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Évangile selon Matthieu chapitre 26

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    • Matthieu 26

      1 Lorsque Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses disciples :
      2 « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours et que le Fils de l'homme sera arrêté pour être crucifié. »
      3 Alors les chefs des prêtres, [les spécialistes de la loi] et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du grand-prêtre, appelé Caïphe,
      4 et ils décidèrent d'arrêter Jésus par ruse et de le faire mourir.
      5 Cependant, ils se dirent : « Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas d’agitation parmi le peuple. »
      6 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
      7 une femme s'approcha de lui avec un vase qui contenait un parfum de grande valeur. Pendant qu'il était à table, elle versa le parfum sur sa tête.
      8 A cette vue, les disciples s'indignèrent et dirent : « A quoi bon un tel gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum très cher et donner l'argent aux pauvres. »
      10 Le sachant, Jésus leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a accompli une bonne action envers moi.
      11 En effet, vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      12 En versant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour mon ensevelissement.
      13 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »
      14 Alors l'un des douze, appelé Judas l’Iscariot, alla vers les chefs des prêtres
      15 et dit : « Que voulez-vous me donner pour que je vous livre Jésus ? » Ils lui payèrent 30 pièces d'argent.
      16 Dès ce moment, il se mit à chercher une occasion favorable pour trahir Jésus.
      17 Le premier jour des pains sans levain, les disciples s'adressèrent à Jésus pour lui dire : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? »
      18 Il répondit : « Allez à la ville chez un tel et vous lui direz : ‘Le maître dit : Mon heure est proche. Je célébrerai la Pâque chez toi avec mes disciples.’ »
      19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné et préparèrent la Pâque.
      20 Le soir venu, il se mit à table avec les douze.
      21 Pendant qu'ils mangeaient, il dit : « Je vous le dis en vérité, l'un de vous me trahira. »
      22 Ils furent profondément attristés et chacun se mit à lui dire : « Est-ce moi, Seigneur ? »
      23 Il répondit : « Celui qui a mis la main dans le plat avec moi, c'est celui qui me trahira.
      24 Le Fils de l'homme s'en va, conformément à ce qui est écrit à son sujet, mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne soit pas né. »
      25 Judas, celui qui le trahissait, prit la parole et dit : « Est-ce moi, maître ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      26 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. »
      27 Il prit ensuite une coupe et remercia Dieu, puis il la leur donna en disant : « Buvez-en tous,
      28 car ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
      30 Après avoir chanté les psaumes, ils se rendirent au mont des Oliviers.
      31 Alors Jésus leur dit : « Vous trébucherez tous, cette nuit, à cause de moi, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis du troupeau seront dispersées.
      32 Mais, après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. »
      33 Pierre prit la parole et lui dit : « Même si tous trébuchent à cause de toi, ce ne sera jamais mon cas. »
      34 Jésus lui dit : « Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, trois fois tu me renieras. »
      35 Pierre lui répondit : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples dirent la même chose.
      36 Là-dessus, Jésus se rendit avec eux dans un endroit appelé Gethsémané et il dit aux disciples : « Asseyez-vous [ici] pendant que je m'éloignerai pour prier. »
      37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée et il commença à être saisi de tristesse et d’angoisse.
      38 Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici, éveillés avec moi. »
      39 Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette prière : « Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      40 Il revint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et dit à Pierre : « Vous n'avez donc pas pu rester éveillés une seule heure avec moi !
      41 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »
      42 Il s'éloigna une deuxième fois et fit cette prière : « Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne [de moi] sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
      43 Il revint et les trouva encore endormis, car ils avaient les paupières lourdes.
      44 Il les quitta, s'éloigna de nouveau et pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
      45 Puis il revint vers ses disciples et leur dit : « Vous dormez maintenant et vous vous reposez ! Voici, l'heure est proche et le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
      46 Levez-vous, allons-y ! Celui qui me trahit s'approche. »
      47 Il parlait encore quand Judas, l'un des douze, arriva avec une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et par les anciens du peuple.
      48 Celui qui le trahissait leur avait donné ce signe : « L’homme auquel je donnerai un baiser, c'est lui. Arrêtez-le ! »
      49 Aussitôt, il s'approcha de Jésus en disant : « Salut, maître ! », et il l'embrassa.
      50 Jésus lui dit : « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. » Alors ces gens s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
      51 Un de ceux qui étaient avec Jésus mit la main sur son épée et la tira ; il frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille.
      52 Alors Jésus lui dit : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l'épée mourront par l'épée.
      53 Penses-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui me donnerait à l'instant plus de douze légions d'anges ?
      54 Comment donc s'accompliraient les Ecritures, d'après lesquelles cela doit se passer ainsi ? »
      55 A ce moment, Jésus dit à la foule : « Vous êtes venus vous emparer de moi avec des épées et des bâtons, comme pour un brigand. J'étais tous les jours assis [parmi vous], enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas arrêté.
      56 Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes soient accomplis. » Alors tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite.
      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l'emmenèrent chez le grand-prêtre Caïphe, où les spécialistes de la loi et les anciens étaient rassemblés.
      58 Pierre le suivit de loin jusqu'à la cour du grand-prêtre, y entra et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
      59 Les chefs des prêtres, [les anciens] et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus afin de le faire mourir,
      60 mais ils n'en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent :
      61 « Celui-ci a dit : ‘Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.’ »
      62 Le grand-prêtre se leva et lui dit : « Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces hommes témoignent-ils contre toi ? »
      63 Mais Jésus gardait le silence. Le grand-prêtre [prit la parole et] lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
      64 Jésus lui répondit : « Tu le dis. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. »
      65 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements en disant : « Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d'entendre son blasphème.
      66 Qu'en pensez-vous ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
      67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing ; certains lui donnaient des gifles en disant :
      68 « Christ, prophétise-nous qui t'a frappé ! »
      69 Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. »
      70 Mais il le nia devant tous en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
      71 Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : « Cet homme [aussi] était avec Jésus de Nazareth. »
      72 Il le nia de nouveau, avec serment : « Je ne connais pas cet homme. »
      73 Peu après, ceux qui étaient là s'approchèrent et dirent à Pierre : « Certainement, toi aussi tu fais partie de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. »
      74 Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta.
      75 Pierre se souvint alors de ce que Jésus [lui] avait dit : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
    • Matthieu 26

      1 Quand Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses *disciples :
      2 —Vous savez que la fête de la *Pâque aura lieu dans deux jours. C’est alors que le *Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.
      3 Alors, les chefs des *prêtres et les responsables du peuple se rassemblèrent dans la cour du *grand-prêtre Caïphe ;
      4 ils décidèrent d’un commun accord de s’emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir.
      5 Cependant ils se disaient : —Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple.
      6 Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux.
      7 Une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de *myrrhe de grande valeur. Pendant que Jésus était à table, elle répandit ce parfum sur sa tête.
      8 En voyant cela, les disciples manifestèrent leur indignation en disant : —Pourquoi un tel gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum pour un bon prix et donner l’argent aux pauvres.
      10 Mais, se rendant compte de cela, Jésus leur dit : —Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.
      11 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      12 Si elle a répandu cette myrrhe sur moi, c’est pour préparer mon enterrement.
      13 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où cette Bonne Nouvelle sera annoncée, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire.
      14 Alors, l’un des Douze, celui qui s’appelait Judas Iscariot, se rendit auprès des chefs des *prêtres
      15 pour leur demander : —Si je me charge de vous livrer Jésus, quelle somme me donnerez-vous ? Ils lui versèrent trente pièces d’argent.
      16 A partir de ce moment-là, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      17 Le premier jour de la fête des pains sans *levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander : —Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la *Pâque ?
      18 Il leur répondit : —Allez à la ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi : « Le Maître te fait dire : Mon heure est arrivée. C’est chez toi que je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples. »
      19 Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent le repas de la Pâque.
      20 Le soir, Jésus se mit à table avec les Douze et,
      21 pendant qu’ils mangeaient, il dit : —Vraiment, je vous l’assure : l’un de vous me trahira.
      22 Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l’un après l’autre, à lui demander : —Seigneur, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?
      23 En réponse, il leur dit : —Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c’est lui qui me trahira.
      24 Certes, le *Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit ! Il aurait mieux valu, pour lui, n’être jamais né.
      25 A son tour, Judas, qui le trahissait, lui demanda : —Maître, ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.
      26 Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses *disciples, en disant : —Prenez, mangez, ceci est mon corps.
      27 Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : —Buvez-en tous ;
      28 ceci est mon sang, par lequel est *scellée l’*alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.
      29 Je vous le déclare : Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le *royaume de mon Père.
      30 Après cela, ils chantèrent les psaumes de la Pâque. Ensuite ils sortirent pour se rendre au mont des Oliviers.
      31 Jésus leur dit alors : —Cette nuit, ce qui m’arrivera vous ébranlera tous dans votre foi. En effet, il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau s’enfuiront de tous côtés.
      32 Néanmoins, quand je serai ressuscité, je vous précéderai en *Galilée.
      33 Pierre prit la parole et lui dit : —Même si tous les autres sont ébranlés à cause de ce qui t’arrivera, moi je ne le serai pas.
      34 Jésus reprit : —Vraiment, je te l’assure : cette nuit même, avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois.
      35 Pierre réaffirma : —Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.
      36 Là-dessus, Jésus arriva avec eux en un lieu appelé Gethsémané. Il dit à ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier là-bas.
      37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commença à être envahi d’une profonde tristesse, et l’angoisse le saisit.
      38 Alors il leur dit : —Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez avec moi !
      39 Puis il fit quelques pas, se laissa tomber la face contre terre, et pria ainsi : —O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.
      40 Ensuite, il revint auprès des disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : —Ainsi, vous n’avez pas été capables de veiller une seule heure avec moi !
      41 Veillez et priez, pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.
      42 Puis il s’éloigna une deuxième fois, et se remit à prier en disant : —O mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe me soit épargnée, s’il faut que je la boive, alors, que ta volonté soit faite.
      43 Il revint encore vers ses disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts.
      44 Il les laissa donc, et s’éloigna de nouveau. Pour la troisième fois, il pria en répétant les mêmes paroles.
      45 Lorsqu’il revint auprès de ses disciples, il leur dit : —Vous dormez encore et vous vous reposez. L’heure est venue où le *Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      46 Levez-vous et allons-y. Celui qui me trahit est là.
      47 Il n’avait pas fini de parler que Judas, l’un des Douze, survint, accompagné d’une troupe nombreuse armée d’épées et de gourdins. Cette troupe était envoyée par les chefs des *prêtres et les responsables du peuple.
      48 Le traître avait convenu avec eux d’un signe en disant : —Celui que j’embrasserai, c’est lui, saisissez-vous de lui.
      49 Il se dirigea donc tout droit sur Jésus et lui dit : —Bonsoir, Maître ! Et il l’embrassa.
      50 —Mon ami, lui dit Jésus, ce que tu es venu faire ici, fais-le ! Alors les autres s’avancèrent et, mettant la main sur Jésus, ils se saisirent de lui.
      51 A ce moment, l’un des compagnons de Jésus porta la main à son épée, la dégaina, en frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l’oreille.
      52 Jésus lui dit : —Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée.
      53 Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? A l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’*anges à mon secours.
      54 Mais alors, comment les Ecritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s’accompliraient-elles ?
      55 Là-dessus, Jésus dit à la troupe : —Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec épées et gourdins afin de vous emparer de moi ? J’étais assis chaque jour dans la cour du *Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté !
      56 Mais tout ceci est arrivé pour que les écrits des prophètes s’accomplissent. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite.
      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus le conduisirent devant Caïphe, le *grand-prêtre, chez qui les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple s’étaient déjà rassemblés.
      58 Pierre le suivit à distance jusqu’au palais du grand-prêtre et il entra dans la cour où il s’assit au milieu des gardes pour voir comment tout cela finirait.
      59 Les chefs des *prêtres et le *Grand-Conseil au complet cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort.
      60 Mais, bien qu’un bon nombre de faux témoins se fussent présentés, ils ne parvenaient pas à trouver de motif valable. Finalement, il en vint tout de même deux
      61 qui déclarèrent : —Cet homme a dit : « Je peux démolir le *Temple de Dieu et le rebâtir en trois jours. »
      62 Alors le grand-prêtre se leva et demanda à Jésus : —Tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ?
      63 Jésus garda le silence. Alors le grand-prêtre reprit en disant : —Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le *Messie, le Fils de Dieu.
      64 Jésus lui répondit : —Tu l’as dit toi-même. De plus, je vous le déclare : A partir de maintenant, vous verrez le *Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel.
      65 A ces mots, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : —Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le *blasphème.
      66 Quel est votre verdict ? Ils répondirent : —Il est passible de mort.
      67 Alors, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent. D’autres le giflèrent
      68 en disant : —Hé, Messie, fais le *prophète ! Dis-nous qui vient de te frapper !
      69 Pendant ce temps, Pierre était resté assis dehors, dans la cour intérieure. Une servante s’approcha de lui et dit : —Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen.
      70 Mais Pierre le nia en disant devant tout le monde : —Je ne vois pas ce que tu veux dire.
      71 Comme il se dirigeait vers le porche pour sortir, une autre servante l’aperçut et dit à ceux qui étaient là : —En voilà un qui était avec ce Jésus de *Nazareth.
      72 Il le nia de nouveau et il jura : —Je ne connais pas cet homme !
      73 Après un petit moment, ceux qui se tenaient dans la cour s’approchèrent de Pierre et lui dirent : —C’est sûr, toi aussi, tu fais partie de ces gens ! C’est évident : il suffit d’entendre ton accent !
      74 Alors Pierre se mit à dire : —Je le jure ! Et que je sois maudit si ce n’est pas vrai : je ne connais pas cet homme. Et aussitôt, un coq chanta.
      75 Alors Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Il se glissa dehors et se mit à pleurer amèrement.
    • Matthieu 26

      1 Καὶ ἐγένετο ὅτε ἐτέλεσεν ὁ Ἰησοῦς πάντας τοὺς λόγους τούτους, εἶπεν τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ·
      2 Οἴδατε ὅτι μετὰ δύο ἡμέρας τὸ πάσχα γίνεται, καὶ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου παραδίδοται εἰς τὸ σταυρωθῆναι.
      3 Τότε συνήχθησαν οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ πρεσβύτεροι τοῦ λαοῦ εἰς τὴν αὐλὴν τοῦ ἀρχιερέως τοῦ λεγομένου Καϊάφα,
      4 καὶ συνεβουλεύσαντο ἵνα τὸν Ἰησοῦν δόλῳ κρατήσωσιν καὶ ἀποκτείνωσιν·
      5 ἔλεγον δέ· Μὴ ἐν τῇ ἑορτῇ, ἵνα μὴ θόρυβος γένηται ἐν τῷ λαῷ.
      6 Τοῦ δὲ Ἰησοῦ γενομένου ἐν Βηθανίᾳ ἐν οἰκίᾳ Σίμωνος τοῦ λεπροῦ,
      7 προσῆλθεν αὐτῷ γυνὴ ἔχουσα ἀλάβαστρον μύρου βαρυτίμου καὶ κατέχεεν ἐπὶ τῆς κεφαλῆς αὐτοῦ ἀνακειμένου.
      8 ἰδόντες δὲ οἱ μαθηταὶ ἠγανάκτησαν λέγοντες· Εἰς τί ἡ ἀπώλεια αὕτη;
      9 ἐδύνατο γὰρ τοῦτο πραθῆναι πολλοῦ καὶ δοθῆναι πτωχοῖς.
      10 γνοὺς δὲ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς· Τί κόπους παρέχετε τῇ γυναικί; ἔργον γὰρ καλὸν ἠργάσατο εἰς ἐμέ·
      11 πάντοτε γὰρ τοὺς πτωχοὺς ἔχετε μεθ’ ἑαυτῶν, ἐμὲ δὲ οὐ πάντοτε ἔχετε·
      12 βαλοῦσα γὰρ αὕτη τὸ μύρον τοῦτο ἐπὶ τοῦ σώματός μου πρὸς τὸ ἐνταφιάσαι με ἐποίησεν.
      13 ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὅπου ἐὰν κηρυχθῇ τὸ εὐαγγέλιον τοῦτο ἐν ὅλῳ τῷ κόσμῳ, λαληθήσεται καὶ ὃ ἐποίησεν αὕτη εἰς μνημόσυνον αὐτῆς.
      14 Τότε πορευθεὶς εἷς τῶν δώδεκα, ὁ λεγόμενος Ἰούδας Ἰσκαριώτης, πρὸς τοὺς ἀρχιερεῖς
      15 εἶπεν· Τί θέλετέ μοι δοῦναι κἀγὼ ὑμῖν παραδώσω αὐτόν; οἱ δὲ ἔστησαν αὐτῷ τριάκοντα ἀργύρια.
      16 καὶ ἀπὸ τότε ἐζήτει εὐκαιρίαν ἵνα αὐτὸν παραδῷ.
      17 Τῇ δὲ πρώτῃ τῶν ἀζύμων προσῆλθον οἱ μαθηταὶ τῷ Ἰησοῦ λέγοντες· Ποῦ θέλεις ἑτοιμάσωμέν σοι φαγεῖν τὸ πάσχα;
      18 ὁ δὲ εἶπεν· Ὑπάγετε εἰς τὴν πόλιν πρὸς τὸν δεῖνα καὶ εἴπατε αὐτῷ· Ὁ διδάσκαλος λέγει· Ὁ καιρός μου ἐγγύς ἐστιν· πρὸς σὲ ποιῶ τὸ πάσχα μετὰ τῶν μαθητῶν μου.
      19 καὶ ἐποίησαν οἱ μαθηταὶ ὡς συνέταξεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς, καὶ ἡτοίμασαν τὸ πάσχα.
      20 Ὀψίας δὲ γενομένης ἀνέκειτο μετὰ τῶν δώδεκα μαθητῶν
      21 καὶ ἐσθιόντων αὐτῶν εἶπεν· Ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι εἷς ἐξ ὑμῶν παραδώσει με.
      22 καὶ λυπούμενοι σφόδρα ἤρξαντο λέγειν αὐτῷ εἷς ἕκαστος· Μήτι ἐγώ εἰμι, κύριε;
      23 ὁ δὲ ἀποκριθεὶς εἶπεν· Ὁ ἐμβάψας μετ’ ἐμοῦ τὴν χεῖρα ἐν τῷ τρυβλίῳ οὗτός με παραδώσει·
      24 ὁ μὲν υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου ὑπάγει καθὼς γέγραπται περὶ αὐτοῦ, οὐαὶ δὲ τῷ ἀνθρώπῳ ἐκείνῳ δι’ οὗ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου παραδίδοται· καλὸν ἦν αὐτῷ εἰ οὐκ ἐγεννήθη ὁ ἄνθρωπος ἐκεῖνος.
      25 ἀποκριθεὶς δὲ Ἰούδας ὁ παραδιδοὺς αὐτὸν εἶπεν· Μήτι ἐγώ εἰμι, ῥαββί; λέγει αὐτῷ· Σὺ εἶπας.
      26 Ἐσθιόντων δὲ αὐτῶν λαβὼν ὁ Ἰησοῦς ἄρτον καὶ εὐλογήσας ἔκλασεν καὶ δοὺς τοῖς μαθηταῖς εἶπεν· Λάβετε φάγετε, τοῦτό ἐστιν τὸ σῶμά μου.
      27 καὶ λαβὼν ποτήριον καὶ εὐχαριστήσας ἔδωκεν αὐτοῖς λέγων· Πίετε ἐξ αὐτοῦ πάντες,
      28 τοῦτο γάρ ἐστιν τὸ αἷμά μου τῆς διαθήκης τὸ περὶ πολλῶν ἐκχυννόμενον εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν·
      29 λέγω δὲ ὑμῖν, οὐ μὴ πίω ἀπ’ ἄρτι ἐκ τούτου τοῦ γενήματος τῆς ἀμπέλου ἕως τῆς ἡμέρας ἐκείνης ὅταν αὐτὸ πίνω μεθ’ ὑμῶν καινὸν ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ πατρός μου.
      30 καὶ ὑμνήσαντες ἐξῆλθον εἰς τὸ Ὄρος τῶν Ἐλαιῶν.
      31 Τότε λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Πάντες ὑμεῖς σκανδαλισθήσεσθε ἐν ἐμοὶ ἐν τῇ νυκτὶ ταύτῃ, γέγραπται γάρ· Πατάξω τὸν ποιμένα, καὶ διασκορπισθήσονται τὰ πρόβατα τῆς ποίμνης·
      32 μετὰ δὲ τὸ ἐγερθῆναί με προάξω ὑμᾶς εἰς τὴν Γαλιλαίαν.
      33 ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Πέτρος εἶπεν αὐτῷ· Εἰ πάντες σκανδαλισθήσονται ἐν σοί, ἐγὼ οὐδέποτε σκανδαλισθήσομαι.
      34 ἔφη αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ἀμὴν λέγω σοι ὅτι ἐν ταύτῃ τῇ νυκτὶ πρὶν ἀλέκτορα φωνῆσαι τρὶς ἀπαρνήσῃ με.
      35 λέγει αὐτῷ ὁ Πέτρος· Κἂν δέῃ με σὺν σοὶ ἀποθανεῖν, οὐ μή σε ἀπαρνήσομαι. ὁμοίως καὶ πάντες οἱ μαθηταὶ εἶπαν.
      36 Τότε ἔρχεται μετ’ αὐτῶν ὁ Ἰησοῦς εἰς χωρίον λεγόμενον Γεθσημανὶ, καὶ λέγει τοῖς μαθηταῖς· Καθίσατε αὐτοῦ ἕως οὗ ἀπελθὼν ἐκεῖ προσεύξωμαι.
      37 καὶ παραλαβὼν τὸν Πέτρον καὶ τοὺς δύο υἱοὺς Ζεβεδαίου ἤρξατο λυπεῖσθαι καὶ ἀδημονεῖν.
      38 τότε λέγει αὐτοῖς· Περίλυπός ἐστιν ἡ ψυχή μου ἕως θανάτου· μείνατε ὧδε καὶ γρηγορεῖτε μετ’ ἐμοῦ.
      39 καὶ προελθὼν μικρὸν ἔπεσεν ἐπὶ πρόσωπον αὐτοῦ προσευχόμενος καὶ λέγων· Πάτερ μου, εἰ δυνατόν ἐστιν, παρελθάτω ἀπ’ ἐμοῦ τὸ ποτήριον τοῦτο· πλὴν οὐχ ὡς ἐγὼ θέλω ἀλλ’ ὡς σύ.
      40 καὶ ἔρχεται πρὸς τοὺς μαθητὰς καὶ εὑρίσκει αὐτοὺς καθεύδοντας, καὶ λέγει τῷ Πέτρῳ· Οὕτως οὐκ ἰσχύσατε μίαν ὥραν γρηγορῆσαι μετ’ ἐμοῦ;
      41 γρηγορεῖτε καὶ προσεύχεσθε, ἵνα μὴ εἰσέλθητε εἰς πειρασμόν· τὸ μὲν πνεῦμα πρόθυμον ἡ δὲ σὰρξ ἀσθενής.
      42 πάλιν ἐκ δευτέρου ἀπελθὼν προσηύξατο λέγων· Πάτερ μου, εἰ οὐ δύναται τοῦτο παρελθεῖν ἐὰν μὴ αὐτὸ πίω, γενηθήτω τὸ θέλημά σου.
      43 καὶ ἐλθὼν πάλιν εὗρεν αὐτοὺς καθεύδοντας, ἦσαν γὰρ αὐτῶν οἱ ὀφθαλμοὶ βεβαρημένοι.
      44 καὶ ἀφεὶς αὐτοὺς πάλιν ἀπελθὼν προσηύξατο ἐκ τρίτου τὸν αὐτὸν λόγον εἰπὼν πάλιν.
      45 τότε ἔρχεται πρὸς τοὺς μαθητὰς καὶ λέγει αὐτοῖς· Καθεύδετε τὸ λοιπὸν καὶ ἀναπαύεσθε· ἰδοὺ ἤγγικεν ἡ ὥρα καὶ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου παραδίδοται εἰς χεῖρας ἁμαρτωλῶν.
      46 ἐγείρεσθε ἄγωμεν· ἰδοὺ ἤγγικεν ὁ παραδιδούς με.
      47 Καὶ ἔτι αὐτοῦ λαλοῦντος ἰδοὺ Ἰούδας εἷς τῶν δώδεκα ἦλθεν καὶ μετ’ αὐτοῦ ὄχλος πολὺς μετὰ μαχαιρῶν καὶ ξύλων ἀπὸ τῶν ἀρχιερέων καὶ πρεσβυτέρων τοῦ λαοῦ.
      48 ὁ δὲ παραδιδοὺς αὐτὸν ἔδωκεν αὐτοῖς σημεῖον λέγων· Ὃν ἂν φιλήσω αὐτός ἐστιν· κρατήσατε αὐτόν.
      49 καὶ εὐθέως προσελθὼν τῷ Ἰησοῦ εἶπεν· Χαῖρε, ῥαββί· καὶ κατεφίλησεν αὐτόν.
      50 ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτῷ· Ἑταῖρε, ἐφ’ ὃ πάρει. τότε προσελθόντες ἐπέβαλον τὰς χεῖρας ἐπὶ τὸν Ἰησοῦν καὶ ἐκράτησαν αὐτόν.
      51 καὶ ἰδοὺ εἷς τῶν μετὰ Ἰησοῦ ἐκτείνας τὴν χεῖρα ἀπέσπασεν τὴν μάχαιραν αὐτοῦ καὶ πατάξας τὸν δοῦλον τοῦ ἀρχιερέως ἀφεῖλεν αὐτοῦ τὸ ὠτίον.
      52 τότε λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ἀπόστρεψον τὴν μάχαιράν σου εἰς τὸν τόπον αὐτῆς, πάντες γὰρ οἱ λαβόντες μάχαιραν ἐν μαχαίρῃ ἀπολοῦνται·
      53 ἢ δοκεῖς ὅτι οὐ δύναμαι παρακαλέσαι τὸν πατέρα μου, καὶ παραστήσει μοι ἄρτι πλείω δώδεκα λεγιῶνας ἀγγέλων;
      54 πῶς οὖν πληρωθῶσιν αἱ γραφαὶ ὅτι οὕτως δεῖ γενέσθαι;
      55 ἐν ἐκείνῃ τῇ ὥρᾳ εἶπεν ὁ Ἰησοῦς τοῖς ὄχλοις· Ὡς ἐπὶ λῃστὴν ἐξήλθατε μετὰ μαχαιρῶν καὶ ξύλων συλλαβεῖν με; καθ’ ἡμέραν ἐν τῷ ἱερῷ ἐκαθεζόμην διδάσκων καὶ οὐκ ἐκρατήσατέ με.
      56 τοῦτο δὲ ὅλον γέγονεν ἵνα πληρωθῶσιν αἱ γραφαὶ τῶν προφητῶν. τότε οἱ μαθηταὶ πάντες ἀφέντες αὐτὸν ἔφυγον.
      57 Οἱ δὲ κρατήσαντες τὸν Ἰησοῦν ἀπήγαγον πρὸς Καϊάφαν τὸν ἀρχιερέα, ὅπου οἱ γραμματεῖς καὶ οἱ πρεσβύτεροι συνήχθησαν.
      58 ὁ δὲ Πέτρος ἠκολούθει αὐτῷ ἀπὸ μακρόθεν ἕως τῆς αὐλῆς τοῦ ἀρχιερέως, καὶ εἰσελθὼν ἔσω ἐκάθητο μετὰ τῶν ὑπηρετῶν ἰδεῖν τὸ τέλος.
      59 οἱ δὲ ἀρχιερεῖς καὶ τὸ συνέδριον ὅλον ἐζήτουν ψευδομαρτυρίαν κατὰ τοῦ Ἰησοῦ ὅπως αὐτὸν θανατώσωσιν,
      60 καὶ οὐχ εὗρον πολλῶν προσελθόντων ψευδομαρτύρων. ὕστερον δὲ προσελθόντες δύο
      61 εἶπαν· Οὗτος ἔφη· Δύναμαι καταλῦσαι τὸν ναὸν τοῦ θεοῦ καὶ διὰ τριῶν ἡμερῶν οἰκοδομῆσαι.
      62 καὶ ἀναστὰς ὁ ἀρχιερεὺς εἶπεν αὐτῷ· Οὐδὲν ἀποκρίνῃ; τί οὗτοί σου καταμαρτυροῦσιν;
      63 ὁ δὲ Ἰησοῦς ἐσιώπα. καὶ ὁ ἀρχιερεὺς εἶπεν αὐτῷ· Ἐξορκίζω σε κατὰ τοῦ θεοῦ τοῦ ζῶντος ἵνα ἡμῖν εἴπῃς εἰ σὺ εἶ ὁ χριστὸς ὁ υἱὸς τοῦ θεοῦ.
      64 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Σὺ εἶπας· πλὴν λέγω ὑμῖν, ἀπ’ ἄρτι ὄψεσθε τὸν υἱὸν τοῦ ἀνθρώπου καθήμενον ἐκ δεξιῶν τῆς δυνάμεως καὶ ἐρχόμενον ἐπὶ τῶν νεφελῶν τοῦ οὐρανοῦ.
      65 τότε ὁ ἀρχιερεὺς διέρρηξεν τὰ ἱμάτια αὐτοῦ λέγων· Ἐβλασφήμησεν· τί ἔτι χρείαν ἔχομεν μαρτύρων; ἴδε νῦν ἠκούσατε τὴν βλασφημίαν·
      66 τί ὑμῖν δοκεῖ; οἱ δὲ ἀποκριθέντες εἶπαν· Ἔνοχος θανάτου ἐστίν.
      67 τότε ἐνέπτυσαν εἰς τὸ πρόσωπον αὐτοῦ καὶ ἐκολάφισαν αὐτόν, οἱ δὲ ἐράπισαν
      68 λέγοντες· Προφήτευσον ἡμῖν, χριστέ, τίς ἐστιν ὁ παίσας σε;
      69 Ὁ δὲ Πέτρος ἐκάθητο ἔξω ἐν τῇ αὐλῇ· καὶ προσῆλθεν αὐτῷ μία παιδίσκη λέγουσα· Καὶ σὺ ἦσθα μετὰ Ἰησοῦ τοῦ Γαλιλαίου·
      70 ὁ δὲ ἠρνήσατο ἔμπροσθεν πάντων λέγων· Οὐκ οἶδα τί λέγεις.
      71 ἐξελθόντα δὲ εἰς τὸν πυλῶνα εἶδεν αὐτὸν ἄλλη καὶ λέγει τοῖς ἐκεῖ· Οὗτος ἦν μετὰ Ἰησοῦ τοῦ Ναζωραίου·
      72 καὶ πάλιν ἠρνήσατο μετὰ ὅρκου ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον.
      73 μετὰ μικρὸν δὲ προσελθόντες οἱ ἑστῶτες εἶπον τῷ Πέτρῳ· Ἀληθῶς καὶ σὺ ἐξ αὐτῶν εἶ, καὶ γὰρ ἡ λαλιά σου δῆλόν σε ποιεῖ·
      74 τότε ἤρξατο καταθεματίζειν καὶ ὀμνύειν ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον. καὶ εὐθέως ἀλέκτωρ ἐφώνησεν·
      75 καὶ ἐμνήσθη ὁ Πέτρος τοῦ ῥήματος Ἰησοῦ εἰρηκότος ὅτι Πρὶν ἀλέκτορα φωνῆσαι τρὶς ἀπαρνήσῃ με, καὶ ἐξελθὼν ἔξω ἔκλαυσεν πικρῶς.
    • Matthieu 26

      1

      Les principaux sacrificateurs conspirent contre Christ. (Matthieu 26:1-5)
      Christ oint à Béthanie. (Matthieu 26:6-13)
      Judas marchande pour trahir Christ. (Matthieu 26:14-16)
      La Pâque. (Matthieu 26:17-25)
      Christ institue son saint repas. (Matthieu 26:26-30)
      Il avertit Ses disciples. (Matthieu 26:31-35)
      Son agonie dans le jardin. (Matthieu 26:36-46)
      Il est trahi. (Matthieu 26:47-56)
      Christ devant Caïphe. (Matthieu 26:57-68)
      Pierre Le renie. (Matthieu 26:69-75)

      Notre Seigneur a souvent parlé de Ses souffrances, alors qu’elles étaient encore lointaines ; dans ce texte, Il en parle toujours, mais cette fois, elles sont imminentes !

      Au même moment, le conseil des Juifs se réunissait pour savoir comment, Jésus pourrait, par ruse, être saisi et mis à mort. Mais il plut à Dieu de déjouer leurs mauvaises intentions...

      Jésus, le véritable Agneau pascal, devait être sacrifié, pour nous, au temps marqué ; Sa mort et Sa résurrection devaient être rendues publiques.

      6 Le fait de verser ce parfum sur la tête de Christ était le témoignage du plus haut respect à Son égard.

      Si le cœur d’une personne possède un véritable amour pour Jésus-Christ, rien ne sera considéré comme trop beau pour Lui être offert. Plus les serviteurs de Christ sont remis en cause quant à leur service, plus le Seigneur manifeste Son approbation à leur égard.

      L’acte de foi et d'amour de cette femme, était si remarquable, qu'il méritait d’être rapporté dans l’évangile : il ressemble à la foi et à l'amour de Marie, toujours restée discrète durant le ministère de Jésus. En tous lieux où l'évangile devait être prêché, cette histoire devait être relatée. Cette prophétie est accomplie !

      14 Ils n'étaient que douze apôtres, autour de Jésus, mais en fait, l'un d'eux était animé par Satan ; il est certain que nous ne devons jamais nous attendre à la perfection, dans un groupe de personnes ici-bas...

      Plus les hommes font profession de piété, plus ils ont l'occasion de faire le mal, si leur cœur n'est pas réellement tourné vers Dieu. Nous remarquons que Judas, en tant que disciple de Christ, connaissait bien Sa doctrine et Sa manière de vivre ; néanmoins, il L’a trahi, sans avoir de réel motif d'accusation qui puisse justifier cette trahison. Que désirait Judas ? N'était-il pas le bienvenu, auprès de son Maître ? Ne L’a-t-il pas suivi dans Son ministère ?

      Ce n’est pas le manque, mais l'amour de l’argent qui est la « racine de tous les maux ». Après avoir conclu cet horrible marché avec les principaux sacrificateurs, Judas eut tout le temps de se repentir ; quand les moindres actes de malhonnêteté endurcissent la conscience, les hommes n’hésitent pas à commettre les actes les plus méprisables.

      17 Nous pouvons remarquer que l’endroit prévu pour le repas de la Pâque a été indiqué par Christ, à Ses disciples.

      Le Seigneur connaît ceux qui sont favorables à Sa cause, tout en restant humbles ; Il visitera, pour offrir Sa grâce, tous ceux qui sont disposés à Le recevoir.

      Les disciples firent ce que Jésus avait ordonné. Ceux qui veulent être en présence de Christ, à la « Pâque spirituelle » que donne l'évangile, doivent obéir à ce qu'Il dit.

      Il peut arriver que les serviteurs de Christ éprouvent parfois de l’inquiétude, en particulier au temps de l'épreuve. Nous ne savons pas jusqu’à quel degré nous pouvons être tentés, ni à quel point Dieu peut nous abandonner à nous-mêmes : nous devons Lui faire entière confiance.

      Il est spécialement recommandé de faire un examen rigoureux de notre cœur et une prière fervente, avant de prendre le repas du Seigneur : Christ, notre « Pâque », s’est sacrifié pour nous ; observons cette célébration, en renouvelant notre repentance et notre foi en Son sang, en nous plaçant à Son service.

      26 Cette ordonnance du « repas du Seigneur » représente pour nous le repas de la Pâque, par lequel nous commémorons une délivrance bien plus grande que celle d'Israël, fuyant alors, le pays d'Égypte.

      « Prenez, mangez » ; acceptez de Christ ce qui vous est offert ; recevez l'expiation, l'approbation, la soumission à Sa Grâce et à Son autorité.

      Une nourriture que l'on regarde uniquement, la contemplation d’un plat, aussi garni soit-il, ne nous nourriront pas ; il faut le consommer : il en est ainsi de la doctrine de Christ.

      « Ceci est mon corps » ; il s’agit, de manière spirituelle, du corps de Christ. Nous partageons tous les bénéfices du soleil : non pas qu’il soit disponible entre nos mains, mais par les rayons qu'il nous envoie ; de la même manière, nous partageons la Personne de Christ, étant participant à sa Grâce, et aux fruits bénis que procure Son corps brisé.

      Le sang de Christ est représenté par le vin. Jésus a rendu grâces, pour nous enseigner à porter spirituellement notre regard vers Dieu, que ce soit pour le pain ou pour le vin. Jésus donna cette coupe aux disciples, avec un ordre : « buvez-en tous ».

      Le pardon des péchés est une grande bénédiction qui, dans le repas du Seigneur, est conférée à tous les véritables croyants ; ce pardon est d’ailleurs le fondement de toutes les autres bénédictions.

      Pour conclure cette communion spirituelle, le Seigneur, en mentionnant le fruit de la vigne, assure à Ses disciples qu’Il s’unira de nouveau avec eux, à la fin des temps : « jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous », dit Il ; on peut interpréter ces paroles dans le sens où le Seigneur Jésus partagera avec les saints, les joies et les gloires de Son Royaume futur. Ce sera en fait le Royaume de son Père ; le « vin de consolation » sera présent, toujours nouveau.

      Tandis que nous contemplons le corps brisé de Christ, et Son sang versé pour la rémission de nos péchés, rappelons-nous ce que la fête de la Pâque Lui a coûté : Il nous a littéralement donné « Sa chair à manger » et « Son sang à boire ».

      31 Une mauvaise confiance en soi, telle celle de Pierre, dans ce texte, est le premier pas vers la chute spirituelle.

      Nous avons tous tendance à être trop confiants en nous-mêmes. Ceux qui sont dans ce cas, sont les premiers à « tomber ». Ceux qui se considèrent en grande sécurité courent en réalité de réels dangers...

      Satan mène activement ces « égarés », ces derniers n’étant pas sur leurs gardes ; Dieu les laisse alors errer, pour les humilier ensuite.

      36 Christ, Celui qui a été fait « expiation pour les péchés de l'humanité », s'est soumis Lui-même à la volonté divine, dans un jardin de souffrance, (Gethsémané*) ; l'homme, de son côté, s'était révolté contre Lui, dans un jardin de plaisir (Éden*). En cet endroit, à Gethsémané, où Il a souffert Son agonie, Jésus prit avec lui uniquement ceux qui avaient été témoins de Sa transfiguration.

      Ceux qui sont le mieux préparés à « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisés dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le découragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et même l'horreur ; tel est l'état de celui qui est en proie aux diverses peines, accablé de tristesse, et envahi par la terreur et la détresse. Jésus commença ici à être vraiment affligé, et Il allait rester dans cet état jusqu'à ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».

      Il pria, s’il était possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation à porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il était disposé à Se soumettre à tout, pour notre rédemption et notre salut.

      Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amère que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgré les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en découle dans notre cœur, plutôt que celui de la facilité, qui consiste à éviter toute épreuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».

      Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous écarte du danger.

      Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complète des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette épreuve avec une grande dignité. Christ a été le « Garant » de notre âme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquités. En conséquence Il a été fait « péché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles à la main divine. Jésus avait une pleine connaissance du mal infini du péché, et de l'ampleur immense de la culpabilité qu’Il devait expier à notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la Sainteté divines, provoquant la punition inhérente aux péchés des hommes.

      Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensées Lui furent suggérées par Satan, ce qui était très dur à supporter, face à Sa Sainteté parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilité imputée soit lourd, pour abattre l'âme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.

      Dans quelle misère doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?

      * Parenthèse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      47 Aucun ennemi ne doit être autant abhorré que celui qui, ayant professé être un disciple de Christ, Le trahit par un baiser. Dieu n'a pas besoin de nos services, et encore moins des conséquences de nos péchés, pour arriver à Ses buts.

      Bien que Christ ait été crucifié en conservant une attitude de « faiblesse », cette dernière était volontaire ; Il s'est soumis à la mort. S'Il n'avait pas été disposé à souffrir pour les autres, personne n'aurait pu avoir une quelconque autorité sur Lui.

      Ceux qui avaient pourtant tout laissé pour suivre Jésus, commirent un grand péché, en L'abandonnant. Quelle folie de vouloir fuir loin de Jésus, par peur de la mort ! Celui qu'ils connaissaient et avaient reconnu, comme la Source de la vie !

      57 Jésus fut emmené en hâte à Jérusalem. Il est vraiment mauvais, et cela fait présager le pire, de voir ceux qui désirent être disciples de Christ, cacher leur intention. À la fin de ce texte, Pierre va commencer à renier le Seigneur : suivre Christ de loin, c'est en fait commencer à s'en écarter...

      Quand on désire servir le Seigneur, le problème consiste à être prêt pour la « fin des évènements », quelle qu'elle puisse être, plutôt que de se demander avec curiosité ce que sera cette fin. Le cours des événements appartient à Dieu, mais le choix de notre chemin nous incombe.

      Maintenant les Écritures sont accomplies : « car il s'élève contre moi de faux témoins et des gens qui ne respirent que la violence », Psaume 27:12*. Christ a été accusé afin que nous ne puissions pas être condamnés ; si à certains moments, nous souffrons, il faut nous souvenir que nous sommes loin d’endurer les souffrances subies par notre Maître. Lorsque Christ a été fait « péché » pour nous, Il resta silencieux : Son sang versé a témoigné de Ses souffrances.

      Si jusqu'ici Jésus avait rarement professé expressément être le Christ, le Fils de Dieu, la portée de Sa doctrine ainsi que Ses miracles le prouvaient néanmoins ; mais maintenant, Il ne voulait manquer aucune occasion de témoigner ouvertement : Il l'a fait, malgré les souffrances qu’Il savait devoir endurer, donnant ainsi un exemple encourageant Ses disciples, à Le confesser devant les hommes, quel que soit le risque qu'ils allaient devoir encourir.

      Le dédain, la moquerie cruelle, et l’aversion, sont la part certaine des disciples de Christ, à l’image de ce que ce Dernier a subi de la part de ceux qui ont voulu le tourner en dérision, Lui le Seigneur de Gloire !

      Ces évènements ont été prédits avec exactitude dans le cinquantième chapitre d'Ésaïe. Confessons le Nom de Christ, supportons l'opprobre, et Il nous confessera devant le trône de Son Père !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      69 Dans ce texte, le péché de Pierre est exposé avec exactitude : les Écritures relatent fidèlement tous les évènements !

      Une mauvaise compagnie incite à pécher : ceux qui ne peuvent éviter ce type de fréquentation peuvent craindre d'être tentés et pris au piège, comme Pierre. On s'échappe difficilement d'une telle compagnie, sans culpabilité, ni chagrin, voire les deux. Nous commettons une grande faute, quand Christ est pour nous un sujet d’opprobre, et que nous dissimulons aux autres notre connaissance de Sa Personne : en fait, nous sommes appelés à témoigner, sinon nous renions le Seigneur...

      Le péché de Pierre a empiré, au cours de cette soirée : l’apôtre a chuté, par surprise, à l’inverse de Judas, qui avait agit avec préméditation.

      La conscience doit être pour nous comme le chant du coq : elle nous rappelle les péchés que nous aurions pu oublier. Pierre a été ainsi amené à chuter, afin qu’il minimise sa confiance en lui-même, qu’il soit plus modeste, plus humble, compatissant, et utile pour le service des autres. Cet événement est une bonne leçon pour les croyants qui suivirent, et si les incroyants, les pharisiens, et les hypocrites trébuchent encore, ils sont en péril...

      Nous ignorons, si nous étions laissés à nous-mêmes, comment nous agirions en de telles circonstances. Que celui qui pense « tenir ferme », fasse attention de ne pas tomber ! Soyons donc méfiants envers notre propre cœur, et sachons compter totalement sur le Seigneur.

      Pierre pleura amèrement. La peine qu'on éprouve pour avoir péché ne doit pas être superficielle, mais grande et profonde. Pierre, étant profondément attristé d’avoir abandonné Christ, ne L'a plus jamais renié ; mais il L'a confessé souvent, face au danger. Une véritable repentance se manifestera par deux éléments opposés : la Grâce et l'engagement ; ce sera le signe que l’affliction de notre péché ne sera pas seulement superficielle, mais sincère.

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