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BIBLE (la)

Définition biblique de Bible (la) :

Le terme Bible désigne l'ensemble des saintes Écritures, document normatif de la religion chrétienne et plus spécialement des Églises issues de la Réforme. La Bible est un livre unique en son genre, unique par l'étendue des siècles qui ont vu naître sa littérature, unique par la diversité de ses auteurs.

Sommaire

I. NOM.

Le mot Bible désigna d'abord le recueil des Écrits sacrés de la religion juive ; puis, quand le Nouveau Testament eut été constitué, il fut appliqué à l'ensemble des saintes Écritures, document normatif de la religion chrétienne et plus spécialement des Églises issues de la Réforme. Le mot Bible dérive du grec biblos qui désigne l'écorce intérieure du papyrus, avec laquelle on faisait le papier. Les livres écrits sur ce papier s'appelaient biblia. L'Église chrétienne, qui considérait les documents de l'A.T. et du N.T. comme les livres par excellence, les nomma, au V e siècle biblia, les Bibles =la collection des livres. Jérôme les avait déjà appelés une « bibliothèque divine » ou sacrée. Le terme grec biblia, neutre pluriel transporté en latin, fut peu à peu regardé comme un singulier fém., et « les livres » devinrent « le Livre » : la Bible. C'est ainsi qu'un titre destiné à faire ressortir la diversité des Écrits sacrés perdit sa signification première et parut au contraire avoir été choisi pour faire ressortir l'unité des saintes Écritures. Insensiblement la masse des chrétiens oublia, avec la multiplicité des ouvrages que renferme la Bible, la diversité de leur origine et la grande variété de leurs auteurs. On ne vit plus qu'un livre dont toutes les pages avaient la même inspiration, la même intention, avec un seul auteur : Dieu. Cette transposition, due à une assonance verbale, est intéressante à noter, parce qu'elle nous explique la cause première de toutes les résistances opposées par l'ensemble de l'Église à la science historique qui cherche à remettre chaque livre dans son milieu et à l'expliquer par son époque. On retrouve déjà l'expression « la Bible » en français au XIII e siècle chez Joinville. Wiclef s'en servit, et, par Luther, elle devint le mot qui désigna dans la Réforme les saintes Écritures.

Les anciens Juifs disaient toujours pour la Bible hébraïque « les livres » (Da 9:2), ou, quand il s'agissait du Pentateuque, les livres de la loi, ou les livres de Moïse : (Ne 9:3 13:1) puis, les Écritures. Le mot grec biblia n'apparaît qu'avec le prologue du Siracide, et sa façon de désigner la troisième partie de l'A.T. par l'expression « le reste des livres » montre que, pour lui, la Loi et les Prophètes étaient aussi des collections de livres. Cependant la tendance de faire ressortir l'unité et la divinité du recueil sacré faisait déjà employer aux Juifs du temps de Jésus l'expression « l'Écriture », lorsqu'il s'agissait de citations de l'A.T.

II. PARTIES.

La Bible chrétienne est divisée en deux parties, deux ouvrages d'inégale longueur, l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Le mot testament a besoin, lui aussi, d'être expliqué par son origine. Le terme latin testamentum, traduit en français par testament, désigne l'acte authentique dans lequel une personne exprime ses dernières volontés. Mais le mot grec diathèkè, traduit en latin par testamentum, a le double sens de testament et d'alliance. Il nous est venu par les LXX, qui traduisent ainsi le mot hébreu berith  : alliance, contrat de Dieu avec son peuple. La traduction latine et l'usage ecclésiastique ont donc détourné l'expression primitive de son sens propre. Par abréviation, on s'est mis à dire l'Ancien Testament au lieu de « les livres de l'Ancien Testament » ; et c'est ainsi qu'on est arrivé à désigner la Bible hébraïque par un mot que Lucien Gautier a raison d'appeler « énigmatique », mot qui achève d'enlever à la Bible hébraïque son titre à caractère historique : les livres de l'Ancienne Alliance. Le mot testament, substituant, comme le mot Bible, l'idée d'unité à celle de diversité, y ajoute par surcroît l'idée d'immutabilité. Avec lui la collection d'écrits, ayant chacun son auteur, son milieu, son caractère historique et son intention religieuse, devient un texte unique, un tout d'une seule venue, composé de phrases et de mots sacrés et intangibles, expression d'une dernière volonté : la volonté de Dieu lui-même. A lui seul, le mot a contribué plus qu'on ne le pense à rendre la critique biblique impopulaire dans les Églises, et à la faire considérer d'instinct comme une entreprise profane, attentatoire au caractère même des saintes Écritures : on ne touche pas à un testament.

III. CONTENU.

L'Ancien Testament, la Bible hébraïque, dont Jésus se servait ainsi que ses compatriotes de Palestine, groupait les livres en trois recueils : la Loi, les Prophètes, les Écrits ou le Reste des livres

1.

Le premier recueil, constitué vers la fin du V e siècle av. J. -C, renferme les cinq livres dits de Moïse : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome. C'était le recueil essentiel, celui de le livre sacré par excellence. C'est lui qui était l'objet principal de la lecture du sabbat dans les synagogues. Son nom : la Loi (hébreu thôrâ ; grec nomos) servit plus tard pour désigner la Bible hébraïque tout entière. Les écrivains du N.T. donnent la Loi comme référence pour leurs citations tirées de l'A.T., même quand elles ne font pas partie du Pentateuque (mot dérivé du grec et employé pour la première fois par Tertullien pour indiquer les cinq livres de Moïse ; il signifie litt. les cinq étuis renfermant les rouleaux de la Loi). La Loi était la seule partie de l'Ancien Testament acceptée comme charte divine par les Samaritains.

2.

Le second recueil, les Prophètes (hébreu nebiim), se divise en deux sections : Prophètes antérieurs et Prophètes postérieurs. La première section renferme les livres de Josué, Juges, Samuel, Rois. Elle parle du temps où les premiers prophètes façonnèrent le peuple élu. La seconde section renferme les oeuvres des prophètes, dont les écrits nous ont été conservés : Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, et le recueil des Douze (les petits prophètes). Il comptait ainsi huit livres. Cette seconde partie de la Bible hébraïque a été constituée et ajoutée à la première dans la seconde moitié du III e siècle av. J. -C.

3.

Le troisième recueil, les Écrits (hébreu ketoubim), renfermait d'abord trois livres qui composent entre eux une sorte de triade : Psaumes, Proverbes, Job ; puis un recueil appelé Megillôt =les rouleaux, qu'on lisait au moment des fêtes et qui renfermait le Cantique, Ruth, les Lamentations, l'Ecclésiaste, Esther. Enfin venaient Daniel, Esdras, les Chroniques. En tout onze livres. Cette troisième partie montre comment l'âme humaine a réagi en face des commandements et des promesses de Dieu. Elle n'avait pas l'autorité normative de la Loi, ni le caractère de message divin comme les Prophètes. Le Siracide les appelait « les autres livres de nos pères ». Ce recueil n'était pas exactement fixé au temps de Jésus. Il ne jouit de l'autorité canonique qu'à partir du I er siècle de l'ère chrétienne. On eut beaucoup de peine à y faire entrer Esther, le Cantique et l'Ecclésiaste. Ce qui n'a pas empêché les rabbins postérieurs de diviniser l'ensemble du Canon et d'imaginer au profit de tout l'A.T. la doctrine de l'inspiration verbale qui est d'origine juive et qui, de la synagogue, a passé en certains milieux de l'Église chrétienne. Il est regrettable que la Bible protestante ne soit pas restée fidèle à l'ordre de la Bible hébraïque, la Bible dont se servait Jésus. La solution de bien des problèmes d'histoire et de critique en eût été facilitée.

L'Ancien Testament palestinien ne renfermait pas les livres appelés apocryphes (voir Apocryphes). On les trouve dans la Bible grecque des LXX (voir Textes et versions de l'A.T.), qui n'était pas à proprement parler un livre fermé, un canon (voir Canon) intangible et divin. Les Apocryphes (1 et 2 Esdras, Tobit, Judith, Additions à Esther, Sagesse de Salomon, Siracide, Baruch, Lettre de Jérémie, Cantique des trois jeunes Hébreux, Suzanne, Bel et le Dragon, [la Prière de Manassé], 1 et 2 Macchabées, en tout quatorze livres) ont passé dans les traductions latines, et, par la Vulgate de Jérôme, soit entrés dans le canon de l'Église catholique. Celle-ci les intercale parmi les livres de l'A.T. comme s'ils en faisaient partie intégralement, et le Concile de Trente (1546) rendit leur usage obligatoire. Les Protestants refusent aux Apocr. l'autorité canonique. Toutefois la Bible de Luther les maintient à titre documentaire et les place entre l'A.T. et le N.T. Il est regrettable que la Bible réformée n'en ait pas conservé au moins des extraits.

Les livres du N.T. ont été écrits, à une ou deux exceptions près, dans le siècle même de Jésus. Vers la fin du siècle suivant, le N.T., tel que nous le possédons, était fixé. Son premier recueil fut, selon toute apparence, une juxtaposition des trois év. synoptiques, Matthieu, Marc, Luc, ce que Justin Martyr appelle « les Mémoires des Apôtres ». L'év. de Jean vint plus tard compléter ce volume. On collectionna ensuite les lettres de l'apôtre Paul : Romains, 1 et 2 Corinthiens, Galates, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, 1 et 2 Timothée, Tite, Philémon ; c'est sans doute à ce volume que la 2 e ép. de Pierre fait allusion quand elle parle de « toutes les lettres du bien-aimé frère Paul, dont les ignorants tordent le sens, comme ils le font à l'égard des autres écritures » (2Pi 3:16). Enfin, le reste des écrits, Actes, Hébreux, Jacques, 1 et 2 Pierre, 1, 2 et 3 Jean, Jude, vint compléter, parfois non sans discussions, le canon du N.T., avec, comme pendant à Daniel, l'Apocalypse. On peut donc dire que le N.T. fut formé progressivement de trois recueils comme l'A.T. : les évangiles, les épîtres de Paul, le reste des livres. On a fait remarquer que la ressemblance va encore plus loin : le premier recueil ayant la grande valeur normative puisqu'il renferme la loi du Christ, et le troisième ayant eu plus de peine que les deux autres à établir son autorité à cause des contestations qu'avait soulevées l'admission de certains livres. Une fois le canon fixé, le Nouveau Testament ne tarda pas à suivre les destinées de l'Ancien : recueil des révélations divines et charte du peuple de Dieu, il fut bientôt considéré en bloc comme la Parole de Dieu.

IV. DIVISIONS.

A l'origine, les livres de la Bible ne renfermaient pas de divisions, sauf dans les cas exceptionnels des Psaumes ou de petits poèmes marqués par un titre spécial : Cantique de Débora, Paroles d'Agur, etc. La synagogue juive, pour faciliter les lectures du sabbat, divisa la loi en sections appelées paracha. Elle constitua aussi dans les livres des prophètes toute une série de fragments correspondant aux sections de la loi, et qu'on appelait : haphtarah

Il semble bien que l'apologiste Tatien, au II e siècle, ait le premier marqué dans le N.T. un certain nombre de divisions marginales. Au III e siècle, Ammonien d'Alexandrie divisa le texte en sections dont Eusèbe se servit pour son Harmonie. Ces sections étaient beaucoup plus courtes que nos chapitres. On en trouve 355 dans Matthieu, 236 dans Marc etc. Au V e siècle, un diacre d'Alexandrie, Euthale, établit des chapitres dans les Actes et les Épîtres. Il y en avait 40 dans les Actes, 19 dans les Romains, etc. Ces chap. étaient divisés en lignes (grec stichoï) ou stiches (le terme est resté dans le français hémistiche), qui servaient pour calculer le paiement dû aux copistes et aussi pour rythmer la voix des lecteurs. Il y avait 2.560 stiches dans Matthieu ; on a calculé que le N.T., qui renferme actuellement 7.959 versets, comptait 19.241 stiches.

La division actuelle en chapitres paraît remonter à Lanfranc (Mort en 1089), grand érudit et conseiller intime du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. C'est sans doute à lui que l'aurait empruntée Etienne Langton (Mort en 1238), archevêque de Cantor-bérv. On la retrouve au XIII e siècle dans l'index de la Bible du cardinal Hugues de Saint-Cher. Pour ce qui est de la division en versets, qui n'a jamais été admise dans les rouleaux de la synagogue, elle est sans doute due, pour l'A.T., au labeur des docteurs juifs qui fixèrent définitivement le texte hébreu (voir plus loin). Elle n'apparut qu'au XV e siècle, dans la Bible hébraïque du rabbin Nathan. Henri Estienne l'introduisit dans le Psalterium Quintuplex de Lefèvre d'Étaples (Paris 1508 et 1513), en la marquant par des chiffres. Son fils, Robert Estienne (1503-1559), vulgarisa l'usage de la numérotation pour toute la Bible. D'après ce que raconte le fils de celui-ci, Robert Estienne aurait composé la distribution en versets du N.T. pendant les arrêts d'un voyage à cheval entre Paris et Lyon. Cette numérotation parut pour la première fois dans le N.T. que Robert Estienne publia en 1551, aussitôt après la première impression du catéchisma ds Calvin.

V. LANGUES.

Les langues de la Bible sont, pour l'A.T., l'hébreu et l'araméen ; pour le N.T., le grec. L'A.T., dans son ensemble, fut écrit en hébreu et sans points-voyelles, c-à-d. avec les consonnes seulement, qui se suivaient de façon continue. On voit déjà par ce seul trait combien les chances d'erreurs furent grandes pour les copistes qui eurent à transcrire, ou pour les savants qui eurent à fixer le sens du texte original. L'hébreu, dialecte cananéen de la famille sémitique et très voisin de l'araméen, c-à-d. de la langue des Syriens, fut parlé dès les temps les plus reculés jusqu'à l'exil à Babylone, qui mit fin à la vie d'Israël comme peuple. Après leur retour sur les ruines de Jérusalem (538 av. J. -C), les Israélites, devenus la communauté juive, cessèrent de parler leur langue originelle pour adopter l'araméen qui avait cours dans toute l'Asie sud-orientale. L'hébreu ne fut plus conservé que comme langue sacrée, la langue des livres saints. On trouve cependant dans la Bible hébraïque quelques parties araméennes : Daniel (Da 2:4-7:28), Esdras (Esd 4:8-6:18 7:12-26), un verset dans Jérémie (Jer 10:11) et deux mots dans Ge 31:47.

Au temps de Jésus, on parlait en Palestine un dialecte araméen, et certainement ce fut en cette langue que le Messie donna ses enseignements. Les premiers documents qui fixèrent les souvenirs de la vie du Seigneur durent être rédigés en araméen. Quand Papias dit que Matthieu écrivit en hébreu la collection des discours de Jésus (logia), il n'entend sans doute pas autre chose que l'araméen, car il serait fort étonnant que l'apôtre eût publié en langue archaïque des propos qu'il avait entendus de son Maître en langue populaire. Le souci de l'exactitude lui commandait de rendre les paroles de Jésus dans les termes où il les avait dites. Mais c'est s'avancer trop que de prétendre que tel ou tel livre du N.T., sous la forme où nous le possédons, a été écrit d'abord en araméen, puis mis en grec. L'auteur de l'év. de Matthieu, qui traduisit en grec et encadra de récits les logia de l'apôtre (voir Évangiles synoptiques), fait par ailleurs des citations tirées des LXX, ce qui prouve qu'il maniait fort bien le grec. Quelque regret que l'on en puisse avoir, il faut reconnaître que les paroles que nous possédons de Jésus ne sont parvenues jusqu'à nous qu'à travers une traduction, la traduction dans une langue d'un tout autre génie que la sienne. Ceci doit nous amener, dans les cas difficiles, à nous attacher à l'esprit plutôt qu'à la lettre. On a prétendu, jusqu'à ces derniers temps, que le N.T. avait été écrit dans un dialecte spécial, qu'on appelait le grec hellénistique, différent du grec courant par des particularités qu'on attribuait surtout à l'influence de l'A.T. et des formes de la pensée sémitique. Les papyrus et les inscriptions que l'on a découverts en ces dernières années prouvent que le grec du N.T. était bien la langue en usage au I er siècle de notre ère dans tout le bassin de la Méditerranée. On appelle aujourd'hui ce grec la langue commune (koïnè). Il a donc fallu refaire toutes les grammaires du grec du N.T. pour le ramener à cette langue commune, sans toutefois méconnaître les traces occasionnelles des habitudes littéraires juives, mais en renonçant à voir dans celles-ci une influence prépondérante. Les auteurs de tel évangile ou de telle épître pensaient sans doute en araméen et pouvaient à l'occasion chercher à rester le plus près possible du texte hébreu de l'A.T. ; ils n'en étaient pas moins capables, en général, de fort bien écrire le grec de leur temps. Il est probable aussi que, dans plus d'un cas, tel récit évangélique n'est que la traduction plus ou moins libre d'une source provenant de Palestine et écrite dans la langue de ce pays. --Voir Langue PARLÉE PAR JÉSUS.

VI. TEXTE.

Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de se faire une idée de l'histoire du texte de la Bible dans ses origines. Nous ignorons ce qui, dès les premiers temps, a été fait pour sauvegarder dans leur teneur primitive les manuscrits des auteurs ; d'autre part, les procédés littéraires du milieu où l'A.T. a vu le jour donnent à penser que les matériaux bibliques furent collationnés, fondus ensemble, remaniés par les rabbins avant et après l'exil jusqu'au moment, dont nous ne pouvons fixer la date, où le texte fut établi ne varietur et considéré comme sacré. Il est aisé de constater par la traduction grecque des LXX, commencée sous Ptolémée II (285-247 av. J. -C), achevée, semble-t-il, avant l'ère chrétienne, que le texte hébreu dont ses auteurs se servirent différait sensiblement en maints endroits du texte fixé par les Massorètes, savants juifs qui soumirent les manuscrits de la Bible hébreu à une étude minutieuse entre les VI e et IX e siècle ap. J. -C, et qui s'entendirent pour éditer un texte uniforme, le seul que nous possédions aujourd'hui. Il n'est donc plus à notre portée d'atteindre au texte hébreu primitif, sur lequel, toutefois, les Hexaples d'Origène (Mort en 254 ap. J. -C) --édition en six colonnes de l'A.T. dont la première reproduit le texte hébreu en caractères carrés--et la Vulgate, traduction latin de Jérôme (Mort 420 ap. J. -C), nous fournissent, comme la traduction des LXX, de précieux renseignements.

Les origines du texte du N.T. ne sont guère plus claires que celles du texte de l'A.T. Les autographes écrits sur papyrus étaient fragiles, ils disparurent bientôt. Disparurent aussi toutes les copies faites pendant les trois premiers siècles. Les plus anciens témoins du N.T. que nous connaissions sont deux traductions, l'une syriaque et l'autre latine, qui devaient remonter, sous leur forme première, à la fin du II e siècle de notre ère. A la fin du IV e siècle (382) Jérôme, sur la demande de Damase, évêque de Rome, traduisit la Bible en latin d'après les originaux hébreu et grec ; cette traduction éclipsa les versions latines précédentes et reçut le nom de Vulgate =[version] répandue. Malgré ses défectuosités, elle a été adoptée par le Concile de Trente en 1546 comme la Bible officielle, interprétation définitive et infaillible du texte des Écritures. Quant au texte grec lui-même, nous ne l'atteignons que vers l'époque où Jérôme préparait sa traduction latine au IV e siècle, dans deux manuscrits alexandrins rédigés en quelques-unes de leurs parties par le même copiste et qui portent le nom de Vaticanus et de Sinaïticus (voir Texte du N.T.). Ces copies et celles des siècles suivants, qui sont presque toutes fragmentaires, ne paraissent pas avoir été faites avec beaucoup de méthode. Elles ont souvent souffert de la négligence ou de l'incompétence, de la fatigue ou même des préoccupations dogmatiques des scribes, souffert aussi dans bien des cas de l'ignorance des correcteurs qui, croyant améliorer le texte ou le clarifier, en réalité l'altéraient. A mesure que l'Église s'étendit et gagna en culture, on s'efforça d'assurer la pureté du texte. Mais les différences sensibles entre les manuscrits rendent la tâche fort ardue, en sorte que les ressources de la science moderne elle-même n'excluent ni les occasions de doute, ni les chances d'erreurs. C'est pourquoi, malgré l'abondance des anciens documents, on ne peut reconstituer le texte primitif qu'approximativement.

VII. COMPOSITION.

Nous avons vu que la Bible était non un livre, mais une bibliothèque de livres, écrits en des temps et par des hommes les plus divers. Les pages qu'elle renferme ont été composées au cours de plus de mille ans. Les documents ou les traditions qu'elle met en oeuvre peuvent remonter bien plus haut encore. Pour comprendre ses origines et entrer dans l'esprit de sa composition, il faut se souvenir qu'au temps où la masse des Orientaux ne pouvaient pas lire, les conteurs et les chantres, s'inspirant de récits ignorés de la foule, s'en allaient aux jours et aux lieux de fête ou de grand marché et racontaient aux peuples leur histoire. Ils le faisaient en un style rythmé qui n'était souvent ni poésie ni prose ; et, sous l'inspiration d'un génie à la fois naïf et pathétique, l'épisode touchant devenait une idylle, le geste héroïque une épopée. Puis vinrent les lettrés, prophètes, prêtres, scribes, annalistes nationaux qui transcrivirent ces oeuvres populaires, les retravaillèrent et en fondirent les diverses sources en une seule narration. Mais ils ne parvinrent jamais à dépersonnaliser tout à fait l'oeuvre des rhapsodes ni à supprimer leurs phrases cadencées. La Genèse, les livres des Juges, de Samuel, des Rois même, dans beaucoup de leurs parties narratives, sont en style rythmé, et l'on y rencontre des tableaux, des biographies, qui se détachent de l'ensemble comme un tout et qui sont d'un art achevé. Les oeuvres historiques qui sortirent les premières de cette élaboration littéraire furent les deux grands documents de l'histoire sainte : le Jéhoviste et l'Élohiste, fondus en un seul récit au cours du VII e siècle par un rédacteur qui appartenait au milieu des prophètes. A cause de ce caractère, on a appelé ces annales primitives, dont on retrouve des fragments jusque dans les livres des Rois : l'Écrit prophétique (JE). Après la ruine du royaume d'Israël, en 722, les prophètes se remirent à l'oeuvre dans le royaume de Juda et rédigèrent les écrits du cycle deutéronomique (D) pour essayer d'épargner à Jérusalem le sort de Samarie que sa désobéissance avait perdue. A ce travail de rédaction appartiennent le Deutéronome et la composition définitive des livres de Josué, Juges, Samuel, Rois. Plus tard, après la chute de Sion, pendant et après l'exil, l'histoire d'Israël reçut un troisième apport : la littérature composée par les prêtres (P). L'auteur principal, qui mit en oeuvre les archives du Temple et composa le code sacerdotal, fondit les documents qui venaient de l'école des prophètes avec ceux qu'il tenait des traditions du sanctuaire et donna vers le milieu du V e siècle au livre de la Loi, le Pentateuque, sa forme définitive. Ce livre, composé sans doute sur les bords de l'Euphrate pendant l'exil, fut apporté par Esdras à Jérusalem et adopté par la communauté juive comme la charte définitive de sa religion. L'école des prêtres ne s'en tint pas là et rédigea plus tard, au cours du III e siècle, le livre des Chroniques, ouvrage conçu dans un tout autre esprit que le livre des Rois, et une histoire de la restauration opérée par Esdras et Néhémie. On voit par ces brèves indications à travers combien de remaniements et par quelle quantité et quelle variété d'auteurs nous sont parvenues les pages qui racontent dans notre Bible l'histoire du peuple élu.

Les découvertes modernes relatives aux archives de l'ancien monde sémitique, notamment celle du code d'Hammourapi, contemporain d'Abraham, nous interdisent d'exclure la possibilité que les Hébreux établis en Egypte aient eu entre les mains des documents écrits, fixant au moins quelques points du passé de leur race et de la législation patriarcale. Aucune raison scientifique ne s'oppose non plus à ce qu'un certain nombre de lois fixant l'alliance de Jéhovah avec son peuple, et certaines données concernant l'hygiène des tribus ou les péripéties de leur marche au désert, remontent à Moïse lui-même. Les critiques s'accordent généralement à reconnaître dans le cantique de Débora un morceau poétique contemporain des faits qu'il exalte. Israël avait donc au temps des Juges, c-à-d. bien avant l'an 1000 av. J. -C, la pleine maîtrise de sa langue et de son génie littéraire.

Parmi les livres prophétiques rédigés tantôt par le prophète lui-même, tantôt par ses disciples, le plus ancien est celui d'Amos qui est probablement le plus vieux livre de la Bible et qui date du milieu du VIII e siècle ; puis vinrent Osée, Ésaïe, Michée... Le VIII e siècle fut le siècle d'or des lettres hébraïques. Au VII e siècle appartiennent Jérémie, Nahum, Habacuc, Sophonie ; au VI e siècle Ézéchiel en Babylonie, Abdias, le deuxième Ésaïe, resté probablement sur les ruines de Sion, Aggée, Zacharie (1-8). Malachie date du V e siècle Quant à Daniel, qui est avant tout une Apocalypse et que la Bible hébraïque ne compte pas parmi les prophètes, il a vu le jour vers le milieu du II e siècle av. J. -C. Des articles spéciaux marqueront la place des ketoubim dans la Bible. Disons seulement que les livres des Psaumes et des Proverbes, tout en étant de date relativement récente, renferment des matériaux de toutes les époques, dont les plus anciens peuvent fort bien remonter à David et à Salomon.

La composition du N.T. n'offre pas les mêmes difficultés que celle de l'A.T. Comme le dit Harnack : « Entre les années 30 et 70, et sur le sol de Palestine, tout ce qui s'épanouit dans la suite existait et était fixé. » L'extraordinaire commotion causée par le ministère, par la mort et la résurrection de Jésus avait certainement provoqué dans son entourage et parmi ses disciples toute une floraison de petits écrits et de lettres, où ceux qui l'avaient aimé avaient ordonné leurs souvenirs et par lesquels ses premiers adeptes s'efforcèrent de gagner les autres à leur croyance. Nous en avons la preuve par le prologue de Luc et par les épîtres de Paul. Le plus ancien ouvrage du N.T. est, selon toutes probabilités, la première épître aux Thessaloniciens, écrite une vingtaine d'années après la mort de Jésus. Puis vinrent la deuxième ép. aux Thessaloniciens, la lettre aux Galates, celles aux Corinthiens, celle aux Romains qui doit dater du printemps 56. La lettre de Jacques est aussi parmi les plus anciennes. Quand parurent les évangiles de Marc, disciple de Paul et de Pierre, de Luc, le seul parmi les auteurs du N.T. qui ne soit pas juif de naissance, et de Matthieu, dont le premier noyau est un recueil de discours de Jésus collationnés par l'apôtre Matthieu lui-même, toute une littérature chrétienne, écrite dans les années qui suivirent le ministère du Christ, pouvait fournir à leurs auteurs une documentation inestimable. Les derniers ouvrages apostoliques furent les écrits de Jean, qui datent de la fin du siècle de Jésus. Seules les deux petites lettres de l'Ancien (probablement Jean le Presbytre, disciple et successeur de Jean à Ephèse) et la deuxième de Pierre, sous sa forme actuelle, doivent avoir vu le jour au cours du II e siècle Comme on le voit, la presque totalité des ouvrages qui nous documentent sur l'oeuvre et l'enseignement de Jésus date du temps où ceux de ses contemporains dont la vie avait duré normalement existaient encore et étaient en état de contrôler ce qui était dit de lui. La composition du N.T. nous permet donc d'affirmer qu'il n'est aucun fondateur de religion, parmi ceux qui n'ont rien écrit eux-mêmes, dont l'histoire ait été entourée de garanties aussi sûres.

VIII. VALEUR.

Un coup d'oeil sur la composition de la Bible a suffi pour nous prouver que la Bible est un livre unique en son genre, unique par l'étendue des siècles qui ont vu naître sa littérature, unique par la diversité de ses auteurs, pâtres sans culture et historiens versés dans la science des généalogies, prêtres et prophètes, législateurs et moralistes, rois et philosophes, réformateurs et docteurs ; tous les ordres de préoccupations, toutes les intuitions du génie, toutes les formes de l'inspiration jusqu'aux discours du divin Fils de l'homme sont représentés dans ses pages ; unique enfin en ce sens que tout le monde de pensées qui s'y agite et y palpite tourne autour d'un seul objet : le dessein de Dieu, et se déroule constamment sur l'écran de l'histoire. D'abord c'est la vie aventureuse du nomade sémite, puis les moeurs sédentaires de la vie agricole avec les luttes mesquines entre tribus d'Israël. On assiste à la naissance de Jérusalem. A l'arrière-plan apparaît peu à peu la haute civilisation babylonienne. On suit la terreur qu'inspire l'approche des premiers conquérants. On voit passer et repasser sur le sol de la Palestine les armées formidables de l'Assyrie, de la Caldée, de la Perse, de la Macédoine et de Rome..., frémir et se révolter l'orgueil juif sous la férule des Césars, jusqu'au jour où, pour avoir crucifié son Messie, Jérusalem, livrée aux discordes, est emportée dans la tourmente. Tout ce drame vivant dont les scènes se succèdent et s'enchaînent avec une logique impressionnante et vraie, certifié siècle après siècle par les documents des milieux où il a été vécu, voilà ce qui élève la Bible à une hauteur dont n'approche aucun des autres livres religieux de l'humanité. La Bible n'apporte pas seulement une révélation de Dieu, elle expose une expérience humaine ; elle donne le précepte et l'exemple. Ceci nous amène à une importante constatation : on dit volontiers dans nos milieux protestants que les religions juive et chrétienne sont des religions qui ont à l'origine un livre porteur de la révélation de Dieu parmi les hommes. Dans un cas comme dans l'autre, cette manière de voir est erronée ; elle est périlleuse aussi. Quand une autorité extérieure est envisagée comme la manifestation directe, comme l'expression de la révélation divine, la logique humaine exige que cette autorité se présente sous le signe de l'infaillibilité. Or, il est aussi dangereux d'en venir à proclamer l'infaillibilité d'un livre écrit par deshommes, que de décréter l'infaillibilité d'un pontife qui participe lui aussi à l'infirmité de la créature. Mais Dieu n'a pas donné à son intervention rédemptrice dans l'histoire des fondements aussi fragiles. Pour ce qui est de la Bible dans toutes ses parties, elle n'a pas été une cause, mais un résultat. La révélation à laquelle elle rend témoignage a existé avant elle dans la vie et dans l'histoire.

Quand l'A.T. a fixé la biographie des patriarches, ceux-ci avaient vécu, répondu à l'appel divin ; ils étaient déjà si loin dans le passé que l'historien qui nous les fait connaître a mélangé, sans s'en douter, à leur biographie personnelle des traditions ethniques. Quand les annalistes hébreux nous racontent la constitution du peuple élu par Moïse, toute la vie de Moïse, son action, les révélations qu'il a reçues, sont déjà dans le passé, au point que l'un de ses biographes nous décrit le tabernacle à travers les splendeurs du temple de Salomon. Le temps des rois nous est narré par un rédacteur qui leur reproche comme un crime la pluralité des sanctuaires, parce qu'il est déjà trop loin d'eux pour se rendre compte qu'avant la découverte du Deutéronome sous Josias, l'érection des sanctuaires était libre au point que de grands réformateurs comme Élie élevaient des autels loin de Jérusalem. Les livres des Prophètes ne sont que la rédaction, par eux-mêmes ou par leurs disciples, de résumés plus ou moins étendus de quelques-uns des discours où s'exprima l'action ardente de leur ministère. En bien des cas, ils ont été recueillis sans ordre et dans des conditions qui nous rendent difficile, parfois même impossible, de nous faire une idée de ce que fut la vie de ces hommes de Dieu. Le livre des Psaumes, recueil des cantiques du peuple juif, n'est que la réunion de plusieurs collections de chants où s'était exprimée depuis le temps de David, à travers tous les siècles, la piété individuelle et collective. Il va sans dire que ces livres, une fois écrits, ont eu une action souvent très grande sur le développement religieux d'Israël. Il n'en demeure pas moins que partout et toujours la révélation de Dieu, la réaction du peuple, l'expérience des croyants, la religion vivante du peuple élu dans ses milieux fidèles, ont précédé et provoqué le livre que nous lisons dans l'A.T. Ceci est un fait capital qui nous explique comment il se fait que ce Livre renferme en même temps que la part de Dieu : manifestation divine dans l'histoire, la part de l'homme : interprétation parfois erronée donnée par l'écrivain à l'intervention d'En-haut.

Le N.T. a eu la même origine et le même développement que l'A.T. Jésus, à notre connaissance, n'a rien écrit. Il n'a laissé aucun code religieux à ses disciples. Il a fondé ici-bas le Royaume de Dieu par sa parole révélatrice (voir Révélation) et par son exemple, par le baptême et par la Cène, puis il a ordonné à ses disciples de lui servir de témoins « jusqu'aux extrémités de la terre ». Jésus a vécu, il a exercé son ministère, il a été crucifié et il est ressuscité. Il a lancé ses apôtres à la conquête du monde, et ceux-ci ont entrepris leur tâche, soutenus par l'Esprit que Jésus leur avait promis, alors qu'il n'existait aucun des livres du N.T. La plus ancienne page du N.T. que nous possédions, la première lettre de Paul, est postérieure d'au moins deux ans au Synode de Jérusalem, c-à-d. à l'assemblée qui donne à l'Eglise universelle sa première organisation. Ce n'est donc pas le N.T. mais la révélation du Christ qui a fait l'Église, une Église vivante, agissante, progressive, réalisée sur terre juive comme sur terre païenne en des types divers, parfois contradictoires, Église qui mettait peu à peu en oeuvre toutes les ressources de l'Évangile sous l'impulsion de l'Esprit, mais qui n'était pas pour cela exempte de tâtonnements et d'erreurs. Cette Église apostolique prêchait l'Évangile, mais n'avait pas pour loi des documents qui ne vinrent qu'après, expressions de la foi et recueils providentiels de la révélation. Ainsi s'explique que les livres du N.T. ne se donnent pas comme la charte constitutive de l'Église, mais apparaissent dans la plupart des cas très clairement comme des ouvrages occasionnels, des oeuvres épistolaires nées de circonstances locales et destinées à répondre aux besoins particuliers des individus ou des communautés. Quand leurs auteurs tenaient la plume, il n'entrait en rien dans leur intention de légiférer pour toutes les Églises de tous les temps.

Lorsqu'on a compris cet ensemble de faits et replacé les écrits du N.T., comme ceux de l'A.T., dans le cadre qui les a vus naître, une triple conclusion s'impose :

1. que la religion dont la Bible est le document sacré n'est pas née de la Bible qui lui rend témoignage et dont la composition est inséparable du mouvement de vie et du développement progressif de l'histoire humaine ;

2. que la religion de la Bible, existant avant la Bible et ayant fait ses preuves dans l'histoire avant l'apparition de la Bible, a pour origine une puissance divine, une intervention régénératrice de Dieu au sein de l'humanité. Cette puissance, cette intervention qui continuent à s'exercer et à porter leurs fruits individuels et collectifs d'âge en âge, présentent un ensemble de faits contrôlables à l'expérience, lesquels constituent la véritable et seule indubitable preuve que Dieu a parlé par les prophètes d'Israël, par le Christ et par ses apôtres ; ce sont ces faits qui donnent à la Bible son crédit et lui assurent une valeur permanente, normative, quels que soient par ailleurs les égarements et les fautes de l'Église ;

3. que la Bible, expression humaine et document historique de la religion dont elle est le témoin, demande à être étudiée avec toutes les ressources de la foi et de la science, afin que nous ne soyons pas exposés à confondre la Parole de Dieu et la parole de l'homme, la source jaillissante de l'Esprit avec le canal que lui ont creusé des mains fidèles mais parfois inexpertes. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut faire la volonté de mon Père, il connaîtra... » Dans le domaine religieux, l'expérience est donc le fondement de la connaissance.

Quand la critique biblique est éclairée par l'expérience de la vie spirituelle, non seulement elle n'est pas une enquête sceptique et profane, mais on doit la considérer comme une oeuvre de foi, comme la marque du plus haut respect pour la révélation de Dieu renfermée dans la Bible, et comme le seul moyen qui soit à notre portée d'établir la différence morale essentielle entre la religion qui a produit la Bible et les religions naturelles nées de livres sacrés réputés miraculeux. L'ancienne théorie de l'inspiration verbale des textes de la Bible, léguée par la théologie des rabbins juifs à la théologie chrétienne, est une méconnaissance des vraies origines de la religion révélée ; elle rabaisse celle-ci au niveau des religions non chrétiennes qui ont à leur base des livres sacrés, livres que, toutes, elles prétendent infaillibles et de dictée divine.

Ce qui fait l'originalité et la divinité de la religion évangélique, c'est que précisément elle ne dépend pas d'un livre, mais d'une personne, et que même des erreurs trouvées dans ce livre n'atteignent en rien l'autorité de cette personne, sa sainteté et son action régénératrice dans le monde. Ce ne sont pas les textes d'un livre, c'est la vie d'un chrétien qui est la preuve souveraine que Jésus est le Fils de Dieu, Sauveur de l'humanité perdue. Cette vérité, mise en évidence par Luther, nous explique son indépendance à l'égard du canon biblique et sa courageuse déclaration : « L'Écriture n'est qu'un serviteur de Christ ; pour moi, je ne me donne pas au serviteur, mais au maître qui est aussi le maître de la Parole ; il m'a acquis la félicité par sa mort et sa résurrection ; c'est lui que je possède et c'est lui que je garde. »

A qui s'effraierait de la hardiesse de cette attitude, il faut rappeler que l'homme qui a pris cette attitude est l'homme qui a rendu la Bible à l'Église, l'homme qui, brandissant l'autorité souveraine de la Bible à la face d'une Europe qui retournait au paganisme, a brisé par cette autorité les décrets des princes, des papes et des conciles, et donné le branle au mouvement d'où toute la Réforme est sortie. Il y a là de quoi faire réfléchir. Luther n'a pas eu la superstition de la lettre de la Bible, mais il a trouvé dans la révélation biblique l'esclavage du Christ et la sainte liberté des enfants de Dieu. L'expérience que son génie a fait rayonner parmi ses contemporains s'est perpétuée de siècle en siècle. Elle a fixé la vraie notion de la Bible. Savants ou ignorants, ceux-là seuls qui, dans la communion du Christ, vivent la Parole de Dieu, savent la part que cette Parole a dans la Bible et font à la Bible elle-même la place qui lui est due. Alex. W.

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    • Genèse 31

      47 Et Laban l'appela Jégar-Sahadutha ; et Jacob l'appela Gal-hed.

      Nombres 2

      1 Et l'Eternel parla à Moïse et à Aaron, en disant :
      2 Les enfants d'Israël camperont chacun sous sa bannière, avec les enseignes des maisons de leurs pères, tout autour du Tabernacle d'assignation, vis-à-vis de lui.
      3 [Ceux de] la bannière de la compagnie de Juda camperont droit vers le Levant, par ses troupes ; et Nahasson, fils de Hamminadab, sera le chef des enfants de Juda ;
      4 Et sa troupe, et ses dénombrés, soixante-quatorze mille six cents.
      5 Près de lui campera la Tribu d'Issacar, et Nathanaël, fils de Tsuhar, [sera] le chef des enfants d'Issacar ;
      6 Et sa troupe, et ses dénombrés, cinquante-quatre mille quatre cents.
      7 [Puis] la Tribu de Zabulon, et Eliab, fils de Hélon, sera le chef des enfants de Zabulon ;
      8 Et sa troupe, et ses dénombrés, cinquante-sept mille quatre cents.
      9 Tous les dénombrés de la compagnie de Juda, cent quatre-vingt-six mille quatre cents par leurs troupes, partiront les premiers.
      10 La bannière de la compagnie de Ruben, par ses troupes, sera vers le Midi, et Elitsur, fils de Sédéur, sera le chef des enfants de Ruben ;
      11 Et sa troupe, et ses dénombrés, quarante-six mille cinq cents.
      12 Près de lui campera la Tribu de Siméon, et Sélumiel, fils de Tsurisaddaï, sera le chef des enfants de Siméon ;
      13 Et sa troupe, et ses dénombrés, cinquante-neuf mille trois cents.
      14 Puis la Tribu de Gad, et Eliasaph, fils de Réhuel, sera le chef des enfants de Gad ;
      15 Et sa troupe, et ses dénombrés, quarante-cinq mille six cent cinquante.
      16 Tous les dénombrés de la compagnie de Ruben, cent cinquante et un mille quatre cent cinquante, par leurs troupes, partiront les seconds.
      17 Ensuite le Tabernacle d'assignation partira avec la compagnie des Lévites, au milieu des compagnies qui partiront selon qu'elles seront campées, chacune en sa place, selon leurs bannières.
      18 La bannière de la compagnie d'Ephraïm, par ses troupes, sera vers l'Occident ; et Elisamah, fils de Hammiud, sera le chef des enfants d'Ephraïm ;
      19 Et sa troupe, et ses dénombrés, quarante mille cinq cents.
      20 Près de lui [campera] la Tribu de Manassé, et Gamaliel, fils de Pédatsur, sera le chef des enfants de Manassé ;
      21 Et sa troupe, et ses dénombrés, trente-deux mille deux cents.
      22 Puis la Tribu de Benjamin, et Abidan, fils de Guidhoni, sera le chef des enfants de Benjamin ;
      23 Et sa troupe, et ses dénombrés, trente-cinq mille et quatre cents.
      24 Tous les dénombrés de la compagnie d'Ephraïm, cent huit mille et cent, par leurs troupes, partiront les troisièmes.
      25 La bannière de la compagnie de Dan, par ses troupes, sera vers le Septentrion, et Ahihézer, fils de Hammisadaaï, sera le chef des enfants de Dan ;
      26 Et sa troupe, et ses dénombrés, soixante-deux mille sept cents.
      27 Près de lui campera la Tribu d'Aser, et Paghiel, fils de Hocran, sera le chef des enfants d'Aser ;
      28 Et sa troupe, et ses dénombrés, quarante et un mille cinq cents.
      29 Puis la Tribu de Nephthali, et Ahirah, fils de Hénan, sera le chef des enfants de Nephthali ;
      30 Et sa troupe, et ses dénombrés, cinquante-trois mille quatre cents.
      31 Tous les dénombrés de la compagnie de Dan, cent cinquante-sept mille six cents, partiront les derniers des bannières.
      32 Ce sont là ceux des enfants d'Israël dont on fit le dénombrement selon les maisons de leurs pères. Tous les dénombrés des compagnies selon leurs troupes ; [furent] six cent trois mille cinq cent cinquante.
      33 Mais les Lévites ne furent point dénombrés avec les [autres] enfants d'Israël, comme l'Eternel [l']avait commandé à Moïse.
      34 Et les enfants d'Israël firent selon toutes les choses que l'Eternel avait commandées à Moïse, [et] campèrent ainsi selon leurs bannières, et partirent ainsi, chacun selon leurs familles, [et] selon la maison de leurs pères.

      Esdras 4

      8 Réhum donc, Président du conseil, et Simsaï, le Secrétaire, écrivirent une Lettre touchant Jérusalem au Roi Artaxerxes, comme il s'ensuit.
      9 Réhum Président du conseil, et Simsaï le Secrétaire, et les autres de leur compagnie, Diniens, Apharsatkiens, Tarpéliens, Arphasiens, Arkéviens, Babyloniens, Susankiens, Déhaviens, [et] Hélamites ;
      10 Et les autres peuples que le grand et glorieux Osnapar avait transportés, et fait habiter dans la ville de Samarie, et les autres qui étaient de deçà le fleuve ; de telle date.
      11 C'est donc ici la teneur de la Lettre qu'ils lui envoyèrent. Au Roi Artaxerxes. Tes serviteurs les gens de deçà le fleuve, et de telle date.
      12 Que le Roi soit averti, que les Juifs qui sont montés d'auprès de lui vers nous, sont venus à Jérusalem, [et] qu'ils bâtissent la ville rebelle et méchante, et posent les fondements des murailles, et les relèvent.
      13 Que maintenant donc le Roi soit averti, que si cette ville est rebâtie, et ses murailles fondées, ils ne paieront plus de taille, ni de gabelle, ni de péage, et elle causera ainsi une grande perte aux revenus du Roi.
      14 Et parce que nous sommes aux gages du Roi, il nous serait mal-séant, [de voir ce] mépris du Roi ; c'est pourquoi nous avons envoyé au Roi, et nous lui faisons savoir ;
      15 Qu'il cherche au Livre des Mémoires de ses pères, et qu'il trouvera écrit dans ce Livre des Mémoires, et y apprendra que cette ville est une ville rebelle, et pernicieuse aux Rois et aux provinces ; et que de tout temps on y a fait des complots, et qu'à cause de cela cette ville a été détruite.
      16 Nous faisons [donc] savoir au Roi, que si cette ville est rebâtie, et ses murailles fondées, il n'aura plus de part à ce qui est au deçà du fleuve.
      17 Et c'est ici la réponse que le Roi envoya à Réhum, Président du conseil, et à Simsaï le Secrétaire, et aux autres de leur compagnie qui demeuraient à Samarie, et aux autres de deçà le fleuve. Bien vous soit, et de telle date.
      18 La teneur des lettres que vous nous avez envoyées, a été exposée et lue devant moi.
      19 Et j'ai donné ordre, et on a cherché et trouvé, que de tout temps cette ville-là s'élève contre les Rois, et qu'on y a fait des rébellions et des complots.
      20 Et qu'aussi il y a eu à Jérusalem des Rois puissants, qui ont dominé sur tous ceux de delà le fleuve, et qu'on leur payait des tailles, des gabelles et des péages.
      21 Maintenant donc, donnez un ordre pour faire cesser ces gens-là, afin que cette ville ne soit point rebâtie, jusques à ce que je l'ordonne.
      22 Et gardez-vous de manquer en ceci ; [car] pourquoi croîtrait le dommage au préjudice des Rois ?
      23 Or quand la teneur des patentes du Roi Artaxerxes eut été lue en la présence de Réhum, et de Simsaï le Secrétaire, et de ceux de leur compagnie, ils s'en allèrent en diligence à Jérusalem vers les Juifs, et les firent cesser avec main forte.
      24 Alors le travail de la maison de Dieu, qui habite à Jérusalem, cessa, et elle demeura dans cet état, jusqu'à la seconde année du règne de Darius Roi de Perse.

      Esdras 5

      1 Alors Aggée le Prophète, et Zacharie, fils de Hiddo le Prophète, prophétisaient aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au Nom du Dieu d'Israël, [qui les avait envoyés] vers eux.
      2 Et Zorobabel fils de Salathiel, et Jésuah fils de Jotsadak, se levèrent et commencèrent à rebâtir la maison de Dieu, qui habite à Jérusalem ; et ils avaient avec eux les Prophètes de Dieu, qui les aidaient.
      3 En ce temps-là Tattenaï, Gouverneur de deçà le fleuve, et Sétharboznaï, et leurs compagnons vinrent à eux et leur parlèrent ainsi : Qui vous a donné ordre de rebâtir cette maison, et de fonder ces murailles ?
      4 Et ils leur parlèrent aussi en cette manière : Quels sont les noms des hommes qui bâtissent cet édifice ?
      5 Mais parce que sur les Anciens des Juifs était l'oeil de leur Dieu, on ne les fit point cesser, jusqu'à ce que l'affaire parvint à Darius, et qu'alors ils rapportassent des Lettres sur cela.
      6 La teneur des Lettres que Tattenaï Gouverneur de deçà le fleuve, et Sétharboznaï, et ses compagnons Apharsékiens, qui étaient de deçà le fleuve, envoyèrent au Roi Darius.
      7 Ils lui envoyèrent une relation du fait, et il y avait ainsi écrit : Toute paix soit au Roi Darius.
      8 Que le Roi soit averti que nous sommes allés en la province de Judée, vers la maison du grand Dieu, laquelle on bâtit de grosses pierres, et même la charpenterie est posée aux parois, et cet édifice se bâtit en diligence, et s'avance entre leurs mains.
      9 Et nous avons interrogé les Anciens qui étaient là, et nous leur avons parlé ainsi : Qui vous a donné ordre de rebâtir cette maison, et de fonder ces murailles ?
      10 Et nous leur avons aussi demandé leurs noms, pour les faire savoir au Roi, afin que nous écrivissions les noms des principaux d'entr'eux.
      11 Et ils nous ont répondu de cette manière, disant : Nous sommes les serviteurs du Dieu des cieux et de la terre, et nous rebâtissons la maison qui avait été bâtie ci-devant il y a longtemps, laquelle un grand Roi d'Israël avait bâtie et fondée.
      12 Mais après que nos pères eurent provoqué à la colère le Dieu des cieux, il les livra entre les mains de Nébucadnetsar Roi de Babylone, Caldéen, qui détruisit cette maison, et qui transporta le peuple à Babylone.
      13 Mais en la première année de Cyrus, Roi de Babylone, le Roi Cyrus commanda qu'on rebâtît cette maison de Dieu.
      14 Et même le Roi Cyrus tira hors du Temple de Babylone les vaisseaux d'or et d'argent de la maison de Dieu, que Nébucadnetsar avait emportés du Temple qui était à Jérusalem, et qu'il avait apportés au Temple de Babylone, et ils furent délivrés à un nommé Sesbatsar, lequel il avait établi Gouverneur.
      15 Et il lui dit : Prends ces ustensiles, et t'en va, et fais-les porter au Temple qui était à Jérusalem ; et que la maison de Dieu soit rebâtie en sa place.
      16 Alors ce Sesbatsar vint, et posa les fondements de la maison de Dieu, qui [habite] à Jérusalem ; et depuis ce temps-là jusqu'à présent, on la bâtit, et elle n'est point encore achevée.
      17 Maintenant donc, s'il semble bon au Roi, qu'on cherche dans la maison des trésors du Roi laquelle est à Babylone, s'il est vrai qu'il y ait eu un ordre donné par Cyrus de rebâtir cette maison de Dieu à Jérusalem ; et que le Roi nous fasse savoir sa volonté sur cela.

      Esdras 6

      1 Alors le Roi Darius donna ses ordres, et on rechercha dans le lieu où l'on tenait les registres, [et] où l'on mettait les trésors en Babylone.
      2 Et on trouva dans un coffre, au palais Royal, qui était dans la province de Mède, un rouleau ; et ce Mémoire y était ainsi couché par écrit.
      3 La première année du Roi Cyrus, le Roi Cyrus ordonna ; que quant à la maison de Dieu à Jérusalem, cette maison-là serait rebâtie, afin qu'elle fût le lieu où l'on fît les sacrifices, et que ses fondements seraient assez forts pour soutenir son faix, de laquelle la hauteur serait de soixante coudées, et la longueur de soixante coudées.
      4 Et [qu'on bâtirait] trois rangées de grosses pierres, et une rangée de bois neuf, et que la dépense serait fournie de l'hôtel du Roi.
      5 Et quant aux ustensiles d'or et d'argent de la maison de Dieu, lesquels Nébucadnetsar avait tirés du Temple qui était à Jérusalem, et apportés à Babylone, qu'on les rendrait, et qu'ils seraient remis au Temple qui était à Jérusalem, [chacun] en sa place, et qu'on les ferait conduire en la maison de Dieu.
      6 Maintenant donc, vous Tattenaï, Gouverneur de delà le fleuve, et Sétharboznaï, et vos compagnons Apharsékiens, [qui êtes] de delà le fleuve, retirez-vous de là ;
      7 Laissez faire l'ouvrage de cette maison de Dieu, [et] que le Gouverneur des Juifs et leurs Anciens rebâtissent cette maison de Dieu en sa place.
      8 Et cet ordre est fait de ma part touchant ce que vous aurez à faire, avec les Anciens de ces Juifs pour rebâtir cette maison de Dieu, c'est que des finances du Roi qui reviennent des tailles de delà le fleuve, les frais soient incontinent fournis à ces gens-là, afin qu'on ne les fasse point chômer.
      9 Et quant à ce qui sera nécessaire, soit veaux, soit moutons, ou agneaux pour les holocaustes [qu'il faut faire] au Dieu des cieux, soit blé, ou sel, ou vin et huile, ainsi que le diront les Sacrificateurs qui [sont] à Jérusalem, qu'on le leur donne chaque jour, sans y manquer.
      10 Afin qu'ils offrent des sacrifices de bonne odeur au Dieu des cieux, et qu'ils prient pour la vie du Roi et de ses enfants.
      11 J'ordonne aussi, que quiconque changera ceci, on arrache de sa maison un bois qui sera dressé, afin qu'il y soit exterminé, et qu'à cause de cela on fasse de sa maison une voirie.
      12 Et que Dieu, qui a fait habiter là son Nom, détruise tout Roi et tout peuple qui aura étendu sa main pour changer et détruire cette maison de Dieu qui [habite] à Jérusalem. Moi Darius ai donné cet ordre ; qu'il soit donc incontinent exécuté.
      13 Alors Tattenaï, Gouverneur de deçà le fleuve, et Sétharboznaï, et ses compagnons le firent incontinent exécuter, parce que le Roi Darius le leur avait ainsi écrit.
      14 Or les Anciens des Juifs bâtissaient, et ils prospéraient suivant la prophétie d'Aggée le Prophète, et de Zacharie, fils de Hiddo. Ils bâtirent donc ayant posé les fondements par le commandement du Dieu d'Israël, et par l'ordre de Cyrus et de Darius, et aussi d'Artaxerxes, Roi de Perse.
      15 Et cette maison de Dieu fut achevée le troisième jour du mois d'Adar, en la sixième année du règne du Roi Darius.
      16 Et les enfants d'Israël, les Sacrificateurs, les Lévites, et le reste de ceux qui étaient retournés de la captivité, célébrèrent la dédicace de cette maison de Dieu avec joie.
      17 Et ils offrirent pour la dédicace de cette maison de Dieu, cent veaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux, et douze jeunes boucs pour le péché pour tout Israël, selon le nombre des Tribus d'Israël.
      18 Et ils établirent les Sacrificateurs en leurs rangs, [et] les Lévites en leurs départements, pour le service qui se fait à Dieu dans Jérusalem ; selon ce qui en est écrit au Livre de Moïse.

      Esdras 7

      12 Artaxerxes Roi des Rois, à Esdras Sacrificateur et Scribe de la Loi du Dieu des cieux, soit une parfaite santé ; et de telle date.

      Néhémie 9

      3 Ils se levèrent donc en leur place, et on lut au Livre de la Loi de l'Eternel, leur Dieu pendant la quatrième partie du jour, et pendant une [autre] quatrième partie, ils faisaient confession [de leurs péchés], et se prosternaient devant l'Eternel leur Dieu.

      Néhémie 13

      1 En ce temps-là on lut au Livre de Moïse, tout le peuple l'entendant, et on y trouva écrit que les Hammonites et les Moabites ne devaient point entrer à jamais dans l'assemblée de Dieu.

      Esaïe 30

      1 Malheur aux enfants revêches, dit l'Eternel, qui prennent conseil, et non pas de moi ; et qui se forgent des idoles, où mon esprit n'est point, afin d'ajouter péché sur péché.
      2 Qui sans avoir interrogé ma bouche marchent pour descendre en Egypte, afin de se fortifier de la force de Pharaon, et se retirer sous l'ombre d'Egypte.
      3 Car la force de Pharaon vous tournera à honte, et la retraite sous l'ombre d'Egypte [vous tournera] à confusion.
      4 Car les principaux de son peuple ont été à Tsohan, et ses messagers sont parvenus jusques à Hanès.
      5 Tous seront rendus honteux par un peuple qui ne leur profitera de rien, ils n'en recevront aucun secours ni aucun avantage, mais il sera leur honte, et leur opprobre.
      6 Les bêtes seront chargées pour aller au Midi ; ils porteront leurs richesses sur les dos des ânons, et leurs trésors sur la bosse des chameaux, vers le peuple qui ne leur profitera point, au pays de détresse et d'angoisse, d'où viennent le vieux lion, et le lion, la vipère, et le serpent brûlant qui vole.
      7 Car le secours que les Egyptiens leur donneront ne sera que vanité, et qu'un néant ; c'est pourquoi j'ai crié ceci ; leur force est de se tenir tranquilles.
      8 Entre [donc] maintenant, et l'écris en leur présence sur une table, et rédige-le par écrit dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à perpétuité, à jamais ;
      9 Que c'est ici un peuple rebelle, des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la Loi de l'Eternel ;
      10 Qui ont dit aux Voyants ; ne voyez point ; et à ceux qui voient [des visions] ; ne voyez point de visions de justice, mais dites-nous des choses agréables, voyez [des visions] trompeuses.
    • Genèse 31

      47 Laban l'appela Jegar Sahadutha, et Jacob l'appela Galed.

      Nombres 2

      1 L'Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit :
      2 Les enfants d'Israël camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de la maison de ses pères ; ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d'assignation.
      3 A l'orient, le camp de Juda, avec sa bannière, et avec ses corps d'armée. Là camperont le prince des fils de Juda, Nachschon, fils d'Amminadab,
      4 et son corps d'armée composé de soixante-quatorze mille six cents hommes, d'après le dénombrement.
      5 A ses côtés camperont la tribu d'Issacar, le prince des fils d'Issacar, Nethaneel, fils de Tsuar,
      6 et son corps d'armée composé de cinquante-quatre mille quatre cents hommes, d'après le dénombrement ;
      7 puis la tribu de Zabulon, le prince des fils de Zabulon, Éliab, fils de Hélon,
      8 et son corps d'armée composé de cinquante-sept mille quatre cents hommes, d'après le dénombrement.
      9 Total pour le camp de Juda, d'après le dénombrement : cent quatre-vingt six mille quatre cents hommes, selon leurs corps d'armée. Ils seront les premiers dans la marche.
      10 Au midi, le camp de Ruben, avec sa bannière, et avec ses corps d'armée. Là camperont le prince des fils de Ruben, Élitsur, fils de Schedéur,
      11 et son corps d'armée composé de quarante-six mille cinq cents hommes, d'après le dénombrement.
      12 A ses côtés camperont la tribu de Siméon, le prince des fils de Siméon, Schelumiel, fils de Tsurischaddaï,
      13 et son corps d'armée composé de cinquante-neuf mille trois cents hommes, d'après le dénombrement ;
      14 puis la tribu de Gad, le prince des fils de Gad, Éliasaph, fils de Déuel,
      15 et son corps d'armée composé de quarante-cinq mille six cent cinquante hommes, d'après le dénombrement.
      16 Total pour le camp de Ruben, d'après le dénombrement : cent cinquante et un mille quatre cent cinquante hommes, selon leurs corps d'armée. Ils seront les seconds dans la marche.
      17 Ensuite partira la tente d'assignation, avec le camp des Lévites placé au milieu des autres camps : Ils suivront dans la marche l'ordre dans lequel ils auront campé, chacun dans son rang, selon sa bannière.
      18 A l'occident, le camp d'Éphraïm, avec sa bannière, et avec ses corps d'armée. Là camperont le prince des fils d'Éphraïm, Élischama, fils d'Ammihud,
      19 et son corps d'armée composé de quarante mille cinq cents hommes, d'après le dénombrement.
      20 A ses côtés camperont la tribu de Manassé, le prince des fils de Manassé, Gamliel, fils de Pedahtsur,
      21 et son corps d'armée composé de trente-deux mille deux cents hommes, d'après le dénombrement ;
      22 puis la tribu de Benjamin, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guideoni,
      23 et son corps d'armée composé de trente-cinq mille quatre cents hommes, d'après le dénombrement.
      24 Total pour le camp d'Éphraïm, d'après le dénombrement : cent huit mille et cent hommes, selon leurs corps d'armée. Ils seront les troisièmes dans la marche.
      25 Au nord, le camp de Dan, avec sa bannière, et avec ses corps d'armée. Là camperont le prince des fils de Dan, Ahiézer, fils d'Ammischaddaï,
      26 et son corps d'armée composé de soixante-deux mille sept cents hommes, d'après le dénombrement.
      27 A ses côtés camperont la tribu d'Aser, le prince des fils d'Aser, Paguiel, fils d'Ocran,
      28 et son corps d'armée composé de quarante et un mille cinq cents hommes, d'après le dénombrement ;
      29 puis la tribu de Nephthali, le prince des fils de Nephthali, Ahira, fils d'Énan,
      30 et son corps d'armée composé de cinquante-trois mille quatre cents hommes, d'après le dénombrement.
      31 Total pour le camp de Dan, d'après le dénombrement : cent cinquante-sept mille six cents hommes. Ils seront les derniers dans la marche, selon leur bannière.
      32 Tels sont ceux des enfants d'Israël dont on fit le dénombrement, selon les maisons de leurs pères. Tous ceux dont on fit le dénombrement, et qui formèrent les camps, selon leurs corps d'armée, furent six cent trois mille cinq cent cinquante.
      33 Les Lévites, suivant l'ordre que l'Éternel avait donné à Moïse, ne firent point partie du dénombrement au milieu des enfants d'Israël.
      34 Et les enfants d'Israël se conformèrent à tous les ordres que l'Éternel avait donnés à Moïse. C'est ainsi qu'ils campaient, selon leurs bannières ; et c'est ainsi qu'ils se mettaient en marche, chacun selon sa famille, selon la maison de ses pères.

      Esdras 4

      8 Rehum, gouverneur, et Schimschaï, secrétaire écrivirent au roi Artaxerxès la lettre suivante concernant Jérusalem :
      9 Rehum, gouverneur, Schimschaï, secrétaire, et le reste de leurs collègues, ceux de Din, d'Arpharsathac, de Tharpel, d'Apharas, d'Érec, de Babylone, de Suse, de Déha, d'Élam,
      10 et les autres peuples que le grand et illustre Osnappar a transportés et établis dans la ville de Samarie et autres lieux de ce côté du fleuve, etc.
      11 C'est ici la copie de la lettre qu'ils envoyèrent au roi Artaxerxès : Tes serviteurs, les gens de ce côté du fleuve, etc.
      12 Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements.
      13 Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, et que le trésor royal en souffrira.
      14 Or, comme nous mangeons le sel du palais et qu'il ne nous paraît pas convenable de voir mépriser le roi, nous envoyons au roi ces informations.
      15 Qu'on fasse des recherches dans le livre des mémoires de tes pères ; et tu trouveras et verras dans le livre des mémoires que cette ville est une ville rebelle, funeste aux rois et aux provinces, et qu'on s'y est livré à la révolte dès les temps anciens. C'est pourquoi cette ville a été détruite.
      16 Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, par cela même tu n'auras plus de possession de ce côté du fleuve.
      17 Réponse envoyée par le roi à Rehum, gouverneur, à Schimschaï, secrétaire, et au reste de leurs collègues, demeurant à Samarie et autres lieux de l'autre côté du fleuve : Salut, etc.
      18 La lettre que vous nous avez envoyée a été lue exactement devant moi.
      19 J'ai donné ordre de faire des recherches ; et l'on a trouvé que dès les temps anciens cette ville s'est soulevée contre les rois, et qu'on s'y est livré à la sédition et à la révolte.
      20 Il y eut à Jérusalem des rois puissants, maîtres de tout le pays de l'autre côté du fleuve, et auxquels on payait tribut, impôt, et droit de passage.
      21 En conséquence, ordonnez de faire cesser les travaux de ces gens, afin que cette ville ne se rebâtisse point avant une autorisation de ma part.
      22 Gardez-vous de mettre en cela de la négligence, de peur que le mal n'augmente au préjudice des rois.
      23 Aussitôt que la copie de la lettre du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, Schimschaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et firent cesser leurs travaux par violence et par force.
      24 Alors s'arrêta l'ouvrage de la maison de Dieu à Jérusalem, et il fut interrompu jusqu'à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse.

      Esdras 5

      1 Aggée, le prophète, et Zacharie, fils d'Iddo, le prophète, prophétisèrent aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au nom du Dieu d'Israël.
      2 Alors Zorobabel, fils de Schealthiel, et Josué, fils de Jotsadak, se levèrent et commencèrent à bâtir la maison de Dieu à Jérusalem. Et avec eux étaient les prophètes de Dieu, qui les assistaient.
      3 Dans ce même temps, Thathnaï, gouverneur de ce côté du fleuve, Schethar Boznaï, et leurs collègues, vinrent auprès d'eux et leur parlèrent ainsi : Qui vous a donné l'autorisation de bâtir cette maison et de relever ces murs ?
      4 Ils leur dirent encore : Quels sont les noms des hommes qui construisent cet édifice ?
      5 Mais l'oeil de Dieu veillait sur les anciens des Juifs. Et on laissa continuer les travaux pendant l'envoi d'un rapport à Darius et jusqu'à la réception d'une lettre sur cet objet.
      6 Copie de la lettre envoyée au roi Darius par Thathnaï, gouverneur de ce côté du fleuve. Schethar Boznaï, et leurs collègues d'Apharsac, demeurant de ce côté du fleuve.
      7 Ils lui adressèrent un rapport ainsi conçu : Au roi Darius, salut !
      8 Que le roi sache que nous sommes allés dans la province de Juda, à la maison du grand Dieu. Elle se construit en pierres de taille, et le bois se pose dans les murs ; le travail marche rapidement et réussit entre leurs mains.
      9 Nous avons interrogé les anciens, et nous leur avons ainsi parlé : Qui vous a donné l'autorisation de bâtir cette maison et de relever ces murs ?
      10 Nous leur avons aussi demandé leurs noms pour te les faire connaître, et nous avons mis par écrit les noms des hommes qui sont à leur tête.
      11 Voici la réponse qu'ils nous ont faite : Nous sommes les serviteurs du Dieu des cieux et de la terre, et nous rebâtissons la maison qui avait été construite il y a bien des années ; un grand roi d'Israël l'avait bâtie et achevée.
      12 Mais après que nos pères eurent irrité le Dieu des cieux, il les livra entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, le Chaldéen, qui détruisit cette maison et emmena le peuple captif à Babylone.
      13 Toutefois, la première année de Cyrus, roi de Babylone, le roi Cyrus donna l'ordre de rebâtir cette maison de Dieu.
      14 Et même le roi Cyrus ôta du temple de Babylone les ustensiles d'or et d'argent de la maison de Dieu, que Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem et transportés dans le temple de Babylone, il les fit remettre au nommé Scheschbatsar, qu'il établit gouverneur,
      15 et il lui dit : Prends ces ustensiles, va les déposer dans le temple de Jérusalem, et que la maison de Dieu soit rebâtie sur le lieu où elle était.
      16 Ce Scheschbatsar est donc venu, et il a posé les fondements de la maison de Dieu à Jérusalem ; depuis lors jusqu'à présent elle se construit, et elle n'est pas achevée.
      17 Maintenant, si le roi le trouve bon, que l'on fasse des recherches dans la maison des trésors du roi à Babylone, pour voir s'il y a eu de la part du roi Cyrus un ordre donné pour la construction de cette maison de Dieu à Jérusalem. Puis, que le roi nous transmette sa volonté sur cet objet.

      Esdras 6

      1 Alors le roi Darius donna ordre de faire des recherches dans la maison des archives où l'on déposait les trésors à Babylone.
      2 Et l'on trouva à Achmetha, capitale de la province de Médie, un rouleau sur lequel était écrit le mémoire suivant :
      3 La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné cet ordre au sujet de la maison de Dieu à Jérusalem : Que la maison soit rebâtie, pour être un lieu où l'on offre des sacrifices, et qu'elle ait des solides fondements. Elle aura soixante coudées de hauteur, soixante coudées de largeur,
      4 trois rangées de pierres de taille et une rangée de bois neuf. Les frais seront payés par la maison du roi.
      5 De plus, les ustensiles d'or et d'argent de la maison de Dieu, que Nebucadnetsar avait enlevés du temple de Jérusalem et transportés à Babylone, seront rendus, transportés au temple de Jérusalem à la place où ils étaient, et déposés dans la maison de Dieu.
      6 Maintenant, Thathnaï, gouverneur de l'autre côté du fleuve, Schethar Boznaï, et vos collègues d'Apharsac, qui demeurez de l'autre côté du fleuve, tenez-vous loin de ce lieu.
      7 Laissez continuer les travaux de cette maison de Dieu ; que le gouverneur des Juifs et les anciens des Juifs la rebâtissent sur l'emplacement qu'elle occupait.
      8 Voici l'ordre que je donne touchant ce que vous aurez à faire à l'égard de ces anciens des Juifs pour la construction de cette maison de Dieu : les frais, pris sur les biens du roi provenant des tributs de l'autre côté du fleuve, seront exactement payés à ces hommes, afin qu'il n'y ait pas d'interruption.
      9 Les choses nécessaires pour les holocaustes du Dieu des cieux, jeunes taureaux, béliers et agneaux, froment, sel, vin et huile, seront livrées, sur leur demande, aux sacrificateurs de Jérusalem, jour par jour et sans manquer,
      10 afin qu'ils offrent des sacrifices de bonne odeur au Dieu des cieux et qu'ils prient pour la vie du roi et de ses fils.
      11 Et voici l'ordre que je donne touchant quiconque transgressera cette parole : on arrachera de sa maison une pièce de bois, on la dressera pour qu'il y soit attaché, et l'on fera de sa maison un tas d'immondices.
      12 Que le Dieu qui fait résider en ce lieu son nom renverse tout roi et tout peuple qui étendraient la main pour transgresser ma parole, pour détruire cette maison de Dieu à Jérusalem ! Moi, Darius, j'ai donné cet ordre. Qu'il soit ponctuellement exécuté.
      13 Thathnaï, gouverneur de ce côté du fleuve, Schethar Boznaï, et leurs collègues, se conformèrent ponctuellement à cet ordre que leur envoya le roi Darius.
      14 Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon les prophéties d'Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d'Iddo ; ils bâtirent et achevèrent, d'après l'ordre du Dieu d'Israël, et d'après l'ordre de Cyrus, de Darius, et d'Artaxerxès, rois de Perse.
      15 La maison fut achevée le troisième jour du mois d'Adar, dans la sixième année du règne du roi Darius.
      16 Les enfants d'Israël, les sacrificateurs et les Lévites, et le reste des fils de la captivité, firent avec joie la dédicace de cette maison de Dieu.
      17 Ils offrirent, pour la dédicace de cette maison de Dieu, cent taureaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux, et, comme victimes expiatoires pour tout Israël, douze boucs, d'après le nombre des tribus d'Israël.
      18 Ils établirent les sacrificateurs selon leurs classes et les Lévites selon leurs divisions pour le service de Dieu à Jérusalem, comme il est écrit dans le livre de Moïse.

      Esdras 7

      12 Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, etc.

      Néhémie 9

      3 Lorsqu'ils furent placés, on lut dans le livre de la loi de l'Éternel, leur Dieu, pendant un quart de la journée ; et pendant un autre quart ils confessèrent leurs péchés et se prosternèrent devant l'Éternel, leur Dieu.

      Néhémie 13

      1 Dans ce temps, on lut en présence du peuple dans le livre de Moïse, et l'on y trouva écrit que l'Ammonite et le Moabite ne devraient jamais entrer dans l'assemblée de Dieu,

      Esaïe 30

      1 Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles, Qui prennent des résolutions sans moi, Et qui font des alliances sans ma volonté, Pour accumuler péché sur péché !
      2 Qui descendent en Égypte sans me consulter, Pour se réfugier sous la protection de Pharaon, Et chercher un abri sous l'ombre de l'Égypte !
      3 La protection de Pharaon sera pour vous une honte, Et l'abri sous l'ombre de l'Égypte une ignominie.
      4 Déjà ses princes sont à Tsoan, Et ses envoyés ont atteint Hanès.
      5 Tous seront confus au sujet d'un peuple qui ne leur sera point utile, Ni pour les secourir, ni pour les aider, Mais qui fera leur honte et leur opprobre.
      6 Sentence des bêtes du midi : A travers une contrée de détresse et d'angoisse, D'où viennent la lionne et le lion, La vipère et le dragon volant, Ils portent à dos d'ânes leurs richesses, Et sur la bosse des chameaux leurs trésors, A un peuple qui ne leur sera point utile.
      7 Car le secours de l'Égypte n'est que vanité et néant ; C'est pourquoi j'appelle cela du bruit qui n'aboutit à rien.
      8 Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, Et grave-les dans un livre, Afin qu'elles subsistent dans les temps à venir, Éternellement et à perpétuité.
      9 Car c'est un peuple rebelle, Ce sont des enfants menteurs, Des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l'Éternel,
      10 Qui disent aux voyants : Ne voyez pas ! Et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas des vérités, Dites-nous des choses flatteuses, Prophétisez des chimères !
    • Genèse 31

      Nombres 2

      1

      La disposition des tentes des tribus.

      - Les tribus devaient camper autour de la tente d’assignation, et être tournées vers elle : le tabernacle se trouvait au centre du campement. C’était le témoignage de la Grâce et de la présence divines. Les Israélites devaient dresser leurs tentes à une certaine distance du sanctuaire, pour montrer le respect dû à son sujet. Ils disposaient leur campement de manière ordonnée, sans murmures ni disputes ; cette bonne disposition des tentes avait une certaine élégance et mettait le peuple en sûreté. Nous devons, dans notre propre intérêt, savoir nous contenter de la place qui nous est allouée et nous efforcer ensuite de nous organiser convenablement, sans contester ni convoiter quoi que ce soit à autrui ; aujourd’hui, au temps de l’évangile, l’église se doit d’être cohérente, selon le modèle dicté par l’Écriture : chacun doit connaître sa place et savoir y rester ; tous pourront alors se réjouir dans le Seigneur, dans un endroit où règne l’ordre, Colossiens 2:5.

      Esdras 4

      Esdras 5

      1

      Les dirigeants du peuple poursuivent la construction du temple. (Esdras 5:1,2)
      Lettre à l'encontre des Juifs. (Esdras 5:3-17)

      La construction du temple fut arrêtée environ quinze ans. Les Juifs disposèrent alors de deux bons dirigeants, qui les encouragèrent à continuer le travail. C'est un signe du ciel, quand Dieu dispense sans mesure Sa Miséricorde pour un peuple, quand Il suscite des prophètes, en tant que guides, surveillants et dirigeants, afin qu'ils aident et participent à Son entreprise.

      En la personne d'Aggée, nous pouvons voir les grandes opérations que Dieu accomplit selon Sa Parole ; toutes ces œuvres ne peuvent que contribuer à magnifier Son Nom et Son Esprit !

      3 Tant que nous sommes amenés à œuvrer pour Dieu, nous sommes au bénéfice de Sa protection particulière ; Son œil veille sur nous, pour notre bien. Cela devrait nous encourager à faire notre devoir et nous motiver, quand les difficultés tendent si facilement à nous démoraliser. Les anciens, parmi les juifs, renseignèrent les Samaritains, quant à la nature de leurs travaux.

      Qu'une telle démarche, de la part des anciens, puisse nous apprendre, avec humilité et avec crainte, à donner raison de l'espérance qui est en nous ; cherchons à comprendre notre entourage, afin que nos propos puissent, en conséquence, être clairs et corrects, annonçant ce que nous accomplissons dans le service du Seigneur, et pourquoi nous le faisons. Et tandis que nous sommes en ce monde, nous devrons toujours admettre que nos péchés provoquent la colère divine. Toutes nos souffrances proviennent de là, et toutes nos bénédictions, de Sa Grâce imméritée.

      Bien que l'œuvre du Seigneur Jésus-Christ puisse nous paraître contrecarrée, Il veille, malgré tout, à son accomplissement, Il veille sur Son peuple, afin que ce dernier puisse se développer et former un « saint temple », en Lui, une habitation de Dieu, par l'Esprit !

      Esdras 6

      1

      Le décret d'achèvement du temple. (Esdras 6:1-12)
      Le temple est terminé. (Esdras 6:13-22)

      Quand le moment est venu, choisi par Dieu, pour accomplir Ses desseins merveilleux, relatifs à l'église, Il sait inciter les hommes à les accomplir, même si telles n'étaient pas leurs intentions.

      Alors que dans ce texte, nous sommes amenés à nous intéresser à la construction du temple, nous sommes invités, comme le montre un peu plus loin au verset Esdras 6:14, le prophète Zacharie, à porter notre regard vers un autre Bâtiment spirituel futur : le Seigneur Jésus-Christ. Il continue aujourd'hui à poser pierre sur pierre, pour édifier l'église : participons à cette grande construction ! Les difficultés retardent inlassablement la progression de ce saint édifice. Que ces oppositions ne nous découragent pas, car au temps prévu, l'église sera complète, prête à rendre gloire à Dieu, éternellement. Cette assemblée céleste glorifiera Christ, la Pierre principale de l'angle, avec des cris de joie, des pleurs, et des actions de Grâce !

      13 L'église, ce « temple spirituel », met du temps à être édifiée, mais elle sera bientôt achevée, quand le « corps » sera complètement constitué. Chaque croyant est un temple vivant, s'édifiant lui-même, par la foi : beaucoup d'oppositions à cette « construction » proviennent de Satan, et de nos propres corruptions. Néanmoins, nous progressons dans cette édification, malgré les arrêts et les pauses ; mais Celui qui a commencé cette œuvre excellente, veille à son accomplissement. L'esprit des hommes justifiés en Lui, sera rendu parfait !

      Une fois leurs péchés pardonnés, les Juifs furent délivrés de leurs ennuis et de leurs épreuves. Ils purent effectuer leur service avec allégresse.

      Sachons servir le Seigneur et œuvrer pour Lui dans la joie !

      Esdras 7

      Néhémie 9

      Néhémie 13

      1

      Néhémie sépare les étrangers mêlés au peuple d'Israël. (Néhémie 13:1-9)
      Les réformes de Néhémie, dans la maison de l'Éternel. (Néhémie 13:10-14)
      Rétablissement de la pause du Sabbat. (Néhémie 13:15-22)
      Le renvoi des femmes étrangères. (Néhémie 13:23-31)

      Israël était un peuple particulier, qui ne devait pas se mélanger avec les autres nations. Notez l'avantage qu'il y a de lire en public la Parole de Dieu : quand cette lecture est faite comme il se doit, notre péché et notre devoir nous sont révélés, ainsi que la notion du bien et du mal, en nous montrant les différentes voies où nous avons erré. Nous pouvons en tirer tout bénéfice, quand nous nous séparons alors du mal.

      Ceux qui désirent débarrasser leur cœur de tout péché, deviennent alors des temples vivants : ils rejettent toute « impureté de leur demeure », ainsi que toutes leurs mauvaises habitudes ; ils repoussent tout ce qui mène à la convoitise ; en fait, ils mortifient tout le mal qu'ils pratiquaient.

      Quand le péché est sur le point d'être rejeté du cœur, par le repentir, nous devons alors laisser le sang de Christ opérer en nous, par la foi, pour ensuite être enrichis par les Grâces du Saint-Esprit, en vue de toute bonne œuvre.

      Esaïe 30

      1

      Les reproches que l'Éternel adresse aux Juifs, pour avoir recherché l'aide des Égyptiens. (Esaïe 30:1-7)
      Les Jugements relatifs au mépris de la Parole de Dieu. (Esaïe 30:8-18)
      Les Miséricordes divines en faveur de l'église. (Esaïe 30:19-26)
      La ruine de l'armée Assyrienne, et de tous les ennemis de Dieu. (Esaïe 30:27-33)

      Il était fréquent de voir les Juifs commettre cette folle erreur : quand ils avaient des ennuis avec un de leurs voisins, ils cherchaient du secours auprès d'autres, au lieu de porter leur regard vers Dieu.

      Nous ne pourrons jamais éviter les conséquences tragiques du cumul de nos péchés, sinon qu'en considérant la Droiture de Christ comme notre refuge, et qu'en recherchant la Sanctification du Saint-Esprit. Les hommes ont toujours été enclins à se fier uniquement à leur propre compréhension des choses, ce qui ne les a conduit finalement qu'à la honte et à la misère.

      Les enfants d'Israël ne faisaient pas confiance à Dieu. Ils s'efforcèrent, non sans difficultés, de gagner la confiance des Égyptiens. Toute cette énergie ainsi dépensée était pour ainsi dire, gaspillée inutilement. Remarquez les dangers encourus par les hommes, lorsqu'ils abandonnent Dieu, pour suivre leurs propres voies !

      Le Créateur a été de tout temps, un véritable Rocher, la créature, par contre, un simple roseau brisé ; ne cherchons pas à attendre des satisfactions, d'origine humaine ou divine, qui puisse contenter notre convoitise. Notre force consiste à nous reposer humblement et systématiquement sur la bonté du Seigneur, dans une totale et paisible dépendance à Sa Volonté !

      8 Les Juifs étaient les seuls à pouvoir témoigner au monde, de l'existence de l'Éternel ; cependant, il y avait parmi eux, de nombreux rebelles ! Ils étaient en possession de « la lumière » spirituelle, mais en fait, ils préféraient « l'obscurité ». Les prophètes les avertirent, afin qu'ils ne persistent pas dans cette voie d'iniquité, au risque de se trouver dans un total désarroi ; mais ils rejetèrent ces avertissements. Ces fidèles serviteurs de Dieu ne mettront finalement pas en garde éternellement le peuple pécheur. Dieu est le Saint d'Israël, Ses enfants finiront par Le trouver ! Ces derniers n'aimaient cependant pas entendre Ses saints commandements, ils n'éprouvaient aucune haine pour leur péché ; ils ne désiraient pas qu'on leur fasse ces mises en garde. Pendant qu'ils dédaignaient ainsi la Parole de Dieu, ils restaient aveugles vis-à-vis de leurs péchés. Leur état faisait penser à un vase brisé, entre les mains d'un potier.

      Sachons faire volte-face sur nos mauvaises voies, suivons plutôt celles de notre devoir : ce sont elles qui mènent au salut ! Notre force consistera à être dans le calme et la confiance, en ayant l'esprit en paix, et en comptant sur Dieu.

      Les enfants d'Israël estimaient être plus sages que Dieu ; mais leurs différents projets, par lesquels ils pensaient pouvoir être sauvés, ne pouvaient que les mener à la ruine. Seuls quelques-uns, ici et là, allaient pouvoir échapper à cette déchéance, et avertir les autres.

      Si les hommes ne veulent pas se repentir, ni se tourner vers Dieu, à la recherche de la joie que l'on éprouve à Le servir, leurs désirs ne pourront qu'accélérer leur ruine. Ceux qui placent en Dieu seul leur confiance, pourront en éprouver tout le réconfort. Dieu ne tarde jamais pour accorder Sa Grâce à ceux qui s'approchent de Lui, par la foi en Christ ; heureux ceux qui s'attendent à Lui !

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