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DAVID

(=bien-aimé). Second roi d'Israël, le plus grand de tous ; fondateur de la dynastie, qui prend de lui son nom. Il était fils d'Isaï, Bethléhémite ; d'après 1Sa 16:10 le cadet de huit frères. Sa biographie s'étend depuis 1Sa 16 jusqu'à 1Ro 2. Une narration postérieure, de valeur historique très inférieure, se trouve dans 1Ch 11-29. Particulièrement dans 1Sa la narration est puisée à différentes sources, qu'il n'est pas toujours facile de concilier.

Ainsi, pour les débuts de David, avons-nous trois récits indépendants, que nous allons brièvement esquisser.

(a) Dans le premier récit (1Sa 16:1-13), Samuel vient à Bethléhem, sur l'ordre de l'Éternel, pour choisir un successeur à Saül. Les sept fils d'Isaï passent devant lui, mais aucun d'eux n'est l'élu de JHVH. A la fin, sur l'insistance de Samuel, on envoie chercher le cadet qui faisait paître les brebis. David arrive : « il était blond, avec de beaux yeux et un aspect agréable » (1Sa 16:12). Et c'est sur sa tête que le prophète verse l'huile sacrée.

(b) Dans le deuxième récit (1Sa 16:14-23), David est décrit comme « musicien habile, guerrier vaillant, parlant bien et beau de visage » (1Sa 16:18). Il vient à la cour de Saül pour jouer de la harpe et calmer ainsi l'humeur farouche du roi, tourmenté par un esprit mauvais. Le roi le prend en vive affection et en fait son écuyer.

(c) Le troisième récit (le plus célèbre des trois) décrit le combat du jeune David avec le géant Goliath (1Sa 17). Ici David est de nouveau le jeune pâtre que son père envoie au camp d'Israël s'informer de la santé de ses frères. Il y arrive et entend l'orgueilleux défi du Philistin. Enflammé d'une ardeur généreuse, il se déclare prêt à marcher contre cet impie, « qui ose insulter les armées du Dieu vivant ». Saül lui déconseille d'exposer ainsi sa vie, puis lui offre ses propres armes, mais elles sont trop lourdes pour le jeune garçon. Dans le simple attirail du berger, sa fronde a la main, il s'avance vers Goliath « au nom de l'Éternel des armées ». Une pierre adroitement lancée frappe le géant au front et l'abat ; puis David lui coupe la tête de sa propre épée. A remarquer qu'après la victoire Saül s'enquiert de la famille du jeune homme, qu'il ne paraît pas connaître (verset 66-68).

De ces trois récits, le premier rattache la future royauté de David à l'intervention du prophète Samuel, qui, sur l'ordre de l'Éternel, l'aurait, dès son adolescence, substitué à Saül, le roi infidèle. Dans le deuxième, David vient à la cour comme un guerrier (cf. 1Sa 14:52) et un habile musicien. C'est le récit que la critique actuelle considère comme le plus historique. Le troisième récit met en lumière le courage du jeune berger et sa foi inébranlable en l'Éternel, qui lui assure la victoire. On entrevoit dans cet exploit prodigieux le héros d'Israël qui délivrera son peuple du joug des Philistins. La beauté littéraire et la valeur religieuse de cet épisode sont hors de contestation. Mais qu'en est-il de son historicité ? A ce propos l'on remarque qu'il se concilie difficilement avec le récit précédent, dans lequel David est déjà à la cour du roi comme son écuyer. Bien plus, le même exploit est attribué dans 2Sa 21:19 à un certain Elcha-nan de Bethléhem. L'admiration populaire aurait-elle transféré au roi illustre la prouesse d'un de ses guerriers ? Beaucoup de critiques le pensent. D'autre part, il est permis d'admettre quelque confusion de noms (cf. la variante de 1Ch 20:5) ; et le récit de 1Sa 16:14-23 pourrait être hors de place et devoir être transféré après le chap. 17.

De toute façon, ce sont ses victoires contre les Philistins qui placent David au premier rang des guerriers d'Israël. Les femmes chantent de lui : « Saül a frappé ses mille et David ses dix mille » (1Sa 18:7). Le fils du roi, le généreux Jonathan, se prend d'une amitié passionnée pour le jeune héros. Celui-ci gagne aussi le coeur de Mical, la fille de Saül, et il obtient sa main comme prix de sa vaillance. Mais tant de succès excite l'humeur soupçonneuse de Saül, qui voit dans l'astre naissant une menace pour sa sûreté et pour son trône. Dès ce moment la narration se déroule comme une longue série d'embûches et de poursuites de Saül contre son rival trop heureux. Pendant que David joue de la harpe devant le roi, celui-ci cherche à le clouer au mur d'un coup de lance (1Sa 18:10 et suivant 1Sa 19:9 s, doublet). Saül envoie ses gens pour saisir David dans sa maison, mais la ruse de sa femme fidèle lui permet de s'échapper et de se rendre auprès de Samuel à Rama (chap. 19). L'intervention de Jonathan en faveur de son ami ne fait qu'empirer la situation (chap. 20). Maintenant la rupture entre Saül et David est consommée : David est un fuyard et devient le chef d'une bande de gens hors la loi (400 hommes d'après 1Sa 22:2, 600 d'après 1Sa 27:2). La protection que les sacrificateurs de Nob accordent au héros fugitif attire sur eux la terrible vengeance du roi (ch. 21 et 22). La narration insiste sur la parfaite innocence de David, qui, malgré le traitement indigne et outrageant dont il est l'objet, épargne par deux fois la vie de « l'Oint de l'Éternel » : dans la caverne d'En-Guédi, puis dans le campement nocturne au désert de Ziph (ch. 24 et 26, sans doute un doublet). L'épisode de la rencontre de David et d'Abigaïl nous dépeint au vif le héros prompt à venger dans le sang une insulte imméritée, puis se laissant fléchir par l'intervention habile d'une femme généreuse (ch. 25).

La fin de cette triste odyssée fut la grave résolution prise par David de chercher un asile chez les Philistins. Avec sa troupe de 600 hommes il se mit au service d'Akis, roi de Gath, qui lui assigna comme résidence la ville de Tsiklag. De cette ville David faisait de fréquentes razzias contre les Amalécites et d'autres tribus du désert, tout en laissant croire à Akis qu'il pillait le pays de Juda (ch. 27). Mais lorsque, peu après, les Philistins reprirent la lutte contre Israël, David se trouva devant l'angoissante perspective de devoir marcher contre son propre peuple. La défiance bien naturelle des princes des Philistins délivra David de la terrible impasse où il s'était mis. Pendant que les Philistins s'avancent vers le pays d'Israël, David remporte une éclatante victoire sur les Amalécites, qui venaient de brûler Tsiklag pendant son absence ; et il envoie aux anciens de Juda une part du riche butin (ch. 29 et 30). A l'annonce de la catastrophe de Guilboa, où périrent au champ d'honneur Saül et ses fils, David composa cette émouvante élégie, qui réunit dans la même complainte l'ami incomparable et le roi qui l'avait injustement poursuivi (2Sa 1:17-27).

Maintenant la route est enfin libre pour David. Il se rend à Hébron, l'ancienne ville de Juda, riche en souvenirs des patriarches, et y est proclamé roi sur cette tribu (2Sa 2). Il s'ensuit une guerre civile entre David et Isboseth (ou Esbaal, 1Ch 8:33 9:39) fils de Saül, que son oncle Abner établit roi sur le reste d'Israël. Mais l'un et l'autre périssent bientôt d'une mort violente, et les représentants de tout Israël, rassemblés à Hébron, acclament David roi sur toute la nation. C'était aux environs de l'an 1000 (2Sa 5).

Les débuts du nouveau règne furent marqués par deux actes décisifs dans l'histoire du peuple d'Israël : la victoire sur les Philistins et le choix de Jérusalem comme capitale. Les Philistins, qui s'étaient tenus à l'écart pendant la guerre civile, interviennent, mais trop tard, pour maintenir leur suprématie sur Israël. Ils sont battus à plusieurs reprises, et le peuple hébreu est enfin délivré du joug étranger (2Sa 5:17-25 21:15-22). Avec la clairvoyance d'un grand monarque, David comprit la nécessité d'avoir une capitale plus centrale qu'Hébron. Il jeta son dévolu sur la vieille cité jébusite, située sur les limites de Juda et de Benjamin. La ville était tenue pour imprenable (cf. le dicton : 2Sa 5 6,8) ; mais par un heureux coup de main, sans doute en pénétrant dans la forteresse par un canal souterrain, Joab, le vaillant capitaine de David, parvint à s'en emparer (2Sa 5:6,9). David fit de Jérusalem la capitale politique et religieuse d'Israël. Il y transporta en grande pompe, au milieu des acclamations du peuple, l'Arche, le vénérable objet sacré mosaïque, laissé à l'abandon depuis les temps de Silo (ch. 6).

Après avoir ainsi affermi son pouvoir, David entreprit les grandes guerres contre les peuples environnants : Moabites, Édomites, Syriens, Ammonites furent tour à tour battus et subjugués par David et ses vaillants généraux, Joab et Abisaï (ch. 8, 10, 12). Aux yeux de la postérité, le fils d'Isaï apparut de plus en plus comme le héros par excellence, et son règne comme l'âge d'or de la théocratie jéhoviste,

A l'intérieur, David s'organisa fortement. L'illustre monarque était entouré d'une pléiade de vaillants paladins, les gibborim (2Sa 23:8-39). Pour sa sûreté personnelle, il avait une garde du corps, composée surtout d'éléments étrangers : les Kéréthiens et les Péléthiens (2Sa 8:18 15:18). Nous connaissons la liste de ses principaux fonctionnaires (2Sa 8:15-18 20:23-26). Sous ce rapport aussi son règne marque un progrès décisif sur celui de Saül. David est vraiment le fondateur de la monarchie israélite.

En regard des côtés lumineux, les ombres ne manquent pas dans ce règne. La triste aventure de David avec Bath-Séba (adultère aggravé de meurtre) est trop connue pour qu'il soit nécessaire de la rappeler en détail. Relevons plutôt avec quelle sévérité ce crime, assez commun chez un despote oriental, est jugé par l'histoire sainte. Le prophète Nathan se rend chez le roi coupable et lui dénonce son crime ; et le roi, repris dans sa conscience, s'écrie : « J'ai péché » (ch. 11 et 12). Le mauvais exemple du roi agit comme une Némésis vengeresse sur sa famille. L'aîné, Ammon, fait violence à sa demi-soeur Tamar ; il est tué par son frère Absalom (ch. 13). Puis, c'est la révolte d'Absalom, proclamé roi à Hébron. Le vieux roi abandonne sa capitale et se réfugie, avec ses fidèles, au delà du Jourdain, tandis que le fils usurpateur entre à Jérusalem. Les vicissitudes de cette révolte sont retracées dans un récit riche en détails, qui fait revivre devant nous les principaux personnages de ce drame : David et Absalom, Ahitophel et Husaï, Joab, Siméi, Bar-zillaï, etc. Le dénouement eut lieu, comme on sait, par la mort d'Absalom, à la bataille dans la forêt d'Éphraïm (ch. 15-19). Moins dangereuse fut la révolte de Séba, promptement domptée : indice de la rivalité toujours latente, entre Israël et Juda (ch. 20). Les derniers jours du roi furent encore troublés par la tentative de son fils Adonija, maintenant l'aîné, pour s'assurer le trône. L'habile intervention de Bath-Séba, secondée par Nathan, déjoua le complot et aboutit au sacre de Salomon, du vivant de son père (1Ro 1). Bientôt après se terminait la vie orageuse de David (1Ro 2:1-11), qui, par ses exploits militaires et son talent d'organisation, avait fait de son peuple une nation puissante et respectée.

En retraçant à grands traits la vie de David, nous nous en sommes tenus à la narration des livres de Samuel, dont plusieurs pages sont très rapprochées des événements (2Sa 9-20,1Ro 1 et 1Ro 2). La narration parallèle de 1 Chr., très postérieure, nous montre comment on envisageait la figure de David plus d'un siècle après l'exil. David y apparaît comme un saint avec la couronne sur la tête ; ses fautes et les côtés sombres de son règne sont soigneusement passés sous silence. Nous le voyons entièrement occupé aux préparatifs pour la construction du temple, réglant d'avance tous les détails de l'organisation du culte. Par contre, d'après 2Sa 7, David renonça, sur les conseils du prophète Nathan, à son projet de bâtir une maison à l'Éternel, qui préférait séjourner sous une tente, selon la simplicité de l'âge mosaïque.

On a porté sur le caractère de David des jugements très différents, et la critique a souvent réagi avec exagération contre la canonisation traditionnelle. On comprend le mot de Reuss : « C'était un héros ; on provoque la critique, très mal à propos, en voulant en faire un saint. » Il est facile de relever dans la vie de David maints traits de duplicité et même de cruauté envers ses ennemis. (cf. 1Sa 21:1,13-15 27:9-11,2Sa 8:2) C'étaient les moeurs d'un âge encore à demi-barbare. Mais il ne faut pas exagérer. Il est arbitraire d'accuser David d'avoir inspiré l'oracle qui réclama la mort de sept fils de Saül (2Sa 21). Quant au trai-, tement infligé aux villes des Ammonites, les nouvelles versions (la Vers. Syn. comme la Bible de Kautzsch en Allemagne), par une légère cor-refttion du texte, excluent tout sujet de scandale : David ne jeta pas tout un peuple à périr dans des fours (voir ce mot) et sous des scies, mais l'employa à différents travaux de scierie et de fours à briques : ce qui est un peu différent ! (2Sa 12:31) De même, pour les dernières volontés de David touchant Joab et Siméi (1Ro 2:5-9), au lieu d'y voir un testament des rancunes du vieux monarque, on les mettra plus facilement sur le compte de son successeur, ou bien on se rappellera l'idée antique que les crimes impunis attirent la malédiction sur un pays.

Mais, à côté des ombres, que de traits lumineux dans son caractère ! Sa générosité envers ses ennemis, sa promptitude à pardonner à ses adversaires ; (cf. 2Sa 19) l'ardeur chevaleresque qui le soutint dans tant de combats ; (cf. 2Sa 23:15-17) sa foi religieuse qui lui fit toujours rechercher l'aide de l'Éternel au milieu des vicissitudes et des dangers de sa vie agitée ; et son humilité sous l'accusation du prophète Nathan et dans l'acceptation des épreuves de ses dernières années (2Sa 15:25 16:11), tous ces traits et d'autres encore placent le roi David au rang des personnages les plus attrayants et sympathiques de l'A.T.

David est-il l'auteur, en tout ou en partie, des psaumes qui portent son nom ? Nous tenons comme sûrement établi que David fut un poète (2Sa 1:19-27, élégie sur Saül et Jonathan ; 2Sa 3:33, sur la mort d'Abner ; Am 6:5) et, étant données sa piété personnelle et sa confiance en l'Éternel, un poète religieux, un psalmiste. Mais quant à savoir quels chants de notre Psautier remontent réellement jusqu'à lui, il est malaisé de le déterminer, et les critiques actuels, même conservateurs, renoncent à dresser une liste de psaumes davidiques. Le Ps 18, reproduit dans 2Sa 22, est celui qui a le plus de chance de remonter, au moins dans sa partie centrale, au grand roi. Le Ps 51, bien qu'expression d'un repentir individuel, semble présupposer l'enseignement des prophètes. Il est d'ailleurs reconnu aujourd'hui que l'expression « Psaumes de David » signifie psaumes appartenant au recueil de David plutôt que composés par David (voir Psaumes).

La renommée de David est allée en grandissant à travers les âges. Il devint le modèle sur lequel furent jugés tous les rois postérieurs, (cf. 1Ro 11:34-38 15:3-5,2Ro 18:3 22:2) et le type du roi idéal de l'avenir, du Messie (Esa 11:1, Jer 23:5, Eze 34:23, Os 3:5). Et notre Sauveur lui-même ne dédaigna pas le titre de « fils de David », dont il fut salué par les foules (Mr 10:47, Mt 12:23 21:9 etc.). Th. L.

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Versets relatifs

    • Lévitique 17

      1

      Les sacrifices qui doivent être offerts sur le tabernacle. (Lévitique 17:1-9)
      Toute consommation de sang des animaux, morts naturellement, est interdite. (Lévitique 17:10-16)

      Tout le bétail tué par les Israélites, même quand ces derniers étaient dans le désert, devait être présenté devant la porte du tabernacle. Selon la loi, la chair était récupérée par celui qui apportait le bétail, elle devait être consommée à titre de sacrifice de prospérité. Quand le peuple entra en Canaan, cette loi sur les sacrifices fut toujours respectée. Les « sacrifices spirituels » que nous offrons maintenant, sont exécutés en divers endroits : nous ne possédons ni temple, ni autel pour ce genre d'activité ; il en est de même avec l'unité que procure l'évangile : elle ne réside pas dans un endroit spécifique, mais dans le cœur, dans l'unité de l'Esprit. Christ est notre « Autel » et notre « Tabernacle » réels ; en Lui, Dieu demeure parmi les hommes. Ce n'est que par Jésus et uniquement par Lui que nos « sacrifices spirituels » ne peuvent être acceptés par Dieu. Le fait de s'adresser à d'autres médiateurs, d'utiliser d'autres autels et de pratiquer d'autres types de sacrifices ne peut que conduire vers d'autres dieux inexistants. Bien que Dieu, dans Sa Grâce, accepte les offrandes qui proviennent de notre famille, nous ne devons absolument pas négliger notre assistance à l'église, notre « tabernacle ».
      10 Nous avons dans ce passage une confirmation de la loi interdisant de consommer du sang. Les Israélites devaient s'en abstenir. Cette loi, impérative à cette époque, n'est plus en vigueur de nos jours ; la venue d'un nouveau sacrifice parfait allait en effet abroger cette directive : le sang des bêtes ne sert plus de rançon, seul celui de Christ a de la valeur ; il n'y a donc maintenant aucune raison de s'abstenir du sang des animaux. Il est permis d'en consommer pour nous nourrir ; le sang des animaux ne peut en effet servir d'expiation pour notre âme.

      Aujourd'hui, seul celui de Christ nous sauve réellement : ayons pour ce Sang le plus grand respect : ne le considérons pas avec indifférence !

      1 Samuel 14

      1 Samuel 16

      1

      Samuel est envoyé à Bethléem, vers Jessé. (1 Samuel 16:1-5)
      David reçoit l'onction de Samuel. (1 Samuel 16:6-13)
      Saül est troublé par un mauvais esprit, David lui apporte le calme. (1 Samuel 16:14-23)

      Il apparaît jusqu'à présent, que Saül était animé de la pire méchanceté. De quoi pouvait-il se sentir coupable, pour oser imaginer tuer Samuel ? Les anciens de Bethléem tremblèrent en voyant venir Samuel.

      Il est bon de respecter, les « messagers de Dieu », en observant une certaine crainte, face à leurs paroles. Le prophète répondit qu'il venait pacifiquement, pour offrir un sacrifice à L'Éternel.

      Quand notre Seigneur vint ici-bas, bien que les hommes aient de bonnes raisons de craindre que ce soit pour condamner le monde, ils purent constater que Jésus leur donna la pleine assurance de sa venue pacifique, pour offrir un Sacrifice, apportant son offrande avec Lui : Son corps, offert volontairement.

      Sanctifions-nous, et bénéficions de la rédemption qu'offre Son sacrifice !

      6 Il peut paraître étrange que Samuel, ayant remarqué le futur roi Saül, sa stature et son expression, tout en étant aussi déçu par sa conduite, ait pu envisager de sélectionner un autre dirigeant d'Israël, suivant les mêmes attributs.

      Il est aisé de juger selon les critères des hommes, mais Dieu nous révèle dans Sa Parole, quels sont les raisons de Ses choix : Il juge les hommes selon leur cœur. Nous avons une opinion souvent erronée, du caractère de ceux qui nous entourent ; le Seigneur, quant à Lui, regarde au cœur : la foi, la crainte respectueuse, et l'amour, qualités que les hommes ne savent pas toujours discerner. Dieu ne bénit pas nos enfants comme nous pourrions le faire avec notre affection naturelle et partiale, mais Il honore et sélectionne souvent, ceux qui sont les moins considérés.

      David, après le long défilé de tous ses frères, fut choisi. Il était le plus jeune des fils de Jessé ; son nom signifie « bien-aimé » ; il était en quelque sorte, le fils bien-aimé de Dieu. Il semble, d'après ce texte, que David soit le moindre de tous ses frères. Mais l'Esprit de l'Éternel le saisit à partir de ce jour. Cette onction n'était pas une cérémonie dénuée de sens : la Puissance divine entoura le jeune homme ! Elle lui donna toute la sagesse et le courage requis pour sa future tâche : toutes les qualifications d'un prince, malgré le fait qu'il devait encore attendre. Ce dut être pour lui un réconfort de voir que son élection était « orchestrée » par Dieu. La meilleure évidence de notre prédestination pour le Royaume de Gloire, est le « sceau » que nous avons reçu de l'Esprit de la Promesse, et la manifestation de l'œuvre de la Grâce en notre cœur !

      14 Saül était vraiment troublé. L'esprit de l'Éternel s'était retiré de lui. Si Dieu et Sa Grâce ne règnent pas dans notre cœur, le péché et Satan sauront vite nous accaparer. Le diable, avec la permission divine, a désorganisé et terrorisé Saül. Ce dernier était alors soucieux et sujet à des sautes d'humeur incontrôlées : il devenait agité, irritable, contrarié, avec parfois un brin de folie. Il est regrettable que la musique, qui d'ordinaire, tend à calmer l'esprit, ne soit pas capable de prévenir la vanité et la convoitise humaines, elle serait ainsi un moyen de mener le cœur dans le « chemin étroit », celui qui mène à Dieu. En fait, elle peut nous éloigner éventuellement de l'Esprit, mais, hélas, elle ne sait pas nous sortir d'un mauvais état d'âme.

      La musique, les déviations malsaines, les mauvaises compagnies, ou les affaires douteuses, peuvent en certaines circonstances « leurrer » une conscience en quête d'apaisement ; mais rien ne peut effectuer un traitement aussi radical que celui du sang de Christ, lorsque ce Dernier est reçu par la foi et quand l'Esprit de sanctification, sous le sceau du grand Pardon, nous procure Son réconfort. Tous les autres essais qui tentent de contrecarrer la « dépression spirituelle », ne conduisent en final, qu'à la détresse, que ce soit ici-bas, où dans l'au-delà.

      1 Samuel 17

      1

      Le défi de Goliath. (1 Samuel 17:1-11)
      David arrive au campement de Saül. (1 Samuel 17:12-30)
      David projette de combattre Goliath, (1 Samuel 17:31-39)
      il s'avance à sa rencontre. (1 Samuel 17:40-47)
      David tue Goliath. (1 Samuel 17:48-58)

      Les hommes dépendent tellement de Dieu, en tout ce qui les concerne, que lorsque ce Dernier cesse de les aider, même les plus vaillants et les plus déterminés se trouvent désemparés : cela se vérifie quotidiennement !
      12 Jessé manifestait une certaine réticence à envoyer son fils David, au camp de guerre de Saül, étant donné la situation militaire critique ; mais le Dieu de Sagesse dirige toutes choses, en vue d'accomplir Ses desseins.

      D'habitude, lorsque la tiédeur générale est à son comble, chaque initiative zélée, faite avec engagement pour servir la cause divine, sera vite blâmée : on prétextera l'inutilité d'une telle démarche, qui ne peut que souligner l'orgueil et l'ambition de son auteur ; Éliab eut ce genre de réaction, ainsi que les dirigeants militaires du peuple d'Israël.

      C'était pour David, une épreuve d'humilité, de patience et de constance. Sa démarche était légitime et pleine de bon sens, il n'a pas cherché à engager de polémique sur le sujet : la réponse qu'il adressa à son frère était calme et mesurée, afin d'atténuer la colère de ce dernier. Cette détermination à vaincre Goliath était plus honorable que le mépris manifesté par ce dernier !

      Ceux qui entreprennent de grandes tâches pour la cause commune, ne doivent pas s'étonner de voir à quel point ils sont « contrés » par ceux de qui ils attendaient aide et appui. Ils doivent, dans de telles circonstances, persévérer et continuer humblement leur travail, face aux menaces des contestataires, mais aussi devant les affronts et les doutes de leurs amis.

      31 Le jeune berger, qui le matin encore, gardait ses moutons, manifestait davantage de courage que tous les puissants hommes de l'armée d'Israël ! Dieu adresse souvent d'importantes déclarations à Israël, par l'intermédiaire d'hommes qu'Il a choisis ; Il accomplit ainsi des choses prodigieuses en faveur de Son peuple, avec des moyens qui paraissent être une véritable folie aux yeux du monde.

      David, ayant préalablement répondu avec humilité, aux propos accusateurs de son frère, s'arma de foi, face à la crainte qu'il éprouvait devant Saül. Quand David gardait ses moutons, il fit preuve d'une bonne compétence à ce sujet. Cela nous rappelle Christ, le bon Berger, qui non seulement a traversé des périodes pénibles, mais qui a aussi laissé Sa vie pour Ses brebis. Cette conduite parfaite de notre Sauveur, devrait nous encourager à faire confiance à Dieu, tout en veillant à rester dans le chemin, parfois périlleux, du devoir. Celui qui nous a délivrés jusqu'à présent, continuera à le faire encore !

      Pour combattre le Philistin, David avait intérêt à quitter tout ce qui pouvait l'encombrer : il n'éprouva aucune envie à garder l'armure que Saül lui faisait porter. Ce refus venait de l'Éternel : il devait apparaître clairement que la victoire sur Goliath était faite par la foi, montrant ainsi que Dieu accomplit Ses œuvres avec les instruments les plus faibles et les plus méprisés, aux yeux du monde. Pour accomplir une tâche, on ne doit pas se soucier, au premier abord, de la qualité des moyens utilisables, mais de leur adéquation. L'armure de Saül étant vraisemblablement parée d'éléments les plus nobles, dotée d'une solidité à toute épreuve ; quelle pouvait donc être la motivation de David, pour ne pas l'utiliser ? C'était la foi en Dieu, en la prière et en la droiture : toute « l'armure » de Dieu et la communion en Christ. Tels sont les moyens efficaces dont disposent tous les serviteurs de Dieu, quelles que soient leurs tâches !

      40 La fausse sécurité dans laquelle se réfugient les insensés de ce monde, ainsi que leurs prétentions, sont à l'origine de leur anéantissement. Rien n'est mieux que l'humilité, la foi, et la piété, qui se dégagent des paroles de David. Il manifesta son assurance d'être le futur vainqueur de ce combat : par ces paroles, malgré son apparence vulnérable, il annonça que seul l'Éternel lui attribuerait la victoire sur Goliath.
      48 Remarquez à quel point la vie ne tient « qu'à un fil », même quand un homme paraît être sûr de lui ! Avec quelle rapidité, quelle facilité et par quel moyen tellement modeste, le géant passa dans l'au-delà ! Que l'homme vigoureux ne se glorifie pas de sa force, ni celui qui est en armes, de son armure ! Dieu résiste aux orgueilleux et méprise ceux qui osent Le défier, Lui et Son peuple. Personne n'a réussi à endurcir son cœur, tout en prospérant ! Ce passage démontre que ceux qui s'efforcent d'œuvrer pour la gloire de Dieu, et pour Sa cause, pourront compter sur Lui, de manière infaillible !

      Un autre conflit existe, concernant ceux qui suivent l'Agneau ; un ennemi, beaucoup plus grand que Goliath, défie en permanence les « armées du peuple d'Israël », les élus. Mais nous devons résister au diable, il fuira loin de nous ! Allons de l'avant à la bataille, avec la foi qui animait David : les puissances des ténèbres ne pourront alors nous faire face. Il se trouve hélas encore beaucoup de chrétiens, qui ont le cœur entaché par le mal et l'incrédulité !

      1 Samuel 18

    • Lévitique 17

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Parle à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites. Tu leur diras : Voici ce que l’Éternel a ordonné.
      3 Si un homme de la maison d’Israël égorge dans le camp ou hors du camp un bœuf, un agneau ou une chèvre
      4 et ne l’amène pas à l’entrée de la tente de la Rencontre pour l’offrir en oblation à l’Éternel devant le tabernacle de l’Éternel, il sera demandé compte du sang à cet homme ; il a répandu le sang, cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple.
      5 C’est afin que les Israélites, au lieu d’immoler leurs sacrifices dans la campagne, les amènent au sacrificateur, devant l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre, et qu’ils offrent à l’Éternel des sacrifices de communion.
      6 Le sacrificateur en répandra le sang sur l’autel de l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre ; et il brûlera la graisse, qui sera d’une agréable odeur à l’Éternel.
      7 Ils n’immoleront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une prescription perpétuelle pour eux et pour leurs descendants.
      8 Tu leur diras donc : Si un homme de la maison d’Israël ou des immigrants qui résident au milieu d’eux offre un holocauste ou un sacrifice
      9 et ne l’amène pas à l’entrée de la tente de la Rencontre pour le sacrifice à l’Éternel, cet homme-là sera retranché de son peuple.
      10 Si un homme de la maison d’Israël ou des immigrants qui résident au milieu d’eux consomme du sang quelconque, je tournerai ma face contre la personne qui consomme le sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple.
      11 Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour votre vie, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation.
      12 C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Personne d’entre vous ne consommera du sang. Et l’immigrant qui réside au milieu de vous ne consommera pas de sang.
      13 Si quelqu’un des Israélites ou des immigrants qui résident au milieu d’eux prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang et le couvrira de poussière.
      14 Car la vie de toute chair, c’est son sang qui est en elle. C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Vous ne consommerez le sang d’aucune chair, car la vie de toute chair, c’est son sang ; quiconque en consommera sera retranché.
      15 Toute personne, parmi les autochtones ou les immigrants qui mangera d’une (bête) morte ou déchirée, nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impure jusqu’au soir ; puis elle sera pure.
      16 Si elle ne nettoie pas ses vêtements et ne lave pas son corps, elle portera (le poids de) sa faute.

      1 Samuel 14

      52 Il y eut une guerre acharnée contre les Philistins pendant toute la vie de Saül. Tout homme fort et tout vaillant homme que Saül remarquait, il se l’adjoignait.

      1 Samuel 16

      1 L’Éternel dit à Samuel : Jusques à quand porteras-tu le deuil sur Saül ? Moi je l’ai rejeté, afin qu’il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d’huile et va ! Je t’envoie chez Isaï, de Bethléhem, car j’ai vu un roi pour moi parmi ses fils.
      2 Samuel dit : Comment irai-je ? Saül l’apprendra et me tuera. L’Éternel dit : Tu emmèneras avec toi une génisse et tu diras : Je viens offrir un sacrifice à l’Éternel.
      3 Tu inviteras Isaï au sacrifice ; je te ferai moi-même connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te dirai.
      4 Samuel fit ce que l’Éternel avait dit et se rendit à Bethléhem. Les anciens de la ville (vinrent) en tremblant au-devant de lui et dirent : Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d’heureux ?
      5 Il répondit : Oui ; je viens pour offrir un sacrifice à l’Éternel. Sanctifiez-vous et venez avec moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils et les invita au sacrifice.
      6 Lorsqu’ils arrivèrent, il se dit, en voyant Éliab : Certainement, le messie de l’Éternel est ici devant lui.
      7 Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends pas garde à son apparence et à sa haute taille, car je l’ai rejeté. (Il ne s’agit) pas de ce que l’homme considère ; l’homme regarde à (ce qui frappe) les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur.
      8 Isaï appela Abinadab et le fit passer devant Samuel. Samuel dit : L’Éternel n’a pas non plus choisi celui-ci.
      9 Isaï fit passer Chamma, et Samuel dit : L’Éternel n’a pas non plus choisi celui-ci.
      10 Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel, et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a choisi aucun d’eux.
      11 Puis Samuel dit à Isaï : N’y a-t-il plus d’autres jeunes gens ? Et il répondit : Il reste encore le petit, mais il fait paître le troupeau. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher, car nous ne nous installerons pas avant qu’il ne vienne ici.
      12 Isaï l’envoya chercher. Or il était roux, avec de beaux yeux et une bonne apparence. L’Éternel dit (à Samuel) : Lève-toi, donne-lui l’onction, car c’est lui !
      13 Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. L’Esprit de l’Éternel s’empara de David, à partir de ce jour et après. Samuel se leva et s’en alla à Rama.
      14 L’Esprit de l’Éternel s’écarta de Saül, tandis qu’un mauvais esprit venant de l’Éternel le remplissait d’épouvante.
      15 Les serviteurs de Saül lui dirent : Voici qu’un mauvais esprit (venant) de Dieu t’agite.
      16 Que notre seigneur parle ! Tes serviteurs sont à ta disposition. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe ; il en jouera quand un mauvais esprit (venant) de Dieu sera sur toi, et tu iras mieux.
      17 Saül répondit à ses serviteurs : Trouvez-moi donc un homme qui joue bien et amenez-le moi.
      18 L’un des jeunes serviteurs prit la parole et dit : Voici que j’ai vu un fils d’Isaï, de Bethléhem, qui sait jouer ; c’est aussi un vaillant héros, un guerrier, parlant bien, un bel homme, et l’Éternel est avec lui.
      19 Saül envoya des messagers à Isaï pour lui dire : Envoie-moi ton fils David, qui est avec le troupeau.
      20 Isaï prit un âne, qu’il chargea de pain, d’une outre de vin et d’un chevreau, et l’envoya à Saül par l’intermédiaire de son fils David.
      21 David arriva et se tint devant Saül qui l’aima beaucoup et en fit son porteur d’armes.
      22 Saül envoya dire à Isaï : Je te prie de me laisser David, car il a obtenu ma faveur.
      23 Lorsque l’esprit (venant) de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et en jouait ; Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait mieux, et le mauvais esprit s’écartait de lui.

      1 Samuel 17

      1 Les Philistins rassemblèrent leurs armées pour faire la guerre. Ils se rassemblèrent à Soko, qui appartient à Juda ; ils campèrent entre Soko et Azéqa, à Éphès-Dammim.
      2 Saül et les hommes d’Israël se rassemblèrent aussi ; ils campèrent dans la vallée de Éla et ils se rangèrent en ordre de bataille pour affronter les Philistins.
      3 Les Philistins se tenaient sur la montagne d’un côté, et Israël se tenait sur la montagne de l’autre côté : la vallée était entre eux.
      4 Un porte-parole sortit alors du camp des Philistins et s’avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath et avait une taille de six coudées et un empan.
      5 Il avait sur la tête un casque de bronze et portait une cuirasse à écailles qui pesait cinq mille sicles de bronze.
      6 Il avait aux jambes des jambières de bronze, et un javelot de bronze en bandoulière.
      7 Le bois de sa lance était comme l’ensouple des tisserands et la pointe de sa lance pesait six cents sicles de fer. Le porteur du bouclier marchait devant lui.
      8 Il s’arrêta et, s’adressant aux troupes d’Israël, il leur cria : Pourquoi sortez-vous en ordre de bataille ? Ne suis-je pas moi, le Philistin, et vous, n’êtes-vous pas les esclaves de Saül ? Choisissez un homme qui descende contre moi.
      9 S’il peut se battre contre moi et qu’il me tue, nous serons vos esclaves ; mais si je l’emporte sur lui et que je le tue, vous serez nos esclaves et vous nous servirez.
      10 Le Philistin dit encore : Je lance en ce jour un défi aux troupes d’Israël ! Donnez-moi un homme, et nous nous battrons ensemble.
      11 Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin et ils furent terrifiés et saisis d’une grande crainte.
      12 Or David était fils de cet Éphratien de Bethléhem de Juda, nommé Isaï, qui avait huit fils et qui, au temps de Saül, était devenu un vieillard au milieu du peuple.
      13 Les trois fils aînés d’Isaï étaient partis pour la guerre en suivant Saül ; voici le nom de ses trois fils qui étaient partis en guerre : l’aîné Éliab, le deuxième Abinadab, et le troisième Chamma.
      14 David était le plus jeune ; et lorsque les trois aînés furent partis à la suite de Saül,
      15 David s’en allait de chez Saül et revenait pour faire paître le troupeau de son père à Bethléhem.
      16 Le Philistin s’avançait matin et soir. Il se présenta pendant quarante jours.
      17 Isaï dit à son fils David : Prends pour tes frères cet épha de (grain) rôti et ces dix pains, et porte-les vite à tes frères dans le camp.
      18 Tu apporteras aussi ces dix fromages au chef de leur millier. Tu verras si tes frères se portent bien et tu prendras un gage de leur part.
      19 Ils sont avec Saül et tous les hommes d’Israël dans la vallée de Éla et font la guerre aux Philistins.
      20 David se leva de bon matin. Il remit le troupeau à un gardien, prit sa charge et partit, comme Isaï le lui avait ordonné. Lorsqu’il arriva au camp, l’armée sortait pour se ranger en bataille et lançait la clameur de guerre.
      21 Israël et les Philistins se rangèrent en bataille, troupe contre troupe.
      22 David se défit de ses bagages, les remit entre les mains du gardien des bagages et courut vers les rangs. Aussitôt arrivé, il salua ses frères.
      23 Tandis qu’il parlait avec eux, voici que le porte-parole monta des rangs philistins ; il se nommait Goliath, c’était un Philistin de Gath. Il tint les mêmes discours, et David les entendit.
      24 A la vue de cet homme, tous les hommes d’Israël s’enfuirent devant lui et furent saisis d’une grande crainte.
      25 Chacun disait : Avez-vous vu monter cet homme ? C’est pour jeter à Israël un défi qu’il monte ! A celui qui le tuera, le roi accordera de grandes richesses, il lui donnera sa fille et il affranchira la maison de son père en Israël.
      26 David dit aux hommes qui se trouvaient avec lui : Que fera-t-on pour celui qui tuera ce Philistin et qui relèvera le défi lancé à Israël ? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis pour lancer un défi aux troupes du Dieu vivant ?
      27 Le peuple, répétant les mêmes paroles, lui dit : Voilà ce qu’on fera pour celui qui le tuera.
      28 Éliab, son frère aîné, qui l’avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Il dit : Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu remis ce petit troupeau dans le désert ? Je connais ton insolence et la malice de ton cœur. C’est pour voir la bataille que tu es descendu.
      29 David répondit : Qu’ai-je fait jusqu’à présent ? En voilà une affaire !
      30 Il se détourna de lui pour s’adresser à un autre et posa les mêmes questions. Le peuple lui répondit comme la première fois.
      31 Lorsqu’on eut entendu les paroles prononcées par David, on les rapporta devant Saül, qui le fit chercher.
      32 David dit à Saül : Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui.
      33 Saül dit à David : Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin, car tu n’es qu’un jeune garçon, mais lui, il est un homme de guerre depuis sa jeunesse.
      34 David dit à Saül : Ton serviteur faisait paître le troupeau de son père. Et quand le lion ou l’ours venait enlever une bête du troupeau,
      35 je courais après lui, je le frappais et j’arrachais la bête de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par le poil du menton, je le frappais et je le tuais.
      36 C’est ainsi que ton serviteur a frappé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a lancé un défi aux troupes du Dieu vivant.
      37 David dit encore : L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Alors Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi !
      38 Saül revêtit David de ses (propres) habits ; il plaça sur sa tête un casque de bronze et le revêtit d’une cuirasse.
      39 David mit à sa ceinture l’épée de Saül par-dessus ses habits et entreprit de marcher, car il n’avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül : Je ne puis pas marcher avec tout cela, je n’ai jamais essayé. David s’en débarrassa
      40 et prit en main son bâton, choisit cinq pierres polies du torrent et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s’avança contre le Philistin.
      41 Le Philistin s’approcha peu à peu de David, précédé de l’homme qui portait son bouclier.
      42 Le Philistin regarda et, lorsqu’il aperçut David, il le méprisa, ne voyant en lui qu’un jeune garçon roux et de belle apparence.
      43 Le Philistin dit à David : Suis-je un chien, pour que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et, après l’avoir maudit par ses dieux,
      44 il ajouta : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs.
      45 David dit au Philistin : Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des troupes d’Israël, que tu as mises au défi.
      46 Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains, je te frapperai et je te couperai la tête ; aujourd’hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre, et toute la terre reconnaîtra qu’Israël a un Dieu.
      47 Toute cette assemblée reconnaîtra que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Éternel sauve. Car la bataille appartient à l’Éternel, et il vous livre entre nos mains.
      48 Aussitôt que le Philistin se redressa pour marcher à la rencontre de David, David se dépêcha de courir sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin.
      49 David mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre et la lança avec sa fronde ; il frappa le Philistin au front, et la pierre pénétra dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre.
      50 Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin ; il le frappa à mort, sans avoir d’épée à la main.
      51 David courut, s’arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu’il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête avec l’épée. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite.
      52 Alors les hommes d’Israël et de Juda se dressèrent, lancèrent une clameur et poursuivirent les Philistins jusqu’aux abords de la vallée et jusqu’aux portes d’Ékron. Les Philistins blessés à mort tombèrent dans le chemin de Chaaraïm jusqu’à Gath et jusqu’à Ékron.
      53 Et les Israélites s’en revinrent de la furieuse poursuite des Philistins et pillèrent leur camp.
      54 David prit la tête du Philistin et la porta à Jérusalem, et il mit dans sa tente les armes du Philistin.
      55 Lorsque Saül avait vu David marcher à la rencontre du Philistin, il avait dit à Abner, chef de l’armée : De qui ce garçon est-il le fils, Abner ? Abner avait répondu : Aussi vrai que tu es vivant, ô roi ! je ne le sais pas.
      56 Informe-toi donc de qui ce jeune homme est le fils, dit le roi.
      57 Quand David fut de retour après avoir tué le Philistin, Abner le prit et le mena devant Saül. David avait à la main la tête du Philistin.
      58 Saül lui dit : Mon garçon, de qui es-tu le fils ? Et David répondit : Je suis le fils de ton serviteur Isaï, de Bethléhem.

      1 Samuel 18

      7 Les femmes se répondaient en riant les unes aux autres et disaient : Saül a frappé ses mille, – Et David ses dix mille.
      10 Le lendemain, un mauvais esprit (venant) de Dieu s’empara de Saül, qui entra en transes au milieu de la maison. David jouait, comme les autres jours, et Saül avait sa lance à la main.
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