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1 Thessaloniciens 3.12

Que le Seigneur fasse grandir et déborder l'amour que vous avez les uns pour les autres et pour tous les hommes, à l'exemple de celui que nous avons pour vous !
Que le Seigneur remplisse vos cœurs d’un amour sans cesse croissant et rayonnant, envers vos frères comme envers tout le monde, d’un amour pareil à celui que nous vous portons.
ὑμᾶς δὲ ὁ κύριος πλεονάσαι καὶ περισσεύσαι τῇ ἀγάπῃ εἰς ἀλλήλους καὶ εἰς πάντας, καθάπερ καὶ ἡμεῖς εἰς ὑμᾶς,
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    • Psaumes 115

      Matthieu 7

      12 Christ est venu pour nous enseigner, d’abord ce que nous devons savoir et croire, mais aussi ce que nous devons faire : non seulement pour Dieu, mais également envers les hommes ; nous ne devons pas nous manifester qu’envers ceux avec qui nous communiquons facilement, mais envers toutes les personnes en général, toutes celles avec qui nous avons à traiter.

      Nous devons accomplir pour notre prochain ce que nous-mêmes reconnaissons être parfait et raisonnable. Nous devons, dans nos relations avec les hommes, nous placer au même niveau et dans les mêmes circonstances qu’eux, là où ils se trouvent, et agir en conséquence.

      Il n'y a que deux chemins possibles : le juste et le faux, le bon et le mauvais ; le chemin du ciel et le chemin de l'enfer. Tout le monde emprunte l'une de ces voies, et il n'y a pas de choix intermédiaire, pas de piste médiane. Tous les hommes sont saints ou pécheurs, dévots ou impies. Remarquez, en ce qui concerne la voie de ceux qui commettent l’iniquité, combien la « porte » est large, toujours grande ouverte. Vous pouvez entrer par cette porte avec toutes vos convoitises ; il n'y a aucun contrôle de ces dernières, ni des passions. C'est une grande route, ayant de nombreux itinéraires possibles ; on y trouve plusieurs choix de chemins coupables. Beaucoup de monde emprunte cette route. Mais quel profit y a-t-il à emprunter cette large route qui ne mène qu’en enfer ?

      Le chemin de la vie éternelle est étroit. Nous ne pouvons pas parvenir aux cieux tant que nous ne passons pas par la porte étroite. Notre « moi » doit être abandonné, notre corps doit être contrôlé, et nos diverses corruptions doivent être mortifiées. Nous devons résister aux diverses tentations journalières, chercher à accomplir notre devoir. Nous devons veiller en toutes circonstances, marcher avec précaution ; en fait, nous devrons traverser bon nombre d’épreuves.

      C'est cependant ce chemin difficile que nous devons tous emprunter : il mène à la vie ! Il nous permet d’accéder à la consolation spirituelle, à la faveur divine, qui est la source de la vie de l'âme ; cette voie mène à la béatitude éternelle, à l'espérance de voir s’estomper les différentes difficultés de la « route ».

      Cette déclaration claire et précise de Christ, a été négligée par de nombreuses personnes, qui ont fait beaucoup d’efforts pour la corrompre ; de tous temps, le véritable disciple de Christ a été considéré comme un « cas » particulier, démodé ; tous ceux qui ont suivi ce plus grand nombre, ont emprunté le chemin large, celui qui mène vers la destruction.

      Si nous désirons servir Dieu, nous devons rester fermes quant à l’exercice de notre piété. Pouvons-nous entendre parler de la porte étroite et du chemin resserré, empruntés par un petit nombre de personnes, sans être en peine pour nous-mêmes ? Est-ce nous nous sommes déjà posé la question de savoir si nous avons déjà parcouru ce chemin étroit, et quel progrès nous y faisons ?

      Matthieu 22

      Luc 17

      Romains 13

      8 Les chrétiens doivent éviter toute dépense inutile, et doivent veiller à ne pas contracter des dettes qu'ils seront incapables de rembourser. Ils doivent aussi se tenir éloignés de toute spéculation aventureuse et engagement irréfléchi, qui pourraient gravement compromettre l’acquittement de leurs dettes éventuelles.

      Ne soyez « en dette » envers personne. Donnez à chacun ce qui lui appartient. Ne dépensez pas ce que vous devez aux autres. Beaucoup de personnes peu scrupuleuses, ne pensent guère aux tristes conséquences de l’endettement.

      L'amour pour les autres inclut tous les devoirs de la loi. Les cinq derniers des dix commandements sont tous résumés dans cette loi royale : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; cela signifie qu’il faut l’aimer avec la même sincérité qu’on a pour soi-même, bien qu’il ne s’agisse pas d’une même mesure et d’un même degré. Celui qui aime son prochain comme lui-même, désirera son bien-être. Cette règle d'or est fondée sur ce principe : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous soit fait !

      L'amour est un principe vivant et actif de l'obéissance à la loi entière. Nous devons éviter de blesser notre prochain, de nuire à nos relations avec lui, à ce qu’il possède ; efforçons-nous aussi de ne pratiquer aucune sorte de mal envers quiconque, de veiller à nous rendre utile, en toutes circonstances ici-bas !

      1 Corinthiens 13

      1

      La nécessité et l’intérêt de posséder l'amour. (1 Corinthiens 13:1-3)
      L’excellence de l’amour, ses propriétés, ses effets. (1 Corinthiens 13:4-7)
      Sa durabilité et sa supériorité. (1 Corinthiens 13:8-13)

      La « voie par excellence », citée dans le dernier verset du chapitre précédent, ne concerne pas la charité, dans la signification habituelle du terme, (donner l’aumône), mais l'amour, au sens le plus complet : le véritable amour, pour Dieu et envers notre prochain.

      Sans cet amour, les dons le plus honorables ne nous sont d'aucun crédit, ils n'ont aucune valeur aux yeux de Dieu. Un esprit clair et compatissant reste sans valeur si l’on ne possède pas un cœur bienveillant et charitable. On peut avoir une main généreuse et prodigue, sans avoir un cœur libéral et charitable.

      Faire du bien aux autres ne nous sera guère profitable, si nous ne le réalisons pas d’abord, par amour pour Dieu, et ensuite, envers notre prochain. Si nous donnons tout ce que nous possédons, sans donner notre cœur à Dieu, cela ne nous sera d'aucun profit. Il en est de même avec les plus grandes souffrances, si nous restons éloignés du Seigneur.

      De nombreuses personnes se trompent en cherchant l'acceptation et la récompense de leurs bonnes œuvres : ce ne sont en fait que de vaines pensées, qui trahissent un cœur égoïste !

      4 Ce texte nous montre quelques « bénéfices » apportés par l’amour, afin que nous puissions juger si nous les possédons, ou dans le cas contraire, que nous ne cessions de les rechercher. L’amour est une preuve tangible de notre régénération spirituelle, il est à la base de notre foi en Christ.

      Dans cette belle description de la nature et des effets de l'amour, l’apôtre désirait montrer aux Corinthiens que leur conduite était, sous de nombreux aspects, loin d’être en phase avec ces préceptes. La charité (l’amour) est totalement opposée à l'égoïsme ; elle ne désire ni ne cherche sa renommée, son honneur, son profit, ni sa satisfaction. Elle ne cherche pas à anéantir spécialement notre amour-propre, ni nos intérêts. Elle ne se satisfait jamais en blessant les autres, ou en les négligeant. Elle recherche toujours le bien-être et l’avantage personnel de notre prochain.

      L’amour du chrétien est vraiment merveilleux ! Quel beau témoignage pourrait avoir le christianisme, si ceux qui le professent vivaient davantage sous ce principe divin, en considérant l’intérêt qui lui est dû, et en respectant le commandement que son Auteur merveilleux a institué à son sujet !

      Demandons-nous si cet amour divin demeure en notre cœur. Guide-t-il notre comportement envers tous les hommes ? Sommes-nous disposés à laisser de côté notre égoïsme ? Nous avons dans ce texte un véritable appel à la vigilance, à l'assiduité, et la prière !

      8 L’amour est de loin préférable aux dons que pouvaient posséder les Corinthiens, et sur lesquels ils fondaient leur fierté.

      L’amour est immuable : c'est une grâce, qui dure éternellement. Le présent est pour nous comme un « état d'enfance », le futur sera un « état d'adulte ». C'est une image représentant la différence existant entre la terre et le ciel.

      Quelles vues étroites, quelles notions confuses de la réalité peuvent avoir les enfants, comparées avec celles des adultes ! Telle sera notre différence de perception, des dons précieux ici-bas, quand nous arriverons dans les lieux célestes.

      Beaucoup de sujets nous paraissent encore opaques et confus, en comparaison avec la clarté avec laquelle nous les percevrons plus tard. Ils sont seulement perçus comme par le « reflet d’un miroir », étant parfois de véritables énigmes ; plus tard, dans les cieux, cette même perception sera libérée de toute distorsion et d'erreur. La lumière céleste enlèvera tous les « nuages » et les « ténèbres » qui nous masquaient ici-bas, le visage de Dieu.

      Pour résumer l’excellence de l’amour, il est non seulement préférable aux dons spirituels, mais aussi aux autres grâces, à la foi et à l'espérance. La foi oriente sur la révélation divine, elle permet d’approcher spirituellement le Père, par l’intermédiaire du Rédempteur Divin. L'espérance concerne le bonheur futur, elle attend patiemment ; mais dans les cieux, la foi ne sera plus : nous aurons une vision réelle ; l'espérance aura disparu, remplacée par la félicité éternelle. Il n'y a plus lieu de croire ni d'espérer, quand nous voyons et quand nous possédons !

      L'amour sera sublime : nous aurons dans le ciel, un amour parfait envers Dieu. Nous nous aimerons mutuellement parfaitement. Quelle bénédiction ! Elle surpasse les meilleures ici-bas !

      Dieu est amour, 1Jean 4:8,16. Quand Il est perçu spirituellement tel qu’Il est, l’amour se manifeste dans ses plus grandes dimensions ; cependant, ce n’est qu’au ciel qu’il sera parfait !

      2 Corinthiens 9

      Galates 5

      13 L'Évangile est une « doctrine » conforme à la piété, 1Ti 6:3 ; Il est si opposé à la tolérance du moindre péché, qu'Il nous exhorte expressément à éviter toute dérive en ce domaine et à en rester maître.

      L'apôtre insiste sur le fait que toute la loi est accomplie par l’obéissance à cette seule directive : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Si des chrétiens, qui normalement, doivent s'entre-aider et se réjouir mutuellement dans le Seigneur, se querellent, ils ne peuvent s’attendre qu’à voir le Dieu d'amour et le Saint-Esprit quitter leur cœur, et être remplacés par de vaines pensées, qui ne les mèneront qu’à leur destruction.

      Quel bonheur, si les chrétiens, au lieu de se quereller mutuellement, sous des prétextes d'opinions différentes, pouvaient « s'associer » contre le péché qui réside en eux-mêmes et dans les communautés qu’ils représentent !

      Philippiens 1

      1 Thessaloniciens 2

      1 Thessaloniciens 3

      1 Thessaloniciens 4

      1

      Exhortations à la pureté et la sainteté. (1 Thessaloniciens 4:1-8)
      À l'amour fraternel, à une conduite pacifique et à la diligence dans la piété. (1 Thessaloniciens 4:9-12)
      Ne pas être affligé par la disparition des frères dans la foi, compte tenu de la résurrection glorieuse de leurs corps, lors de la seconde venue de Christ. (1 Thessaloniciens 4:13-18)

      Le fait de suivre la doctrine de l'Évangile n'est pas suffisant, nous devons en plus, progresser dans la foi. C’est pour chacun une règle, qui consiste à marcher et agir selon les commandements donnés par le Seigneur Jésus-Christ.

      La sanctification dans le renouvellement spirituel des Thessaloniciens, sous l’influence du Saint-Esprit, et dans le respect de leurs devoirs attitrés, représentait vraiment la Volonté divine, à leur égard. En aspirant à ce renouvellement de l'âme, dans la sainteté, une stricte retenue doit être appliquée envers nos mauvais penchants charnels et nos vaines pensées, qui ne peuvent nous conduire qu’à mal utiliser nos dons.

      Le Seigneur n'appelle personne dans « Sa famille », pour vivre une vie profane ; Il désire au contraire voir les Siens garder Son enseignement, afin qu’ils marchent dans la sainteté.

      Certains ne perçoivent que les « lueurs » des préceptes de cette sainteté, parce qu'ils n’entendent que l’enseignement des hommes ; mais ils doivent en fait suivre les commandements de Dieu ; les contourner, c'est mépriser Dieu...

      9 Nous devons distinguer chez les autres, leurs bons côtés, dignes d’être honorés, pour que nous puissions les exhorter à y abonder de plus en plus.

      Tous ceux qui suivent les préceptes divins doivent s'aimer les uns les autres. L'enseignement de l'Esprit surpasse celui des hommes ; ce dernier est souvent vain et inutile, s’il n'est pas « cadré » par celui de Dieu.

      Ceux qui abondent dans la Grâce, ont toujours besoin de La faire croître et de persévérer ainsi jusqu'à la fin. Il est très désirable de posséder un tempérament calme et serein, d'avoir un comportement doux et paisible. Le but de Satan est de nous déstabiliser et nous avons, par nature, toutes les prédispositions pour être inquiets ; attachons-nous donc à rester sereins en toutes occasions !

      Ceux qui sont toujours agités et qui s’occupent sans cesse des affaires des autres, ont finalement peu de paix au cœur ; ils causent bien souvent de grands problèmes à leur prochain. Ils suivent rarement l'exhortation donnée dans ce texte : être appliqués dans l’exercice de leur devoir et travailler de leurs propres mains.

      Le christianisme n’est pas incompatible avec le travail ni avec l’exercice de notre devoir, il nous apprend à nous appliquer dans ce sens. Les déchéances des civilisations sont souvent dues à l’oisiveté, elles sont responsables de nombreux désordres ; ceux, par contre, qui sont appliqués, dans l’exercice de leur devoir, gagnent leur propre pain, en éprouvant ainsi un réel bonheur !

      1 Thessaloniciens 5

      2 Thessaloniciens 1

      Jacques 1

      2 Pierre 1

      2 Pierre 3

      1 Jean 3

      11 Nous devons aimer le Seigneur Jésus, évaluer Son amour, et aimer tous nos frères en Christ ! Cet amour est le fruit révélateur de notre foi, et le signe caractéristique de notre nouvelle naissance.

      Quand on connaît bien le cœur de l'homme, on ne peut s'étonner du mépris et de l'inimitié des impies à l’encontre des enfants de Dieu. Nous savons qu’en Christ, nous sommes passés de la mort à la vie : nous pouvons le constater par notre foi en Christ, par l'amour que nous manifestons envers nos frères. Le fait de suivre une religion commune n’est pas synonyme de zèle, ni d'affection envers ceux qui portent la même étiquette et ont les mêmes sentiments que nous.

      La manifestation de la Grâce dans un cœur régénéré, est le commencement et le premier principe d'une vie pleine de gloire spirituelle ; ceux qui détestent leurs frères ne feront pas réellement partie des rachetés authentiques...

      16 Nous trouvons dans ce texte toute l’indulgence, le miracle et le mystère de l'Amour divin : Dieu, en Son Fils Jésus-Christ désire racheter l'église par Son propre sang.

      Il est certain que nous devons témoigner de l’amour envers ceux que Dieu a aimés, et même tant aimés. Le Saint-Esprit, attristé par l'égocentrisme de chacun, laissera un cœur égoïste sans consolation, rempli de ténèbres et de terreur...

      Par quel moyen peut-on savoir qu'un homme distingue toute l’ampleur de l'Amour de Christ (révélé par le Saint-Esprit) envers les pécheurs qui périssent, si l'attrait du monde surpasse sa compassion envers un frère en péril ? Chaque exemple d’un tel égoïsme doit contredire les preuves de la conversion d'un homme ; on doit tout entreprendre pour lutter contre un tel sentiment.

      Si notre conscience nous interpelle, face au péché ou à une négligence que nous avons pu commettre, Dieu nous le rappelle également. Que les avertissements que nous adresse notre conscience puissent être bien perçus, et aussitôt pris en compte !

      1 Jean 4

      7 L'Esprit de Dieu est l'Esprit de l’amour. Celui qui ne connaît pas Dieu, descendu chez les Siens, ne peut connaître le salut qu’Il offre en Son Fils Jésus-Christ. Dieu en effet, par Sa nature, est bon, et désire accorder le bonheur à Ses enfants. La bannière de Dieu c’est l’amour ; tous pourraient être parfaitement heureux, s’ils obéissaient vraiment à Ses préceptes !

      Tout ce qu’annonce l'Évangile, au sujet du pardon du péché et du salut, conformément à la gloire et à la justice de Dieu, montre que ce Dernier est amour. Les ténèbres, avec tous leurs mystères, sont hélas jointes à beaucoup de choses ici-bas...

      Dieu a montré qu'Il est amour, que nous ne pouvons pas manquer le bonheur éternel qu’Il propose, sauf par incrédulité et impénitence, alors qu'une justice impitoyable nous aurait condamnés à une misère désespérée, par refus de la loi de notre Créateur.

      Nulle parole, ni pensée, ne peut nous justifier, face à l'amour gratuit et étonnant d'un Dieu saint, envers les pécheurs ; Dieu, dont le manque d'esprit de vengeance a été démontré par le salut qu’Il offre en Son Fils, pouvait très bien, par Sa toute-puissante, créer un autre monde, avec des êtres parfaits...

      Recherchons-nous comment bénéficier d’un tel univers entier d’Amour, dans ses manifestations les plus merveilleuses ? Cet Amour réside dans la Personne et la croix de Christ. Un lien d'amour réel existe-t-il entre Dieu et les pécheurs ? En fait, nous n’avons pas aimé Dieu en premier, mais c’est Lui qui nous a d’abord aimés. Son amour ne peut être conçu comme infructueux envers nous ; quand il conduit le pécheur au salut, le but final et parfait est atteint.

      La foi est parachevée par les œuvres de Dieu. Il est manifeste que Dieu demeure en nous par son Esprit de régénération. Un chrétien qui aime est un chrétien parfait ; qui s'attache à exercer tout son devoir, à la perfection.

      L'amour « lubrifie les rouages » des affections et dispose tout en faveur du bien des frères en Christ. Un homme qui vaque à ses affaires avec une mauvaise volonté, accomplira toujours un travail médiocre... « Que Dieu demeure en nous, et nous en Lui ; » ces faits peuvent paraître vraiment inaccessibles pour les mortels que nous sommes, à moins que Dieu ne les ait placés en notre cœur. Comment le Père peut-Il être véritablement reconnu ? Par le témoignage qui procède du Saint-Esprit ! Ceux qui sont vraiment persuadés qu’ils sont des enfants de Dieu, ne peuvent que l'appeler « Abba », Père. Par amour pour Lui, ils détestent le péché et tout ce qui est en désaccord avec Sa sainte Volonté, qu’ils ne désirent qu’accomplir.

      Un tel témoignage est celui du Saint-Esprit !

      14 Le Père a envoyé le Fils, Il désirait Sa venue en ce monde : c’est ce qu’atteste l’apôtre Jean dans ce texte.

      « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. » Cette confession inclut une foi qui sert de fondement au cœur ; elle permet à une âme d'exprimer sa reconnaissance à la Gloire de Dieu et Celle de Christ, elle pousse à mener une conduite opposée aux flatteries et à tout ce qui est vain en ce monde.

      Un jour de jugement divin universel doit avoir lieu : heureux ceux qui exprimeront une sainte assurance devant le Juge, en cette occasion, sachant que Christ est leur Ami et leur Avocat ! Heureux ceux qui auront une telle attitude, dans la perspective de ce jour, qui veillent, qui l'attendent, aspirant ainsi à l'apparition du grand Juge !

      Le véritable amour du croyant envers Dieu l’assure d’une réciprocité en ce qui concerne ce sentiment. L'amour nous apprend à souffrir pour Lui et avec Lui, de sorte que nous pouvons être assurés d’être aussi glorifiés avec lui, 2Ti 2:12.

      Nous devons faire une distinction entre la crainte et la peur de Dieu : la crainte de Dieu implique une haute estime et de la vénération pour Sa Personne. L'obéissance et la pratique de bonnes œuvres, sous le principe de l'amour, ne sont pas un joug difficile à supporter, à l’inverse d’un travail servile, accompli sans motivation, sous la menace de la colère d'un maître. La crainte va de pair avec l’obéissance de l’enfant de Dieu, elle pousse cette âme à accomplir volontairement, pour le bien de ses frères, le service de son Père bien-aimé.

      Quand nos doutes, nos craintes et nos appréhensions sont nombreux, cela révèle que notre amour est loin d'être parfait. Que le ciel et la terre soient toujours étonnés de l’Amour du Père : Il a envoyé Sa Parole pour inviter les pécheurs à bénéficier du grand salut en Jésus-Christ. Que ces âmes puissent saisir la consolation d’un tel changement merveilleux opéré en eux, et qu'elles rendent gloire au Père !

      L'amour de Dieu en Christ, qui réside dans le cœur des chrétiens, par l'Esprit d'adoption, est la grande preuve de leur conversion. Ceci doit se manifester par leur conduite, particulièrement envers leurs frères.

      Si un homme déclare aimer Dieu, et que, malgré cela, il se laisse aller à la colère, à la vengeance, ou à l’égoïsme, il renie en fait sa déclaration. Mais s'il est manifeste, en tant qu’enfant de Dieu, que notre inimitié « naturelle » est transformée en affection et en gratitude, bénissons le Nom de notre Dieu pour cette spiritualité qui révèle un bonheur éternel.

      Nous serons alors différents des faux docteurs, qui font semblant d'aimer Dieu, Celui qu'ils n'ont pas vu, alors qu'ils détestent leurs frères, qui eux, sont bien visibles...

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