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Dictionnaire Biblique de Top Bible

ASIANIQUES

Le Croissant des civilisations primitives Voir Atlas 12

(Sumériens, Mitanniens, Hittites, Élamites, Rassîtes, Vanniques). On nomme Asianiques les populations de l'Asie Occidentale ancienne qui ne sont ni des Sémites ni des Indo-Européens, et qui paraissent représenter les plus anciennes populations qui aient occupé le pays. L'archéologie n'a reconnu que peu à peu leur existence et leur véritable nature. Nous exposerons les résultats des découvertes qui ont eu lieu sur ce terrain, et qui modifient la conception qu'on se faisait du milieu où se sont développés les Israélites.

Les premières fouilles en Mésopotamie furent effectuées en Assyrie, sur les sites de Khorsabad et de Ninive à partir de 1842 (1). Elles firent connaître une civilisation dont les monuments représentaient des individus de type sémitique accentué et dont les documents étaient rédigés en une langue, l'assyrien, qu'on reconnut bientôt pour sémitique et apparentée à l'hébreu. Les fouilles exécutées en Phénicie aboutirent aux mêmes conclusions. Mais toutes les antiquités alors découvertes n'appartenaient qu'à la dernière époque de l'histoire de l'Asie Occidentale, celle à laquelle se rapportent la plupart des événements relatés par la Bible, et l'on ne soupçonnait pas, à ce moment, qu'on pût remonter plus haut dans le passé.

LES SUMERIENS.

Les découvertes ultérieures, dans le sud de la Mésopotamie, mirent au jour des monuments figurés, appartenant à un peuple qui se nommait lui-même : Sumérien, et représentant un type nettement différent du type sémitique, à tête large, à occiput plat, à nez exagérément aquilin, en bec d'oiseau, faisant parfois suite à la courbe de la ligne frontale. Les documents du peuple ainsi représenté étaient rédigés en une langue du type que l'on appelle agglutinant, où conjugaisons et déclinaisons sont rendues par adjonction de suffixes ou de préfixes aux mots racines. On a tenté d'assimiler cette langue à l'un des grands groupes linguistiques connus ; la variété des tentatives en montre la difficulté ; on a voulu tour à tour rapprocher le sumérien du groupe auquel appartient le turc, du sémitique et même de langages tout à fait primitifs.

Les plus récentes tentatives ont permis d'intéressants rapprochements avec l'indo-européen, et c'est de ce côté, semble-t-il, que les découvertes s'annoncent comme devant être fécondes (2). Le déchiffrement du sumérien n'a été possible que parce que les Assyro-Babyloniens, ayant conservé le sumérien pour la liturgie, ont rédigé à leur propre usage de véritables traductions juxtalinéaires et des lexiques suméro-akkadiens.

Le déchiffrement des textes sumériens a permis de reconstituer l'histoire de la Mésopotamie pour la période la plus ancienne. Il en résulte que si, dès le début de l'histoire, les Sumériens et les Sémites occupent déjà la région des deux fleuves (les premiers au sud, les seconds dans la partie moyenne du bassin), les premières dynasties historiques sont sumériennes ; la religion, les lois primitives, l'art archaïque sont le fait de Sumer ; les Sémites s'infiltrent peu à peu en Mésopotamie, provenant de l'ouest de la Haute-Syrie ; ils subjuguent les Sumériens à leur tour (dynastie d'Agadé, 2850-2650 environ), mais adoptent leur civilisation et, notamment, leur écriture, dont ils se serviront pour rendre leur propre langue. Pendant tout le troisième millénaire avant notre ère, nous assistons au duel des Sémites et des Sumériens ; en voici les principales phases. Vers 3000 (début de la période historique), hégémonie des villes de Sumer (Our, Éridou, Nippour, Lagash, etc.), qui disparaît devant celle des Sémites d'Agadé (Sargon l'Ancien). Cette dynastie est renversée par les Gouti, barbares venus des monts Zagros, dont l'autorité paraît simplement nominale sur une partie du pays, puisque sous leur suzeraineté la ville de Lagash connaît une prospérité sans égale avec le prince sumérien

Goudéa ; lors de l'expulsion des Gouti, une nouvelle dynastie sumérienne régit le pays avec Our pour capitale (3 e dynastie d'Our) ; elle est remplacée après une période de luttes incessantes par Première dynastie de Babylone qui est sémitique et dont le monarque le plus connu est Hammourabi. Après quoi le pays de Sumer ne sera plus jamais maître de ses destinées ; il fera partie intégrante de l'empire de Babylone, et plus tard de celui d'Assyrie. Mais tout au long de cette histoire, nous recueillons des marques de l'importance et de l'antériorité de l'art sumérien ; la littérature religieuse reste sumérienne et les nom ; des dieux sémitiques traduisent ceux des divinités de Sumer. Lorsque Hammourabi rédigera le Code de lois qui l'a rendu célèbre, il ne fera que recueillir et mettre en harmonie avec son temps les ancienne ? lois sumériennes (3).

L'art, enfin, ne se dépouillera jamais de l'influence de celui de Sumer ; bien plus, cette influence se fait sentir loin de la Mésopotamie, en Élam, dans la future Assyrie, la Haute-Syrie, l'Asie Mineure et le pays de Canaan ; cette particularité seule aurait même pu suffire à nous faire pressentir l'existence, sur toute cette aire, de populations en affinités ethniques avec celle de Sumer, car une formule d'art (et partant de civilisation) ne peut se propager que si elle rencontre les mêmes conditions de culture et répond aux aspirations de ceux chez qui elle va s'implanter ce qui suppose un minimum de sentiments communs.

Et, de fait, l'art de Sumer est à la base de celui de l'Asie Occidentale ancienne jusqu'à la fin de son histoire. Quelques transformations qu'il ait subies, c'est l'art sumérien qui est la source de toutes les manifestations artistiques de la Babylonie, de l'Assyrie, de la Haute-Syrie et même de l'Asie Mineure. Cette présomption d'affinités sur tout ce territoire, où l'art est en quelque sorte commun, s'est vérifiée par les découvertes.

LES MITANNIENS.

Nous savons par les documents cunéiformes que l'Assyrie, qui s'appelait alors le Soubarou, et la Haute-Syrie étaient recouvertes à l'époque des rois d'Agadé par une population qui remplaça les Sumériens et s'opposa à l'emprise des Sémites d'Agadé (4). Or, au second millénaire, nous constatons dans la même région la présence d'un royaume appelé le Mitanni, dont la langue est le nourri ; cette langue, nous la connaissons par les noms propres qui se trouvent sur les documents cunéiformes de l'époque et par certaines lettres d'El-Amarna (ainsi nommées de la localité d'Egypte où l'on a découvert la correspondance échangée entre les rois d'Egypte et les princes de Syrie au milieu du II e millénaire avant notre ère) ; elle est du type agglutinant, ni indo-européenne, ni sémitique. Nous voyons ainsi que ce royaume s'étendit, vers 1500 avant notre ère, des monts Zagros jusqu'à la côte syrienne ; l'Assyrie et la Haute-Syrie sont ses tributaires. Il est en possession d'un art que représentent les cylindres sceaux, et leurs empreintes relevées sur les tablettes de Kerkouk (5), et certains monuments de la Syrie du nord ; son architecture paraît préférer le plan carré au plan rond pour la construction des villes ; de sorte que l'art de la seconde moitié du deuxième millénaire, apparenté à l'art contemporain d'Asie Mineure et tout imprégné d'influences sumériennes, peut être défini l'art mitannien ; il explique l'art hittite de Syrie de la fin du II e millénaire et du début du premier. Ce n'est point tout ; la constitution de ce royaume paraît coïncider avec le grand mouvement de peuples qui porte les Hyksos en Egypte, Hyksos que l'on croit être des peuples d'Asie Mineure renforcés de contingents syriens ; or, la présence en Egypte. de cités sur plan carré attribuées aux Hyksos (Tell-el-Yahoudieh, par exemple), et assez semblables à des cités mitanniennes comme Qatna, aujourd'hui Mishrifé (6), a conduit à se demander si les envahisseurs hyksos ne vinrent point du Mitanni en même temps que de l'Asie Mineure, et même surtout du Mitanni ?

Quoi qu'il en soit, nous voyons qu'en regard des Sémites d'Agadé qui tentent de s'infiltrer vers le nord, se dresse, après les Sumériens, dont la civilisation est attestée à Assur dès 3000 avant notre ère, une population asianique ; pleine de vitalité pendant une grande partie du II e millénaire, sa prépondérance fut détruite par les Assyriens, mais aussi par d'autres Asianiques, les Hittites (fig. 18-20).

LES HITTITES.

On a englobé sous ce nom (7) une mosaïque de peuples de l'Asie Mineure qui furent réunis en confédération sous la direction de la tribu dont la capitale était à Hattoushash, aujourd'hui Boghaz-Keuï, dans la boucle de l'Halys ; on peut aujourd'hui retracer assez bien les vicissitudes de cet empire, dont nous ne retiendrons que les points principaux.

Aux derniers siècles de la seconde moitié du III e millénaire avant notre ère, nous constatons la présence en Cappadoce, au pied du mont Argée, d'une colonie sémitique installée au milieu d'un pays asianique (8) ; en effet, les documents cunéiformes qui y ont été retrouvés (tablettes dites « cappadociennes »), portent, à côté des noms sémitiques des contractants, des noms propres dans un dialecte tout différent ; ces autochtones ont été appelés les Proto-Hittites ; ils représentent la couche de population asianique antérieure à l'arrivée des Sémites.

A la suite des fouilles exécutées sur le site de Boghaz-Keuï, et du déchiffrement des documents qui y ont été découverts, on a constaté qu'au milieu du II e millénaire, cette région était devenue la tête de la confédération hittite englobant les pays voisins de l'Asie Mineure et de la Haute-Syrie. Dans les documents trouvés à Boghaz-Keuï, documents écrits en cunéiformes, mais rédigés en dialectes divers, on a relevé la présence de plusieurs dialectes asianiques dont l'un, le proto-hittite, est le même que celui des noms propres des tablettes cappadociennes. Par contre, la langue de la capitale et du pays environnant est indo-européenne, au moins dans ses cadres ; ceci indique l'arrivée en Asie Mineure de conquérants indo-européens ayant imposé leur langue à la population, comme les Sémites l'avaient fait à l'égard des Sumériens ; dans les deux cas, qu'il s'agît du sémitique ou de l'indo-européen, le parler des vainqueurs devait remplacer, tout naturellement, celui des vaincus, en raison de sa supériorité comme moyen d'expression.

Par contre, s'il n'y a aucun rapport entre la langue indo-européenne des Hittites de Boghaz-Keuï et la langue asianique des Mitanniens, qu'on appelle le nourri, il y a de grandes ressemblances, notamment dans les noms propres, entre le mitannien et le proto-hittite qui, lui, est asianique. On acquiert ainsi la notion d'une population assez homogène, répandue à l'origine dans l'Assyrie, la Haute-Syrie, et même l'Asie Mineure, population dont les dialectes sont plus voisins entre eux qu'ils ne le sont, pris en bloc, de la langue sumérienne, mais qui accuse cependant des affinités avec Sumer, par la facilité avec laquelle les principes de l'art sumérien ont été adoptés par elle.

Notre revue des peuples asianiques serait incomplète si nous ne mentionnions ni les Élamites ni les Vanniques ; bien que leur action ne semble pas avoir eu de retentissement sur Israël, ce n'en sont pas moins des facteurs importants dans la civilisation de l'Asie Occidentale ancienne.

LES ÉLAMITES.

C'est en Élam (l'ancienne Perse), sur le site de Suse, que l'on a rencontré les plus anciens vestiges de civilisation de l'Asie Occidentale. Une nécropole située sur le sol vierge contenait une céramique dont le décor était une stylisation de motifs naturistes avec tendance au géométrique. Au-dessus de cette nécropole, les monuments découverts étaient contemporains des plus vieux monuments de Sumer ; or, la céramique de cette seconde couche se rattache nettement à celle de la nécropole sous-jacente. Et lorsqu'apparaît l'écriture, la langue régionale qu'on appelle le proto-élamite n'est ni sémitique ni indoeuropéenne (9).

Les Kassites. Asianiques aussi les Kassites descendus du Zagros, comme autrefois les Gouti, qui succédèrent à la première dynastie de Babylone, ébranlée par un raid hittite, et gouvernèrent le pays pendant plusieurs siècles (XVIII e -XII e siècles av. J. -C).

Chez eux d'ailleurs, comme chez les Mitanniens, comme chez les Hittites de Boghaz-Keuï, certaines divinités, certains dynastes portent des noms indo-européens, mais ce n'est que le fait d'aristocraties dirigeantes ; le fond reste asianique, comme on le voit par la langue et l'ensemble du panthéon. Il offre en effet, dans toute l'Asie Occidentale ancienne, une grande homogénéité ; nous y retrouvons partout le culte naturiste représenté par une divinité de fertilité et de fécondité ou par un couple divin ayant ces attributs.

LES VANNIQUES.

Au nord de l'Assyrie, dans la partie la plus haute de ce que l'on appelait le Soubarou, ou pays nourri, nous retrouvons, au début du premier millénaire avant notre ère, un royaume asianique, le royaume d'Ourartou, dans la région du lac de Van dont les habitants parlaient encore une langue asianique, malgré que leur civilisation fût imprégnée d'influences assyriennes.

L'ethnographie, d'ailleurs, semble corroborer ces résultats. Tandis que les Sémites appartiennent en général au type dolichocéphale, les Asianiques, dont le type se retrouve aujourd'hui dans les Arméniens, les Kurdes, sont brachycéphales. Les récentes mensurations de crânes, vraisemblablement sumériens, trouvés dans les fouilles anglaises dirigées par M. Hall à Tell-el-Obéid près d'Our, ont montré que si les Sumériens sont dolichocéphales par leur indice crânien, ils ont un occiput plat et une grande étroitesse des tempes qui leur donne un aspect brachycéphale (10) ; cette particularité est indiquée par les monuments sumériens, de même que les monuments asianiques reproduisent habituellement un type brachycéphale. Si donc, par leur parler, les Sumériens peuvent être rangés parmi les Asianiques, ils constituent une variété à part en regard du grand bloc des Mitanno-Hittites (ou mieux Hourri-Proto-Hittites) que nous avons décrit.

En Palestine, la situation ne paraît pas avoir été différente. On a reconnu à Guézer, notamment, la présence d'une population (la plus ancienne dont on ait constaté l'existence en Canaan), qui pratiquait l'incinération de ses morts. Ce n'est que postérieurement que l'on constate, au même endroit, le rite de l'inhumation qui correspond sans doute à l'installation des Sémites dans la contrée (11).

Une telle situation n'a pas été sans influence sur les Israélites. Lorsque le clan sémitique d'Abraham, vers 2000 avant notre ère, quittait la ville d'Our, il abandonnait une métropole foncièrement sumérienne ; et dans son séjour à Harran, il se retrouvait en pays asianique (Harran sur le Balih, affluent de l'Euphrate, répond au centre du territoire occupé par les Hourri). Lorsque les Israélites s'installèrent en Canaan, ils prenaient contact avec toutes ces tribus asianiques dont la Bible a gardé le souvenir, de temps immémorial en I possession du sol, et aussi avec les tribus sémitiques fixées avant eux dans la région. Pour peu de temps, d'ailleurs, puisque les Sémites et Asianiques (Hittites et Hourri) s'ébranlent probablement sous la poussée lointaine de deux courants de peuples, l'un venu d'Europe en Asie Mineure (les Indo-Européens de Boghaz-Keuï ?), l'autre venu du Zagros (la descente des Mèdes et des Perses en Iran ?), et que cette invasion conjuguée sous le nom d'invasion des Hyksos s'installe solidement en Egypte où, à côté de faits de civilisation pratique dus aux Asianiques hourri (le plan carré des villes), on constate l'intrusion de noms propres sémitiques (scarabées au nom de Jacob-El, etc.).

Pendant ce temps, les Hittites qui devaient un jour supplanter les Mitanniens, soit par les armes, soit par infiltration, descendaient en Syrie, se fixaient un peu partout, et, quoique la rédaction soit bien postérieure à l'événement, nous en trouvons un écho dans l'épisode biblique (Ge 23-25:9 et suivant), qui nous montre Abraham achetant aux Hittites « maîtres du pays », et payant à « Éphron le Hittite » la caverne de Macpélah près d'Hébron où il ensevelira les siens. C'est pendant le séjour des Israélites demeurés en Egypte après l'expulsion des Hyksos, et, de race conquérante devenus pour les Égyptiens celle des vaincus (ce que rappelle l'allusion de l'Exode aux « Pharaons qui n'avaient pas connu Joseph »), que nous voyons par les lettres d'El-Amarna (12) un roi de souche hittite régner à Jérusalem ; il s'appelle Abdou-Hépa (Hépa est une divinité hittite). Cette emprise de la civilisation mitanno-hittite se traduit dans le domaine de l'art, jusqu'à l'est de la mer Morte, par une stèle mutilée trouvée à Schihan (13), qui représente un guerrier vêtu du pagne d'étoffe plissée comme les Hittites, coiffé comme eux du casque et dans l'attitude du combat, tel qu'on voit le grand dieu hittite figurer sur les monuments de la Hautes Syrie et de l'Asie Mineure. Puis lorsque les Israélites après leur sortie d'Egypte s'établiront en Palestine, il leur faudra vaincre la résistance des tribus locales. Ils s'infiltreront au milieu d'elles sans pouvoir les réduire toutes. Jérusalem notamment ne succombera que sous David et grâce au stratagème qui lui fit employer le chemin du sin-nor (la grande conduite d'eau qui ravitaillait la cité), pour s'emparer de la ville. Mais l'origine réelle de Jérusalem demeurait connue, témoin l'apostrophe du prophète : « Ton père est un Amorrite, ta mère une Hittite » (Eze 16:3,46) qui la rappelle : mi-sémitique, mi-asianique. Et de même que, malgré le départ des Hyksos d'Egypte, il était resté des Sémites dans le Delta, de même il restait des Asianiques en Palestine après la conquête. Ésaü, jadis, avait pris femmes chez les Hittites, Salomon fit de même, et David comptait des Hittites parmi ses officiers et ses familiers. C'est à l'influence asiatique et plus particulièrement asianique, et pas à celle de l'Egypte, que l'on doit des rechutes dans l'idolâtrie comme l'adoration du veau d'or. Le culte du taureau (animal-attribut du grand dieu de fertilité Teshoub-Adad, dont il est la représentation) est attesté dès la période la plus ancienne, sur des monuments datant de la fin du III e millénaire, et provenant de Cappadoce (empreintes de sceaux sur les tablettes cappadociennes), on remarque sur un piédestal l'idole d'un taureau (14) ; on la retrouve, presque un millénaire plus tard, sur des bas-reliefs d'Euyuk (aux environs de Boghaz-Keuï) ; une procession de prêtres et de fidèles s'avance vers lui pour l'adorer (15).

Ces divers indices contribuent à mettre en lumière l'importance de l'élément asianique en Asie Occidentale ancienne, et celle de son influence sur le peuple d'Israël. G. Contenau.

-- (1) G. Contenau, Manuel d'archéologie orientale. P. (A. Picard) 1, 1927, où l'histoire des fouilles en Asie antérieure est résumée, p. 135

-- (2) Sur les langues asianiques, lire : C. Autran, Les langues propres de l'Asie antérieure ancienne, dans Les langues du Monde. P. (Champion), 1924, p. 273-318. --J. Friedrich, Altkleinasiatische Sprachin Ebert Reallexikon der Vorgeschichie Berlin (W. de Gruyter), 1924.

-- (3) G. Furlani, Leggi dell'Asia Anleriore antica ; Roma (Istituto p l'Oriente), 1929, recueil des lois sumériennes, babyloniennes, néobabyloniennes, hittites et assyriennes.

-- (4) S. Smith, Early Historv Assyria, Lond. (Chatto, Windus), 1928, chap. 7, 13, 15.

-- (5) G. ContE nau, Les tablettes de Kerkouk et les origines de la civilisation assyrienne Babyloniaca IX (1926).

-- (6) Du Mesnil du Buisson, Les ruines. d'El-Mishrijé ; Syria, depuis 1920, où sont consignés les résultats des campagnes de fouilles de l'auteur.

-- (7) J. Garstang, The Hittite Empire. Lond. (Constable), 1929. --Sur l'histoire de l'Asie Antérieure, résume au point dans : E. Ebeling, Geschichte des alten Morgenlandes. Berlin (W. de Gruyter), 1929.

-- (8) G. Contenau, Trente tablettes cappadociennes. P. (Geuthner), 1919.

-- (9) V Scheil, Mémoires de la Délégation, française en Perse. P. (Leroux), VI, 1907 ; XVII, 1923.

-- (10) H. R-Hall et CL. Woolley, Ur Excavations, l Al-Ubaid. Lond. (British Muséum), 1927, chap. 10.

-- (11) L. -H. Vincent, Canaan d'après l'exploration récente. P. (Gabalda), 1907. --P. Handcock. Archoeology of the Holy Land Lond. (Fisher Unwin), 1916.

-- (12) J.A. Knudtzon, Die El-Amarna Tafeln. Leipzig (Hinrichsï), 1915. Références p. 1556.

-- (13) G. Contenau, Musée du Louvre, Les Antiquités Orientales P. (Mo-rancé), II, 1930, pl. 4.

-- (14) G. Contenau, La glyptique syro-hittite. P. (Geuthner), 1922, fig. 5, 6, 15, 22, 24, 39.

-- (15) J. Garstang, Loc. cit., fig. 8, p. 134.

Pour l'étude des Sumériens, voir CL. Woolley, Les Sumériens (tr. fr. E. Lévy), Paris, Payot, 1930.

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    • Genèse 23

      1 Sara vécut cent vingt-sept ans.
      2 Elle mourut à Qiryath-Arba, c’est-à-dire Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham célébra ses funérailles et la pleura.
      3 Puis il se leva de l’endroit où reposait le corps de sa femme et alla parler aux Hittites.
      4 Il leur dit : —Je ne suis qu’un étranger chez vous ; accordez-moi parmi vous une propriété funéraire pour que je puisse enterrer ma femme qui est morte.
      5 Les Hittites répondirent à Abraham :
      6 —Ecoute-nous, mon seigneur, nous te considérons comme un prince de Dieu au milieu de nous. Ensevelis le corps de ta femme dans la meilleure de nos tombes. Aucun de nous ne te refusera un tombeau pour ensevelir ta femme.
      7 Alors Abraham s’avança et se prosterna devant les Hittites qui habitaient le pays.
      8 Puis il leur dit : —Puisque vous me permettez d’enterrer le corps de ma femme, faites-moi la faveur de prier Ephrôn, fils de Tsohar,
      9 de me céder la caverne de Makpéla qui lui appartient et qui se trouve à l’extrémité de son champ. Qu’il me l’accorde en propriété funéraire en votre présence contre sa pleine valeur en argent.
      10 Or Ephrôn le Hittite siégeait parmi eux. Il répondit à Abraham devant tous les Hittites qui venaient à la porte de sa ville :
      11 —Non, mon seigneur, écoute-moi. Je te donne le champ et la caverne qui s’y trouve. Je t’en fais don en présence des gens de mon peuple pour que tu y ensevelisses le corps de ta femme.
      12 Abraham s’inclina profondément devant les gens de la région
      13 et il répondit à Ephrôn de façon à être entendu par tous : —S’il te plaît, écoute-moi à ton tour. Permets-moi de te payer le prix du champ. Accepte-le de ma part et j’y ensevelirai le corps de ma femme.
      14 Alors Ephrôn reprit :
      15 —Mon seigneur, écoute-moi. Que représente entre nous une terre qui vaut quatre cents pièces d’argent ? Prends-la donc et ensevelis le corps de ta femme.
      16 Abraham accepta la proposition d’Ephrôn et lui pesa la somme qu’il avait mentionnée en présence des autres Hittites, à savoir quatre cents pièces d’argent suivant le cours usuel.
      17 De la sorte, le terrain d’Ephrôn, qui est à Makpéla, vis-à-vis de Mamré, ainsi que la caverne qui s’y trouvait et tous les arbres sur le terrain et ceux qui l’entouraient passèrent
      18 en propriété à Abraham en présence des Hittites et de tous ceux qui étaient venus à la porte de sa ville.
      19 Après quoi, Abraham ensevelit sa femme Sara dans la caverne du champ de Makpéla, vis-à-vis de Mamré, c’est-à-dire d’Hébron, dans le pays de Canaan.
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      Genèse 24

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      4 mais que tu iras dans mon pays, au sein de ma parenté, prendre une femme pour mon fils Isaac.
      5 Le serviteur lui répondit : —Peut-être cette femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays-ci. Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es parti ?
      6 —Garde-toi bien de ramener mon fils là-bas, lui dit Abraham.
      7 L’Eternel, le Dieu du ciel qui m’a fait quitter ma famille et le pays où elle s’était établie, qui m’a parlé et m’a promis par serment de donner ce pays-ci à ma descendance, te fera précéder par son *ange pour que tu puisses emmener de là-bas une femme pour mon fils.
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      15 Il n’avait pas encore fini de parler, que Rébecca arriva, la cruche sur l’épaule. C’était la fille de Betouel, fils de Milka et de Nahor, le frère d’Abraham.
      16 La jeune fille était très belle ; elle était vierge, aucun homme ne s’était encore uni à elle. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta.
      17 Alors le serviteur courut à sa rencontre et lui dit : —S’il te plaît, laisse-moi boire un peu d’eau de ta cruche.
      18 Elle répondit : —Bois, mon seigneur ! Et elle s’empressa de descendre la cruche de son épaule pour la prendre dans ses mains et de lui donner à boire.
      19 Après quoi, elle lui dit : —Je vais aussi puiser de l’eau pour tes chameaux, jusqu’à ce qu’ils aient assez bu.
      20 Elle s’empressa de vider sa cruche dans l’abreuvoir, courut encore au puits et puisa de l’eau pour tous les chameaux !
      21 Le serviteur, étonné, l’observait sans dire un mot pour voir si, oui ou non, l’Eternel faisait réussir son voyage.
      22 Quand les chameaux eurent fini de boire, il prit un anneau d’or d’environ six grammes ainsi que deux bracelets d’or pesant chacun plus de cent grammes qu’il passa aux poignets de la jeune fille.
      23 Puis il lui demanda : —De qui es-tu la fille ? Dis-le moi, s’il te plaît. Y a-t-il dans la maison de ton père de la place pour que nous puissions y passer la nuit ?
      24 Elle lui répondit : —Je suis une fille de Betouel, le fils de Milka et de Nahor.
      25 Puis elle ajouta : Il y a chez nous de la paille et du fourrage en abondance et toute la place pour vous loger.
      26 Alors le serviteur s’inclina pour se prosterner devant l’Eternel.
      27 Il dit : —Loué soit l’Eternel, le Dieu d’Abraham mon maître, qui n’a cessé de témoigner sa bonté et sa fidélité à mon maître. Il m’a conduit dans mon voyage jusque dans la parenté de mon maître.
      28 La jeune fille courut chez sa mère raconter tout ce qui s’était passé.
      29 Rébecca avait un frère nommé Laban. Celui-ci se précipita au dehors et courut rejoindre le serviteur près de la source.
      30 Car il avait vu l’anneau et les bracelets aux poignets de sa sœur et il avait entendu Rébecca raconter ce que l’homme lui avait dit ; il alla donc trouver le serviteur qui se tenait avec les chameaux près de la source.
      31 Il lui dit : —Viens chez nous, homme béni de l’Eternel. Pourquoi restes-tu dehors ? J’ai préparé la maison et fait de la place pour tes chameaux.
      32 Alors le serviteur entra dans la maison et Laban fit décharger les chameaux et leur fit donner de la paille et du fourrage. Il fit apporter aussi de l’eau pour lui laver les pieds ainsi qu’aux hommes qui l’accompagnaient.
      33 Puis il leur servit le repas, mais le serviteur prit la parole : —Je ne mangerai pas avant d’avoir dit ce que j’ai à dire. —Eh bien, parle ! lui dit Laban.
      34 —Je suis le serviteur d’Abraham, dit-il.
      35 L’Eternel a richement béni mon maître et il a fait de lui un homme important. Il lui a donné des moutons, des chèvres et des bovins, de l’argent et de l’or, des serviteurs et des servantes, des chameaux et des ânes.
      36 Dans ses vieux jours, Sara, la femme de mon maître, lui a donné un fils à qui il a fait don de tout ce qu’il possède.
      37 Or, mon maître m’a fait prêter serment en disant : « Tu ne feras pas épouser à mon fils une Cananéenne du pays où j’habite.
      38 Mais tu te rendras dans la famille de mon père, et c’est là que tu prendras une femme pour mon fils. »
      39 J’ai répondu à mon maître : « Peut-être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre. »
      40 Il m’a dit alors : « J’ai toujours vécu selon la volonté de l’Eternel ; il enverra son *ange avec toi et fera réussir ton voyage pour que tu trouves une femme pour mon fils dans ma parenté, dans la famille de mon père.
      41 Une fois que tu te seras rendu dans ma parenté, si l’on refuse de laisser partir la jeune fille, alors tu seras dégagé du serment que je t’impose. »
      42 Or, aujourd’hui, quand je suis arrivé à la source, j’ai prié : Eternel, Dieu de mon maître Abraham, veuille faire réussir le voyage que j’ai entrepris.
      43 Je me tiens près de la source ; la jeune fille qui sortira pour puiser de l’eau, à qui je demanderai de me donner à boire un peu d’eau de sa cruche,
      44 et qui me répondra : « Bois, puis je puiserai aussi de l’eau pour tes chameaux », qu’elle soit la femme que tu destines au fils de mon maître.
      45 Je n’avais pas encore fini de prier en moi-même, que Rébecca est sortie, une cruche sur l’épaule. Elle est descendue à la source et a puisé de l’eau. Je lui ai demandé : « S’il te plaît, donne-moi à boire. »
      46 Elle s’est empressée de descendre sa cruche de l’épaule et m’a dit : « Bois, et je donnerai aussi à boire à tes chameaux. » J’ai donc bu, et elle a aussi donné à boire aux chameaux.
      47 Puis je lui ai demandé : « De qui es-tu la fille ? » Elle m’a répondu : « Je suis la fille de Betouel, le fils de Nahor et de Milka. » Alors j’ai mis un anneau à son nez et j’ai passé des bracelets à ses poignets.
      48 Ensuite, je me suis incliné pour me prosterner devant l’Eternel, et j’ai loué l’Eternel, le Dieu de mon maître Abraham, pour m’avoir conduit sur le bon chemin chez la petite-nièce de mon maître, afin que je la ramène pour son fils.
      49 Et maintenant, si vous voulez témoigner une véritable bienveillance à mon maître, dites-le moi. Sinon, dites-le aussi pour que je me tourne d’un autre côté.
      50 Laban et Betouel répondirent : —Tout cela vient de l’Eternel. Que pourrions-nous dire de plus en bien ou en mal ?
      51 Voici Rébecca : elle est là, devant toi. Prends-la, emmène-la et donne-la comme épouse au fils de ton maître, comme l’Eternel en a décidé.
      52 Lorsque le serviteur d’Abraham entendit ces paroles, il se prosterna jusqu’à terre devant l’Eternel.
      53 Puis il sortit des objets d’argent et d’or et des vêtements pour les donner à Rébecca ; il fit aussi de riches présents à son frère et à sa mère.
      54 Après cela, lui et ses compagnons mangèrent et burent, puis ils passèrent la nuit dans la maison. Le lendemain matin tôt, il dit : —Laissez-moi retourner chez mon maître.
      55 Le frère et la mère de Rébecca répondirent : —Que la jeune fille reste encore quelques jours avec nous ; dans une dizaine de jours, tu partiras avec elle.
      56 Mais il plaida : —Ne me retardez pas, puisque l’Eternel a fait réussir mon voyage. Laissez-moi partir de suite pour retourner chez mon maître.
      57 —Appelons la jeune fille, dirent-ils, et demandons-lui son avis.
      58 Ils appelèrent donc Rébecca et lui demandèrent : —Veux-tu partir avec cet homme ? Elle répondit : —Oui.
      59 Alors ils firent leurs adieux à Rébecca leur sœur, à sa nourrice et au serviteur d’Abraham ainsi qu’à ses compagnons.
      60 Ils bénirent Rébecca et lui dirent : Toi, notre sœur, puisses-tu devenir la mère de milliers de milliers et que ta descendance se rende maître de tous ses ennemis !
      61 Alors Rébecca et ses servantes se levèrent et montèrent sur les chameaux pour suivre le serviteur. C’est ainsi que le serviteur emmena Rébecca avec lui.
      62 Isaac s’était établi dans la région du *Néguev et il revenait du puits de Lachaï-Roï.
      63 Le soir, il était sorti seul dans les champs pour se promener. Levant les yeux, il aperçut au loin des chameaux qui venaient vers lui.
      64 Rébecca aussi leva les yeux, elle vit Isaac et sauta à bas du chameau.
      65 Elle demanda au serviteur : —Qui est cet homme qui vient à notre rencontre dans la campagne ? Le serviteur répondit : —C’est mon maître. Alors elle prit son voile et se couvrit le visage.
      66 Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait.
      67 Là-dessus, Isaac conduisit Rébecca dans la tente de Sara, sa mère ; il la prit pour femme et il l’aima. C’est ainsi qu’il fut consolé de la mort de sa mère.

      Genèse 25

      1 Abraham avait pris une autre femme nommée Qetoura
      2 dont il eut plusieurs fils : Zimrân, Yoqchân, Medân, Madian, Yichbaq et Chouah.
      3 Yoqchân fut le père de Saba et Dedân. De ce dernier descendent les Achourim, les Letouchim et les Leoumim.
      4 Madian fut le père d’Epha, d’Epher, d’Hénoc, d’Abida, et d’Eldaa. Tous ceux-là sont les descendants de Qetoura.
      5 Abraham donna tout ce qui lui appartenait à Isaac.
      6 Il fit des donations aux fils qu’il avait eus par ses épouses de second rang ; mais, de son vivant, il les éloigna de son fils Isaac en les envoyant dans un pays d’Orient.
      7 Abraham atteignit l’âge de cent soixante-quinze ans,
      8 puis il rendit son dernier soupir. Il mourut au terme d’une heureuse vieillesse, âgé et comblé, et rejoignit ses ancêtres.
      9 Ses fils Isaac et Ismaël l’enterrèrent dans la caverne de Makpéla, dans le terrain d’Ephrôn, fils de Tsohar, le Hittite, qui se trouve vis-à-vis de Mamré,

      Ezéchiel 16

      3 Dis-lui : « Voici ce que le Seigneur, l’Eternel, déclare à Jérusalem : Par ton origine et ta naissance, tu appartiens à la terre des Cananéens ; ton père était un Amoréen et ta mère une Hittite.
      46 Ta sœur aînée qui habite au nord de toi, c’est Samarie avec ses cités-filles : et ta petite sœur, qui demeure au sud de toi, c’est Sodome avec ses filles.
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