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COSMOGONIE

La première page de la Bible attribue à Dieu la création de l'univers, de tout ce qui existe. En général, dans les mythologies, la lumière préexiste aux dieux, à moins que le dieu ne soit lui-même en quelque sorte la personnification de la lumière. Dans le récit biblique, c'est Dieu qui crée la lumière, et pour cela une parole lui suffit. La majesté, unique dans la littérature des hommes, de notre récit de la création, a incité les traducteurs à rendre la première ligne de la Bible par la formule imposante : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Les philosophes, spéculant sur cette formule, ont décrété que le récit biblique de la création enseigne la création ex nihilo. Pourtant, le mot hébreu employé ici : bârâ et sa traduction dans les LXX : époïêsen, ne signifient point créer de rien, mais simplement : faire, fabriquer, confectionner. L'expression tirer du néant est étrangère à la lettre comme à l'esprit de la théologie hébraïque (1re allusion : 2Ma 7:28).

Examinons de près les textes eux-mêmes. L'ouvrage d'où a été tiré notre récit de la création sous sa forme actuelle, P, s'ouvre par dix tableaux généalogiques, débutant tous par ces mots : « Voici la génération » ou « le commencement de ». Le premier tableau est celui de la création du cadre où les générations humaines vont se succéder : ciel et terre indiquent en effet, selon les conceptions du temps, le monde visible dans sa totalité, lequel monde a le ciel pour voûte, la terre pour sol et l'homme pour raison d'être. Le récit P de la création va de Ge 1:1 à Ge 2:4. Ces derniers mots sont en effet reconnus comme appartenant incontestablement à P et devaient, dans son texte primitif, se trouver en tète de la première généalogie. Le début du récit peut donc être reconstitué comme suit : « Voici la génération du ciel et de la terre : lorsque, au commencement, Dieu créa le ciel et la terre (c-à-d. organisa le monde où l'homme devait vivre), la terre (c-à-d. la matière d'où l'habitat humain allait sortir) était informe et chaotique (hébreu tôhou vâbôhou, d'où l'expression française « tohu-bohu ») ; les ténèbres couvraient la face de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait (proprement reposait comme l'oiseau qui couve pour échauffer ses oeufs) sur les eaux. » On peut traduire aussi : « Au commencement de la création par Dieu des cieux et de la terre, lorsque la terre était informe et vide et que les ténèbres étaient sur la face de l'abîme, alors Dieu dit... » (SBD, art. Cosmogonie). La Bible du Rabbinat français traduit : « Au commencement, Dieu avait créé les cieux et la terre. Or, la terre n'était que solitude et chaos. » Il résulte du préambule Ge 1:1 et suivant que, lorsque Dieu résolut de créer le monde dans son ordonnance actuelle, notre univers existait à l'état de masse informe, ténébreuse, plongée dans la Tehôm, l'Abîme aquatique.

La question de savoir si Dieu était l'auteur premier du matériel chaotique qu'il avait devant lui et qu'il allait transformer en création ordonnée et féconde, n'est pas posée ici ; mais elle est résolue par l'affirmative dans tout l'enseignement biblique ; Dieu, le premier et le dernier parmi tous les êtres, y est donné comme l'auteur de tout ce qui existe. Qu'est-ce donc que ce monde mystérieux et désolé sur lequel plane l'Esprit divin ?

Notons d'abord que, pour les anciens Hébreux comme pour leurs frères d'Assyrie ou de Babylone, les ténèbres n'étaient pas une simple notion négative : l'absence de lumière, mais un lieu redoutable, hostile, ayant une existence propre, un séjour distinct (cf. Ge 1:4, Job 22:11 26:10 38:19, comp. Jn 1:5, Lu 22:53, Eph 5:11 6:12, Col 1:13) ; de même la Tehôm évoquait dans leur esprit l'abîme redoutable des temps primitifs : la grande Tehôm était à la fois la demeure et l'entraîneuse des monstres, ennemis : de la création et des hommes, dragons ou serpents marins appelés Rahab, Léviathan, Tannîn, etc. La grande Tehôni et ses suppôts, les faiseurs de chaos, étaient censés avoir mené les terribles batailles auxquelles mit fin la création de notre monde. Pour pouvoir faire jaillir les sources, créer la lumière, suspendre le soleil au firmament, fixer les limites de la terre, il a fallu d'abord que Dieu, « aux temps antiques », brisât les têtes des monstres sur les eaux, qu'il écrasât la tête du Léviathan, fendît en deux la mer primitive, la grande Tehôm (Ps 74:12-17) quil fît de Rahab un cadavre (Ps 89:10-12), qu'il courbât sous lui les auxiliaires de Rahab (Job 9:13, défiguré par nos traductions), que sa main transperçât le serpent fuyard (Job 26:13) et mît à sec la grande Tehôm « dès les anciens âges » (Esa 51:9 et suivant), se constituant ainsi par ses victoires gigantesques « l'Éternel des armées » (Esa 51:15, Ps 89:9). Si les rabbins qui mirent ensemble les sources du Pentateuque n'avaient pas révisé les textes dans le sens du monothéisme le plus jaloux, peut-être le récit de Ge 1, le récit primitif en huit paroles (voir Création), porterait-il des traces du grand combat cosmique qui inaugura la création. Et nous nous expliquerions mieux comment, au lendemain d'une création qui, toute, était « très bonne », un ennemi de Dieu a pu se glisser dans le paradis sous la forme du serpent. Nous comprendrions mieux aussi le sens de textes tels que Lu 8:31, Eph 2:2 6:12, Ap 9:1,12 17:8 20:1.

Quand et comment s'est produite cette catastrophe cosmique dont les livres de Job, des Psaumes et d'Ésaïe ont fixé le lointain souvenir dans des images poétiques ? Nous ne le comprenons pas et nous ne pouvons pas le comprendre, puisque l'événement s'est accompli en dehors de nos conditions d'existence. « Des choses qu'on ne peut savoir, a dit Calvin, l'ignorance est docte. » Mais c'est déjà beaucoup que de savoir qu'il y a un mystère et de le respecter, plutôt que de vouloir expliquer toutes choses comme si ce mystère n'existait point.

Si maintenant nous nous tournons vers le milieu où la Bible naquit, les fouilles les plus récentes nous apprennent qu'entre le quatrième et le deuxième millénaires vécut dans la basse Mésopotamie, au bord du golfe Persique, un peuple qui n'était pas d'origine sémitique, les Sumériens, venu par mer et devenu par sa culture avancée l'animateur des civilisations égyptienne, babylonienne, assyrienne, hittite. Son centre le plus connu était Ur, la ville d'Abraham, père des Hébreux. Le génie sumérien, qui s'éteignit deux mille ans av. J. -C, laissa sur les siècles suivants une telle empreinte que Bérose, trois ou quatre cents ans av. J. -C, rapporte le mythe d'après lequel, dans l'antiquité la plus reculée, des êtres étranges, moitié hommes, moitié poissons, conduits par Oannès, auraient atterri sur le bord du golfe Persique, se seraient installés en Sumer et auraient enseigné à l'humanité tout ce qu'elle a besoin de savoir pour se connaître, s'enrichir, organiser sa puissance. « Tout ce qui rend la vie meilleure, dit Bérose, fut transmis aux hommes par Oannès, et depuis lors, aucune invention ne fut plus faite. »

Ce mythe qui, jusqu'en ces dernières années, faisait figure de fantaisie, a pris un sens depuis les fouilles sud-mésopotamiennes. On n'en est plus aujourd'hui à chercher l'origine de la pensée et des arts en Grèce, en terre égéenne ou phénicienne, en Caldée, en Egypte : « Les sources remontent plus haut encore, à l'origine se trouve Sumer » (cf. Les Sumériens, par C. Léonard Woolley, 1930). Il n'est donc plus nécessaire, dans ce que nous allons voir, de prétendre que la Bible a emprunté à Babylone la légende des origines : création ou déluge ; la vérité, que l'avenir dégagera peut-être, pourrait bien être qu'Hébreux et Caldéens ont puisé à une source commune et ceux-là plus directement que ceux-ci. Quoi qu'il en soit, la contrée euphratique où la Genèse place le paradis demeure celle des intuitions et des révélations originelles. La civilisation des Sumériens « illuminant un monde encore plongé dans la barbarie primitive, eut le caractère d'une création... Nous leur devons une part de nous-mêmes ; ils sont nos ancêtres spirituels... » (Woolley.)

Cela dit, revenons aux Scribes de Babylone et de Ninive. Longtemps avant Abraham, vers 2500 av. J. -C, un poème sumérien qui nous a été conservé, traduit et adapté pour les bibliothèques de Babylone et de Ninive, nous rapporte sur l'origine de l'univers des croyances qui, sous des formes variées et grossièrement mythologiques, confirment les grands traits de ce que la Bible nous enseigne. Ce poème de 994 lignes, divisées en sept sections égales consignées chacune sur une tablette, raconte comment le dieu Mardouk, dieu solaire, divinité suprême de Babylone, procéda à la création du monde après avoir triomphé des forces anarchiques du chaos, représentées par Tiamat, l'abîme océanique primitif, et par ses suppôts. Tiamat, pour la lutte infernale, « enfante d'énormes serpents, revêt d'épouvanté les terribles dragons, fait surgir de monstrueux reptiles ». Il y a entre le récit de Ge 1 et le poème sumérien un parallélisme incontestable. Dans les deux cas, le créateur :

(a) fait sortir le monde du chaos ;

(b) établit la lumière avant la création des luminaires ;

(c) divise la matière existante pour séparer les eaux d'en haut d'avec les eaux d'en bas, la mer souterraine d'où jaillissent les sources ;

(d) crée les corps célestes et installe les astres dans le ciel ;

(e) présente la formation de l'homme comme le point culminant de la création des êtres vivants ;

(f) suscite la créature humaine en la composant à la fois de l'élément terrestre et de l'élément divin (le souffle d'Élohim, le sang de Mardouk).

Dans les deux cas, l'être humain est créé pour le service de la divinité. La cosmogonie caldéenne présente l'homme comme fait à l'image de son dieu et pour lui offrir un culte. Toutes ces ressemblances, et leur point de départ : la similitude des noms jumeaux, Tehôm et Tiamat (cf. l'assyr. Tihamtu et l'hébreu Tehômôt) suffisent à prouver que la cosmogonie hébraïque et la cosmogonie babylonienne dérivent toutes deux des croyances qui existaient au berceau de la civilisation.

C'est au point qu'on ne peut en réalité distinguer entre la représentation du monde imaginée par un Sémite babylonien et celle que s'en faisait un Sémite hébreu : voir les diagrammes de Jensen (Babyl.) et de Owen E. Whitehouse (Hébr.).

Le monde était dans les deux cas conçu sous la forme d'un disque (Esa 40:22, Job 22:14, Pr 8:27). En haut, la voûte des cieux (à demeures superposées : sept cieux. D'après la littérature juive, le troisième considéré postérieurement comme le séjour des bienheureux, d'où l'affirmation de Paul dans 2Co 12:2) ; au-dessus : les eaux de la mer supérieure, retenues par la voûte solide et qui descendent en pluie par les écluses célestes (Ge 7:11) ; dans la partie médiane, la croûte terrestre reposant sur les eaux ténébreuses de l'abîme, Tehôm, qui constituent la partie inférieure du monde et d'où les sources (tehômôt), alimentant les mers visibles, montent par des fentes jusqu'à la surface de la terre (Ge 7:11). A l'intérieur du cercle, entre le ciel et la terre, sont disposés le soleil, la lune et les étoiles dont le cours est fixé pour éclairer la terre et la voûte du ciel. La terre, dont la surface plate est accidentée de montagnes, est conçue comme le centre du monde, la voûte du ciel repose sur les sommets (Job 26:11 : « colonnes des cieux ») qui bordent le grand abîme (Tehôm rabbah), en sorte que la lumière reste en dedans et qu'en dehors il n'y a que ténèbres. Ténébreuse est aussi la caverne à l'intérieur de la terre, le Cheôl (voir ce mot), où descendent les morts (Esa 14:9, Job 10:21 etc.).

Voici une représentation schématique de ces antiques croyances :

Les eaux supérieures

Les cieux Les étoiles

Montagnes

Terre et Mers inférieures

Cheol Hadès Les Enfers

Les eaux inférieures

Tehom

Le grand Abîme

Il ne faudrait pas conclure de tout ceci que la cosmogonie hébraïque réduise le monde à un système rigide et mécanique. Les traits qui nous permettent de nous en faire une représentation sont tous épars et renfermés dans des livres poétiques et apocalyptiques : tout n'y concorde pas, et nulle part ils ne sont systématisés. Les prendre rigoureusement à la lettre serait égarer l'apologétique et faire tort à la pensée hébraïque, qui nous rappelle en de nombreux passages que l'oeuvre de Jéhovah et la compréhension de son univers dépassent infiniment l'intelligence humaine (Esa 40:12 s Jer 31:37 Job 26:14 36:22-30 37:14-24 Job 38).

De tout ce qui précède il ressort :

que les conceptions de Ge 1-2:4 et suivant ne sont pas celles de l'astronomie, de la géologie et de la paléontologie actuelles ; l'auteur de ce récit n'a, d'ailleurs, nulle intention de nous instruire de faits scientifiques, sa préoccupation étant toute tournée vers l'exposition et la proclamation de vérités religieuses qu'il a conscience de nous révéler de la part de Dieu ;

que le fond primitif de l'enseignement cosmogonique de la Genèse, sur l'origine duquel nous ne sommes pas à même de nous prononcer, se retrouve au moins partiellement dans les formes diverses de la cosmogonie babylonienne, voire de la cosmogonie de l'ensemble des peuples au milieu desquels la Bible place le berceau de la civilisation et les débuts de l'humanité ;

que la comparaison des deux types de cosmogonie semble établir que le fond qui leur est commun a été altéré et dénaturé par le polythéisme grossier des mythes sumériens, babyloniens et autres, lesquels sont des représentations verbeuses et fantastiques d'un monde où tout est matérialisé, où les dieux primitifs sont enfantés par le chaos et où le dieu créateur de notre monde ne doit sa suprématie dans le ciel qu'à son habile politique et à sa victoire retentissante sur Tiamat et ses complices, les fauteurs de désordre. Le récit biblique, au contraire, montre sa supériorité, son inspiration divine en ce que, tout en maintenant à la création de notre monde un arrière-plan de chaos et de désolation, il introduit sur cette scène mystérieuse et terrifiante le Dieu unique, indépendant du chaos, dominant les ténèbres de l'abîme, faisant jaillir par sa seule parole, de cette masse désordonnée, une création harmonieuse, féconde, bonne ; d'un mot, démontrant par son action sa souveraineté sur tout ce qui existe, sa sagesse et sa bonté.

Là est la valeur permanente de la première page de la Bible. Si, comme d'aucuns le pensent, le rédacteur final de notre récit s'est efforcé de faire disparaître par souci de monothéisme tout ce qui, dans la donnée primitive, pouvait rappeler des temps catastrophiques antérieurs à la création de notre monde, si même (ce qui n'est pas prouvé) il s'est appliqué à vider l'abîme de ses monstres en faisant rentrer ceux-ci dans la catégorie des êtres vivants qui, sur l'ordre de Dieu, « fourmillent dans les eaux » (Ge 1:21), il n'a pu effacer le témoignage donné sur ces temps antérieurs par les textes que nous avons cités. « De ce que Rahab et Tannin figurent çà et là comme emblèmes de l'Egypte, on a conclu, bien à tort, que ces monstres désignent habituellement cette grande puissance. » (Vuilleu-mier, La première page de la Bible, 1896.)

Ces textes, qui se présentent dans un ensemble doctrinal où Jéhovah est proclamé Dieu unique, seul vivant, seul vivifiant, auteur de toutes les choses qui sont (Esa 44:6, Pr 8:32-24), nous invitent simplement à penser que le monde auquel nous appartenons, la terre sur laquelle se joue le drame de notre salut n'est pas la création première, le commencement des oeuvres divines. Cette hypothèse, que la philosophie a souvent fait valoir, nous paraît trouver un sérieux appui dans la révélation biblique elle-même. Avec elle, nous pouvons tout au moins entrevoir la véritable cause de la création de notre monde, la raison d'être d'expressions comme celles-ci : Faisons l'homme à notre image, ou : l'homme est devenu comme l'un de nous (Ge 1:26 3:22), et nous expliquer l'irruption du mal dans le berceau de l'humanité ; avec elle, le problème posé par l'existence, avant la création terrestre, de fils de Dieu, bons (Job 1 et Job 2, Ps 29 et Ps 28) et mauvais (Ge 6:1, Job 1 et Job 2, Za 3), est, sinon résolu, du moins éclairé. Enfin, quiconque veut rapprocher des textes que nous avons cités les passages où la théologie johannique et la théologie paulinienne parlent des « oeuvres du diable » dans le monde (1Jn 3:8, cf. l'ennemi de Mt 13) et de l'action créatrice du Verbe (Jn 1:3-14), du Fils au sens intégral de ce mot, « premier-né de toute création » (Col 1:13,17), se sentira enclin à se représenter que la création de notre monde terrestre elle-même faisait déjà partie d'un plan rédempteur, qu'elle a été à proprement parler une entreprise de rédemption et que son histoire, dans l'histoire universelle des oeuvres créatrices, n'est autre que le chapitre de l'activité du Fils : le Fils, après avoir du sein des ruines chaotiques et pour relever ces ruines fait surgir notre monde terrestre, et après avoir soutenu le plan rédempteur de Dieu tout le long de l'évolution humaine, s'est incarné en Jésus-Christ pour sauver le monde et y susciter l'armée des volontaires du Royaume de Dieu. Ainsi s'expliquerait pourquoi Jésus, ayant mené à bien l'oeuvre de restauration universelle, dit à son Père, non pas : « Glorifie-'moi de la gloire que j'avais auprès de toi avant mon incarnation sur la terre », mais : « J'ai achevé l'oeuvre que tu m'avais donnée à faire. Maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût (Jn 17:5). Alex. W.

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    • Genèse 1

      1 בְּרֵאשִׁ֖ית בָּרָ֣א אֱלֹהִ֑ים אֵ֥ת הַשָּׁמַ֖יִם וְאֵ֥ת הָאָֽרֶץ׃
      2 וְהָאָ֗רֶץ הָיְתָ֥ה תֹ֙הוּ֙ וָבֹ֔הוּ וְחֹ֖שֶׁךְ עַל־פְּנֵ֣י תְה֑וֹם וְר֣וּחַ אֱלֹהִ֔ים מְרַחֶ֖פֶת עַל־פְּנֵ֥י הַמָּֽיִם׃
      3 וַיֹּ֥אמֶר אֱלֹהִ֖ים יְהִ֣י א֑וֹר וַֽיְהִי־אֽוֹר׃
      4 וַיַּ֧רְא אֱלֹהִ֛ים אֶת־הָא֖וֹר כִּי־ט֑וֹב וַיַּבְדֵּ֣ל אֱלֹהִ֔ים בֵּ֥ין הָא֖וֹר וּבֵ֥ין הַחֹֽשֶׁךְ׃
      5 וַיִּקְרָ֨א אֱלֹהִ֤ים ׀ לָאוֹר֙ י֔וֹם וְלַחֹ֖שֶׁךְ קָ֣רָא לָ֑יְלָה וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם אֶחָֽד׃
      6 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֔ים יְהִ֥י רָקִ֖יעַ בְּת֣וֹךְ הַמָּ֑יִם וִיהִ֣י מַבְדִּ֔יל בֵּ֥ין מַ֖יִם לָמָֽיִם׃
      7 וַיַּ֣עַשׂ אֱלֹהִים֮ אֶת־הָרָקִיעַ֒ וַיַּבְדֵּ֗ל בֵּ֤ין הַמַּ֙יִם֙ אֲשֶׁר֙ מִתַּ֣חַת לָרָקִ֔יעַ וּבֵ֣ין הַמַּ֔יִם אֲשֶׁ֖ר מֵעַ֣ל לָרָקִ֑יעַ וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      8 וַיִּקְרָ֧א אֱלֹהִ֛ים לָֽרָקִ֖יעַ שָׁמָ֑יִם וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם שֵׁנִֽי׃
      9 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים יִקָּו֨וּ הַמַּ֜יִם מִתַּ֤חַת הַשָּׁמַ֙יִם֙ אֶל־מָק֣וֹם אֶחָ֔ד וְתֵרָאֶ֖ה הַיַּבָּשָׁ֑ה וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      10 וַיִּקְרָ֨א אֱלֹהִ֤ים ׀ לַיַּבָּשָׁה֙ אֶ֔רֶץ וּלְמִקְוֵ֥ה הַמַּ֖יִם קָרָ֣א יַמִּ֑ים וַיַּ֥רְא אֱלֹהִ֖ים כִּי־טֽוֹב׃
      11 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים תַּֽדְשֵׁ֤א הָאָ֙רֶץ֙ דֶּ֔שֶׁא עֵ֚שֶׂב מַזְרִ֣יעַ זֶ֔רַע עֵ֣ץ פְּרִ֞י עֹ֤שֶׂה פְּרִי֙ לְמִינ֔וֹ אֲשֶׁ֥ר זַרְעוֹ־ב֖וֹ עַל־הָאָ֑רֶץ וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      12 וַתּוֹצֵ֨א הָאָ֜רֶץ דֶּ֠שֶׁא עֵ֣שֶׂב מַזְרִ֤יעַ זֶ֙רַע֙ לְמִינֵ֔הוּ וְעֵ֧ץ עֹֽשֶׂה־פְּרִ֛י אֲשֶׁ֥ר זַרְעוֹ־ב֖וֹ לְמִינֵ֑הוּ וַיַּ֥רְא אֱלֹהִ֖ים כִּי־טֽוֹב׃
      13 וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם שְׁלִישִֽׁי׃
      14 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים יְהִ֤י מְאֹרֹת֙ בִּרְקִ֣יעַ הַשָּׁמַ֔יִם לְהַבְדִּ֕יל בֵּ֥ין הַיּ֖וֹם וּבֵ֣ין הַלָּ֑יְלָה וְהָי֤וּ לְאֹתֹת֙ וּלְמ֣וֹעֲדִ֔ים וּלְיָמִ֖ים וְשָׁנִֽים׃
      15 וְהָי֤וּ לִמְאוֹרֹת֙ בִּרְקִ֣יעַ הַשָּׁמַ֔יִם לְהָאִ֖יר עַל־הָאָ֑רֶץ וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      16 וַיַּ֣עַשׂ אֱלֹהִ֔ים אֶת־שְׁנֵ֥י הַמְּאֹרֹ֖ת הַגְּדֹלִ֑ים אֶת־הַמָּא֤וֹר הַגָּדֹל֙ לְמֶמְשֶׁ֣לֶת הַיּ֔וֹם וְאֶת־הַמָּא֤וֹר הַקָּטֹן֙ לְמֶמְשֶׁ֣לֶת הַלַּ֔יְלָה וְאֵ֖ת הַכּוֹכָבִֽים׃
      17 וַיִּתֵּ֥ן אֹתָ֛ם אֱלֹהִ֖ים בִּרְקִ֣יעַ הַשָּׁמָ֑יִם לְהָאִ֖יר עַל־הָאָֽרֶץ׃
      18 וְלִמְשֹׁל֙ בַּיּ֣וֹם וּבַלַּ֔יְלָה וּֽלֲהַבְדִּ֔יל בֵּ֥ין הָא֖וֹר וּבֵ֣ין הַחֹ֑שֶׁךְ וַיַּ֥רְא אֱלֹהִ֖ים כִּי־טֽוֹב׃
      19 וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם רְבִיעִֽי׃
      20 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֔ים יִשְׁרְצ֣וּ הַמַּ֔יִם שֶׁ֖רֶץ נֶ֣פֶשׁ חַיָּ֑ה וְעוֹף֙ יְעוֹפֵ֣ף עַל־הָאָ֔רֶץ עַל־פְּנֵ֖י רְקִ֥יעַ הַשָּׁמָֽיִם׃
      21 וַיִּבְרָ֣א אֱלֹהִ֔ים אֶת־הַתַּנִּינִ֖ם הַגְּדֹלִ֑ים וְאֵ֣ת כָּל־נֶ֣פֶשׁ הַֽחַיָּ֣ה ׀ הָֽרֹמֶ֡שֶׂת אֲשֶׁר֩ שָׁרְצ֨וּ הַמַּ֜יִם לְמִֽינֵהֶ֗ם וְאֵ֨ת כָּל־ע֤וֹף כָּנָף֙ לְמִינֵ֔הוּ וַיַּ֥רְא אֱלֹהִ֖ים כִּי־טֽוֹב׃
      22 וַיְבָ֧רֶךְ אֹתָ֛ם אֱלֹהִ֖ים לֵאמֹ֑ר פְּר֣וּ וּרְב֗וּ וּמִלְא֤וּ אֶת־הַמַּ֙יִם֙ בַּיַּמִּ֔ים וְהָע֖וֹף יִ֥רֶב בָּאָֽרֶץ׃
      23 וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם חֲמִישִֽׁי׃
      24 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים תּוֹצֵ֨א הָאָ֜רֶץ נֶ֤פֶשׁ חַיָּה֙ לְמִינָ֔הּ בְּהֵמָ֥ה וָרֶ֛מֶשׂ וְחַֽיְתוֹ־אֶ֖רֶץ לְמִינָ֑הּ וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      25 וַיַּ֣עַשׂ אֱלֹהִים֩ אֶת־חַיַּ֨ת הָאָ֜רֶץ לְמִינָ֗הּ וְאֶת־הַבְּהֵמָה֙ לְמִינָ֔הּ וְאֵ֛ת כָּל־רֶ֥מֶשׂ הָֽאֲדָמָ֖ה לְמִינֵ֑הוּ וַיַּ֥רְא אֱלֹהִ֖ים כִּי־טֽוֹב׃
      26 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֔ים נַֽעֲשֶׂ֥ה אָדָ֛ם בְּצַלְמֵ֖נוּ כִּדְמוּתֵ֑נוּ וְיִרְדּוּ֩ בִדְגַ֨ת הַיָּ֜ם וּבְע֣וֹף הַשָּׁמַ֗יִם וּבַבְּהֵמָה֙ וּבְכָל־הָאָ֔רֶץ וּבְכָל־הָרֶ֖מֶשׂ הָֽרֹמֵ֥שׂ עַל־הָאָֽרֶץ׃
      27 וַיִּבְרָ֨א אֱלֹהִ֤ים ׀ אֶת־הָֽאָדָם֙ בְּצַלְמ֔וֹ בְּצֶ֥לֶם אֱלֹהִ֖ים בָּרָ֣א אֹת֑וֹ זָכָ֥ר וּנְקֵבָ֖ה בָּרָ֥א אֹתָֽם׃
      28 וַיְבָ֣רֶךְ אֹתָם֮ אֱלֹהִים֒ וַיֹּ֨אמֶר לָהֶ֜ם אֱלֹהִ֗ים פְּר֥וּ וּרְב֛וּ וּמִלְא֥וּ אֶת־הָאָ֖רֶץ וְכִבְשֻׁ֑הָ וּרְד֞וּ בִּדְגַ֤ת הַיָּם֙ וּבְע֣וֹף הַשָּׁמַ֔יִם וּבְכָל־חַיָּ֖ה הָֽרֹמֶ֥שֶׂת עַל־הָאָֽרֶץ׃
      29 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים הִנֵּה֩ נָתַ֨תִּי לָכֶ֜ם אֶת־כָּל־עֵ֣שֶׂב ׀ זֹרֵ֣עַ זֶ֗רַע אֲשֶׁר֙ עַל־פְּנֵ֣י כָל־הָאָ֔רֶץ וְאֶת־כָּל־הָעֵ֛ץ אֲשֶׁר־בּ֥וֹ פְרִי־עֵ֖ץ זֹרֵ֣עַ זָ֑רַע לָכֶ֥ם יִֽהְיֶ֖ה לְאָכְלָֽה׃
      30 וּֽלְכָל־חַיַּ֣ת הָ֠אָרֶץ וּלְכָל־ע֨וֹף הַשָּׁמַ֜יִם וּלְכֹ֣ל ׀ רוֹמֵ֣שׂ עַל־הָאָ֗רֶץ אֲשֶׁר־בּוֹ֙ נֶ֣פֶשׁ חַיָּ֔ה אֶת־כָּל־יֶ֥רֶק עֵ֖שֶׂב לְאָכְלָ֑ה וַֽיְהִי־כֵֽן׃
      31 וַיַּ֤רְא אֱלֹהִים֙ אֶת־כָּל־אֲשֶׁ֣ר עָשָׂ֔ה וְהִנֵּה־ט֖וֹב מְאֹ֑ד וַֽיְהִי־עֶ֥רֶב וַֽיְהִי־בֹ֖קֶר י֥וֹם הַשִּׁשִּֽׁי׃

      Genèse 2

      1 וַיְכֻלּ֛וּ הַשָּׁמַ֥יִם וְהָאָ֖רֶץ וְכָל־צְבָאָֽם׃
      2 וַיְכַ֤ל אֱלֹהִים֙ בַּיּ֣וֹם הַשְּׁבִיעִ֔י מְלַאכְתּ֖וֹ אֲשֶׁ֣ר עָשָׂ֑ה וַיִּשְׁבֹּת֙ בַּיּ֣וֹם הַשְּׁבִיעִ֔י מִכָּל־מְלַאכְתּ֖וֹ אֲשֶׁ֥ר עָשָֽׂה׃
      3 וַיְבָ֤רֶךְ אֱלֹהִים֙ אֶת־י֣וֹם הַשְּׁבִיעִ֔י וַיְקַדֵּ֖שׁ אֹת֑וֹ כִּ֣י ב֤וֹ שָׁבַת֙ מִכָּל־מְלַאכְתּ֔וֹ אֲשֶׁר־בָּרָ֥א אֱלֹהִ֖ים לַעֲשֽׂוֹת׃
      4 אֵ֣לֶּה תוֹלְד֧וֹת הַשָּׁמַ֛יִם וְהָאָ֖רֶץ בְּהִבָּֽרְאָ֑ם בְּי֗וֹם עֲשׂ֛וֹת יְהוָ֥ה אֱלֹהִ֖ים אֶ֥רֶץ וְשָׁמָֽיִם׃

      Genèse 3

      22 וַיֹּ֣אמֶר ׀ יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֗ים הֵ֤ן הָֽאָדָם֙ הָיָה֙ כְּאַחַ֣ד מִמֶּ֔נּוּ לָדַ֖עַת ט֣וֹב וָרָ֑ע וְעַתָּ֣ה ׀ פֶּן־יִשְׁלַ֣ח יָד֗וֹ וְלָקַח֙ גַּ֚ם מֵעֵ֣ץ הַֽחַיִּ֔ים וְאָכַ֖ל וָחַ֥י לְעֹלָֽם׃

      Genèse 6

      1 וַֽיְהִי֙ כִּֽי־הֵחֵ֣ל הָֽאָדָ֔ם לָרֹ֖ב עַל־פְּנֵ֣י הָֽאֲדָמָ֑ה וּבָנ֖וֹת יֻלְּד֥וּ לָהֶֽם׃

      Genèse 7

      11 בִּשְׁנַ֨ת שֵׁשׁ־מֵא֤וֹת שָׁנָה֙ לְחַיֵּי־נֹ֔חַ בַּחֹ֙דֶשׁ֙ הַשֵּׁנִ֔י בְּשִׁבְעָֽה־עָשָׂ֥ר י֖וֹם לַחֹ֑דֶשׁ בַּיּ֣וֹם הַזֶּ֗ה נִבְקְעוּ֙ כָּֽל־מַעְיְנֹת֙ תְּה֣וֹם רַבָּ֔ה וַאֲרֻבֹּ֥ת הַשָּׁמַ֖יִם נִפְתָּֽחוּ׃

      Job 1

      1 אִ֛ישׁ הָיָ֥ה בְאֶֽרֶץ־ע֖וּץ אִיּ֣וֹב שְׁמ֑וֹ וְהָיָ֣ה ׀ הָאִ֣ישׁ הַה֗וּא תָּ֧ם וְיָשָׁ֛ר וִירֵ֥א אֱלֹהִ֖ים וְסָ֥ר מֵרָֽע׃
      2 וַיִּוָּ֥לְדוּ ל֛וֹ שִׁבְעָ֥ה בָנִ֖ים וְשָׁל֥וֹשׁ בָּנֽוֹת׃
      3 וַיְהִ֣י מִ֠קְנֵהוּ שִֽׁבְעַ֨ת אַלְפֵי־צֹ֜אן וּשְׁלֹ֧שֶׁת אַלְפֵ֣י גְמַלִּ֗ים וַחֲמֵ֨שׁ מֵא֤וֹת צֶֽמֶד־בָּקָר֙ וַחֲמֵ֣שׁ מֵא֣וֹת אֲתוֹנ֔וֹת וַעֲבֻדָּ֖ה רַבָּ֣ה מְאֹ֑ד וַיְהִי֙ הָאִ֣ישׁ הַה֔וּא גָּד֖וֹל מִכָּל־בְּנֵי־קֶֽדֶם׃
      4 וְהָלְכ֤וּ בָנָיו֙ וְעָשׂ֣וּ מִשְׁתֶּ֔ה בֵּ֖ית אִ֣ישׁ יוֹמ֑וֹ וְשָׁלְח֗וּ וְקָרְאוּ֙ לִשְׁלֹ֣שֶׁת *אחיתיהם **אַחְיֽוֹתֵיהֶ֔ם לֶאֱכֹ֥ל וְלִשְׁתּ֖וֹת עִמָּהֶֽם׃
      5 וַיְהִ֡י כִּ֣י הִקִּיפֽוּ֩ יְמֵ֨י הַמִּשְׁתֶּ֜ה וַיִּשְׁלַ֧ח אִיּ֣וֹב וַֽיְקַדְּשֵׁ֗ם וְהִשְׁכִּ֣ים בַּבֹּקֶר֮ וְהֶעֱלָ֣ה עֹלוֹת֮ מִסְפַּ֣ר כֻּלָּם֒ כִּ֚י אָמַ֣ר אִיּ֔וֹב אוּלַי֙ חָטְא֣וּ בָנַ֔י וּבֵרֲכ֥וּ אֱלֹהִ֖ים בִּלְבָבָ֑ם כָּ֛כָה יַעֲשֶׂ֥ה אִיּ֖וֹב כָּל־הַיָּמִֽים׃
      6 וַיְהִ֣י הַיּ֔וֹם וַיָּבֹ֙אוּ֙ בְּנֵ֣י הָאֱלֹהִ֔ים לְהִתְיַצֵּ֖ב עַל־יְהוָ֑ה וַיָּב֥וֹא גַֽם־הַשָּׂטָ֖ן בְּתוֹכָֽם׃
      7 וַיֹּ֧אמֶר יְהוָ֛ה אֶל־הַשָּׂטָ֖ן מֵאַ֣יִן תָּבֹ֑א וַיַּ֨עַן הַשָּׂטָ֤ן אֶת־יְהוָה֙ וַיֹּאמַ֔ר מִשּׁ֣וּט בָּאָ֔רֶץ וּמֵֽהִתְהַלֵּ֖ךְ בָּֽהּ׃
      8 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־הַשָּׂטָ֔ן הֲשַׂ֥מְתָּ לִבְּךָ֖ עַל־עַבְדִּ֣י אִיּ֑וֹב כִּ֣י אֵ֤ין כָּמֹ֙הוּ֙ בָּאָ֔רֶץ אִ֣ישׁ תָּ֧ם וְיָשָׁ֛ר יְרֵ֥א אֱלֹהִ֖ים וְסָ֥ר מֵרָֽע׃
      9 וַיַּ֧עַן הַשָּׂטָ֛ן אֶת־יְהוָ֖ה וַיֹּאמַ֑ר הַֽחִנָּ֔ם יָרֵ֥א אִיּ֖וֹב אֱלֹהִֽים׃
      10 הֲלֹֽא־*את **אַ֠תָּה שַׂ֣כְתָּ בַעֲד֧וֹ וּבְעַד־בֵּית֛וֹ וּבְעַ֥ד כָּל־אֲשֶׁר־ל֖וֹ מִסָּבִ֑יב מַעֲשֵׂ֤ה יָדָיו֙ בֵּרַ֔כְתָּ וּמִקְנֵ֖הוּ פָּרַ֥ץ בָּאָֽרֶץ׃
      11 וְאוּלָם֙ שְֽׁלַֽח־נָ֣א יָֽדְךָ֔ וְגַ֖ע בְּכָל־אֲשֶׁר־ל֑וֹ אִם־לֹ֥א עַל־פָּנֶ֖יךָ יְבָרֲכֶֽךָּ׃
      12 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־הַשָּׂטָ֗ן הִנֵּ֤ה כָל־אֲשֶׁר־לוֹ֙ בְּיָדֶ֔ךָ רַ֣ק אֵלָ֔יו אַל־תִּשְׁלַ֖ח יָדֶ֑ךָ וַיֵּצֵא֙ הַשָּׂטָ֔ן מֵעִ֖ם פְּנֵ֥י יְהוָֽה׃
      13 וַיְהִ֖י הַיּ֑וֹם וּבָנָ֨יו וּבְנֹתָ֤יו אֹֽכְלִים֙ וְשֹׁתִ֣ים יַ֔יִן בְּבֵ֖ית אֲחִיהֶ֥ם הַבְּכֽוֹר׃
      14 וּמַלְאָ֛ךְ בָּ֥א אֶל־אִיּ֖וֹב וַיֹּאמַ֑ר הַבָּקָר֙ הָי֣וּ חֹֽרְשׁ֔וֹת וְהָאֲתֹנ֖וֹת רֹע֥וֹת עַל־יְדֵיהֶֽם׃
      15 וַתִּפֹּ֤ל שְׁבָא֙ וַתִּקָּחֵ֔ם וְאֶת־הַנְּעָרִ֖ים הִכּ֣וּ לְפִי־חָ֑רֶב וָֽאִמָּ֨לְטָ֧ה רַק־אֲנִ֛י לְבַדִּ֖י לְהַגִּ֥יד לָֽךְ׃
      16 ע֣וֹד ׀ זֶ֣ה מְדַבֵּ֗ר וְזֶה֮ בָּ֣א וַיֹּאמַר֒ אֵ֣שׁ אֱלֹהִ֗ים נָֽפְלָה֙ מִן־הַשָּׁמַ֔יִם וַתִּבְעַ֥ר בַּצֹּ֛אן וּבַנְּעָרִ֖ים וַתֹּאכְלֵ֑ם וָאִמָּ֨לְטָ֧ה רַק־אֲנִ֛י לְבַדִּ֖י לְהַגִּ֥יד לָֽךְ׃
      17 ע֣וֹד ׀ זֶ֣ה מְדַבֵּ֗ר וְזֶה֮ בָּ֣א וַיֹּאמַר֒ כַּשְׂדִּ֞ים שָׂ֣מוּ ׀ שְׁלֹשָׁ֣ה רָאשִׁ֗ים וַֽיִּפְשְׁט֤וּ עַל־הַגְּמַלִּים֙ וַיִּקָּח֔וּם וְאֶת־הַנְּעָרִ֖ים הִכּ֣וּ לְפִי־חָ֑רֶב וָאִמָּ֨לְטָ֧ה רַק־אֲנִ֛י לְבַדִּ֖י לְהַגִּ֥יד לָֽךְ׃
      18 עַ֚ד זֶ֣ה מְדַבֵּ֔ר וְזֶ֖ה בָּ֣א וַיֹּאמַ֑ר בָּנֶ֨יךָ וּבְנוֹתֶ֤יךָ אֹֽכְלִים֙ וְשֹׁתִ֣ים יַ֔יִן בְּבֵ֖ית אֲחִיהֶ֥ם הַבְּכֽוֹר׃
      19 וְהִנֵּה֩ ר֨וּחַ גְּדוֹלָ֜ה בָּ֣אָה ׀ מֵעֵ֣בֶר הַמִּדְבָּ֗ר וַיִּגַּע֙ בְּאַרְבַּע֙ פִּנּ֣וֹת הַבַּ֔יִת וַיִּפֹּ֥ל עַל־הַנְּעָרִ֖ים וַיָּמ֑וּתוּ וָאִמָּ֨לְטָ֧ה רַק־אֲנִ֛י לְבַדִּ֖י לְהַגִּ֥יד לָֽךְ׃
      20 וַיָּ֤קָם אִיּוֹב֙ וַיִּקְרַ֣ע אֶת־מְעִל֔וֹ וַיָּ֖גָז אֶת־רֹאשׁ֑וֹ וַיִּפֹּ֥ל אַ֖רְצָה וַיִּשְׁתָּֽחוּ׃
      21 וַיֹּאמֶר֩ עָרֹ֨ם *יצתי **יָצָ֜אתִי מִבֶּ֣טֶן אִמִּ֗י וְעָרֹם֙ אָשׁ֣וּב שָׁ֔מָה יְהוָ֣ה נָתַ֔ן וַיהוָ֖ה לָקָ֑ח יְהִ֛י שֵׁ֥ם יְהוָ֖ה מְבֹרָֽךְ׃
      22 בְּכָל־זֹ֖את לֹא־חָטָ֣א אִיּ֑וֹב וְלֹא־נָתַ֥ן תִּפְלָ֖ה לֵאלֹהִֽים׃

      Job 2

      1 וַיְהִ֣י הַיּ֔וֹם וַיָּבֹ֙אוּ֙ בְּנֵ֣י הָֽאֱלֹהִ֔ים לְהִתְיַצֵּ֖ב עַל־יְהוָ֑ה וַיָּב֤וֹא גַֽם־הַשָּׂטָן֙ בְּתֹכָ֔ם לְהִתְיַצֵּ֖ב עַל־יְהוָֽה׃
      2 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־הַשָּׂטָ֔ן אֵ֥י מִזֶּ֖ה תָּבֹ֑א וַיַּ֨עַן הַשָּׂטָ֤ן אֶת־יְהוָה֙ וַיֹּאמַ֔ר מִשֻּׁ֣ט בָּאָ֔רֶץ וּמֵהִתְהַלֵּ֖ךְ בָּֽהּ׃
      3 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־הַשָּׂטָ֗ן הֲשַׂ֣מְתָּ לִבְּךָ֮ אֶל־עַבְדִּ֣י אִיּוֹב֒ כִּי֩ אֵ֨ין כָּמֹ֜הוּ בָּאָ֗רֶץ אִ֣ישׁ תָּ֧ם וְיָשָׁ֛ר יְרֵ֥א אֱלֹהִ֖ים וְסָ֣ר מֵרָ֑ע וְעֹדֶ֙נּוּ֙ מַחֲזִ֣יק בְּתֻמָּת֔וֹ וַתְּסִיתֵ֥נִי ב֖וֹ לְבַלְּע֥וֹ חִנָּֽם׃
      4 וַיַּ֧עַן הַשָּׂטָ֛ן אֶת־יְהוָ֖ה וַיֹּאמַ֑ר ע֣וֹר בְּעַד־ע֗וֹר וְכֹל֙ אֲשֶׁ֣ר לָאִ֔ישׁ יִתֵּ֖ן בְּעַ֥ד נַפְשֽׁוֹ׃
      5 אוּלָם֙ שְֽׁלַֽח־נָ֣א יָֽדְךָ֔ וְגַ֥ע אֶל־עַצְמ֖וֹ וְאֶל־בְּשָׂר֑וֹ אִם־לֹ֥א אֶל־פָּנֶ֖יךָ יְבָרֲכֶֽךָּ׃
      6 וַיֹּ֧אמֶר יְהוָ֛ה אֶל־הַשָּׂטָ֖ן הִנּ֣וֹ בְיָדֶ֑ךָ אַ֖ךְ אֶת־נַפְשׁ֥וֹ שְׁמֹֽר׃
      7 וַיֵּצֵא֙ הַשָּׂטָ֔ן מֵאֵ֖ת פְּנֵ֣י יְהוָ֑ה וַיַּ֤ךְ אֶת־אִיּוֹב֙ בִּשְׁחִ֣ין רָ֔ע מִכַּ֥ף רַגְל֖וֹ *עד **וְעַ֥ד קָדְקֳדֽוֹ׃
      8 וַיִּֽקַּֽח־ל֣וֹ חֶ֔רֶשׂ לְהִתְגָּרֵ֖ד בּ֑וֹ וְה֖וּא יֹשֵׁ֥ב בְּתוֹךְ־הָאֵֽפֶר׃
      9 וַתֹּ֤אמֶר לוֹ֙ אִשְׁתּ֔וֹ עֹדְךָ֖ מַחֲזִ֣יק בְּתֻמָּתֶ֑ךָ בָּרֵ֥ךְ אֱלֹהִ֖ים וָמֻֽת׃
      10 וַיֹּ֣אמֶר אֵלֶ֗יהָ כְּדַבֵּ֞ר אַחַ֤ת הַנְּבָלוֹת֙ תְּדַבֵּ֔רִי גַּ֣ם אֶת־הַטּ֗וֹב נְקַבֵּל֙ מֵאֵ֣ת הָאֱלֹהִ֔ים וְאֶת־הָרָ֖ע לֹ֣א נְקַבֵּ֑ל בְּכָל־זֹ֛את לֹא־חָטָ֥א אִיּ֖וֹב בִּשְׂפָתָֽיו׃
      11 וַֽיִּשְׁמְע֞וּ שְׁלֹ֣שֶׁת ׀ רֵעֵ֣י אִיּ֗וֹב אֵ֣ת כָּל־הָרָעָ֣ה הַזֹּאת֮ הַבָּ֣אָה עָלָיו֒ וַיָּבֹ֙אוּ֙ אִ֣ישׁ מִמְּקֹמ֔וֹ אֱלִיפַ֤ז הַתֵּימָנִי֙ וּבִלְדַּ֣ד הַשּׁוּחִ֔י וְצוֹפַ֖ר הַנַּֽעֲמָתִ֑י וַיִּוָּעֲד֣וּ יַחְדָּ֔ו לָב֥וֹא לָנֽוּד־ל֖וֹ וּֽלְנַחֲמֽוֹ׃
      12 וַיִּשְׂא֨וּ אֶת־עֵינֵיהֶ֤ם מֵרָחוֹק֙ וְלֹ֣א הִכִּירֻ֔הוּ וַיִּשְׂא֥וּ קוֹלָ֖ם וַיִּבְכּ֑וּ וַֽיִּקְרְעוּ֙ אִ֣ישׁ מְעִל֔וֹ וַיִּזְרְק֥וּ עָפָ֛ר עַל־רָאשֵׁיהֶ֖ם הַשָּׁמָֽיְמָה׃
      13 וַיֵּשְׁב֤וּ אִתּוֹ֙ לָאָ֔רֶץ שִׁבְעַ֥ת יָמִ֖ים וְשִׁבְעַ֣ת לֵיל֑וֹת וְאֵין־דֹּבֵ֤ר אֵלָיו֙ דָּבָ֔ר כִּ֣י רָא֔וּ כִּֽי־גָדַ֥ל הַכְּאֵ֖ב מְאֹֽד׃

      Job 9

      13 אֱ֭לוֹהַּ לֹא־יָשִׁ֣יב אַפּ֑וֹ *תחתו **תַּחְתָּ֥יו שָׁ֝חֲח֗וּ עֹ֣זְרֵי רָֽהַב׃

      Job 10

      21 בְּטֶ֣רֶם אֵ֭לֵךְ וְלֹ֣א אָשׁ֑וּב אֶל־אֶ֖רֶץ חֹ֣שֶׁךְ וְצַלְמָֽוֶת׃

      Job 22

      11 אוֹ־חֹ֥שֶׁךְ לֹֽא־תִרְאֶ֑ה וְֽשִׁפְעַת־מַ֥יִם תְּכַסֶּֽךָּ׃
      14 עָבִ֣ים סֵֽתֶר־ל֭וֹ וְלֹ֣א יִרְאֶ֑ה וְח֥וּג שָׁ֝מַ֗יִם יִתְהַלָּֽךְ׃

      Job 26

      10 חֹֽק־חָ֭ג עַל־פְּנֵי־מָ֑יִם עַד־תַּכְלִ֖ית א֣וֹר עִם־חֹֽשֶׁךְ׃
      11 עַמּוּדֵ֣י שָׁמַ֣יִם יְרוֹפָ֑פוּ וְ֝יִתְמְה֗וּ מִגַּעֲרָתֽוֹ׃
      13 בְּ֭רוּחוֹ שָׁמַ֣יִם שִׁפְרָ֑ה חֹֽלֲלָ֥ה יָ֝ד֗וֹ נָחָ֥שׁ בָּרִֽיחַ׃
      14 הֶן־אֵ֤לֶּה ׀ קְצ֬וֹת *דרכו **דְּרָכָ֗יו וּמַה־שֵּׁ֣מֶץ דָּ֭בָר נִשְׁמַע־בּ֑וֹ וְרַ֥עַם *גבורתו **גְּ֝בוּרוֹתָ֗יו מִ֣י יִתְבּוֹנָֽן׃

      Job 36

      22 הֶן־אֵ֭ל יַשְׂגִּ֣יב בְּכֹח֑וֹ מִ֖י כָמֹ֣הוּ מוֹרֶֽה׃

      Job 37

      14 הַאֲזִ֣ינָה זֹּ֣את אִיּ֑וֹב עֲ֝מֹ֗ד וְהִתְבּוֹנֵ֤ן ׀ נִפְלְא֬וֹת אֵֽל׃

      Job 38

      1 וַיַּֽעַן־יְהוָ֣ה אֶת־אִ֭יּוֹב *מנ *הסערה **מִ֥ן ׀ **הַסְּעָרָ֗ה וַיֹּאמַֽר׃
      2 מִ֤י זֶ֨ה ׀ מַחְשִׁ֖יךְ עֵצָ֥ה בְמִלִּ֗ין בְּֽלִי־דָֽעַת׃
      3 אֱזָר־נָ֣א כְגֶ֣בֶר חֲלָצֶ֑יךָ וְ֝אֶשְׁאָלְךָ֗ וְהוֹדִיעֵֽנִי׃
      4 אֵיפֹ֣ה הָ֭יִיתָ בְּיָסְדִי־אָ֑רֶץ הַ֝גֵּ֗ד אִם־יָדַ֥עְתָּ בִינָֽה׃
      5 מִי־שָׂ֣ם מְ֭מַדֶּיהָ כִּ֣י תֵדָ֑ע א֤וֹ מִֽי־נָטָ֖ה עָלֶ֣יהָ קָּֽו׃
      6 עַל־מָ֭ה אֲדָנֶ֣יהָ הָטְבָּ֑עוּ א֥וֹ מִֽי־יָ֝רָ֗ה אֶ֣בֶן פִּנָּתָֽהּ׃
      7 בְּרָן־יַ֭חַד כּ֣וֹכְבֵי בֹ֑קֶר וַ֝יָּרִ֗יעוּ כָּל־בְּנֵ֥י אֱלֹהִֽים׃
      8 וַיָּ֣סֶךְ בִּדְלָתַ֣יִם יָ֑ם בְּ֝גִיח֗וֹ מֵרֶ֥חֶם יֵצֵֽא׃
      9 בְּשׂוּמִ֣י עָנָ֣ן לְבֻשׁ֑וֹ וַ֝עֲרָפֶ֗ל חֲתֻלָּתֽוֹ׃
      10 וָאֶשְׁבֹּ֣ר עָלָ֣יו חֻקִּ֑י וָֽ֝אָשִׂ֗ים בְּרִ֣יחַ וּדְלָתָֽיִם׃
      11 וָאֹמַ֗ר עַד־פֹּ֣ה תָ֭בוֹא וְלֹ֣א תֹסִ֑יף וּפֹ֥א־יָ֝שִׁ֗ית בִּגְא֥וֹן גַּלֶּֽיךָ׃
      12 הְֽ֭מִיָּמֶיךָ צִוִּ֣יתָ בֹּ֑קֶר *ידעתה *שחר **יִדַּ֖עְתָּה **הַשַּׁ֣חַר מְקֹמֽוֹ׃
      13 לֶ֭אֱחֹז בְּכַנְפ֣וֹת הָאָ֑רֶץ וְיִנָּעֲר֖וּ רְשָׁעִ֣ים מִמֶּֽנָּה׃
      14 תִּ֭תְהַפֵּךְ כְּחֹ֣מֶר חוֹתָ֑ם וְ֝יִֽתְיַצְּב֗וּ כְּמ֣וֹ לְבֽוּשׁ׃
      15 וְיִמָּנַ֣ע מֵרְשָׁעִ֣ים אוֹרָ֑ם וּזְר֥וֹעַ רָ֝מָ֗ה תִּשָּׁבֵֽר׃
      16 הֲ֭בָאתָ עַד־נִבְכֵי־יָ֑ם וּבְחֵ֥קֶר תְּ֝ה֗וֹם הִתְהַלָּֽכְתָּ׃
      17 הֲנִגְל֣וּ לְ֭ךָ שַׁעֲרֵי־מָ֑וֶת וְשַׁעֲרֵ֖י צַלְמָ֣וֶת תִּרְאֶֽה׃
    • Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
      2 La terre n’était que chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait au-dessus de l’eau.
      3 Dieu dit : « Qu’il y ait de la lumière ! » et il y eut de la lumière.
      4 Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres.
      5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour.
      6 Dieu dit : « Qu'il y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres ! »
      7 Dieu fit l'étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l'étendue de celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi.
      8 Dieu appela l'étendue ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour.
      9 Dieu dit : « Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent à un seul endroit et que le sec apparaisse ! » Et cela se passa ainsi.
      10 Dieu appela le sec terre, et la masse des eaux mers. Dieu vit que c'était bon.
      11 Puis Dieu dit : « Que la terre produise de la verdure, de l'herbe à graine, des arbres fruitiers qui donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la terre ! » Et cela se passa ainsi :
      12 la terre produisit de la verdure, de l'herbe à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c'était bon.
      13 Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le troisième jour.
      14 Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel pour séparer le jour de la nuit ! Ils serviront de signes pour marquer les époques, les jours et les années,
      15 ainsi que de luminaires dans l'étendue du ciel pour éclairer la terre. » Et cela se passa ainsi :
      16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand pour présider au jour et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les étoiles.
      17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel pour éclairer la terre,
      18 pour dominer sur le jour et la nuit et pour séparer la lumière des ténèbres. Dieu vit que c'était bon.
      19 Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le quatrième jour.
      20 Dieu dit : « Que l’eau pullule d'animaux vivants et que des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre ! »
      21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants capables de se déplacer : l’eau en pullula selon leur espèce. Il créa aussi tous les oiseaux selon leur espèce. Dieu vit que c'était bon,
      22 et il les bénit en disant : « Reproduisez-vous, devenez nombreux et remplissez les mers, et que les oiseaux se multiplient sur la terre ! »
      23 Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le cinquième jour.
      24 Dieu dit : « Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce : du bétail, des reptiles et des animaux terrestres selon leur espèce. » Et cela se passa ainsi.
      25 Dieu fit les animaux terrestres selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que c'était bon.
      26 Puis Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ! Qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »
      27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu. *Il créa l'homme et la femme.
      28 Dieu les bénit et leur dit : « Reproduisez-vous, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ! Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se déplace sur la terre ! »
      29 Dieu dit aussi : « Je vous donne toute herbe à graine sur toute la surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou noyau : ce sera votre nourriture.
      30 A tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel et à tout ce qui se déplace sur la terre, à ce qui est animé de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. » Et cela se passa ainsi.
      31 Dieu regarda tout ce qu'il avait fait, et il constata que c'était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le sixième jour.

      Genèse 2

      1 C’est ainsi que furent terminés le ciel et la terre et toute leur armée.
      2 Le septième jour, Dieu mit un terme à son travail de création. *Il se reposa de toute son activité le septième jour.
      3 Dieu bénit le septième jour et en fit un jour saint, parce que ce jour-là il se reposa de toute son activité, de tout ce qu'il avait créé.
      4 Telle fut l'histoire du ciel et de la terre quand ils furent créés.

      Genèse 3

      22 L'Eternel Dieu dit : « Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, empêchons-le de tendre la main, de prendre aussi du fruit de l'arbre de vie, d'en manger et de vivre éternellement ! »

      Genèse 6

      1 Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface de la terre et que des filles leur furent nées,

      Genèse 7

      11 L'an 600 de la vie de Noé, le dix-septième jour du deuxième mois, toutes les sources du grand abîme jaillirent et les écluses du ciel s'ouvrirent.

      Job 1

      1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Cet homme était intègre et droit. Il craignait Dieu et se détournait du mal.
      2 Il avait 7 fils et 3 filles.
      3 Il possédait 7000 brebis, 3000 chameaux, 500 paires de bœufs et 500 ânesses. Il avait aussi un très grand nombre de serviteurs. Cet homme était le plus important de tous les nomades de l’est.
      4 Les fils de Job se rendaient visite les uns aux autres et organisaient, chacun à tour de rôle, un festin. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et boire avec eux.
      5 Quand les jours de festin étaient passés, Job faisait venir ses fils pour les purifier : il se levait de bon matin et offrait un holocauste pour chacun d'eux. En effet, il se disait : « Peut-être mes fils ont-ils péché, peut-être ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. » Voilà ce que faisait toujours Job.
      6 Un jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux.
      7 L'Eternel dit à Satan : « D'où viens-tu ? » Satan répondit à l'Eternel : « De parcourir la terre et de m'y promener. »
      8 L'Eternel dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre. C'est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. »
      9 Satan répondit à l'Eternel : « Est-ce de façon désintéressée que Job craint Dieu ?
      10 Ne l'as-tu pas entouré de ta protection, lui, sa famille et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains et ses troupeaux couvrent le pays.
      11 Mais porte donc la main contre lui, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudira en face. »
      12 L'Eternel dit à Satan : « Voici tout ce qui lui appartient : je te le livre. Seulement, ne porte pas la main sur lui. » Satan se retira alors de la présence de l'Eternel.
      13 Alors qu’un jour les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      14 un messager arriva vers Job et lui dit : « Les bœufs labouraient et les ânesses broutaient à côté d'eux.
      15 Des Sabéens se sont jetés sur eux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d’épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      16 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « La foudre est tombée du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs et les a dévorés. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      17 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Des Chaldéens répartis en trois bandes se sont précipités sur les chameaux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d'épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      18 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Pendant que tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      19 un grand vent est venu depuis l'autre côté du désert et a frappé contre les quatre coins de la maison. Elle s'est écroulée sur les jeunes gens et ils sont morts. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      20 Job se leva alors, déchira son manteau et se rasa la tête. Puis il se jeta par terre, se prosterna
      21 et dit : « C’est nu que je suis sorti du ventre de ma mère, et c’est nu que je repartirai. L'Eternel a donné et l'Eternel a repris. Que le nom de l'Eternel soit béni ! »
      22 Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n'attribua rien d’inapproprié à Dieu.

      Job 2

      1 Un autre jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux pour se présenter devant l'Eternel.
      2 L'Eternel dit à Satan : « D'où viens-tu ? » Satan répondit à l'Eternel : « De parcourir la terre et de m'y promener. »
      3 L'Eternel dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre. C'est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. Il persévère dans son intégrité et c’est sans raison que tu m'incites à le perdre. »
      4 Satan répondit à l'Eternel : « Peau contre peau ! Tout ce qu’un homme possède, il est prêt à l’échanger contre sa vie.
      5 Mais porte donc la main contre lui, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudira en face. »
      6 L'Eternel dit à Satan : « Le voici : je te le livre. Seulement, épargne sa vie. »
      7 Satan se retira alors de la présence de l'Eternel. Puis il frappa Job d'un ulcère purulent, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet du crâne.
      8 Job prit un tesson pour se gratter et s'assit sur de la cendre.
      9 Sa femme lui dit : « Tu persévères dans ton intégrité ? Maudis donc Dieu et meurs ! »
      10 Mais Job lui répondit : « Tu tiens le langage d’une folle. Nous acceptons le bien de la part de Dieu, et nous n’accepterions pas aussi le mal ? » Dans tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres.
      11 Trois amis de Job apprirent tous les malheurs qui l’avaient frappé. Il s’agissait d’Eliphaz de Théman, de Bildad de Shuach et de Tsophar de Naama. Venus chacun de son pays, ils se concertèrent pour aller exprimer leur compassion à Job et le réconforter.
      12 Ils l’aperçurent de loin, mais ils ne le reconnurent pas. Ils se mirent alors à pleurer tout haut, déchirèrent leurs manteaux et jetèrent de la poussière en l'air au-dessus de leur tête.
      13 Pendant 7 jours et 7 nuits, ils restèrent assis par terre à côté de lui, sans lui dire un mot, car ils voyaient à quel point sa douleur était grande.

      Job 9

      13 Dieu ne retire pas sa colère ; devant lui les appuis de l’orgueilleux s’effondrent.

      Job 10

      21 avant de m'en aller, pour ne pas en revenir, dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,

      Job 22

      11 » Ne vois-tu donc pas ces ténèbres, ce débordement d’eau qui te recouvre ?
      14 Les nuages l'enveloppent et il ne voit rien quand il parcourt la voûte céleste.’

      Job 26

      10 » Il a tracé un cercle à la surface de l’eau, à la frontière entre la lumière et les ténèbres.
      11 Les piliers du ciel sont ébranlés, ils sont effarés quand il menace.
      13 Son souffle donne au ciel la sérénité, sa main transperce le serpent fuyard.
      14 » Si tout cela ne représente qu’un aperçu de sa manière de faire, le faible écho qui nous en parvient, qui pourra comprendre le tonnerre de sa puissance ? »

      Job 36

      22 » Dieu se montre d’une force inaccessible. Qui peut enseigner comme lui ?

      Job 37

      14 » Job, prête l’oreille à ces paroles ! Reste tranquille et considère les merveilles de Dieu !

      Job 38

      1 L'Eternel répondit à Job du milieu de la tempête. Il dit :
      2 « Qui est celui qui obscurcit mes plans par des discours dépourvus de savoir ?
      3 Mets donc une ceinture autour de ta taille comme un vaillant homme ! Je t'interrogerai et tu me renseigneras.
      4 » Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Déclare-le, puisque tu es si intelligent !
      5 Qui a fixé ses dimensions ? Tu le sais, n’est-ce pas ? Ou qui a déplié le ruban à mesurer sur elle ?
      6 Sur quoi ses bases reposent-elles ? Ou qui en a posé la pierre angulaire
      7 alors que les étoiles du matin éclataient ensemble en chants d'allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?
      8 » Qui a bloqué la mer avec des portes quand, dans son jaillissement, elle est sortie du ventre maternel,
      9 quand j’ai fait des nuages son habit et de l'obscurité ses langes,
      10 quand je lui ai fixé des limites et imposé verrou et portes,
      11 quand j’ai dit : ‘Tu pourras venir jusqu'ici, tu n'iras pas plus loin. Ici s'arrêtera l'orgueil de tes vagues’ ?
      12 » Depuis que tu existes, as-tu donné des ordres au matin ? As-tu montré sa place à l'aurore
      13 pour qu’elle attrape les bords de la terre et que les méchants en tombent ?
      14 Tout se transforme alors, comme l'argile qui reçoit une empreinte, et l’ensemble se présente comme paré d’un habit.
      15 Quant aux méchants, ils sont privés de leur lumière, et le bras prêt à agir est brisé.
      16 » As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer ? T'es-tu promené dans les profondeurs du gouffre ?
      17 Les portes de la mort t’ont-elles été dévoilées ? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort ?
    • Genèse 1

      1 Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.
      2 Et la terre était désolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur la face des eaux.
      3 Et Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
      4 Et Dieu vit la lumière, qu'elle était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
      5 Et Dieu appela la lumière Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin : -premier jour.
      6 Et Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
      7 Et Dieu fit l'étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et il fut ainsi.
      8 Et Dieu appela l'étendue Cieux. Et il y eut soir, et il y eut matin : -second jour.
      9 Et Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un lieu, et que le sec paraisse. Et il fut ainsi.
      10 Et Dieu appela le sec Terre, et le rassemblement des eaux, il l'appela Mers.
      11 Dieu vit que cela était bon. Et Dieu dit : Que la terre produise l'herbe, la plante portant de la semence, l'arbre fruitier produisant du fruit selon son espèce, ayant sa semence en soi sur la terre. Et il fut ainsi.
      12 Et la terre produisit l'herbe, la plante portant de la semence selon son espèce, et l'arbre produisant du fruit ayant sa semence en soi selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
      13 Et il y eut soir, et il y eut matin : -troisième jour.
      14 Et Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux pour séparer le jour d'avec la nuit, et qu'ils soient pour signes et pour saisons déterminées et pour jours et pour années ;
      15 et qu'ils soient pour luminaires dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi.
      16 Et Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit ; et les étoiles.
      17 Et Dieu les plaça dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre,
      18 et pour dominer de jour et de nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
      19 Et il y eut soir, et il y eut matin : -quatrième jour.
      20 Et Dieu dit : Que les eaux foisonnent d'un fourmillement d'êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre devant l'étendue des cieux.
      21 Dieu créa les grands animaux des eaux, et tout être vivant qui se meut, dont les eaux fourmillent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
      22 Et Dieu les bénit, disant : Fructifiez, et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers, et que l'oiseau multiplie sur la terre.
      23 Et il y eut soir, et il y eut matin : -cinquième jour.
      24 Et Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, le bétail, et tout ce qui rampe, et les bêtes de la terre selon leur espèce. Et il fut ainsi.
      25 Et Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et tout reptile du sol selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
      26 Et Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre.
      27 Et Dieu créa l'homme à son image ; il le créa à l'image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.
      28 Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre.
      29 Et Dieu dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d'arbre, portant semence ; cela vous sera pour nourriture ;
      30 et à tout animal de la terre ; et à tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j'ai donné toute plante verte pour nourriture. Et il fut ainsi.
      31 Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, cela était très-bon. Et il y eut soir, et il y eut matin : -le sixième jour.

      Genèse 2

      1 Et les cieux et la terre furent achevés, et toute leur armée.
      2 Et Dieu eut achevé au septième jour son oeuvre qu'il fit ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il fit.
      3 Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia ; car en ce jour il se reposa de toute son oeuvre que Dieu créa en la faisant.
      4 Ce sont ici les générations des cieux et de la terre lorsqu'ils furent créés, au jour que l'Éternel Dieu fit la terre et les cieux,

      Genèse 3

      22 Et l'Éternel Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ; et maintenant, -afin qu'il n'avance pas sa main et ne prenne aussi de l'arbre de vie et n'en mange et ne vive à toujours.... !

      Genèse 6

      1 Et il arriva, quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées,

      Genèse 7

      11 L'an six cent de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s'ouvrirent ;

      Job 1

      1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme dont le nom était Job ; et cet homme était parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal.
      2 Et il lui naquit sept fils et trois filles ;
      3 et il possédait sept mille brebis, et trois mille chameaux, et cinq cents paires de boeufs, et cinq cents ânesses ; et il avait un très-grand nombre de serviteurs ; et cet homme était plus grand que tous les fils de l'orient.
      4 Et ses fils allaient et faisaient un festin, chacun dans sa maison, à son jour ; et ils envoyaient appeler leurs trois soeurs pour manger et pour boire avec eux.
      5 Et il arrivait que, quand les jours de festin étaient terminés, Job envoyait vers eux et les sanctifiait : il se levait de bonne heure le matin et offrait des holocaustes selon leur nombre à tous, car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leurs coeurs. Job faisait toujours ainsi.
      6 Or un jour, il arriva que les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Éternel, et Satan aussi vint au milieu d'eux.
      7 Et l'Éternel dit à Satan : D'où viens-tu ? Et Satan répondit à l'Éternel et dit : De courir çà et là sur la terre et de m'y promener.
      8 Et l'Éternel dit à Satan : As-tu considéré mon serviteur Job, qu'il n'y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal ?
      9 Et Satan répondit à l'Éternel et dit : Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
      10 Ne l'as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d'une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains, et tu as fait abonder son avoir sur la terre.
      11 Mais étends ta main et touche à tout ce qu'il a : tu verras s'il ne te maudit pas en face.
      12 Et l'Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qu'il a est en ta main, seulement tu n'étendras pas ta main sur lui. Et Satan sortit de la présence de l'Éternel.
      13 Et, un jour, il arriva que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère premier-né ;
      14 et un messager vint à Job et dit : Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient auprès d'eux,
      15 et ceux de Sheba sont tombés sur eux et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l'épée ; et j'ai échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
      16 Celui-ci parlait encore, qu'un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel et a brûlé les brebis et les jeunes hommes, et les a consumés ; et j'ai échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
      17 Celui-ci parlait encore, qu'un autre vint et dit : Les Chaldéens ont formé trois bandes, et se sont jetés sur les chameaux et les ont pris, et ils ont frappé les jeunes hommes par le tranchant de l'épée ; et j'ai échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
      18 Celui-ci parlait encore, qu'un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur premier-né,
      19 et voici, un grand vent est venu de delà le désert et a donné contre les quatre coins de la maison, et elle est tombée sur les jeunes gens et ils sont morts ; et j'ai échappé, moi seul, pour te l'annoncer.
      20 Et Job se leva, et déchira sa robe, et rasa sa tête, et se jeta à terre et se prosterna.
      21 Et il dit : Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j'y retournerai ; l'Éternel a donné, et l'Éternel a pris ; que le nom de l'Éternel soit béni !
      22 En tout cela Job ne pécha pas, et n'attribua rien à Dieu qui fût inconvenable.

      Job 2

      1 Or, un jour, il arriva que les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Éternel, et Satan aussi vint au milieu d'eux se présenter devant l'Éternel.
      2 Et l'Éternel dit à Satan : D'où viens-tu ? Et Satan répondit à l'Éternel et dit : De courir çà et là sur la terre et de m'y promener.
      3 Et l'Éternel dit à Satan : As-tu considéré mon serviteur Job, qu'il n'y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal ? Et encore il reste ferme dans sa perfection, alors que tu m'as incité contre lui pour l'engloutir sans cause.
      4 Et Satan répondit à l'Éternel et dit : Peau pour peau, et tout ce qu'un homme a, il le donnera pour sa vie ;
      5 mais étends ta main et touche à ses os et à sa chair : tu verras s'il ne te maudit pas en face.
      6 Et l'Éternel dit à Satan : Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie.
      7 Et Satan sortit de la présence de l'Éternel ; et il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante de ses pieds jusqu'au sommet de sa tête.
      8 Et il prit un tesson pour s'en gratter, et il était assis dans la cendre.
      9 Et sa femme lui dit : Restes-tu encore ferme dans ta perfection ?
      10 Maudis Dieu et meurs. Et il lui dit : Tu parles comme parlerait l'une des insensées ; nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ? En tout cela Job ne pécha point de ses lèvres.
      11 Et trois amis de Job apprirent tout ce mal qui lui était arrivé et vinrent chacun de son lieu, Éliphaz, le Thémanite, et Bildad, le Shukhite, et Tsophar, le Naamathite ; et ils s'entendirent ensemble pour venir le plaindre et le consoler.
      12 Et ils levèrent les yeux de loin, et ils ne le reconnurent pas ; et ils élevèrent leur voix et pleurèrent, et ils déchirèrent chacun sa robe et répandirent de la poussière sur leurs têtes en la jetant vers les cieux.
      13 Et ils s'assirent avec lui à terre sept jours et sept nuits, et nul ne lui dit une parole, car ils voyaient que sa douleur était très-grande.

      Job 9

      13 Dieu ne retire pas sa colère ; sous lui fléchissent les orgueilleux qui prêtent secours.

      Job 10

      21 Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, dans le pays de l'obscurité et de l'ombre de la mort,

      Job 22

      11 Ou bien, ce sont des ténèbres, de sorte que tu ne vois pas, et le débordement des eaux te couvre.
      14 Les nuages l'enveloppent, et il ne voit pas ; il se promène dans la voûte des cieux.

      Job 26

      10 Il a tracé un cercle fixe sur la face des eaux, jusqu'à la limite extrême où la lumière confine aux ténèbres.
      11 Les colonnes des cieux branlent et s'étonnent à sa menace.
      13 Par son Esprit le ciel est beau ; sa main a formé le serpent fuyard.
      14 Voici, ces choses sont les bords de ses voies, et combien faible est le murmure que nous en avons entendu ! Et le tonnerre de sa force, qui peut le comprendre ?

      Job 36

      22 Voici, Dieu se montre élevé dans sa puissance : qui enseigne comme lui ?

      Job 37

      14 Écoute ceci, Job ; tiens-toi là, et discerne les oeuvres merveilleuses de Dieu.

      Job 38

      1 Et l'Éternel répondit à Job du milieu du tourbillon, et dit :
      2 Qui est celui-ci qui obscurcit le conseil par des discours sans connaissance ?
      3 Ceins tes reins comme un homme, et je t'interrogerai et tu m'instruiras !
      4 Où étais-tu quand j'ai fondé la terre ? Déclare-le-moi, si tu as de l'intelligence.
      5 Qui lui a établi sa mesure, -si tu le sais ? Ou qui a étendu le cordeau sur elle ?
      6 Sur quoi ses bases sont-elles assises, ou qui a placé sa pierre angulaire,
      7 Quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie ?
      8 Et qui a renfermé la mer dans des portes, quand elle rompit les bornes et sortit de la matrice,
      9 Quand je fis de la nuée son vêtement, et de l'obscurité ses langes ;
      10 Quand je lui découpai ses limites et lui mis des barres et des portes,
      11 Et que je dis : Tu viendras jusqu'ici et tu n'iras pas plus loin, et ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots ?
      12 As-tu, de ta vie, commandé au matin ? As-tu montré à l'aube du jour sa place,
      13 qu'elle saisisse les bords de la terre, et que les méchants en soient secoués ?
      14 Elle se change comme l'argile d'un sceau, et toutes choses se présentent parées comme d'un vêtement ;
      15 Et leur lumière est ôtée aux méchants, et le bras levé et cassé.
      16 Es-tu allé aux sources de la mer, et t'es-tu promené dans les profondeurs de l'abîme ?
      17 Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi ? Et as-tu vu les portes de l'ombre de la mort ?
    • Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu crée le ciel et la terre.
      2 La terre est comme un grand vide. Elle est dans la nuit. Une eau profonde la recouvre. Le souffle de Dieu se tient au-dessus de l’eau.
      3 Dieu dit : « Que la lumière brille ! » Et la lumière se met à briller.
      4 Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors il sépare la lumière de l’obscurité.
      5 Dieu appelle la lumière « jour », et l’obscurité, il l’appelle « nuit ». Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le premier jour.
      6 Dieu dit : « Qu’un toit, au milieu de l’eau, la sépare en deux parties ! »
      7 Et cela arrive. Ainsi, Dieu fait le toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas.
      8 Dieu appelle le toit « ciel ». Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour.
      9 Dieu dit : « Que toute l’eau qui est sous le ciel se rassemble au même endroit, et que le sol apparaisse ! » Et cela arrive.
      10 Dieu appelle le sol « terre », et l’eau, il l’appelle « mer ». Dieu voit que c’est une bonne chose.
      11 Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe verte, avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d’arbres à fruits ! Sur la terre, chaque plante aura ses graines. Chaque arbre aura ses fruits, avec des pépins ou un noyau, selon son espèce. » Et cela arrive.
      12 La terre produit de l’herbe verte avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d’arbres. Chaque plante a ses graines selon son espèce. Chaque arbre a ses fruits, avec des pépins ou un noyau selon son espèce. Dieu voit que c’est une bonne chose.
      13 Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le troisième jour.
      14 Dieu dit : « Que des lumières dans le ciel séparent le jour et la nuit ! Elles marqueront les fêtes, les jours et les années.
      15 Dans le ciel, elles serviront à éclairer la terre. » Et cela arrive.
      16 Ainsi, Dieu fait les deux grandes sources de lumière : la plus grande pour commander au jour, et la plus petite pour commander à la nuit. Il fait aussi les étoiles.
      17 Dieu les place dans le ciel pour éclairer la terre,
      18 pour commander au jour et à la nuit et séparer la lumière de l’obscurité. Dieu voit que c’est une bonne chose.
      19 Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le quatrième jour.
      20 Dieu dit : « Que toutes sortes d’animaux vivent dans la mer ! Que les oiseaux volent dans le ciel au-dessus de la terre ! »
      21 Dieu crée les grands animaux de la mer et toutes les espèces d’animaux qui se déplacent et s’agitent dans l’eau. Il crée aussi toutes les espèces d’oiseaux. Dieu voit que c’est une bonne chose.
      22 Dieu les bénit en disant : « Faites des petits, devenez nombreux. Remplissez l’eau des mers. Et vous, les oiseaux, devenez nombreux sur la terre. »
      23 Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le cinquième jour.
      24 Dieu dit : « Que la terre produise toutes sortes d’animaux : animaux domestiques, petites bêtes et animaux sauvages de chaque espèce ! » Et cela arrive.
      25 Ainsi, Dieu fait les différentes espèces d’animaux : les animaux sauvages, les animaux domestiques et les petites bêtes. Dieu voit que c’est une bonne chose.
      26 Dieu dit : « Faisons les êtres humains à notre image, et qu’ils nous ressemblent vraiment ! Qu’ils commandent aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel, aux animaux domestiques et à toutes les petites bêtes qui se déplacent sur le sol ! »
      27 Alors Dieu crée les humains à son image, et ils sont vraiment à l’image de Dieu. Il les crée homme et femme.
      28 Puis il les bénit en disant : « Ayez des enfants, devenez nombreux. Remplissez la terre et dominez-la. Commandez aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel et à tous les animaux qui se déplacent sur la terre. »
      29 Dieu dit : « Sur toute la terre, je vous donne toutes les plantes avec leurs graines. Je vous donne aussi tous les arbres qui portent des fruits avec des pépins ou un noyau : ce sera votre nourriture.
      30 Et je donne toute l’herbe verte comme nourriture à tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux, à toutes les bêtes qui se déplacent sur le sol, en un mot, à tout ce qui est vivant. » Et cela arrive.
      31 Dieu regarde tout ce qu’il a fait. Et il voit que c’est une très bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le sixième jour.

      Genèse 2

      1 Ainsi Dieu finit de créer le ciel, la terre et tout ce qu’il y a dedans.
      2 Le septième jour, Dieu a terminé le travail qu’il a fait. Et le septième jour, il se repose de tout le travail qu’il a fait.
      3 Dieu bénit le septième jour : il fait de ce jour-là un jour qui lui est réservé. En effet, ce jour-là, Dieu s’est reposé de tout son travail de créateur.
      4 Voilà comment Dieu a créé le ciel et la terre. Au moment où le SEIGNEUR Dieu fait le ciel et la terre,

      Genèse 3

      22 Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, l’homme est devenu comme un dieu : il connaît ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il prenne aussi les fruits de l’arbre de la vie. S’il en mangeait, il vivrait pour toujours. »

      Genèse 6

      1 Les êtres humains deviennent très nombreux sur la terre et ils mettent au monde des filles.

      Genèse 7

      11 L’année où Noé a 600 ans, le deuxième mois, le 17 du mois, toutes les sources de l’océan immense situé sous la terre jaillissent, et les fenêtres du ciel s’ouvrent toutes grandes.

      Job 1

      1 Il y avait une fois, au pays d’Ous, un homme appelé Job. C’était un homme droit, on n’avait rien à lui reprocher. Il respectait Dieu et il évitait le mal.
      2 Il était père de sept fils et de trois filles.
      3 Il possédait 7 000 moutons, 3 000 chameaux, 1 000 bœufs pour labourer, 500 ânesses, beaucoup de serviteurs et de servantes. C’était l’homme le plus important de tous les habitants de l’Orient.
      4 Les fils de Job avaient l’habitude de faire un grand repas tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux.
      5 Quand les fêtes étaient finies, Job faisait venir ses enfants pour les rendre purs. Le jour suivant, il se levait tôt le matin, et il offrait pour chacun un sacrifice complet. En effet, il se disait : « Mes enfants ont peut-être commis une faute, ils ont peut-être insulté Dieu dans leur cœur. » Voilà ce que Job avait l’habitude de faire.
      6 Un jour, les habitants du ciel sont venus en présence du SEIGNEUR. Satan, l’Accusateur, est venu avec eux, lui aussi.
      7 Le SEIGNEUR lui a demandé : « D’où viens-tu ? » L’Accusateur a répondu : « Je viens de me promener partout sur la terre. »
      8 Le SEIGNEUR lui a dit : « Tu as sûrement remarqué mon serviteur Job. Personne ne lui ressemble sur la terre. C’est un homme droit, on n’a rien à lui reprocher. Il me respecte et il évite le mal. »
      9 L’Accusateur a répondu : « Si Job te respecte, à ton avis, est-ce que c’est sans raison ?
      10 Tu le protèges de tous côtés comme avec une clôture, lui, sa famille et tout ce qu’il possède. Tu as béni tout ce qu’il a fait, et ses troupeaux couvrent tout le pays.
      11 Mais touche un peu à tout ce qu’il possède. Et il te maudira en face, j’en suis sûr ! »
      12 Le SEIGNEUR dit à l’Accusateur : « D’accord ! Tout ce qu’il possède est en ton pouvoir, mais ne touche pas à sa personne. » Alors l’Accusateur s’est éloigné de la présence du SEIGNEUR.
      13 Un jour, les fils et les filles de Job étaient en train de manger et de boire du vin chez leur grand frère.
      14 Un messager est arrivé chez Job et lui a dit : « Les bœufs étaient en train de labourer, les ânesses se trouvaient dans un champ, tout près.
      15 Une bande de nomades d’Arabie les ont attaqués, puis ils les ont volés. Et ils ont tué tes serviteurs. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      16 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « La foudre est tombée du ciel sur les moutons et sur tes serviteurs. Elle les a tous brûlés. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      17 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « Trois bandes de Chaldéens ont attaqué les chameaux, puis ils les ont volés. Et ils ont tué tes serviteurs. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      18 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de manger et de boire du vin chez leur grand frère.
      19 Un vent violent venu du désert a renversé toute la maison. Elle est tombée sur eux tous, et ils ont été tués. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      20 Alors Job s’est levé. En signe de deuil, il a déchiré son vêtement et s’est rasé la tête. Puis il s’est mis à genoux, le front contre le sol.
      21 Il a dit : « Je suis sorti tout nu du ventre de ma mère. Je retournerai tout nu dans le ventre de la terre. Le SEIGNEUR a donné, le SEIGNEUR a repris. Il faut remercier le SEIGNEUR ! »
      22 Dans tous ces malheurs, Job n’a commis aucune faute. Il n’a fait aucun reproche à Dieu.

      Job 2

      1 Un autre jour, les habitants du ciel sont venus en présence du SEIGNEUR. L’Accusateur est venu avec eux, lui aussi.
      2 Le SEIGNEUR lui a demandé : « D’où viens-tu ? » L’Accusateur a répondu : « Je viens de me promener partout sur la terre. »
      3 Le SEIGNEUR lui a dit : « Tu as sûrement remarqué mon serviteur Job. Personne ne lui ressemble sur la terre. C’est un homme droit, on n’a rien à lui reprocher. Il me respecte et il évite le mal. Il continue à se conduire parfaitement, et c’est sans raison que tu m’as poussé à le détruire. »
      4 Mais l’Accusateur a répondu au SEIGNEUR : « C’est normal : chacun donne pour recevoir. Tout ce qu’un homme possède, il le donne pour sauver sa vie.
      5 Mais touche un peu à sa personne, et il te maudira en face, j’en suis sûr ! »
      6 Le SEIGNEUR a dit à l’Accusateur : « D’accord ! Il est en ton pouvoir, mais ne le fais pas mourir. »
      7 Alors l’Accusateur s’est éloigné de la présence du SEIGNEUR. Il a frappé Job d’une grave maladie de peau, depuis les pieds jusqu’à la tête.
      8 Job s’est installé au milieu des ordures et il a pris un morceau de poterie cassée pour se gratter.
      9 Sa femme lui a dit : « Tu continues à te conduire parfaitement ? Tu ferais mieux de maudire Dieu et de mourir ensuite ! »
      10 Mais Job lui a répondu : « Tu parles comme une folle ! Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Alors pourquoi refuser le malheur ? » Dans ce nouveau malheur, Job n’a dit aucune parole qui offense Dieu.
      11 Trois amis de Job ont appris tous les malheurs qui sont tombés sur lui. Ce sont Élifaz de Téman, Bildad de Chouha et Sofar de Naama. Chacun est arrivé de son pays. Ils se sont mis d’accord pour partager sa peine et le consoler.
      12 Ils l’ont vu de loin, mais ils ne l’ont pas reconnu. Alors ils se sont mis à pleurer à grands cris. En signe de tristesse, chacun a déchiré son vêtement et ils ont jeté en l’air de la poussière qui est retombée sur leur tête.
      13 Puis ils se sont assis par terre avec lui pendant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui a parlé. En effet, ils voyaient que sa souffrance était très grande.

      Job 9

      13 Dieu n’arrête pas sa colère. Les méchants animaux de la mer, Rahab et ses alliés, restent couchés à ses pieds.

      Job 10

      21 Je vais bientôt partir, pour ne plus revenir, dans le pays de l’ombre et de la nuit profonde.

      Job 22

      11 C’est la nuit, tu ne vois plus rien, tu es noyé dans le malheur.
      14 Ils sont pour lui un voile épais. Dieu ne voit rien quand il se promène autour du ciel.”

      Job 26

      10 « Il a tracé un cercle sur les mers, là où la lumière laisse place à la nuit.
      11 Quand Dieu menace, les piliers du ciel sont secoués, et le ciel tremble de peur.
      13 Son souffle a balayé le ciel, sa main a percé Léviatan, le serpent fuyard.
      14 Tout cela, ce n’est que l’extérieur de ses actions, et d’elles, nous n’entendons qu’un bruit léger. Mais le tonnerre de ses exploits, qui peut le comprendre ? »

      Job 36

      22 « Oui, Dieu est grand par sa puissance. Qui est capable d’enseigner comme lui ?

      Job 37

      14 « Job, fais attention à tout cela, et réfléchis aux actions étonnantes de Dieu !

      Job 38

      1 Alors du milieu de la tempête, le SEIGNEUR a répondu à Job. Il lui a dit :
      2 « Toi qui rends mes projets obscurs en parlant comme un ignorant, qui es tu ?
      3 Prépare-toi ! Sois un homme ! Je vais te poser des questions, et tu me donneras des explications. »
      4 « Où étais-tu quand je plaçais la terre sur ses fondations ? Si tu sais la vérité, renseigne-moi.
      5 Qui a décidé ses dimensions, est-ce que tu le sais ? Qui a tendu la corde pour la mesurer ?
      6 Les piliers qui portent la terre s’enfoncent sur quoi ? Qui a posé sa dernière pierre
      7 quand les étoiles du matin chantaient toutes ensemble, quand les habitants du ciel lançaient leurs cris de joie ?
      8 « Quand la mer est sortie en jaillissant du ventre de la terre, qui a fermé les portes pour la retenir ?
      9 C’est moi ! Et je l’ai couverte de nuages, je l’ai enveloppée dans un pagne de brume.
      10 J’ai arrêté sa course, j’ai mis une limite, en fermant les portes avec des verrous.
      11 J’ai dit à la mer : “Tu viendras jusqu’ici ! Tu n’iras pas plus loin ! Oui, tes vagues orgueilleuses s’arrêteront là !”
      12 « Une seule fois dans ta vie, est-ce que tu as donné au jour l’ordre de se lever ? Est-ce que tu as dit à l’aurore :
      13 “Prends la terre par ses bords et secoue-la comme un tapis, pour faire tomber les gens mauvais.”
      14 À l’aurore, la terre devient rose comme une poterie d’argile, brodée comme un vêtement de fête.
      15 Les gens mauvais sont privés d’obscurité, ils ne peuvent plus lever le bras pour frapper.
      16 « Est-ce que tu es déjà allé jusqu’aux sources de la mer ? Est-ce que tu t’es promené au fond de l’océan ?
      17 Est-ce que tu as vu l’entrée du monde des morts ? As-tu aperçu ses portes ?
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