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Évangile selon Matthieu chapitre 27

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    • Matthieu 27

      1 Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple décident tous ensemble de faire mourir Jésus.
      2 Ils le font attacher, ils l’emmènent et le livrent à Pilate, le gouverneur romain.
      3 Judas, celui qui a livré Jésus, voit qu’on l’a condamné. Alors il regrette ce qu’il a fait et il va rendre les 30 pièces d’argent aux chefs des prêtres et aux anciens.
      4 Il leur dit : « J’ai péché, j’ai livré un innocent à la mort. » Ils lui répondent : « Cela nous est égal. C’est ton affaire ! »
      5 Judas jette l’argent dans le temple et il part. Ensuite il va se pendre.
      6 Les chefs des prêtres ramassent l’argent en disant : « Nous n’avons pas le droit de le mettre avec les offrandes du temple. En effet, c’est le prix du sang. »
      7 Ils se mettent d’accord et avec cet argent, ils achètent le champ du potier. Là, on enterrera les étrangers.
      8 Voilà pourquoi ce champ s’appelle encore aujourd’hui le « champ du sang ».
      9 Ainsi se réalise ce que le prophète Jérémie a dit : « Ils ont pris les 30 pièces d’argent. C’est la somme que le peuple d’Israël a décidé de payer pour lui.
      10 Ils les ont données pour acheter le champ du potier. C’est ce que le Seigneur m’a commandé de leur dire. »
      11 On amène Jésus devant Pilate, le gouverneur. Le gouverneur l’interroge en lui disant : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »
      12 Ensuite, les chefs des prêtres et les anciens accusent Jésus, mais il ne répond rien.
      13 Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne donne aucune réponse à ce qu’ils disent, et le gouverneur est très étonné.
      15 À chaque fête de la Pâque, le gouverneur a l’habitude de libérer un prisonnier, celui que la foule veut.
      16 À ce moment-là, il y a un prisonnier célèbre. Il s’appelle Jésus Barabbas.
      17 Les gens se sont rassemblés, et Pilate leur demande : « Je vais vous libérer un prisonnier. Qui voulez-vous : Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle Messie ? »
      18 En effet, Pilate sait bien qu’ils lui ont livré Jésus par jalousie.
      19 Pendant que Pilate est assis au tribunal, sa femme envoie quelqu’un pour lui dire : « Ne t’occupe pas de l’affaire de cet homme innocent ! Cette nuit, dans un rêve, j’ai beaucoup souffert à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens poussent la foule à demander Barabbas et à faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur leur dit : « Je vais vous libérer un prisonnier. Lequel des deux voulez-vous ? » Ils répondent : « Barabbas ! »
      22 Pilate leur demande : « Qu’est-ce que je vais donc faire de Jésus qu’on appelle Messie ? » Tout le monde répond : « Cloue-le sur une croix ! »
      23 Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils se mettent à crier encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! »
      24 Pilate voit qu’il n’arrive à rien, et l’agitation est de plus en plus grande. Alors il prend de l’eau et il se lave les mains devant la foule en disant : « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. C’est votre affaire ! »
      25 Tout le peuple lui répond : « Nous acceptons d’être responsables de la mort de cet homme, nous et nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet et il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix.
      27 Alors les soldats romains emmènent Jésus dans le palais du gouverneur. Ils rassemblent toute la troupe autour de lui.
      28 Pour se moquer de lui, ils lui enlèvent ses vêtements et lui mettent un habit rouge.
      29 Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et la posent sur sa tête. Ils lui placent un roseau dans la main droite. Ensuite, ils se mettent à genoux devant lui et ils se moquent de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachent sur lui et ils prennent le roseau pour le frapper sur la tête.
      31 Quand ils ont fini de se moquer de Jésus, ils lui enlèvent l’habit rouge et lui remettent ses vêtements. Après cela, ils l’emmènent pour le clouer sur une croix.
      32 Quand les soldats sortent de la ville, ils rencontrent un homme de Cyrène, appelé Simon. Ils l’obligent à porter la croix de Jésus.
      33 Ils arrivent dans un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ».
      34 Ils donnent à boire à Jésus du vin mélangé avec un liquide amer. Jésus le goûte et il ne veut pas en boire.
      35 Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux,
      36 et ils s’assoient là pour garder Jésus.
      37 Au-dessus de sa tête, il y a une pancarte, elle indique pourquoi il est condamné. On a écrit : « C’est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix à côté de Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
      39 Les gens qui passent par là secouent la tête et ils insultent Jésus
      40 en disant : « Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours. Eh bien, si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même et descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres avec les maîtres de la loi et les anciens se moquent de Jésus. Ils disent :
      42 « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël ! Maintenant, il n’a qu’à descendre de la croix, alors nous croirons en lui.
      43 Il a fait confiance à Dieu. Eh bien, si Dieu l’aime, il n’a qu’à le sauver maintenant ! En effet, cet homme a dit : “Je suis Fils de Dieu.” »
      44 Même les bandits qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent de la même façon.
      45 À partir de midi, il fait nuit dans tout le pays jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      46 Vers trois heures, Jésus crie très fort : « Éli, Éli, lema sabaktani ? » Cela veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
      47 Parmi ceux qui sont là, certains l’entendent et disent : « Il appelle Élie ! »
      48 Aussitôt, l’un d’eux part en courant. Il prend une éponge et la trempe dans du vinaigre. Il met l’éponge au bout d’un roseau et la présente à Jésus pour qu’il boive.
      49 Mais les autres disent : « Attends ! Nous allons voir si Élie vient le sauver ! »
      50 De nouveau, Jésus pousse un grand cri et il meurt.
      51 À ce moment-là, le grand rideau qui est dans le temple se déchire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas. La terre tremble, les rochers se fendent.
      52 Les tombes s’ouvrent, et les corps de beaucoup d’amis de Dieu, qui étaient morts, se réveillent.
      53 Plus tard, quand Jésus se réveille de la mort, ils sortent des tombes. Ils entrent dans Jérusalem, la ville sainte, et ils se montrent à beaucoup de gens.
      54 L’officier romain et les soldats qui gardent Jésus avec lui voient que la terre tremble. Ils voient aussi tout ce qui se passe. Alors ils ont très peur et ils disent : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
      55 Beaucoup de femmes sont là, elles regardent de loin. Elles ont suivi Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
      56 Parmi elles, il y a Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 C’est le soir, un homme riche arrive. Il est de la ville d’Arimathée et s’appelle Joseph. Lui aussi est disciple de Jésus.
      58 Il va voir Pilate, le gouverneur, et lui demande le corps de Jésus. Alors Pilate commande de lui donner le corps.
      59 Joseph le prend et l’enveloppe dans un drap neuf.
      60 Il met le corps dans la tombe qu’il vient de faire creuser pour lui-même dans le rocher. Ensuite, il roule une grosse pierre pour fermer l’entrée de la tombe, et il s’en va.
      61 Marie de Magdala et l’autre Marie sont là, assises en face de la tombe.
      62 Le jour suivant arrive. C’est le jour qui suit la préparation du sabbat. Les chefs des prêtres et les Pharisiens se réunissent chez Pilate.
      63 Et ils lui disent : « Excellence, nous nous souvenons d’une chose. Ce menteur a dit, quand il était encore vivant : “Après trois jours, je me réveillerai de la mort.”
      64 Donc, commande que des soldats gardent la tombe jusqu’au troisième jour, sinon, ses disciples pourront venir voler son corps. Ils diront ensuite au peuple : “Il s’est réveillé de la mort !” Ce dernier mensonge serait encore plus grave que le premier ! »
      65 Pilate leur dit : « Voici des soldats ! Allez ! Faites garder la tombe comme vous voulez ! »
      66 Ils vont préparer la garde de la tombe. Ils bloquent la pierre de l’entrée et ils mettent les soldats pour la surveiller.
    • Matthieu 27

      1

      Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (Matthieu 27:1-10)
      Christ devant Pilate. (Matthieu 27:11-25)
      Barabbas relâché, Christ hué. (Matthieu 27:26-30)
      Christ conduit à la crucifixion. (Matthieu 27:31-34)
      Il est crucifié. (Matthieu 27:35-44)
      La mort de Christ. (Matthieu 27:45-50)
      Les événements relatifs à la crucifixion. (Matthieu 27:51-56)
      L'ensevelissement de Christ. (Matthieu 27:57-61)
      Le sépulcre est scellé. (Matthieu 27:62-66)

      Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsqu'ils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.

      Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, qu'il avait péché, et trahi un innocent. L’innocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cœur endurci. Judas partit, jeta l'argent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à l’heure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?

      Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cœur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.

      Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à l'achat du lopin de terre avec l'argent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.

      Judas s'est repenti, cependant ce n'était pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il n'est pas allé vers Lui, pour dire : « j'ai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels qu'il pourrait ressentir, lorsqu'il demeure en même temps rempli d'orgueil, d'inimitié, et de rébellion.

      11 N'ayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.

      Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et c'est une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais d’amis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! C'est ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.

      Étant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa qu'il serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cœur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour qu'il soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.

      En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.

      Nul ne peut porter le péché d’autrui, à l'exception de Celui qui n'avait à répondre d'aucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas n'est pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?

      Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial qu'en ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !

      26 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu'à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

      Christ était ainsi une image du serpent d'airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

      31 Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur l'autel.

      Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.

      Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cœur !

      Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, qu'il nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire qu’une telle mort, aussi terrible, soit-elle, n'était pas suffisante, au vu de l’amertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.

      35 Il était habituel à cette époque d’accabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.

      Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.

      Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi d'Israël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, s'Il était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans qu’Il passe par cette tribulation : mais s'il n'y avait pas eu la croix, personne n’aurait reçu la couronne de la Rédemption !

      Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.

      Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout s’est accompli !

      45 Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l'homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l'homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaume 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d'amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l'Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

      Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait d'erreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.

      Christ, avant d’expirer, a parlé avec force, pour montrer qu’Il était encore bien en vie et qu’Il se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par l'Esprit éternel, Il s'offrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

      Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, c’était nécessaire. Il entreprit d’être Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.

      Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cœur, même s’il est dur comme le roc. Ce cœur est vraiment endurci s'il ne cède pas, s'il ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. À qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas écrit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.

      Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'œil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.

      Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du péché ni ses conséquences n'ont été plus affreusement affichés, qu’en ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !

      57 Dans l'ensevelissement de Christ, il n'y eut ni faste ni solennité. De même que Christ n'avait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il n'eut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à l’heure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui n'avait aucun péché, n'avait même pas de sépulcre...

      Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et qu'Il soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « qu'Il soit avec le riche dans sa mort », \\# Isa 53:9\\. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « l’emprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !

      Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, l'ensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

    • Matthieu 27

      1 Or, quand le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Et l'ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
      3 Judas qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, ayant du remords, reporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
      4 J'ai péché en livrant le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe ! tu y aviseras.
      5 Et ayant jeté l'argent dans le temple, il se retira ; et s'en étant allé, il se pendit.
      6 Mais les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d'argent, dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang.
      7 Et ayant tenu conseil, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers ;
      8 c'est pourquoi ce champ-là a été appelé Champ de sang, jusqu'à aujourd'hui.
      9 Alors fut accompli ce qui avait été dit par Jérémie le prophète, disant : Et ils ont pris les trente pièces d'argent, le prix de celui qui a été évalué, lequel ceux d'entre les fils d'Israël ont évalué ;
      10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur m'avait ordonné.
      11 Or Jésus se tenait devant le gouverneur ; et le gouverneur l'interrogea, disant : Es-tu, toi, le roi des Juifs ?
      12 Et Jésus lui dit : Tu le dis. Et étant accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien.
      13 Alors Pilate lui dit : N'entends-tu pas de combien de choses ils portent témoignage contre toi ?
      14 Et il ne lui répondit pas même un seul mot ; en sorte que le gouverneur s'en étonnait fort.
      15 Or, à la fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier à la foule, celui qu'ils voulaient.
      16 Et il y avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
      17 Comme donc ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus qui est appelé Christ ?
      18 Car il savait qu'ils l'avaient livré par envie.
      19 Et comme il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : N'aie rien à faire avec ce juste ; car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui à son sujet dans un songe.
      20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent aux foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus.
      21 Et le gouverneur, répondant, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Et ils dirent : Barabbas.
      22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qui est appelé Christ ? Ils disent tous : Qu'il soit crucifié !
      23 Et le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils s'écriaient encore plus fort, disant : Qu'il soit crucifié !
      24 Et Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que plutôt il s'élevait un tumulte, prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; vous, vous y aviserez.
      25 Et tout le peuple, répondant, dit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants !
      26 Alors il leur relâcha Barabbas ; et ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.
      27 Alors les soldats du gouverneur, ayant emmené Jésus au prétoire, assemblèrent contre lui toute la cohorte.
      28 Et lui ayant ôté ses vêtements, ils lui mirent un manteau d'écarlate ;
      29 et ayant tressé une couronne d'épines, ils la mirent sur sa tête, et un roseau dans sa main droite ; et fléchissant les genoux devant lui, ils se moquaient de lui, disant : Salut, roi des Juifs !
      30 Et ayant craché contre lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête.
      31 après qu'ils se furent moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, et le revêtirent de ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu'ils contraignirent de porter sa croix.
      33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
      34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; et l'ayant goûté, il n'en voulut pas boire.
      35 Et l'ayant crucifié, ils partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ;
      36 et s'étant assis, ils veillaient là sur lui.
      37 Et ils placèrent au-dessus de sa tête son accusation écrite : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
      38 Alors sont crucifiés avec lui deux brigands, un à la droite, et un à la gauche.
      39 Et ceux qui passaient par là l'injuriaient, hochant la tête,
      40 et disant : Toi qui détruis le temple et qui le bâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix.
      41 Et pareillement aussi les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens, se moquant, disaient :
      42 Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même ; s'il est le roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; qu'il le délivre maintenant, s'il tient à lui ; car il a dit : Je suis fils de Dieu.
      44 Et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
      45 Mais, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à la neuvième heure.
      46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Et quelques-uns de ceux qui se tenaient là, ayant entendu cela, disaient : Il appelle Élie, celui-ci !
      48 Et aussitôt l'un d'entre eux courut et prit une éponge, et l'ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d'un roseau, et lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie vient pour le sauver.
      50 Et Jésus, ayant encore crié d'une forte voix, rendit l'esprit.
      51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent,
      52 et les sépulcres s'ouvrirent ; et beaucoup de corps des saints endormis ressuscitèrent,
      53 étant sortis des sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte ville, et apparurent à plusieurs.
      54 Et le centurion et ceux qui avec lui veillaient sur Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, eurent une fort grande peur, disant : Certainement celui-ci était Fils de Dieu.
      55 Et il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin, qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant,
      56 entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, la mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Et, le soir étant venu, il arriva un homme riche d'Arimathée, dont le nom était Joseph, qui aussi lui-même était disciple de Jésus.
      58 Celui-ci étant allé auprès de Pilate, demanda le corps de Jésus ; alors Pilate donna l'ordre que le corps fût livré.
      59 Et Joseph, ayant pris le corps, l'enveloppa d'un linceul net,
      60 et le mit dans son sépulcre neuf qu'il avait taillé dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre contre la porte du sépulcre, il s'en alla.
      61 Et Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
      62 Et le lendemain, qui est après la Préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens s'assemblèrent auprès de Pilate,
      63 disant : Seigneur, il nous souvient que ce séducteur, pendant qu'il était encore en vie, disait : Après trois jours, je ressuscite.
      64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé avec soin jusqu'au troisième jour ; de peur que ses disciples ne viennent et ne le dérobent, et ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts ; et ce dernier égarement sera pire que le premier.
      65 Et Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, rendez-le sûr comme vous l'entendez.
      66 Et eux, s'en allant, rendirent le sépulcre sûr, scellant la pierre, et y mettant la garde.
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