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DIEU

1.

Introduction.

La connaissance de Dieu est progressive et historique. Dieu a parlé à nos pères à plusieurs reprises (=d'une manière fragmentaire et par des individus différents) et de plusieurs manières (=visions, songes, discours directs ; cf. No 12:6), déclare Heb 1:1. Le caractère graduel et progressif de la connaissance de Dieu parmi les hommes est affirmé par tous les écrivains bibliques. Aux temps d'ignorance (Ac 17:30) succèdent le temps de la grâce et le jour du salut (Esa 49:8). L'épithète « nouveau » se retrouve fréquemment et marque la nature successive de l'enseignement donné : nom nouveau (Esa 62:2), champ nouveau (Jer 4:3), esprit nouveau (Eze 11:19 18:31), terre nouvelle (Esa 66:22 etc.). Jésus, plus qu'aucun autre, a opposé le présent au passé révolu, par sa formule : « Mais moi, je vous dis (Mt 5:22,28 etc.). Dans l'entretien avec la Samaritaine, il a marqué qu'en ce qui concerne le culte à rendre à Dieu il y a une heure qui vient, après laquelle le mode d'adoration du Père changera totalement (Jn 4:21). Dieu parle dans la succession des siècles ; sa voix est écoutée, mais il est impossible de comprendre son message si l'on n'examine la durée des temps et les bornes des demeures humaines (Ac 17:26), c'est-à-dire l'histoire et la géographie. Toutefois l'histoire de la révélation divine ne se poursuit pas d'une manière progressive et régulière. Dieu abandonne (De 31:17, Esa 54:7,8), cache sa face (Eze 39:23, etc.), parle rarement (1Sa 3:1), livre à eux-mêmes les incrédules (Ro 1:24-31), selon les époques et les peuples. La Bible ne cherche donc pas à donner une doctrine de Dieu, mais une histoire de Dieu, féconde en accidents imprévus.

2.

Le Dieu de l'Israël primitif.

Il est tout à fait impossible de définir avec précision la conception de Dieu de la période antémosaïque, vu l'époque tardive et les remaniements des rédactions historiques dont nous disposons. Comment échapper aux interprétations, aux modifications involontaires des écrivains bibliques venus plusieurs siècles après les événements ? On a essayé de signaler surtout les faits et les coutumes qui paraissent les plus anciens. La présence de Jéhovah apparaît liée à certains lieux, certains arbres, certaines sources (Ge 12:6 13:18 35:7, Jos 24:26). Les peuples primitifs conçoivent difficilement une divinité détachée de tout socle local. L'arche de l'alliance résolut plus tard le problème en représentant la présence invisible de Jéhovah comme attachée à un objet non géographique. Jusque-là ce sont les résidences locales particulières de Jéhovah qui dominent. Or la multiplicité des résidences sacrées entraîne presque inévitablement le polythéisme. S'il est impossible de tirer des conclusions certaines de la forme Élohim, à terminaison plurielle, appliquée à l'être divin, du moins peut-on dire que l'usage fait de ce mot `n'exclut pas les dieux multiples de la nature. Jacob revenant de chez Laban se trouve dans un camp d'Élohim, d'êtres divins qui l'environnent (Ge 32:1). Les esprits des morts s'appellent des Élohim (1Sa 28:13, Esa 8:18). L'être corporel mystérieux qui lutte bras à bras avec Jacob à Péniel s'appelle Élohim (Ge 32:28). Mention est également faite à diverses reprises des idoles théraphim que l'on trouve dans les maisons particulières (Ge 31:30,1Sa 19:13,16), dans les temples (Jug 17:5 18:14, Os 3:4). Le vieux texte du Code de l'Alliance (Ex 21:5,6) parle aussi de l'Élohim de la porte, dont l'image (sculptée ?) se trouvait sur le seuil de la maison. Mais si des traces d'animisme et de polythéisme sont certaines, elles sont impossibles à systématiser. Ce qui semble en tout cas avoir été, dès le début, étranger à Israël, c'est l'idée d'une famille divine, d'une mythologie nationale. Jéhovah n'a ni femme ni enfant, n'engendre pas et n'est pas engendré. La transcendance de Dieu, sa distinction absolue d'avec la race humaine, paraît remonter très haut dans les conceptions religieuses d'Israël. Le vieux mythe de la tour de Babel symbolise cette séparation nécessaire de Dieu et des hommes et enseigne la distance qui les sépare. Cette idée devait trouver plus tard dans la notion de création sa forme philosophique la plus achevée, en mettant en évidence la distinction absolue de l'esprit et de la matière et la supériorité hiérarchique du premier.

3.

Jéhovah, le Dieu d'Israël.

A mesure que l'idée nationale se précise en Israël, se précise également l'idée de Jéhovah, son Dieu. La religion d'Israël a toujours été une religion nationale, raciale et elle l'est encore aujourd'hui. Jéhovah et Israël grandissent ensemble, luttent ensemble, traversent ensemble le désert, vainquent ensemble les Cananéens. La tradition est unanime à placer l'origine d'Israël en tant que peuple appartenant à Jéhovah dans les scènes qui ont eu pour théâtre le mont Sinaï. C'est dans cette montagne que Jéhovah apparaît pour la première fois à Moïse (Ex 3:15 4:24) ; c'est là qu'il se manifeste au peuple d'Israël comme son Dieu (Ex 20, Jug 5:5). Jéhovah est un esprit de montagne, le dieu de l'orage, du tremblement de terre, du volcan. Certains auteurs ont conclu d'Ex 24:16,17 que le Sinaï, fumeux et ardent, fut effectivement ou symbolise un volcan en activité. Le feu (voir ce mot) est l'élément qui précède Jéhovah (Esa 30:27) ; le vent qui brûle est son souffle (Esa 40:7) ; il habite dans le buisson ardent (Ex 3:2), dans les charbons embrasés (Ps 18:9), au milieu d'une colonne de feu et de fumée (Ex 13:22). Jéhovah est un feu dévorant (De 4:24). Ses jugements se manifestent par le feu céleste (1Ro 18:38,2Ro 1:12, Esa 10:17). Son approche est signalée par le feu, la fumée, l'orage, l'arc-en-ciel (Na 1:3-5, Ps 18:8-16, Ge 9:13). Ce Dieu fort est un guerrier (Ex 15:3). Son peuple est Israël =Dieu combat. Les ennemis d'Israël sont les ennemis de Jéhovah (No 10:35). Nul ne résiste lorsque Jéhovah combat (De 33:27,29). Cette idée du Dieu guerrier s'exprime aussi dans les mots : Jéhovah Sebaoth, Éternel des Armées (voir art. suiv., parag. 4), expression dont le sens primitif est discuté et qui désigne parfois les armées célestes (étoiles), mais aussi les armées d'Israël (1Sa 17:45).

Le droit a sa source dans les volontés du Dieu auquel Israël appartient. C'est au nom de Jéhovah que les anciens et les rois rendent la justice, concluent des contrats (Ge 31:49-53 1Sa 20:42 etc.). La justice de Jéhovah est souvent sociale, nationale plus qu'individuelle dans ses arrêts. Elle punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la 3 e et la 4 e génération. Elle punit le peuple entier (famine, peste, guerre) à cause de la faute d'un de ses chefs. Mais elle s'occupe aussi de la moralité interne, secrète des individus. Elle punit Caïn contre lequel aucun bras humain ne se lèvera (Ge 4:15) ; Jéhovah ne laisse pas impunie la violation d'alliances politiques séculaires (2Sa 21:1). Un acte généreux est appelé la bonté de Dieu (2Sa 9:3).

Ce serait une erreur de penser que les Hébreux ne sont pas arrivés de très bonne heure à l'idée que la puissance de Jéhovah dépasse infiniment le territoire géographique d'Israël. Israël n'a jamais trouvé les limites de son Dieu. A mesure qu'il découvrit le monde, il s'aperçut que son Dieu l'avait déjà précédé. Jéhovah bénit Jacob en Mésopotamie et Joseph en Egypte. Il déploie son bras à la mer Rouge ; en son honneur, on chante le Chant de la Mer (Ex 15). Il habite le ciel (Ge 11:5). Il fait pleuvoir du ciel (Ge 19:24). L'armée des cieux est à sa droite et à sa gauche (1Ro 22:19). Israël chercherait en vain un endroit de la nature d'où son Dieu serait exclu. Mais ce sont les prophètes qui de ce Dieu, vainqueur partout où les intérêts d'Israël l'appellent, feront le Dieu unique, s'occupant également et en tout temps de toutes les nations.

4.

Le Dieu des prophètes.

Avec les premiers prophètes (Amos, Osée, Ésaïe) nous arrivons, en effet, à une conception moins raciale de l'activité de Jéhovah. Ce n'est pas que ces prophètes aient eu le sentiment d'apporter une notion nouvelle de Dieu. Ils invitaient, au contraire, leur peuple à revenir au passé religieux lointain d'Israël et s'opposaient au pullulement récent des dieux étrangers. C'est sur la montagne de Jéhovah, au Sinaï, qu'Élie va retremper sa foi et son courage et écouter la voix du Dieu des sommets et de la foudre (1Ro 19). Mais de l'opposition aux dieux étrangers, favorisés par des reines étrangères, naîtra une conscience religieuse distincte du sentiment patriotique. Les prophètes jugeront et condamneront leurs rois nationaux au nom de Jéhovah. La fidélité à Dieu s'opposera ainsi au loyalisme monarchique, la piété au patriotisme. Jéhovah punira son propre peuple (Am 2:4-13, Os 10:7 13:7). Ce Dieu dont les intérêts se séparent des intérêts politiques immédiats de son peuple, c'est le Dieu de la justice (Am 5:24, Esa 1:17 5:7 etc.) ; c'est le Dieu qui a fait le ciel et la terre, les Pléiades et Orion (Am 4:13 5:8) ; c'est le Dieu qui utilise à son gré les autres nations pour châtier son peuple (Esa 9:10), qui prend l'Assyrien pour verge de sa colère (Esa 10:5, Jer 25:9). Derrière les péripéties de l'histoire des peuples, les prophètes discernent le ferme dessein de Jéhovah qui punit et récompense, qui prépare le triomphe mondial de Jérusalem (Esa 2:2-4). Si l'idée de la justice de Dieu, supérieure à tous les privilèges de race, utilisant tous les peuples pour sa manifestation, apparaît ainsi chez les premiers prophètes, Israël n'en reste pas moins le but unique de la pédagogie divine et le centre de l'histoire. Le salut d'Israël et de Juda marquera le terme de son effort (Jer 23:5).

Il ne faudra rien de moins que les cruelles épreuves de l'exil, les méditations des prophètes sur la destruction politique totale d'Israël, pour que l'idée du Dieu aux préoccupations universalistes l'emporte définitivement. Ézéchiel décrira la gloire de Jéhovah (Eze 1 et Eze 10) en termes dépouillés de tous souvenirs judaïques et pénétrés au contraire d'expressions religieuses babyloniennes. Le second Esaïe verra en Jéhovah celui qui est le premier et le dernier (Esa 44:6), le créateur de la lumière et des ténèbres (Esa 45:7 40:22 48:13 etc.). Toutes les nations sont devant lui comme une goutte d'eau (Esa 40:15) et elles sont toutes également appelées (Esa 55:5). Le Dieu d'Israël est devenu non plus seulement celui qui utilise tous les peuples, mais celui qui les aime et les appelle à lui, si bien que la maison de Jéhovah sera une maison de prière pour tous les peuples (Esa 56:7). Jérusalem restera cependant à jamais le centre religieux de toute la terre.

5.

Conceptions postexiliques.

Pendant la période qui va de l'Exil à J. -C, l'idée de Dieu devient plus abstraite, plus philosophique, moins colorée d'histoire. L'idée du Dieu créateur, de l'Esprit organisateur de la matière par la puissance du Verbe, est affirmée en tête du Code sacerdotal. Dieu est très loin et son trône est au plus haut des cieux. Il est le Maître des cieux et de la terre. Toutes les images anthropomorphiques disparaissent. Dieu n'entre plus en contact avec les hommes que par des messagers, des anges qui le représentent plus ou moins complètement, ou bien par des personnalités abstraites, des hypostases comme la Parole, la Sagesse. Quant à Dieu lui-même, on évite de prononcer son nom et on nie la possibilité d'un contact direct avec lui. La traduction des LXX altère volontairement le texte hébreu de manière à faire disparaître les affirmations naïves d'autrefois. Dans Ex 19:3, Moïse ne monte plus vers Dieu, mais vers la montagne de Dieu. Dans Ex 24:10, Moïse et les 70 ne voient plus Dieu mais la place où se tenait le Dieu d'Israël. Dans les Targums (voir ce mot), l'homme n'est plus créé à l'image de Dieu, mais à l'image des anges. Quand le fidèle songe à la puissance de Jéhovah, c'est l'ange qui est devant sa face (Esa 63:9), l'Esprit saint (Esa 63:10) qui se présentent à son esprit. C'est ainsi que les Israélites étaient préparés à l'idée d'un messager de Dieu qui ne serait pas seulement un prophète, mais participerait intimement à la nature et à la volonté du Dieu lointain, invisible et intouchable.

6.

Le Dieu de Jésus.

Avec Jésus nous arrivons à celui qui a affirmé être seul en mesure de donner de Dieu une image vraiment exacte, vue de l'intérieur et non de l'extérieur (Mt 11:27). Jésus cependant rattache son enseignement à la tradition religieuse de son peuple qu'il veut vivifier et accomplir. Il voit dans le : « Écoute Israël, je suis Jéhovah, ton Dieu », le commandement premier et indépassable (Mr 12:29). Il reprend l'affirmation du prophète que c'est le temple de Jérusalem qui sera une maison de prière pour toutes les nations (Mr 11:17, cf. Mt 5:35). Jésus glorifie également, à la suite des prophètes, le Dieu de la nature qui a son trône dans le ciel et la terre pour marchepied (Mt 5:34 11:25, Lu 10:21), qui revêt magnifiquement les lis des champs et nourrit les oiseaux de l'air (Mt 6:25, Lu 12:24), qui connaît les besoins des hommes (Lu 12:30), qui fait mouvoir même les montagnes sur les appels de la foi et de la prière (Mt 17:20). Mais si Jésus signale ainsi le séculaire effort de Dieu pour se révéler à Israël par Moïse et les prophètes et à l'humanité entière par la-nature harmonieuse, il n'en unira pas moins Dieu et l'homme d'une manière nouvelle, organique, en appelant Dieu le Père céleste et les hommes les fils du Père. Jésus conserve les images de ses prédécesseurs pour désigner les relations de Dieu avec les hommes : un Roi et ses sujets (Mt 18:23 22:2), un Berger et ses brebis (Lu 15:3), un Maître et ses serviteurs (Mt 18:25 20:1 25:14 etc.). Mais il y a hétérogénéité de nature entre un Roi et ses sujets, un Berger et ses brebis ; aussi ces images sont-elles éparses et passagères dans les Évangiles, tandis que l'expression du Père céleste se retrouve vingt fois dans Matthieu, cinquante fois dans Jean. Jésus a voulu affirmer ainsi un lien naturel, impossible à répudier, entre Dieu et la race humaine dans sa totalité. Dieu est inévitablement tourné vers l'homme et l'homme est inévitablement tourné vers Dieu. Dieu et l'homme sont donnés en même temps : un homme avait deux fils (Lu 15:11). Dieu n'existe pour Jésus que le jour où il devient Père. Ainsi l'interprétation religieuse et l'interprétation morale sont inséparablement liées. La parabole de l'enfant prodigue nous montre le père et le fils incomplets et malheureux tant qu'ils sont séparés, mais incomplets d'une manière inégale. Le fils, en effet, n'est fort que des dons de son père ; il n'a rien à lui que sa part d'héritage ; incapable de rien acquérir, il ne sait que perdre ce qu'il a reçu. Mais, dans sa ruine totale, il n'a pas aliéné sa qualité de fils et ce dialogue rédempteur peut toujours s'échanger : « Mon père, j'ai péché. --Mon fils que voici est revenu à la vie. » Rester fils (Lu 15:31) ; devenir fils (Mt 5:45) ; redevenir fils : (Lu 15:24) tels sont les trois chemins où s'engage l'humanité croyante. Jésus a renversé l'idée ancienne que Dieu se tient isolé des pécheurs sur une montagne sainte et inaccessible. Il y a de la joie dans le ciel quand un pécheur se repent (Lu 15:7), même si sur la terre tous les pharisiens murmurent. Dieu ne s'écarte pas des pécheurs mais va au-devant d'eux ; il ressemble à cet homme qui convoqua pour un grand souper les pauvres et les estropiés (Lu 14:21), à ce berger qui alla chercher la centième brebis, perdue au désert (Mt 18:12). Au lieu de mépriser les petits, songeons que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face du Père qui est dans les cieux (Mt 18:10).

Ainsi l'idée centrale des Évangiles est celle de la paternité de Dieu dans laquelle se fondent toutes les notions précédentes, celle de l'antériorité et de la suprématie de Dieu, celle de l'universalité dans l'espace et de la continuité dans le temps de l'amour de Dieu. Jésus a choisi l'image la plus propre à diminuer l'usure des siècles, et la variation des idées politiques, celle d'une autorité naturelle. Il a lié l'idée de Dieu à celle de la famille. Il n'y avait pas de moyen plus sûr d'en assurer l'intelligibilité universelle. On objectera peut-être que l'expression de Royaume de Dieu, ou des cieux, est dans les Synoptiques plus fréquente et plus centrale que celle de Père céleste (dans Matthieu, Royaume des cieux, ou de Dieu, se trouve 36 fois, et le nom de Père appliqué à Dieu, 20 fois). L'image de Roi serait-elle vraiment préférée à celle de Père ? Ce serait oublier que l'expression de Royaume des cieux est empruntée par Jésus à la langue religieuse courante et n'a pas un contenu spécifiquement monarchique. Cette expression a si peu de vigueur interne que les Synoptiques substituent facilement à « Royaume de Dieu » des équivalents comme Évangile, Nom (Lu 18:29, parallèle Mt 19:29, Mr 10:29-Mr 13:10, parallèle Mt 24:14) ; Vie (Mr 9:47, parallèle Mt 19:29) ; Gloire (Mt 20:21, parallèle Mr 10:37). Nous trouvons même dans Mt 26:29 l'expression de Royaume du Père, et celle de Royaume du Fils de l'homme dans Mt 16:28 où l'idée monarchique semble bien effacée. Jésus n'a pas cherché à développer l'image pourtant si familière à ses auditeurs des prérogatives royales de Dieu, et il est instructif de constater que dans la théologie johannique et paulinienne l'expression Royaume de Dieu se raréfie tandis que celle de Père céleste se multiplie. S Le Royaume de Dieu (voir art.) est refoulé dans l'avenir, c'est une perspective eschatologique ; Dieu sera Roi plus tard ; dans le monde présent, Dieu est connu comme Père.

Dieu est Père de trois manières distinctes :

il est Père de Jésus, mon Père ; (Mt 26:39,52, Lu 2:49 etc.)

il est Père de tous les hommes, le Père (Lu 10:22, Mt 23:9 24:36 28:19, et d'innombrables passages dans Jn) ;

il est Père des disciples, notre Père, (Mt 6:9) votre Père (Mt 10:29).

7.

Le Dieu de la théologie apostolique.

Ainsi Jésus a donné de Dieu une idée avant tout religieuse et pratique. L'activité, la suprématie, l'amour de Dieu dans la vie quotidienne sont affirmés, mais Jésus ne s'attarde pas aux interrogations que la pensée réfléchie peut poser au sujet du Père céleste. Il était inévitable cependant que des disciples s'arrêtassent sur les divers sens dans lesquels Dieu est connu comme un Père.

Le premier de ces sens était celui qui exprime les relations particulièrement intimes de Dieu et du Christ Jésus. Déjà les Synoptiques signalaient le mystère des relations du Père et du Fils (Mt 11:27). La pensée paulinienne constatera qu'il est difficile de savoir lequel, du Père ou du Fils, a l'initiative et la responsabilité du salut. Sans doute, il semble que Dieu ait tout fait, tout fixé (Ga 4:4), tout convenu (Ro 3:25). Mais le Christ n'a pas été un instrument passif entre les mains de Dieu. Le Christ annonce la paix et ouvre l'accès du Père (Eph 2:18) ; il est celui qui étant riche s'est fait pauvre afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis (2Co 8:9) ; c'est parce qu'il s'est dépouillé lui-même, s'est rendu obéissant jusqu'à la mort que Dieu l'a souverainement élevé (Php 2:9). Le don du salut est donc à la fois l'oeuvre du Père et celle du Fils. En un sens, c'est la face du Christ qui est illuminée par la gloire de Dieu (2Co 4:6). Mais il n'est pas moins exact de dire que pour nous la face de Dieu est transformée par la pensée qu'il n'a pas épargné son Fils (Ro 8:32) et par le souvenir des souffrances du Christ (2Co 1:5, Col 1:24). Engagée dans cette voie, la pensée chrétienne devait se demander comment la rédemption s'était passée en Dieu lui-même (Col 1:20) et attribuer au Christ une activité divine, antérieure et étrangère au drame historique dont Jésus de Nazareth avait été le héros (Col 1:16, Eph 1:22,1Co 8:6). C'est ainsi que la réflexion chrétienne s'écartera de la notion purement religieuse du Père céleste des Synoptiques et arrivera pour exprimer Dieu dans sa totalité à des formules trinitaires (2Co 13:13, Mt 28:19 ; voir Trinité).

Le second de ces sens--amour du Père céleste pour tous les hommes--devait aussi être précisé et restreint par la pensée apostolique. Paul insistera sur le changement profond apporté par la venue du Christ dans les relations de Dieu avec les hommes. En Christ, ce n'est pas une idée nouvelle qui apparaît, ce sont toutes choses qui deviennent nouvelles (2Co 5:17). Il ne s'agit pas d'un progrès, si décisif soit-il, dans notre connaissance de Dieu, mais d'un changement d'ordre métaphysique dans les rapports de Dieu et du monde (2Co 5:19, Ro 5:6-11). L'arrivée du Christ ne peut pas se comparer à l'ascension d'un ou plusieurs degrés de plus dans la connaissance de Dieu, mais uniquement à l'acte créateur lui-même, à la parole : que la lumière brille au sein des ténèbres (2Co 4:6). La pensée de Paul est pleinement théologique, systématique. Il veut démontrer que tout genou doit fléchir dans les cieux, sur la terre et sous la terre au nom de Jésus (Php 2:10). Il ne voit que ténèbres, péché dans l'humanité naturelle. Tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché et coupables devant Dieu (Ro 3:9,19). Christ est venu annoncer la paix à ceux qui étaient loin et à ceux qui étaient près, et c'est en lui seulement que nous avons accès auprès du Père (Eph 2:18). Ces vues devaient inévitablement rétrécir la notion si généreuse du Père céleste que Jésus avait présentée, et elles ont entraîné la pensée chrétienne vers une conception exclusivement judiciaire de l'activité divine. Dieu est lié par un code dont il ne peut jamais s'affranchir, par un événement historique qui est le fondement unique de la grâce et du pardon (1Co 3:11). Dieu est essentiellement celui qui justifie. Le pardon de Dieu est une chose dont on comprend exactement les modes et les raisons--et aussi les limites. De plus, si Dieu juge, il est jugé aussi au nom des mêmes principes juridiques (Ro 3:4,6). Il se préoccupe de se justifier lui-même. Il veut montrer aux hommes tantôt son amour, tantôt sa colère, sa puissance, la richesse de sa gloire (Ro 9:22). Ces préoccupations doctrinales, apologétiques, chez le Dieu de Paul servent à appuyer la doctrine de la prédestination et devaient ramener la pensée chrétienne à la notion d'un Dieu sévère et terrible qui rappellerait plus l'exclusivisme du Jéhovah du Sinaï que le Père céleste des Synoptiques.

La théologie johannique devait, elle aussi insister sur les ténèbres où est plongée l'humanité sans Christ. Sur l'opposition entre le monde et les enfants de Dieu, voir Jn 14:17 17:25,1Jn 3:1 4:5 5:19. Sur la nécessité absolue de la nouvelle naissance pour pouvoir voir le royaume de Dieu, voir Jn 3:3,5. Sur l'obligation de croire au Fils premièrement pour pouvoir voir la vie, voir Jn 3:36,1Jn 2:19. Assurément, Dieu désire sauver le monde entier, mais c'est le monde qui se juge lui-même en préférant les ténèbres à la lumière (Jn 3:19). Dieu est lumière (1Jn 1:5). Le Christ est lumière (Jn 8:12), mais les ténèbres se refusent à recevoir la lumière (Jn 1:5) et le monde ne la connaît pas (Jn 1:10). Pour ceux qui sont nés de Dieu, pour les enfants, la lumière véritable vient d'apparaître (1Jn 2:8). Que ceux-là sachent marcher dans la lumière (1Jn 1:7), demeurer dans la lumière (1Jn 2:10), fuir le monde et ses ténèbres, --et l'amour du Père sera en eux (1Jn 2:15). Cette révélation nouvelle, c'est que Dieu est esprit, que le culte qui lui est agréable est un culte en esprit et en vérité, indépendant de tout sanctuaire et tout socle géographique (Jn 4:21,24). Les préoccupations nationales, historiques, qui jouent un si grand rôle chez le Dieu de Paul, disparaissent dans la théologie johannique. La Parole était en Dieu dès le commencement (Jn 1:1) ; le Fils a reçu toutes choses des mains du Père (Jn 3:35) et possédait sa gloire auprès de Dieu avant que le monde fût (Jn 17:5). L'amour de Dieu se manifeste dès le commencement. Il aime le premier (1Jn 4:19). Aussi l'opposition entre le Dieu d'avant J. -C, et le Dieu d'après J. -C, est-elle moins brutale que chez Paul. Assurément, l'amour de Dieu se manifeste essentiellement en ce que Dieu a envoyé son Fils unique pour nous sauver (1Jn 4:9), mais l'amour est un des aspects éternels et permanents de Dieu. Dieu est amour : cette définition se suffit à elle-même. La première épître de Jean aime à répéter : Dieu est amour, celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, là où Paul dirait : Dieu est en Christ, celui qui demeure en Christ... Aussi la théologie johannique devait-elle entraîner la pensée chrétienne du côté du Dieu intemporel des mystiques et des philosophes, l'éloigner non seulement du Dieu des Juifs, mais même du Dieu de Paul qui, à une date précise de l'histoire, a fait toutes choses nouvelles.

Conclusion.

Il y aurait lieu également de signaler le Dieu de la prédication missionnaire aux païens, celui du livre des Actes, qui n'est pas tout à fait celui des Évangiles ni des Épîtres, mais les dimensions mesurées de cet article interdisent tout espoir d'être complet. Ce qui ne peut manquer de frapper le lecteur de cette esquisse rapide, c'est l'élan de la pensée religieuse biblique pour se dépasser toujours elle-même dans sa définition de Dieu ; c'est la conviction de plus en plus profonde du mystère impénétrable de Dieu exprimée par Jésus et par Paul (Ro 11:33) en termes inoubliables ; c'est la certitude continue que c'est Dieu qui cherche l'homme et non l'homme qui cherche Dieu. Le mot par excellence de tous les écrivains bibliques est : « Ainsi parle Dieu ». Pour eux, l'histoire dépose en faveur de l'initiative, de l'agression divine. Si, sur ce fait, l'accord est fondamental, ces écrivains se diviseront sur les représentations verbales et intellectuelles de Dieu qu'ils proposeront. La moins liée au cadre d'une époque précise, la plus éternelle dans sa forme parce que la plus profondément humaine dans sa définition, est celle que nous présente le Jésus des Évangiles Synoptiques. -- (Voir art. suiv.). V M.

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      10 Il descend, et les cieux s’inclinent, l’obscurité est à ses pieds.
      11 Un chérubin est sa monture, il vole sur l’aile du vent.
      12 Il s’enveloppe de ténèbres et se cache dans leurs replis, Dans l’obscurité de la pluie et dans des nuages opaques.
      13 Devant l’éclat de sa présence, s’allument de brillants éclairs, Ses nuées viennent et déferlent, lançant grêle et gerbes de feu.
      14 Au ciel, déchaînant la tempête, la foudre de Dieu retentit, La voix du Dieu très-haut résonne parmi la grêle et dans le feu.
      15 Soudain, il décoche ses flèches pour disperser mes ennemis. Au milieu d’un terrible orage, l’ennemi fuit de tous côtés.
      16 Alors, les fonds des eaux paraissent, ceux de la terre sont à nu, Seigneur, à ta voix menaçante, au souffle de ton ouragan.

      Esaïe 1

      Esaïe 2

      Esaïe 5

      Esaïe 8

      Esaïe 9

      Esaïe 10

      Esaïe 30

      Esaïe 40

      Esaïe 44

      Esaïe 45

      Esaïe 48

      Esaïe 49

      Esaïe 54

      Esaïe 55

      Esaïe 56

      Esaïe 62

      Esaïe 63

      Esaïe 66

      Jérémie 4

      Jérémie 23

      Jérémie 25

      Lamentations 3

      Lamentations 4

      Ezéchiel 1

      Ezéchiel 10

      Ezéchiel 11

      Ezéchiel 18

      Ezéchiel 39

      Osée 3

      Osée 10

      Osée 13

      Amos 2

      Amos 4

      Amos 5

      Nahum 1

      Matthieu 5

      22 Eh bien, moi, je vous le déclare : celui qui se met en colère contre son frère sera traduit en justice, celui qui lui dit « Espèce d’imbécile ! » mérite de passer devant la Cour suprême et celui qui le traite d’insensé est bon pour l’enfer.
      28 Eh bien, moi je vous le déclare : si quelqu’un jette sur une femme un regard chargé de désir, il a déjà commis, dans son cœur, un adultère avec elle.
      34 Eh bien, moi je vous demande de ne pas faire de serment du tout. Ne dites pas : « Je le jure par le ciel », car le ciel, c’est le trône de Dieu.
      35 Ou : « J’en prends la terre à témoin », car elle est l’escabeau où Dieu pose ses pieds. Ou encore : « Je le jure par Jérusalem », car elle est la cité du Roi suprême.
      45 Ainsi vous vous comporterez vraiment comme les enfants de votre Père céleste, car lui, il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et il accorde sa pluie à ceux qui font sa volonté comme à ceux qui ne la font pas.

      Matthieu 6

      9 Vous autres, priez donc simplement ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, Que tu sois reconnu pour Dieu et que ta volonté soit faite.
      25 Voilà pourquoi je vous dis : ne vous tracassez pas sans cesse en vous demandant avec inquiétude : « Qu’allons-nous manger pour vivre ? Qu’allons-nous mettre pour être habillés ? » La vie ne vaut-elle pas bien plus que la nourriture ? Et le corps ne vaut-il pas bien plus que les habits ?

      Matthieu 10

      29 On vend bien une paire de moineaux pour quelques centimes, n’est-ce pas ? Pourtant, pas un seul d’entre eux ne tombe à terre à l’insu de votre Père et sans qu’il le permette.

      Matthieu 11

      25 Vers cette même époque, Jésus pria en ces termes : — Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux sages et aux intelligents, et tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits.
      27 Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne, non plus, ne connaît réellement le Père, sauf le Fils et celui à qui il plaît au Fils de le faire connaître.

      Matthieu 16

      28 Vraiment, je vous l’assure : plusieurs de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir comme roi pour régner.

      Matthieu 17

      20 Parce que vous n’avez pas assez de foi, leur répondit-il. Car, vraiment, je vous l’assure : si vous aviez la foi, même si elle n’était pas plus grosse qu’un grain de moutarde, vous pourriez commander à cette montagne : « Déplace-toi d’ici jusque là-bas », et elle le ferait. Rien ne vous serait impossible.

      Matthieu 18

      10 Faites attention ! Ne méprisez pas les gens simples. Je vous l’assure : leurs anges dans les cieux se tiennent constamment en présence de mon Père céleste.
      12 Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, est-ce qu’il ne va pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour aller à la recherche de celle qui s’est perdue ?
      23 À ce sujet, voici comment cela se passe dans le royaume des cieux : Un roi voulait régler ses comptes avec les administrateurs de ses biens.
      25 Comme ce fonctionnaire n’avait pas de quoi rembourser ce qu’il devait, le maître donna l’ordre de le vendre comme esclave avec sa femme et ses enfants et de liquider tous ses biens pour éteindre sa dette.

      Matthieu 19

      29 Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, des maisons, des frères ou des sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.

      Matthieu 20

      1 — En effet, dans le règne des cieux, tout se passe comme pour ce propriétaire d’une vigne qui sort de bonne heure le matin afin d’embaucher des journaliers pour travailler dans son vignoble.
      21 Que désires-tu ? lui demanda-t-il. Elle lui répondit : — Voici mes deux fils. Promets-moi de donner ordre pour qu’ils siègent l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, dans ton royaume.

      Matthieu 22

      2 Il en va du règne des cieux comme d’un roi qui veut célébrer les noces de son fils. Il organise un festin

      Matthieu 23

      9 Ne donnez pas non plus à quelqu’un, ici-bas, le titre de Père, car pour vous, il n’y a qu’un seul père : le Père céleste.

      Matthieu 24

      14 Cette bonne nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples entendent ce témoignage rendu (à la vérité). Alors seulement, viendra la fin.
      36 Personne ne sait quel jour et à quelle heure cela se produira, ni les anges du ciel ni même le Fils. Non, personne, sauf le Père.

      Matthieu 25

      14 Tout se passera comme pour cet homme qui devait partir pour un long voyage à l’étranger. Il réunit ses serviteurs et leur confia la gérance de sa fortune.

      Matthieu 26

      29 Je vous le déclare : à partir de maintenant, je ne goûterai plus de ce fruit de la vigne avant le jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le royaume de mon Père.
      39 Puis il s’éloigna de quelques pas, se jeta la face contre terre et pria : — Ô mon Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe de souffrances ! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.
      52 Jésus lui dit : — Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée.

      Matthieu 28

      19 allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

      Marc 9

      47 Si c’est ton œil qui te pousse au mal et qui risque de causer ta chute, arrache-le et jette-le au loin : mieux vaut entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté avec les deux yeux dans l’enfer

      Marc 10

      29 C’est vrai, lui répond Jésus, et je vous le promets : personne n’aura quitté maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres à cause de moi et de la Bonne Nouvelle
      30 sans recevoir cent fois plus à partir de maintenant, même pendant cette vie : maisons, frères, sœurs, enfants et terres – avec des persécutions en surplus – et dans l’âge à venir, la vie éternelle.
      31 Mais beaucoup de ceux qui sont maintenant les premiers seront alors parmi les derniers, et beaucoup de ceux qui sont maintenant les derniers seront parmi les premiers.
      32 Les voilà à présent en route pour monter à Jérusalem. Jésus marche en tête, ses disciples sont étonnés et consternés. Ceux qui le suivent encore le font avec crainte. De nouveau, Jésus prend les douze à part et leur annonce ce qui doit lui arriver : —
      33 Comme vous le voyez, nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands-prêtres et aux interprètes de la loi. Ils le condamneront à mort et le remettront entre les mains des étrangers
      34 qui le ridiculiseront, lui cracheront au visage, le feront battre à coups de fouet et le feront mourir. Mais au bout de trois jours, il ressuscitera.
      35 Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de lui et lui disent : — Maître, nous avons une demande à t’adresser et nous voudrions que tu nous l’accordes, quelle qu’elle soit. —
      36 Et que voulez-vous que je fasse pour vous ? leur répond-il. —
      37 Promets-nous qu’au jour de ton triomphe dans ton royaume glorieux, nous siégerons I’un à ta droite et l’autre à ta gauche.
      38 Mais Jésus leur dit : — Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez ! Est-ce que vous êtes capables de boire la coupe (de douleur) que je dois boire, ou de passer par le baptême (de souffrance) que j’aurai à subir ? —
      39 Oui, lui répondent-ils, nous en sommes capables. Alors, Jésus reprend : — C’est bien, vous boirez en effet la coupe que je dois boire, et vous subirez le baptême par lequel j’aurai à passer,
      40 mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de vous l’accorder : ces places appartiennent à ceux pour qui elles sont déjà réservées.
      41 Lorsque les dix autres surprennent cet entretien, ils se fâchent contre Jacques et Jean.
      42 Mais Jésus les appelle tous ensemble près de lui et leur dit : — Vous savez comment cela se passe dans le monde : ceux qui sont considérés comme chefs et maîtres exercent sur leurs peuples un pouvoir despotique, et les puissants d’entre eux les tyrannisent en abusant de leur autorité.
      43 Il ne faut pas qu’il en soit ainsi parmi vous. Au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, prendra la place d’un serviteur,
      44 et s’il veut être à la tête des autres, qu’il soit prêt à être l’esclave de tous.
      45 Car le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie pour payer la rançon de beaucoup d’hommes.
      46 Entre-temps, ils arrivent à Jéricho. Lorsque Jésus et ses disciples sortent de la ville, une foule nombreuse les accompagne. Le fils de Timée, Bartimée, un mendiant aveugle, est assis à sa place habituelle près de la route.
      47 Lorsqu’il entend dire que c’est Jésus de Nazareth, il se met à crier : — Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !
      48 Beaucoup de gens le rabrouent et insistent avec menaces pour qu’il se taise. Mais il n’en continue pas moins à crier de plus belle : — Fils de David, aie pitié de moi !
      49 Jésus s’arrête et dit : — Faites-le venir. On appelle l’aveugle en lui disant : — Courage, lève-toi, il t’appelle.
      50 À ces mots, il se lève d’un bond, jette son manteau et s’élance vers Jésus.
      51 Jésus lui demande : — Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Cher Maître, lui répond l’aveugle, fais que je puisse voir. —
      52 Va, lui dit Jésus, ta foi t’a guéri. À l’instant, il recouvre la vue et se joint à Jésus pour le suivre.

      Marc 11

      1 Jésus approche de Jérusalem. À la hauteur de Bethphagé et de Béthanie, tout près du mont des Oliviers, il envoie deux de ses disciples
      2 en leur donnant ces instructions : — Allez dans ce village. Dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché que personne n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le ici.
      3 Si quelqu’un vous demande : « Qu’est-ce que vous faites là ? », répondez simplement : « Le Seigneur en a besoin », et l’on vous permettra aussitôt de le prendre.
      4 Ils partent donc et trouvent effectivement, au tournant du chemin, l’ânon attaché près d’une porte. Ils le détachent.
      5 Des gens qui sont là les interpellent : — Holà ! Que faites-vous ? Qu’est-ce qui vous prend de détacher cet ânon ?
      6 Ils leur répondent comme Jésus le leur a ordonné, et on les laisse faire.
      7 Ils amènent l’ânon à Jésus et placent leurs manteaux sur son dos. Jésus monte dessus.
      8 Là où il passe, beaucoup de gens étendent leurs habits sur la route, en guise de tapis. D’autres vont couper, dans les champs, des branches vertes dont ils jonchent le chemin.
      9 Toute la foule, de la tête à la fin du cortège, pousse des acclamations enthousiastes : Hosanna ! Que Dieu nous accorde le salut ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
      10 Béni soit le règne qui commence, le règne de David, notre Père ! Gloire à Dieu au plus haut des cieux !
      11 C’est ainsi que Jésus fait son entrée à Jérusalem. Il se rend au temple et observe attentivement tout ce qui s’y passe. Ensuite, comme il se fait déjà tard, il repart de la ville avec les douze pour se rendre à Béthanie.
      12 Le lendemain, après avoir quitté Béthanie avec eux, il a faim.
      13 Il aperçoit de loin un figuier couvert de feuillage. Il se dirige vers cet arbre dans l’espoir d’y trouver quelque fruit, mais en y arrivant, il ne voit que des feuilles : ce n’est pas la saison des figues (d’été).
      14 S’adressant alors au figuier, il lui dit, en présence de ses disciples : — Que plus jamais personne ne mange de ton fruit !
      15 Ils arrivent à Jérusalem. Jésus entre dans le temple et se met à chasser les vendeurs et les acheteurs : il renverse les comptoirs des changeurs d’argent et les tréteaux des marchands de pigeons ;
      16 il ne permet à personne de se servir de l’enceinte sacrée comme d’un lieu de passage pour le transport des marchandises.
      17 S’adressant à ceux qui se sont rassemblés, il les enseigne, disant : — N’est-il pas écrit (dans la Bible) : Ma maison s’appellera une maison de prière pour tous les peuples. Et qu’en avez-vous fait ? Un repaire de voleurs.
      18 Lorsque la nouvelle parvient aux oreilles des chefs des prêtres et des interprètes de la loi, ils n’ont plus qu’une pensée : trouver un moyen de le faire disparaître discrètement. En effet, ils ont peur de lui et craignent son influence, car tout le peuple est frappé d’admiration pour son enseignement.
      19 Le soir, Jésus et ses disciples quittent la ville.
      20 Le lendemain matin, ils remarquent, en passant, que le figuier est devenu tout sec, des racines aux branches.
      21 Pierre, se souvenant de ce qui s’est passé la veille, dit à Jésus : — Maître ! Regarde le figuier que tu as maudit : il s’est desséché.
      22 Jésus saisit l’occasion pour leur dire : — Ayez toujours foi en Dieu.
      23 Je vous assure que si quelqu’un dit à cette colline : « Soulève-toi de-là et jette-toi dans la mer », s’il n’a aucun doute dans son cœur, mais que, sans la moindre hésitation, il croit que ce qu’il dit se produira, il verra la chose s’accomplir.
      24 C’est pourquoi je vous le déclare : lorsque vous demandez quelque chose dans vos prières, quoi que ce soit que vous demandiez, croyez que vous l’avez déjà reçu et cela vous sera accordé.
      25 Si vous êtes en train de prier et que vous avez du ressentiment contre quelqu’un, pardonnez les offenses qu’on peut vous avoir faites, pour que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne, lui aussi, vos offenses.
      26 Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
      27 Ils retournent à Jérusalem. Pendant que Jésus va et vient dans la cour du temple, les chefs des prêtres, les interprètes de la loi et les anciens s’approchent de lui et lui demandent : —
      28 De quel droit agis-tu ainsi ? Qui t’a donné la permission de faire cela ?
      29 Il leur répond : — Moi aussi, j’ai une question à vous poser, une seule. Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais cela.
      30 En vertu de quelle autorité Jean baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ? Répondez-moi.
      31 En entendant cela, ils se mettent à discuter entre eux : « Qu’est-ce qu’il faut dire ? Si nous disons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il va nous demander : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ?”
      32 Mais, d’autre part, si nous répondons qu’il tenait sa mission des hommes, alors… ? » En effet, ils craignaient le peuple, car tout le monde était persuadé que Jean avait été un vrai prophète.
      33 C’est pourquoi ils répondent à Jésus : — Nous ne saurions le dire. Et Jésus de répliquer : — Alors, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais cela.

      Marc 12

      1 Puis il se met à leur parler en se servant d’images et de comparaisons : — Un propriétaire a planté une vigne. Il l’a entourée d’un mur et a creusé le sol pour aménager une cuve de pressoir. Il construit une tour de garde dans le vignoble, après quoi il en confie le soin à des vignerons et part en voyage à l’étranger.
      2 À la fin des vendanges, il envoie un de ses serviteurs aux vignerons pour percevoir d’eux la part de la vendange qui lui revient.
      3 Mais les vignerons s’emparent de ce serviteur, le battent et le renvoient les mains vides.
      4 Alors, le propriétaire leur envoie un deuxième serviteur ; ils l’accueillent avec une volée de pierres, le blessent à la tête et le renvoient après l’avoir insulté et lui avoir fait subir toutes sortes d’outrages.
      5 Le maître leur en envoie un troisième ; celui-là, ils le tuent. Puis il leur envoie plusieurs autres serviteurs qui subissent le même sort : tantôt battus à coups de bâtons, tantôt assommés et tués.
      6 Il ne lui reste maintenant plus qu’une personne : son propre fils bien-aimé. À la fin, il tente sa dernière chance. Il le leur envoie, se disant : C’est mon fils, sûrement qu’ils le respecteront.
      7 Mais les vignerons se concertent entre eux : « Voilà le futur propriétaire, venez, on va le tuer et tout l’héritage sera à nous ! »
      8 Et ils se précipitent sur lui, le tuent et jettent son cadavre hors du vignoble.
      9 À votre avis, que va faire le propriétaire de la vigne ? Il viendra certainement lui-même, fera exécuter les vignerons et louera le vignoble à d’autres.
      10 N’auriez-vous jamais lu ces paroles de l’Écriture :
      11 La pierre que les constructeurs avaient mise au rebut (comme inutilisable) est devenue la pierre fondamentale à l’angle de l’édifice. C’est l’œuvre du Seigneur. C’est lui qui l’a voulu ainsi, et nous en sommes émerveillés !
      12 Alors, les chefs des prêtres et les interprètes de la loi étudient les moyens de mettre la main sur Jésus. Ils voudraient bien l’arrêter (tout de suite), mais ils ont peur des réactions de la foule. En effet, ils ont bien compris que ce sont eux que cette parabole a visés. Le laissant donc, ils se retirent.
      13 Cependant, ils ne tardent pas à lui envoyer une délégation de pharisiens accompagnés de quelques membres du parti d’Hérode pour lui tendre un piège et lui arracher, si possible, quelque parole compromettante.
      14 Ceux-ci arrivent et lui disent : — Maître, nous savons que tu dis toujours la vérité et que tu n’as peur de personne, parce que tu ne fais pas de différence entre les hommes et tu ne te laisses pas impressionner par leur position ou leurs opinions, mais tu enseignes selon la stricte vérité comment suivre la voie de Dieu. Dis-nous donc, avons-nous le droit de payer l’impôt à César, oui ou non ?
      15 Mais Jésus connaît leur fausseté et, démasquant leurs desseins hypocrites, il leur dit : — Pourquoi essayez-vous de me prendre au piège ? Apportez-moi un denier, que je l’examine.
      16 Ils en cherchent un et le lui présentent. Alors, il leur demande : — Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? — De César.
      17 Et Jésus leur répond : — Rendez à César ce qui appartient à César, et donnez à Dieu ce qui revient à Dieu. Ils en restent tout décontenancés.
      18 Ensuite, les sadducéens, ceux qui nient la résurrection des morts, viennent le trouver. Ils lui posent une question : —
      19 Maître, Moïse nous a laissé la prescription suivante : Si quelqu’un meurt en laissant sa femme sans enfants, son frère devra épouser la veuve pour lui donner des enfants, et susciter ainsi une descendance à son frère.
      20 Or, il était une fois sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser de descendant.
      21 Le deuxième a épousé la veuve, puis il est mort, lui aussi sans avoir d’enfant. Le troisième a fait de même.
      22 En fin de compte, les sept sont morts sans laisser de descendance. La femme, restée la dernière, meurt à son tour.
      23 De qui sera-t-elle l’épouse au jour de la résurrection, quand tous les morts reviendront à la vie, puisque tous les sept l’ont eue pour femme ?
      24 Jésus leur dit : — Vous êtes complètement dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu.
      25 En effet, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie pas et on n’est pas donné en mariage, mais on vit comme les anges dans les cieux.
      26 En ce qui concerne la résurrection des morts, n’avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse, lorsqu’il est question du buisson ardent, en quels termes Dieu lui a parlé : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
      27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Oui, vous êtes tout à fait dans l’erreur.
      28 À ce moment-là, un interprète de la loi, qui a entendu leur discussion et qui a remarqué avec quel à-propos Jésus a répondu aux sadducéens, s’approche et lui demande : — Quel est le commandement le plus important ?
      29 Jésus répond : — Voici le commandement le plus important : Écoute Israël, le Seigneur, notre Dieu, est le seul Dieu,
      30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta pensée et de toutes tes forces.
      31 Et voici celui qui le suit immédiatement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus important que ceux-là. —
      32 C’est parfait, Maître, lui dit l’interprète de la loi, tu as fort bien répondu. C’est comme tu dis : il n’y a qu’un seul Dieu,
      33 et l’homme doit l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute son énergie. En même temps, il doit aimer son prochain autant que lui-même. C’est bien plus important que tous les holocaustes et tous les sacrifices.
      34 Jésus, voyant qu’il a donné une réponse judicieuse, lui dit : — Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Après cela, personne n’osa plus l’importuner avec des questions.
      35 Plus tard, pendant qu’il enseignait dans la cour du temple, Jésus posa, à son tour, une question : — Comment les interprètes de la loi peuvent-ils prétendre que le Messie est un descendant de David ?
      36 David lui même, inspiré par le Saint-Esprit, a déclaré : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis à tes pieds.
      37 Si donc David lui-même s’adresse au Messie en l’appelant Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ? Il y avait là une foule nombreuse et elle écoutait Jésus avec un vif plaisir.
      38 Il leur dit dans son enseignement : — Méfiez-vous des interprètes de la loi : ils se complaisent à parader en habits de cérémonie, ils aiment qu’on les salue respectueusement sur les places publiques,
      39 ils affectionnent les sièges d’honneur dans les synagogues et les premières places dans les banquets.
      40 Mais ils arrachent aux veuves tout ce qu’elles possèdent et s’en emparent sous prétexte de faire de longues prières. Ce sont ces gens-là qui seront jugés le plus sévèrement.
      41 Puis Jésus s’assit en face du tronc et observa les gens qui y jetaient leur offrande. Beaucoup de riches y avaient déjà déposé de fortes sommes d’argent quand arriva une pauvre veuve.
      42 Elle y mit deux piécettes de cuivre valant quelques centimes.
      43 Alors, Jésus appela ses disciples et leur dit : — Vraiment, je vous l’assure : de tous ceux qui ont mis de l’argent dans le tronc, c’est cette pauvre veuve qui a donné le plus.
      44 Car tous les autres ont donné de leur superflu, mais elle, dans sa pauvreté, elle a sacrifié de son nécessaire, elle a donné tout ce qu’elle possédait pour vivre ; oui, en quelque sorte, c’est sa vie elle-même qu’elle a déposée dans le tronc.

      Marc 13

      1 Lorsque Jésus s’éloigna du temple, un de ses disciples s’exclama : — Regarde, Maître, quelles belles pierres ! Quel édifice magnifique !
      2 Jésus lui répondit : — Oui, regarde bien ces grandes constructions : il ne restera pas une pierre sur l’autre, tout sera démoli.
      3 Puis il alla s’asseoir sur les pentes du mont des Oliviers, en face du temple. Pierre, Jacques, Jean et André le prirent à part et lui demandèrent : —
      4 Quand cela arrivera-t-il ? Et quel signe nous permettra de savoir que tous ces événements seront près de s’accomplir ?
      5 Là-dessus, Jésus commença un discours : — Soyez sur vos gardes, leur dit-il, et faites bien attention que personne ne vous induise en erreur.
      6 En effet, plusieurs viendront et se présenteront sous mon nom en disant : « Je suis le Messie », et ils induiront en erreur bien des gens.
      7 Quand vous entendrez parler de guerres et de menaces de conflits au près et au loin, ne vous laissez pas troubler : toutes ces choses doivent nécessairement arriver, mais la fin (du monde) ne viendra que plus tard.
      8 En effet, on verra se dresser race contre race, État contre État. Il y aura, tantôt ici et tantôt là, des tremblements de terre, de terribles famines et des calamités de toutes sortes. Ce ne seront que les premières douleurs de l’enfantement (d’un monde nouveau).
      9 Quant à vous, soyez sur vos gardes : on vous traduira en justice, on vous fera fouetter dans les synagogues, vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des souverains à cause de moi, pour être mes témoins devant eux.
      10 Il faut avant tout que la Bonne Nouvelle soit proclamée à toutes les nations.

      Luc 2

      49 Pourquoi vous êtes-vous fait du souci ? leur répondit Jésus. Pourquoi m’avez-vous cherché ? Vous ne saviez donc pas que je dois être dans la maison de mon Père, que je dois m’occuper de ses affaires ?

      Luc 10

      21 Au même moment, Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit et s’écria : — Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux savants et aux intelligents, et tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits. Oui, Père, il en est ainsi parce que tel a été ton bienveillant dessein, et je te loue pour cela.
      22 Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne connaît réellement le Fils, sauf le Père, et personne ne connaît réellement le Père, sauf le Fils et celui à qui il plaît au Fils de le faire connaître.

      Luc 12

      24 Regardez ces corbeaux : jamais ils ne se préoccupent de semer ou de moissonner, ils n’ont ni cave ni grenier (pour amasser leurs provisions), et Dieu les nourrit pourtant. Ne valez-vous pas bien plus que ces oiseaux ?
      30 Ce sont les gens de ce monde qui se préoccupent de tout cela. Les pensées de ceux qui ne connaissent pas Dieu gravitent sans cesse autour de ces choses. C’est le but de leur vie, mais vous, vous avez un Père (au ciel), et il sait bien que vous en avez besoin !

      Luc 14

      21 Quand le serviteur fut de retour auprès de son maître, il lui rapporta toutes les excuses qu’on lui avait données. Alors, le maître de la maison se fâcha et dit à son serviteur : — Va, parcours les places publiques et les rues de la ville. Amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles, les infirmes… !

      Luc 15

      3 Alors, Jésus leur répondit par cette parabole : —
      7 Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf gens de bien qui estiment n’avoir pas besoin de changer.
      11 Puis il poursuivit : — Un homme avait deux fils.
      24 car voici, pour moi, mon fils était mort, et voilà qu’il est revenu à la vie ; il était perdu, et voici, je l’ai retrouvé. Et ils commencent à se réjouir et à festoyer.
      31 Mon garçon, lui dit le père, tu es constamment avec moi et tout ce que je possède t’appartient,

      Luc 18

      29 Jésus leur dit : — Vraiment, je vous l’assure : tous ceux qui ont quitté maison, femme, frères, parents ou enfants à cause du royaume de Dieu

      Jean 1

      1 Aux origines, avant que rien n’existe, le Fils, expression de Dieu, était là. Il était face à face avec Dieu, étant lui-même Dieu.
      5 La lumière rayonne vers les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas acceptée.
      7 Il est venu pour être un témoin, pour dire la vérité au sujet de la lumière, afin d’amener tous les hommes à la foi.
      10 En fait, il était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu.

      Jean 2

      8 Maintenant, leur dit-il, puisez-en un peu et allez l’apporter à l’ordonnateur du repas. Ce qu’ils font.
      10 il fait remarquer au marié : — Généralement, on sert d’abord le bon vin, puis, une fois que les gens ont bu tout leur soûl, on fait servir des crus plus ordinaires. Toi, tu as réservé le meilleur pour la fin !
      15 Il prit des cordes, en fit un fouet, et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec leurs brebis et leurs bœufs. Il jeta par terre la monnaie des changeurs et renversa leurs comptoirs,
      19 Démolissez ce temple, leur répondit Jésus, et en trois jours, je le relèverai. —

      Jean 3

      1 Il y avait parmi les pharisiens un homme appelé Nicodème. Il était l’une des personnalités dirigeantes de la nation juive, un membre du Grand Conseil.
      3 Jésus lui répondit : — Vraiment, je te l’assure : celui qui ne passe pas par une nouvelle naissance ne saurait voir le règne de Dieu. —
      5 Vraiment, je te l’assure, reprend Jésus : à moins de renaître d’eau et d’Esprit, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
      19 Et voici pourquoi il est condamné : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes étaient répréhensibles.
      35 Le Père aime son Fils et lui a accordé les pleins pouvoirs sur toutes choses.
      36 Celui qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Celui qui refuse d’écouter le Fils et de se fier à lui, ne verra jamais la vie mais la colère de Dieu reste suspendue au-dessus de sa tête.

      Jean 4

      5 C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
      9 La femme s’étonne : — Voyons, tu es juif ! Comment se fait-il que tu me demandes à boire, à moi qui suis samaritaine ? Les Juifs, en effet, évitent toute relation avec les Samaritains.
      19 Maître, rétorque la femme, je vois que tu es un prophète.
      21 Crois-moi, lui dit Jésus, le moment viendra où il ne sera plus question de « cette montagne-ci » ni de Jérusalem pour adorer le Père.
      24 Dieu est un être spirituel et il faut que ceux qui veulent l’adorer lui rendent un culte qui soit spirituel et conforme à la vérité.

      Jean 5

      19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant : — Vraiment, je vous l’assure : le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative, il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. Le Fils imite tout ce que fait le Père.

      Jean 8

      12 Un peu plus tard, Jésus parla en public et dit à ceux qui l’écoutaient : — Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas comme à tâtons dans l’obscurité : il aura la lumière qui mène à la vie.

      Jean 14

      17 c’est l’Esprit de vérité, celui que les hommes loin de Dieu sont incapables d’accueillir, parce qu’ils sont aveugles pour ce qui le concerne et qu’ils n’en ont aucune notion. Pour vous, par contre, il n’est pas un étranger, car il est auprès de vous et il demeurera en vous.

      Jean 17

      5 Et maintenant, ô Père, revêts-moi de gloire en ta présence, rends-moi cette gloire que j’avais déjà auprès de toi avant le commencement du monde.
      25 Ô Père, toi qui es saint et juste, le monde ne t’a pas reconnu, mais moi je t’ai connu, et mes amis ici ont compris que c’est toi qui m’as envoyé.

      Actes 17

      26 À partir d’un seul homme, il a créé tout le genre humain. Il lui a donné en partage toute la surface de la terre, en fixant à chaque peuple la durée de son existence et l’étendue de son domaine.
      30 Mais Dieu, dans sa bonté, ferme les yeux sur ces temps d’ignorance où les hommes ne savaient rien de lui. Aujourd’hui, par contre, il fait annoncer à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils doivent changer.

      Romains 1

      24 C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à eux-mêmes pour être le jouet des passions et des convoitises de leur cœur. Il les a laissé s’enliser dans l’immoralité, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps.
      25 Cela leur est arrivé parce qu’ils ont délibérément troqué ce qu’ils savaient être la vérité sur Dieu contre le mensonge, ils ont choisi d’offrir leurs hommages et leur culte à des divinités de leur invention, ils ont servi la créature au lieu du Créateur, seul digne de louange et d’adoration dans toute l’éternité. Oui, cela est vrai !
      26 Voilà pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature.
      27 Les hommes, de même, ne recherchant plus l’amour de la femme comme Dieu le voulait, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant entre hommes des actes honteux ; tout leur être supporte les conséquences que leurs égarements méritaient.
      28 S’efforcer de connaître Dieu leur a paru inutile, et même ils n’ont pas cru nécessaire de garder intacte la notion de Dieu qu’ils possédaient pourtant. C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leurs pensées futiles. Il les a livrés à leur pensée faussée et à l’empire de leurs instincts corrompus, les laissant commettre les infamies que leurs esprits obnubilés imaginaient et que leurs sens pervers réclamaient.
      29 Dans leur vie s’accumulent toutes sortes d’injustices et de perversités. L’amour de l’argent les possède. Ils sont saturés de méchanceté et d’envie. Des pensées homicides, un esprit de discorde et de querelle les animent. Rusés, fourbes, intrigants, perfides,
      30 ils sont toujours prêts à se dénigrer et à se calomnier les uns les autres, en secret ou au grand jour. Dans leur cœur, ils haïssent Dieu et blasphèment son nom. Violents et arrogants, ils prennent tout de haut. Ils sont fanfarons et pleins d’eux-mêmes. Leur esprit fourmille d’inventions diaboliques. Ils méprisent leurs parents et se moquent de leurs devoirs familiaux. Légers, superficiels et insensés, ils sont inaccessibles aux bons conseils.
      31 Déloyaux et inconstants, ils n’ont pas de parole, pas d’affection naturelle, ils sont durs, impitoyables et dénués d’esprit de réconciliation.

      Romains 3

      4 Jamais de la vie ! Même si tout homme était menteur, Dieu resterait véridique et fidèle, car il est écrit (dans les Psaumes) : Tu seras toujours reconnu juste dans tes paroles : si l’on conteste avec toi, le droit sera de ton côté, si l’on te met en jugement, ta cause triomphe.
      6 Dieu injuste ? Cela se pourrait-il ? Comment un tel Dieu serait-il le juge universel ? Comment pourrait-il vous ménager, vous Juifs, et juger le reste de l’humanité ?
      9 Que faut-il donc conclure ? Nous, les Juifs, sommes-nous meilleurs que les autres ? Avons-nous encore quelque supériorité ? Nullement. Nous avons, en effet, démontré que tous les hommes, tant Juifs que non-Juifs, vivent sous l’emprise du péché.
      19 Voilà ce qui est écrit, et nous savons que l’Écriture dit vrai et qu’elle s’adresse en premier lieu à ceux qui sont sous le régime de la loi (c’est-à-dire aux Juifs). Chacun a donc la bouche fermée : tous les hommes auront des comptes à rendre à la justice divine, le monde entier sera convaincu de culpabilité devant Dieu.
      25 Dieu l’a destiné d’avance à prendre sur lui la punition que méritaient nos péchés. En mourant sur sa croix sanglante, Jésus était la victime offerte pour nous en sacrifice qui nous purifie et nous rend la faveur divine. Tous ceux qui croient que Jésus est mort pour eux, qui placent leur confiance dans le sang qu’il a versé (pour leur salut), ont accès à cette grâce. Dieu a voulu montrer de cette manière quelle était sa justice. En effet, autrefois, il a supporté le péché, il n’a pas puni (de mort) les pécheurs dans les temps anciens,

      Romains 5

      6 En effet, lorsque nous étions encore empêtrés dans nos péchés, incapables de nous aider nous-mêmes, trop faibles pour aimer Dieu ou lui apporter quoi que ce soit de valable, le Christ, au moment fixé par Dieu, est mort pour nous, c’est-à-dire pour des impies qui ne se souciaient pas de Dieu.
      7 Il est déjà extraordinaire que quelqu’un donne sa vie pour un homme de bien. Il peut arriver que, pour un bienfaiteur ou pour une cause juste, un homme accepte de braver la mort.
      8 Mais le Christ, lui, est mort pour nous alors que nous vivions encore en conflit avec lui. N’est-ce pas la meilleure preuve que Dieu nous aime ?
      9 À plus forte raison maintenant, puisque nous sommes acquittés par l’effusion de son sang, pouvons-nous être certains d’être aussi soustraits par lui à la colère à venir.
      10 Car si, tout en étant ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, maintenant que nous sommes ses amis et qu’il vit en nous, trouverons-nous par sa vie un salut complet.
      11 Je dirai même plus : nous pouvons dès à présent nous réjouir dans une vie de communion avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a réconciliés avec lui.

      Romains 8

      32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous : comment ne nous donnerait-il pas aussi tout (ce dont il désire nous combler) ?

      Romains 9

      22 Dieu n’aurait-il pas le droit de montrer aussi son courroux et de faire connaître sa puissance ? Qu’as-tu alors à redire si, au lieu de détruire les objets de sa colère déjà mûrs pour le jugement, il continue à les supporter avec une infinie patience ?

      Romains 11

      33 Merveilleuse complexité des plans de Dieu ! Quelles richesses de grâce ! Quelle profonde sagesse ! Quelle science illimitée ! Que ses décisions sont insondables et ses chemins mystérieux !

      1 Corinthiens 3

      11 Pour ce qui est du fondement, pas de problème : nul n’en peut poser d’autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ lui-même.

      1 Corinthiens 8

      6 nous ne connaissons qu’un seul Dieu : le Pèrede qui toute chose vient, pour qui nous avons été créés, vers qui nous sommes en chemin. De même : Il n’y a qu’un seul Seigneur, (c’est le Seigneur) Jésus-Christ, par qui tout existe, à qui nous devons la vie.

      2 Corinthiens 1

      5 Nous avons, certes, beaucoup à souffrir au service du Christ ; parfois la coupe déborde, mais nous portons ces souffrances avec lui et il est toujours pour nous la source d’abondantes consolations.

      2 Corinthiens 4

      6 En effet, le même Dieu qui, un jour, a ordonné : Que la lumière jaillisse des ténèbres, a illuminé nos cœurs afin que nous puissions à notre tour refléter la lumière de la connaissance de Dieu, et faire resplendir sur les autres la gloire divine qui rayonne sur le visage de Jésus-Christ.

      2 Corinthiens 5

      17 Si quelqu’un entre en communion vivante avec le Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé. Ce qu’il était autrefois a disparu. La nouvelle création a déjà commencé ; voici : tout est devenu nouveau.
      19 En effet, en Jésus-Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes. C’est ce message de réconciliation qu’il a mis sur nos lèvres et nous a chargés de proclamer publiquement.

      2 Corinthiens 8

      9 Vous savez comment notre Seigneur Jésus-Christ a prouvé son amour et sa grâce envers nous : il était riche, mais il s’est fait pauvre et, par amour pour vous, il a vécu pauvrement afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis.

      2 Corinthiens 13

      13 Que le Seigneur Jésus-Christ vous accorde sa grâce, que Dieu vous témoigne son amour et que le Saint-Esprit vous accorde la communion avec lui et vous conduise. C’est ce que je demande pour vous tous. :::::

      Galates 4

      4 Mais, lorsque les temps de notre minorité furent révolus, au terme fixé par Dieu, il envoya son Fils qui naquit d’une femme, comme tous les hommes, et se soumit à la juridiction de la loi.

      Ephésiens 1

      22 Absolument tout ce qui existe dans l’univers visible et invisible, présent et à venir, a été placé sous l’autorité du Christ, et, dans cette position éminente, Dieu a fait de lui la tête de l’Église qui est son corps.

      Ephésiens 2

      18 car, par lui, les uns comme les autres, animés d’un seul et même esprit, nous sommes introduits dans la présence du Père.

      Colossiens 1

      16 En lui, tout fut créé dans les cieux et sur la terre. L’univers tout entier, l’esprit et la matière, trônes et seigneuries, autorités, puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé.
      20 Lui seul réconcilie l’univers avec Dieu. Dans les cieux, sur la terre, Dieu fait régner la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix.
      24 C’est là ce qui fait ma joie, même si je dois souffrir pour vous. Je me réjouis de pouvoir ainsi, dans mes souffrances terrestres, qui sont aussi celles du Christ, accomplir ce qui reste à faire pour le douloureux enfantement de l’Église qui est son corps.

      Hébreux 1

      1 Dieu a parlé. Il l’a fait à bien des reprises et de diverses manières. Il s’est fait connaître autrefois à nos ancêtres par les prophètes.

      1 Jean 1

      5 Voici le message que nous avons entendu de Jésus-Christ et que nous vous transmettons : Dieu est lumière et il n’y a aucune trace d’obscurité en lui.
      7 Si, par contre, nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes alors vraiment en communion les uns avec les autres et le sang répandu pour nous par Jésus, son Fils, nous purifie du péché sous toutes ses formes.

      1 Jean 2

      8 Et pourtant, c’est un commandement nouveau – nouveau dans le sens que l’obscurité est en train de se dissiper et que la véritable lumière a commencé à briller. Le Christ en a démontré la vérité dans sa propre vie et dans la vôtre.
      10 Par contre, celui qui aime son frère reste constamment dans la lumière et il ne risque pas de tomber – ou de faire tomber quelqu’un d’autre – dans le péché.
      15 N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie du monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’a pas de place dans son cœur.
      19 Ces adversaires du Christ sont sortis de chez nous, mais en réalité, ils n’ont jamais été des nôtres. En effet, s’ils l’avaient été, ils seraient restés parmi nous. Or, ils nous ont quittés pour qu’il apparaisse bien clairement que tous n’étaient pas réellement des nôtres.

      1 Jean 3

      1 Voyez combien le Père nous aime : il veut que nous soyons appelés enfants de Dieu ; plus que cela, nous le sommes ! Voilà pourquoi le monde ne nous comprend pas et refuse de reconnaître qui nous sommes ; il n’a pas non plus reconnu le Christ.

      1 Jean 4

      9 Voici comment Dieu a montré qu’il nous aimait : il a envoyé son Fils, son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vraie vie.
      19 Quant à nous, nous aimons parce que Dieu nous a aimés le premier.
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