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COSMOGONIE

La première page de la Bible attribue à Dieu la création de l'univers, de tout ce qui existe. En général, dans les mythologies, la lumière préexiste aux dieux, à moins que le dieu ne soit lui-même en quelque sorte la personnification de la lumière. Dans le récit biblique, c'est Dieu qui crée la lumière, et pour cela une parole lui suffit. La majesté, unique dans la littérature des hommes, de notre récit de la création, a incité les traducteurs à rendre la première ligne de la Bible par la formule imposante : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Les philosophes, spéculant sur cette formule, ont décrété que le récit biblique de la création enseigne la création ex nihilo. Pourtant, le mot hébreu employé ici : bârâ et sa traduction dans les LXX : époïêsen, ne signifient point créer de rien, mais simplement : faire, fabriquer, confectionner. L'expression tirer du néant est étrangère à la lettre comme à l'esprit de la théologie hébraïque (1re allusion : 2Ma 7:28).

Examinons de près les textes eux-mêmes. L'ouvrage d'où a été tiré notre récit de la création sous sa forme actuelle, P, s'ouvre par dix tableaux généalogiques, débutant tous par ces mots : « Voici la génération » ou « le commencement de ». Le premier tableau est celui de la création du cadre où les générations humaines vont se succéder : ciel et terre indiquent en effet, selon les conceptions du temps, le monde visible dans sa totalité, lequel monde a le ciel pour voûte, la terre pour sol et l'homme pour raison d'être. Le récit P de la création va de Ge 1:1 à Ge 2:4. Ces derniers mots sont en effet reconnus comme appartenant incontestablement à P et devaient, dans son texte primitif, se trouver en tète de la première généalogie. Le début du récit peut donc être reconstitué comme suit : « Voici la génération du ciel et de la terre : lorsque, au commencement, Dieu créa le ciel et la terre (c-à-d. organisa le monde où l'homme devait vivre), la terre (c-à-d. la matière d'où l'habitat humain allait sortir) était informe et chaotique (hébreu tôhou vâbôhou, d'où l'expression française « tohu-bohu ») ; les ténèbres couvraient la face de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait (proprement reposait comme l'oiseau qui couve pour échauffer ses oeufs) sur les eaux. » On peut traduire aussi : « Au commencement de la création par Dieu des cieux et de la terre, lorsque la terre était informe et vide et que les ténèbres étaient sur la face de l'abîme, alors Dieu dit... » (SBD, art. Cosmogonie). La Bible du Rabbinat français traduit : « Au commencement, Dieu avait créé les cieux et la terre. Or, la terre n'était que solitude et chaos. » Il résulte du préambule Ge 1:1 et suivant que, lorsque Dieu résolut de créer le monde dans son ordonnance actuelle, notre univers existait à l'état de masse informe, ténébreuse, plongée dans la Tehôm, l'Abîme aquatique.

La question de savoir si Dieu était l'auteur premier du matériel chaotique qu'il avait devant lui et qu'il allait transformer en création ordonnée et féconde, n'est pas posée ici ; mais elle est résolue par l'affirmative dans tout l'enseignement biblique ; Dieu, le premier et le dernier parmi tous les êtres, y est donné comme l'auteur de tout ce qui existe. Qu'est-ce donc que ce monde mystérieux et désolé sur lequel plane l'Esprit divin ?

Notons d'abord que, pour les anciens Hébreux comme pour leurs frères d'Assyrie ou de Babylone, les ténèbres n'étaient pas une simple notion négative : l'absence de lumière, mais un lieu redoutable, hostile, ayant une existence propre, un séjour distinct (cf. Ge 1:4, Job 22:11 26:10 38:19, comp. Jn 1:5, Lu 22:53, Eph 5:11 6:12, Col 1:13) ; de même la Tehôm évoquait dans leur esprit l'abîme redoutable des temps primitifs : la grande Tehôm était à la fois la demeure et l'entraîneuse des monstres, ennemis : de la création et des hommes, dragons ou serpents marins appelés Rahab, Léviathan, Tannîn, etc. La grande Tehôni et ses suppôts, les faiseurs de chaos, étaient censés avoir mené les terribles batailles auxquelles mit fin la création de notre monde. Pour pouvoir faire jaillir les sources, créer la lumière, suspendre le soleil au firmament, fixer les limites de la terre, il a fallu d'abord que Dieu, « aux temps antiques », brisât les têtes des monstres sur les eaux, qu'il écrasât la tête du Léviathan, fendît en deux la mer primitive, la grande Tehôm (Ps 74:12-17) quil fît de Rahab un cadavre (Ps 89:10-12), qu'il courbât sous lui les auxiliaires de Rahab (Job 9:13, défiguré par nos traductions), que sa main transperçât le serpent fuyard (Job 26:13) et mît à sec la grande Tehôm « dès les anciens âges » (Esa 51:9 et suivant), se constituant ainsi par ses victoires gigantesques « l'Éternel des armées » (Esa 51:15, Ps 89:9). Si les rabbins qui mirent ensemble les sources du Pentateuque n'avaient pas révisé les textes dans le sens du monothéisme le plus jaloux, peut-être le récit de Ge 1, le récit primitif en huit paroles (voir Création), porterait-il des traces du grand combat cosmique qui inaugura la création. Et nous nous expliquerions mieux comment, au lendemain d'une création qui, toute, était « très bonne », un ennemi de Dieu a pu se glisser dans le paradis sous la forme du serpent. Nous comprendrions mieux aussi le sens de textes tels que Lu 8:31, Eph 2:2 6:12, Ap 9:1,12 17:8 20:1.

Quand et comment s'est produite cette catastrophe cosmique dont les livres de Job, des Psaumes et d'Ésaïe ont fixé le lointain souvenir dans des images poétiques ? Nous ne le comprenons pas et nous ne pouvons pas le comprendre, puisque l'événement s'est accompli en dehors de nos conditions d'existence. « Des choses qu'on ne peut savoir, a dit Calvin, l'ignorance est docte. » Mais c'est déjà beaucoup que de savoir qu'il y a un mystère et de le respecter, plutôt que de vouloir expliquer toutes choses comme si ce mystère n'existait point.

Si maintenant nous nous tournons vers le milieu où la Bible naquit, les fouilles les plus récentes nous apprennent qu'entre le quatrième et le deuxième millénaires vécut dans la basse Mésopotamie, au bord du golfe Persique, un peuple qui n'était pas d'origine sémitique, les Sumériens, venu par mer et devenu par sa culture avancée l'animateur des civilisations égyptienne, babylonienne, assyrienne, hittite. Son centre le plus connu était Ur, la ville d'Abraham, père des Hébreux. Le génie sumérien, qui s'éteignit deux mille ans av. J. -C, laissa sur les siècles suivants une telle empreinte que Bérose, trois ou quatre cents ans av. J. -C, rapporte le mythe d'après lequel, dans l'antiquité la plus reculée, des êtres étranges, moitié hommes, moitié poissons, conduits par Oannès, auraient atterri sur le bord du golfe Persique, se seraient installés en Sumer et auraient enseigné à l'humanité tout ce qu'elle a besoin de savoir pour se connaître, s'enrichir, organiser sa puissance. « Tout ce qui rend la vie meilleure, dit Bérose, fut transmis aux hommes par Oannès, et depuis lors, aucune invention ne fut plus faite. »

Ce mythe qui, jusqu'en ces dernières années, faisait figure de fantaisie, a pris un sens depuis les fouilles sud-mésopotamiennes. On n'en est plus aujourd'hui à chercher l'origine de la pensée et des arts en Grèce, en terre égéenne ou phénicienne, en Caldée, en Egypte : « Les sources remontent plus haut encore, à l'origine se trouve Sumer » (cf. Les Sumériens, par C. Léonard Woolley, 1930). Il n'est donc plus nécessaire, dans ce que nous allons voir, de prétendre que la Bible a emprunté à Babylone la légende des origines : création ou déluge ; la vérité, que l'avenir dégagera peut-être, pourrait bien être qu'Hébreux et Caldéens ont puisé à une source commune et ceux-là plus directement que ceux-ci. Quoi qu'il en soit, la contrée euphratique où la Genèse place le paradis demeure celle des intuitions et des révélations originelles. La civilisation des Sumériens « illuminant un monde encore plongé dans la barbarie primitive, eut le caractère d'une création... Nous leur devons une part de nous-mêmes ; ils sont nos ancêtres spirituels... » (Woolley.)

Cela dit, revenons aux Scribes de Babylone et de Ninive. Longtemps avant Abraham, vers 2500 av. J. -C, un poème sumérien qui nous a été conservé, traduit et adapté pour les bibliothèques de Babylone et de Ninive, nous rapporte sur l'origine de l'univers des croyances qui, sous des formes variées et grossièrement mythologiques, confirment les grands traits de ce que la Bible nous enseigne. Ce poème de 994 lignes, divisées en sept sections égales consignées chacune sur une tablette, raconte comment le dieu Mardouk, dieu solaire, divinité suprême de Babylone, procéda à la création du monde après avoir triomphé des forces anarchiques du chaos, représentées par Tiamat, l'abîme océanique primitif, et par ses suppôts. Tiamat, pour la lutte infernale, « enfante d'énormes serpents, revêt d'épouvanté les terribles dragons, fait surgir de monstrueux reptiles ». Il y a entre le récit de Ge 1 et le poème sumérien un parallélisme incontestable. Dans les deux cas, le créateur :

(a) fait sortir le monde du chaos ;

(b) établit la lumière avant la création des luminaires ;

(c) divise la matière existante pour séparer les eaux d'en haut d'avec les eaux d'en bas, la mer souterraine d'où jaillissent les sources ;

(d) crée les corps célestes et installe les astres dans le ciel ;

(e) présente la formation de l'homme comme le point culminant de la création des êtres vivants ;

(f) suscite la créature humaine en la composant à la fois de l'élément terrestre et de l'élément divin (le souffle d'Élohim, le sang de Mardouk).

Dans les deux cas, l'être humain est créé pour le service de la divinité. La cosmogonie caldéenne présente l'homme comme fait à l'image de son dieu et pour lui offrir un culte. Toutes ces ressemblances, et leur point de départ : la similitude des noms jumeaux, Tehôm et Tiamat (cf. l'assyr. Tihamtu et l'hébreu Tehômôt) suffisent à prouver que la cosmogonie hébraïque et la cosmogonie babylonienne dérivent toutes deux des croyances qui existaient au berceau de la civilisation.

C'est au point qu'on ne peut en réalité distinguer entre la représentation du monde imaginée par un Sémite babylonien et celle que s'en faisait un Sémite hébreu : voir les diagrammes de Jensen (Babyl.) et de Owen E. Whitehouse (Hébr.).

Le monde était dans les deux cas conçu sous la forme d'un disque (Esa 40:22, Job 22:14, Pr 8:27). En haut, la voûte des cieux (à demeures superposées : sept cieux. D'après la littérature juive, le troisième considéré postérieurement comme le séjour des bienheureux, d'où l'affirmation de Paul dans 2Co 12:2) ; au-dessus : les eaux de la mer supérieure, retenues par la voûte solide et qui descendent en pluie par les écluses célestes (Ge 7:11) ; dans la partie médiane, la croûte terrestre reposant sur les eaux ténébreuses de l'abîme, Tehôm, qui constituent la partie inférieure du monde et d'où les sources (tehômôt), alimentant les mers visibles, montent par des fentes jusqu'à la surface de la terre (Ge 7:11). A l'intérieur du cercle, entre le ciel et la terre, sont disposés le soleil, la lune et les étoiles dont le cours est fixé pour éclairer la terre et la voûte du ciel. La terre, dont la surface plate est accidentée de montagnes, est conçue comme le centre du monde, la voûte du ciel repose sur les sommets (Job 26:11 : « colonnes des cieux ») qui bordent le grand abîme (Tehôm rabbah), en sorte que la lumière reste en dedans et qu'en dehors il n'y a que ténèbres. Ténébreuse est aussi la caverne à l'intérieur de la terre, le Cheôl (voir ce mot), où descendent les morts (Esa 14:9, Job 10:21 etc.).

Voici une représentation schématique de ces antiques croyances :

Les eaux supérieures

Les cieux Les étoiles

Montagnes

Terre et Mers inférieures

Cheol Hadès Les Enfers

Les eaux inférieures

Tehom

Le grand Abîme

Il ne faudrait pas conclure de tout ceci que la cosmogonie hébraïque réduise le monde à un système rigide et mécanique. Les traits qui nous permettent de nous en faire une représentation sont tous épars et renfermés dans des livres poétiques et apocalyptiques : tout n'y concorde pas, et nulle part ils ne sont systématisés. Les prendre rigoureusement à la lettre serait égarer l'apologétique et faire tort à la pensée hébraïque, qui nous rappelle en de nombreux passages que l'oeuvre de Jéhovah et la compréhension de son univers dépassent infiniment l'intelligence humaine (Esa 40:12 s Jer 31:37 Job 26:14 36:22-30 37:14-24 Job 38).

De tout ce qui précède il ressort :

que les conceptions de Ge 1-2:4 et suivant ne sont pas celles de l'astronomie, de la géologie et de la paléontologie actuelles ; l'auteur de ce récit n'a, d'ailleurs, nulle intention de nous instruire de faits scientifiques, sa préoccupation étant toute tournée vers l'exposition et la proclamation de vérités religieuses qu'il a conscience de nous révéler de la part de Dieu ;

que le fond primitif de l'enseignement cosmogonique de la Genèse, sur l'origine duquel nous ne sommes pas à même de nous prononcer, se retrouve au moins partiellement dans les formes diverses de la cosmogonie babylonienne, voire de la cosmogonie de l'ensemble des peuples au milieu desquels la Bible place le berceau de la civilisation et les débuts de l'humanité ;

que la comparaison des deux types de cosmogonie semble établir que le fond qui leur est commun a été altéré et dénaturé par le polythéisme grossier des mythes sumériens, babyloniens et autres, lesquels sont des représentations verbeuses et fantastiques d'un monde où tout est matérialisé, où les dieux primitifs sont enfantés par le chaos et où le dieu créateur de notre monde ne doit sa suprématie dans le ciel qu'à son habile politique et à sa victoire retentissante sur Tiamat et ses complices, les fauteurs de désordre. Le récit biblique, au contraire, montre sa supériorité, son inspiration divine en ce que, tout en maintenant à la création de notre monde un arrière-plan de chaos et de désolation, il introduit sur cette scène mystérieuse et terrifiante le Dieu unique, indépendant du chaos, dominant les ténèbres de l'abîme, faisant jaillir par sa seule parole, de cette masse désordonnée, une création harmonieuse, féconde, bonne ; d'un mot, démontrant par son action sa souveraineté sur tout ce qui existe, sa sagesse et sa bonté.

Là est la valeur permanente de la première page de la Bible. Si, comme d'aucuns le pensent, le rédacteur final de notre récit s'est efforcé de faire disparaître par souci de monothéisme tout ce qui, dans la donnée primitive, pouvait rappeler des temps catastrophiques antérieurs à la création de notre monde, si même (ce qui n'est pas prouvé) il s'est appliqué à vider l'abîme de ses monstres en faisant rentrer ceux-ci dans la catégorie des êtres vivants qui, sur l'ordre de Dieu, « fourmillent dans les eaux » (Ge 1:21), il n'a pu effacer le témoignage donné sur ces temps antérieurs par les textes que nous avons cités. « De ce que Rahab et Tannin figurent çà et là comme emblèmes de l'Egypte, on a conclu, bien à tort, que ces monstres désignent habituellement cette grande puissance. » (Vuilleu-mier, La première page de la Bible, 1896.)

Ces textes, qui se présentent dans un ensemble doctrinal où Jéhovah est proclamé Dieu unique, seul vivant, seul vivifiant, auteur de toutes les choses qui sont (Esa 44:6, Pr 8:32-24), nous invitent simplement à penser que le monde auquel nous appartenons, la terre sur laquelle se joue le drame de notre salut n'est pas la création première, le commencement des oeuvres divines. Cette hypothèse, que la philosophie a souvent fait valoir, nous paraît trouver un sérieux appui dans la révélation biblique elle-même. Avec elle, nous pouvons tout au moins entrevoir la véritable cause de la création de notre monde, la raison d'être d'expressions comme celles-ci : Faisons l'homme à notre image, ou : l'homme est devenu comme l'un de nous (Ge 1:26 3:22), et nous expliquer l'irruption du mal dans le berceau de l'humanité ; avec elle, le problème posé par l'existence, avant la création terrestre, de fils de Dieu, bons (Job 1 et Job 2, Ps 29 et Ps 28) et mauvais (Ge 6:1, Job 1 et Job 2, Za 3), est, sinon résolu, du moins éclairé. Enfin, quiconque veut rapprocher des textes que nous avons cités les passages où la théologie johannique et la théologie paulinienne parlent des « oeuvres du diable » dans le monde (1Jn 3:8, cf. l'ennemi de Mt 13) et de l'action créatrice du Verbe (Jn 1:3-14), du Fils au sens intégral de ce mot, « premier-né de toute création » (Col 1:13,17), se sentira enclin à se représenter que la création de notre monde terrestre elle-même faisait déjà partie d'un plan rédempteur, qu'elle a été à proprement parler une entreprise de rédemption et que son histoire, dans l'histoire universelle des oeuvres créatrices, n'est autre que le chapitre de l'activité du Fils : le Fils, après avoir du sein des ruines chaotiques et pour relever ces ruines fait surgir notre monde terrestre, et après avoir soutenu le plan rédempteur de Dieu tout le long de l'évolution humaine, s'est incarné en Jésus-Christ pour sauver le monde et y susciter l'armée des volontaires du Royaume de Dieu. Ainsi s'expliquerait pourquoi Jésus, ayant mené à bien l'oeuvre de restauration universelle, dit à son Père, non pas : « Glorifie-'moi de la gloire que j'avais auprès de toi avant mon incarnation sur la terre », mais : « J'ai achevé l'oeuvre que tu m'avais donnée à faire. Maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût (Jn 17:5). Alex. W.

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      Genèse 1

      1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
      2 La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, mais l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux.
      3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
      4 Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres.
      5 Dieu appela la lumière jour et il appela les ténèbres nuit. Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour.
      6 Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux pour séparer les eaux des eaux.
      7 Dieu fit donc cette étendue, sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus. Il en fut ainsi.
      8 Dieu appela l’étendue ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un deuxième jour.
      9 Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel s’amassent en un seul endroit, et que la (partie) sèche apparaisse. Il en fut ainsi.
      10 Dieu appela terre la partie sèche, et il appela mers la masse des eaux. Dieu vit que cela était bon.
      11 Puis Dieu dit : Que la terre se couvre de verdure, d’herbe porteuse de semence, d’arbres fruitiers donnant sur la terre des fruits selon leur espèce et ayant en eux leur semence. Il en fut ainsi.
      12 La terre produisit de la verdure, de l’herbe porteuse de semence selon son espèce et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      13 Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un troisième jour.
      14 Dieu dit : Qu’il y ait des astres dans l’étendue céleste, pour séparer le jour et la nuit ; que ce soient des signes pour (marquer) les temps, les jours et les années ;
      15 que ce soient des astres dans l’étendue céleste pour éclairer la terre. Il en fut ainsi.
      16 Dieu fit les deux grands astres, le grand pour dominer sur le jour, et le petit pour dominer sur la nuit ; (il fit) aussi les étoiles.
      17 Dieu les plaça dans l’étendue céleste, pour éclairer la terre,
      18 pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
      19 Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un quatrième jour.
      20 Dieu dit : Que les eaux se mettent à grouiller d’êtres vivants, et que sur la terre des oiseaux volent sous l’étendue céleste.
      21 Dieu créa selon leur espèce les grands monstres marins et tous les êtres vivants qui nagent, et dont les eaux se mirent à grouiller ; (il créa aussi) tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
      22 Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez-vous et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux se multiplient sur la terre.
      23 Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un cinquième jour.
      24 Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles, animaux terrestres, chacun selon son espèce. Il en fut ainsi.
      25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      26 Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
      27 Dieu créa l’homme à son image : Il le créa à l’image de Dieu, Homme et femme il les créa.
      28 Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre.
      29 Dieu dit : Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence : ce sera votre nourriture.
      30 A tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui a souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Il en fut ainsi.
      31 Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait, et voici : c’était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un sixième jour.

      Genèse 2

      1 Ainsi furent achevés le ciel, la terre et toute leur armée.
      2 Le septième jour toute l’œuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’œuvre qu’il avait faite.
      3 Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour Dieu s’était reposé de toute l’œuvre qu’il avait créée.
      4 Voici les origines du ciel et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et le ciel il n’y avait encore

      Genèse 3

      22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement.

      Genèse 6

      1 Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface du sol, et que des filles leur furent nées,

      Genèse 7

      11 L’an 600 de la vie de Noé, le deuxième mois, le 17e jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses du ciel s’ouvrirent.

      Job 1

      1 Il y avait dans le pays d’Outs un homme dont le nom était Job. Cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu et s’écartait du mal.
      2 Il lui naquit sept fils et trois filles.
      3 Son troupeau était de sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses, et son personnel était très nombreux. Cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient.
      4 Ses fils allaient dans la maison de chacun d’eux tour à tour pour donner un festin, et ils envoyaient une invitation à leurs trois sœurs pour manger et pour boire avec eux.
      5 Et quand les jours de festins étaient révolus, Job envoyait (chercher ses fils) et les sanctifiait, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste, car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils maudit Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job agissait toujours.
      6 Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux.
      7 L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener.
      8 L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal.
      9 Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ?
      10 Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et son troupeau se répand dans le pays.
      11 Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudira en face.
      12 L’Éternel dit à Satan : Voici : tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir, seulement, ne porte pas la main sur lui. Alors Satan se retira de la présence de l’Éternel.
      13 Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
      14 il arriva auprès de Job un messager qui dit : Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux ;
      15 des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
      16 Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel, a brûlé le petit bétail et les serviteurs et les a dévorés. Je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
      17 Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont précipités sur les chameaux, les ont enlevés et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
      18 Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné ;
      19 et voici qu’un grand vent est venu de l’autre côté du désert et a battu les quatre coins de la maison ; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Je me suis échappé, moi seul, pour te l’annoncer.
      20 Alors Job se leva, déchira son manteau et se rasa la tête, puis, se jetant par terre, il se prosterna
      21 et dit : Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j’y retournerai. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni !
      22 En tout cela, Job ne pécha pas et n’attribua rien de scandaleux à Dieu.

      Job 2

      1 Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux se présenter devant l’Éternel.
      2 L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener.
      3 L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’incites à le perdre sans cause.
      4 Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie.
      5 Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudira en face.
      6 L’Éternel dit à Satan : Le voici, il est en ton pouvoir : seulement, épargne sa vie.
      7 Alors Satan se retira de la présence de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête.
      8 Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit dans la cendre.
      9 Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs !
      10 Mais il lui répondit : Tu parles comme une femme insensée ! Quoi ! nous recevrions de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres.
      11 Trois amis de Job apprirent tous les malheurs qui lui étaient arrivés et partirent chacun de son pays : Éliphaz de Témân, Bildad de Chouah et Tsophar de Naama. Ils se concertèrent pour aller le plaindre et le consoler.
      12 Ayant de loin levé les yeux sur lui, ils ne le reconnurent pas et se mirent à sangloter. Ils déchirèrent leurs manteaux et jetèrent de la poussière en l’air au-dessus de leur tête.
      13 Ils s’assirent avec lui par terre, pendant sept jours et sept nuits, personne ne lui disant une parole, car ils voyaient que sa douleur était fort grande.

      Job 9

      13 Dieu ne retire pas sa colère ; Devant lui s’effondrent les appuis de l’orgueilleux.

      Job 10

      21 Avant que je m’en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l’ombre de la mort,

      Job 22

      11 Ne vois-tu donc pas ces ténèbres, Ces eaux débordées qui te recouvrent ?
      14 Les nuages sont un secret pour lui, et il ne voit rien ; Il parcourt le cercle des cieux.

      Job 26

      10 Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Jusqu’à la limite entre la lumière et les ténèbres.
      11 Les colonnes du ciel s’ébranlent Et s’étonnent à sa menace.
      13 Par son souffle le ciel devient immaculé, Sa main transperce le serpent fuyard.
      14 Si telles sont les moindres de ses actions, – Et combien léger est l’écho que nous en percevons –, Alors qui comprendra le tonnerre de sa puissance ?

      Job 36

      22 Dieu se montre sublime par sa force ; Qui saurait enseigner comme lui ?

      Job 37

      14 Job, prête l’oreille à ces choses ! Arrête-toi pour comprendre les merveilles de Dieu !

      Job 38

      1 L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
      2 Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des propos dénués de connaissance ?
      3 Mets une ceinture à tes reins comme un (vaillant) homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
      4 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Déclare-le, si tu le sais avec ton intelligence.
      5 Qui en a fixé les mesures, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?
      6 Dans quoi ses bases sont-elles enfoncées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire,
      7 Alors qu’ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, Et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations ?
      8 Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança et sortit du sein maternel ;
      9 Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l’obscurité ses langes ;
      10 Quand je lui fixai mes prescriptions, Et que je lui mis des verrous et des portes ;
      11 Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ?
      12 Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu fait connaître sa place à l’aurore,
      13 Pour qu’elle saisisse les bords de la terre, Et que les méchants en soient secoués ?
      14 (Tout) se transforme alors comme l’argile qui reçoit une empreinte, Et se présente comme (paré d’un) vêtement.
      15 Mais les méchants sont privés de leur lumière, Et le bras qui se lève est brisé.
      16 Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer ? T’es-tu promené dans les profondeurs de l’abîme ?
      17 Les portes de la mort t’ont-elles été dévoilées ? As-tu vu les portes de l’ombre de la mort ?
      18 As-tu considéré l’immensité de la terre ? Déclare-le, si tu sais toutes ces choses.
      19 Où est le chemin (qui conduit) à la demeure de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur emplacement
      20 Pour que tu puisses les saisir à leur limite Et comprendre les sentiers de leur habitation ?
      21 Tu le sais ! mais alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est bien grand !
      22 Es-tu parvenu jusqu’aux réserves de neige ? As-tu vu les réserves de grêle,
      23 Que j’ai mises de côté pour un temps de détresse, Pour un jour de bataille et de guerre ?
      24 Où est le chemin par où la lumière se divise, Et par où le vent d’orient se répand sur la terre ?
      25 Qui a ouvert un passage aux averses Et tracé le chemin de l’éclair et du tonnerre,
      26 Pour faire pleuvoir sur une terre sans hommes, Sur un désert où il n’y a pas d’êtres humains,
      27 Pour abreuver des lieux dévastés et ravagés, Et faire germer et sortir de l’herbe ?
      28 La pluie a-t-elle un père ? Qui donc fait naître les gouttes de rosée ?
      29 De quel sein (maternel) est sortie la glace, Et qui a enfanté le givre du ciel ?
      30 Les eaux s’immobilisent comme une pierre, Et la surface de l’abîme se prend.
      31 Peux-tu nouer les liens des Pléiades Ou dénouer les cordages d’Orion ?
      32 Fais-tu paraître en leur temps les constellations, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?
      33 Connais-tu les lois du ciel ? Fais-tu attention à la terre, à son organisation ?
      34 Élèves-tu la voix jusqu’aux nuages, Pour que des torrents d’eaux te recouvrent ?
      35 Envoies-tu les éclairs pour qu’ils partent ? Te disent-ils : Nous voici ?
      36 Qui a mis la sagesse dans le secret (du cœur), Ou qui a donné l’intelligence à l’esprit ?
      37 Qui peut avec sagesse compter les nuages Et incliner les outres des cieux,
      38 Pour que la poussière se fige, Et que les mottes de terre se collent ensemble ?
      39 Chasses-tu la proie pour la lionne, Et apaises-tu la faim des lionceaux,
      40 Quand ils sont tapis dans (leurs) tanières, Quand ils demeurent dans le taillis comme dans un repaire ?
      41 Qui prépare au corbeau sa pâture, Quand ses petits crient vers Dieu, Errants, sans nourriture ?

      Psaumes 28

      1 De David. Éternel ! c’est à toi que je crie. Mon rocher ! ne reste pas sourd envers moi, De peur que, si tu gardes envers moi le silence, Je ne sois comparable à ceux qui descendent dans la fosse.
      2 Écoute la voix de mes supplications, quand je crie vers toi, Quand j’élève mes mains vers ton sanctuaire.
      3 Ne m’emporte pas avec les méchants et ceux qui commettent l’injustice, Qui parlent de paix à leur prochain, avec la malice dans le cœur.
      4 Rends-leur selon leurs œuvres et selon la malice de leurs actions, Rends-leur selon l’ouvrage de leurs mains ; Fais retomber sur eux ce qu’ils méritent.
      5 Car ils ne comprennent pas les œuvres de l’Éternel, L’ouvrage de ses mains. Qu’il les renverse et ne les relève pas !
      6 Béni soit l’Éternel ! Car il écoute la voix de mes supplications.
      7 L’Éternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; Mon cœur exulte, Et je le célèbre par mes chants.
      8 L’Éternel est une force pour eux, Il est une forteresse pour le salut de son messie.
      9 Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur berger et leur soutien pour toujours !

      Psaumes 29

      1 Psaume de David. Fils de Dieu, rendez à l’Éternel, Rendez à l’Éternel gloire et puissance !
      2 Rendez à l’Éternel la gloire de son nom ! Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés !
      3 La voix de l’Éternel (retentit) sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre ; L’Éternel (est) sur les grandes eaux.
      4 La voix de l’Éternel avec puissance, La voix de l’Éternel avec majesté,
      5 La voix de l’Éternel brise les cèdres ; L’Éternel brise les cèdres du Liban,
      6 Il les fait bondir comme un veau ; Le Liban et le Sirion comme un jeune buffle.
      7 La voix de l’Éternel fait jaillir des flammes de feu.
      8 La voix de l’Éternel fait trembler le désert ; L’Éternel fait trembler le désert de Qadèch.
      9 La voix de l’Éternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les forêts. Et dans son palais Tout s’écrie : Gloire !
      10 L’Éternel siégeait lors du déluge, L’Éternel siège en roi pour toujours.
      11 L’Éternel donnera la puissance à son peuple ; L’Éternel bénira son peuple dans la paix.

      Psaumes 74

      12 Dieu est mon roi dès les temps anciens, Lui qui opère des délivrances au milieu de la terre.
      13 C’est toi qui as fendu la mer par ta puissance, Tu as brisé les têtes des monstres sur les eaux ;
      14 C’est toi qui as écrasé les têtes du Léviathan. Tu l’as donné pour nourriture A (tout) un peuple, aux habitants du désert.
      15 C’est toi qui as fait jaillir source et torrent. C’est toi qui as mis à sec des fleuves intarissables.
      16 A toi le jour, à toi aussi la nuit ; C’est toi qui as disposé l’astre (nocturne) et le soleil.
      17 C’est toi qui as fixé toutes les limites de la terre. L’été et l’hiver, c’est toi qui les a formés.

      Psaumes 89

      9 Éternel, Dieu des armées ! qui est comme toi puissant, Éternel ? Ta fidélité t’environne.
      10 C’est toi qui domines l’orgueil de la mer ; Quand ses vagues se soulèvent, c’est toi qui les apaises.
      11 C’est toi qui écrasas l’Égypte comme un cadavre, Tu dispersas tes ennemis par ton bras puissant.
      12 A toi le ciel, à toi aussi la terre ; Le monde et ce qui le remplit, c’est toi qui l’as fondé.

      Proverbes 8

      24 J’ai été enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, Point de sources chargées d’eaux ;
      27 Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme,
      32 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi ; Heureux ceux qui observent mes voies !

      Esaïe 14

      9 Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs Pour t’accueillir à ton arrivée ; Il réveille pour toi les défunts, Tous les guides de la terre, Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations.

      Esaïe 40

      12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Fixé les dimensions des cieux avec la paume, Celle de toute la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet Et les collines à la balance ?
      22 C’est lui qui habite au-dessus du cercle de la terre, Dont les habitants sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme sa tente, Pour en faire sa demeure.

      Esaïe 44

      6 Ainsi parle l’Éternel, le roi d’Israël, Celui qui le rachète, L’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, En dehors de moi il n’y a point de Dieu.

      Esaïe 51

      9 Réveille-toi, réveille-toi ! Revêts-toi de force, Bras de l’Éternel ! Réveille-toi, comme aux jours d’autrefois, Au temps des générations passées ! N’est-ce pas toi qui abattis l’Égypte, Qui transperças le monstre ?
      15 Je suis l’Éternel, ton Dieu, Qui agite la mer et fais mugir les flots. L’Éternel des armées est son nom.

      Jérémie 31

      37 Ainsi parle l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés Si les fondations de la terre en bas peuvent être sondées, Alors je rejetterai toute la descendance d’Israël, A cause de tout ce qu’ils ont fait, – Oracle de l’Éternel.

      Zacharie 3

      1 Il me fit voir le souverain sacrificateur Josué, debout devant l’Ange de l’Éternel, et Satan debout à sa droite pour l’accuser.
      2 L’Éternel dit à Satan : Que l’Éternel te réprime, Satan ! Que l’Éternel te réprime, lui qui a fait porter son choix sur Jérusalem ! N’est-ce pas là un tison arraché du feu ?
      3 Or Josué était couvert de vêtements sales et se tenait debout devant l’Ange.
      4 Celui-ci, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il lui dit : Vois, je t’enlève ta faute pour te revêtir d’habits précieux.
      5 Je dis : Qu’on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent le turban pur sur sa tête et ils lui mirent des vêtements. L’Ange de l’Éternel se tenait là.
      6 L’Ange de l’Éternel apporta ce témoinage à Josué :
      7 Ainsi parle l’Éternel des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement, c’est toi qui gouverneras ma Maison, tu garderas aussi mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui se tiennent (ici).
      8 Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi ! – car ce sont des hommes (qui serviront) de présages –. En effet, me voici ! Je fais venir mon serviteur, le germe.
      9 Car voici la pierre que j’ai placée devant Josué : il y a sept yeux sur cette seule pierre. Je grave moi-même ce qui doit y être gravé – oracle de l’Éternel des armées –, et j’ôterai la faute de ce pays, en un seul jour.
      10 En ce jour-là, – oracle de l’Éternel des armées –, vous vous inviterez les uns les autres sous la vigne et sous le figuier.

      Matthieu 13

      1 Ce jour-là, Jésus sortit de la maison et s’assit au bord de la mer.
      2 De si grandes foules s’assemblèrent auprès de lui qu’il monta s’asseoir dans une barque. Toute la foule se tenait sur le rivage.
      3 Il leur parla longuement en paraboles ; il disait :
      4 Le semeur sortit pour semer. Comme il semait, quelques (grains) tombèrent le long du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent.
      5 D’autres tombèrent dans les endroits pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre : ils levèrent aussitôt, parce qu’ils ne trouvèrent pas une terre profonde ;
      6 mais, quand le soleil se leva, ils furent brûlés et séchèrent faute de racines.
      7 D’autres tombèrent parmi les épines : les épines montèrent et les étouffèrent.
      8 D’autres tombèrent dans la bonne terre : ils donnèrent du fruit, un (grain) cent, un autre soixante, un autre trente.
      9 Que celui qui a des oreilles entende.
      10 Les disciples s’approchèrent et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
      11 Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et qu’à eux cela n’a pas été donné.
      12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a.
      13 C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient pas, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent.
      14 Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Ésaïe : Vous entendrez bien, et vous ne comprendrez point. Vous regarderez bien, et vous ne verrez point.
      15 Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; Ils se sont bouché les oreilles, et ils ont fermé les yeux, De peur de voir de leurs yeux, d’entendre de leurs oreilles, De comprendre de leurs cœurs, Et de se convertir en sorte que je les guérisse.
      16 Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent.
      17 En vérité je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous regardez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
      18 Vous donc, écoutez (ce que signifie) la parabole du semeur.
      19 Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le Malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
      20 Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie,
      21 mais il n’a pas de racine en lui-même, il est l’homme d’un moment et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.
      22 Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole mais en qui les soucis du monde et la séduction des richesses étouffent la parole et la rendent infructueuse.
      23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend ; il porte du fruit et un (grain) en donne cent, un autre soixante et un autre trente.
      24 Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ.
      25 Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
      26 Lorsque le blé eut poussé en herbe et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.
      27 Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de l’ivraie ?
      28 Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ?
      29 Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
      30 Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
      31 Il leur proposa une autre parabole et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde qu’un homme a pris et semé dans son champ.
      32 C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand elle a poussé, elle est plus grande que les plantes potagères et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches.
      33 Il leur dit cette autre parabole : Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et introduit dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que (la pâte) soit toute levée.
      34 Jésus dit tout cela aux foules en paraboles, et il ne leur parlait point sans paraboles,
      35 afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète : J’ouvrirai la bouche (pour parler) en paraboles, Je proclamerai des choses cachées depuis la création.
      36 Alors il laissa les foules et entra dans la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent : Explique-nous la parabole de l’ivraie du champ.
      37 Il leur répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ;
      38 le champ, c’est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Malin ;
      39 l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
      40 Or comme on arrache l’ivraie pour la jeter au feu, il en sera de même à la fin du monde.
      41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité
      42 et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
      43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende.
      44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache (de nouveau) ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ.
      45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
      46 Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée.
      47 Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et qui ramasse (des poissons) de toute espèce.
      48 Quand il est rempli, on le tire sur le rivage, puis on s’assied, on recueille dans des vases ce qui est bon et l’on jette ce qui est mauvais.
      49 Il en sera de même à la fin du monde. Les anges s’en iront séparer les méchants du milieu des justes
      50 et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
      51 Avez-vous compris tout cela ? – Oui, répondirent-ils.
      52 Et il leur dit : C’est pourquoi, tout scribe instruit de (ce qui regarde) le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.
      53 Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles il partit de là.
      54 Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
      55 N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
      56 Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui vient donc tout cela ?
      57 Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.
      58 Et il ne fit pas, là, beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité.

      Luc 8

      31 Et ils suppliaient Jésus pour qu’il ne leur ordonne pas d’aller dans l’abîme.

      Luc 22

      53 J’étais tous les jours avec vous dans le temple et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure et le pouvoir des ténèbres.

      Jean 1

      3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
      4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
      5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.
      6 Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean.
      7 Il vint comme témoin pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
      8 Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière.
      9 C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
      10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue.
      11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue ;
      12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
      13 et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
      14 La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

      Jean 3

      8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit.

      Jean 17

      5 Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût.

      2 Corinthiens 12

      2 Je connais un homme en Christ qui, voici quatorze ans – était-ce dans son corps ? je ne sais ; était-ce hors de son corps ? je ne sais, Dieu le sait – fut ravi jusqu’au troisième ciel.

      Ephésiens 2

      2 dans lesquels vous marchiez autrefois selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.

      Ephésiens 5

      11 et n’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les.

      Ephésiens 6

      12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.

      Colossiens 1

      13 Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé,
      17 Il est avant toutes choses, et tout subsiste en lui.

      1 Jean 3

      8 Celui qui commet le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu est apparu, afin de détruire les œuvres du diable.

      Apocalypse 9

      1 Le cinquième ange sonna de la trompette. Je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clé du puits de l’abîme lui fut donnée.
      12 Le premier malheur est passé. Voici que deux malheurs viennent encore après cela.

      Apocalypse 17

      8 La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle va monter de l’abîme et s’en aller à la perdition. Et les habitants de la terre, dont le nom n’a pas été inscrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront à la vue de la bête, parce qu’elle était, qu’elle n’est plus et qu’elle reparaîtra.

      Apocalypse 20

      1 Puis je vis descendre du ciel un ange qui tenait la clef de l’abîme et une grande chaîne à la main.
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