L'homme « renouvelé spirituellement » agit en vertu de
nouveaux principes, de nouvelles règles, avec de nouvelles finalités,
au sein d’une nouvelle compagnie fraternelle.Le croyant est né de nouveau ; il n'est pas simplement rempli de
droiture, mais un nouveau cœur lui est donné. Il est une créature de
Dieu, créée en Jésus-Christ, pour accomplir de bonnes œuvres. Bien
que n'étant « qu’homme », il est néanmoins transformé, quant à son
caractère et sa conduite !
Tout cela signifie qu'il y a, en Christ, plus qu'une simple réforme
d’attitude extérieure. L'homme, qui auparavant ne discernait aucun
attrait vis-à-vis du Sauveur, l'aime désormais par dessus tout !
Un cœur non régénéré est rempli d'inimitié contre Dieu, ce qui
offense ce Dernier. Il peut y avoir cependant une réconciliation :
notre Dieu, Celui que nous avons offensé, nous a réconciliés avec
Lui-même, par Jésus-Christ. Les Saintes Écritures ont été écrites
sous l’inspiration divine ; elles contiennent tout ce qui concerne
cette réconciliation, montrant la paix qui a été obtenue à la croix,
avec tout le bénéfice que nous pouvons en retirer.
Bien que Dieu n’ait rien à perdre, ni à gagner, Il implore les
pécheurs de se séparer de leur inimitié, et d'accepter le salut
offert en Jésus-Christ. Ce Dernier n'a pas connu l’iniquité. Il a
par contre, été fait péché pour nous : pas en tant que pécheur, mais
en tant qu’offrande, par Son sacrifice.
La finalité de tout ce qui précède réside en ceci : que nous
puissions être rendus droits vis-à-vis de Dieu, que nous puissions
être justifiés librement par la Grâce divine, par le biais de la
Rédemption qui est en Jésus-Christ.
Sommes-nous vraiment capables de tout perdre, de peiner, ou de
souffrir pour Dieu, Celui qui a donné son Fils bien-aimé, en
Sacrifice pour nos péchés, afin que la Justice divine puisse être
rendue ?
Ce fut cette tribu enfin qui, à l'occasion du veau d'or, fournit les instruments de la sentence divine qu'ils exécutèrent sur leurs compatriotes sans aucun égard pour les liens de la chair.