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Zacharie 13

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      1 à 6 Après cette délivrance extérieure et ce deuil, indice de la conversion, le pardon et la purification.

      Une source ouverte. Une fois revenu à son Dieu, Israël trouve auprès de lui une rédemption toujours présente, qu'il peut s'approprier à chaque instant. Comparez Psaumes 130.7 Ce pardon toujours renouvelé est représenté sous l'image d'une source où celui qui est souillé par le péché va se plonger. Cette image est empruntée au culte lévitique. Comparez Nombres 8.7 (l'aspersion servant à la purification des Lévites) et Nombres 10.9 (l'eau mêlée aux cendres de la vache rousse, pour en asperger ceux qui se sont souillés au contact d'un mort). Seulement ici l'image d'une source fait plutôt penser à un bain complet. Comparez 1Jean 1.7 : Le sang de son fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché.

      A la maison de David et aux habitants de Jérusalem. Nous retrouvons ici cette dénomination par laquelle Zacharie désigne l'Israël qui avait jusqu'alors rejeté le Messie, avec ses chefs naturels, la maison de David. Comparez 12.7. On comprend qu'il ne soit question, comme dans le passage précédent, que de cette partie du peuple, la conversion au Messie ne pouvant concerner qu'elle seule.

      Le péché : les actes de péché. La souillure : l'état de péché. Le prophète fait ressortir les deux principales causes par lesquelles le peuple avait été égaré : l'idolâtrie et le faux prophétisme. C'est sur ces deux points que portera la purification messianique.

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      Les noms des idoles. Dieu détruira jusqu'au souvenir du culte des faux dieux. Lors même que, depuis le retour de l'exil, Israël paraissait guéri du penchant à l'idolâtrie, le danger existait, toujours. Comparez, ce qui se passa au temps d'Esdras (Esdras 9.11-14) et Néhémie 12.23-27.

      Les prophètes. Ici, d'après les versets suivants, les faux prophètes. Ils avaient, avant l'exil, formé comme une caste à part, qui séduisait le peuple et paralysait, par des promesses mensongères, les avertissements des vrais prophètes. Ces séducteurs n'existeront plus, du moins sous cette forme.

      L'esprit d'impureté : le souffle de mensonge qui les inspirait (comparez 1Rois 22.21-23).

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      3 à 6 Description dramatique de l'abolition du faux prophétisme.

      C'est ici l'accomplissement de l'ordre donné Deutéronome 13.6-11 ; 18.20. Faudrait-il entendre, comme quelques-uns, par ces mots : Si quelqu'un prophétise, toute prophétie en général dans le sens de Jérémie 31.31 et suivants ? Il nous paraît plutôt que le terme de prophétiser désigne ici uniquement, d'après le contexte, la fausse prophétie. Comparez 5.3-4, le sens du mot jurer.

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      Du manteau de poil : fait de peaux non tannées. C'était le costume ordinaire des anciens prophètes (2Rois 1.8)

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      Le faux prophète, s'il y en a encore de tels, aura tellement honte de son métier qu'il se fera passer pour un laboureur, plutôt que d'avouer l'acte coupable auquel il va se livrer.

      Quelqu'un m'a acheté. Il se donne pour un pauvre domestique qui, dès sa jeunesse, a servi comme esclave.

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      Et comme on le rend attentif aux marques des blessures qu'il se fait à lui-même dans son métier de faux prophète (comparez 1Rois 18.28), plutôt que d'en confesser la véritable cause, il avance un prétexte absurde.

      Dans la maison de mes amis. Selon plusieurs : dans la demeure de mes parents qui m'ont battu comme enfant ; mais il est plus naturel d'admettre qu'il invente le prétexte d'une rixe sanglante dans un lieu de réjouissance où il se serait rencontré avec des amis.

      C'est de ce passage surtout que plusieurs critiques ont conclu que tout ce morceau devait avoir été composé avant la captivité, puisque ce n'était qu'avant cet événement que l'idolâtrie avait sévi et que les faux prophètes avaient abondé en Israël. Nous avons déjà parlé de l'idolâtrie. Quant au faux prophétisme, Zacharie le mentionne seulement comme une éventualité à redouter : Il arrivera que si quelqu'un prophétise encore...

      7

      13.7 à 14.21 Israël après sa conversion.

      7 à 9 Il ne nous paraît pas possible de rattacher immédiatement ce morceau au précédent. Si on voulait le lier à ce qui précède, il ne resterait qu'à en faire la conclusion du récit symbolique du chapitre 11 (la tentative du berger de l'Eternel pour sauver le peuple), et dans ce cas-là, il faudrait se garder de voir dans le berger décrit ici comme frappé de l'épée le mauvais berger de 11.15-17. Il ne resterait qu'à voir ici la fin tragique du bon berger (11.4-14), fin qui n'avait pas été décrite dans ce tableau. Car les expressions mon berger, l'homme mon compagnon, ne permettent de penser qu'au berger selon le cœur de Dieu. Mais comment, dans ce cas, ce morceau serait-il séparé du chapitre 11 par 11.1-13.6 ? N'est-il pas plus probable que nous avons ici un commencement tout nouveau, comme le produit d'une intuition nouvelle et subite tout à fait analogue à celle que nous avons observée au commencement du chapitre 11 : Liban, ouvre tes portes ! Là aussi, l'annonce du malheur qui allait fondre sur la Terre Sainte n'était préparée par rien dans ce qui précédait.

      Epée, réveille-toi. Le glaive est personnifié comme dans Jérémie 47.6, il représente les agents humains dont Dieu se servira pour frapper le berger. Quels seront ces agents ? Le prophète ne le dit pas, car il tient à présenter cet événement comme l'accomplissement d'un plan de Dieu.

      Mon berger. Le chef que Dieu a donné à son peuple. De qui parle-t-il en ces termes ? Ceux qui placent la composition de ces chapitres avant la captivité, pensent à l'un des rois de Juda dans les temps qui précédèrent la ruine. Mais depuis Josias, aucun de ces rois (Jéhojakim, Jéhojachin, Sédécias) n'aurait pu être désigné par Dieu comme l'homme son compagnon ; et quant à Josias lui-même, il n'est pas possible de penser à lui, puisque le passage 12.11-14, sur le deuil d'Hadadrimmon suppose que sa mort était un fait dès longtemps consommé. Dans 11.12-13, Jéhova, en tant que Messie, avait été présenté comme taxé ignominieusement par le peuple ; dans 12.10, comme percé par lui. N'est-il pas évident que c'est au même personnage que s'applique ici l'expression mon berger, l'homme mon compagnon ? Ce dernier terme exprime l'idée que tout est commun entre Jéhova et ce berger visible, pensée et travail. La manière dont le meurtre du Messie est ici rapporté à Dieu lui-même n'exclut point la culpabilité du peuple dans cet acte. Dans le tableau d'Esaïe chapitre 53, c'est Dieu qui fait venir sur son serviteur l'iniquité de nous tous, et cependant, c'est le mépris coupable d'Israël pour lui qui est la cause de sa mort. Dieu livre Israël à son aveuglement pour qu'il accomplisse le forfait suprême d'où résultera le jugement qui pourra seul le purifier.

      Et que les brebis soient dispersées. La dispersion du troupeau sera la conséquence du coup qui aura frappé le berger. Il faut que le Messie ait disparu pour que le peuple soit livré à la catastrophe finale d'où il doit sortir renouvelé. Jésus cite cette parole (Matthieu 26.31 et suivants ; Marc 14.21), en l'appliquant spécialement à la dispersion de ses disciples, dès le moment de son arrestation. Evidemment cette application partielle n'épuise pas le sens de notre verset, qui parle du peuple entier et de son châtiment.

      Je ramènerai ma main sur les petits. Non pas, comme quelques-uns ont traduit : Je tournerai ma main contre les petits ; car les petits ne doivent pas être identifiés avec le troupeau tout entier. Nous retrouvons ici ces brebis misérables du troupeau qui avaient regardé au berger, 11.7. Dieu, après avoir retiré sa main protectrice pour laisser le jugement frapper et disperser le troupeau, fera revenir sa main sur les humbles qui se sont attachés au berger, pour les protéger et les délivrer.

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      Les deux tiers. Littéralement : la part de deux. Deux parts appartiendront à la mort ; la troisième survivra à la catastrophe. Comparez Esaïe 6.13, où la partie restante est évaluée à un dixième. L'idée est la même ; c'est toujours celle du résidu qui devra passer encore par plusieurs crises de purification pour arriver à être le vrai peuple de Dieu. Si le verset 7 se rapporte au meurtre du Messie, le verset 8 ne peut s'appliquer qu'au jugement qui a frappé Jérusalem et le peuple, comme punition de ce crime. Le tiers restant ne peut donc désigner que l'Israël qui a survécu à la destruction du peuple par les Romains.

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      Ce tiers doit passer par différents jugements de purification jusqu'à ce qu'il arrive enfin, après sa conversion au Messie, à être reconnu par l'Eternel comme son peuple et à posséder Dieu de nouveau comme son Dieu.

      Je les affinerai comme... Toute l'époque actuelle est pour Israël rejeté, jusqu'au moment de sa conversion, un temps d'épreuve purifiante. Comparez Esaïe 48.10.

      La fin du verset 9 reproduit sommairement et complète le tableau de la conversion du peuple incrédule tracé 12.10-14. C'est par conséquent le sort de cet Israël converti au Messie, vers la fin des temps, qui, après ce préambule, va être décrit dans le chapitre suivant.

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