Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

Évangile selon Matthieu chapitre 27

Sommaire
TopChrétien est une plate-forme diffuseur de contenu de partenaires de qualité sélectionnés. Toutefois, si vous veniez à trouver un contenu vidéo illicite ou avec un problème technique, merci de nous le signaler en cliquant sur ce lien.

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Matthieu 27

      1 Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple décident tous ensemble de faire mourir Jésus.
      2 Ils le font attacher, ils l’emmènent et le livrent à Pilate, le gouverneur romain.
      3 Judas, celui qui a livré Jésus, voit qu’on l’a condamné. Alors il regrette ce qu’il a fait et il va rendre les 30 pièces d’argent aux chefs des prêtres et aux anciens.
      4 Il leur dit : « J’ai péché, j’ai livré un innocent à la mort. » Ils lui répondent : « Cela nous est égal. C’est ton affaire ! »
      5 Judas jette l’argent dans le temple et il part. Ensuite il va se pendre.
      6 Les chefs des prêtres ramassent l’argent en disant : « Nous n’avons pas le droit de le mettre avec les offrandes du temple. En effet, c’est le prix du sang. »
      7 Ils se mettent d’accord et avec cet argent, ils achètent le champ du potier. Là, on enterrera les étrangers.
      8 Voilà pourquoi ce champ s’appelle encore aujourd’hui le « champ du sang ».
      9 Ainsi se réalise ce que le prophète Jérémie a dit : « Ils ont pris les 30 pièces d’argent. C’est la somme que le peuple d’Israël a décidé de payer pour lui.
      10 Ils les ont données pour acheter le champ du potier. C’est ce que le Seigneur m’a commandé de leur dire. »
      11 On amène Jésus devant Pilate, le gouverneur. Le gouverneur l’interroge en lui disant : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »
      12 Ensuite, les chefs des prêtres et les anciens accusent Jésus, mais il ne répond rien.
      13 Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne donne aucune réponse à ce qu’ils disent, et le gouverneur est très étonné.
      15 À chaque fête de la Pâque, le gouverneur a l’habitude de libérer un prisonnier, celui que la foule veut.
      16 À ce moment-là, il y a un prisonnier célèbre. Il s’appelle Jésus Barabbas.
      17 Les gens se sont rassemblés, et Pilate leur demande : « Je vais vous libérer un prisonnier. Qui voulez-vous : Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle Messie ? »
      18 En effet, Pilate sait bien qu’ils lui ont livré Jésus par jalousie.
      19 Pendant que Pilate est assis au tribunal, sa femme envoie quelqu’un pour lui dire : « Ne t’occupe pas de l’affaire de cet homme innocent ! Cette nuit, dans un rêve, j’ai beaucoup souffert à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens poussent la foule à demander Barabbas et à faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur leur dit : « Je vais vous libérer un prisonnier. Lequel des deux voulez-vous ? » Ils répondent : « Barabbas ! »
      22 Pilate leur demande : « Qu’est-ce que je vais donc faire de Jésus qu’on appelle Messie ? » Tout le monde répond : « Cloue-le sur une croix ! »
      23 Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils se mettent à crier encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! »
      24 Pilate voit qu’il n’arrive à rien, et l’agitation est de plus en plus grande. Alors il prend de l’eau et il se lave les mains devant la foule en disant : « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. C’est votre affaire ! »
      25 Tout le peuple lui répond : « Nous acceptons d’être responsables de la mort de cet homme, nous et nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet et il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix.
      27 Alors les soldats romains emmènent Jésus dans le palais du gouverneur. Ils rassemblent toute la troupe autour de lui.
      28 Pour se moquer de lui, ils lui enlèvent ses vêtements et lui mettent un habit rouge.
      29 Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et la posent sur sa tête. Ils lui placent un roseau dans la main droite. Ensuite, ils se mettent à genoux devant lui et ils se moquent de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachent sur lui et ils prennent le roseau pour le frapper sur la tête.
      31 Quand ils ont fini de se moquer de Jésus, ils lui enlèvent l’habit rouge et lui remettent ses vêtements. Après cela, ils l’emmènent pour le clouer sur une croix.
      32 Quand les soldats sortent de la ville, ils rencontrent un homme de Cyrène, appelé Simon. Ils l’obligent à porter la croix de Jésus.
      33 Ils arrivent dans un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ».
      34 Ils donnent à boire à Jésus du vin mélangé avec un liquide amer. Jésus le goûte et il ne veut pas en boire.
      35 Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux,
      36 et ils s’assoient là pour garder Jésus.
      37 Au-dessus de sa tête, il y a une pancarte, elle indique pourquoi il est condamné. On a écrit : « C’est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix à côté de Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
      39 Les gens qui passent par là secouent la tête et ils insultent Jésus
      40 en disant : « Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours. Eh bien, si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même et descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres avec les maîtres de la loi et les anciens se moquent de Jésus. Ils disent :
      42 « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël ! Maintenant, il n’a qu’à descendre de la croix, alors nous croirons en lui.
      43 Il a fait confiance à Dieu. Eh bien, si Dieu l’aime, il n’a qu’à le sauver maintenant ! En effet, cet homme a dit : “Je suis Fils de Dieu.” »
      44 Même les bandits qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent de la même façon.
      45 À partir de midi, il fait nuit dans tout le pays jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      46 Vers trois heures, Jésus crie très fort : « Éli, Éli, lema sabaktani ? » Cela veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
      47 Parmi ceux qui sont là, certains l’entendent et disent : « Il appelle Élie ! »
      48 Aussitôt, l’un d’eux part en courant. Il prend une éponge et la trempe dans du vinaigre. Il met l’éponge au bout d’un roseau et la présente à Jésus pour qu’il boive.
      49 Mais les autres disent : « Attends ! Nous allons voir si Élie vient le sauver ! »
      50 De nouveau, Jésus pousse un grand cri et il meurt.
      51 À ce moment-là, le grand rideau qui est dans le temple se déchire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas. La terre tremble, les rochers se fendent.
      52 Les tombes s’ouvrent, et les corps de beaucoup d’amis de Dieu, qui étaient morts, se réveillent.
      53 Plus tard, quand Jésus se réveille de la mort, ils sortent des tombes. Ils entrent dans Jérusalem, la ville sainte, et ils se montrent à beaucoup de gens.
      54 L’officier romain et les soldats qui gardent Jésus avec lui voient que la terre tremble. Ils voient aussi tout ce qui se passe. Alors ils ont très peur et ils disent : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
      55 Beaucoup de femmes sont là, elles regardent de loin. Elles ont suivi Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
      56 Parmi elles, il y a Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 C’est le soir, un homme riche arrive. Il est de la ville d’Arimathée et s’appelle Joseph. Lui aussi est disciple de Jésus.
      58 Il va voir Pilate, le gouverneur, et lui demande le corps de Jésus. Alors Pilate commande de lui donner le corps.
      59 Joseph le prend et l’enveloppe dans un drap neuf.
      60 Il met le corps dans la tombe qu’il vient de faire creuser pour lui-même dans le rocher. Ensuite, il roule une grosse pierre pour fermer l’entrée de la tombe, et il s’en va.
      61 Marie de Magdala et l’autre Marie sont là, assises en face de la tombe.
      62 Le jour suivant arrive. C’est le jour qui suit la préparation du sabbat. Les chefs des prêtres et les Pharisiens se réunissent chez Pilate.
      63 Et ils lui disent : « Excellence, nous nous souvenons d’une chose. Ce menteur a dit, quand il était encore vivant : “Après trois jours, je me réveillerai de la mort.”
      64 Donc, commande que des soldats gardent la tombe jusqu’au troisième jour, sinon, ses disciples pourront venir voler son corps. Ils diront ensuite au peuple : “Il s’est réveillé de la mort !” Ce dernier mensonge serait encore plus grave que le premier ! »
      65 Pilate leur dit : « Voici des soldats ! Allez ! Faites garder la tombe comme vous voulez ! »
      66 Ils vont préparer la garde de la tombe. Ils bloquent la pierre de l’entrée et ils mettent les soldats pour la surveiller.
    • Matthieu 27

      1 Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir attaché, ils l'emmenèrent et le livrèrent à [Ponce] Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, celui qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords et rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens
      4 en disant : « J'ai péché en faisant arrêter un innocent. » Ils répondirent : « En quoi cela nous concerne-t-il ? C’est toi que cela regarde. »
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira et alla se pendre.
      6 Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant : « Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c'est le prix du sang. »
      7 Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé « champ du sang » jusqu'à aujourd’hui.
      9 Alors s'accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé : Ils ont pris les 30 pièces d'argent, la valeur à laquelle il a été estimé par les Israélites,
      10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des chefs des prêtres et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : « N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait pour habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule voulait.
      16 Ils avaient alors un prisonnier célèbre, un dénommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus qu'on appelle le Christ ? »
      18 En effet, il savait que c'était par jalousie qu'ils avaient fait arrêter Jésus.
      19 Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « N’aie rien à faire avec ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert dans un rêve à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur prit la parole et leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas. »
      22 Pilate répliqua : « Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle le Christ ? » Tous répondirent : « Qu'il soit crucifié ! »
      23 « Mais quel mal a-t-il fait ? » dit le gouverneur. Ils crièrent encore plus fort : « Qu'il soit crucifié ! »
      24 Voyant qu'il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, Pilate prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule et dit : « Je suis innocent du sang de ce juste. C’est vous que cela regarde. »
      25 Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe autour de lui.
      28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachaient sur lui, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène appelé Simon et le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie « lieu du crâne » –,
      34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; mais quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit].
      36 Puis ils s'assirent et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'insultaient et secouaient la tête
      40 en disant : « Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient :
      42 « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime ! En effet, il a dit : ‘Je suis le Fils de Dieu.’ »
      44 Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient eux aussi de la même manière.
      45 De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays.
      46 Vers trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » – c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Il appelle Elie. »
      48 Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : « Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver. »
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit.
      51 Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Etant sortis des tombes, ils entrèrent dans la ville sainte après la résurrection de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 A la vue du tremblement de terre et de ce qui venait d'arriver, l’officier romain et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus furent saisis d'une grande frayeur et dirent : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      55 Il y avait là bien des femmes qui regardaient de loin ; elles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir.
      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir venu arriva un homme riche d'Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.
      58 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa dans un drap de lin pur
      60 et le déposa dans un tombeau neuf qu'il s'était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
      63 et dirent : « Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : ‘Après trois jours je ressusciterai.’
      64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas voler le corps et dire au peuple : ‘Il est ressuscité.’Cette dernière imposture serait pire que la première. »
      65 Pilate leur dit : « Vous avez une garde. Allez-y, gardez-le comme vous le souhaitez ! »
      66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.
    • Matthieu 27

      1

      Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (Matthieu 27:1-10)
      Christ devant Pilate. (Matthieu 27:11-25)
      Barabbas relâché, Christ hué. (Matthieu 27:26-30)
      Christ conduit à la crucifixion. (Matthieu 27:31-34)
      Il est crucifié. (Matthieu 27:35-44)
      La mort de Christ. (Matthieu 27:45-50)
      Les événements relatifs à la crucifixion. (Matthieu 27:51-56)
      L'ensevelissement de Christ. (Matthieu 27:57-61)
      Le sépulcre est scellé. (Matthieu 27:62-66)

      Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsqu'ils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.

      Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, qu'il avait péché, et trahi un innocent. L’innocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cœur endurci. Judas partit, jeta l'argent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à l’heure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?

      Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cœur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.

      Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à l'achat du lopin de terre avec l'argent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.

      Judas s'est repenti, cependant ce n'était pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il n'est pas allé vers Lui, pour dire : « j'ai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels qu'il pourrait ressentir, lorsqu'il demeure en même temps rempli d'orgueil, d'inimitié, et de rébellion.

      11 N'ayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.

      Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et c'est une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais d’amis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! C'est ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.

      Étant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa qu'il serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cœur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour qu'il soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.

      En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.

      Nul ne peut porter le péché d’autrui, à l'exception de Celui qui n'avait à répondre d'aucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas n'est pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?

      Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial qu'en ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !

      26 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu'à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

      Christ était ainsi une image du serpent d'airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

      31 Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur l'autel.

      Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.

      Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cœur !

      Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, qu'il nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire qu’une telle mort, aussi terrible, soit-elle, n'était pas suffisante, au vu de l’amertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.

      35 Il était habituel à cette époque d’accabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.

      Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.

      Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi d'Israël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, s'Il était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans qu’Il passe par cette tribulation : mais s'il n'y avait pas eu la croix, personne n’aurait reçu la couronne de la Rédemption !

      Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.

      Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout s’est accompli !

      45 Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l'homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l'homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaume 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d'amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l'Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

      Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait d'erreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.

      Christ, avant d’expirer, a parlé avec force, pour montrer qu’Il était encore bien en vie et qu’Il se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par l'Esprit éternel, Il s'offrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

      Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, c’était nécessaire. Il entreprit d’être Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.

      Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cœur, même s’il est dur comme le roc. Ce cœur est vraiment endurci s'il ne cède pas, s'il ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. À qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas écrit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.

      Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'œil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.

      Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du péché ni ses conséquences n'ont été plus affreusement affichés, qu’en ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !

      57 Dans l'ensevelissement de Christ, il n'y eut ni faste ni solennité. De même que Christ n'avait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il n'eut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à l’heure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui n'avait aucun péché, n'avait même pas de sépulcre...

      Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et qu'Il soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « qu'Il soit avec le riche dans sa mort », \\# Isa 53:9\\. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « l’emprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !

      Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, l'ensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

    • Matthieu 27

      1 Now when morning had come, all the chief priests and the elders of the people took counsel against Jesus to put him to death:
      2 and they bound him, and led him away, and delivered him up to Pontius Pilate, the governor.
      3 Then Judas, who betrayed him, when he saw that Jesus was condemned, felt remorse, and brought back the thirty pieces of silver to the chief priests and elders,
      4 saying, "I have sinned in that I betrayed innocent blood." But they said, "What is that to us? You see to it."
      5 He threw down the pieces of silver in the sanctuary, and departed. He went away and hanged himself.
      6 The chief priests took the pieces of silver, and said, "It's not lawful to put them into the treasury, since it is the price of blood."
      7 They took counsel, and bought the potter's field with them, to bury strangers in.
      8 Therefore that field was called "The Field of Blood" to this day.
      9 Then that which was spoken through Jeremiah the prophet was fulfilled, saying, "They took the thirty pieces of silver, the price of him upon whom a price had been set, whom some of the children of Israel priced,
      10 and they gave them for the potter's field, as the Lord commanded me."
      11 Now Jesus stood before the governor: and the governor asked him, saying, "Are you the King of the Jews?" Jesus said to him, "So you say."
      12 When he was accused by the chief priests and elders, he answered nothing.
      13 Then Pilate said to him, "Don't you hear how many things they testify against you?"
      14 He gave him no answer, not even one word, so that the governor marveled greatly.
      15 Now at the feast the governor was accustomed to release to the multitude one prisoner, whom they desired.
      16 They had then a notable prisoner, called Barabbas.
      17 When therefore they were gathered together, Pilate said to them, "Whom do you want me to release to you? Barabbas, or Jesus, who is called Christ?"
      18 For he knew that because of envy they had delivered him up.
      19 While he was sitting on the judgment seat, his wife sent to him, saying, "Have nothing to do with that righteous man, for I have suffered many things this day in a dream because of him."
      20 Now the chief priests and the elders persuaded the multitudes to ask for Barabbas, and destroy Jesus.
      21 But the governor answered them, "Which of the two do you want me to release to you?" They said, "Barabbas!"
      22 Pilate said to them, "What then shall I do to Jesus, who is called Christ?" They all said to him, "Let him be crucified!"
      23 But the governor said, "Why? What evil has he done?" But they cried out exceedingly, saying, "Let him be crucified!"
      24 So when Pilate saw that nothing was being gained, but rather that a disturbance was starting, he took water, and washed his hands before the multitude, saying, "I am innocent of the blood of this righteous person. You see to it."
      25 All the people answered, "May his blood be on us, and on our children!"
      26 Then he released to them Barabbas, but Jesus he flogged and delivered to be crucified.
      27 Then the governor's soldiers took Jesus into the Praetorium, and gathered the whole garrison together against him.
      28 They stripped him, and put a scarlet robe on him.
      29 They braided a crown of thorns and put it on his head, and a reed in his right hand; and they kneeled down before him, and mocked him, saying, "Hail, King of the Jews!"
      30 They spat on him, and took the reed and struck him on the head.
      31 When they had mocked him, they took the robe off of him, and put his clothes on him, and led him away to crucify him.
      32 As they came out, they found a man of Cyrene, Simon by name, and they compelled him to go with them, that he might carry his cross.
      33 They came to a place called "Golgotha," that is to say, "The place of a skull."
      34 They gave him sour wine to drink mixed with gall. When he had tasted it, he would not drink.
      35 When they had crucified him, they divided his clothing among them, casting lots,
      36 and they sat and watched him there.
      37 They set up over his head the accusation against him written, "THIS IS JESUS, THE KING OF THE JEWS."
      38 Then there were two robbers crucified with him, one on his right hand and one on the left.
      39 Those who passed by blasphemed him, wagging their heads,
      40 and saying, "You who destroy the temple, and build it in three days, save yourself! If you are the Son of God, come down from the cross!"
      41 Likewise the chief priests also mocking, with the scribes, the Pharisees, and the elders, said,
      42 "He saved others, but he can't save himself. If he is the King of Israel, let him come down from the cross now, and we will believe in him.
      43 He trusts in God. Let God deliver him now, if he wants him; for he said, 'I am the Son of God.'"
      44 The robbers also who were crucified with him cast on him the same reproach.
      45 Now from the sixth hour there was darkness over all the land until the ninth hour.
      46 About the ninth hour Jesus cried with a loud voice, saying, "Eli, Eli, lima sabachthani?" That is, "My God, my God, why have you forsaken me?"
      47 Some of them who stood there, when they heard it, said, "This man is calling Elijah."
      48 Immediately one of them ran, and took a sponge, and filled it with vinegar, and put it on a reed, and gave him a drink.
      49 The rest said, "Let him be. Let's see whether Elijah comes to save him."
      50 Jesus cried again with a loud voice, and yielded up his spirit.
      51 Behold, the veil of the temple was torn in two from the top to the bottom. The earth quaked and the rocks were split.
      52 The tombs were opened, and many bodies of the saints who had fallen asleep were raised;
      53 and coming out of the tombs after his resurrection, they entered into the holy city and appeared to many.
      54 Now the centurion, and those who were with him watching Jesus, when they saw the earthquake, and the things that were done, feared exceedingly, saying, "Truly this was the Son of God."
      55 Many women were there watching from afar, who had followed Jesus from Galilee, serving him.
      56 Among them were Mary Magdalene, Mary the mother of James and Joses, and the mother of the sons of Zebedee.
      57 When evening had come, a rich man from Arimathaea, named Joseph, who himself was also Jesus' disciple came.
      58 This man went to Pilate, and asked for Jesus' body. Then Pilate commanded the body to be given up.
      59 Joseph took the body, and wrapped it in a clean linen cloth,
      60 and laid it in his own new tomb, which he had cut out in the rock, and he rolled a great stone to the door of the tomb, and departed.
      61 Mary Magdalene was there, and the other Mary, sitting opposite the tomb.
      62 Now on the next day, which was the day after the Preparation Day, the chief priests and the Pharisees were gathered together to Pilate,
      63 saying, "Sir, we remember what that deceiver said while he was still alive: 'After three days I will rise again.'
      64 Command therefore that the tomb be made secure until the third day, lest perhaps his disciples come at night and steal him away, and tell the people, 'He is risen from the dead;' and the last deception will be worse than the first."
      65 Pilate said to them, "You have a guard. Go, make it as secure as you can."
      66 So they went with the guard and made the tomb secure, sealing the stone.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.