quelque chose à te dire. — Oui, Maître, parle, répondit le pharisien. —
      41 Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait le salaire de cinq cents journées de travail, le second un salaire de cinquante journées.
      42 Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il en fit cadeau à tous les deux. À ton avis, lequel des deux aura le plus de reconnaissance envers lui ? —
      43 Je suppose, répondit Simon, que ce sera celui auquel il a fait le plus grand cadeau. — Tu as tout à fait raison, lui dit Jésus.
      44 Puis, montrant la femme, il continua : — Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour laver mes pieds ; elle, par contre, me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas embrassé, mais elle, depuis qu’elle est entrée, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.
      46 Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle a répandu un parfum précieux sur mes pieds.
      47 Dans ces conditions, Simon, crois-moi : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés. C’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui pense avoir peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !
      48 Puis il dit à la femme : — Tes péchés te sont pardonnés.
      49 Les autres invités commencèrent à se demander : — Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ?
      50 Mais Jésus dit à la femme : — C’est ta foi en moi qui t’a sauvée ; rentre en paix chez toi.
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