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CORINTHIENS (2 e épître aux)

Cette lettre, au moins la quatrième aux Corinthiens, est la seconde des deux qui nous ont été conservées (cf. art. précéd., Introd.).

I Le contenu.

1. PLAN ET ANALYSE. PREAMBULE, 2Co 1:1,11.

(a) L'adresse (2Co 1:1,2) mentionne non seulement l'Église qui est à Corinthe, mais aussi tous les saints qui sont dans toute l'Achaïe. L'Évangile a donc rayonné dans toute la Grèce méridionale, depuis la fondation de l'Église.

(b) L'action de grâces (2Co 1:3-4) ne mentionne pas l'état de la communauté, ce qui est significatif (cf. art. précéd., I, préamb.) ; elle est toute personnelle, ce qui l'est également.

(c) L'argument (2Co 1:5-11) expose les raisons pour lesquelles Paul rend grâces, et prépare son apologie devant une Église où son prestige et son autorité sont gravement compromis. L'apôtre fait appel, en même temps, aux meilleurs sentiments de ses lecteurs, en faisant allusion à une épreuve où sa vie fut en jeu (2Co 1:8 s). On songe habituellement à un risque extérieur : emprisonnement et menace d'une condamnation ad bestias, (cf. 1Co 15:32, pris au sens figuré par la majorité des interprètes ; au sens propre par Holsten, Godet, Weizsoecker, J. Weiss, Goguel) émeute de Démétrius, etc. ; mais on peut songer aussi bien, peut-être mieux, D'après les termes du passage, à une maladie grave. Quel qu'il fût, cet événement était bien digne de réveiller, chez les Corinthiens, une sympathie et une affection endormies.

I° PARTIE : LE PASSÉ, 2Co 1:12-7:16.

(a) Apologie personnelle (2Co 1:12-2:17). Paul proteste de sa sincérité, de sa fermeté et de son affection, répondant indirectement aux attaques de ses adversaires. Dans sa correspondance avec les Corinthiens, il a toujours écrit ce qu'il pensait (2Co 1:13). Ses changements de projets ne sont nullement l'indice d'un manque de loyauté ou de décision (2Co 1:15-24). Il fait preuve d'indulgence et de modération, en demandant, pour celui qui l'a offensé, des ménagements et le pardon (2Co 2:6,11). [Il ne peut s'agir ici de l'incestueux de 1Co 5:1,5].

(b) La gloire du ministère (2Co 3:1-6:10). Suivant le tour dialectique de sa pensée, l'apôtre s'élève de faits particuliers à des principes généraux, d'où son raisonnement descend ensuite vers le concret avec une célérité et une puissance accrues. De sa vocation personnelle, il s'élance à la contemplation du ministère chrétien. Il en découvre la liberté, la spiritualité et la gloire immortelle. Il revient alors à son apostolat, et constate qu'il rend fidèlement l'image de ce glorieux idéal : Paul est parfaitement libre, il fait tout au grand jour, et ne craint le jugement de personne (2Co 3:12-4:2) ; en lui se manifeste la puissance de vie et de résurrection du Christ, avec tous les espoirs de cette expérience (2Co 4:7-5:8) ; c'est d'une manière spirituelle qu'il connaît toutes choses et le Christ lui-même (2Co 5:16). Il a répudié, non pas une connaissance du Christ en chair, qu'il aurait autrefois rencontré pendant sa vie terrestre, mais une connaissance charnelle, c-à-d. 1mparfaite et grossière, du Seigneur qui est l'Esprit.

(c) (2Co 3:17) Union de Paul et de la communauté (2Co 6:11-7:16). En termes émouvants, Paul supplie les Corinthiens de lui faire place dans leurs coeurs, comme il leur a fait place dans le sien (2Co 6:11,13 7:2,1). Ce passage est coupé en deux tronçons par des exhortations sur d'autres thèmes (2Co 6:14-7:1).

2 e PARTIE : LE PRÉSENT, 2Co 8:1-9:15.

Puisque l'apôtre a en eux une telle confiance, que ses lecteurs la justifient en achevant chez eux la collecte en cours. La Macédoine leur a donné l'exemple ; qu'ils le suivent promptement et généreusement. La distribution de ces offrandes aux chrétiens pauvres de Jérusalem sera une source abondante d'actions de grâces qui uniront tous les fidèles.

3 e PARTIE : L'AVENIR, 2Co 10:1-13:10.

Ici l'épître change brusquement de ton. L'apologie reprend avec une vigueur accrue. Paul se défend en attaquant. Ce qu'il est en paroles, il le sera en actes. Ceux qui le taxent de forfanterie, ces faux dévots qui se prétendent chrétiens par excellence, le constateront bientôt à leurs dépens (2Co 10). Paul se vantera aussi, mais sans orgueil. Il sait le peu que valent tous les mérites et tous les avantages ; il les méprise tous, en les possédant tous ; il n'est pas de ceux auxquels on peut lancer ironiquement : ils sont trop verts. D'ailleurs, serait-il oublieux de sa misère que Dieu la lui rappellerait par une infirmité mystérieuse : l'écharde dans la chair (2Co 12:7 s). Ses travaux l'ont accrue, peut-être provoquée, s'il est vrai que vers 45 ans, au début de ses voyages missionnaires, il frappait les regards par son aspect robuste (Acta Pauli et Tkecloe). Cette faiblesse, non point constitutive, mais acquise au service du Christ, est devenue, pour le Seigneur, l'occasion de tels miracles spirituels que Paul y trouvera sa gloire (2Co 12:9 s). L'apôtre va venir à Corinthe ; il agira énergiquement. Ceux qui sont dans la vérité n'ont rien à redouter : il ne peut rien contre la vérité (2Co 12:19-13:10).

CONCLUSION, 2Co 13:11,13.

Paul conclut brièvement par des exhortations, des salutations et une bénédiction.

2. LA LANGUE, LE STYLE ET LES IDÉES. (a) La langue n'a rien de particulier, sinon un nombre relativement élevé d' « hapax » (92). Dans les passages polémiques, le style est plus vif, heurté et saccadé qu'en aucune autre épître, y compris Galates ; par ses effusions, ses éloges, ses brusques variations, ses éclairs de fureur et d'ironie cinglante, il contraste avec le ton de 1 Cor., mesuré jusque dans l'angoisse et l'indignation.

(b) Les idées abstraites sont encore plus rares qu'en 1Co ; les notions pratiques, moins nombreuses et moins variées, apportent cependant des renseignements utiles pour la compréhension de l'ecclésiologie paulinienne (cf. art. précéd., I 2 ° b). La dialectique paulinienne, telle qu'elle se présente surtout en Rom., offre, ainsi qu'on l'a noté, un exemple typique dans la première partie. La pensée de Paul paraît enfin avoir subi une évolution importante de 1 à 2Co (cf. art. précéd., I 2° 6).

2Co 4:7-5:6 exprime une expérience quasi johannique de résurrection intérieure et de vie éternelle en Christ.

II L'authenticité et l'intégrité. (cf. art. précéd., II).

1. Les témoignages sont moins nombreux et moins anciens que pour 1 Cor., sans doute en raison du caractère très personnel de l'épître ; mais ils sont pourtant fréquents et sûrs, à partir de la lettre à Diognète et du Canon de Marcion.

2. L'authenticité est aussi peu discutée que celle de 1 Cor. ; les deux épîtres ont eu le même sort dans l'histoire de la critique : elles ont été attaquées par les mêmes rares extrémistes, avec des arguments semblables ; elles se défendent semblablement. Avec ses multiples traits personnels et sa puissante originalité, 2Co paraît l'élément le plus ferme dans cette indissoluble association.

3. L'intégrité a été contestée de deux manières, comme celle de 1 Cor., et généralement par les mêmes critiques. Les deux lettres sont ici tellement liées qu'il a fallu déjà les étudier ensemble (cf. art. précéd., II 2°). On peut ajouter simplement que l'intégrité de 2Co a été contestée avant celle de 1Co : Semler découvrait en 2Co deux lettres (2Co 1-8, 10-13), séparées par un billet aux Églises d'Achaïe (9). Hausrat, reprenant ce point de vue, s'attacha particulièrement à soutenir l'hypothèse fameuse de la lettre en quatre chapitres (Vierkapitelbrief : 10-13). Il a été suivi, notamment, par Pfleiderer, Schmiedel, J. Weiss, E. de Faye, von Soden, Lake, Moffatt, Loisy. La thèse de Hausrat repose sur de prétendues contradictions, que l'on peut contester. 2Co 13:1 ne se rapporte pas au cas visé en 2Co 2:5 7:11, non plus qu'à celui mentionné en 1Co 5:1-5 ; il n'y a donc aucune opposition. On ne voit pas non plus que 2Co 11:7-12,16-18 contredise 8-9. Quant au changement indéniable de ton, de 1-8 à 10-13, il peut s'interpréter de diverses manières sans recourir à l'hypothèse de Hausrat. D'ailleurs, ni 1-8, ni 9, ni 10-13 ne constituent un tout ; on ne pourrait y voir que des fragments, et pourquoi leur association ? 10-13 serait la lettre intermédiaire entre 1 et 2 Cor., dit Hausrat. Mais cette lettre est décrite, en 2Co 2:3-4, de telle manière qu'on ne saurait admettre cette conjecture. 10-13 ne renferme aucune demande précise de réparation pour une insulte personnelle. 10-13 est une explosion de colère indignée qui ne donne aucunement l'impression d'avoir été accompagnée de « beaucoup de larmes » (2Co 2:4). Enfin, le changement de ton à partir de 10 ne doit pas être exagéré. Paul a commencé son apologie au ch. 1 ; il l'a menée parfois d'une allure assez vive jusqu'à 8 ; il la reprend avec une violence accrue, pour des motifs que l'on ignore, après l'interruption du long passage essentiellement pratique : 8-9. L'hypothèse de Hausrat a été repoussée par des critiques de toutes nuances : Weizsaecker, Reuss, Godet, Heinrici, Holtzmann, Jülicher, Zahn, Bousset, etc.

III La composition. (cf. art. précéd., III).

Paul est en Macédoine, en l'été 57. Il a reçu, par Tite, des nouvelles de Corinthe. La situation est meilleure ; mais elle n'est point encore entièrement rétablie. Exaspéré par la fermeté de l'apôtre, le parti soi-disant de Christ, qui a survécu aux trois autres, a tenté un nouvel effort pour soulever l'Église ; il n'a pas réussi. Paul écrit avec un double but : affermir les fidèles et réduire à néant, par un assaut violent et décisif, la volonté d'attaque de ses adversaires. Par cette complexité et son extraordinaire vivacité, 2Co fait connaître Paul mieux qu'aucune autre épître. En terrain aussi tourmenté, le psychologue peut descendre jusqu'aux assises de la personnalité paulinienne, afin d'en observer la structure, la direction et jusqu'au mouvement.

L'apôtre eut un succès complet. Il passa l'hiver à Corinthe, et dans la paix durement conquise, il écrivit sereinement Romains qui, après les épîtres de combat Galates 1 et 2 Cor.), est l'épître de la victoire. H. Cl.

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      1 Corinthiens 5

      1 On entend dire partout que, chez vous, certains ont une vie immorale. Et leur façon de vivre est si mauvaise qu’on ne la trouve même pas chez ceux qui ne connaissent pas Dieu ! Il paraît que l’un de vous a pris la femme de son père !
      2 Et vous vous gonflez d’orgueil ! Vous devriez plutôt être pleins de tristesse ! Vous devriez chasser de votre communauté l’homme qui vit de cette façon.
      3 Moi, je suis loin de vous, mais je suis près de vous en esprit. Eh bien, j’ai déjà jugé l’homme qui a fait cela, comme si j’étais parmi vous.
      4 Réunissez-vous au nom du Seigneur Jésus, je serai avec vous en esprit. Et, avec la puissance de notre Seigneur Jésus,
      5 livrez cet homme à Satan ! Son corps sera détruit, mais par là, lui-même pourra être sauvé le jour où le Seigneur viendra.

      1 Corinthiens 15

      32 À Éphèse, j’ai lutté contre des gens, de vraies bêtes sauvages. Si c’est seulement pour des raisons humaines, qu’est-ce que j’ai gagné ? Si les morts ne se réveillent pas, « mangeons et buvons, car demain nous mourrons ».

      2 Corinthiens 1

      1 Moi, Paul, je suis apôtre du Christ Jésus parce que Dieu l’a voulu. Avec Timothée notre frère, j’écris à l’Église de Dieu qui est à Corinthe. J’écris aussi à tous ceux qui appartiennent à Dieu, et qui se trouvent dans l’Akaïe entière.
      2 Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous bénissent et vous donnent la paix !
      3 Rendons gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Il est le Père plein de bonté et le Dieu qui nous encourage toujours.
      4 Il nous donne du courage dans toutes nos souffrances. Ainsi, il nous rend capables d’encourager tous ceux qui souffrent, et nous leur donnons le courage que nous-mêmes, nous recevons de Dieu.
      5 En effet, comme nous participons aux nombreuses souffrances du Christ, de la même façon, nous recevons beaucoup d’encouragements par le Christ.
      6 Si nous souffrons, c’est pour vous encourager et pour que vous soyez sauvés. Si nous sommes encouragés, c’est pour vous encourager à supporter les mêmes souffrances que nous.
      7 Nous sommes vraiment pleins de confiance quand nous pensons à vous. En effet, vous participez à nos souffrances, mais nous le savons, vous participez en même temps à l’encouragement que nous recevons.
      8 Oui, frères et sœurs chrétiens, nous voulons vous faire connaître ceci : dans la province d’Asie, nous avons supporté de grandes souffrances. Leur poids était très lourd, il a dépassé nos forces, nous avons même cru mourir.
      9 Nous étions sûrs d’être condamnés à mort. Ainsi, nous ne pouvions plus mettre notre confiance en nous-mêmes, nous devions mettre notre confiance en Dieu, qui réveille les morts.
      10 C’est Dieu qui nous a délivrés de ce danger de mort et il nous délivrera encore. Oui, nous avons confiance en lui, il nous délivrera encore.
      11 Vous aussi, vous nous aidez en priant pour nous. Ainsi, nous recevrons de Dieu des bienfaits, grâce aux prières de beaucoup de personnes. C’est pourquoi beaucoup aussi pourront remercier Dieu pour nous.
      12 Voici pourquoi nous sommes fiers, et notre conscience en est témoin : nous avons agi simplement et sincèrement avec tout le monde et surtout avec vous. Cela nous venait de Dieu, c’est la bonté de Dieu qui nous guidait, et non la sagesse humaine.
      13 En effet, dans nos lettres, nous vous écrivons seulement ce que vous lisez et ce que vous comprenez, et rien d’autre. Il y a une chose que vous avez comprise en partie, mais j’espère que vous la comprendrez totalement. Cette chose, la voici : vous pouvez être fiers de nous, comme nous serons fiers de vous, le jour où le Seigneur Jésus viendra.
      15 J’étais sûr de cela, c’est pourquoi je voulais passer d’abord chez vous, pour vous donner de la joie deux fois.
      16 De chez vous, je voulais aller en Macédoine, et à mon retour de Macédoine, je voulais revenir chez vous, pour que vous me donniez les moyens d’aller en Judée.
      17 Quand j’ai décidé cela, est-ce que j’ai agi sans réfléchir ? Ou bien, quand je prends une décision, est-ce que je fais seulement ma volonté en disant à la fois « oui » et « non » ?
      18 Dieu lui-même le sait bien : ce que nous vous disons, ce n’est pas à la fois « oui » et « non ».
      19 Silas, Timothée et moi, nous vous avons annoncé le Fils de Dieu, Jésus le Christ. Eh bien, Jésus n’a pas été « oui » et « non », mais il a toujours été « oui ».
      20 En effet, Jésus, est le « oui » à tout ce que Dieu a promis. C’est donc aussi par Jésus que nous disons notre « oui » à Dieu pour lui rendre gloire.
      21 Et c’est Dieu lui-même qui nous rend forts avec vous, pour le Christ. C’est lui qui nous a mis à part,
      22 qui a posé sa marque sur nous. Il a mis l’Esprit Saint dans nos cœurs, et cet Esprit est la première part des biens qu’il va nous donner.
      23 Je prends Dieu comme témoin, je dis la vérité. Plutôt mourir que mentir ! Je ne suis pas revenu à Corinthe, parce que je n’ai pas voulu vous faire de la peine.
      24 Nous ne cherchons pas à vous dire ce que vous devez croire. En effet, votre foi est solide, mais nous souhaitons travailler avec vous à votre joie.

      2 Corinthiens 2

      1 Voici ce que j’ai décidé : je ne reviendrai pas chez vous, si cela doit vous rendre tristes.
      2 Si moi, je vous rends tristes, qui peut encore me donner de la joie ? Est-ce que ce n’est pas justement celui que j’ai rendu triste ?
      3 À mon arrivée chez vous, certains risquaient de me rendre triste. Pourtant, c’est eux qui devaient me donner de la joie. C’est la raison pour laquelle je vous ai écrit. J’en suis sûr : quand je suis joyeux, vous pouvez être joyeux, vous aussi.
      4 Oui, je vous ai écrit en pleurant beaucoup, j’avais le cœur plein de tristesse et d’inquiétude. Pourtant, je n’ai pas écrit pour vous rendre tristes, je l’ai fait pour vous montrer l’amour très grand que j’ai pour vous.
      5 Si quelqu’un a causé de la tristesse, ce n’est pas à moi. C’est plutôt à vous tous qu’il en a causé. Mais il ne faut pas exagérer l’affaire.
      6 Pour cet homme-là, les reproches de la communauté suffisent.
      7 C’est pourquoi, maintenant, vous devez plutôt lui pardonner et l’encourager, sinon, une tristesse trop grande risque de le décourager complètement.
      8 Alors je vous le demande, montrez-lui que vous l’aimez.
      9 En effet, voici pourquoi je vous ai écrit : je voulais voir si vous étiez prêts à obéir en toutes choses.
      10 Quand vous pardonnez à quelqu’un, moi aussi, je lui pardonne. Quand je pardonne, si toutefois j’ai quelque chose à pardonner, je pardonne à cause de vous en présence du Christ.
      11 De cette façon, Satan ne nous trompe pas. Oui, nous connaissons bien ses intentions.
      12 Je suis arrivé à Troas pour annoncer la Bonne Nouvelle du Christ, car le Seigneur me donnait l’occasion de pouvoir travailler là.
      13 Pourtant, j’étais très inquiet, parce que je n’avais pas trouvé Tite, mon frère. C’est pourquoi j’ai dit au revoir aux gens de Troas et je suis parti pour la Macédoine.
      14 Remercions Dieu ! Par le Christ, il nous emmène toujours dans le défilé qui fête sa victoire, et il se sert de nous pour faire connaître le Christ en tout lieu. C’est comme une bonne odeur qui se répand partout.
      15 Oui, nous sommes comme un parfum agréable que le Christ offre à Dieu. Ce parfum est pour ceux que Dieu sauve, il est aussi pour ceux qui perdent leur vie loin de Dieu.
      16 Pour ceux qui se perdent, c’est une odeur de mort qui donne la mort. Pour les autres, c’est une odeur de vie qui donne la vie. Mais qui est capable de faire un tel travail ?
      17 Nous ne sommes pas comme beaucoup de gens qui font du commerce avec la parole de Dieu. Nous, nous disons la vérité de la part de Dieu, devant Dieu, comme des serviteurs du Christ.

      2 Corinthiens 3

      1 Est-ce que nous devons recommencer à nous mettre en avant ? Certains ont besoin de vous montrer des lettres de recommandation ou de vous en demander. Est-ce que nous en avons besoin aussi ?
      2 Notre lettre, c’est vous. Elle est écrite dans nos cœurs, tout le monde la connaît et la lit.
      3 Oui, c’est clair, le Christ lui-même a écrit cette lettre, et c’est nous qui l’avons apportée. Elle n’est pas écrite avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant. Elle n’est pas gravée dans la pierre, mais elle est gravée dans des cœurs humains.
      4 Devant Dieu, nous sommes sûrs de cela, à cause du Christ.
      5 Nous ne pensons pas que nous sommes capables de faire quelque chose tout seuls, mais c’est Dieu qui nous a rendus capables de faire ce que nous faisons.
      6 C’est lui qui nous a rendus capables d’être les serviteurs d’une alliance nouvelle. Cette alliance ne dépend pas de la loi écrite, mais de l’Esprit Saint. La loi écrite donne la mort, mais l’Esprit Saint donne la vie.
      7 Les paroles de cette loi étaient gravées dans la pierre, et Moïse était au service de cette loi qui donne la mort. Malgré cela, ce service lui donnait une grande gloire. Et à cause de la gloire qui brillait sur son visage, les Israélites ne pouvaient pas le regarder. Pourtant, cette gloire ne durait pas.
      8 Mais le service de l’Esprit Saint donnera une gloire encore plus grande.
      9 Le service de la loi qui condamne à mort était déjà plein de gloire. Alors le service de l’Esprit qui rend juste donnera encore beaucoup plus de gloire.
      10 Ainsi, devant cette gloire extraordinaire, la gloire qui a brillé autrefois n’est plus rien.
      11 Les choses qui ne durent pas étaient pleines de gloire. Alors les choses qui durent seront encore beaucoup plus glorieuses.
      12 Avec cette espérance, nous sommes pleins de confiance.
      13 Nous ne faisons pas comme Moïse qui mettait un voile sur son visage. De cette façon, les Israélites ne pouvaient pas voir la fin d’une gloire qui ne durait pas.
      14 Mais leur intelligence s’est fermée, et jusqu’à aujourd’hui, quand ils lisent les livres de l’ancienne alliance, le même voile est encore là. Non, il n’est pas enlevé, sauf pour celui qui est uni au Christ.
      15 En effet, jusqu’à aujourd’hui, chaque fois que les Israélites lisent les livres de Moïse, un voile couvre leur cœur.
      16 Mais chaque fois que les gens se tournent vers le Seigneur, le voile tombe.
      17 Le Seigneur ici, c’est l’Esprit Saint. Et quand l’Esprit du Seigneur est présent, la liberté est là.
      18 Notre visage à nous tous est sans voile, et la gloire du Seigneur se reflète sur nous, comme dans un miroir. Alors le Seigneur, qui est l’Esprit, nous transforme. Il nous rend semblables à lui, avec une gloire toujours plus grande.

      2 Corinthiens 4

      1 Dieu, dans sa bonté, nous a confié ce service, c’est pourquoi nous ne sommes pas découragés.
      2 Nous avons rejeté les moyens malhonnêtes qu’on utilise en se cachant. Nous agissons honnêtement et nous ne déformons pas la parole de Dieu. Au contraire, nous montrons clairement la vérité, et ainsi, nous faisons appel à la conscience de tous devant Dieu.
      3 Pourtant, notre Bonne Nouvelle reste cachée pour certains, pour ceux qui perdent leur vie loin de Dieu
      4 et qui ne croient pas. Le dieu mauvais de ce monde a rendu leur intelligence aveugle. Alors ils ne voient pas briller la lumière qui est dans la Bonne Nouvelle. C’est la lumière de la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu.
      5 Non, ce que nous annonçons, ce n’est pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ le Seigneur. Et nous, nous sommes vos serviteurs à cause de Jésus.
      6 Dieu a dit : « Que la lumière brille au milieu de l’obscurité ! » Et c’est lui-même qui a brillé dans nos cœurs. Il a voulu nous éclairer, en nous faisant connaître sa gloire, qui brille sur le visage du Christ.
      7 Mais nous qui portons ce trésor, nous sommes comme des plats en argile. Ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire vient de Dieu, et non de nous.
      8 Les gens nous attaquent de tous côtés, mais nous ne sommes pas écrasés. Ils nous font beaucoup de difficultés, mais nous ne sommes pas abattus.
      9 Ils nous font souffrir, mais Dieu ne nous abandonne pas. Ils nous jettent par terre, mais nous ne sommes pas tués.
      10 Nous portons toujours la mort de Jésus dans notre corps, alors on peut voir aussi la vie de Jésus dans notre corps.
      11 Nous sommes vivants, mais nous risquons sans arrêt la mort à cause de Jésus. Ainsi on peut voir aussi la vie de Jésus dans notre corps qui doit mourir.
      12 De cette façon, la mort agit en nous, mais la vie agit en vous.
      13 Les Livres Saints disent : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. » La même foi nous fait agir. Nous croyons, nous aussi, et c’est pourquoi nous parlons.
      14 Oui, nous le savons : Dieu a réveillé le Seigneur Jésus de la mort. Il nous réveillera, nous aussi, avec Jésus et il nous placera avec vous, auprès de lui.
      15 Tout ce qui arrive, c’est pour vous. De cette façon, puisque les bienfaits de Dieu se répandent de plus en plus, vous serez toujours plus nombreux à le remercier et à lui rendre gloire tous ensemble.
      16 C’est pourquoi nous ne sommes pas découragés. Et même si notre corps s’use petit à petit, ce qui est au fond de nous devient chaque jour nouveau.
      17 Oui, nos souffrances actuelles sont légères et durent peu de temps, mais elles nous préparent une gloire extraordinaire. Cette gloire dure toujours et elle est beaucoup plus grande que nos souffrances.
      18 Nous, nous ne cherchons pas ce qu’on peut voir, nous cherchons les choses qu’on ne voit pas. En effet, ce qu’on peut voir ne dure pas longtemps, mais les choses qu’on ne voit pas durent toujours.

      2 Corinthiens 5

      1 Sur la terre, nous habitons dans un corps. Il est comme une tente qui sera détruite un jour. Mais nous le savons, dans les cieux, nous avons une maison qui dure toujours. C’est Dieu qui l’a faite, ce ne sont pas les hommes.
      2 Et maintenant, nous gémissons, nous cherchons de toutes nos forces à mettre sur nous cet autre vêtement, notre maison du ciel.
      3 En effet, si cette maison du ciel nous couvre, Dieu ne nous trouvera pas nus.
      4 Pendant que nous habitons notre tente de la terre, nous gémissons comme sous une charge trop lourde. C’est vrai, nous ne voulons pas quitter notre corps. Mais nous voulons mettre sur lui le vêtement du ciel pour que la vie transforme ce qui doit mourir.
      5 Celui qui nous a préparés pour cette vie-là, c’est Dieu. Il nous a donné l’Esprit Saint, comme première part des biens que nous allons recevoir de lui.
      6 Donc, nous sommes toujours pleins de courage. Mais nous le savons, pendant que nous habitons dans notre corps, nous habitons loin du Seigneur.
      7 En effet, nous vivons dans la foi et nous ne voyons encore rien.
      8 Oui, nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps pour aller habiter près du Seigneur.
      9 Mais ce que nous voulons avant tout, c’est lui plaire, soit en restant dans ce corps, soit en le quittant.
      10 Nous devrons tous nous présenter devant le tribunal du Christ. Alors chacun recevra ce qui lui revient pour ce qu’il aura fait en bien ou en mal, pendant sa vie sur la terre.
      11 Respecter Dieu avec confiance, nous savons ce que cela veut dire. C’est pourquoi nous cherchons à persuader les gens. Dieu nous connaît parfaitement, et j’espère que vous aussi, au fond de vos cœurs, vous nous connaissez parfaitement.
      12 Nous n’allons pas chercher encore une fois à nous mettre en avant, mais nous voulons vous donner l’occasion d’être fiers de nous. Alors vous pourrez répondre à ceux qui se vantent pour des choses visibles, et non pour ce qui est dans le cœur.
      13 Si nous avons été fous, c’est pour Dieu. Si nous sommes raisonnables, c’est pour vous.
      14 L’amour du Christ remplit notre cœur quand nous pensons à ceci : un seul homme est mort pour tous, c’est le Christ, donc, tous participent à sa mort.
      15 Il est mort pour tous, ainsi les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes. Ils vivent pour le Christ qui est mort pour eux et qui, pour eux, s’est réveillé de la mort.
      16 C’est pourquoi, maintenant, nous ne connaissons plus personne d’une façon humaine. Si nous avons connu le Christ de cette façon, maintenant, ce n’est plus ainsi que nous le connaissons.
      17 Alors, si quelqu’un est uni au Christ, il est créé à nouveau. Ce qui est ancien est fini, ce qui est nouveau est là.
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