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Psaumes 116

    • 1

      1 Ă  4 Les liens de la mort.

      J'aime l'Eternel, littéralement : J'aime, car l'Eternel entend. A plusieurs reprises, dans ce psaume (versets 2, 10), on trouve des verbes dont le complément n'est pas indiqué, mais ressort de l'ensemble de la phrase. Ici le mot j'aime, sous cette forme absolue, exprime avec énergie le sentiment dont déborde le cœur du psalmiste. La traduction : Je me réjouis de ce que l'Eternel entend..., affaiblit singulièrement la pensée et enlève au mot ahav (aimer) son sens habituel.

      Ce début rappelle celui du Psaume 18, dont le Psaume 116 reproduit d'ailleurs plus d'une expression.

      2

      Je l'invoquerai, littéralement : J'invoquerai, sans complément, comme j'aime, au verset 1.

      3

      Les liens de la mort..., les détresses du sépulcre : expressions toutes pareilles à celles de Psaumes 18.5-6. Le psalmiste aime à s'approprier les termes dans lesquels David a exprimé ses détresses et sa reconnaissance.

      M'avaient rencontré..., j'avais rencontré : double rencontre ; la détresse marchait au-devant du psalmiste, et lui-même, sans le savoir, marchait au-devant d'elle.

      4

      Délivre mon âme : ma vie, ma personne.

      5

      5 à 9 Il m'a sauvé.

      Miséricordieux..., riche en compassions. Nous retrouvons ici, comme souvent, l'écho de la grande révélation accordée à Moïse (Exode 34.6 et suivants). Comparez Psaumes 103.8.

      Juste, en tant que fidèle à tenir ses promesses de grâce.

      6

      Les simples, hébreu : facilement accessibles, dépourvus de méfiance. Ce terme peut être pris en mauvaise part, mais il désigne ici, comme dans Psaumes 19.8, la droiture de ceux qui, ne se fiant pas à leur propre prudence, s'abandonnent aux directions de Dieu. Les Septante traduisent par petits enfants.

      7

      En ton repos, hébreu : en tes repos. Le pluriel désigne ici la tranquillité complète et l'assurance que l'on trouve en Dieu. Comparez Matthieu 11.29.

      8

      8 et 9 Ces versets reproduisent, en le développant, le verset 14 du Psaume 56.

      9

      L'expression terre des vivants est empruntée à Psaumes 27.13 ; dans notre psaume, le mot terre est au pluriel : le psalmiste voit devant lui de vastes domaines où s'exercera son activité.

      10

      10 à 14 L'homme menteur et le Dieu fidèle.

      Cette strophe, plus encore que les autres, reflète la succession rapide des émotions intenses qui ont agité l'âme du psalmiste.

      J'ai cru. Ici encore, le verbe est sans complément. Ce qui est mis en saillie, c'est l'acte décisif de foi par lequel le psalmiste a invoqué l'Eternel dans sa détresse.

      Car j'ai parlé. La preuve que j'ai cru, c'est que j'ai parlé. Saint Paul, citant cette parole (2Corinthiens 4.13), traduit, comme les Septante : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé. Les deux sens offerts par les conjonctions car et, c'est pourquoi, diffèrent en réalité moins qu'il ne le semble. Les paroles que le psalmiste a prononcées dans sa détresse ont été en même temps le fruit et la preuve de sa foi ; la preuve, parce qu'elles en étaient le fruit.

      Plusieurs envisagent les paroles suivantes : J'étais extrêmement affligé, comme dépendant des mots : j'ai parlé. Ils traduisent en conséquence : J'ai cru, lorsque j'ai dit : Je suis extrêmement affligé. Mais tout nous montre que, dans ces versets 10 et 11, le récit est entrecoupé par l'émotion que ressent encore l'auteur. Le verbe j'ai parlé, comme j'ai cru, du même verset, j'invoquerai (verset 2), j'aime (verset 1), est employé sans complément. La fin du verset 10 (j'étais... affligé) et le verset 11 forment une sorte de parenthèse.

      11

      Je disais, dans ma précipitation : la précipitation qui vient de la détresse. Ces mots sont la reproduction de Psaumes 31.23.

      Tout homme est menteur. Les appuis humains lui faisaient défaut les uns après les autres. Aussi, sa foi s'est-elle reportée complètement sur l'Eternel (versets 10 et 12).

      12

      Que rendrai-je...? Du souvenir de sa détresse, le psalmiste revient brusquement à l'expression de sa reconnaissance, sans dire en quoi a consisté la délivrance dont il a été l'objet. Mais le nom de l'Eternel opposé à celui de l'homme (verset 11) dit tout.

      13

      J'élèverai la coupe... Allusion aux libations qui accompagnaient les sacrifices d'actions de, grâces, peut-être même à la coupe qu'au repas de la Pâque on faisait circuler en souvenir de la délivrance d'Egypte. Saint Paul la nomme (1Corinthiens 10.16) coupe de bénédiction.

      14

      Je m'acquitterai de mes vœux : de ceux qu'il a formés dans sa détresse.

      Les versets 13 et 14 reviennent comme refrain dans la strophe suivante, qui reprend avec plus de développements l'idée de vœux à accomplir publiquement.

      15

      15 à 19 Les vœux du fidèle.

      Elle coûte à l'Eternel, littéralement : elle est précieuse, ou : elle a du prix aux yeux de l'Eternel. L'expérience que vient de faire le psalmiste lui a appris que l'Eternel ne livre pas volontiers à la mort ses bien-aimés. C'est la même pensée que celle de Psaumes 72.14 : Leur sang est précieux à tes yeux.

      16

      Oui... La particule hébraïque anna, que nous rendons ainsi, a été traduite de différentes manières : Ecoute-moi, Exauce-moi, Je te prie, etc. L'expression : Je te prie, par laquelle nous l'avons rendue au verset 4, aurait ici l'inconvénient de faire supposer une prière qui suivrait, tandis que nous avons ici simplement un cri du cœur exprimant à la fois la reconnaissance, la confiance, la supplication. Je puis, semble dire le psalmiste, m'appeler ton bien-aimé, tu me traites et me traiteras comme tel, car je suis ton serviteur. Le psalmiste répète avec insistance cette dernière parole, qui est à la fois un acte d'obéissance et l'affirmation de son droit le plus précieux. Cette obéissance et ce privilège étaient déjà ceux de sa pieuse mère (ta servante). Comparez Psaumes 86.16.

      Tu as délié mes liens : en vertu même du fait que tu m'envisageais comme n'appartenant à aucun autre maître qu'à toi.

      17

      Je sacrifierai... Le fidèle ne voit dans la liberté qui lui est rendue, qu'une occasion de se lier plus étroitement à Dieu. Comparez 1Pierre 2.16.

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