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Deutéronome 32

    • 1

      1 Ă  47 Le cantique de Moise.

      Après une courte et solennelle introduction (versets 1 à 3), ce cantique développe en cinq parties, d'une ou plusieurs strophes chacune, le grand sujet de la fidélité de l'Eternel en face de l'infidélité d'Israël :

      1. description sommaire de ce contraste, versets 4 Ă  6
      2. les bienfaits de Dieu, versets 7 Ă  14
      3. l'ingratitude d'Israël, versets 15 à 18
      4. le châtiment, versets 19 à 33
      5. le triomphe final de la grâce, versets 34 à 43

      1 Ă  3 Introduction.

      Les cieux et la terre sont personnifiés et invités à servir de témoins, en faveur de la fidélité du Dieu et contre l'infidélité du peuple (30.19 ; Esaïe 1.2 ; Michée 6.2).

      2

      Comme la pluie. L'eau du ciel fait sortir du sol une riche végétation ; ainsi cet enseignement doit féconder tous les bons sentiments en germe dans le cœur du peuple de Dieu,

      3

      Le nom de l'Eternel : C'est le seul qui doive sortir glorifié de ce cantique.

      4

      4 à 6 Première partie. Le contraste.

      Du Rocher. C'est ainsi que le cantique de Jacob appelait déjà l'Eternel (Genèse 49.24, note). Ce terme donne ici la note fondamentale de tout le cantique, dont le sujet est la fidélité de Dieu.

      5

      Les paroles extrêmement concises de ce verset ont été rendues de bien des manières. D'après la ponctuation le sens serait : A-t-il manqué envers lui ? Non ! ses fils sont souillés...

      6

      Sans sagesse : négation renforçant l'idée d'insensé : sans une ombre de cette crainte de Dieu qui est le commencement de la sagesse.

      Qui t'a établi : qui, par la délivrance d'Egypte et le don de la loi, a fait de toi son peuple.

      7

      7 Ă  14. Seconde partie. Les bienfaits de Dieu.

      Première strophe : Dès les temps les plus anciens Dieu a réservé sur la terre un lot, une contrée, pour le peuple qu'il avait choisi d'avance.

      Des jours d'autrefois. Les vieillards sont les dépositaires des traditions antiques qui remontent jusqu'au commencement des choses. Ce commencement est ici le moment de la dispersion des peuples et de la prise de possession de leurs territoires respectifs. Déjà alors Dieu réserva Canaan pour la demeure de son peuple, quoiqu'il ait, avant de la lui donner, confié cette, terre à ceux qui l'ont en quelque sorte défrichée pour lui.

      Jemôth (jours) au lieu de jemé, ne se trouve qu'ici et dans le Psaumes 90.15, qui est de Moïse. Voir aussi dor va dor, qui se rencontre également au verset 1 du même psaume.

      8

      En tenant compte des fils d'Israël. Les LXX traduisent : en tenant compte des fils de Dieu (anges) ; dans la supposition que chaque peuple a pour chef un ange, tandis qu'Israël a pour chef Dieu même ; comparez Sirach 17.17.

      10

      10 à 12 Deuxième strophe : Dieu a conduit ce peuple à travers le désert jusque dans cette terre, qu'il lui avait d'avance assignée.

      Passant sur la délivrance d'Egypte, qui avait plutôt le caractère d'un triomphe, le poète, désireux de faire contraster l'état passé du peuple avec son état de prospérité en Canaan, qui sera décrit dans la strophe suivante, le prend au moment de son plus profond dénuement, c'est-à-dire au désert. C'est de cet état de choses que Dieu le tira par ses soins constants pour l'élever au bonheur promis.

      Il le trouva : allusion poétique à la rencontre de l'Eternel avec son peuple en Sinaï (33.2).

      Solitude, en hébreu : tohou ; comparez Genèse 1.2.

      Comme la prunelle de son Ĺ“il : voir Zacharie 2.8, note.

      11

      Fait lever : excite Ă  voler.

      Plane : pour être prêt à recueillir sur ses ailes ceux de ses petits qui tomberaient. Notre verset est le développement d'Exode 19.4 ; voir note.

      13

      Troisième strophe : Il les a fait entrer victorieusement en Canaan et jouir de tous les biens de ce pays privilégié.

      Le miel... et l'huile... Les abeilles s'Ă©tablissent dans les trous des rochers, et l'olivier croit mĂŞme sur un sol pierreux.

      14

      Moelle exquise, littéralement : avec la graisse des rognons du froment. Ce qu'il y a de meilleur dans le froment est comparé à ce qu'il y a de meilleur dans les animaux.

      15

      15 à 18 Troisième partie. Ingratitude d'Israël.

      Et JĂ©surun : voir EsaĂŻe 44.2, note.

      Regimbé, comme un bouvillon qui, dans le sentiment de sa force, ne veut pas se laisser mettre le joug.

      Tu es devenu : passage de la troisième à la deuxième personne, qui résulte de la vivacité du sentiment.

      16

      Sa jalousie (4.24). Dieu ne donne pas sa gloire à un autre ; voir Exode 20.5, note.

      17

      A des démons (Schédim, dans les inscriptions cunéiformes Sidou, bons et mauvais génies) : à des êtres qui n'ont de divinité que celle que leur prête l'imagination des peuples idolâtres. Notre passage n'affirme ni ne nie leur réalité.

      Qu'ils n'avaient pas connus. Ces mots reviennent à la pensée du verset 16 (étrangers). Israël n'a jamais constaté leur intervention dans son histoire (11.28).

      Nouveaux : d'introduction récente, tandis que le Dieu véritable est celui de leurs ancêtres, un Dieu éternel.

      Pas tremblé : expression poétique pour : auxquels ils n'ont jamais rendu leur culte ; comparez Genèse 31.42 : la frayeur d'Isaac.

      18

      Ici l'indignation fait que l'auteur quitte la forme narrative et passe Ă  l'accusation.

      Mis au monde, en travail, comme une mère.

      19

      19 à 33. Quatrième partie. Le châtiment décrété.

      19 à 21. Première strophe : L'Eternel, lassé, se détourne d'eux et les livre aux païens.

      L'a vu, littéralement : a vu, tout ce qui vient d'être dit versets 15 à 18.

      20

      Ce qui leur arrivera. Je les livrerai à eux-mêmes et laisserai se dérouler les conséquences de leur méchanceté.

      21

      J'exciterai leur jalousie. Loi du talion. Comme ils ont excité Dieu à jalousie en se donnant d'autres dieux qui ne sont pas Dieu, l'Eternel les excitera à jalousie en s'attachant d'autres peuples qui ne sont pas peuples, n'ayant pas été établis comme tels par Dieu (verset 6).

      Une nation insensée : comme le sont les païens (Psaumes 74.18-22). Paul cite ce passage comme annonçant la vocation des païens au salut (Romains 10.19).

      22

      22 à 24. Seconde strophe : Maux successifs, découlant de la juste colère de l'Eternel.

      Si la terre elle-même, simple demeure des pécheurs, souffre à ce point de cette colère, combien doivent trembler ceux qui l'ont allumée par leur méchanceté.

      Enfers (schéol): lieux bas de la terre ; intérieur du globe terrestre. Du haut des cieux, où l'Eternel réside, ce feu a gagné les parties les plus basses de la terre.

      24

      Ce sont ici les flèches (verset 23) que l'Eternel décochera contre eux.

      BĂŞtes : LĂ©vitique 26.22.

      25

      25 à 27. Troisième strophe : Avec cela, la colère de Dieu n'est pas même assouvie.

      Le verset 25 revient aux épreuves infligées à Israël par le moyen des hommes, verset 21.

      La terreur : tout cet ensemble de circonstances terrifiantes qu'entraîne à sa suite une grande guerre.

      Feront des victimes. Le terme hébreu désigne la privation d'enfants. Le pays est comparé à une mère qui a perdu tous ses enfants.

      26

      L'Eternel est tellement irrité que l'orgueil des païens seul l'empêche d'aller plus loin encore et d'en venir à l'anéantissement du peuple (Exode 32.12 ; Nombres 14.13).

      27

      Ne se méprennent (Jérémie 19.4) sur la vraie cause de la destruction d'Israël. Ils l'attribueraient à leur force et non pas à la justice divine. Dieu, pour qui toute élévation humaine est une abomination, ne pourrait supporter une telle erreur sans impatience.

      28

      28 à 30 Quatrième strophe. Ici l'auteur du cantique reprend lui-même la parole : C'est l'inintelligence des Israélites qui leur vaut tous ces maux ; ils n'ont pas compris que des revers aussi inouïs que ceux qui les ont frappés, ne peuvent absolument pas s'expliquer par des causes naturelles.

      Car c'est une nation. La pensée d'aller jusqu'à les détruire s'est présentée à l'esprit de Dieu, à cause de leur aveuglement complet. Il n'y a pas moyen de les faire rentrer en eux-mêmes.

      Qui a perdu le sens, littéralement : Egarée quant aux conseils ; quant aux décisions qu'il faudrait prendre dans les heures décisives.

      29

      Ils le comprendraient : ils comprendraient tout ce qui précède depuis le verset 20, à savoir qu'ils seraient absolument perdus si Dieu ne redoutait les fausses conclusions que les païens pourraient tirer de leur anéantissement.

      30

      Comment... ? Comment, par exemple...? C'est ici un trait choisi entre mille dans leur histoire, destiné à prouver que leurs malheurs sont voulus de Dieu. Des revers si peu naturels et si opposés aux promesses (Lévitique 26.8), ne s'expliquent ni par l'impuissance de l'Eternel à protéger les siens, ni par son indifférence à leur égard, mais uniquement par son intervention active contre eux.

      Leur Rocher (versets 4 et 15) : l'Eternel, qui voudrait ĂŞtre leur protecteur et qui le serait s'ils ne l'empĂŞchaient de remplir ce rĂ´le.

      31

      31 à 33 Cinquième strophe.

      Car ce n'est pas la supériorité des dieux des païens qui aura procuré a ces derniers la victoire. Ici le terme leur rocher désigne la fausse divinité à laquelle chaque nation idolâtre donne sa confiance.

      Nos ennemis en sont juges : Je pourrais m'en remettre à leur arbitrage sur ce point. Voir, pour le mot pelilim, juges, arbitres, Exode 21.22 ; et pour la chose Nombres 23.23 et en général toutes les prophéties de Balaam, ainsi qu'Exode 14.25 ; Josué 2.9.

      En faisant porter la négation exprimée dans le premier membre, aussi sur le second, on arriverait à un sens qui paraîtra peut-être plus naturel : Et nos ennemis ne sont pas les arbitres (de notre sort). Toutefois la grammaire n'est pas favorable à cette construction.

      32

      Car leur vigne : la vigne des païens, les païens eux-mêmes. Nouvelle raison expliquant pourquoi Dieu a donné la victoire aux ennemis de son peuple. Cette supériorité momentanée ne provient pas de leur propre force (verset 31 ), et elle n'est pas non plus la récompense d'un mérite moral (versets 32 et 33). Car ils n'ont pas été plantés par l'Eternel ; leur vie morale révèle bien plutôt en eux une provignure du cep de Sodome.

      34

      34 à 43. Cinquième partie. Le triomphe de la grâce. Les noms mêmes de Sodome et de Gomorrhe préparaient déjà l'idée du jugement des ennemis d'Israël et du retour de l'Eternel à son peuple, sitôt que celui-ci reconnaîtra sa folie. Ainsi est amené ce dernier morceau.

      34 à 36. Première strophe.

      Cela, ces mauvaises œuvres et ces mauvaises pensées des païens (versets 31 à 33) sont conservées dans le livre de ma toute science et en sortiront au jour des justes rétributions.

      N'est-il pas conservè...? Réponse évidemment affirmative : Oui... c'est une chose certaine !

      35

      C'est Ă  moi. C'est donc bien l'Eternel qui parle dans les versets 31 et 35.

      Pour le temps où leur pied trébuchera : lorsqu'ils commenceront à être ébranlés. Alors je les renverserai tout à fait.

      Car le jour... Un jour de rétribution ne peut manquer d'arriver. Et même il se précipite : Habakuk 2.3.

      36

      Ici c'est l'auteur qui reprend la parole ; il formule la conclusion à tirer de ce qui précède : Certainement l'Eternel fera droit à son peuple.

      En faveur de ses serviteurs. Ces mots restreignent le sens du terme : à son peuple. Le jugement libérateur ne profitera pas au peuple tout entier, mais aux seuls serviteurs de Dieu.

      Ni esclave, ni libre. D'autres traduisent : ni homme marié, ni célibataire.

      37

      37 à 39. Seconde strophe. Ici, comme dans la strophe suivante, c'est l'Eternel qui parle, d'après verset 39 : C'est moi. Dieu profitera de la détresse extrême de son peuple pour le convaincre du néant de ses idoles et pour l'amener à reconnaître que lui seul est Dieu.

      Il dira, non pas : on dira ou l'ennemi dira ; mais : Dieu dira. Ce sont les faits qui parleront, mais le langage des événements est mis dans la bouche de Celui qui préside à toute l'histoire. Cette tournure fait bien sentir que la conversion du peuple sera directement l'œuvre de Dieu.

      Où sont leurs dieux ? Question ironique (Jérémie 2.28).

      Le rocher : comparez verset 31.

      38

      Qui mangeaient... Ce serait pour eux le moment de vous récompenser des sacrifices que vous avez faits pour eux.

      39

      Entre le verset 38 et celui-ci, il faut supposer un silence. Les faux dieux ne vous délivrent pas ; donc regardez à moi ! (Esaïe 43.10-13 ; 44.6 ; 45.5 ; 46.9).

      40

      40 à 42. Troisième strophe. Après la conversion d'Israël vient la vengeance que Dieu tire de ses ennemis. Mais comme ces choses ne sont pas d'une réalisation immédiate, Dieu les garantit par un serment.

      J'en lève ma main : Genèse 14.22 ; Exode 6.8 ; Nombres 14.30.

      41

      C'est ici le serment lui-mĂŞme.

      Quand j'aiguiserai : comme un guerrier qui se prépare au combat.

      Mes ennemis. Les ennemis d'Israël (verset 27), chez lesquels maintenant le mal aura entièrement mûri, seront considérés par l'Eternel comme ses propres ennemis. Pas question ici des Israélites coupables, qui ont déjà été jugés au verset 36.

      42

      Des quatre propositions dont se compose ce verset, la troisième reprend la première, et la quatrième la deuxième. Les captifs mêmes seront exécutés sans pitié !

      43

      Conclusion, répondant aux versets 1 à 3.

      Nations. Malgré ce qui est dit verset 42 il y aura des réchappés. Peut-être les ennemis du verset 41 n'étaient-ils pas les païens en général, mais un peuple spécial, particulièrement hostile à Israël.

      Chantez de joie : Ă  mesure que vous comprendrez l'importance du peuple de Dieu pour le monde lui-mĂŞme.

      Car Dieu venge le sang... répandu sans raison.

      Il fait propitiation : par la mort des meurtriers qui ont souillé de flots de sang innocent le pays et sa population (Nombres 35.33).

      Nous avons indiqué en commençant la marche parfaitement simple et claire de ce morceau poétique. Par une anticipation prophétique l'avenir y est décrit comme déjà réalisé. Il y a même des passages, tels que les versets 16 et 27, où l'infidélité d'Israël est considérée, non seulement comme possible, mais comme certaine. Mais toujours, après avoir montré Israël se mettant en travers de la volonté divine et se faisant écraser par la loi de la justice, le poète nous montre les vues de la miséricorde divine s'accomplissant à son égard au terme de sa douloureuse histoire.

      Plusieurs, répugnant à admettre une anticipation comme celle que nous venons de signaler, se refusent à attribuer ce chant à Moïse. Ils allèguent aussi certains termes rares qui ne se retrouvent que dans les écrits d'une époque postérieure (Tékach, enseignement : voir Proverbes ; Eloah, Dieu : Psaumes et Job ; Zarim, dieux étrangers : dans Jérémie, Psaumes, etc.), et certaines tournures qui appartiennent à la littérature prophétique. Il faudrait admettre dans ce cas que le rédacteur final du Deutéronome, celui qui en a composé la partie historique, ayant trouvé cet ancien cantique, l'a ajouté ici, croyant pouvoir l'attribuer à Moïse. D'autre part on y rencontre bien des pensées et bien des expressions qui paraissent être mosaïques (ailes d'aigle, Exode 19.4 ; Rocher, comme nom de l'Eternel, Genèse 49.24 ; jalousie de Dieu, Exode 20.5 ; 34.14). Nous avons déjà parlé du mot jemôth, qui ne se retrouve que dans le Psaume 90, verset 15, attribué à Moïse par le titre ; comparez aussi schenôth pour schené, qui est particulier à ces deux mêmes versets, et le terme tes serviteurs pour désigner les Israélites fidèles, accompagné de l'expression se repentir dans notre verset 36 et dans Psaumes 90.13. Cette parenté de notre cantique avec le Psaume 90 a quelque chose d'étonnant et parle en faveur de l'origine mosaïque du premier. Les traits de ressemblance avec la littérature prophétique proviendraient dans ce cas de l'imitation de cette antique poésie par les psalmistes et les prophètes.

      44

      44 Ă  47 Conclusion.

      Vint : s'avança vers le peuple convoqué d'après 31.28-29 ; reprise du verset 30.

      Hosée étant avec lui. Voir le pluriel écrivez, 31.19. Comme dans tous les autres passages du Deutéronome, où il est nommé, il est appelé Josué, ce nom d'Hosée semble indiquer que le rédacteur du récit diffère de celui des discours.

      47

      Pas sans valeur, expliqué par : c'est votre vie, qui suit.

      Pour vous, littéralement : loin de vous, de sorte que vous puissiez la mettre de côté, si elle ne vous convenait pas.

      48

      32.48 à 34.12 Drenières paroles et mort de Moïse.

      Dieu avait déjà dit à Moïse qu'il pourrait monter sur le Nébo et voir de là le pays de la promesse avant de mourir (Nombres 27.12-14). C'est ici l'ordre définitif.

      49

      NĂ©bo (voir Nombres 27.12, note) : un des sommets du Pisga, qui est la partie septentrionale des monts Abarim.

      51

      Mériba de Kadès : voir Nombres 20.13, note.

      52

      Tu verras le pays... Voir 34.1, note.

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