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CAÏN

(hébreu Kayin). Ce nom, de par sa racine, veut dire artisan, ouvrier, forgeron. Il évoque l'effort de celui qui compte sur son habileté et sur sa persévérance pour exécuter un travail et en tirer sa subsistance. Il convient à merveille pour désigner l'humanité laborieuse, en marche vers la royauté de la force. Le rapprochement établi par Ge 4:1 entre le nom de Caïn et l'idée d'acquisition, de formation, n'est qu'un jeu de mots populaire, sans valeur étymologique. Le cadre historique, dans lequel le récit de notre narrateur fait évoluer Caïn, suffit à « montrer qu'il ne s'agit pas ici d'un fils du premier couple humain mais d'un personnage typique (voir Chute). On a voulu voir dans Ge 4:11-17 deux Caïn différents, l'un errant, ancêtre éponyme des nomades arabes, l'autre ancêtre d'une tribu sédentaire agricole, à laquelle remonterait le commencement de la vie sociale, de la construction des cités, etc. On a conjecturé aussi, à cause du rapprochement des termes, que Caïn représente les Kéniens (No 24:22, Jug 4:11). Rien de tout cela n'est justifié par les textes, dont l'unité saute aux yeux et dont la préoccupation n'est nullement ethnique, mais simplement d'ordre religieux.

Autour du nom de Caïn, maudit de la terre mais non pas de Dieu qui, au contraire, en même temps qu'il le châtie, lui accorde son assistance miséricordieuse (signe protecteur : Ge 4:13,16), sont groupés les événements relatifs aux terribles effets de la chute, à la valeur sacrée de la vie humaine, à la sainteté morale de Dieu, à la misère de l'homme livré à ses seules forces, et par-dessus tout est mise ici en lumière cette vérité qui ne sera que trop démontrée par l'expérience des siècles, à savoir que le résultat du péché est une disposition à se laisser aller sur la pente et à multiplier les actes mauvais (Ge 4:7 b). Avant d'abandonner à ses propres voies l'humanité qui l'a refusé pour guide, Dieu la remet aux directions de sa conscience et l'avertit que son bonheur dépendra désormais de son effort de volonté à fuir le mal (verset 6 et 7a). C'est bien le cas de rappeler ici le va soli de l'Ecclésiaste (Ec 4:10) et l'apostrophe du Messie aux Juifs qui l'avaient repoussé : « Vous n'avez pas voulu... Maintenant votre demeure va vous être abandonnée, c'est à vous d'y pourvoir ! » (Mt 23, Lu 13). Alex. W.

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Versets relatifs

    • Genèse 4

      1

      La naissance, le travail et la vie spirituelle de Caïn et d'Abel. (Genèse 4:1-7)
      Caïn tue Abel, la malédiction de Caïn. (Genèse 4:8-15)
      La conduite de Caïn, sa famille. (Genèse 4:16-18)
      Lémec et ses femmes, L'habileté des descendants de Caïn. (Genèse 4:19-24)
      La naissance d'un autre fils et petit fils d'Adam. (Genèse 4:25,26)

      Quand Caïn est né, Ève a dit : « J'ai acquis un homme avec l'Eternel ». Elle pensa peut être que cette naissance représentait la semence promise ce qui aurait pu vraiment la désappointer. Abel signifie « vanité ». Quand elle a pensé avoir la semence promise avec Caïn, dont le nom signifie « possession », l'arrivée de ce deuxième fils lui a donné des pensées vaniteuses. Notez bien que chacun de ses fils avait sa vocation. C'est la volonté de Dieu que chacun, ici bas, ait une tâche à accomplir. Les parents devraient enseigner à leurs enfants cette notion du travail. « Donnez-leur une bible et une vocation » disait un certain Mr. Dod, et Dieu sera avec eux. On peut croire que Dieu, après la chute, ait commandé à Adam de faire couler le sang des animaux innocents et qu'après leur mort, de brûler ce qui restait de leur corps. Une telle punition était déjà préfigurée, à savoir que les pécheurs méritent de subir la mort physique et la colère divine, bien représentées par l'image des souffrances de Christ. Il faut remarquer que l'adoration divine n'était pas quelque chose de nouveau. Cela existait dès les temps anciens et c'était une excellente pratique, Jer 6:16. Les offrandes de Caïn et d'Abel étaient fort différentes. Caïn a montré qu'il avait un cœur fier et incrédule, ce qui a fait rejeter son offrande. Abel s'est approché de son Dieu, en tant que pécheur, avec un sacrifice rempli d'humilité, de sincérité et d'obéissance.

      Ayant ainsi recherché le bénéfice de la Grâce, au travers de la Semence promise, son sacrifice a été tel que Dieu l'a accepté. Abel a offert ce sacrifice par la foi, à l'inverse de Caïn, Heb 11:4. Il s'est trouvé de tout temps deux sortes d'adorateurs, tels Caïn et Abel ; d'une part, il y a ceux, qui comme Caïn sont fiers et méprisent les méthodes indiquées par l'Évangile et tentent de plaire à Dieu en suivant leur propre imagination ; d'autre part, on trouve d'humbles croyants, suivant de près le chemin divin qui leur a été révélé. Caïn a cédé à sa colère envers Abel. Il a été animé d'un mauvais esprit, à savoir le mécontentement et la rébellion contre Dieu.

      Celui-ci constate avec tristesse les passions qui sont inhérentes à nos péchés. Il n'y a aucune colère, envie ou convoitise qui ne puisse échapper à Sa vue.

      Le Seigneur n'a pu, hélas, que constater la rébellion de l'homme ; ce dernier aurait pu revenir dans le droit chemin tout en étant bien accepté par Dieu. Certains interprètent cela comme une invitation à s'approcher du trône de la grâce. « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage ; et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».

      Le mot « péché » signifie à la fois péché, mais aussi, sacrifice pour le péché. « Quoi que tu n'aies pas pratiqué le bien, ne désespère pas ; le remède est à la portée de ta main ».

      Christ s'étant volontairement offert pour nos péchés, se tient à la porte, Apocalypse 3:20. Et ceux qui n'ouvrent pas la porte pour pouvoir bénéficier de l'offre de rédemption du péché, ne méritent que la mort. Le fait que Dieu ait accepté l'offrande d'Abel n'a changé en rien le droit d'aînesse de Caïn. Pourquoi Caïn s'est-il donc mis tant en colère ? Le péché avive les discordes et les vanités, il ne peut que fausser l'impartialité de nos jugements.

      16 Caïn a rejeté toute notion de crainte envers Dieu et, de plus, n'a même pas observé Ses préceptes. Les professeurs hypocrites, qui dissimulent ou traitent à la légère les enseignements divins, sont de ce fait, abandonnés à eux-mêmes, dans des théories grotesques et scandaleuses. Ils rejettent ainsi cette forme de piété, dont ils nient d'ailleurs toute puissance originale, à leur grande honte. Caïn s'est éloigné de la présence divine, et nous pouvons constater qu'il n'a jamais tenté de s'en rapprocher à nouveau, pour son plus grand bien. L'endroit où Caïn habitait s'appelait le « pays de Nod », ce qui signifie « secouant » ou « tremblant » ; cela montre l'agitation et le manque de paix de son esprit, il s'agissait en fait d'un « endroit où l'on vagabonde ».

      Ceux qui s'éloignent de Dieu ne peuvent trouver un vrai repos, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Ceux qui, sur terre, aspirent à la cité céleste, choisissent de demeurer dans des tabernacles ou dans des tentes ; Caïn, lui, n'a pas recherché ce genre de cité, mais s'est orienté vers ce qui est terrestre.

      Il en est de même pour ceux qui sont maudits par Dieu et qui cherchent par eux-mêmes à s'établir et à satisfaire leurs convoitises ici-bas.

      Nombres 24

      Juges 4

      Ecclésiaste 4

      Malachie 1

      6 Nous pouvons prendre personnellement compte, de ce dont les prêtres sont accusés dans ce texte

      Notre relation avec Dieu, notre Père et notre Maître, nous incite véritablement à Le craindre et à L'honorer. Les enfants d’Israël étaient vraiment méprisants à l’égard des avertissements divins, et se moquaient des réprimandes de l’Éternel. Les pécheurs courent à leur ruine en tentant de se disculper par tous les moyens possibles, face à leur condamnation.

      Ceux qui vivent sans mettre en pratique leur piété, sans craindre le Seigneur et qui L’abandonnent graduellement sans s’inquiéter, ceux là semblent annoncer que « la table de l'Éternel est méprisable. »

      Les enfants d’Israël, par leurs diverses pratiques, méprisaient le Nom de Dieu. Il est évident qu'ils ne comprenaient pas réellement la signification des sacrifices, en tant « qu’image » de la venue de l'Agneau de Dieu, sans défaut, qui devait venir ici-bas pour être sacrifié sur la croix ; ils lésinaient sur les dépenses relatives à ces sacrifices, qu'ils pensaient inutiles, puisqu'elles ne leur rapportaient aucun profit !

      Si nous simulons notre adoration pour Dieu, sans en éprouver réellement toute la profondeur, nous apportons « une bête aveugle » pour être sacrifiée (verset huit ;) si nous adorons le Seigneur avec négligence, si nous sommes froids de cœur ou sans ferveur, nous offrons « une bête boiteuse et malade » (verset huit ;) si nous laissons de vaines pensées nous distraire, nous offrons au Seigneur ce qui est dérobé. Toutes ces offrandes ont vaines. N'est-ce pas un grand affront que nous adressons à Dieu, et un grand tort que nous faisons à notre âme ? Pour que nos offrandes spirituelles soient agréées auprès de Dieu, il ne suffit pas de tenter pratiquer le bien, mais de le faire convenablement, « pour le Seigneur, », dans un but louable. Les bénédictions constantes de Dieu risquent parfois de nous « endormir spirituellement », ou de nous rendre paresseux vis à vis de Son service.

      Notre adoration spirituelle doit être fervente. Notre « encens », qui représente la prière et la louange, doit être offert au Nom du Seigneur Cela doit être une « offrande » pure. « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, » (Jean 4:23)*.

      Nous pouvons dépendre de la Miséricorde divine pour le pardon de nos iniquités, mais pas de l'indulgence du Seigneur, quant à nos péchés à venir. Si nous manifestons un esprit de bonne volonté pour nous rapprocher du Seigneur, nous serons acceptés, même si nous sommes encore imparfaits ; mais si nous nous approchons de Lui, avec un esprit hypocrite et trompeur, nous servons en fait Satan et toutes ses convoitises : attendons-nous, en conséquence, à subir toutes sortes de malédictions...

      De nos jours, beaucoup de personnes hélas, profanent, de différentes façons, le Nom du Seigneur : elles polluent « Sa table » et montrent un réel mépris envers l’adoration qu’elles sont censées Lui apporter...

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Matthieu 23

      1

      Jésus blâme les scribes et les Pharisiens. (Matthieu 23:1-12)
      Les crimes des Pharisiens. (Matthieu 23:13-33)
      La culpabilité de Jérusalem. (Matthieu 23:34-39)

      Les scribes et les pharisiens expliquaient la loi de Moïse, prescrivant avec vigueur, de la respecter. Ils sont accusés d'hypocrisie dans leur piété.

      Nous jugeons généralement les autres selon leur apparence extérieure ; en fait, Dieu recherche l’état réel du cœur.

      Les Pharisiens portaient des phylactères : il s’agissait de rouleaux de papier ou de parchemin, sur lesquels étaient rédigés quatre paragraphes de la loi ; ils devaient être portés sur le front et sur le bras gauche, Exode 13:2-10;13:11-16;De 6:4-9;11:13-21.

      Les scribes et Pharisiens portaient des phylactères relativement grands, afin de faire croire qu’ils étaient plus zélés que le reste du peuple, en ce qui concerne la loi. Dieu prescrit aux Juifs de faire des franges à leurs vêtements, Nombres 15:38, pour leur rappeler qu'ils sont un peuple particulier ; les Pharisiens portèrent alors des franges plus grandes que celles des gens du commun, comme s'ils étaient plus « religieux » que les autres...

      L'orgueil était le péché dominant des Pharisiens, celui qui les rongeait le plus ; d’ailleurs, notre Seigneur Jésus saisissait chaque occasion pour parler à ce sujet et s'y opposer.

      Il est louable, pour celui qui, édifié par la Parole, déclare qu'il faut avoir du respect envers celui qui enseigne ; mais il est coupable s’il « s’enfle d’orgueil » quant à sa situation.

      En fait, tout cela va à l’encontre de l'esprit du christianisme ! Le véritable disciple de Christ est mal à l'aise lorsqu'il doit siéger à des places d'honneur. Est-ce que Celui qui porte son regard sur l'église ici-bas, y trouve toujours l'esprit requis ?

      Il est hélas évident qu'une certaine mesure de cet esprit « antichrétien » prédomine dans chaque assemblée religieuse, ainsi que dans nos cœurs...

      13 Les scribes et les pharisiens étaient des ennemis de l'évangile de Christ, donc, par voie de conséquence, du salut des âmes.

      Il est mauvais de nous tenir loin de Christ, mais il est encore plus grave d’éloigner les autres de Sa Personne. Il n'est pas rare de voir certaines apparences, ou formes de piété, servir de « couverture » aux plus grandes énormités. Mais une telle attitude hypocrite sera jugée deux fois plus sévèrement.

      Ces scribes et Pharisiens cherchaient avant tout à amener le peuple à leur doctrine : ni pour la Gloire de Dieu, ni pour le bien des âmes, mais pour avoir le crédit et l'avantage d'avoir procédé à des conversions. Le gain étant leur « piété », ils essayaient par mille manières, de faire de la religion, le moyen de servir leurs intérêts ici-bas. Ils étaient très stricts et précis, quant aux plus petits détails de la loi, mais néanmoins insouciants et superficiels, quant aux bases les plus importantes.

      Au verset Matthieu 23:24*, Christ ne blâme pas le fait d'accuser ceux qui commettent des péchés légers, ces derniers n’étant en fait que de simples « moucherons », devant être chassés ; Il réprimande, par contre les mêmes personnes, lorsqu’elles tolèrent des fautes graves, engloutissant ainsi, de manière imagée, un « chameau ».

      Alors qu'ils paraissaient être des hommes pieux, les scribes et les Pharisiens n'étaient en pratique, ni sobres ni vertueux. Notre aspect réel n’est en fait que le reflet de notre état « intérieur ». Des apparences peuvent nous donner un côté recommandable, alors que notre être reste néanmoins répugnant ; si notre cœur et notre esprit sont « rénovés » en Christ, il y aura alors nouveauté de vie ; nous devons commencer par nous examiner nous-mêmes, avant de juger les autres !

      La justice des scribes et des pharisiens n’était symboliquement qu’un ornement funéraire, (verset Matthieu 23:29)*, ou qu’une toilette mortuaire, une simple façade. Les cœurs qui demeurent sous l’emprise du péché, suivent manifestement des « chemins trompeurs », s'imaginant qu'ils se seraient opposés aux tendances iniques des temps qui les ont précédés.

      Nous pensons parfois que si nous avions vécu à l’époque où Christ était ici-bas, nous ne L'aurions ni méprisé, ni repoussé, à l’inverse de ce que firent les scribes et les Pharisiens d'alors ; cependant Christ, dans Son Esprit, comme dans Sa Parole, n’est hélas pas mieux considéré actuellement, par certains de Ses serviteurs hypocrites...

      Et il est tout à fait normal que Dieu accorde une rétribution méritée à ceux qui ne cherchent qu’à satisfaire les convoitises de leur cœur. En fait, Christ révèle la véritable nature du cœur de l’homme.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      34 Notre Seigneur annonce dans ce texte, les malheurs que les habitants de Jérusalem étaient sur le point de subir ; Il ne mentionne pas toutefois les souffrances qu'Il allait subir lui-même.

      Une poule, rassemblant ses poussins sous ses ailes, est l’image bien représentative du tendre Amour du Sauveur, envers ceux qui Lui accordent leur confiance ; cela représente aussi le soin fidèle qu’Il manifeste à leur égard. Christ invite les pécheurs à « prendre refuge » sous Sa tendre protection, les gardant en sécurité, et les nourrissant jusqu'à leur accès à la vie éternelle.

      La dispersion actuelle des Juifs, leur incrédulité, et leur conversion future à Christ, sont ici prédites. Jérusalem et « ses enfants » partageaient une grande culpabilité ; le châtiment qui allait les surprendre allait en témoigner. Il en sera de même pour chaque église qui n'est chrétienne que de nom : la vengeance du Seigneur la surprendra de la même manière...

      Pendant la dispensation du temps de la Grâce, le Sauveur se tient prêt à recevoir tous ceux qui viennent à lui. Il n'y a rien qui puisse séparer les pécheurs du bonheur éternel, si ce n'est leur orgueil et leur incrédulité coupables.

      Luc 13

      1

      Christ exhorte à la repentance, prenant l’exemple des Galiléens et des accidentés de la tour de Siloé. (Luc 13:1-5)
      La parabole du figuier stérile. (Luc 13:6-9)
      Une femme infirme est guérie. (Luc 13:10-17)
      Les paraboles du grain de moutarde, et du levain. (Luc 13:18-22)
      Exhortation à entrer par la porte étroite. (Luc 13:23-30)
      Reproches de Christ à Hérode, et au peuple de Jérusalem. (Luc 13:31-35)

      Dans ce texte, Christ évoque la mort de quelques Galiléens : cette tragique histoire est contée brièvement, et n’est relatée par aucun historien.

      Jésus mentionne aussi un autre événement, qui, comme le précédent, relate la mort subite de ces dix-huit personnes, écrasées lors de l’effondrement de cette tour. Ces dernières, construites en général pour assurer une certaine sécurité, sont en fait souvent à l’origine d’accidents décimant les hommes.

      Christ met ensuite en garde Ses auditeurs : ne pas blâmer les grands malades, en les considérant comme des pécheurs invétérés. Étant donné qu’aucun lieu ni aucune situation ne peuvent nous préserver de la mort, lors de notre dernière heure ici-bas, sachons considérer les « départs » soudains des autres, comme étant des avertissements pour nous-mêmes.

      Par ces récits, Christ lança un appel à la repentance. De même, Jésus, qui nous exhorte à nous repentir, le royaume des cieux étant proche, nous annonce également qu’en cas de refus, nous périrons...

      6 Jésus cite cette parabole du figuier stérile dans l'intention de souligner l'avertissement qui vient juste d'être donné dans les versets précédents : tout arbre stérile sera abattu.

      Cette parabole se rapporte en premier lieu à la nation juive et au peuple juif. Elle est aussi sans nul doute, un avertissement à tous ceux qui profitent injustement des bénéfices de la Grâce et des avantages que peut procurer l'église ici-bas.

      Dieu a supporté longtemps notre péché ; nous pouvons espérer qu'Il le supportera encore, mais ne nous attendons pas que à Sa patience soit illimitée...

      10 Lors de chaque sabbat, notre Seigneur Jésus assistait aux services religieux donnés dans les synagogues. Même nos infirmités corporelles éventuelles, à moins qu'elles ne soient particulièrement graves, ne doivent pas nous éloigner de « l'adoration sabbatique » que nous devons rendre à Dieu chaque semaine.

      Cette femme s’est approchée de Christ pour être enseignée et pour fortifier son âme : le Seigneur l’a alors délivrée de son infirmité corporelle. Cette guérison représente l’œuvre effectuée par la Grâce de Christ.

      Quand les âmes, « courbées » par le pouvoir du péché, se sont redressées, elles le montrent en glorifiant Dieu. Christ savait que ce chef de la synagogue éprouvait une véritable inimitié à Son égard et contre l’Évangile, et qu'il n'était « revêtu » que d'un prétendu zèle pour le jour du sabbat : en fait, il ne désirait voir aucune guérison de cette femme, même en des jours de semaine ; mais si Jésus apporte la Parole, et met en avant Sa Puissance salvatrice, les pécheurs sont alors libérés ! Cette délivrance est souvent opérée au jour du Seigneur ; quel que soit le cheminement qui tend à conduire les hommes vers la réception de la bénédiction divine, ce parcours est en accord avec la « conception » de ce jour consacré à Dieu.

      18 Nous trouvons ici l’expansion de l'Évangile, décrite, comme en Matthieu 13, sous la forme de deux paraboles.

      Le Royaume du Messie est en fait le Royaume de Dieu. Puisse la Grâce grandir en notre cœur ; puissent notre foi et notre amour grandir de manière extrême, de façon à témoigner de leur réalité indubitable ! Puisse le témoignage de ceux qui sont sanctifiés par Dieu, être béni parmi leur entourage ; et puisse la Grâce s’épandre d'un cœur à l’autre, pour ainsi en atteindre un millier !

      23 Notre Sauveur est venu en ce monde pour amener les hommes à se repentir, et non pour satisfaire leur curiosité. Ne demandons pas : « combien seront sauvés » ? Mais plutôt : « est-ce que je suis l'un d'entre eux » ? Ne demandons pas non plus : « que deviendra untel ou untel » ? Mais : « que ferai-je, et qu'adviendra-t-il de mon âme » ?

      Nous devons lutter pour entrer par la porte étroite. C’est un commandement, pour chacun de nous : « efforcez-vous ». Tous ceux qui veulent être sauvés doivent entrer par cette porte étroite, ils doivent subir un changement de tout leur être. Ceux qui veulent entrer par cette porte doivent lutter pour entrer. Ce texte nous indique qu’il faut bien considérer la force de cette exhortation : puissions-nous être attentifs à cet appel !

      Une question a été posée au début de ce texte : « n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés » ? En fait, personne ne doit se décourager, aussi bien pour lui-même que pour les autres : les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. Si nous atteignons le ciel, nous y apercevrons beaucoup de ceux que nous ne pensions pas rencontrer, et il y manquera beaucoup de ceux que nous comptions y trouver...

      31 En appelant Hérode « ce renard », Christ voulait montrer le véritable caractère de ce dernier. Même le plus valeureux des hommes, au jour du Jugement, devra rendre des comptes à Dieu ; il appartenait donc au Seigneur de désigner ce roi orgueilleux par son juste nom ; la conduite d’Hérode n'était pas un exemple à suivre...

      Notre Seigneur annonça qu’Il devait mourir bientôt : « à Ma mort tout sera accompli, j'aurai achevé Mon œuvre ».

      Il est bon de bien considérer le peu de temps qui nous est octroyé pour notre vie ici-bas, afin de l’utiliser judicieusement.

      La méchanceté des habitants de Jérusalem, lieu qui se veut être « près de Dieu », mécontenta particulièrement le Seigneur Jésus. Au grand jour du Jugement, les non-croyants seront confondus, face à leurs péchés ; apprenons avec reconnaissance à bien accueillir tous ceux qui viennent au Nom du Seigneur, pour bénéficier de leur témoignage : nous pourrons alors être des « participants » au grand salut qu’Il nous offre !

    • Genèse 4

      1 De son union avec Adam, son mari, Ève devint enceinte. Elle mit au monde Caïn et dit alors : « J’ai fait un homme grâce au Seigneur. »
      7 Si tu réagis comme il faut, tu reprendras le dessus ; sinon, le péché est comme un monstre tapi à ta porte. Il désire te dominer, mais c’est à toi d’en être le maître. »
      11 Tu es désormais un maudit, chassé du sol qui s’est ouvert pour recueillir le sang de ton frère, ta victime.
      12 C’est pourquoi, tu auras beau le cultiver, il ne te donnera plus ses richesses. Tu seras un déraciné, toujours vagabond sur la terre. »
      13 Caïn dit au Seigneur : « Ma peine est trop lourde à porter.
      14 Tu me chasses aujourd’hui du sol cultivable, et je vais devoir me cacher loin de toi ; je serai un déraciné, toujours vagabond sur la terre. Quiconque me trouvera pourra me tuer. »
      15 Mais le Seigneur lui répondit : « Non, car si quelqu’un te tue, il faudra sept meurtres pour que tu sois vengé. » Le Seigneur mit alors sur Caïn un signe distinctif, pour empêcher qu’il soit tué par quiconque le rencontrerait.
      16 Alors Caïn partit habiter au pays de Nod, loin de la présence du Seigneur, à l’est d’Éden.
      17 De son union avec son mari, la femme de Caïn devint enceinte. Elle mit au monde Hénok. Caïn se mit à construire une ville, qu’il appela du nom de son fils, Hénok.

      Nombres 24

      22 Pourtant vos demeures seront la proie des flammes, et les Assyriens vous emmèneront en captivité. »

      Juges 4

      11 Près de Quédech se trouvait Héber, le Quénite. Il s’était séparé des autres Quénites descendant de Hobab, le beau-frère de Moïse, et il avait planté sa tente à côté du chêne de Saananim.

      Ecclésiaste 4

      10 Si l’un d’eux tombe, l’autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s’il tombe il n’a personne pour le relever.

      Malachie 1

      6 Le Seigneur de l’univers déclare ceci aux prêtres : « Un fils a des égards pour son père et un serviteur pour son maître. Ne suis-je pas à la fois votre père et votre maître ? Alors pourquoi n’avez-vous ni égards ni respect pour moi ? Vous me méprisez et vous demandez : “En quoi t’avons-nous méprisé ?”

      Matthieu 23

      1 Alors Jésus s’adressa à toute la foule, ainsi qu’à ses disciples :
      2 « Les maîtres de la loi et les Pharisiens, dit-il, sont chargés d’expliquer la loi de Moïse.
      3 Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leur façon d’agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent.
      4 Ils attachent de lourds fardeaux, difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes ; mais eux-mêmes refusent de bouger un doigt pour les aider à remuer ces fardeaux.
      5 Ils accomplissent toutes leurs œuvres de façon que les hommes les remarquent. Ainsi, pour les paroles sacrées qu’ils portent au front ou au bras, ils ont des étuis particulièrement grands ; les franges de leurs manteaux sont exceptionnellement larges.
      6 Ils aiment les places d’honneur dans les grands repas et les sièges les plus en vue dans les synagogues ;
      7 ils aiment à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques et à être appelés “Maître” par les gens.
      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler “Maître”, car vous êtes tous frères et vous n’avez qu’un seul Maître.
      9 N’appelez personne sur la terre votre “Père”, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est au ciel.
      10 Ne vous faites pas non plus appeler “Chef”, car vous n’avez qu’un seul Chef, le Messie.
      11 Le plus grand parmi vous doit être votre serviteur.
      12 Celui qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. »
      13 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous fermez la porte du Royaume des cieux devant les hommes ; vous n’y entrez pas vous-mêmes et vous ne laissez pas entrer ceux qui le désirent. [
      14 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous prenez aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, vous faites de longues prières pour vous faire remarquer. C’est pourquoi vous serez jugés d’autant plus sévèrement ! ]
      15 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous voyagez partout sur terre et sur mer pour gagner un seul converti, et quand vous l’avez gagné vous le rendez digne de l’enfer deux fois plus que vous.
      16 « Malheur à vous, conducteurs aveugles ! Vous dites : “Si quelqu’un jure par le temple, il n’est pas engagé par ce serment ; mais s’il jure par l’or du temple, il est engagé.”
      17 Insensés, aveugles ! Qu’est-ce qui a le plus d’importance : l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ?
      18 Vous dites aussi : “Si quelqu’un jure par l’autel, il n’est pas engagé par ce serment ; mais s’il jure par l’offrande qui se trouve sur l’autel, il est engagé.”
      19 Aveugles ! Qu’est-ce qui a le plus d’importance : l’offrande, ou l’autel qui rend cette offrande sacrée ?
      20 Celui donc qui jure par l’autel jure par l’autel et par tout ce qui se trouve dessus ;
      21 celui qui jure par le temple jure par le temple et par Dieu qui l’habite ;
      22 celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par Dieu qui y siège.
      23 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous donnez à Dieu le dixième de plantes comme la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous négligez les enseignements les plus importants de la loi, tels que la justice, la bonté et la fidélité : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste.
      24 Conducteurs aveugles ! Vous filtrez votre boisson pour en éliminer un moustique, mais vous avalez un chameau !
      25 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous nettoyez l’extérieur de la coupe et du plat, mais l’intérieur reste rempli du produit de vos vols et de vos mauvais désirs.
      26 Pharisien aveugle ! Nettoie d’abord l’intérieur de la coupe et alors l’extérieur deviendra également propre.
      27 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous ressemblez à des tombeaux blanchis qui paraissent beaux à l’extérieur mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture.
      28 Vous de même, extérieurement vous donnez à tout le monde l’impression que vous êtes fidèles à Dieu, mais intérieurement vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
      29 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous construisez de belles tombes pour les prophètes, vous décorez les tombeaux des hommes justes,
      30 et vous dites : “Si nous avions vécu au temps de nos ancêtres, nous n’aurions pas été leurs complices pour tuer les prophètes.”
      31 Ainsi, vous reconnaissez vous-mêmes que vous êtes les descendants de ceux qui ont assassiné les prophètes.
      32 Eh bien, continuez, achevez ce que vos ancêtres ont commencé !
      33 Serpents, bande de vipères ! Comment pensez-vous éviter d’être condamnés à l’enfer ?
      34 C’est pourquoi, écoutez : je vais vous envoyer des prophètes, des sages et de vrais maîtres de la loi. Vous tuerez les uns, vous en clouerez d’autres sur des croix, vous en frapperez d’autres encore à coups de fouet dans vos synagogues et vous les poursuivrez de ville en ville.
      35 Et alors, c’est sur vous que retomberont les conséquences de tous les meurtres commis contre des innocents depuis le meurtre d’Abel le juste jusqu’à celui de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.
      36 Je vous le déclare, c’est la vérité : les conséquences de tous ces meurtres retomberont sur les gens d’aujourd’hui ! »
      37 « Jérusalem, Jérusalem, toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois ai-je désiré rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu !
      38 Eh bien, votre maison va être complètement abandonnée.
      39 En effet, je vous le déclare : dès maintenant vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : “Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur !” »

      Luc 13

      1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu.
      2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que si ces Galiléens ont été ainsi massacrés, cela signifie qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ?
      3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux.
      4 Et ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a écrasées en s’écroulant, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
      5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. »
      6 Puis Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des figues, mais n’en trouva pas.
      7 Il dit alors au vigneron : “Regarde : depuis trois ans je viens chercher des figues sur ce figuier et je n’en trouve pas. Coupe-le donc ! Pourquoi occupe-t-il du terrain inutilement ?”
      8 Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le cette année encore ; je vais creuser la terre tout autour et j’y mettrai du fumier.
      9 Ainsi, il donnera peut-être des figues l’année prochaine ; sinon, tu le feras couper.” »
      10 Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue.
      11 Une femme malade se trouvait là : depuis dix-huit ans, un esprit mauvais la tenait courbée et elle était totalement incapable de se redresser.
      12 Quand Jésus vit cette femme, il l’appela et lui dit : « Tu es délivrée de ta maladie. »
      13 Il posa les mains sur elle et, aussitôt, elle se redressa et se mit à louer Dieu.
      14 Mais le chef de la synagogue était indigné de ce que Jésus avait accompli une guérison le jour du sabbat. Il s’adressa alors à la foule : « Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là et non le jour du sabbat ! »
      15 Le Seigneur lui répondit en ces mots : « Hypocrites que vous êtes ! Le jour du sabbat, chacun de vous détache de la crèche son bœuf ou son âne pour le mener boire, n’est-ce pas ?
      16 Et cette femme, descendante d’Abraham, que Satan a tenue liée pendant dix-huit ans, ne fallait-il pas la détacher de ses liens le jour du sabbat ? »
      17 Cette réponse de Jésus remplit de honte tous ses adversaires ; mais la foule entière se réjouissait de toutes les œuvres magnifiques qu’il accomplissait.
      18 Jésus dit : « A quoi le Royaume de Dieu ressemble-t-il ? A quoi puis-je le comparer ?
      19 Il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise et mise en terre dans son jardin : elle a poussé, elle est devenue un arbre et les oiseaux ont fait leurs nids dans ses branches. »
      20 Jésus dit encore : « A quoi puis-je comparer le Royaume de Dieu ?
      21 Il ressemble au levain qu’une femme prend et mêle à une grande quantité de farine, si bien que toute la pâte lève. »
      22 Jésus traversait villes et villages et enseignait en faisant route vers Jérusalem.
      23 Quelqu’un lui demanda : « Maître, n’y a-t-il que peu de gens qui seront sauvés ? » Jésus répondit :
      24 « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car, je vous l’affirme, beaucoup essayeront d’entrer et ne le pourront pas.
      25 « Quand le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte à clé, vous vous trouverez dehors, vous vous mettrez à frapper à la porte et à dire : “Maître, ouvre-nous.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes !”
      26 Alors, vous allez lui dire : “Nous avons mangé et bu avec toi, tu as enseigné dans les rues de notre ville.”
      27 Il vous dira de nouveau : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Écartez-vous de moi, vous tous qui commettez le mal !”
      28 C’est là que vous pleurerez et grincerez des dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu et que vous serez jetés dehors !
      29 Des hommes viendront de l’est et de l’ouest, du nord et du sud et prendront place à table dans le Royaume de Dieu.
      30 Et alors, certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers et d’autres qui sont maintenant les premiers seront les derniers. »
      31 A ce moment-là, quelques Pharisiens s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pars d’ici, va-t’en ailleurs, car Hérode veut te faire mourir. »
      32 Jésus leur répondit : « Allez dire à cette espèce de renard : “Je chasse des esprits mauvais et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’achève mon œuvre.”
      33 Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem.
      34 « Jérusalem, Jérusalem, toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois ai-je désiré rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu !
      35 Eh bien, votre maison va être abandonnée. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le moment où vous direz : “Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur !” »
    • Genèse 4

      1 Adam eut des relations conjugales avec sa femme Eve. Elle tomba enceinte et mit au monde Caïn. Elle dit : « J'ai donné vie à un homme avec l'aide de l'Eternel. »
      7 Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui. »
      11 Désormais, tu es maudit, chassé loin du sol qui s’est entrouvert pour boire le sang de ton frère versé par ta main.
      12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus toutes ses ressources. Tu seras errant et vagabond sur la terre. »
      13 Caïn dit à l'Eternel : « Ma peine est trop grande pour être supportée.
      14 Voici que tu me chasses aujourd'hui de cette terre. Je serai caché loin de toi, je serai errant et vagabond sur la terre, et toute personne qui me trouvera pourra me tuer. »
      15 L'Eternel lui dit : « Si quelqu'un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois » et l'Eternel mit un signe sur Caïn afin que ceux qui le trouveraient ne le tuent pas.
      16 Caïn s'éloigna de l'Eternel et habita le pays de Nod, à l'est d'Eden.
      17 Caïn eut des relations conjugales avec sa femme. Elle tomba enceinte et mit au monde Hénoc. Il construisit ensuite une ville à laquelle il donna le nom de son fils Hénoc.

      Nombres 24

      22 mais le Kénien sera chassé quand l'Assyrien t'emmènera prisonnier. »

      Juges 4

      11 Héber, le Kénien, s'était séparé des autres Kéniens qui descendaient de Hobab, le beau-frère de Moïse, et il s’était rendu jusqu'au chêne de Tsaannaïm, près de Kédesh, pour y dresser sa tente.

      Ecclésiaste 4

      10 En effet, en cas de chute, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever !

      Malachie 1

      6 Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l'honneur qui me revient ? Si je suis maître, où est la crainte qui m’est due ? dit l'Eternel, le maître de l’univers, à vous, les prêtres, qui méprisez mon nom et qui dites : « En quoi avons-nous méprisé ton nom ? »

      Matthieu 23

      1 Alors Jésus s'adressa à la foule et à ses disciples
      2 en disant : « Les spécialistes de la loi et les pharisiens se sont faits les interprètes de Moïse.
      3 Tout ce qu'ils vous disent [de respecter], faites-le donc et respectez-le, mais n'agissez pas comme eux, car ils disent et ne font pas.
      4 Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
      5 Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes. Ainsi, ils portent de grands phylactères et allongent les franges [de leurs vêtements].
      6 Ils aiment occuper la meilleure place dans les festins et les sièges d'honneur dans les synagogues.
      7 Ils aiment être salués sur les places publiques et être appelés par les hommes ‘Maître, [Maître]’.
      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre maître, [c'est le Christ, ] et vous êtes tous frères.
      9 N'appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, c'est celui qui est au ciel.
      10 Ne vous faites pas appeler chefs, car un seul est votre chef, c'est le Christ.
      11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
      12 Celui qui s'élèvera sera abaissé et celui qui s'abaissera sera élevé.
      14 » [Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous dépouillez les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. ]
      15 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un converti et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de l'enfer deux fois pire que vous.
      16 » Malheur à vous, conducteurs aveugles ! Vous dites : ‘Si quelqu'un jure par le temple, cela ne compte pas, mais si quelqu'un jure par l'or du temple, il est engagé.’
      17 Espèces de fous aveugles ! Lequel est le plus grand : l'or ou le temple qui consacre l'or ?
      18 Vous dites encore : ‘Si quelqu'un jure par l'autel, cela ne compte pas, mais si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé.’
      19 Espèces de fous aveugles ! Lequel est le plus grand : l'offrande ou l'autel qui consacre l'offrande ?
      20 Celui qui jure par l'autel jure par l'autel et par tout ce qui est dessus,
      21 celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l'habite,
      22 et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis.
      23 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous versez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin et que vous laissez ce qu'il y a de plus important dans la loi : la justice, la bonté et la fidélité. C'est cela qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste.
      24 Conducteurs aveugles ! Vous filtrez vos boissons pour éliminer le moucheron, mais vous avalez le chameau.
      25 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, alors qu'à l'intérieur ils sont pleins du produit de vos vols et de vos excès.
      26 Pharisien aveugle ! Nettoie d'abord l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne pur.
      27 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des tombeaux blanchis qui paraissent beaux de l’extérieur et qui, à l’intérieur, sont pleins d'ossements de morts et de toutes sortes d'impuretés.
      28 Vous de même, de l’extérieur, vous paraissez justes aux hommes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d'hypocrisie et d'injustice.
      29 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous construisez les tombeaux des prophètes et que vous décorez les tombes des justes,
      30 et vous dites : ‘Si nous avions vécu à l’époque de nos ancêtres, nous ne nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes.’
      31 Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les descendants de ceux qui ont tué les prophètes.
      32 Portez donc à son comble la mesure de vos ancêtres !
      33 Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au jugement de l'enfer ?
      34 C'est pourquoi, je vous envoie des prophètes, des sages et des spécialistes de la loi. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous fouetterez les autres dans vos synagogues et vous les persécuterez de ville en ville,
      35 afin que retombe sur vous tout le sang innocent versé sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Bérékia, que vous avez tué entre le temple et l'autel.
      36 En vérité je vous le dis, tout cela retombera sur cette génération.
      37 » Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
      38 Voici que votre maison vous sera laissée déserte
      39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ »

      Luc 13

      1 A ce moment-là, quelques personnes qui se trouvaient là racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mélangé le sang avec celui de leurs sacrifices.
      2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi un tel sort ?
      3 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même.
      4 Ou bien ces 18 personnes sur qui la tour de Siloé est tombée et qu'elle a tuées, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
      5 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. »
      6 Il dit aussi cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher du fruit et il n'en trouva pas.
      7 Alors il dit au vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier et je n'en trouve pas. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?’
      8 Le vigneron lui répondit : ‘Seigneur, laisse-le encore cette année ! Je creuserai tout autour et j'y mettrai du fumier.
      9 Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas.’ »
      10 Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat.
      11 Or il y avait là une femme habitée par un esprit qui la rendait infirme depuis 18 ans ; elle était courbée et ne pouvait pas du tout se redresser.
      12 Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole et lui dit : « Femme, tu es délivrée de ton infirmité. »
      13 Il posa les mains sur elle ; immédiatement elle se redressa, et elle se mit à célébrer la gloire de Dieu.
      14 Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait une guérison un jour de sabbat, dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat. »
      15 Le Seigneur lui répondit en ces termes : « Hypocrites ! Le jour du sabbat, chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener boire ?
      16 Et cette femme, qui est une fille d'Abraham et que Satan tenait attachée depuis 18 ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ? »
      17 Ces paroles remplirent de honte tous ses adversaires, et la foule entière se réjouissait de toutes les merveilles qu'il faisait.
      18 Il dit encore : « A quoi le royaume de Dieu ressemble-t-il et à quoi le comparerai-je ?
      19 Il ressemble à une graine de moutarde qu'un homme a prise et plantée dans son jardin ; elle pousse, devient un [grand] arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. »
      20 Il dit encore : « A quoi comparerai-je le royaume de Dieu ?
      21 Il ressemble à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte. »
      22 Jésus traversait les villes et les villages, et il enseignait en faisant route vers Jérusalem.
      23 Quelqu'un lui dit : « Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Il leur répondit :
      24 « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. En effet, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
      25 Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, vous qui êtes dehors, vous commencerez à frapper à la porte en disant : ‘Seigneur, [Seigneur, ] ouvre-nous !’Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d'où vous êtes.’
      26 Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.’
      27 Il répondra : ‘Je vous le dis, je ne sais pas d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.’
      28 C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu et que vous, vous serez jetés dehors.
      29 On viendra de l'est et de l'ouest, du nord et du sud, et l’on se mettra à table dans le royaume de Dieu.
      30 Certains parmi les derniers seront les premiers, et d'autres parmi les premiers seront les derniers. »
      31 Ce même jour, des pharisiens vinrent lui dire : « Va-t'en, pars d'ici, car Hérode veut te faire mourir. »
      32 Il leur répondit : « Allez dire à ce renard : ‘Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd'hui et demain, et le troisième jour j'aurai fini.
      33 Mais il faut que je poursuive ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu'un prophète meure ailleurs qu'à Jérusalem.’
      34 » Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
      35 Voici que votre maison vous sera laissée [déserte]. Je vous le dis, vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vienne le temps où vous direz : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ »
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