Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.
2
Seigneur, mon Dieu.
C’est en toi que j’ai mis ma confiance.
Viens, sauve-moi de tous mes oppresseurs !
Ils me poursuivent, viens me délivrer !
4
Seigneur, mon Dieu,
Si j’ai agi comme (on me le reproche),
Si l’injustice est collée à mes mains,
5
Si j’ai causé du tort à mon ami,
Qui, plein de paix, ne voulait que mon bien
Si même j’ai dépouillé l’adversaire
Qui venait auprès de moi sans défense,
2
Éternel, notre Seigneur, que ton nom est admirable
Dans l’univers tout entier !
Tu revêts les cieux de ta majesté
Et le firmament chante ta splendeur.
6
Tu as menacé les païens, tu as fait périr le méchant,
Tu as rayé leur nom ignoble pour le temps et l’éternité.
18
En faisant droit à l’orphelin, à l’opprimé, à l’exploité,
Et pour qu’à jamais le mortel n’inspire plus l’effroi sur terre.
2
Jusques à quand, ô Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ?
Jusques à quand cacheras-tu pour moi le regard de ta face ?
9
Loin des coupables qui m’ont pillé,
Des adversaires qui m’environnent et s’acharnent contre mon âme !
7
Cependant moi, je suis un ver et non un homme,
La dérision, l’opprobre des humains,
Le méprisé, rejeté par le peuple.
8
Lorsqu’on me voit, on se moque de moi.
On fait la moue en secouant la tête :
18
Que je ne sois pas confondu, Seigneur, de t’avoir appelé,
Mais que les méchants soient confus et réduits au silence
Dans le séjour des morts.
17
Je dis : « Qu’ils ne puissent pas rire
Ou triompher de moi en me voyant chanceler ».
4
Mes larmes sont le pain de mes jours et mes nuits.
Sans cesse, on me répète : « Où donc est-il, ton Dieu ? »
9
(Pourtant,) pendant le jour, Dieu m’accordait sa grâce,
Et je passais la nuit à chanter ses louanges.
J’adressais ma prière au Dieu qui est ma vie.
10
Je veux dire à ce Dieu qui seul est mon rocher :
« Pourquoi donc m’oublies-tu ?
Pourquoi dois-je marcher sombre et dans la tristesse,
Pressé par l’ennemi ? »
14
Tu nous as livrés à l’opprobre parmi tous nos voisins.
Notre entourage nous accable de sarcasme et de raillerie.
15
Tu as fait de nous la risée, la fable des païens !
En nous voyant, les étrangers hochent la tête en ricanant.
16
Tout le jour, je suis humilié, ma honte est toujours devant moi,
La confusion couvre mon front
10
Jusques à quand, ô (Seigneur) Dieu, l’adversaire insultera-t-il ?
Les ennemis pourront-ils donc sans cesse outrager ton saint nom ?
18
Souviens-toi, Éternel, que l’ennemi t’a insulté,
Qu’un peuple fou a blasphémé ton saint nom, ô Seigneur !
2
Je crie vers Dieu à pleine voix,
Oui, ma voix s’élève vers Dieu et il tend l’oreille vers moi.
3
Au jour de ma détresse, tout au long de la nuit,
Sans relâche et sans cesse :
Je tends les mains vers lui, mais mon âme est inconsolable.
4
Je me souviens de Dieu, mais c’est en gémissant.
Quand je veux méditer, l’esprit se brouille en moi.
5
Quand je veux m’endormir, tu me tiens en éveil.
Je m’agite et me trouble et ne sais plus que dire.
6
Je songe aux jours passés, aux années d’autrefois,
7
J’évoque mes cantiques, au milieu de la nuit,
Fredonnant dans mon cœur. Mon esprit s’interroge :
8
L’abandon du Seigneur est-il définitif ?
Ne redeviendra-t-il plus jamais favorable ?
9
Sa grâce et sa bonté sont-elles épuisées ?
Sa parole aurait-elle cessé pour tous les siècles ?
10
Dieu a-t-il oublié d’avoir de la pitié ?
A-t-il, dans sa colère, retiré son amour ?
11
Alors, je me suis dit : « Ce qui fait ma souffrance,
C’est que Dieu a changé : sa main n’est plus la même ».
12
Pourtant je me souviens des exploits du Seigneur.
Oui, je veux évoquer tes miracles passés,
18
À peine ai-je dit : « Je vais perdre pied »,
Que ton amour, ô Seigneur, est venu me soutenir.
19
Lorsque des pensées en foule s’agitaient en moi,
Tes consolations m’ont rendu la joie.
3
Les lacets de la mort m’avaient enveloppé,
Les filets de l’abîme m’avaient déjà saisi,
Je n’avais en partage que chagrin et angoisse.
3
Aie pitié de nous, Seigneur ! Use de grâce envers nous !
Car nous en avons assez du mépris qu’on nous témoigne.
4
Oui, notre âme est saturée des insultes des prospères
Et du mépris des hautains.
4
Quand mon esprit est abattu en moi,
C’est toi, (Seigneur,) qui connais mon sentier.
Sur mon chemin, ils m’ont tendu des pièges.
5
Regarde à droite : il n’y a plus personne,
Pas même un seul qui veuille me connaître !
Je ne sais plus où chercher un refuge
Et nul ne veut s’inquiéter de ma vie.
6
Vers toi, Seigneur, je lance mon appel,
Je crie, je dis : « Toi seul es mon abri !
Tu es ma part au pays des vivants !
7
Sois attentif à mes supplications !
Je suis si faible, je suis si misérable.
Délivre-moi de mes persécuteurs !
Ils sont trop forts, bien plus puissants que moi.
3
Un ennemi cherche à me perdre et il écrase ma vie à terre,
Il m’a fait habiter dans les ténèbres
Comme les morts des temps passés.
4
Mon esprit tombe en défaillance.
Mon cœur se glace dans ma poitrine.
38
Il dit alors à ses compagnons : — Mon âme est accablée de tristesse, d’une tristesse mortelle. Restez ici et veillez avec moi !
53
Chaque jour, j’étais au milieu de vous dans la cour du temple, et personne n’a mis la main sur moi. Mais maintenant que règne l’obscurité, c’est votre heure. Vous avez pour vous la puissance des ténèbres.
6
Pourtant, à cause de ce que je vous ai dit, la tristesse a envahi vos cœurs.
2
Un grand chagrin m’oppresse, j’éprouve une profonde tristesse et une douleur incessante dans mon cœur.
27
Il est vrai qu’il était très atteint, frôlant la mort de près, mais Dieu a eu pitié de lui. Et pas seulement de lui : il n’a pas voulu que j’aie chagrin sur chagrin ou que je sois écrasé par la douleur.
2 et 3 La plainte a la forme d'un reproche (comparez Marc 4.38). La conscience du psalmiste ne l'accuse pas, et pourtant Dieu cache sa face.
Jusques à quand ?... Ce cri, quatre fois répété, semble en contradiction avec le mot à toujours, qui représente l'abandon comme définitif. La contradiction est dans l'âme même du suppliant. Il est des moments où, comme le dit, Luther à propos de cette parole, l'espérance commence à désespérer, et où pourtant le désespoir espère encore.