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Sophonie 1

    • 1

      Pour le titre, voir l'introduction.

      2

      2 à 6 Le jugement frappera le monde entier (versets 2 et 3) et détruira en Juda et à Jérusalem tous les idolâtres et les impies (versets 4 à 6).

      J'enlèverai tout... Le prophète décrit dans les versets 2 et 3 le jugement qui va frapper le monde d'alors, c'est-à-dire la puissance assyrienne, représentant l'ensemble des peuples connus à cette époque. Ce jugement n'est pas l'objet essentiel de la prédication du prophète ; il n'est mentionné que pour préparer l'annonce du jugement spécial de Juda. Si Sophonie s'étend tout particulièrement sur l'exécution de ce dernier, c'est que Dieu destine à son peuple une mission spéciale dans le monde et qu'il doit être purifié de ses scories pour pouvoir la remplir.

      L'expression tout est Ă©videmment hyperbolique.

      3

      A cause de la méchanceté des hommes, Dieu veut détruire toutes les créatures. Comparez Jérémie 9.10 ; Osée 4.3. Il y a probablement dans cette menace une allusion à Genèse 1.20 : de même que jadis Dieu a pu former toutes ces créatures, de même, au jour de sa colère, il peut les faire toutes disparaitre.

      Les scandales en même temps que les impies : les cultes idolâtres avec tout ce qui s'y attache (Ezéchiel 7.19-20). Mais le jugement a principalement pour objet les hommes, les pécheurs ; c'est pour cette raison que l'anéantissement des hommes est encore mentionné à la fin de ce passage, et cela au moyen d'une expression plus forte que la précédente, celle de retrancher.

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      Le jugement qui frappera le monde et ses habitants atteindra particulièrement Juda et Jérusalem.

      Le reste de Baal, c'est-à-dire tout ce qui reste encore du culte de Baal et de l'idolâtrie en général (la partie sert ici à désigner le tout). Cette expression suppose l'œuvre de réforme du pieux roi Josias commencée, mais non achevée (voir l'introduction).

      Les prêtres d'idoles. Le mot employé ne se retrouve que 2Rois 23.5 et Osée 10.5 : kemarim est un mot syriaque désignant les prêtres : littéralement les vêtus de noir ; ce terme est choisi par opposition aux prêtres du vrai Dieu, vêtus de blanc. Ces hommes étaient préposés par les rois de Juda au culte des hauts-lieux.

      Les sacrificateurs désignent par conséquent les prêtres de l'Eternel infidèles à Dieu.

      5

      Après les prêtres vient le tour des laïques idolâtres ; ils sont rangés en trois classes : les adorateurs des astres ; les partagés, c'est-à-dire ceux qui veulent réunir le culte de l'Eternel et celui des faux dieux ; les impies, qui ne veulent aucun culte. L'adoration des astres ou sabéisme était en rapport étroit avec le culte de Baal ; le soleil, la lune et les étoiles étaient honorés comme les foyers des forces de la nature adorées en Baal et en Astarté (voir 2Rois 21.3 ; 23.5). Sur les plates-formes des maisons étaient élevés des autels sans idoles, où l'on offrait à l'armée des cieux des parfums et des sacrifices (2Rois 23.12).

      Ceux qui se prosternent... et jurent... : ils prêtent serment à l'Eternel, c'est-à-dire déclarent se consacrer à son service, et cependant ils jurent par leur Roi, c'est-à-dire qu'ils ont toujours sur les lèvres le nom de leur faux dieu, Baal, souvent appelé le Roi. On traduit aussi par Malcom ; il s'agirait alors de la divinité Moloch, dont le culte avait aussi été introduit chez les Israélites.

      7

      7 Ă  13

      Le fil de la prophétie est rompu par un impérieux appel au silence, motivé par l'arrivée prochaine de l'Eternel qui va parler lui-même, en exerçant le jugement. Comparez Habakuk 2.20 ; Zacharie 2.13.

      La journée de l'Eternel : voir Esaïe 13.6 ; Joël 1.15, etc. Le jugement qui approche est comparé à un repas de sacrifice (comparez Esaïe 34.6) ; celui qui sacrifie, c'est l'Eternel ; la victime, c'est Juda ; les convives, appelés par Dieu à dévorer Jacob, c'est-à-dire à assouvir sur lui leur soif de vengeance et de pillage (Ezéchiel 39.17-20), ce sont les ennemis, les Chaldéens. Dieu les consacre comme pour une cérémonie religieuse.

      8

      8 à 13 Le prophète vient de distinguer les hommes selon leurs rapports avec Dieu ; il les classe, dans le morceau suivant, d'après leur position sociale.

      8 et 9 En premier lieu seront immolés les princes, c'est-à-dire les grands du royaume ; les fils du roi, non seulement les fils de Josias, qui étaient encore jeunes, mais les membres de la famille royale en général ; comparez Jérémie 36.26. Pour l'accomplissement de cette prophétie, voir 2Rois 25.7.

      Ceux qui se vêtent de vêtements étrangers : les membres des familles riches, qui introduisaient dans le pays des mœurs en même temps que des cultes étrangers. Pour la mise en grande partie étrangère des femmes, déjà sous Achaz et Ezéchias, voir Esaïe 3.16-24.

      Ceux qui sautent par dessus le seuil. On a pensé qu'il y avait là une allusion à un usage païen du genre de celui qui est mentionné 1Samuel 5.5 ; mais la fin du verset montre qu'il faut plutôt entendre par là l'acte de pénétrer violemment dans les maisons pour s'emparer du bien d'autrui. Il s'agirait alors de serviteurs royaux, qui pensent se rendre agréables à leur maître en lui procurant par la violence des trésors enlevés à ses sujets.

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      10 et 11 En second lieu, les usuriers.

      La porte des poissons se trouvait au nord de la ville, au haut du Tyropéon (Néhémie 3.3 ; 12.39).

      Les faubourgs : proprement l'autre ville, la seconde ville (2Rois 21.4) ; c'était sans doute le centre industriel et commerçant de Jérusalem, comme semblent l'indiquer les noms de deux des portes qui se trouvaient de ce côté : la porte des poissons et celle des brebis.

      Les collines sont probablement celles qui entouraient ces faubourgs.

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      Mactès (ce mot signifie le mortier) : expression figurée pour désigner une excavation de rocher (Juges 15.19) ; c'est le nom appliqué au quartier dont il vient d'être question ; ce quartier était situé dans le haut du Tyropéon, là où la combe, en se rétrécissant, présentait l'aspect d'un mortier. Mais il est évident que le prophète se sert aussi à dessein de ce nom pour indiquer le sort qui attend les habitants de ce quartier : ils seront pilés dans leur mortier.

      Toute la gent cananéenne : les marchands israélites qui s'étaient enrichis, à l'instar des Cananéens ou Phéniciens, par l'usure et la fraude (voir Osée 12.8).

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      12 et 13 Enfin les impies.

      L'écrivain sacré passe d'une classe à l'autre en reprenant la même transition : En ce temps-là....

      Je fouillerai Jérusalem avec des lanternes : afin de découvrir les coupables dans leurs repaires les plus secrets. Josèphe raconte que, lors de la prise de Jérusalem par les Romains, les princes, les grands et les sacrificateurs furent retirés par l'ennemi des cavernes, des égouts et des sépulcres, où ils s'étaient cachés ; c'est quelque chose de semblable que le prophète annonce comme devant avoir lieu déjà lors de la destruction de la ville sainte par les Chaldéens.

      Figés sur leur lie. Ces mots désignent la persistance et la complaisance avec lesquelles ils se livrent à leur grossière indifférence morale et religieuse. Ils ne nient pas l'existence de dieu, mais son action dans le monde ; ils assimilent l'Eternel aux idoles qui ne font ni bien ni mal (Esaïe 41.23). A ceux-là, Dieu se manifestera comme le Roi du monde, en livrant leurs biens au pillage, afin qu'ils apprennent par expérience la vérité des châtiments prédits dans sa Parole aux impies (Deutéronome 28.39).

      14

      Pillage. C'est par une armée envahissante que Dieu punira son peuple.

      14 à 18 Après avoir terminé ce second tableau du jugement, qui atteindra les pécheurs, le prophète reprend et développe la pensée exprimée au verset 7 : la journée de l'Eternel sera terrible.

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      15 et 16 Pour dépeindre l'horreur de ce jour, Sophonie accumule les expressions les plus énergiques que possède la langue ; voir Esaïe 13.6-9 et surtout Joël 2.1-2, auquel ce morceau doit avoir été emprunté en grande partie.

      Jour de fureur... Ces premiers mots ont inspiré le fameux chant de l'Eglise catholique connu sous le nom de Dies irae (traduction de la Vulgate).

      16

      Le prophète indique ici le genre du jugement : des ennemis, au son des trompettes, assiégeront et détruiront les forteresses ; comparez Esaïe 2.15. Il s'agit ici des lieux fortifiés de Juda et surtout des murs de Jérusalem.

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      Je mettrai les hommes dans la détresse rappelle la menace de Moïse, Deutéronome 28.52, à laquelle fait déjà allusion le verset 16.

      Ils marcheront comme les areugles. Ils chercheront, sans la trouver, une issue à leur détresse.

      Comme de la poussière. Le point de comparaison n'est pas la multitude, mais l'absence de valeur des grains de poussière. Comparez Esaïe 49.23.

      18

      Toute la terre : la description s'achève et se complète en reprenant son point de départ (voir note du verset 2).

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