Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

DÉCALOGUE

Du grec déka logoï =dix paroles, (cf. Ex 34:28) appelées habituellement, d'après De 4:13 : les dix commandements (cf. aussi De 10:4).

Caractéristique générale.

Le texte du Décalogue est introduit dans l'histoire par la célèbre théophanie racontée dans Ex 19. Il s'agit de la charte religieuse et morale du peuple élu, donnée par Dieu à Moïse au Sinaï. Cette charte est complémentaire de la manifestation de Jéhovah dans Ex 3 et Ex 6. Elle constitue la Thora proprement dite, l'exhortation divine, la révélation inaugurale qu'on ne saurait confondre avec les principes d'une législation humaine, avec la codification des coutumes d'une nation. Elle est une norme donnée d'En-haut, qui fait d'Israël un peuple à part, celui par lequel l'humanité est appelée à connaître ce que Dieu veut et ce qu'il est : sa vérité en même temps que sa volonté. Le mot loi, dans la langue française, est insuffisant pour définir le Décalogue, car ici l'élément juridique est accompagné et même débordé par un élément de grâce. Au Décalogue se rattache tout un ensemble de révélations où Dieu parle aux hommes de l'aide qu'il assure et des bénédictions qu'il garantit à quiconque marche dans sa voie. Par le Décalogue, en dépit de sa forme négative, Dieu établit une communion entre sa créature et lui. Il dit à l'homme à quel prix peut et doit s'établir cette communion, et en la présentant, il l'inaugure. Quand on s'est rendu compte de cette vérité fondamentale, on comprend la portée unique du ministère de Moïse, et pourquoi Jn 1:16 traite de « grâce sur grâce » les deux révélations successives, celle que Moïse a transmise, et celle que Jésus a incarnée. A la hauteur où nous élève cette conception de la révélation divine, à laquelle répond celle de l'inspiration humaine, on ne saurait plus, sans s'écarter de la réalité, opposer la loi et la grâce.

Les deux tables de la loi.

Le Décalogue nous a été transmis sous deux formes diverses, dans Ex 20 et dans De 5. La diversité des commentaires qui accompagnent dans ces deux textes le commandement lui-même--commentaires dans lesquels on retrouve parfois l'influence de JE et de D--nous incite à comprendre que, sous sa forme primitive, susceptible d'être inscrite sur deux tables de pierre portatives, le Décalogue ne comportait que les affirmations principielles :

1. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

2. Tu ne te feras aucune image taillée.

3. Tu ne prendras pas en vain (ou tu ne rendras pas vain) le nom de Jéhovah.

4. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.

5. Honore ton père et ta mère.

6. Tu ne tueras point.

7. Tu ne commettras point d'adultère.

8. Tu ne déroberas point.

9. Tu ne témoigneras pas mensongèrement contre ton prochain.

10. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain.

Ramené à cette forme lapidaire, le Décalogue pouvait facilement tenir sur deux pierres portées par Moïse ; la diversité des commentaires de Ex 20 et de De 5 s'explique sans affecter l'authenticité du document primitif en faveur de laquelle cette diversité, au contraire, témoigne ; de lui-même, par le nombre de ses mots, le Décalogue se partage en deux tables dont l'une a trait à la religion et l'autre à la morale ; enfin le texte bref, incisif, constitue un code fondamental que la mémoire peut facilement retenir.

L'Église romaine, après Augustin, réunit au premier le commandement relatif aux images--ce qui lui permet jusqu'à un certain point de justifier l'usage que son culte fait des tableaux et des statues--, et pour garder le nombre 10 elle divise en deux le dernier commandement. Les Juifs tiennent le préambule du Décalogue pour le premier commandement et constituent le deuxième commandement comme les catholiques romains. Luther a gardé la division augustinienne. Mais l'Église grecque orthodoxe et les Églises issues de la réforme calviniste sont restées fidèles à l'ordre naturel et logique des sujets traités par le Décalogue, lequel, comme on le verra plus loin, touche successivement à tous les points essentiels à la pureté de la religion comme à l'intégrité de la morale.

Le Décalogue et le groupe de lois Ex 34.

Une importante école critique estime que le Décalogue primitif était, non celui de Ex 20, mais celui de Ex 34 (voir Alliance [le livre de F] et les travaux de Guthe, Wellhausen, Smend, Stade, etc. sur ce sujet). Ex 20 appartiendrait dans ce cas, non à l'époque de Moïse, mais au prophétisme postérieur.

On peut répondre :

que la prédication des prophètes, dès Amos, suppose les commandements d'Ex 20 connus et incontestés comme autorité divine par le peuple auquel elle s'adresse ;

que le Décalogue d'Ex 34, qui n'est pas le seul groupe de dix lois rituelles ou sociales que l'on puisse reconstituer dans le Pentateuque (on en a compté jusqu'à 10) est en lui-même tout à fait insuffisant pour légitimer la solennité du cadre dans lequel l'ensemble des textes présente la révélation du Sinaï ; il correspond, dans ses préceptes, au livre de l'Alliance, et l'on peut voir, par l'étude du code d'Hammourapi : « que les quelques observances relatives au culte que nous relevons dans le Livre de l'Alliance ont leur origine dans des croyances extrêmement antiques se perpétuant de génération en génération » (L. Gautier). De tels textes, très intéressants en eux-mêmes, n'auraient suffi en rien pour donner une charte jéhovique au peuple élu.

Enfin, retirer à Moïse le Décalogue classique, c'est enlever le fondement moral et religieux de l'alliance auquel son nom est attaché, pour ne plus laisser au législateur des Hébreux que des institutions non systématisées, tombées pour la plupart en désuétude et insuffisantes toutes pour servir de thème initial aux lois de sainteté du Lévitique et à la prédication des prophètes. On ne s'explique plus pourquoi Moïse a été vénéré dans les générations suivantes comme l'illuminateur de la conscience israélite, le porteur des décrets divins, et pourquoi Jésus-Christ et Paul le considèrent comme la figure dominante de tout l'A.T.

Portée religieuse du Décalogue.

Si l'on maintient au contraire la croyance traditionnelle, on comprend ce que fut l'aube nouvelle qui, par l'intermédiaire de Moïse, se leva sur le monde. Envisagés au point de vue des intérêts primordiaux de toute vie sociale, les dix commandements nous apparaissent non comme un groupe de règles codifiant les coutumes ancestrales ou donnant de façon plus ou moins fragmentaire le rudiment de législation nécessaire à des tribus rustiques et à demi civilisées (tel le Livre de l'Alliance Ex 21 à Ex 23), mais comme la révélation systématique des principes essentiels à tout peuple qui veut vivre d'une vie normale et marcher dans la voie du progrès indéfini. Comme ensemble, ce sommaire de vérités n'est ni le produit de son époque, ni le fruit de l'inspiration humaine ; on ne peut l'expliquer qu'en lui maintenant le caractère de proclamation divine que lui donnent nos récits, lesquels introduisent ces vérités dans l'histoire comme des paroles prononcées par Dieu et remises par écrit à Moïse sur deux tables de pierre (Ex 20:1 24:12 32:15, cf. De 5:22 9:10 et suivant). Moïse ayant brisé ces tables à la vue du taureau d'or fait par Aaron (Ex 32:19, cf. De 9:17), Dieu lui commanda de tailler deux nouvelles pierres et y inscrivit de nouveau les dix paroles (Ex 34:1,4,28, De 10:1-4). Pour ce qui est des lois rituelles (Ex 34:11-26), Dieu dit à Moïse de les écrire lui-même. Après avoir écrit le Décalogue, Jéhovah le remit à Moïse en lui enjoignant de le placer dans l'arche confectionnée à cet effet (De 10:1-5). Lors de la dédicace du Temple de Salomon et de la composition du Deutéronome sous sa forme actuelle, c-à-d. au plus tôt pendant le ministère d'Ésaïe, les tables étaient dans l'arche (1Ro 8:9, De 10:5), et y restèrent, d'après la tradition rabbinique, jusqu'au jour où Jérémie est censé avoir brisé (ou caché) l'arche, pour la soustraire aux envahisseurs lors de la prise de Jérusalem par

Nébucadnetsar. Quel que soit le jugement que l'on porte sur la présentation des faits dans notre récit, et quelles que soient les difficultés qu'offre la critique de nos textes actuels où tant de documents divers ont été mélangés, l'impression donnée par l'ensemble des témoignages demeure claire : ils désignent le Décalogue et tout ce qui le concerne comme le noeud vital de la révélation que Jéhovah fit directement à Moïse en vue de constituer le peuple du vrai Dieu, le peuple pédagogue de toutes les nations.

Contenu du Décalogue.

PREAMBULE : Dieu, sa présence active (Je suis), sa nature (Jéhovah, le Dieu qui est, qui vit, donc Dieu unique), son droit de commander (ton Dieu, qui t'a tiré du pays d'Egypte).

1 er COMMANDEMENT. Traduire « devant ma face » par « préférablement à moi » n'est pas assez dire ; le sens est : mon service est incompatible avec celui d'autres dieux-patrons. On ne peut associer une divinité quelconque au Dieu qui est. Limiter celui-ci, c'est le nier. Quand De 6:4 dit : « Écoute Israël ! Jéhovah est le seul Jéhovah » (le seul Dieu qui est =le seul Seigneur, Mr 12:29), il est bien dans la ligne du I er commandement.

2 e COMMANDEMENT. La défense concernant les images taillées n'interdit pas seulement de reproduire le, vrai Dieu sous une forme plastique et d'en faire ainsi une idole. Les images taillées désignaient non seulement les représentations de la divinité, mais toute expression du fétichisme, de l'animisme, du totémisme, tout culte qui a pour objet une représentation des astres, des animaux, des végétaux, un corps matériel habité par un esprit. La notion de Jéhovah est incompatible avec la divinisation de la nature qu'il a créée ; c'est pourquoi il s'intitule : Dieu jaloux, c-à-d. exclusif.

Ceux qui cherchent à infirmer la valeur de ces deux premiers commandements ou à en limiter la portée, sous prétexte qu'Israël n'a pas abandonné ses dieux lares, les théraphim (1Sa 19:13), qu'il persistait à croire à l'existence des autres Elohim (Jug 11:24), qu'il a même adoré Jéhovah sous des formes matérielles (Jug 17:3,1Ro 12:28, etc. ; voir l'éphod dans Jug 8:27,1Sa 14:3 21:9 23:6), --il semble bien avoir compris des achéroth dans son culte, --oublient que la vérité divine, même clairement proclamée, met du temps à pénétrer les foules, à purifier leur adoration ; si nous en étions réduits à juger du contenu primitif de l'Évangile par la façon dont les peuples dits chrétiens le comprennent et le pratiquent, ne serions-nous pas amenés à faire tort à la révélation du Christ tout comme une certaine critique fait tort à la révélation de Moïse ?

Les deux premiers commandements ont dégagé la notion de Dieu de tout polythéisme, de toute idolâtrie, de toute superstition. Les deux suivants ont trait au service de Dieu lui-même.

3 e COMMANDEMENT. Sens difficile à établir. On peut traduire : « Tu ne prendras pas en vain » ou « tu ne rendras pas vain » (proprement tu ne porteras pas au néant). Interpréter : « Tu ne feras pas de faux serment » est restreindre beaucoup la portée de cette parole dont le contexte exige qu'il traite d'une question large et, en quelque sorte, de principe, plutôt que d'une application particulière. L'emploi irrévérencieux, blasphématoire, du nom de la divinité est ici certainement visé, mais c'est trop peu encore. Quand on se souvient que l'expression « le nom de Jéhovah » signifie en maints endroits la puissance agissante de Jéhovah (Ex 23:21, Ps 44:8 54:3 20:2,1Sa 17:45, Jer 10:6,1Ro 8:42, etc. ; Jésus emploie le mot nom avec le même sens, voy. Jn 14, etc., et Paul aussi dans Php 2, etc.), on en vient à penser que l'ordre ici donné était de ne point se comporter à la façon des païens dont les agissements profanes, les usages impurs et les cruautés jusque dans les pratiques du culte contrecarraient la volonté de Dieu et insultaient à sa puissance. L'activité de l'homme ne doit jamais être incompatible avec l'exercice de la puissance de Dieu. En tout, elle doit être un service loyal, qui glorifie le nom de Jéhovah et facilite ses desseins au lieu de les compromettre, de les anéantir. Nous avons ici un des thèmes préférés de la prédication des prophètes (Esa 29:10-13, Jer 5:10,19 7:1-15 8:8 sj etc.). Jésus lui-même y réfère quand il dit aux pharisiens et aux scribes : « Pour maintenir votre tradition, vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu » (Mr 7:9). Ainsi rétabli dans son sens large, le troisième commandement introduit logiquement le 4 e ; 3 et 4 sont comme 1 et 2 solidaires l'un de l'autre.

4 e COMMANDEMENT. L'idée fondamentale du sabbat, c'est que le service de Dieu ne doit jamais s'interrompre. Glorifié par le travail, Dieu doit être sanctifié dans le repos. Une fois par semaine l'homme, usufruitier, doit rendre la nature à Dieu, son possesseur. Libérés de toute domination humaine, l'esclave, la bête de somme, le champ déchiré par le soc, ont relâche ; ainsi, la création tout entière est rendue au Créateur, se repose, et la louange universelle du sabbat prophétise le temps où tout, sur la terre semée d'épines, sera redevenu Royaume de Dieu. Dans ces commandements 3 et 4, le Décalogue rejoint l'oraison dominicale (Mt 6:9 et suivant).

5 e -9 e COMMANDEMENTS. Les cinq commandements suivants ont trait aux relations entre les hommes : la famille, première cellule sociale, et la société ; étant bien compris que, par société, on doit entendre ici en premier lieu Israël, dont le Décalogue est la loi nationale. Le prochain qu'il faut respecter dans sa vie, son honneur, ses biens, sa liberté, c'est, au sens strict, l'Israélite, le membre du peuple élu appelé par Dieu à devenir au sein des autres nations le peuple modèle. Tout ce qui attente à la sécurité, aux moeurs, à la paix et à la justice au sein de cette société nouvelle, compromet l'existence de cette société elle-même et, par là, menace le plan rédempteur de Dieu.

10 e COMMANDEMENT. Ce commandement a aussi une intention sociale en ce sens que le verbe hébreu khâmad ne veut pas dire seulement convoiter, mais indique l'élan de celui qui convoite pour s'emparer de l'objet convoité. Il n'en demeure pas moins que la 10 e parole, qui sert de conclusion à la charte divine, déborde le terrain des actes pour remonter au domaine des sentiments. Dieu, dans le 10 e commandement, démasque en effet le péché initial qui a rendu les neuf autres commandements nécessaires et qui porte en lui la racine de tous les maux qui affligent l'humanité déchue. C'est la convoitise qui est à l'origine de la rupture de l'homme avec Dieu (Ge 3:6-23, comm t et suivant 1-4), qui provoque le départ de l'enfant prodigue (Lu 15:12, commt 5) et qui a allumé en tous temps la guerre d'agression, au cours de laquelle meurtre, adultère, vol, mensonge (commts 6-9) sont multipliés, justifiés, glorifiés. Ce n'est pas un homme du temps de Moïse qui aurait su dévoiler ainsi la plaie originelle de toute infection humaine ; Dieu seul pouvait la débrider et entreprendre de la guérir.

CONCLUSION. Nous venons d'indiquer, tels qu'ils nous apparaissent d'après son contenu, le but et la portée du Décalogue. On comprend que l'Exode fasse remonter à Dieu, directement, son origine. On comprend aussi que l'ensemble des nations civilisées regardent le Décalogue comme le sommaire des lois dont l'observation fait vivre et dont la transgression fait mourir les sociétés humaines, et que les grandes communions chrétiennes aient maintenu le Décalogue dans leur catéchisme et dans leur liturgie comme le portique de l'évangile du salut.

Exprimés dans leur ensemble sous la forme négative, les dix commandements représentent bien ainsi la manifestation d'une volonté nouvelle et supérieure qui intervient dans un état de choses fatal a la destinée humaine, et dont le premier acte devait être de barrer le chemin par lequel les hommes se hâtaient vers la corruption et la perdition. Mais il n'y a pas que des négations dans le mosaïsme, et Jésus l'a bien fait ressortir quand il a proclamé que les deux commandements de l'amour pour Dieu et pour le prochain sont les plus grands de tous et qu'ils résument les deux tables du Décalogue, celle relative à Dieu et celle relative aux hommes (Mt 22:40). Sans doute, ces deux commandements (De 6:5, Le 19:18) nous ont été conservés dans un ensemble de textes (D et S) qui caractérisent des temps postérieurs à Moïse ; mais ces textes mêmes les attribuent unanimement au fondateur de l'ancienne alliance, et la façon dont Jésus les présente (Mr 12:28, cf. Jn 5:42-45) ne permet pas de douter qu'ils aient été pour lui le pivot de toute la révélation dont Moïse a été l'interprète. Jésus va même jusqu'à dire que toute la Loi dépend de ces deux commandements, y est comme suspendue (Mt 22:40). Paul affirme la même chose quand, après avoir cité les commandements du Décalogue, il conclut : « l'amour est l'accomplissement de la loi » (Ro 13:10). Alex. W.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Genèse 3

      6 La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. Ils donnent envie d’en manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne à son mari qui est avec elle, et il en mange aussi.
      7 Alors leurs yeux s’ouvrent. Maintenant, ils voient qu’ils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles d’arbre, et cela leur sert de pagne.
      8 Le soir, un vent léger se met à souffler. Le SEIGNEUR Dieu se promène dans le jardin. L’homme et la femme l’entendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin.
      9 Le SEIGNEUR Dieu appelle l’homme. Il lui demande : « Où es-tu ? »
      10 L’homme répond : « Je t’ai entendu dans le jardin. J’ai eu peur parce que je suis nu. Alors, je me suis caché. »
      11 Le SEIGNEUR Dieu lui demande : « Qui t’a appris que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger ? »
      12 L’homme répond : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné ce fruit, et j’en ai mangé. »
      13 Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » La femme répond : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. »
      14 Alors le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, je te maudis : parmi tous les animaux, tu avanceras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Voici ce que je décide : la femme et toi, vous deviendrez des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle et ceux qui naîtront de toi deviendront des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle t’écraseront à la tête, et toi, tu les blesseras au talon. »
      16 Ensuite, le SEIGNEUR dit à la femme : « Je rendrai tes grossesses pénibles, et c’est dans la souffrance que tu mettras des enfants au monde. Tu seras attirée par ton mari, mais il sera ton maître. »
      17 Puis le SEIGNEUR dit à l’homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre.
      18 Le sol produira pour toi des plantes épineuses de toutes sortes. Tu devras manger ce qui pousse dans les champs.
      19 Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d’où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière. »
      20 L’homme, Adam, donne à sa femme le nom d’Ève, c’est-à-dire « la Vivante ». En effet, elle est la mère de tous les vivants.
      21 Le SEIGNEUR Dieu fait des vêtements en peau d’animal pour l’homme et la femme, et il les habille de cette façon.
      22 Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, l’homme est devenu comme un dieu : il connaît ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il prenne aussi les fruits de l’arbre de la vie. S’il en mangeait, il vivrait pour toujours. »
      23 Alors le SEIGNEUR Dieu chasse l’homme du jardin d’Éden et il l’envoie cultiver la terre qui a servi à le faire.

      Exode 3

      1 Moïse garde les moutons et les chèvres de Jéthro, son beau-père, le prêtre de Madian. Un jour, Moïse conduit le troupeau au-delà du désert et il arrive à l’Horeb, la montagne de Dieu.
      2 Là, l’ange du SEIGNEUR lui apparaît dans une flamme, au milieu d’un buisson. Moïse regarde : le buisson est en feu, mais le feu ne détruit pas le buisson.
      3 Moïse se dit : « Je vais faire un détour pour voir cette chose étonnante. Le buisson n’est pas brûlé. Pourquoi donc ? »
      4 Le SEIGNEUR voit que Moïse fait un détour pour regarder. Alors Dieu l’appelle du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Moïse répond : « Je suis là ! »
      5 Le SEIGNEUR dit : « N’approche pas du buisson ! Enlève tes sandales parce que cet endroit est saint.
      6 Je suis le Dieu de tes ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. » Moïse se cache le visage parce qu’il a peur de regarder Dieu.
      7 Le SEIGNEUR continue : « J’ai vu la misère de mon peuple en Égypte. Je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs égyptiens. Oui, je connais ses souffrances.
      8 Je suis donc descendu pour le délivrer du pouvoir des Égyptiens. Je veux l’emmener d’Égypte dans un pays beau et grand qui déborde de lait et de miel. C’est le pays des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Perizites, des Hivites et des Jébusites.
      9 En effet, les cris des Israélites sont montés jusqu’à moi, et j’ai vu aussi comment les Égyptiens les écrasent.
      10 Alors maintenant, je t’envoie vers le roi d’Égypte. Va et fais sortir de son pays les Israélites, mon peuple. »
      11 Moïse répond à Dieu : « Moi ? Est-ce que je suis capable d’aller trouver le roi d’Égypte pour faire sortir les Israélites de son pays ? »
      12 Dieu lui dit : « Je serai avec toi. C’est moi qui t’envoie. Voici la preuve : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple d’Israël, vous me servirez sur cette montagne. »
      13 Moïse dit à Dieu : « Bon ! Je vais donc aller trouver les Israélites. Je leur dirai : “Le Dieu de vos ancêtres m’envoie vers vous.” Mais ils vont me demander ton nom. Qu’est-ce que je dois répondre ? »
      14 Dieu dit à Moïse : « JE SUIS QUI JE SUIS. Voici ce que tu diras aux Israélites : “JE SUIS m’a envoyé vers vous.” »
      15 « Puis tu leur diras encore : “Celui qui m’a envoyé vers vous s’appelle LE SEIGNEUR. Il est le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.” C’est mon nom pour toujours. C’est le nom par lequel vous pourrez faire appel à moi de génération en génération.
      16 Maintenant, pars ! Réunis les anciens d’Israël et dis-leur : “Le SEIGNEUR, le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob s’est montré à moi. Il m’a dit : J’ai décidé d’agir pour vous aider, parce que les Égyptiens vous font souffrir.
      17 Alors je vais vous retirer de ce pays où vous êtes dans la misère. Je vous conduirai dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Perizites, des Hivites et des Jébusites. Ce pays déborde de lait et de miel.”
      18 Les Israélites vont t’écouter, et avec les anciens du peuple, tu iras trouver le roi d’Égypte. Vous lui direz : “Le SEIGNEUR, le Dieu des Hébreux, s’est montré à nous. Maintenant, nous devons marcher pendant trois jours et aller dans le désert pour offrir des sacrifices au SEIGNEUR notre Dieu.”
      19 Mais je le sais, le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir, sauf s’il est vraiment obligé de le faire.
      20 J’agirai donc avec puissance contre son pays en faisant toutes sortes d’actions extraordinaires. Ensuite, il vous laissera partir.
      21 Grâce à moi, les Égyptiens vous regarderont avec bonté. Alors, quand vous partirez, vous n’aurez pas les mains vides.
      22 Toutes les femmes israélites demanderont aux Égyptiennes, qui habitent chez elles ou près de leur maison, des objets en argent et en or et des vêtements. Vous les ferez porter par vos fils et vos filles et ainsi, vous prendrez les richesses des Égyptiens. »

      Exode 6

      1 Le SEIGNEUR répond à Moïse : « Eh bien, maintenant, tu vas voir ce que je vais faire au roi d’Égypte. Ma main puissante l’obligera à laisser partir les Israélites. À cause de ma main puissante, il va même les chasser de son pays. »
      2 Dieu parle encore à Moïse : « LE SEIGNEUR, c’est moi.
      3 Autrefois, je me suis montré à Abraham, à Isaac et à Jacob comme le Dieu tout-puissant. Mais je ne leur ai pas fait connaître mon nom “LE SEIGNEUR”.
      4 J’ai fait alliance avec eux. J’ai promis de leur donner le pays de Canaan, où ils habitaient comme étrangers.
      5 Maintenant, j’entends les plaintes des Israélites, qui sont esclaves des Égyptiens. Et je me souviens de mon alliance avec eux.
      6 C’est pourquoi, va dire aux Israélites de ma part : “Le SEIGNEUR, c’est moi. Je vais vous arracher aux travaux forcés. Je vais vous libérer de l’esclavage que les Égyptiens font peser sur vous. Grâce à ma puissance et à mon autorité, je vous libérerai.
      7 Je vous prendrai comme mon peuple à moi et je serai votre Dieu. Vous saurez ceci : le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi, celui qui vous arrache aux travaux forcés de l’Égypte.
      8 J’ai juré de donner un pays à Abraham, Isaac et Jacob. Eh bien, je vous ferai entrer dans ce pays-là, et il sera à vous. Le SEIGNEUR, c’est moi.” »
      9 Moïse va redire ces paroles aux Israélites, mais ils ne l’écoutent pas. En effet, ils sont découragés par leur dur esclavage.
      10 Le SEIGNEUR dit encore à Moïse :
      11 « Va parler au Pharaon, roi d’Égypte. Demande-lui de laisser partir les Israélites de son pays. »
      12 Mais Moïse répond au SEIGNEUR : « Même les Israélites ne m’ont pas écouté. Alors comment le roi d’Égypte pourra-t-il m’écouter, moi qui parle si difficilement ? »
      13 Alors le SEIGNEUR commande à Moïse et à Aaron : « Allez ensemble trouver les Israélites et le Pharaon, roi d’Égypte, pour que les Israélites puissent sortir de ce pays. »
      14 Voici les chefs de famille des ancêtres des Israélites : Hanok, Pallou, Hesron et Karmi. Ce sont les fils de Ruben, le premier fils de Jacob. Ils sont les ancêtres des clans de Ruben.
      15 Yemouel, Yamin, Ohad, Yakin, Sohar et Chaoul, qui est de mère cananéenne. Ce sont les fils de Siméon. Ils sont les ancêtres des clans de Siméon.
      16 Voici les noms de ceux qui font partie de la famille de Lévi, selon l’ordre des générations : Lévi a eu trois fils, Guerchon, Quéhath et Merari. Il a vécu 137 ans.
      17 Guerchon a eu deux fils : Libni et Chiméi. Chacun est l’ancêtre de son clan.
      18 Quéhath a eu quatre fils : Amram, Issar, Hébron et Ouziel. Quéhath a vécu 133 ans.
      19 Merari a eu deux fils : Mali et Mouchi. Voilà les ancêtres des clans de Lévi, selon l’ordre des générations.
      20 Amram s’est marié avec sa tante Yokébed. Elle lui a donné deux fils : Aaron et Moïse. Amram a vécu 137 ans.
      21 Issar a eu trois fils : Coré, Néfeg et Zikri.
      22 Ouziel a eu trois fils : Michaël, Élissafan et Sitri.
      23 Aaron s’est marié avec Élichéba, la fille d’Amminadab, la sœur de Nachon. Elle lui a donné quatre fils : Nadab, Abihou, Élazar et Itamar.
      24 Coré a eu trois fils : Assir, Elcana et Abiassaf. Ils sont les ancêtres des clans de Coré.
      25 Élazar, le fils d’Aaron, s’est marié avec une fille de Poutiel. Elle lui a donné un fils, Pinhas. Voilà les chefs de famille dans les clans nés de Lévi.
      26 C’est à Aaron et à Moïse que le SEIGNEUR a dit : « Faites sortir d’Égypte les Israélites, en bon ordre. »
      27 Moïse et Aaron vont donc parler au Pharaon, le roi d’Égypte, pour qu’il laisse sortir les Israélites de son pays.
      28 Le jour où le SEIGNEUR parle à Moïse en Égypte,
      29 il lui dit : « Le SEIGNEUR, c’est moi. Va répéter toutes mes paroles au Pharaon, roi d’Égypte. »
      30 Mais Moïse répond : « Je parle très difficilement. Le roi d’Égypte ne m’écoutera jamais ! »

      Exode 19

      1 Les Israélites quittent Refidim. Le troisième mois après leur sortie d’Égypte, le premier jour du mois, ils arrivent au désert du Sinaï. Et ils installent leur camp dans le désert, en face de la montagne.
      3 Moïse monte pour rencontrer Dieu. Le SEIGNEUR appelle Moïse du haut de la montagne et il lui dit : « Voici ce que tu diras aux gens de la famille de Jacob, les Israélites :
      4 “Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait aux Égyptiens. Vous avez vu comment je vous ai amenés ici, auprès de moi. Je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle.
      5 Et maintenant, si vous écoutez mes paroles et si vous respectez mon alliance avec vous, vous serez pour moi comme un trésor parmi tous les peuples. Oui, le monde entier est à moi,
      6 mais vous serez pour moi un royaume de prêtres, un peuple choisi pour me servir.” Voilà ce que tu diras aux Israélites. »
      7 Moïse revient au camp. Il réunit les anciens d’Israël. Et il leur dit tout ce que le SEIGNEUR lui a commandé.
      8 Tout le peuple répond d’un seul cœur : « Nous ferons tout ce que le SEIGNEUR a dit. » Moïse rapporte la réponse du peuple au SEIGNEUR.
      9 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Je vais venir auprès de toi, dans un épais nuage de fumée. Alors le peuple pourra entendre quand je parlerai avec toi. Et il aura confiance en toi aussi pour toujours. » Moïse répète au SEIGNEUR la réponse du peuple.
      10 Le SEIGNEUR dit encore à Moïse : « Retourne vers le peuple. Dis-leur de se rendre purs aujourd’hui et demain, et de laver leurs vêtements.
      11 Il faut qu’ils soient prêts le troisième jour. Oui, ce jour-là, je descendrai sur le mont Sinaï, devant tout le peuple.
      12 Fixe des limites autour de la montagne et dis-leur : “Ne montez pas sur la montagne et ne vous en approchez pas !” Si quelqu’un s’approche de la montagne, il faut le tuer.
      13 Que ce soit une personne ou un animal, on ne le laissera pas vivre. Personne ne touchera le coupable, mais on le tuera en lui jetant des pierres, ou en lui lançant des flèches. Quelques-uns monteront sur la montagne seulement quand la corne de bélier sonnera. »
      14 Moïse descend de la montagne vers le peuple. Il leur demande de se rendre purs et de laver leurs vêtements.
      15 Puis il leur dit : « Soyez prêts pour après-demain. Ne vous unissez pas à vos femmes. »
      16 Le troisième jour, tôt le matin, il y a sur la montagne des coups de tonnerre, des éclairs et un épais nuage de fumée. On entend le son très puissant d’une corne de bélier. Dans le camp, tout le peuple tremble de peur.
      17 Moïse fait sortir les Israélites du camp pour rencontrer Dieu. Ils s’arrêtent au bas de la montagne.
      18 Le SEIGNEUR descend sur la montagne du Sinaï au milieu du feu. Alors la montagne est couverte de fumée. Partout la fumée monte comme celle d’un grand feu. Toute la montagne tremble très fort.
      19 Le son de la corne est de plus en plus fort. Quand Moïse parle, Dieu lui répond dans le tonnerre.
      20 Le SEIGNEUR descend sur le mont Sinaï, au sommet de la montagne. De cet endroit, il appelle Moïse, et Moïse monte là-haut.
      21 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Descends et donne cet avertissement au peuple : “Ne vous précipitez pas pour me voir. Sinon, beaucoup d’entre vous mourront.
      22 Même les prêtres, qui peuvent pourtant s’approcher de moi, doivent se rendre purs. Sinon, j’agirai contre eux, moi le SEIGNEUR.” »
      23 Moïse répond : « Le peuple ne peut pas monter sur le mont Sinaï. En effet, toi, tu nous as avertis en disant : “Fixe des limites autour de la montagne, ainsi tu la rendras sacrée !” »
      24 Le SEIGNEUR lui dit : « Descends, puis tu remonteras avec Aaron. Les prêtres et le peuple ne doivent pas se précipiter pour monter vers moi. Sinon, j’agirai contre eux. »
      25 Moïse redescend donc vers le peuple et il leur parle.

      Exode 20

      1 Alors Dieu dit au peuple d’Israël :
      2 « Je suis le SEIGNEUR ton Dieu. C’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte, où tu étais esclave.
      3 « Tu ne dois pas avoir d’autres dieux que moi.
      4 « Ne fabrique pas de statues de dieux. Ne représente pas ce qu’il y a là-haut dans le ciel, en bas sur la terre, ou dans l’eau sous la terre.
      5 Ne te mets pas à genoux devant ces dieux, ne les adore pas. En effet, le SEIGNEUR ton Dieu, c’est moi, et je suis un Dieu exigeant. Je punis la faute de ceux qui me détestent. Je punis aussi leurs enfants, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération.
      6 Mais je montre ma bonté pendant des milliers de générations à ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.
      7 « Ne te sers pas de mon nom n’importe comment. Moi, le SEIGNEUR, ton Dieu, je déclare coupable celui qui se sert de mon nom n’importe comment.
      8 « N’oublie pas de me réserver le jour du sabbat.
      9 Pendant six jours, travaille pour faire tout ce que tu as à faire.
      10 Mais le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le SEIGNEUR ton Dieu. Personne ne doit travailler ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes animaux, ni l’étranger installé dans ton pays.
      11 En six jours, j’ai créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent. Mais le septième jour, je me suis reposé. C’est pourquoi, moi, le SEIGNEUR, j’ai béni le jour du sabbat : ce jour est réservé pour moi.
      12 « Respecte ton père et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps dans le pays que moi, le SEIGNEUR, je te donne.
      13 « Ne tue personne.
      14 « Ne commets pas d’adultère.
      15 « Ne vole pas.
      16 « Ne témoigne pas faussement contre ton prochain.
      17 « Ne désire pas pour toi la maison de ton prochain. N’aie pas envie de prendre sa femme, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. Ne désire rien de ce qui est à lui. »
      18 Tous les Israélites entendent les coups de tonnerre et le son de la corne de bélier. Tous voient les éclairs et la montagne pleine de fumée. Ils tremblent de peur et ils restent loin.
      19 Ils disent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous t’écouterons. Mais nous ne voulons pas que Dieu nous parle directement. Sinon, nous allons mourir. »
      20 Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur ! Dieu est venu voir si vous alliez lui obéir. Il veut que vous le respectiez et que vous ne commettiez pas de péché. »
      21 Le peuple reste donc loin. Mais Moïse s’approche du nuage sombre où Dieu est présent.
      22 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : “Vous l’avez vu, je vous ai parlé du haut du ciel.
      23 Vous ne fabriquerez pas des statues de dieux en argent ou en or pour les honorer à côté de moi.
      24 Vous fabriquerez pour moi un autel en terre. Là, vous m’offrirez vos moutons, vos chèvres et vos bœufs comme sacrifices complets et comme sacrifices de communion. Et moi, je viendrai vous bénir, partout où je montrerai ma présence.
      25 Mais si vous me fabriquez un autel en pierres, ne le faites pas en pierres taillées. En effet, si vous taillez les pierres avec un outil, vous ne pouvez plus les utiliser pour moi.
      26 Vous ne fabriquerez pas un autel sur lequel on monte par des marches. Ainsi, personne ne verra que le prêtre est nu sous son pagne.” »

      Exode 21

      1 Le Seigneur dit encore : « Voici les règles que tu présenteras aux Israélites :
      2 Quand vous achèterez un esclave hébreu, il servira pendant six ans. La septième année, il pourra s’en aller librement et il ne devra rien à personne.
      3 S’il était seul en venant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui.
      4 Si son maître lui a donné une femme, et si l’esclave a eu des garçons ou des filles avec elle, la femme et ses enfants appartiennent au maître. L’homme partira tout seul.
      5 Mais l’esclave déclarera peut-être : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas les quitter pour être libre.”
      6 Dans ce cas, son maître se présente devant Dieu. Il place l’homme près de la porte de la maison ou près du montant de la porte. Là, il lui perce l’oreille avec un outil pointu. Alors l’homme sera son esclave pour toujours.
      7 « Si un homme vend sa fille comme esclave, celle-ci ne retrouvera pas sa liberté dans les mêmes conditions que les hommes qui sont esclaves.
      8 Voici ce qui peut arriver : son maître l’a achetée pour en faire une de ses femmes, mais ensuite, elle ne lui plaît plus. Le maître doit alors laisser quelqu’un la racheter. Il n’a pas le droit de la vendre à un peuple étranger : ce serait la trahir.
      9 Ou encore le maître l’a achetée pour la donner à son fils. Dans ce cas, il suivra la coutume qui règle le mariage des filles.
      10 Le maître peut aussi prendre une autre esclave pour femme. Dans ce cas, il continuera comme avant à donner à sa première femme la nourriture et les vêtements, et à s’unir à elle.
      11 S’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle peut reprendre sa liberté gratuitement, sans verser d’argent. »
      12 Le Seigneur dit encore à Moïse : « Celui qui frappe une personne et qui la tue, il faut le faire mourir.
      13 Mais supposons ceci : Cet homme n’avait pas l’intention de tuer. C’est moi, le Seigneur, qui lui en ai donné l’occasion. Dans ce cas, je te montrerai un endroit où celui qui a causé l’accident pourra se réfugier.
      14 Voici ce qui peut encore arriver : Quelqu’un attaque une personne par surprise pour la tuer. Même si cet homme s’est réfugié auprès de mon autel, vous l’arrêterez pour le faire mourir.
      15 « Si une personne frappe son père ou sa mère, il faut la faire mourir.
      16 « Voici un autre cas : Un homme enlève une personne. Il la vend ou bien il la garde chez lui. Il faut faire mourir cet homme-là.
      17 « Celui qui maudit son père ou sa mère, il faut aussi le faire mourir. »
      18 « Supposons ceci : Pendant une dispute, un homme frappe quelqu’un avec son poing, ou bien il lui jette une pierre. L’autre homme ne meurt pas, mais il doit rester couché.
      19 S’il peut se lever et marcher dehors en s’appuyant sur un bâton, l’homme qui l’a frappé ne sera pas condamné. Il devra seulement payer pour cet arrêt de travail et le faire soigner jusqu’à sa guérison.
      20 « Un homme frappe son esclave, homme ou femme, à coups de bâton, et la personne meurt. Cet homme-là doit être puni.
      21 Mais si la personne vit encore un jour ou deux et meurt ensuite, l’homme ne sera pas puni. En effet, la personne lui appartenait.
      22 « Pendant une dispute, des hommes se battent. Ils heurtent une femme enceinte, et alors la femme accouche trop tôt. S’il ne lui arrive rien de grave, le coupable doit payer la somme que le mari demande après discussions.
      23 Mais s’il arrive quelque chose de grave à la femme, le coupable sera puni : s’il a pris une vie, sa vie sera prise,
      24 s’il a crevé un œil, son œil sera crevé, s’il a cassé une dent, il aura une dent cassée, s’il a blessé quelqu’un à la main ou au pied, il recevra une blessure à la main ou au pied,
      25 pour une brûlure il recevra une brûlure, pour une plaie une plaie, pour un coup un coup.
      26 « Un homme frappe son esclave, homme ou femme, et il lui crève un œil. Il lui rendra sa liberté, en échange de son œil.
      27 S’il lui casse une dent, il rendra la liberté à son esclave, homme ou femme, en échange de sa dent.
      28 « Un taureau blesse un homme ou une femme à coups de cornes, et la personne meurt. On doit tuer l’animal en lui jetant des pierres et on ne mangera pas sa viande. Par contre, on ne déclarera pas le propriétaire coupable.
      29 Mais le taureau avait peut-être l’habitude de donner des coups de cornes. Le propriétaire le savait et il n’a pas surveillé le taureau. Dans ce cas, si cet animal tue quelqu’un, on le tuera en lui jetant des pierres, et on fera mourir aussi son propriétaire.
      30 Si on exige du propriétaire une rançon pour sauver sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui demandera.
      31 Si le taureau tue un garçon ou une fille à coups de cornes, on suivra les mêmes règles.
      32 Si le taureau tue un esclave, homme ou femme, le propriétaire de l’animal devra donner trente pièces d’argent à son maître. Et on tuera le taureau en lui jetant des pierres.
      33 « Un homme laisse une citerne ouverte, ou encore il creuse une citerne sans la couvrir. Un bœuf ou un âne tombe dedans.
      34 Le propriétaire de la citerne doit payer en échange une somme d’argent au propriétaire de l’animal. Mais l’animal mort sera pour celui qui a payé.
      35 « Le taureau d’un homme blesse le taureau de quelqu’un d’autre, et cet animal meurt. Les deux propriétaires vendront le taureau vivant et ils se partageront l’argent. Ils partageront aussi l’animal mort.
      36 Mais tout le monde savait peut-être que ce taureau donnait des coups de cornes. Pourtant son propriétaire ne l’a pas surveillé. Dans ce cas, il devra remplacer l’animal mort par un taureau vivant. Mais l’animal mort sera pour lui. »

      Exode 23

      1 « Ne répandez pas de faux bruits. Ne défendez pas un coupable en témoignant faussement.
      2 Ne suivez pas l’avis du plus grand nombre pour faire le mal. Quand vous êtes témoins dans un procès, ne suivez pas l’avis du plus grand nombre, si les gens suivent un chemin tordu.
      3 Ne favorisez pas un pauvre dans un procès.
      4 « Si votre ennemi a perdu son bœuf ou son âne, rendez-lui l’animal quand vous le trouvez.
      5 Si l’âne de votre ennemi tombe sous sa charge, ne le laissez pas ainsi. Aidez votre ennemi à le remettre debout.
      6 « Dans un procès, ne soyez pas injustes envers le pauvre qui vous demande de l’aide.
      7 N’écoutez pas les mensonges. Ne faites pas mourir l’innocent, ni celui qui est honnête. Si vous faites cela, moi, le Seigneur, je ne vous déclarerai pas innocents.
      8 N’acceptez pas de cadeaux. Les cadeaux rendent aveugles même ceux qui voient clair, et ils faussent le jugement des gens honnêtes.
      9 « Ne profitez pas des étrangers installés chez vous. Vous connaissez bien leur vie, puisque vous avez été des étrangers en Égypte. »
      10 « Pendant six ans, vous sèmerez des graines dans vos champs et vous récolterez leurs produits.
      11 Mais la septième année, vous laisserez la terre se reposer et vous ne récolterez rien. Les pauvres parmi vous y trouveront leur nourriture, et les animaux sauvages mangeront ce qu’ils laisseront. Vous ferez la même chose pour vos vignes et vos oliviers.
      12 « Pendant six jours, faites ce que vous avez à faire, mais le septième jour, ne travaillez pas. Alors vos bœufs et vos ânes pourront se reposer, les serviteurs et les étrangers installés chez vous pourront reprendre leur souffle.
      13 « Respectez attentivement tout ce que je vous commande. Ne priez jamais les dieux étrangers. Ne dites même pas leurs noms. »
      14 « Chaque année, vous célébrerez trois grandes fêtes en mon honneur.
      15 La première fête sera celle des Pains sans levain. Au cours du mois des Épis, pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain, comme je l’ai commandé. En effet, c’est au mois des Épis que vous êtes sortis d’Égypte. Vous ne viendrez pas me voir les mains vides.
      16 Ensuite, vous célébrerez la fête des Moissons quand vous récolterez les premiers produits des champs que vous cultivez. Puis vous ferez la fête de la Récolte à la fin de l’année, quand vous aurez fini de récolter les produits de vos plantations.
      17 Trois fois par an, tous les hommes de votre peuple viendront se présenter devant moi, le Maître, le SEIGNEUR.
      18 « Quand vous m’offrirez des animaux en sacrifice, vous n’apporterez pas de pain fait avec du levain. Vous ne garderez pas la graisse des sacrifices du soir jusqu’au matin du jour suivant.
      19 Vous m’apporterez les premiers produits de vos champs, à moi, le SEIGNEUR votre Dieu, dans ma maison. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »
      20 Sur le mont Sinaï, Dieu dit encore à Moïse : « Je vais vous envoyer un ange. Sur la route, il marchera devant vous et il vous conduira dans le pays que je vous ai préparé.
      21 Respectez-le et écoutez-le. Ne lui résistez pas, il ne le supporterait pas. En effet, il agit en mon nom.
      22 Mais si vous l’écoutez, si vous faites ce que je dis, je serai l’ennemi de vos ennemis. Je combattrai ceux qui vous combattront.
      23 « Quand mon ange marchera devant vous pour vous conduire chez les Amorites, les Hittites, les Perizites, les Cananéens, les Hivites et les Jébusites, je détruirai ces peuples.
      24 Alors vous ne devrez pas vous mettre à genoux devant leurs dieux pour les servir. Vous n’imiterez pas leurs cérémonies. Mais vous détruirez les statues de ces dieux et vous casserez leurs pierres dressées.
      25 C’est moi seul, le SEIGNEUR votre Dieu, que vous servirez. Alors je bénirai votre nourriture et votre boisson, j’éloignerai de vous la maladie.
      26 Dans votre pays, aucune femme ne perdra son bébé avant la naissance ou ne sera stérile, et je vous donnerai une longue vie.
      27 « À la nouvelle de votre arrivée, les autres peuples auront très peur. Je sèmerai le désordre parmi tous les peuples chez qui vous irez, et je ferai fuir devant vous tous vos ennemis.
      28 J’enverrai aussi devant vous de grosses guêpes. Elles chasseront les Hivites, les Cananéens et les Hittites avant votre arrivée.
      29 Mais je ne les chasserai pas tous devant vous la même année. Sinon, le pays deviendrait un désert où les bêtes sauvages seraient très nombreuses, et cela ne serait pas bon pour vous.
      30 Je chasserai ces peuples devant vous petit à petit, quand vous deviendrez plus nombreux et quand vous occuperez le pays.
      31 Votre pays s’étendra depuis la mer des Roseaux jusqu’à la Méditerranée, du désert du Sinaï au fleuve Euphrate. Je livrerai en votre pouvoir les habitants de ces régions, et vous les chasserez devant vous.
      32 Ensuite, vous ne passerez aucun accord avec eux ni avec leurs dieux.
      33 Ils n’habiteront pas dans votre pays. Sinon, ils vous entraîneront à commettre des fautes contre moi. En effet, vous risquez de servir leurs dieux et d’être pris dans un piège. »

      Exode 24

      12 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Monte auprès de moi sur la montagne et reste là. Je vais te donner les tablettes de pierre sur lesquelles j’ai écrit les commandements de la loi. Tu les enseigneras aux Israélites. »

      Exode 32

      15 Moïse descend de la montagne. Il tient les deux tablettes de pierre, gravées de chaque côté, où les paroles de l’alliance sont écrites.
      19 En arrivant près du camp, Moïse voit le veau et le peuple qui danse. Il est rempli de colère. Il jette les tablettes de pierre qu’il tient dans ses mains et il les casse au bas de la montagne.

      Exode 34

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Taille deux tablettes de pierre, comme celles que tu as cassées. J’écrirai sur elles les paroles qui étaient sur les premières.
      2 Prépare-toi pour demain matin. Tu monteras très tôt sur le mont Sinaï et tu m’attendras là-bas, au sommet de la montagne.
      3 Personne ne doit monter avec toi, personne d’autre ne doit se montrer sur toute la montagne. Et aucun animal, mouton, chèvre ou vache, ne doit rester près de cet endroit. »
      4 Moïse taille deux nouvelles tablettes de pierre, comme les premières. Il se lève tôt le matin et il monte sur le Sinaï avec les deux tablettes, comme le SEIGNEUR l’a commandé.
      5 Le SEIGNEUR descend dans le nuage de fumée et il se tient là, auprès de Moïse. Moïse prononce son nom, « LE SEIGNEUR ».
      6 Ensuite, le SEIGNEUR passe devant Moïse et il dit d’une voix forte : « Je suis le SEIGNEUR. Oui, je suis un Dieu de pitié et de tendresse. Je suis patient, plein d’amour et de fidélité.
      7 Je montre ma bonté pendant des milliers de générations. Je supporte les fautes, les révoltes et les péchés. Mais le coupable, je ne le déclare pas innocent. J’agis contre celui qui a péché, contre ses enfants jusqu’à la troisième ou la quatrième génération. »
      8 Aussitôt Moïse s’incline et adore le SEIGNEUR.
      9 Puis il dit : « Seigneur, puisque tu te montres bon pour moi, je t’en prie, viens avec nous ! Je le sais, ces gens ont la tête dure. Mais pardonne nos fautes et nos péchés, et considère-nous comme ton peuple ! »
      10 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Je vais faire alliance avec vous. Devant tout ton peuple, je vais accomplir des choses merveilleuses. Il n’y a jamais eu d’aussi belles choses sur la terre, nulle part et dans aucun pays. Tous les Israélites qui t’entourent verront combien les actions que je vais accomplir avec toi sont extraordinaires.
      11 « Obéissez bien à ce que je vous commande aujourd’hui. Je vais chasser devant vous les Amorites, les Cananéens, les Hittites, les Perizites, les Hivites et les Jébusites.
      12 Attention ! Ne passez aucun accord avec les habitants du pays où vous allez. Vous seriez ainsi pris dans un piège.
      13 Au contraire, vous détruirez leurs autels, vous casserez leurs pierres dressées, vous couperez leurs poteaux sacrés.
      14 Vous n’adorerez aucun dieu étranger. En effet, moi, le SEIGNEUR, je m’appelle “Exigeant”. Oui, je suis exigeant.
      15 Ne passez donc aucun accord avec les habitants de ce pays. Sinon, quand ils se prostituent avec leurs dieux et leur offrent des sacrifices, ils pourraient vous inviter, et vous risqueriez de manger de leurs offrandes.
      16 Et si vous preniez parmi eux des femmes pour vos fils, celles-ci se prostitueraient avec leurs dieux et elles amèneraient vos fils à en faire autant.
      17 « Vous ne fabriquerez pas de statues de dieux en métal fondu.
      18 « Vous célébrerez la fête des Pains sans levain. Au cours du mois des Épis, pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain, comme je l’ai commandé. En effet, c’est au mois des Épis que vous êtes sortis d’Égypte.
      19 « Tous les premiers-nés sont à moi, même tous ceux de vos troupeaux : vous devez m’offrir le premier veau, le premier agneau, le premier cabri.
      20 Mais le premier petit de l’ânesse, vous le remplacerez par un mouton ou un cabri. Ou bien vous le tuerez en lui brisant le cou. Les fils aînés de votre peuple, vous les rachèterez. « Vous ne viendrez pas dans le lieu saint les mains vides.
      21 « Vous travaillerez pendant six jours, mais le septième jour, vous arrêterez de travailler, même au moment des labours ou des récoltes.
      22 « Vous célébrerez la fête des Moissons, au moment où vous récolterez les premiers épis de blé. À la fin de l’année, vous célébrerez la fête de la Récolte.
      23 « Trois fois par an, tous les hommes de votre peuple viendront se présenter devant moi, le Maître, le SEIGNEUR, Dieu d’Israël.
      24 Je chasserai devant vous les peuples du pays et j’agrandirai votre terre. Personne n’essaiera de prendre votre pays pendant les trois périodes de l’année où vous viendrez dans mon lieu saint.
      25 « Quand vous m’offrirez des animaux en sacrifice, vous n’apporterez pas de pain fait avec du levain. Vous ne garderez pas la viande de l’animal offert pour la fête de la Pâque du soir jusqu’au matin du jour suivant.
      26 Vous apporterez les premiers produits de vos champs à la maison du SEIGNEUR, votre Dieu. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »
      27 Le SEIGNEUR dit encore à Moïse : « Écris ces commandements. Oui, c’est en accord avec ces paroles que j’ai fait alliance avec toi et avec le peuple d’Israël. »
      28 Moïse reste sur le mont Sinaï avec le SEIGNEUR 40 jours et 40 nuits, sans manger ni boire. Sur les tablettes de pierre, il écrit les paroles de l’alliance, les dix commandements.
      29 Moïse redescend de la montagne du Sinaï. Il tient en main les tablettes de l’alliance. La peau de son visage brille, parce que le SEIGNEUR a parlé avec lui. Mais Moïse ne le sait pas.
      30 Quand Aaron et tous les Israélites voient briller son visage, ils ont peur de l’approcher.
      31 Moïse les appelle. Alors Aaron et tous les chefs du peuple viennent à lui, et Moïse leur parle.
      32 Ensuite, tous les autres Israélites s’approchent. Et Moïse leur présente tous les commandements que le SEIGNEUR lui a donnés sur le mont Sinaï.
      33 Quand Moïse a fini de leur parler, il met un voile sur son visage.
      34 À partir de ce moment-là, quand il entre devant le SEIGNEUR pour parler avec lui, il enlève son voile. Et quand il sort pour donner aux Israélites les ordres reçus,
      35 les Israélites voient briller le visage de Moïse. Ensuite, Moïse remet le voile sur son visage et il le garde jusqu’à ce qu’il retourne parler avec Dieu.

      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Lévitique 10

      1 Nadab et Abihou, deux fils d’Aaron, prennent chacun leur brûle-parfum. Ils le remplissent de charbons brûlants et ils versent du parfum dessus. Ils présentent donc au SEIGNEUR une offrande qu’ils brûlent sur un feu ordinaire.
      2 Alors un feu jaillit devant le SEIGNEUR et il les brûle tout vivants sur place.
      3 Moïse dit à Aaron : « Le SEIGNEUR vous a prévenus quand il a dit : “Ceux qui s’approchent de moi, je veux qu’ils reconnaissent en moi le vrai Dieu. Je veux qu’ils me rendent gloire devant tout le peuple.” » Aaron se tait.
      4 Mais Moïse appelle Michaël et Élissafan, fils d’Ouziel, l’oncle d’Aaron. Il leur dit : « Allez prendre les corps de vos frères devant le lieu saint. Puis emportez-les en dehors du camp. »
      5 Ils obéissent à Moïse et ils les transportent, dans leurs vêtements de prêtres, en dehors du camp.
      6 Alors Moïse dit à Aaron et à ses deux autres fils, Élazar et Itamar : « Ne laissez pas vos cheveux en désordre, ne déchirez pas vos vêtements en signe de deuil. Sinon, vous allez mourir et faire venir la colère du SEIGNEUR sur tout le peuple. Laissez plutôt tous vos frères israélites pleurer sur ceux que le SEIGNEUR a fait mourir par le feu.
      7 Vous, vous ne devez pas quitter l’entrée de la tente de la rencontre, sinon vous allez mourir. En effet, l’huile de consécration qu’on a versée sur votre tête vous a consacrés au service du SEIGNEUR. » Aaron et ses fils obéissent à l’ordre de Moïse.
      8 Le SEIGNEUR dit à Aaron :
      9 « Toi et tes fils, ne buvez ni vin ni autre alcool quand vous devez aller à la tente de la rencontre. Ainsi vous ne mourrez pas. C’est une règle pour toujours. Vous la respecterez de génération en génération.
      10 Ne buvez pas d’alcool. Alors vous pourrez décider si une chose est sacrée ou non, si elle est pure ou impure.
      11 Vous pourrez aussi enseigner aux Israélites les lois que je leur ai données par l’intermédiaire de Moïse. »
      12 Moïse dit à Aaron et aux deux fils qui lui restent, Élazar et Itamar : « Prenez l’offrande de farine. Enlevez ce qui est réservé au SEIGNEUR. Ensuite, avec ce qui reste, faites des pains sans levain et mangez-les près de l’autel. En effet, c’est une part uniquement réservée au SEIGNEUR.
      13 Vous pouvez donc la manger seulement dans un endroit réservé à cela. Cette part des offrandes apportées au SEIGNEUR est pour toi, Aaron, et pour tes fils. C’est l’ordre que j’ai reçu du SEIGNEUR.
      14 Voici ce que vous mangerez dans un endroit pur : la poitrine et la cuisse des animaux offerts en sacrifices de communion et qui ont été présentés au SEIGNEUR avec le geste qui les accompagne. Vous mangerez ces morceaux, toi, tes fils et tes filles parce qu’ils sont pour vous.
      15 Les Israélites doivent apporter la cuisse et la poitrine en plus des parties grasses qu’on brûle sur l’autel. Après le geste de présentation devant le SEIGNEUR, ces morceaux sont pour vous. C’est la part qui vous est réservée à toi, Aaron, et à tes fils pour toujours, comme le SEIGNEUR l’a commandé. »
      16 Moïse demande ce qu’on a fait du bouc offert pour le pardon des péchés du peuple. Il apprend qu’on l’a brûlé. Alors il se met en colère contre Élazar et Itamar, les deux fils encore vivants d’Aaron, et il leur demande :
      17 « Vous n’avez pas mangé la viande de ce sacrifice dans un endroit réservé à cela. Pourquoi donc ? C’est une part uniquement réservée au SEIGNEUR. Le SEIGNEUR vous a donné cet animal afin d’enlever les fautes de la communauté d’Israël, et de faire sur elle devant lui le geste de pardon pour ses péchés.
      18 Le sang de l’animal n’a pas été apporté à l’intérieur du lieu saint. Vous deviez donc manger ce bouc dans un endroit réservé à cela, comme je vous l’avais commandé. »
      19 Aaron répond à Moïse : « Écoute, le jour où les Israélites ont offert au SEIGNEUR le sacrifice pour recevoir le pardon de leurs péchés et leur sacrifice complet, tu sais bien ce qui m’est arrivé. Est-ce que ce jour-là, je pouvais manger la viande d’un animal offert en sacrifice pour le pardon ? Est-ce que le SEIGNEUR aurait été d’accord ? »
      20 Moïse est satisfait de cette réponse.

      Lévitique 19

      18 Ne vous vengez pas, et ne vous souvenez pas avec colère des fautes des gens de votre peuple. Mais chacun de vous doit aimer son prochain comme lui-même. Le SEIGNEUR, c’est moi.

      Juges 8

      27 Avec cet or, Gédéon fait la statue d’un dieu qu’il place dans son village, à Ofra. Les Israélites viennent à cet endroit pour adorer ce dieu, et la statue devient un piège pour Gédéon et pour sa famille.

      Juges 11

      24 Tu possèdes le pays que ton dieu Kemoch t’a donné. Pourquoi est-ce que nous, nous ne pouvons pas posséder ce que le SEIGNEUR notre Dieu nous a donné ?

      Juges 17

      1 Dans la région montagneuse d’Éfraïm, il y a un homme qui s’appelle Mika.
      3 Mika rend les 1 100 pièces d’argent à sa mère. Celle-ci lui dit : « J’ai décidé d’offrir cet argent au SEIGNEUR, pour toi, mon fils. Il servira à faire la statue d’un dieu recouverte de métal fondu. Je te redonne donc l’argent maintenant. »

      1 Samuel 14

      3 Un prêtre se tient là, avec les objets sacrés qui servent à consulter Dieu. C’est Ahia, fils d’Ahitoub et neveu d’Ikabod. Ikabod est fils de Pinhas et petit-fils d’Héli, qui était prêtre du SEIGNEUR à Silo. Parmi les soldats, personne ne sait que Jonatan est parti.

      1 Samuel 17

      45 David lui dit : « Toi, tu viens contre moi avec une épée, une lance et une autre arme. Et moi, je viens contre toi au nom du SEIGNEUR de l’univers, le Dieu de l’armée d’Israël que tu as insulté !

      1 Samuel 19

      13 Mikal prend une statue en bois et elle la met dans le lit de David. Elle prend une moustiquaire faite de poils de chèvre. Elle la met à la tête du lit et elle couvre la statue avec une couverture.

      Psaumes 20

      2 Que le SEIGNEUR te réponde quand tu es malheureux, que le nom du Dieu de Jacob te protège !

      Psaumes 44

      8 Mais c’est toi qui nous sauves de nos ennemis, et tu couvres de honte ceux qui nous détestent.

      Psaumes 54

      3 Ô Dieu, sauve-moi pour montrer ta gloire. Tu es puissant : fais-moi justice !

      Esaïe 29

      10 En effet, le SEIGNEUR a endormi votre intelligence, il a empêché vos prophètes de voir, il a mis un voile sur le visage de vos voyants.
      11 L’annonce de toutes ces choses est restée pour vous comme les mots d’un livre fermé avec de la cire. On le présente à quelqu’un qui sait lire en lui disant : « Lis donc ceci ! » Mais il répond : « Je ne peux pas, le document est fermé. »
      12 Ou bien on le donne à quelqu’un qui ne sait pas lire, en lui disant : « Lis donc cela ! » Mais il répond : « Je ne sais pas lire. »
      13 Le Seigneur dit de ce peuple : « Ce peuple est près de moi en paroles. Il m’honore avec sa bouche, mais son cœur est très loin de moi. Le respect qu’il a pour moi n’est qu’un commandement enseigné par des humains.

      Jérémie 5

      10 Montez sur les terrasses de cette vigne et détruisez-la, mais pas complètement ! Arrachez ses branches, elles ne sont pas à moi.
      19 Et quand les gens demanderont : “Pourquoi est-ce que le SEIGNEUR notre Dieu nous a fait tout cela”, toi, Jérémie, tu leur répondras : “Vous l’avez abandonné pour servir des dieux étrangers dans votre pays. De la même façon, vous servirez des étrangers dans un pays qui n’est pas le vôtre.” »

      Jérémie 7

      1 Voici les paroles que le SEIGNEUR a adressées à Jérémie :

      Jérémie 8

      8 Vous dites : « Nous sommes des sages, c’est nous qui possédons la loi du SEIGNEUR. » Mais comment pouvez-vous dire cela ? En effet, les spécialistes de la loi sont des menteurs qui tordent son sens.

      Jérémie 10

      1 Gens d’Israël, écoutez la parole que le SEIGNEUR vous adresse !
      6 Personne n’est comme toi, SEIGNEUR. Tu es grand, ta puissance te rend célèbre.

      Matthieu 6

      9 « Vous devez donc prier de cette façon : “Notre Père qui es dans les cieux, ton nom est saint. Fais que tout le monde le connaisse !

      Matthieu 22

      40 Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. »

      Marc 7

      9 Vous êtes très habiles pour abandonner le commandement de Dieu et pour garder votre tradition à vous !

      Marc 12

      28 Un maître de la loi les a entendus discuter. Il voit que Jésus a bien répondu aux Sadducéens. Alors il s’approche de lui et lui demande : « Quel est le plus important de tous les commandements ? »
      29 Jésus lui répond : « Voici le commandement le plus important : “Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.

      Luc 15

      12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d’héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils.

      Jean 1

      16 Oui, nous avons tous reçu une part de sa richesse, nous avons tous été remplis de son amour, et de plus en plus.

      Jean 5

      42 mais je vous connais : vous n’avez pas en vous d’amour pour Dieu.
      43 Moi, je suis venu de la part de mon Père, et vous ne voulez pas me recevoir. Mais quand quelqu’un d’autre décide lui-même de venir, vous le recevez.
      44 Vous aimez vous faire des compliments les uns aux autres, mais vous ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul. Alors comment pouvez-vous croire ?
      45 « Ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. Vous mettez votre espoir en Moïse, et c’est Moïse qui vous accusera.

      Jean 14

      1 Jésus dit à ses disciples : « Ne soyez pas inquiets, croyez en Dieu et croyez aussi en moi.
      2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup d’endroits pour habiter. C’est pourquoi je vous ai dit : “Je vais vous préparer une place.”
      3 Et, quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi. De cette façon, vous serez vous aussi là où je suis.
      4 Et le chemin qui conduit là où je vais, vous le connaissez. »
      5 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment est-ce que nous pourrions connaître le chemin ? »
      6 Jésus lui répond : « Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi. Personne ne va au Père sans passer par moi.
      7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. À partir de maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu. »
      8 Philippe dit à Jésus : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. »
      9 Jésus lui répond : « Philippe, je suis avec vous depuis si longtemps, et tu ne me connais pas ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
      10 Je vis dans le Père et le Père vit en moi. Tu ne crois pas cela ? Les paroles que je vous dis ne viennent pas de moi, mais le Père habite en moi, et c’est lui qui agit.
      11 Croyez-moi quand je vous dis : “Je vis dans le Père, et le Père vit en moi.” Sinon, croyez au moins à cause de mes actions.
      12 « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un croit en moi, il fera lui aussi les actions que je fais. Cette personne fera même des actions encore plus grandes, parce que je vais près du Père.
      13 Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. De cette façon, le Fils montrera la gloire du Père.
      14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »
      15 « Si vous m’aimez, vous obéirez à mes commandements,
      16 et moi, je prierai le Père. Et il vous donnera quelqu’un d’autre pour vous aider, quelqu’un qui sera avec vous pour toujours :
      17 c’est l’Esprit de vérité. En effet, le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Vous, vous connaissez l’Esprit de vérité, parce qu’il reste avec vous, il habite en vous.
      18 « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviendrai vers vous.
      19 Dans peu de temps, le monde ne me verra plus. Vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez vous aussi.
      20 Ce jour-là, vous comprendrez que je vis dans mon Père, que vous vivez en moi et moi en vous.
      21 « Si quelqu’un connaît mes commandements et leur obéit, il m’aime vraiment. Mon Père aimera celui qui m’aime, et moi aussi, j’aimerai celui qui m’aime, et je me montrerai à lui. »
      22 Jude, qui n’est pas Judas Iscariote, dit à Jésus : « Seigneur, tu dois te montrer à nous et pas au monde, pourquoi ? »
      23 Jésus lui répond : « Si quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles. Mon Père l’aimera, nous irons à lui et nous habiterons chez lui.
      24 La personne qui ne m’aime pas n’obéit pas à mes paroles. Ce que je vous dis maintenant ne vient pas de moi, mais cela vient du Père qui m’a envoyé.
      25 Je vous ai dit ces choses pendant que je suis encore avec vous.
      26 Le Père enverra en mon nom l’Esprit Saint, celui qui doit vous aider. Il vous enseignera tout et il vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
      27 « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets et n’ayez pas peur.
      28 Vous avez entendu, je vous ai dit : “Je m’en vais, mais je reviendrai auprès de vous.” Est-ce que vous m’aimez vraiment ? Alors, soyez joyeux de savoir que je vais auprès du Père ! En effet, le Père est plus important que moi.
      29 Je vous le dis maintenant, avant que cela arrive. De cette façon, quand cela arrivera, vous croirez.
      30 Je ne vais plus parler beaucoup avec vous, parce que le chef mauvais de ce monde vient. Il ne peut rien me faire,
      31 mais il vient parce que le monde doit savoir une chose : j’aime le Père et je fais tout ce que le Père m’a commandé. Levez-vous, partons d’ici ! »

      Romains 13

      10 Quand on aime, on ne fait aucun mal à son prochain. Par conséquent, aimer, c’est obéir parfaitement à la loi.
    • Ajouter une colonne
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.