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COMMERCE

La Palestine n'a jamais été un centre de grande activité commerciale ; l'ancienne loi d'Israël renferme peu de prescriptions relatives au commerce, et les paraboles de l'Évangile qui empruntent leurs exemples concrets aux circonstances de la vie courante, n'y font allusion qu'exceptionnellement.

Grandes voies commerciales : Voir Atlas 1

Conditions défavorables.

La Palestine est en effet un pays exclusivement agricole. En dehors de l'asphalte recueilli sur la mer Morte et du sel de la même région, le sous-sol ne contient aucun minerai ; la mention du fer dans De 8:9 vise les contrées du Liban ou de Moab. L'industrie métallurgique ne pouvait qu'être rudimentaire et l'absence de forgerons signalée dans 1Sa 13:19-21 n'a rien d'étonnant ; le rôle de ces ouvriers paraît d'ailleurs se borner ici à la réparation d'instruments usagés qui devaient être de provenance étrangère. Plus tard, quand Salomon veut construire le Temple, il fait appel à un Tyrien pour exécuter les ouvrages d'airain (1Ro 7:13 et suivant). Le bois aussi était rare. Salomon passe un contrat avec Hiram, roi de Tyr, pour la fourniture des bois de cèdre et de cyprès nécessaires à la construction du Temple (1Ro 5:6), et ici encore il doit faire appel à la main-d'oeuvre étrangère (1Ro 5:6,18) pour diriger le travail. David avait fait de même lorsqu'il bâtissait son palais (2Sa 5:11). En dehors des industries du foyer indiquées dans le portrait de la femme vertueuse (Pr 31), il n'est fait allusion qu'à une famille juive fabriquant le byssus, le « fin lin » de Vers. Syn (1Ch 4:21). et au travail des poteries (1Ch 4:23). Les villes de la côte étant restées aux mains des Philistins, les Israélites n'eurent jamais un accès direct à la Méditerranée ; c'était encore une circonstance peu favorable au développement commercial. Enfin, l'esprit de la législation mosaïque était hostile au commerce. Elle tendait à isoler le peuple d'Israël, en restreignant le plus possible ses rapports avec les peuples païens. Les pratiques de l'année sabbatique et du Jubilé (Le 25) n'étaient pas sans gêner considérablement les échanges. L'interdiction du prêt à intérêt (Le 25:36,37, De 23:19) rendait impossible le lancement de grandes entreprises exigeant, alors comme aujourd'hui, la disposition d'importants capitaux. Au temps même de Jésus, l'historien Flavius Josèphe écrit, à propos de ses compatriotes : « Nous ne prenons nul plaisir au trafic, nous n'aimons pas nous mêler aux nations étrangères comme les commerçants. » Pour les rabbins de la même époque, « se tenir loin des affaires » est l'une des quarante-huit qualités de l'homme pieux.

Conditions favorables.

En regard de ces conditions défavorables, on ne peut citer que deux faits encourageants. La production agricole, notamment en ce qui concerne le blé, le vin et l'huile, était supérieure aux besoins de la consommation locale et pouvait d'autant plus facilement alimenter un certain commerce d'exportation que les riches cités phéniciennes de la côte toute voisine n'avaient presque pas de cultures ; d'après Ac 12:20, au temps d'Hérode Agrippa I er, Tyr et Sidon étaient ravitaillées par la Galilée, et vraisemblablement il en avait toujours été ainsi. D'autre part, si la Palestine n'était pas maîtresse des ports de la côte, elle se trouvait située au carrefour des grandes routes commerciales d'Egypte et d'Arabie vers Damas et la Mésopotamie. Ces routes convergeaient vers Pétra, au Nord du golfe Aelanitique, où elles formaient deux branches : l'une allant vers Gaza, l'autre longeant la côte E. de la mer Morte et la rive gauche du Jourdain. De Gaza, la route suivait les dépressions de Judée et de Galilée jusqu'à la plaine d'Esdrelon, où elle rencontrait une autre voie venant d'Acco (Ptolémaïs) et conduisait ensuite vers Damas en contournant au Nord-O, le lac de Galilée (voir Dalman, Itin.)

Les aptitudes commerciales du peuple d'Israël se trouvaient donc à peu près limitées à la vente des produits du sol et à un certain commerce de transit, que n'encourageaient pas les lois religieuses fondamentales.

L'activité commerciale au temps des rois.

Pour trouver trace de quelque activité commerciale sérieuse, il faut attendre le règne de David. Le pays est alors pacifié ; l'existence de fonctionnaires réguliers, payés par le roi, a pour conséquence l'élaboration d'un système financier avec lequel le recensement de 2Sa 24:2 ne doit pas être sans rapports. Sont en effet mentionnés un « préposé aux trésors du roi » (1Ch 27:25) et, dans la liste des fonctionnaires de Salomon (1Ro 4:6 s), un « préposé aux impôts » et douze intendants, dont les circonscriptions bien délimitées devaient alimenter les finances royales chacune pendant un mois. D'après le budget rudimentaire que constitue 1Ro 10:14 et suivant, les ressources royales viennent de trois côtés, entre autres de « ce qu'il prélevait sur les marchands et sur le trafic des négociants ». Il y avait donc un système de droits et de péages sur les marchandises transportées par les caravanes qui se rendaient d'Egypte et d'Arabie à Damas, en empruntant les grandes routes naturelles. Le roi tirait un profit analogue de l'importation des chevaux d'Egypte destinés aux rois des Hittites et des Syriens. L'achat se faisait à prix fixe, d'après 1Ro 10:28 et suivant et 2Ch 1:16 et suivant, mais le texte n'indique pas qu'il en fût ainsi de la vente.

A côté de ce commerce de transit, il y eut tout un trafic d'importation quand David et Salomon commencèrent à bâtir. David fait venir de Tyr des bois de cèdre et des ouvriers (2Sa 5:11). Les relations ainsi nouées avec Hiram continuent sous le règne de Salomon, qui fait appel à lui pour la fourniture des bois du Temple et de son palais (1Ro 5:1-11,2Ch 2:1-18). Cèdres et cyprès sont expédiés par radeaux jusqu'à Japho, et Salomon donne en échange des produits agricoles : blé et olives.

L'alliance entre Salomon et Hiram eut pour conséquence la création d'entreprises commerciales lointaines. Les Israélites s'installèrent à Etsion-Guéber, sur le golfe Aelanitique, et ils en assurèrent l'accès à travers le désert. Des vaisseaux furent équipés en commun et, montés par des marins de Tyr, partirent pour le mystérieux pays d'Ophir, qu'il faut chercher sans doute au Sud de l'Arabie ; Ils en rapportèrent les produits de l'Inde et de l'Afrique : de l'or, du bois de sandal (voir ce mot), des pierres précieuses, de l'ivoire, des singes, des paons (1Ro 9:28-23 10:11). D'autres vaisseaux, les « navires de Tarsis », souvent mentionnés dans l'A.T., et qui devaient être fournis par une colonie phénicienne établie en Espagne, participaient aussi à ces expéditions (1Ro 10:22,2Ch 9:21) et accomplissaient des voyages réguliers tous les trois ans. Plus tard, Josaphat, roi de Juda, avec le concours d'Achazia, roi d'Israël, fréta de nouveau des « vaisseaux de Tarsis » ; mais ceux-ci furent détruits par la tempête dans le port d'Etsion-Guéber (1Ro 22:49,2Ch 20:35-37). Sous le règne de son ûls, Joram, les Iduméens s'affranchirent du joug d'Israël (2Ro 8:20,22), qui perdit son débouché sur la mer Rouge. C'en était fait des entreprises lointaines.

Furent-elles très productives ? On peut en douter, d'autant plus que les marchandises échangées devaient être de provenance phénicienne, les produits agricoles d'Israël ne paraissant pas d'écoulement facile dans les pays éloignés. D'un autre côté, nous voyons Salomon, débiteur de Hiram, lui céder vingt villes pour 120 talents d'or (1Ro 9:11-14), ce qui ne témoigne pas de grandes disponibilités. Un fait montrant le peu d'importance du commerce israélite à cette époque, c'est l'absence de toute allusion à une monnaie métallique dans l'A.T. Les paiements se font en lingots, au poids (1Ro 10:29) ou en nature, et les réserves d'or de Salomon (1Ro 10:16-21) étaient constituées par des boucliers et de la vaisselle.

On a voulu voir dans Eze 26:2 l'indication d'une rivalité commerciale entre Tyr et Jérusalem. Ce passage fait plus simplement allusion aux profits que les trafiquants tyriens tiraient habituellement d'opérations consécutives au pillage d'une ville dans une guerre malheureuse. Une telle concurrence est bien peu vraisemblable, car la disproportion entre l'activité des deux cités est nettement marquée dans l'A.T. : Esa 23 et Eze 27 montrent la puissance de Tyr et sont muets en ce qui concerne Jérusalem.

Principales exportations et importations.

L'A.T. mentionne parmi les denrées exportées : le blé (Eze 27:17,1Ro 5:11) et l'orge (2Ch 2:10), tous deux en Phénicie ; l'huile en Egypte (Os 12:2), en Phénicie (Eze 27:17,1Ro 5:11,2Ch 2:10) ; le vin en Phénicie (2Ch 2:10) ; le miel et le baume (Ge 43:11, Eze 27:17) ; les fruits, épices, pistaches, amandes (Ge 43:11) ; le bois de chêne de Basan à Tyr (Eze 27:6). Au tableau des importations figurent des matières premières : bois, métaux (1Ro 5:10) ; des chevaux et des chars d'Egypte (1Ro 10:28,2Ch 1:16) ; surtout des articles de luxe : tapis d'Egypte (Pr 7:16) ; l'ivoire et les pierres précieuses de l'Ethiopie et de l'Arabie (1Ro 10:22, Job 28:19). Le commerce des esclaves était prévu par la loi (Le 25:44 et suivants), mais il est à peine mentionné dans l'A.T. ; il était alimenté par les prisonniers de guerre (Joe 3:6) et par les débiteurs insolvables (2Ro 4:1, Mt 18:25) ; le texte de Joël le met au compte des Phéniciens (voir Esclave).

Le commerce de détail après l'exil.

La vente directe, du producteur au consommateur, tient une grande place (Ne 13:15). Les produits du sol étaient abondants et dépassaient les capacités de la consommation familiale. Ils alimentaient les marchés, qui se tenaient deux fois par semaine dans les villes. A côté des paysans, les femmes avaient le droit d'y vendre certains produits de leur élevage et de leur industrie : lainages en Judée, toiles de lin en Galilée, veaux dans la plaine de Saron, et, partout, oeufs et poules, qui jusqu'à l'exil étaient inconnus des Israélites. Un marché spécial se tenait aux portes du Temple : on y trouvait tout ce qui était nécessaire à la célébration des sacrifices ; il était en effet impossible aux habitants des provinces éloignées d'apporter les dîmes en nature. De 14:24-29 les autorisait à apporter en argent la valeur de ces dîmes et à se procurer sur place les animaux et tous les produits nécessaires. Ce marché devait prendre une telle extension qu'il envahit peu à peu les parvis du Temple, ce qui explique l'intervention de Jésus (Mt 21:12 et suivant, Mr 11:15, Lu 10:4-5, Jn 2:13-17).

Il y avait aussi des boutiques. Les prophéties comme Esa 3:18,24, qui énumèrent les objets de luxe dont elles condamnent l'emploi, n'y font pas allusion. Cependant Jer 37:21 mentionne une « rue des boulangers » à Jérusalem. Néhémie parle de Tyriens établis à Jérusalem et qui vendent du poisson (Ne 13:18) ; il nomme aussi, parmi ceux qui travaillent à la reconstruction des murailles, les orfèvres, les parfumeurs (Ne 3:8) et les marchands (Ne 3:32), et donne comme point de départ d'un lot de travail la « maison des marchands » (Ne 3:31), les mêmes sans doute dont parle Sop 1:11. L'existence de bazars, tenus par des étrangers, dans les villes d'Israël, est attestée par 1Ro 20:34, qui constitue un véritable traité de commerce entre Achab et le roi de Syrie.

Les caravanes sont mentionnées dans Job 6:18 et suivant et Esa 21:13 (Sg.) ; il y est fait allusion dans Jug 5:6. Leurs chameaux apparaissent dans 1Ro 10:2, Esa 60:6,2Ro 8:9 et 1Ch 12:40 qui parle aussi des mulets, des boeufs et des ânes ; à en juger par les nombreuses prescriptions de la loi et de la coutume à leur sujet, ces derniers devaient être le plus couramment employés. Le commerce était fait dans une large mesure par des marchands ambulants, surtout aux temps anciens. L'un des mots qui désignent le marchand (par ex. dans 1Ro 10:15, Eze 27:23) signifie « celui qui va et vient » ; plusieurs textes le montrent voyageant au loin par mer (Ps 107:23 et suivant, Pr 31:14).

Après comme avant l'exil Te commerce d'exportation se borne au ravitaillement des villes arabes de l'Est, des cités grecques de l'intérieur, telle Scythopolis, ou de la côte : Ptolémaïs, ainsi que des ports phéniciens (Ac 12:20). S'il faut en croire Pline, les figues de Jérico étaient exportées dans tout l'Orient et elles servaient à aromatiser les vins ; le baume de même provenance, dont la production s'était beaucoup développée, était aussi très recherché, ainsi que les poissons du lac de Tibériade, mis en conserve à Tarichée. L'industrie, représentée par les poteries imitées de Sidon et par les toiles de Sephoris--ville presque exclusivement grecque--n'était pas maîtresse du marché national : un grand nombre d'objets touchant à l'ameublement et au vêtement portent des noms latins et devaient être importés (fauteuils, chaises, rideaux, miroirs, serviettes, sandales, etc.). Les toiles de l'Inde, le feutre de Cilicie, et des produits alimentaires : bière de Médie, vinaigre d'Idumée, moutarde, pastèques, fèves, lentilles, gruau de Cilicie, fromages de Bithynie, pénétraient aussi en Palestine.

Moeurs commerciales.

L'acheteur savait déjà déprécier la marchandise pour l'avoir à meilleur compte (Pr 20:14). Le vendeur n'hésitait pas à faire une bonne publicité en donnant aux enfants des graines ou des noix, en vendant même à perte certains articles. Mais il hésitait encore moins à mélanger des qualités différentes, à mouiller le vin ou à mettre au-dessus du panier les plus beaux produits, chose condamnée par les rabbins. Il savait aussi maquiller un esclave ou un animal, pour les vendre dans de meilleures conditions. Le marchandage sévissait comme de nos jours encore en Orient : le vendeur s'efforçait d'obtenir deux ou trois fois le prix de ses articles. Les faux poids et les fausses mesures n'étaient pas inconnus (Mic 6:10 et suivant, Am 8:5). La spéculation apparaît dans Pr 11:28 et, avec plus de détails, dans Am 8:5 où la capacité de la mesure diminue tandis que le prix monte pour des « déchets de blé ». Aussi voyons-nous intervenir, dans les décisions des rabbins, un certain nombre de mesures protectrices. Un inspecteur des marchés, désigné par le Sanhédrin local, fixait les cours officiels, et vérifiait les poids et les mesurés. Celles-ci devaient être nettoyées une fois par mois chez les marchands en gros et deux fois par semaine chez les détaillants ; les poids devaient être lavés tous les huit jours et les balances essuyées après chaque pesée. Dans la crainte de tromper l'acheteur, il était prescrit au vendeur d'ajouter une once chaque fois qu'il pesait 10 livres de liquide, ou une demi-once s'il s'agissait de produits solides. Lorsque l'acheteur s'apercevait qu'il avait payé un prix excessif, assurant un bénéfice illégitime, il pouvait rapporter la marchandise et réclamer le trop-perçu, à la condition--assez restrictive--de le faire dans un délai n'excédant pas le temps nécessaire pour consulter une autre personne. Il était interdit de mêler les produits de qualité différente et de mouiller le vin, sauf dans les villes, où c'était l'usage courant. La loi qui exposait le débiteur insolvable à être vendu (Ex 22:3, Le 25:39) après saisie de sa maison et de ses vêtements, s'était, dans la pratique, considérablement adoucie : les vêtements, la literie, les ustensiles nécessaires à la préparation des aliments, les charrues ne pouvaient être pris en gage et on ne pouvait vendre ce qui appartenait à une veuve (voir Dette).

Le vendeur était aussi protégé : on ne pouvait lui faire dire le plus bas prix d'une marchandise si l'on n'avait pas réellement l'intention de l'acheter ; il était aussi défendu de lui rappeler des profits exagérés, faits par lui en d'autres circonstances, pour l'amener à baisser ses prix.

Pour parer à la spéculation, le marché n'était vraiment conclu que par la prise de possession. Il arrivait cependant que des marchés fussent passés avec des paysans, pour la fourniture d'une année : le vendeur y avait le double avantage d'un écoulement assuré et du paiement comptant, l'acheteur celui de payer au bas prix. Il était interdit de modifier ces contrats à la hausse ; à la baisse, l'attitude était moins nette. On ne pouvait d'ailleurs les conclure qu'après la fixation officielle des cours. Le vendeur devait réellement posséder les marchandises : pour vendre du blé, il fallait avoir des gerbes en tas.

Qui faisait le commerce ? Des Juifs s'y livraient : Fl. Josèphe conte l'histoire de Jean de Giscala qui avait obtenu le monopole de la fourniture de l'huile à Césarée et qui multipliait le prix d'achat par 8. Mais le trafic était en général aux mains des étrangers. Le terme de « Cananéens » employé, même après l'exil, pour désigner les marchands, est significatif (Za 14:21, Os 12:8, Eze 17:4, Pr 31:24 etc.). Les Phéniciens ont été longtemps les maîtres du marché (Esa 23:2,8). Au temps de Néhémie, des Tyriens faisaient commerce à Jérusalem (Ne 13:16) ; sous le règne d'Achab, des marchands syriens étaient établis à Samarie (1Ro 20:34). Plus tard, les Grecs prennent une place importante : au V e siècle, Gaza a des monnaies du modèle d'Athènes, avec inscriptions mi-partie grecque, mi-partie phénicienne. Sous Hyrcan I er (135-105), il y a une colonie athénienne si florissante à Jérusalem, qu'Athènes décerne à Hyrcan une statue de bronze et une couronne d'or. Le mot qui désigne le commerçant le plus important, le marchand de blé, est directement transcrit du grec ; de même les termes de la langue commerciale (comptabilité, acquit, etc.) sont des mots grecs. La ville où se fait le commerce des poissons salés est appelée Tarichée, du nom grec de son industrie. Enfin, lorsqu'Hérode fonde le port de Césarée, très peu de Juifs vont l'habiter et la ville reste païenne.

Trafic de l'argent.

Il n'y avait pas en Israël de banques prêtant à intérêt comme il s'en trouvait à Babylone. La loi défendait cette sorte de prêt entre Israélites (Ex 22:25, précisé par De 23:19 et suivant). Un autre texte (Le 25:36 et suivant) étendait l'interdiction à l'étranger affilié au peuple. Après l'exil, est condamné le prêt à intérêt, appelé « usure » dans Vers. Syn. (Eze 18:13, Ps 15:5, Ne 5:7), sans qu'il y ait de sanctions pénales. Cependant, la parabole des talents (Mt 25:37) ne présente pas l'intérêt comme une chose abominable et montre en tout cas qu'il existait des banques accordant une rémunération pour les fonds déposés. Il est vrai que l'Israélite pouvait toujours emprunter à un païen ou même à un prosélyte, et transmettre ensuite le prêt à un coreligionnaire. C'est exactement la situation dans laquelle se trouva le christianisme, au Moyen âge, quand l'Église prit à son compte l'interdiction biblique : le chrétien ne pouvait prêter au chrétien, ni le Juif au Juif, mais le Juif pouvait prêter au chrétien en toute conscience et celui-ci accepter de même. L'antique loi d'Israël n'avait en réalité prévu que le prêt-assistance en cas de gêne momentanée, et ses dispositions ne cadraient plus avec des conditions de vie justifiant le prêt commercial. Malgré les moyens indiqués ci-dessus, de tourner la loi, ces opérations financières ne devaient pas être très développées.

Le change était une autre forme du trafic de l'argent. Un grand nombre de monnaies (voir ce mot) avaient cours en Palestine : pièces frappées à l'effigie des rois, monnaies tyriennes ou romaines, et elles ne pouvaient être indifféremment employées à tous usages : la monnaie du Temple, par exemple, n'était pas celle de l'impôt. Il fallait recourir aux bons offices des changeurs (Mt 21:12, Mr 11:15, Lu 19:45 et suivant, Jn 2:15), qui prélevaient une commission fixe et pouvaient aussi recevoir des dépôts de fonds (voir Changeur).

Conclusion.

Si le commerce israélite n'a jamais pris une grande extension sur la terre de Palestine, les Juifs, transportés loin de leur milieu habituel, n'ont pas tardé à développer leurs aptitudes commerciales. Déjà l'exil à Babylone, centre mondial du négoce, les avait accoutumés à une autre vie que la vie agricole : certains exilés pourront envoyer à Jérusalem de l'argent et de l'or (Za 6:10 et suivant), et « de nombreux noms juifs figurent dans les papiers d'une grande maison de commerce de Nippour au V e siècle » (Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 247). Mais c'est surtout à Alexandrie que nous trouvons une communauté juive en pleine activité, sur un sol étranger. Privilégiés, au même titre que les Grecs, ils exercent une influence prépondérante. Ils occupent deux des cinq quartiers de la ville, sur la côte et au bord du Nil. Ils sont à la tête de tout commerce, en particulier du plus important de tous, celui des grains, dont dépend le ravitaillement de Rome. On dit même que les banquiers juifs d'Alexandrie étaient si bien et si rapidement renseignés par leurs informateurs politiques sur ce qui se passait à Rome, en ces temps troublés, qu'ils pouvaient, au bon moment, se déclarer pour Octave ou pour Antoine, au grand avantage de leurs opérations.

Le N.T. parle, entre autres, du marchand de perles ; (Mt 13:45 et suivant) de Lydie de Thyatire, marchande de pourpre à Philippes (Ac 16:14) ; de la maison de Chloé, autre commerçante qui avait ses voyageurs (1Co 1:11) ; des hommes d'affaires qui présument de l'avenir (Jas 4:13). La lettre à Laodicée (voir ce mot) fait une allusion voilée aux fameuses manufactures d'étoffes de laine et aux banques réputées de cette ville (Ap 3:17 et suivant).

Après la destruction de Jérusalem, les communautés juives, dispersées dans le monde, ont suivi l'exemple d'Alexandrie, et, trouvant dans tous les pays des conditions favorables au développement de leurs qualités commerciales, elles ont joué et elles jouent encore un rôle de premier plan dans les opérations de banque et de trafic. G. V

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    • Genèse 43

      Exode 22

      Lévitique 25

      1

      Le sabbat du pays, tous les sept ans. (Lévitique 25:1-7)
      Le jubilé tous les cinquante ans, L'oppression interdite. (Lévitique 25:8-22)
      Le droit de rachat de la terre et des maisons. (Lévitique 25:23-34)
      Compassion envers les pauvres. (Lévitique 25:35-38)
      Lois au sujet des hommes à gages, L'oppression interdite. (Lévitique 25:39-55)

      Le travail devait cesser tous les sept ans, comme aussi, le septième jour de la semaine. Ces ordonnances nous avertissent de ne pas être avides de gain : le but de la vie de l'homme ne consiste pas à rechercher systématiquement l'abondance. Dans tous nos besoins ici-bas, nous devons nous soumettre à la volonté et à la Providence divines ; nous devons nous considérer comme les « intendants » des affaires du Seigneur et gérer nos biens en conséquence.

      Cette année de répit, que le peuple devait respecter, est une image du repos spirituel que chaque croyant trouve en Christ. En Lui, nous sommes soulagés du fardeau que représente le travail quotidien de ce monde : nos tâches sont ainsi sanctifiées et la peine résultante en est adoucie ; nous sommes encouragés de vivre alors par la foi !

      8 Le mot « Jubilé » représente une sonnerie particulière, émise par des trompettes en argent. Il avait lieu le soir du grand jour de l'expiation ; la proclamation de la liberté et du salut, par l'évangile, résulte du sacrifice de notre Rédempteur. Il était bien spécifié qu'à cette époque, les terres pouvaient être vendues, mais sans léser son prochain. Le peuple ne pouvait pas vendre ni acheter du terrain sans se référer au jubilé : il devait « caler » toute transaction sur ces dates. Cette ordonnance tendait à faire respecter l'intégrité des tribus et des familles et ce, jusqu'à l'arrivée du Messie.

      La liberté de chaque homme engagé et sous contrat, ne pouvait être retrouvée qu'en cette année spécifique. Il en est ainsi de la rédemption par Christ, de l'esclavage du péché et de Satan : Il peut nous faire recouvrer la liberté, en tant qu'enfant de Dieu. Il est bien mentionné dans le texte, que toute transaction devait être faite selon cette règle : « Et nul de vous ne fera tort à son prochain » ; nul ne devait tirer avantage sur son frère, dans un contexte d'ignorance ou de nécessité : « Tu craindras ton Dieu ».

      La crainte de Dieu qui règne dans le cœur, empêche de commettre le mal envers son prochain, que ce soit en paroles ou en actes. L'Éternel a promis au peuple de le faire prospérer, si ce dernier respectait toutefois ces années de repos.

      Si nous accomplissons sérieusement notre devoir, nous pouvons être certains que Dieu veillera à notre bien-être. Les Israélites ne devaient pas réclamer de nourriture en cette année du Jubilé, où ils n'avaient ni semé, ni moissonné. Un miracle s'accomplissait alors envers le peuple de Dieu, l'encourageant ainsi à pratiquer son devoir.

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      Juges 5

      6 Débora rappelle la détresse du peuple d'Israël, au temps où il était oppressé par Jabin, et le salut merveilleux que les Hébreux connurent ensuite. Elle dépeint la misère qui surgit sur les enfants d'Israël, conséquence de leur idolâtrie.

      Les Hébreux se choisirent de nouveaux dieux, avec de nouveaux noms. Mais, par de telles déviations, c'était Satan qui était adoré ! Débora était une véritable mère pour Israël : le salut des âmes était sa préoccupation première. Elle appelait ceux qui bénéficiaient de ce salut, à remercier Dieu.

      De même, ceux qui sont restaurés, qui ont retrouvé la liberté et leur rang, comme les Israélites de l'époque, doivent louer Dieu. En fait, c'est ce Dernier qui accomplit toutes choses : sa Justice est appliquée envers Ses ennemis. Au temps de la persécution, les ordonnances divines, véritables murs du salut, font concourir toutes choses en faveur de ceux qui s'attendent à Dieu. En tout temps, Satan essaiera d'empêcher les croyants de s'approcher du trône de la grâce. Remarquez au passage, la bonté de Dieu, envers Son peuple tremblant. C'est la gloire de Dieu, de protéger ceux qui sont les plus exposés, et d'aider les plus faibles.

      Rendons gloire à Dieu pour la paix dont nous bénéficions dans notre pays !

      1 Samuel 13

      2 Samuel 5

      11 La maison de David n'était pas la moindre pour être consacrée à Dieu, elle était en effet construite par « les fils des étrangers ».

      Il est prédit qu'au temps de l'évangile, « les fils des étrangers » rebâtiront tes murs, et que leurs rois seront tes serviteurs, Esa 60:10.

      Le gouvernement de David était dès lors bien assuré et prospère. David était « le » roi, bien établi ; il est ainsi pour Christ, le « Fils de David », et tous ceux qui par Son intermédiaire, sont serviteurs de Dieu. Jamais jusqu'à présent, la nation d'Israël n'avait eu autant d'éclat.

      Beaucoup de personnes sont au bénéfice de la Faveur et de l'Amour de Dieu, sans en percevoir pourtant le moindre signe : ainsi, elles cherchent encore tout réconfort céleste, alors que ce véritable bonheur consiste à connaître vraiment le Seigneur.

      David possédait cette félicité et la partageait avec les siens. Dieu accomplissait de grandes choses en sa faveur : les bénédictions divines retombaient sur son peuple, si bien que tous ses sujets se trouvaient dans la joie.

      2 Samuel 24

      1 Chroniques 4

      1 Chroniques 12

      1 Chroniques 27

      2 Chroniques 1

      2 Chroniques 2

      1

      Le message de Salomon à Hiram, roi de Tyr, au sujet du temple ; le traité passé entre ces deux hommes.

      - Salomon informe Hiram, des tâches spécifiques devant être exécutées pour la construction du temple.

      Les « mystères » d'une véritable piété, à la différence des superstitions qui abondent ici-bas, n'utilisent pas des voies dissimulées, ni tortueuses. Salomon s'efforça de dialoguer avec Hiram, dans un noble langage, digne du Dieu d'Israël.

      Nous ne devrions pas avoir peur ni éprouver de honte à profiter de chaque opportunité pour parler de Dieu aux autres, en soulignant l'importance qu'il y a, de bénéficier de Son aide, tout en s'appuyant sur Ses Préceptes.

      Maintenant que le peuple d'Israël se référait à la loi et à l'adoration divine, les nations voisines étaient tout à fait disposées à être informées sur la nature de cette piété pleine de vérité ; ce fut d'ailleurs la même démarche, mais inverse, qu'entreprirent les Israélites envers leurs voisins, aux jours de leur apostasie superstitieuse et idolâtre.

      Un roi sage et pieux, tel Salomon, était une manifestation évidente de l'Amour particulier que l'Éternel témoignait envers Son peuple. Quel grand Amour Dieu témoigne encore aujourd'hui envers les croyants : il a donné Son Fils unique, afin que ce Dernier devienne leur Prince et leur Sauveur !

      2 Chroniques 9

      2 Chroniques 20

      Néhémie 3

      Néhémie 5

      Néhémie 13

      15 Le respect du « jour du Seigneur » était pour les Juifs, un fait important, dans leur désir de rétablissement de la véritable piété. Cette dernière ne pouvait en fait prospérer, tant que les sabbats étaient profanés. Il n'est pas étonnant qu'un tel recul général de la dévotion, ait pu être observé en Israël, avec toute la corruption qui pouvait en découler parmi les juifs, par leur abandon du sanctuaire et ce non respect du sabbat. Il ne faut pas en effet sous-estimer le mal commis par cette profanation du « septième jour » de la semaine.

      Nous devrons répondre des péchés que d'autres ont pu commettre, en suivant notre exemple. Néhémie reprocha cette attitude, aux Juifs, soulignant qu'il s'agissait d'un véritable mépris de Dieu et du devenir de leur âme. Le prophète rappela que ce non-respect du jour du Seigneur était l'un des péchés sur lequel Dieu avait apporté Ses jugements à l'encontre du peuple d'Israël ; si ce dernier ne prenait pas l'avertissement au sérieux, en continuant à pécher de la sorte, il était en droit de s'attendre à d'autres châtiments célestes. Dans tous ces faits, le courage, l'ardeur, et la prudence de Néhémie, ont été consignés dans la Parole, afin de nous servir d'exemple ; nous avons de bonnes raisons de penser, que ces avertissements, adressés au peuple Juif, furent respectés pendant un temps assez long.

      Celui qui admet n'être qu'un pécheur, ne demandant à Dieu rien d'autre que l'application de Sa justice, est tout à fait en mesure d'implorer Sa Miséricorde !

      Job 6

      Job 28

    • Genèse 43

      11 Jacob leur dit : « Eh bien, nous n’avons pas le choix. Voici ce que vous allez faire : prenez dans vos bagages de bons produits de notre pays pour les offrir à cet Égyptien. Emportez un peu de résine, un peu de miel, de la gomme, du ladanum, des pistaches et des amandes.

      Exode 22

      3 « Mais on retrouve peut-être vivant le bœuf, l’âne, le mouton ou la chèvre volé dans les mains du voleur. Dans ce cas, celui-ci devra rendre deux fois ce qu’il a pris. »
      25 « Si vous prenez le vêtement de quelqu’un en échange de quelque chose, rendez-le avant le coucher du soleil.

      Lévitique 25

      1 Sur le mont Sinaï, le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand vous serez entrés dans le pays que je vais vous donner, vous laisserez régulièrement la terre se reposer en mon honneur.
      3 Pendant six ans, vous sèmerez dans vos champs, vous taillerez vos vignes et vous ferez les récoltes.
      4 La septième année me sera consacrée. Ce sera une année de repos complet pour la terre. Vous ne devrez pas semer dans vos champs ni tailler vos vignes.
      5 Vous ne ramasserez pas ce qui a poussé tout seul depuis la dernière récolte. Vous ne cueillerez pas les grappes des vignes non taillées. Ce sera une année de repos complet pour la terre.
      6 Vous mangerez ce que la terre vous donnera pendant cette année de repos, vous, vos serviteurs et vos servantes, ainsi que vos ouvriers et les étrangers de passage qui habitent chez vous.
      7 Tout cela servira aussi à nourrir vos animaux et même les bêtes sauvages de votre pays. »
      8 « Vous compterez sept fois sept ans, c’est-à-dire 49 ans.
      9 Ensuite, le septième mois, le 10 du mois, le grand jour du Pardon, vous ferez entendre la corne de bélier dans tout le pays, et vous pousserez de grands cris.
      10 De cette façon, vous ferez de cette cinquantième année une année consacrée au SEIGNEUR. Vous annoncerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous une Année de Réjouissance. Chacun de vous pourra être de nouveau propriétaire de ses champs et revenir dans sa famille.
      11 C’est ainsi que vous fêterez l’Année de Réjouissance tous les 50 ans : vous ne sèmerez rien dans vos champs, vous ne récolterez pas les épis qui ont poussé tout seuls. Vous ne couperez pas les grappes de raisin qui ont poussé sur les vignes non taillées.
      12 En effet, ce sera l’Année de Réjouissance, une année consacrée au SEIGNEUR. Mais vous pourrez manger ce qui pousse tout seul dans les champs.
      13 « À l’occasion de l’Année de Réjouissance, chacun de vous pourra être de nouveau propriétaire de ses champs.
      14 Si vous vendez quelque chose à un Israélite, ou si vous lui achetez quelque chose, vous ne devez pas profiter de lui.
      15 Achetez ou vendez en tenant compte des années passées depuis la dernière Année de Réjouissance. Et donc, tenez compte aussi des années de récolte qui restent jusqu’à la prochaine Année de Réjouissance.
      16 Plus il restera d’années, plus votre prix de vente sera élevé. Moins il restera d’années, plus votre prix sera bas. En effet, pour vendre, on tient compte du nombre de récoltes à faire.
      17 Ne profitez pas de votre prochain. C’est ainsi que vous me respecterez. Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi.
      18 Respectez mes lois, gardez mes règles et obéissez-leur. Alors vous habiterez en sécurité dans ce pays.
      19 La terre donnera des récoltes, vous aurez toujours assez à manger et vous habiterez en sécurité.
      20 « Vous allez peut-être vous demander : “Qu’est-ce que nous allons manger la septième année ? En effet, nous ne devons pas semer, nous ne devons pas faire de récoltes.”
      21 Eh bien, je vous bénirai la sixième année. Je commanderai à la terre de donner des récoltes pour trois ans.
      22 La huitième année, vous sèmerez dans vos champs. Mais cette année-là, vous mangerez encore l’ancienne récolte. En effet, vous aurez assez de nourriture pour attendre la récolte de la neuvième année. »
      23 « Vous ne vendrez jamais une terre de façon définitive. En effet, la terre est à moi, le Seigneur. Vous serez comme des étrangers et des gens de passage dans mon pays.
      24 C’est pourquoi, dans tout ce pays que je vous donnerai, vous établirez les règles permettant de racheter des terres.
      25 « Supposons ceci : Un de vos frères israélites devient pauvre et il doit vendre une de ses terres. Un de ses parents proches qui possède le droit de racheter doit racheter cette terre.
      26 Si cet homme pauvre n’a pas de parent qui possède ce droit, il trouvera peut-être les moyens de racheter lui-même sa terre.
      27 Il calculera la somme d’argent qu’il doit à l’acheteur en comptant le nombre d’années qui restent jusqu’à l’Année de Réjouissance. Il paiera et il sera de nouveau propriétaire de sa terre.
      28 S’il ne trouve pas les moyens de rembourser la terre, celle-ci appartient toujours à l’acheteur. Cela dure jusqu’à l’Année de Réjouissance. Cette année-là, l’homme pauvre sera de nouveau propriétaire de sa terre.
      29 « Voici un autre cas : Quelqu’un vend une maison située dans une ville entourée de murs. Il a le droit de la racheter pendant un certain temps seulement, c’est-à-dire pendant un an à partir de la vente.
      30 Si personne ne rachète la maison au bout d’un an, elle appartient pour toujours à l’acheteur et à ses enfants. Ils ne devront pas la rendre l’Année de Réjouissance.
      31 Mais les maisons situées dans les villages qui ne sont pas entourés de murs, on leur applique les mêmes règles qu’aux champs du pays. Celui qui vend sa maison a toujours le droit de la racheter. En tout cas, il en sera de nouveau propriétaire l’Année de Réjouissance.
      32 « Pourtant, les lévites ont toujours le droit de racheter leurs maisons situées dans les villes des lévites.
      33 Même si un autre lévite a acheté une de ces maisons, il devra la rendre à son premier propriétaire l’Année de Réjouissance. En effet, les lévites possèdent seulement ces maisons en Israël.
      34 Les champs situés autour de leurs villes ne doivent pas être vendus. En effet, les lévites les possèdent pour toujours. »
      35 « Supposons ceci : Un de vos frères israélites devient pauvre et il ne peut pas vous rembourser. Vous devez l’aider pour qu’il continue à vivre auprès de vous. Vous ferez la même chose pour un étranger de passage ou un étranger installé dans votre pays, ou pour quelqu’un de passage.
      36 Vous ne lui demanderez pas d’argent en plus de sa dette. De cette façon, vous montrerez du respect pour moi, votre Dieu, et votre frère pourra vivre auprès de vous.
      37 Si vous lui prêtez de l’argent, ne lui demandez pas une somme en plus de sa dette. Si vous lui fournissez de la nourriture, ne lui demandez pas de vous la rendre avec un supplément.
      38 Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi. Je vous ai fait sortir d’Égypte pour vous donner le pays de Canaan et devenir votre Dieu. »
      39 « Supposons ceci : Un de vos frères israélites est devenu pauvre et il doit se vendre à vous. Vous ne devez pas lui faire faire un travail d’esclave.
      40 Faites-le travailler chez vous comme un ouvrier que vous payez ou comme un étranger de passage. Il sera à votre service jusqu’à l’Année de Réjouissance.
      41 Cette année-là, il sera libre de nouveau, lui et ses enfants. Il retournera dans sa famille et il sera de nouveau propriétaire de la terre de ses ancêtres.
      42 En effet, les Israélites sont mes serviteurs. Je les ai libérés d’Égypte. C’est pourquoi on ne doit pas les vendre, comme on vend des esclaves.
      43 Ne les écrasez pas de votre pouvoir. De cette façon, vous montrerez votre respect pour moi, votre Dieu.
      44 « Si vous voulez des esclaves ou des servantes, vous les achèterez chez les peuples qui vous entourent.
      45 Vous pourrez aussi en acheter parmi les enfants des étrangers de passage qui viendront s’installer chez vous. Ou bien vous les prendrez parmi les étrangers qui sont nés dans le pays. Ces esclaves seront à vous.
      46 Plus tard, vous les laisserez en héritage à vos enfants. Ils seront à eux. Vous pourrez les garder comme esclaves pour toujours. Mais personne parmi vous n’écrasera un de ses frères israélites sous son pouvoir.
      47 « Supposons ceci : Un étranger installé chez vous ou un étranger de passage devient riche. Un Israélite, au contraire, devient pauvre et il se vend à lui ou à un autre membre du clan de ces étrangers.
      48 On a le droit de racheter cet Israélite. Un de ses frères peut le racheter.
      49 S’il n’a pas de frère, un frère de son père ou un fils de cet oncle, ou un autre parent de son clan peut le racheter. Il peut aussi se racheter lui-même, s’il trouve les moyens pour cela.
      50 S’il peut se racheter, il comptera avec son patron le nombre d’années qu’il y a entre l’année où il s’est vendu et l’Année de Réjouissance. Le prix à payer dépend du nombre d’années. Et le prix d’une année sera calculé d’après ce qu’on donne à un ouvrier par jour de travail.
      51 Il y a peut-être encore beaucoup d’années jusqu’à l’Année de Réjouissance. Celui qui veut se racheter doit alors rembourser une grande partie de la somme que son patron a payée pour l’acheter.
      52 S’il n’y a pas beaucoup d’années jusqu’à l’Année de Réjouissance, il les comptera. Puis il remboursera son patron en tenant compte des années qui restent.
      53 Cet Israélite peut rester comme ouvrier chez son patron. Il recevra un salaire pour l’année. Mais vous ne laisserez pas le patron écraser votre frère de son pouvoir.
      54 Si cet Israélite n’est pas racheté d’une façon ou d’une autre, il retrouvera sa liberté avec ses enfants l’Année de Réjouissance. »
      55 « Oui, c’est moi que les Israélites servent. Ils sont à mon service, parce que je les ai fait sortir d’Égypte. Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi.

      Juges 5

      6 À l’époque de Chamgar, fils d’Anath, à l’époque de Yaël, les routes étaient abandonnées, les voyageurs prenaient d’autres chemins.

      1 Samuel 13

      19 À cette époque, il n’y a plus de forgeron dans tout le pays d’Israël. En effet, les Philistins ne veulent pas que les Hébreux se fabriquent des épées ou des lances.
      20 Chaque Israélite doit donc aller chez un forgeron philistin pour faire aiguiser son soc de charrue, sa houe, sa hache ou sa bêche.
      21 Pour aiguiser tous ces outils, ou pour faire redresser un aiguillon, il faut payer cher, presque une pièce d’argent.

      2 Samuel 5

      11 Hiram, roi de Tyr, envoie des messagers à David. Il lui fait livrer du bois de cèdre. Il lui envoie aussi des charpentiers et des tailleurs de pierres, pour lui construire un palais.

      2 Samuel 24

      2 Le roi dit à Joab, le chef de l’armée, qui est avec lui : « Va dans tout le pays d’Israël, depuis Dan, au nord, jusqu’à Berchéba, au sud. Fais compter tous les habitants, car je veux savoir combien ils sont. »

      1 Chroniques 4

      21 Hommes de la famille de Chéla, fils de Juda : Er, qui a fondé Léka, Lada, qui a fondé Marécha, ainsi que les clans qui travaillaient les étoffes de lin fin à Beth-Achebéa.
      23 Leurs fils étaient potiers. Ils ont habité Netaïm et Guedéra, où ils travaillaient au service du roi.

      1 Chroniques 12

      40 Ils restent là trois jours avec David, ils mangent et boivent ce que leurs frères d’Hébron ont préparé pour eux.

      1 Chroniques 27

      25 Azmaveth, fils d’Adiel, est responsable du trésor du roi. Yonatan, fils d’Ozias, est responsable des réserves du pays, conservées dans les villes, dans les villages et dans les postes de garde.

      2 Chroniques 1

      16 Les chevaux de Salomon viennent d’Égypte et de Cilicie. Des marchands vont les acheter là-bas pour le roi.

      2 Chroniques 2

      1 Il engage 70 000 hommes pour porter les charges, 80 000 pour tailler les pierres dans la montagne, et 3 600 pour surveiller ces ouvriers.
      2 Voici le message que Salomon envoie à Hiram, le roi de Tyr : « Tu as fourni du bois de cèdre à mon père David pour qu’il construise son palais. Agis de même pour moi.
      3 En effet, j’ai l’intention de construire un temple en l’honneur du SEIGNEUR mon Dieu. Les Israélites lui consacreront cette maison. Ils brûleront pour lui des offrandes de parfum, ils lui présenteront sans cesse les pains sacrés. Là, ils offriront les sacrifices complets, chaque jour, matin et soir, les jours de sabbat, les jours de nouvelle lune et les autres jours de fête en l’honneur du SEIGNEUR notre Dieu. Ce sont des règles que les Israélites devront appliquer pour toujours.
      4 Le temple que je vais construire doit être grand, car notre Dieu est plus grand que tous les dieux.
      5 En réalité, personne n’a le pouvoir de lui construire une maison. En effet, le ciel dans toute sa grandeur ne peut pas le contenir. Et moi, qui suis-je pour lui construire une maison ? Je veux seulement bâtir un lieu où on lui offrira des sacrifices.
      6 Maintenant, envoie-moi un homme habile pour travailler l’or, l’argent, le bronze et le fer. Il doit aussi savoir préparer les tissus rouge clair, rouge foncé et violets. Il doit enfin être capable de sculpter. Il travaillera avec mes artisans, ceux que mon père David a désignés et qui habitent à Jérusalem ou ailleurs dans le pays de Juda.
      7 Envoie-moi du bois de cèdre, de cyprès et de santal depuis les montagnes du Liban. Tes serviteurs savent couper les arbres du Liban, j’en suis sûr. Mes serviteurs travailleront avec eux.
      8 Ils me prépareront du bois en grande quantité. Oui, le temple que je vais construire sera grand et magnifique.
      9 De mon côté, je fournirai pour les serviteurs qui couperont et abattront les arbres : 6 000 tonnes de blé, 6 000 tonnes d’orge, 800 000 litres de vin et 800 000 litres d’huile. »
      10 Hiram, roi de Tyr, répond à Salomon dans une lettre : « Le SEIGNEUR aime son peuple. C’est pourquoi il t’a établi comme roi sur lui.
      11 Je remercie le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, qui a créé le ciel et la terre. Oui, il a donné à David un fils rempli de sagesse, de bon jugement et d’intelligence. Il est capable de construire un temple pour le SEIGNEUR et un palais royal pour lui-même.
      12 Maintenant, je t’envoie un homme habile, très intelligent, Houram-Abi.
      13 Son père est de Tyr, mais sa mère est de la tribu de Dan. Il sait travailler l’or, l’argent, le bronze, le fer, la pierre, le bois. Il sait aussi préparer les tissus rouge clair, rouge foncé, violets et le lin fin. Il sait sculpter et fabriquer tous les objets d’art qu’on lui demandera. Il travaillera avec tes artisans et avec ceux que ton père, le roi David, a désignés.
      14 De ton côté, je t’en prie, envoie-nous le blé, l’orge, l’huile et le vin que tu as promis.
      15 Nous, nous couperons sur les montagnes du Liban tous les arbres qu’il te faut. Nous les attacherons ensemble. Puis nous te les enverrons jusqu’à Jaffa, en les faisant flotter sur la mer. De là, tu les feras transporter à Jérusalem. »
      16 Salomon engage tous les étrangers installés dans le pays d’Israël qui ont été comptés par son père David. Ils sont 153 600.
      17 Salomon prend 70 000 hommes parmi eux pour porter les charges, 80 000 pour tailler les pierres dans la montagne, et 3 600 pour surveiller le travail de tous ces ouvriers.

      2 Chroniques 9

      21 Le roi possède des bateaux qu’il envoie au loin. Ils sont conduits par des marins du roi Hiram. Tous les trois ans, ces bateaux reviennent chargés d’or, d’argent, d’ivoire, de singes et d’oiseaux magnifiques.

      2 Chroniques 20

      35 De plus, Josaphat, le roi de Juda, s’associe avec Akazias, roi d’Israël. La conduite de ce roi est mauvaise.
      36 Ensemble, ils se mettent d’accord pour construire des bateaux qui doivent aller très loin. Ils les construisent dans le port d’Ession-Guéber.
      37 Mais le prophète Éliézer, fils de Dodava, de Marécha, dit à Josaphat : « Tu t’es associé avec Akazias. À cause de cela, le SEIGNEUR va détruire ce que tu as fait. » En effet, les bateaux coulent dans la mer et ne peuvent partir au loin.

      Néhémie 3

      8 À côté d’eux, il y a Ouziel, fils de Haraya, spécialiste des métaux précieux, et Hanania, un parfumeur. Ils finissent leur travail à Jérusalem, quand ils arrivent à l’endroit où le mur devient plus large.
      31 Plus loin, il y a Malkia, spécialiste des métaux précieux. Il travaille jusqu’à la maison des serviteurs du temple et des commerçants, située en face de la porte de Mifcad, et jusqu’au poste de garde situé à l’angle du mur.
      32 Les autres artisans, spécialistes des métaux précieux, ainsi que les commerçants travaillent dans le dernier secteur, situé entre le poste de garde et la porte des Moutons.

      Néhémie 5

      7 Je décide de faire des reproches aux notables et aux chefs. Je leur dis : « Vous faites peser sur les gens de votre peuple des charges trop lourdes. » Ensuite, je les invite à une grande réunion.

      Néhémie 13

      15 À cette époque-là, je vois en Juda des hommes qui écrasent le raisin le jour du sabbat. D’autres transportent du blé, du vin, du raisin, des figues et toutes sortes de choses. Ils les chargent sur des ânes pour les amener à Jérusalem. Je leur fais des reproches le jour où ils vendent leurs marchandises.
      16 Il y a aussi des gens venus de Tyr qui habitent Jérusalem. Ils font venir du poisson et toutes sortes de marchandises pour les vendre le jour du sabbat aux habitants de Jérusalem et de Juda.
      18 Vos ancêtres ont agi de la même façon. Et c’est bien pour cela que notre Dieu a fait tomber sur nous et sur notre ville de si grands malheurs. Et vous, en méprisant le sabbat, vous augmentez la colère de Dieu contre le peuple d’Israël ! »

      Job 6

      18 Les caravanes ne passent plus près d’eux, elles s’enfoncent dans le désert et meurent.

      Job 28

      19 La topaze éthiopienne ne peut lui être comparée, même l’or pur n’a pas sa valeur.
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