La comparaison de Jer 5:27 évoque le panier d'osier, sorte de mue, dans lequel l'oiseleur met les oiseaux pris au piège (verset 26) pour les transporter au marché. Un panier analogue lui servait aussi à placer un appeau, c-à-d. un oiseau apprivoisé destiné à attirer les autres, comme la perdrix (Sir 11:30), appelée en ce cas, chez nous, chanterelle.
Le roi d'Assyrie Sanchérib, dans ses annales, dit d'Ézéchias : « Je l'enfermai dans Jérusalem, sa cité royale, comme un oiseau dans sa cage. » Dans l'allégorie du lion d'Israël (Eze 19), il s'agit (verset 9) de la cage du chasseur de bêtes féroces, solidement construite en fortes barres de bois ; un célèbre tableau de chasse d'Assourbanipal en représente une d'où sort le lion lâché en liberté.