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DAVID

(=bien-aimé). Second roi d'Israël, le plus grand de tous ; fondateur de la dynastie, qui prend de lui son nom. Il était fils d'Isaï, Bethléhémite ; d'après 1Sa 16:10 le cadet de huit frères. Sa biographie s'étend depuis 1Sa 16 jusqu'à 1Ro 2. Une narration postérieure, de valeur historique très inférieure, se trouve dans 1Ch 11-29. Particulièrement dans 1Sa la narration est puisée à différentes sources, qu'il n'est pas toujours facile de concilier.

Ainsi, pour les débuts de David, avons-nous trois récits indépendants, que nous allons brièvement esquisser.

(a) Dans le premier récit (1Sa 16:1-13), Samuel vient à Bethléhem, sur l'ordre de l'Éternel, pour choisir un successeur à Saül. Les sept fils d'Isaï passent devant lui, mais aucun d'eux n'est l'élu de JHVH. A la fin, sur l'insistance de Samuel, on envoie chercher le cadet qui faisait paître les brebis. David arrive : « il était blond, avec de beaux yeux et un aspect agréable » (1Sa 16:12). Et c'est sur sa tête que le prophète verse l'huile sacrée.

(b) Dans le deuxième récit (1Sa 16:14-23), David est décrit comme « musicien habile, guerrier vaillant, parlant bien et beau de visage » (1Sa 16:18). Il vient à la cour de Saül pour jouer de la harpe et calmer ainsi l'humeur farouche du roi, tourmenté par un esprit mauvais. Le roi le prend en vive affection et en fait son écuyer.

(c) Le troisième récit (le plus célèbre des trois) décrit le combat du jeune David avec le géant Goliath (1Sa 17). Ici David est de nouveau le jeune pâtre que son père envoie au camp d'Israël s'informer de la santé de ses frères. Il y arrive et entend l'orgueilleux défi du Philistin. Enflammé d'une ardeur généreuse, il se déclare prêt à marcher contre cet impie, « qui ose insulter les armées du Dieu vivant ». Saül lui déconseille d'exposer ainsi sa vie, puis lui offre ses propres armes, mais elles sont trop lourdes pour le jeune garçon. Dans le simple attirail du berger, sa fronde a la main, il s'avance vers Goliath « au nom de l'Éternel des armées ». Une pierre adroitement lancée frappe le géant au front et l'abat ; puis David lui coupe la tête de sa propre épée. A remarquer qu'après la victoire Saül s'enquiert de la famille du jeune homme, qu'il ne paraît pas connaître (verset 66-68).

De ces trois récits, le premier rattache la future royauté de David à l'intervention du prophète Samuel, qui, sur l'ordre de l'Éternel, l'aurait, dès son adolescence, substitué à Saül, le roi infidèle. Dans le deuxième, David vient à la cour comme un guerrier (cf. 1Sa 14:52) et un habile musicien. C'est le récit que la critique actuelle considère comme le plus historique. Le troisième récit met en lumière le courage du jeune berger et sa foi inébranlable en l'Éternel, qui lui assure la victoire. On entrevoit dans cet exploit prodigieux le héros d'Israël qui délivrera son peuple du joug des Philistins. La beauté littéraire et la valeur religieuse de cet épisode sont hors de contestation. Mais qu'en est-il de son historicité ? A ce propos l'on remarque qu'il se concilie difficilement avec le récit précédent, dans lequel David est déjà à la cour du roi comme son écuyer. Bien plus, le même exploit est attribué dans 2Sa 21:19 à un certain Elcha-nan de Bethléhem. L'admiration populaire aurait-elle transféré au roi illustre la prouesse d'un de ses guerriers ? Beaucoup de critiques le pensent. D'autre part, il est permis d'admettre quelque confusion de noms (cf. la variante de 1Ch 20:5) ; et le récit de 1Sa 16:14-23 pourrait être hors de place et devoir être transféré après le chap. 17.

De toute façon, ce sont ses victoires contre les Philistins qui placent David au premier rang des guerriers d'Israël. Les femmes chantent de lui : « Saül a frappé ses mille et David ses dix mille » (1Sa 18:7). Le fils du roi, le généreux Jonathan, se prend d'une amitié passionnée pour le jeune héros. Celui-ci gagne aussi le coeur de Mical, la fille de Saül, et il obtient sa main comme prix de sa vaillance. Mais tant de succès excite l'humeur soupçonneuse de Saül, qui voit dans l'astre naissant une menace pour sa sûreté et pour son trône. Dès ce moment la narration se déroule comme une longue série d'embûches et de poursuites de Saül contre son rival trop heureux. Pendant que David joue de la harpe devant le roi, celui-ci cherche à le clouer au mur d'un coup de lance (1Sa 18:10 et suivant 1Sa 19:9 s, doublet). Saül envoie ses gens pour saisir David dans sa maison, mais la ruse de sa femme fidèle lui permet de s'échapper et de se rendre auprès de Samuel à Rama (chap. 19). L'intervention de Jonathan en faveur de son ami ne fait qu'empirer la situation (chap. 20). Maintenant la rupture entre Saül et David est consommée : David est un fuyard et devient le chef d'une bande de gens hors la loi (400 hommes d'après 1Sa 22:2, 600 d'après 1Sa 27:2). La protection que les sacrificateurs de Nob accordent au héros fugitif attire sur eux la terrible vengeance du roi (ch. 21 et 22). La narration insiste sur la parfaite innocence de David, qui, malgré le traitement indigne et outrageant dont il est l'objet, épargne par deux fois la vie de « l'Oint de l'Éternel » : dans la caverne d'En-Guédi, puis dans le campement nocturne au désert de Ziph (ch. 24 et 26, sans doute un doublet). L'épisode de la rencontre de David et d'Abigaïl nous dépeint au vif le héros prompt à venger dans le sang une insulte imméritée, puis se laissant fléchir par l'intervention habile d'une femme généreuse (ch. 25).

La fin de cette triste odyssée fut la grave résolution prise par David de chercher un asile chez les Philistins. Avec sa troupe de 600 hommes il se mit au service d'Akis, roi de Gath, qui lui assigna comme résidence la ville de Tsiklag. De cette ville David faisait de fréquentes razzias contre les Amalécites et d'autres tribus du désert, tout en laissant croire à Akis qu'il pillait le pays de Juda (ch. 27). Mais lorsque, peu après, les Philistins reprirent la lutte contre Israël, David se trouva devant l'angoissante perspective de devoir marcher contre son propre peuple. La défiance bien naturelle des princes des Philistins délivra David de la terrible impasse où il s'était mis. Pendant que les Philistins s'avancent vers le pays d'Israël, David remporte une éclatante victoire sur les Amalécites, qui venaient de brûler Tsiklag pendant son absence ; et il envoie aux anciens de Juda une part du riche butin (ch. 29 et 30). A l'annonce de la catastrophe de Guilboa, où périrent au champ d'honneur Saül et ses fils, David composa cette émouvante élégie, qui réunit dans la même complainte l'ami incomparable et le roi qui l'avait injustement poursuivi (2Sa 1:17-27).

Maintenant la route est enfin libre pour David. Il se rend à Hébron, l'ancienne ville de Juda, riche en souvenirs des patriarches, et y est proclamé roi sur cette tribu (2Sa 2). Il s'ensuit une guerre civile entre David et Isboseth (ou Esbaal, 1Ch 8:33 9:39) fils de Saül, que son oncle Abner établit roi sur le reste d'Israël. Mais l'un et l'autre périssent bientôt d'une mort violente, et les représentants de tout Israël, rassemblés à Hébron, acclament David roi sur toute la nation. C'était aux environs de l'an 1000 (2Sa 5).

Les débuts du nouveau règne furent marqués par deux actes décisifs dans l'histoire du peuple d'Israël : la victoire sur les Philistins et le choix de Jérusalem comme capitale. Les Philistins, qui s'étaient tenus à l'écart pendant la guerre civile, interviennent, mais trop tard, pour maintenir leur suprématie sur Israël. Ils sont battus à plusieurs reprises, et le peuple hébreu est enfin délivré du joug étranger (2Sa 5:17-25 21:15-22). Avec la clairvoyance d'un grand monarque, David comprit la nécessité d'avoir une capitale plus centrale qu'Hébron. Il jeta son dévolu sur la vieille cité jébusite, située sur les limites de Juda et de Benjamin. La ville était tenue pour imprenable (cf. le dicton : 2Sa 5 6,8) ; mais par un heureux coup de main, sans doute en pénétrant dans la forteresse par un canal souterrain, Joab, le vaillant capitaine de David, parvint à s'en emparer (2Sa 5:6,9). David fit de Jérusalem la capitale politique et religieuse d'Israël. Il y transporta en grande pompe, au milieu des acclamations du peuple, l'Arche, le vénérable objet sacré mosaïque, laissé à l'abandon depuis les temps de Silo (ch. 6).

Après avoir ainsi affermi son pouvoir, David entreprit les grandes guerres contre les peuples environnants : Moabites, Édomites, Syriens, Ammonites furent tour à tour battus et subjugués par David et ses vaillants généraux, Joab et Abisaï (ch. 8, 10, 12). Aux yeux de la postérité, le fils d'Isaï apparut de plus en plus comme le héros par excellence, et son règne comme l'âge d'or de la théocratie jéhoviste,

A l'intérieur, David s'organisa fortement. L'illustre monarque était entouré d'une pléiade de vaillants paladins, les gibborim (2Sa 23:8-39). Pour sa sûreté personnelle, il avait une garde du corps, composée surtout d'éléments étrangers : les Kéréthiens et les Péléthiens (2Sa 8:18 15:18). Nous connaissons la liste de ses principaux fonctionnaires (2Sa 8:15-18 20:23-26). Sous ce rapport aussi son règne marque un progrès décisif sur celui de Saül. David est vraiment le fondateur de la monarchie israélite.

En regard des côtés lumineux, les ombres ne manquent pas dans ce règne. La triste aventure de David avec Bath-Séba (adultère aggravé de meurtre) est trop connue pour qu'il soit nécessaire de la rappeler en détail. Relevons plutôt avec quelle sévérité ce crime, assez commun chez un despote oriental, est jugé par l'histoire sainte. Le prophète Nathan se rend chez le roi coupable et lui dénonce son crime ; et le roi, repris dans sa conscience, s'écrie : « J'ai péché » (ch. 11 et 12). Le mauvais exemple du roi agit comme une Némésis vengeresse sur sa famille. L'aîné, Ammon, fait violence à sa demi-soeur Tamar ; il est tué par son frère Absalom (ch. 13). Puis, c'est la révolte d'Absalom, proclamé roi à Hébron. Le vieux roi abandonne sa capitale et se réfugie, avec ses fidèles, au delà du Jourdain, tandis que le fils usurpateur entre à Jérusalem. Les vicissitudes de cette révolte sont retracées dans un récit riche en détails, qui fait revivre devant nous les principaux personnages de ce drame : David et Absalom, Ahitophel et Husaï, Joab, Siméi, Bar-zillaï, etc. Le dénouement eut lieu, comme on sait, par la mort d'Absalom, à la bataille dans la forêt d'Éphraïm (ch. 15-19). Moins dangereuse fut la révolte de Séba, promptement domptée : indice de la rivalité toujours latente, entre Israël et Juda (ch. 20). Les derniers jours du roi furent encore troublés par la tentative de son fils Adonija, maintenant l'aîné, pour s'assurer le trône. L'habile intervention de Bath-Séba, secondée par Nathan, déjoua le complot et aboutit au sacre de Salomon, du vivant de son père (1Ro 1). Bientôt après se terminait la vie orageuse de David (1Ro 2:1-11), qui, par ses exploits militaires et son talent d'organisation, avait fait de son peuple une nation puissante et respectée.

En retraçant à grands traits la vie de David, nous nous en sommes tenus à la narration des livres de Samuel, dont plusieurs pages sont très rapprochées des événements (2Sa 9-20,1Ro 1 et 1Ro 2). La narration parallèle de 1 Chr., très postérieure, nous montre comment on envisageait la figure de David plus d'un siècle après l'exil. David y apparaît comme un saint avec la couronne sur la tête ; ses fautes et les côtés sombres de son règne sont soigneusement passés sous silence. Nous le voyons entièrement occupé aux préparatifs pour la construction du temple, réglant d'avance tous les détails de l'organisation du culte. Par contre, d'après 2Sa 7, David renonça, sur les conseils du prophète Nathan, à son projet de bâtir une maison à l'Éternel, qui préférait séjourner sous une tente, selon la simplicité de l'âge mosaïque.

On a porté sur le caractère de David des jugements très différents, et la critique a souvent réagi avec exagération contre la canonisation traditionnelle. On comprend le mot de Reuss : « C'était un héros ; on provoque la critique, très mal à propos, en voulant en faire un saint. » Il est facile de relever dans la vie de David maints traits de duplicité et même de cruauté envers ses ennemis. (cf. 1Sa 21:1,13-15 27:9-11,2Sa 8:2) C'étaient les moeurs d'un âge encore à demi-barbare. Mais il ne faut pas exagérer. Il est arbitraire d'accuser David d'avoir inspiré l'oracle qui réclama la mort de sept fils de Saül (2Sa 21). Quant au trai-, tement infligé aux villes des Ammonites, les nouvelles versions (la Vers. Syn. comme la Bible de Kautzsch en Allemagne), par une légère cor-refttion du texte, excluent tout sujet de scandale : David ne jeta pas tout un peuple à périr dans des fours (voir ce mot) et sous des scies, mais l'employa à différents travaux de scierie et de fours à briques : ce qui est un peu différent ! (2Sa 12:31) De même, pour les dernières volontés de David touchant Joab et Siméi (1Ro 2:5-9), au lieu d'y voir un testament des rancunes du vieux monarque, on les mettra plus facilement sur le compte de son successeur, ou bien on se rappellera l'idée antique que les crimes impunis attirent la malédiction sur un pays.

Mais, à côté des ombres, que de traits lumineux dans son caractère ! Sa générosité envers ses ennemis, sa promptitude à pardonner à ses adversaires ; (cf. 2Sa 19) l'ardeur chevaleresque qui le soutint dans tant de combats ; (cf. 2Sa 23:15-17) sa foi religieuse qui lui fit toujours rechercher l'aide de l'Éternel au milieu des vicissitudes et des dangers de sa vie agitée ; et son humilité sous l'accusation du prophète Nathan et dans l'acceptation des épreuves de ses dernières années (2Sa 15:25 16:11), tous ces traits et d'autres encore placent le roi David au rang des personnages les plus attrayants et sympathiques de l'A.T.

David est-il l'auteur, en tout ou en partie, des psaumes qui portent son nom ? Nous tenons comme sûrement établi que David fut un poète (2Sa 1:19-27, élégie sur Saül et Jonathan ; 2Sa 3:33, sur la mort d'Abner ; Am 6:5) et, étant données sa piété personnelle et sa confiance en l'Éternel, un poète religieux, un psalmiste. Mais quant à savoir quels chants de notre Psautier remontent réellement jusqu'à lui, il est malaisé de le déterminer, et les critiques actuels, même conservateurs, renoncent à dresser une liste de psaumes davidiques. Le Ps 18, reproduit dans 2Sa 22, est celui qui a le plus de chance de remonter, au moins dans sa partie centrale, au grand roi. Le Ps 51, bien qu'expression d'un repentir individuel, semble présupposer l'enseignement des prophètes. Il est d'ailleurs reconnu aujourd'hui que l'expression « Psaumes de David » signifie psaumes appartenant au recueil de David plutôt que composés par David (voir Psaumes).

La renommée de David est allée en grandissant à travers les âges. Il devint le modèle sur lequel furent jugés tous les rois postérieurs, (cf. 1Ro 11:34-38 15:3-5,2Ro 18:3 22:2) et le type du roi idéal de l'avenir, du Messie (Esa 11:1, Jer 23:5, Eze 34:23, Os 3:5). Et notre Sauveur lui-même ne dédaigna pas le titre de « fils de David », dont il fut salué par les foules (Mr 10:47, Mt 12:23 21:9 etc.). Th. L.

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      Lévitique 17

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner les commandements suivants à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites :
      3 « Supposons ceci : Un Israélite veut égorger un bœuf, un mouton ou une chèvre, dans le camp ou en dehors du camp.
      4 Il doit d’abord amener cet animal à l’entrée de la tente de la rencontre. Il doit le présenter en offrande au SEIGNEUR devant son lieu saint. S’il ne fait pas cela, on le considérera comme coupable parce qu’il a versé le sang d’un être vivant. Et on le chassera de la communauté d’Israël.
      5 Cette règle oblige les Israélites à ne plus sacrifier les animaux dans les champs. Ils doivent plutôt les amener au prêtre, à l’entrée de la tente de la rencontre, pour les offrir au SEIGNEUR en sacrifices de communion.
      6 Le prêtre verse le sang de cet animal sur l’autel du SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il brûle sur cet autel les morceaux gras, et leur fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      7 De cette façon, les Israélites n’offriront plus de sacrifice aux faux dieux en forme de boucs. Ils ne seront pas infidèles au SEIGNEUR en se prostituant avec eux. C’est une règle pour toujours. Les Israélites la respecteront de génération en génération.
      8 « Tu leur diras encore : Par exemple, un Israélite, ou un étranger qui vit au milieu des Israélites, veut offrir un sacrifice complet ou un autre sacrifice.
      9 Il doit alors amener l’animal à l’entrée de la tente de la rencontre pour l’offrir au SEIGNEUR. S’il ne le fait pas, on le chassera de la communauté d’Israël.
      10 « Autre exemple : Un Israélite, ou un étranger installé dans le pays, mange du sang, sous une forme ou sous une autre. Alors le SEIGNEUR agira contre lui et il chassera cet homme de la communauté d’Israël.
      11 En effet, c’est dans le sang que se trouve la vie d’un être. Le SEIGNEUR vous permet d’utiliser le sang sur l’autel pour recevoir le pardon de vos péchés. Oui, le sang obtient le pardon des péchés parce qu’il porte la vie.
      12 C’est pourquoi le SEIGNEUR a dit aux Israélites : “Aucun de vous et aucun étranger installé chez vous n’a le droit de manger du sang.”
      13 « Supposons encore ceci : Un Israélite, ou un étranger installé dans le pays, prend à la chasse un animal ou un oiseau qu’on a le droit de manger. Il doit faire couler son sang sur le sol et il le couvrira de terre.
      14 En effet, tant qu’un être est vivant, sa vie est dans son sang. C’est pourquoi le SEIGNEUR a dit aux Israélites : “Vous ne mangerez jamais de sang, parce que la vie d’un être est dans son sang. Si quelqu’un en mange, on le chassera de la communauté d’Israël.”
      15 « Voici un autre cas : Un Israélite, ou un étranger installé dans le pays, mange de la viande d’un animal mort naturellement ou déchiré par une bête sauvage. Cet homme doit laver ses vêtements et se laver entièrement. Il est impur jusqu’au soir. Ensuite, il sera pur de nouveau.
      16 S’il ne lave pas ses vêtements ni son corps, il en est responsable. »

      1 Samuel 14

      52 Pendant toute sa vie, Saül combat durement les Philistins. C’est pourquoi, dès qu’il voit un homme courageux et fort, il le prend comme soldat.

      1 Samuel 16

      1 Le SEIGNEUR dit à Samuel : « Est-ce que tu vas pleurer Saül encore longtemps ? C’est moi qui l’ai rejeté, et il ne sera plus roi d’Israël. Prends de l’huile et va à Bethléem. Je t’envoie là-bas, chez Jessé. En effet, j’ai choisi parmi ses fils le roi qui me plaît. »
      2 Samuel demande : « Comment est-ce que je peux faire cela ? Si je vais à Bethléem, Saül va l’apprendre et il va me tuer ! » Le SEIGNEUR lui répond : « Prends avec toi un veau. Tu diras : “Je viens offrir un sacrifice au SEIGNEUR.”
      3 Invite Jessé à la cérémonie. Je te dirai ce que tu dois faire. Je te montrerai celui que j’ai choisi, et tu verseras de l’huile sur lui pour le faire roi. »
      4 Samuel fait ce que le SEIGNEUR a dit. Quand il arrive à Bethléem, les anciens de la ville sont inquiets. Ils viennent à sa rencontre et lui demandent : « Est-ce que tu viens nous annoncer une bonne nouvelle ? »
      5 Samuel répond : « Oui. Je viens offrir un sacrifice au SEIGNEUR. Rendez-vous purs pour la cérémonie et venez ensuite avec moi. » Samuel dit aussi à Jessé et à ses fils : « Rendez-vous purs, je vous invite au sacrifice. »
      6 Quand Jessé et ses fils arrivent, Samuel voit Éliab et pense : « C’est sûrement lui que le SEIGNEUR a choisi. »
      7 Mais le SEIGNEUR lui dit : « Cet homme est beau et il est grand. Mais ne fais pas attention à cela ! Ce n’est pas lui que j’ai choisi. Je ne juge pas comme les êtres humains. Les gens font attention à ce qui se voit, mais moi, je regarde le fond du cœur. »
      8 Ensuite Jessé appelle Abinadab. Il le fait passer devant Samuel, mais Samuel dit : « Ce n’est pas non plus cet homme-là que le SEIGNEUR a choisi. »
      9 Jessé fait passer encore Chamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus. »
      10 Jessé fait passer ainsi sept de ses fils devant Samuel. Samuel lui dit : « Le SEIGNEUR n’a choisi aucun d’eux. »
      11 Puis il ajoute : « Est-ce que tes fils sont tous là ? » Jessé répond : « Non, il y a encore David, le plus jeune. Il garde les moutons. » Samuel lui dit : « Envoie quelqu’un le chercher ! Nous ne commencerons pas le repas du sacrifice avant son arrivée. »
      12 Aussitôt Jessé fait venir David. David a le teint clair, avec de beaux yeux et un beau visage. Alors le SEIGNEUR dit à Samuel : « C’est lui ! Verse de l’huile sur sa tête pour le faire roi ! »
      13 Samuel prend l’huile et il la verse sur la tête de David devant ses frères. L’esprit du SEIGNEUR descend sur David et, à partir de ce jour-là, il ne le quitte plus. Ensuite Samuel part et il retourne à la ville de Rama.
      14 L’esprit du SEIGNEUR a quitté Saül, et un esprit mauvais, envoyé par le SEIGNEUR, le fait souffrir.
      15 Les serviteurs de Saül lui disent : « Nous le savons, Dieu t’a envoyé un esprit mauvais qui te fait souffrir.
      16 Donne un ordre, nous t’obéirons. Nous te trouverons un homme qui sait jouer de la cithare. Ainsi, quand l’esprit mauvais viendra en toi, le musicien jouera, et cela te calmera. »
      17 Saül répond : « Trouvez-moi un bon musicien et amenez-le. »
      18 Un des serviteurs dit : « Je connais justement un fils de Jessé, de Bethléem. C’est un bon musicien, un homme de valeur et un bon combattant. Il parle avec intelligence, il est beau, et le SEIGNEUR est avec lui. »
      19 Saül envoie des messagers à Jessé pour lui dire : « Envoie-moi ton fils David, celui qui garde les moutons. »
      20 Alors Jessé prend un âne. Il charge dessus du pain, une outre de vin et un cabri. Et il envoie son fils David porter ces cadeaux à Saül.
      21 David arrive chez Saül et il se met à son service. Saül l’aime beaucoup et il en fait son porteur d’armes.
      22 Puis Saül envoie dire à Jessé : « Je veux que David reste à mon service, parce qu’il me plaît. »
      23 À partir de ce moment, quand l’esprit mauvais entre dans Saül, David prend sa cithare et il en joue. Saül se calme, il se sent mieux, et l’esprit mauvais le quitte.

      1 Samuel 17

      1 Les Philistins réunissent leurs armées pour aller faire la guerre. Ils se rassemblent dans la ville de Soko en Juda et ils installent leur camp à Éfès-Dammim, entre Soko et Azéca.
      2 Saül et l’armée d’Israël se rassemblent et s’installent dans la vallée du Térébinthe. Puis ils se mettent en ordre de combat contre les Philistins.
      3 Les Philistins sont sur une colline, et les Israélites sur une autre. Une vallée les sépare.
      4 Un soldat philistin quitte le rang et il s’avance entre les deux armées. Il cherche quelqu’un qui peut se battre contre lui. Ce soldat est de la ville de Gath. Il s’appelle Goliath. Il mesure à peu près trois mètres.
      5 Sur sa tête, il a mis un casque de bronze. Il a des plaques de bronze autour des jambes. Il porte une cuirasse faite en écailles de bronze. Cette cuirasse pèse 60 kilos. Sur sa poitrine, en travers, il porte une arme de bronze.
      7 Le bois de sa lance est gros comme la barre d’un métier à tisser. La pointe de fer au bout de la lance pèse plus de sept kilos. Celui qui porte son bouclier marche devant lui.
      8 Goliath s’arrête et il crie aux soldats d’Israël : « Vous vous mettez en ordre de combat. Pourquoi donc ? Je suis un Philistin, et vous, vous êtes les esclaves de Saül. Choisissez parmi vous un homme pour lutter contre moi.
      9 S’il arrive à me battre et s’il me tue, les Philistins deviendront vos esclaves. Mais si c’est moi qui arrive à le battre et si je le tue, c’est vous qui deviendrez nos esclaves. »
      10 Et il ajoute encore : « Aujourd’hui, je provoque l’armée d’Israël. Envoyez-moi un homme, et nous allons lutter l’un contre l’autre. »
      11 Quand Saül et toute l’armée d’Israël entendent ce que Goliath dit, ils sont paralysés par la peur.
      12 David est fils de Jessé, du clan d’Éfrata. Il habite à Bethléem, dans le pays de Juda. Jessé a huit fils et, au temps de Saül, il est très âgé.
      13 Ses trois fils aînés, Éliab, Abinadab et Chamma, sont partis faire la guerre avec Saül. David est le plus jeune.
      15 Il a l’habitude d’aller servir Saül quelque temps, puis de revenir garder les moutons de son père, à Bethléem.
      16 Pendant 40 jours, Goliath le Philistin se présente matin et soir devant l’armée d’Israël.
      17 Un jour, Jessé dit à David : « Prends ce sac de grains grillés et ces dix pains, va vite au camp militaire. Tu les donneras à tes frères.
      18 Prends aussi ces dix fromages et donne-les à leur commandant. Va voir si tes frères sont en bonne santé et rapporte-moi quelque chose qui me montrera que tout va bien là-bas.
      19 Tu vas les trouver avec Saül et toute l’armée d’Israël. Ils sont dans la vallée du Térébinthe, en train de faire la guerre aux Philistins. »
      20 Le jour suivant, David se lève tôt le matin. Il laisse ses moutons à un gardien. Il prend les cadeaux et il se met en route, comme son père Jessé l’a dit. Il arrive au camp d’Israël. À ce moment-là, l’armée d’Israël se prépare pour le combat, et les soldats poussent le cri de guerre.
      21 Les Israélites et les Philistins se mettent en ordre de combat.
      22 David laisse ses cadeaux près du gardien des bagages et il court vers les soldats. Quand il trouve ses frères, il leur demande s’ils sont en bonne santé.
      23 Au moment où il parle avec eux, le Philistin de Gath qui s’appelle Goliath s’avance devant son armée. Et comme d’habitude, il se met à provoquer les Israélites. David entend tout ce qu’il dit.
      24 Quand les Israélites voient Goliath, ils ont tous très peur et ils reculent.
      25 Chacun dit : « Vous voyez cet homme-là ! Il vient nous provoquer. C’est pourquoi il s’avance vers nous. Si quelqu’un réussit à le tuer, le roi lui donnera beaucoup de richesses. Il lui donnera sa fille en mariage, et la famille de son père ne paiera plus d’impôts en Israël. »
      26 David demande aux soldats qui sont près de lui : « Qui est ce Philistin non circoncis qui se permet d’insulter l’armée du Dieu vivant ? Qu’est-ce qu’on va donner à celui qui tuera ce Philistin pour effacer l’insulte lancée contre Israël ? »
      27 Les soldats redisent à David tout ce que le roi donnera à cet homme-là.
      28 Mais Éliab, son frère aîné, entend ce que David demande aux soldats. Alors, il se fâche et il dit à David : « Pourquoi est-ce que tu es venu ici ? À qui est-ce que tu as laissé ton petit troupeau dans le désert ? Je te connais bien, petit orgueilleux, ton cœur est mauvais ! C’est pour voir le combat que tu es venu ! »
      29 David lui répond : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? J’ai simplement posé une question. »
      30 David tourne le dos à son frère et pose la même question à un autre soldat. Il répète cette question à d’autres soldats. Chacun lui donne la même réponse.
      31 Tout le monde entend parler des questions posées par David. Le roi Saül lui-même apprend cela. Il fait tout de suite venir David.
      32 Celui-ci dit au roi : « Personne ne doit se décourager à cause de ce Philistin. Moi, j’irai me battre contre lui. »
      33 Saül lui répond : « Non, tu ne peux pas aller te battre contre lui. Toi, tu n’es qu’un jeune garçon, et lui, c’est un soldat depuis sa jeunesse. »
      34 Alors David dit : « Quand je garde les moutons de mon père, si un lion ou un autre animal sauvage vient et prend un mouton du troupeau
      35 je cours derrière lui. Je le frappe et j’arrache le mouton de sa gueule. Et s’il vient contre moi, je le saisis à la gorge et je le tue.
      36 Voilà comment je fais pour tuer les lions et les autres animaux sauvages. Je vais faire la même chose à ce Philistin non circoncis qui a insulté l’armée du Dieu vivant.
      37 Le SEIGNEUR me protège des griffes du lion et des autres animaux sauvages. Il va aussi me protéger des attaques de ce Philistin. » Alors Saül dit à David : « Pars donc, et que le SEIGNEUR soit avec toi ! »
      38 Saül donne à David son équipement de guerre. Il lui met son casque de bronze sur la tête et il l’habille de sa cuirasse.
      39 David met encore l’épée de Saül par-dessus la cuirasse. Il essaie d’avancer, mais il n’y arrive pas. En effet, il n’est pas habitué à cet équipement. Alors il dit à Saül : « Avec tout cela, je ne peux pas marcher, je n’ai pas l’habitude. » Et il enlève l’équipement de Saül.
      40 David prend son bâton et il va choisir cinq pierres bien lisses au bord du torrent. Il les met dans son sac de berger. Il prend sa fronde dans sa main et s’avance vers Goliath.
      41 Goliath s’approche petit à petit de David. L’homme qui porte son bouclier marche devant lui.
      42 Goliath regarde David. Quand il le voit, il le juge comme un petit rien-du-tout. En effet, David est encore jeune. Il a le teint clair et un beau visage.
      43 Alors Goliath crie à David : « Tu viens contre moi avec un bâton ! Tu me prends donc pour un chien ! » Et il lance à David des malédictions de la part des dieux philistins.
      44 Il crie encore : « Viens ici ! Je vais donner ton corps à manger aux oiseaux et aux animaux sauvages ! »
      45 David lui dit : « Toi, tu viens contre moi avec une épée, une lance et une autre arme. Et moi, je viens contre toi au nom du SEIGNEUR de l’univers, le Dieu de l’armée d’Israël que tu as insulté !
      46 Aujourd’hui même, le SEIGNEUR va te livrer à moi. Je vais te tuer et te couper la tête ! Aujourd’hui même, je vais donner les corps des soldats philistins aux oiseaux et aux animaux sauvages, qui les mangeront. Alors tout le monde apprendra que les Israélites ont un Dieu.
      47 Et tous les Israélites rassemblés ici le sauront : le SEIGNEUR n’a pas besoin d’épée ni de lance pour donner la victoire. Il est le maître de cette guerre et il va vous livrer en notre pouvoir ! »
      48 Goliath se remet à marcher vers David. Alors David court très vite vers Goliath sur le terrain du combat.
      49 Il prend une pierre dans son sac. Il la lance avec sa fronde, et la pierre va frapper le front de Goliath. Elle s’enfonce dans son front, et Goliath tombe, le visage contre le sol.
      50 Ainsi, avec une fronde et une pierre, David a été plus fort que Goliath le Philistin. Il l’a fait tomber et il l’a tué, sans épée.
      51 David court et s’arrête près de Goliath. Il tire l’épée de Goliath de son étui et il lui coupe la tête. Alors, quand les Philistins voient que leur champion est mort, ils se mettent à fuir.
      52 Les soldats d’Israël et de Juda poussent leur cri de guerre et ils poursuivent les Philistins jusqu’à l’entrée de Gath et d’Écron. Les corps des Philistins couvrent la route de Chaaraïm jusqu’à Gath et Écron.
      53 Puis les Israélites arrêtent de poursuivre les Philistins et ils reviennent piller leur camp.
      54 David prend la tête de Goliath et il l’apporte à Jérusalem. Il met les armes du Philistin dans sa tente.
      55 Saül a vu David partir pour combattre Goliath. À ce moment-là, il a dit à Abner, le chef de son armée : « Abner, ce garçon est le fils de qui ? » Abner a répondu : « Je n’en sais rien du tout, mon roi. »
      56 Saül a dit : « Renseigne-toi pour le savoir. »
      57 C’est pourquoi, quand David revient au camp après avoir tué Goliath, Abner va le chercher et le présente à Saül. Il a encore la tête du Philistin dans ses mains.
      58 Saül lui demande : « Tu es le fils de qui, jeune homme ? » David répond : « Je suis le fils de ton serviteur Jessé, de Bethléem. »

      1 Samuel 18

      7 Toutes joyeuses, elles chantent en se répondant : « Saül a battu 1 000 ennemis, David en a battu 10 000 ! »
      10 Le jour suivant, un esprit mauvais envoyé par Dieu tombe sur Saül, et le roi entre en transe dans sa maison. David joue de la cithare, comme tous les autres jours, et Saül tient sa lance à la main.
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