Après les prédictions annoncées dans les versets
précédents, la fin viendra rapidement ; aucun autre évènement
prophétique n’est mentionné avant que Christ ne paraisse pour
juger le monde.Ce sera le « grand jour » : le Juge, le Seigneur Jésus-Christ,
imposera Sa Majesté et la terreur. Les morts seront alors
jugés, petits et grands, jeunes et vieux, de condition humble
ou élevée, les pauvres comme les riches.
Chacun devra expliquer ses œuvres, et nul ne pourra user
d’arguments pour pouvoir passer outre ce Jugement. Ce dernier
ne s’adressera pas seulement aux vivants, lors de la venue de
Christ, mais aussi à tous les morts.
Il y a un livre qui retrace les actes de chacun, à la fois le
bien accompli, comme le mal ; un autre livre contient l’état de
conscience de chaque pécheur : il était auparavant gardé
secret, il sera alors ouvert.
Chaque homme retracera tous ses actes passés, bien qu'il en ait
depuis longtemps oublié la majeure partie !
Un autre livre sera ouvert, celui de l'Écriture, « règle » de
la vie ; il représente la connaissance qu'a le Seigneur de Son
peuple, ainsi que la déclaration de son repentir, de sa foi, et
de ses bonnes œuvres ; il retrace les bénédictions de la
« nouvelle alliance ».
Les hommes, selon leurs œuvres, seront justifiés ou condamnés ;
le Seigneur éprouvera leurs intentions préalables d’après leurs
œuvres pratiquées. Ceux qui sont justifiés et acquittés par
l'évangile, seront justifiés et acquittés par le Juge, et
entreront « dans la vie éternelle », n'ayant plus rien à
craindre de la mort, de l'enfer, ou des méchants : tout cela
sera détruit en même temps ! C'est la seconde mort ; elle
représente la séparation définitive, des pécheurs et de Dieu.
Il faut soigneusement nous enquérir de notre état spirituel, de
façon à voir dès aujourd’hui, si la Bible nous justifie ou nous
condamne ; Christ jugera les secrets de tous les hommes,
conformément à l'évangile.
Qui pourra alors résister au feu dévorant de l’enfer ?
Le titre oppose fortement Juda à Ruben.
Ecoute... et le ramène. Ceux qui placent la composition de ce chapitre à une époque très postérieure sont embarrassés par ce passage. On a supposé que ce vœu de voir revenir Juda vers son peuple a été exprimé par un auteur appartenant au royaume des dix tribus et qu'il voulait par là inviter Juda à venir se réunir à ce royaume. Mais que signifieraient dans ce cas les premiers mots : Ecoute la voix de Juda ? Dans le sens proposé, ce serait, au contraire, la voix d'Israël rappelant à lui Juda, que Dieu devrait être prié d'écouter. Et dans toute l'Ecriture, il est question, non du retour de Juda aux dix tribus, mais, au contraire, de celui des dix tribus à Juda. Il nous paraît que l'auteur contemple Juda, le chef des tribus israélites, partant en guerre pour une expédition contre les ennemis d'Israël. La voix de Juda que Dieu est supplié d'écouter est la prière de toute la tribu demandant victoire pour son armée. Le terme de ramener se rapporte au retour de l'armée victorieuse. Les deux versets suivants conviennent parfaitement à ce sens. Juda nous apparaît dans cette strophe comme l'Israël idéal et victorieux, de même que dans Genèse 49.8-10.