Les tueurs de foi (Partie 2)
Dans cette nouvelle émission Glorieuse Destinée, Franck Alexandre aborde la 2ème Partie d'une série intitulée "Les Tueurs de Foi !". …
David se plaint à Dieu de ses ennemis,
et se confie en Lui. (Psaumes 3:1-3)
Il triomphe de ses craintes, rend gloire à Dieu
et en tire du réconfort. (Psaumes 3:4-8)
Nous pouvons appliquer ce principe lorsque nous remettons notre sort chaque soir au Seigneur pour ensuite le remercier chaque matin de nous avoir gardés. Beaucoup souffrent du mal d'insomnie, soit à cause d'une douleur physique, d'angoisse, ou de craintes continuelles nocturnes. Mais il semblerait ici que l'accent soit mis sur l'absence de sérénité de David, au milieu de tous ses dangers. Le Seigneur, par sa grâce et la consolation de son Esprit, le rassura.
C'est une grande grâce que de pouvoir, quand nous sommes dans l'épreuve, avoir l'esprit en communion avec Dieu. Contemplons le Fils de David subissant le supplice de la croix, ce lieu de douleur, remettant son Esprit entre les mains du Père, en toute confiance d'une résurrection triomphante.
Considérez bien cela, cher ami chrétien : laissez la foi vous enseigner comment dormir et comment mourir ; alors que cela vous montre que le sommeil est pour ainsi dire une mort raccourcie, la mort est par contre un long sommeil. Le même Dieu te regarde, dans ton lit comme dans ta tombe.
La foi de David devint triomphante. Il commença le psaume par des plaintes, relatives à la force et à la malice de ses ennemis ; mais il conclut en se réjouissant de constater la puissance et la grâce de Dieu. Il découvre vraiment alors les avantages d'être en Lui. Le salut appartient au Seigneur. Il a la puissance de sauver, d'être un grand secours. Tous ceux qui possèdent le Seigneur en tant que dieu, sont assurés de leur salut ; car Il est leur Dieu, Il est le Dieu qui sauve.
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Qui disent à mon âme... Comparez 2Samuel 16.8, et, pour l'accomplissement messianique de cette parole, voir Matthieu 27.43. La traduction de mon âme, quoique moins conforme à l'expression hébraïque, semble au premier abord plus en place ici, puisque la parole qui suit n'est point adressée à David. Mais le bruit, répandu dans le peuple, que Dieu l'a abandonné, fait à David la même impression qu'une injure qui lui serait directement adressée ; c'est la flèche la plus aiguë qui puisse se planter dans son cœur. On comprend à ce point de vue l'emploi du mot âme ; la blessure atteint ce qu'il y a de plus intime en lui.
Auprès de Dieu. Toutes les forces humaines sont coalisées contre David. Quant aux forces célestes (Elohim), les ennemis se persuadent, ou bien que leur secours est nul, ou bien qu'il sera refusé à David, et les fautes graves commises par le roi (2Samuel 11.1-27) pouvaient donner à cette assertion une apparence de vérité.
Le mot Séla (élévation, renforcement) que nous rendons par jeu d'instruments : ne se trouve, en dehors des Psaumes, où il est fréquent, que dans la portion du livre d'Habakuk, qui est un véritable cantique (Habakuk 3.3, note). Il n'annonce pas une simple pause à la fin d'une strophe, mais plus probablement un arrêt dans le chant ou la récitation, pendant lequel les instruments soulignent en quelque sorte ce qui vient d'être dit. De là vient que le mot Séla apparaît parfois au milieu d'une strophe (Psaumes 55.8,20 ; Habakuk 3.3,9, etc.) et manque souvent à la fin de la strophe. Ce dernier cas se présente dans notre psaume à la fin de la troisième strophe, dont les dernières paroles n'étaient pas de nature à être mises en relief par la musique.