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DIVINATION

Comme un aveugle perdu dans la forêt prête l'oreille aux bruits extérieurs dans l'espoir de retrouver son chemin, l'humanité déchue, privée de révélation directe, s'est efforcée, par tous les moyens, de percevoir les directions célestes. De tous ces moyens, le plus répandu et le plus populaire fut, dans l'antiquité, la mantique ou divination. Cet art de découvrir les choses cachées se retrouve chez tous les peuples, et il était pratiqué sous les formes les plus variées parmi les nations qui entouraient Israël : Cananéens, Syriens, Caldéens, Égyptiens, etc. La Bible, surtout l'A.T., nous présente la divination sous de nombreux aspects. En voici trois réunis dans le même texte : (Eze 21:28) « Le roi de Babylone s'est arrêté au carrefour où se partage la route, pour faire de la divination. Il agite les flèches ; il interroge les théraphim ; il examine le foie. »

1.

Les flèches.

Ce procédé consiste à mettre des flèches dans un carquois, après avoir écrit dessus des noms ou y avoir marqué des signes. On agite ensuite les flèches, puis, après avoir invoqué son dieu, on retourne le carquois. La première flèche qui tombe est celle qui fixe le sort. Dans l'exemple de Eze 21, la première flèche qui tomba portait « Jérusalem ». Le roi devait donc d'abord mettre le siège devant la capitale de Judée. Os 4:12 montre qu'Israël s'adonnait aussi à ce genre de divination. Quand les apôtres, avant que la Pentecôte leur eût donné l'esprit de discernement, tirent au sort pour savoir qui doit remplacer Judas (Ac 1:26), ils agissent dans la simplicité de leur coeur après avoir prié Dieu de les diriger. Il n'en demeure pas moins qu'ils font entrer dans les moeurs chrétiennes un usage qui remonte à la plus lointaine divination.

2.

Le foie.

L'hépatoscopie donnait lieu chez les Babyloniens à toute une science (voir Foie). Les aruspices, qui examinent le foie ou les entrailles (voir ce mot), et de façon générale tous les devins étaient tenus en grand mépris par les prophètes d'Israël, d'abord parce que leurs prédictions étaient vagues et trompeuses (Jer 14:14 27:9 29:8, Mic 3:7) ; ensuite parce qu'avec leur fausse science, ceux-ci battaient monnaie effrontément. Michée accuse les faux prophètes de trafic avec la divination (Mic 3:5-11, cf. No 22:7).

3.

Les théraphim.

L'usage des théraphim ou dieux pénates dans la pratique divinatoire paraît fort ancien. Aben-Esra suppose que Rachel déroba à Laban ses théraphim afin que celui-ci fût privé du moyen de connaître dans quelle direction ses filles avaient fui avec Jacob (Ge 31:19). Dans l'histoire de Mica (Jug 17 à Jug18) les théraphim sont liés à l'éphod et l'on sait que l'éphod était en Israël, avec l'Ourim et le Toummim, un moyen de divination (voir Éphod).

Osée, parlant d'un temps où tout moyen de consulter Dieu sera retiré à Israël, dit : « Les enfants d'Israël resteront longtemps sans éphod et sans théraphim » (Os 3:4). Zacharie déclare : « Les théraphim disent de fausses prophéties, les songes mentent » (Za 10:2). Josias, dans sa réforme, avait détruit du même coup ceux qui invoquaient les esprits, ceux qui prédisaient l'avenir et les théraphim (2Ro 23:24). Nous ne savons pas de quelle manière on faisait parler les théraphim. Il est probable que c'était par un procédé semblable à celui de l'Ourim et Toummim, l'agitation de dés ou d'osselets portant oui et non et qu'on faisait jouer après avoir formulé la question devant la divinité. Les derniers textes cités mettent en cause deux autres procédés de divination : les songes et l'évocation des morts.

4.

Les songes.

Il s'agit ici des hiérogrammates, des scribes sacrés, des sages, des disciples du dieu Thot en Egypte, dont l'action s'était répandue dans tout le Proche Orient asiatique. Ces sages ou devins possédaient toutes les formules d'incantations et les livres magiques dont les recettes étaient destinées tantôt à provoquer des songes et tantôt à les interpréter. Par les songes, le dieu faisait connaître sa volonté et orientait les actions des hommes. La supériorité de Joseph sur les hiérogrammates de son temps était que ceux-ci n'avaient pu expliquer au pharaon ses songes à l'aide de leurs formules, tandis que Joseph, par inspiration directe et sans le secours d'aucun livre, avait tout expliqué au souverain (Ge 41:8-44). Ce fut la même supériorité qui établit l'autorité de Daniel sur les devins de son temps, appelés aussi « Caldéens » (Da 2-4). On sait le rôle que le songe et son interprétation ont joué dans l'histoire profane, on en trouve des exemples frappants dans la littérature classique. La Bible mentionne les songes tantôt comme occasions d'égarement (Jer 23:32 29:8), tantôt comme moyens mis par Dieu au service de sa providence (Ge 20:3 31:24 37:19, Jug 7:13, Job 33:14-18,1Ro 3:5-15, Mt 1:20,24 2:12,13,19,22 etc.). Voir Songe.

5.

L'évocation des morts.

La nécromancie appartient plutôt à la magie qu'à la divination ; cependant l'évocation des morts, surtout lorsqu'elle est accompagnée de ventriloquie, (cf. Esa 29:4 : « sons étouffés, voix sortant de terre ») n'a guère d'autre but que d'obtenir la révélation de l'avenir ou l'interprétation de faits du passé. C'est ainsi qu'on voit Saül, après avoir chassé les évocateurs de morts, s'adresser à une nécromancienne, « la pythonisse d'Endor ». (cf. 2Ro 21:6, Esa 8:19)

6.

L'ophiomancie.

Le texte de Esa 8:19 fait allusion à un autre procédé de divination : il s'agit ici de l'art de proférer des oracles par le sifflement ou par des soupirs. L'enchantement de Balaam (No 24 ; voir surtout le No 24:4 dont les termes, dans l'hébr., caractérisent la transe), et ceux dont il est parlé dans 2Ro 17:17 relèvent, du moins en partie, de cette sorte de pratique, car le verbe hébreu (au mode piel) employé ici, nâkhach, signifie « faire entendre un chuchotement sourd », « siffler comme le serpent » (rapprocher de ce passage le nebôn-lâkhach, « l'habile enchanteur » de Esa 3:3 et les lekhâchim ou amulettes de Esa 3:20, qui peuvent avoir été des serpents porte-bonheur) ; le même verbe dans Le 19:26,2Ro 21:6 montre qu'en Israël on pratiquait aussi la divination qui consistait à observer les serpents pour en tirer des pronostics. On a voulu voir dans nâkhach l'augure, celui qui pratique la divination en observant le vol des oiseaux. Mais cette pratique, courante chez les Grecs et les Romains, ne paraît pas avoir existé en Orient avant l'invasion des moeurs'helléniques et nous ne la trouvons nulle part mentionnée dans la Bible, où il est seulement question, semble-t-il, du cours des nuages (Le 19:26,2Ro 21:6). Mais ce point est incertain.

On trouve un curieux emploi du terme nâkhach dans l'histoire de Joseph (Ge 44:5-15). Il s'agit dans ce passage de la « culicomancie » ou pratique divinatoire par le moyen d'une coupe (voir ce mot). On jette dans une coupe pleine des fragments de métal ou de pierre précieuse, et les figures produites par ces objets au fond de la coupe servent à révéler les choses cachées. « Consulter la coupe » est encore en usage dans le Proche Orient, en Egypte, en Perse ; il existe même en Chine une pratique analogue.

Notons encore la « lécanomancie » ou divination. au moyen d'un bassin de métal. Dans les premiers siècles du III e millénaire av. J. -C, on connaissait déjà chez les Sumériens la pratique de verser de l'huile sur l'eau pour connaître la volonté des dieux et il fallait payer pour cela sept sicles d'argent au clergé, dont un sicle pour le devin qui dirigeait la cérémonie.

7.

Le délire sacré.

L'ophiomancie et le délire sacré ont une parenté rendue évidente par l'histoire. L'oracle de Delphes était gardé par un serpent gigantesque, le python, qu'Apollon mit à mort ; d'où le nom d'Apollon-Pythien et la faculté pour Apollon d'inspirer la pythie. L'esprit de python est celui qui accorde la divination aux devins, aux nécromanciens, à tous les vaticinants, depuis le ventriloque, assimilé par Plutarque aux pythons, jusqu'aux faux prophètes ou aux prophétesses démoniaques, telle la jeune fille de Ac 16 qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant et qui poursuivit Paul et Silas en clamant : « Ces hommes-là sont des serviteurs du Dieu Très-Haut, ils vous annoncent la voie du salut. » Les faux prophètes avaient aussi un autre moyen de se mettre dans le délire sacré et d'en imposer par l'exaltation visionnaire : c'était non plus les vapeurs capiteuses qui enveloppent le trépied des oracles, mais l'usage des spiritueux, des stupéfiants (voir Dionysos). Quand le cycle dionysiaque eut fait fortune chez les Aryens occidentaux, le terme bacchos servit chez les Grecs pour caractériser la puissance de divination, et le terme baccheueïn désigna le diseur d'oracles, en latin bacchari =se livrer aux transports de l'inspiration :

immanis in antro Bacchatur vates... (Virgile, En., VI, 77.)

Par le délire sacré, les prophètes d'Israël rejoignaient la inantique courante. Comp. Jer 23:9 à propos des faux prophètes ; l'accusation des Juifs lors de la Pentecôte : « Ils sont pleins de vin doux » (Ac 2:13), et les avertissements de saint Paul : « Soyez remplis non de vin, mais d'Esprit saint » (Eph 5:18, cf. Esa 29:9).

8.

L'astrologie.

Dès les temps les plus reculés, les Mésopotamiens attribuèrent la plus grande importance à l'observation des astres. Ils étaient persuadés que la vie d'ici-bas n'était qu'une réplique de la vie dans les étoiles peuplées de dieux. Savoir regarder le ciel, étudier les phénomènes célestes, c'était lever le voile qui couvre le mystère du présent et cache l'avenir au commun des mortels. Celui qui savait voir dans les étoiles était appelé « voyant ». On sait que les prophètes d'Israël portaient à l'origine le nom de « voyants » (1Sa 9:9). L'influence des voyants en Syrie, en Babylonie, fut immense. Les astrologues formaient des corporations puissantes à qui des siècles d'observations, consignées dans des codes, donnaient une autorité incontestée pour interpréter les événements de la vie, pour guérir les maux et pour orienter les rois. Daniel les mentionne à la cour de Caldée (Da 1:20 2:27 4:7 5:7,11).

La loi mosaïque interdisait toutes les pratiques de la divination qui auraient eu pour effet de mettre les Hébreux dans la dépendance religieuse des peuples qui les entouraient et où les devins pullulaient (Le 19:26,31 20:6, De 18:10 et suivant). Israël devait regarder à Jéhovah seul et marcher par la foi : « L'enchantement ne peut rien contre Jacob ni la divination contre Israël ; au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël ce que Dieu veut accomplir » (No 23:23). Les hommes de Dieu suscités par Jéhovah au sein de son peuple, les vrais « voyants », parce qu'ils ne sont pas livrés aux incertitudes et aux égarements humains, sont là pour découvrir à Israël la volonté divine et pour lui révéler ce qu'il a besoin de savoir. Tout recours aux artifices de la divination vulgaire est une trahison du commandement : « Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. » Esa 8:19 et suivant formule la règle à laquelle Israël doit se tenir sous peine de disparaître : « Si l'on vous dit : Consultez les nécromanciens, les devins, ceux qui poussent des sifflements et qui chuchotent, répondez : Un peuple ne doit-il pas consulter son Dieu ? A la loi et au témoignage ! Sinon pas d'aurore ! »

On pourrait nommer encore bien d'autres procédés secondaires de la divination, apparentés à la magie (à laquelle appartient tout ce qui est de l'ordre des « Jugements de Dieu », ordalie, etc.) ou à la sorcellerie (voir ces mots). La traduction des qualificatifs hébreux est d'ailleurs ici difficile, et nos versions françaises les rendent souvent avec imprécision. Mais nous croyons en avoir assez dit pour montrer qu'il y avait en cette matière ample occasion de profits pour ceux qui, dans le monde antique, s'entendaient à exploiter la crédulité. Toutefois, condamner en bloc la divination comme superstition ou supercherie est bientôt dit. Ceux qui promulguent ce jugement tranchant oublient que nous savons bien peu de chose des ressources du monde spirituel, de ses attaches avec la nature et des possibilités de l'action psychique au sein de l'humanité. En l'état de nos connaissances, le plus prudent et le plus équitable est de reconnaître qu'à côté de procédés mensongers et parfois criminels, la divination antique renferme des éléments qui ont contribué puissamment à tenir le front de l'humanité levé vers les réalités invisibles et à entretenir dans les âmes l'inquiétude de Dieu, portique de la révélation de Dieu. Et pourquoi le Maître de toutes les forces de la nature, Dieu, qui aime tous les hommes, qui récompense tous les efforts sincères et qui parle à chacun sa langue, ne se serait-il jamais servi de la divination pour orienter les peuples non bibliques, alors que nous voyons dans la Bible qu'il n'a point dédaigné de se servir de l'Ourim et Toummim pour parler à Israël, de songes pour soustraire l'enfant Jésus aux vengeances d'Hérode ou pour ouvrir l'Europe à l'action missionnaire, du sort pour élever Matthias, à la dignité d'apôtre et du langage des étoiles pour conduire les mages d'Orient jusqu'à la crèche de Bethléhem ? Alex. W.

Voir Mage, Magie, Étoile, Sorcellerie.

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    • Genèse 20

      3 Alors Dieu vint vers Abimélek dans un rêve nocturne et lui dit : Tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle est mariée.

      Genèse 31

      19 Laban était allé tondre son petit bétail. Rachel vola les téraphim de son père ;
      24 Mais Dieu vint vers Laban, l’Araméen, dans un rêve nocturne, et lui dit : Garde-toi de dire quoi que ce soit à Jacob.

      Genèse 37

      19 Ils se dirent l’un à l’autre : Voilà le maître rêveur qui arrive.

      Genèse 41

      8 Le matin, le Pharaon eut l’esprit agité et fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l’Égypte. Le Pharaon leur raconta ses rêves. Mais personne ne put les expliquer au Pharaon.
      9 Alors le grand échanson prit la parole et dit au Pharaon : Je vais rappeler aujourd’hui le souvenir de ma faute.
      10 Le Pharaon était indigné contre ses serviteurs et il m’avait fait mettre aux arrêts dans la maison du chef des gardes, ainsi que le grand panetier.
      11 Nous avons fait, lui et moi, un rêve dans une même nuit, chacun un rêve susceptible d’être expliqué.
      12 Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui avons raconté et il nous a expliqué nos rêves ; à chacun il a expliqué son rêve.
      13 Tout est arrivé exactement selon l’explication qu’il nous avait donnée : le Pharaon me rétablit dans ma charge et il fit pendre l’autre.
      14 Le Pharaon fit appeler Joseph. On le fit sortir en hâte du cachot. Il se rasa, changea de vêtements et se rendit vers le Pharaon.
      15 Le Pharaon dit à Joseph : J’ai fait un rêve. Personne ne peut l’expliquer, mais j’ai appris que tu peux expliquer un rêve qui t’est raconté.
      16 Joseph répondit au Pharaon : Ce n’est pas moi ! c’est Dieu qui donnera une réponse favorable au Pharaon.
      17 Le Pharaon dit alors à Joseph : Dans mon rêve, je me tenais sur le bord du fleuve.
      18 Sept vaches grasses et de belle apparence montèrent du fleuve et se mirent à paître dans le marais.
      19 Puis sept autres vaches montèrent derrière elles, chétives, d’apparence fort laide et efflanquées : je n’en ai jamais vu d’aussi laides dans tout le pays d’Égypte.
      20 Les vaches efflanquées et laides mangèrent les sept premières vaches qui étaient grasses.
      21 Elles entrèrent dans leur panse, sans qu’on puisse reconnaître qu’elles y étaient entrées ; et leur aspect était aussi laid qu’auparavant. Alors je m’éveillai.
      22 J’ai encore vu ceci en rêve : sept épis pleins et beaux qui montaient sur une même tige.
      23 Puis sept épis racornis, maigres, brûlés par le vent d’est qui poussaient après eux.
      24 Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. Je l’ai dit aux magiciens, mais personne ne m’a indiqué (ce que cela signifiait).
      25 Joseph dit au Pharaon : Le rêve du Pharaon est une seule et même chose ; Dieu indique au Pharaon ce qu’il va faire.
      26 Les sept belles vaches sont sept années : et les sept beaux épis sont sept années : c’est le même rêve.
      27 Les sept vaches efflanquées et laides qui montaient derrière les premières, sont sept années ; et les sept épis vides, brûlés par le vent d’est, seront sept années de famine.
      28 Ainsi, comme je viens de le dire au Pharaon, Dieu a montré au Pharaon ce qu’il va faire.
      29 Voici que viennent sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte.
      30 Sept années de famine les suivront ; et l’on oubliera au pays d’Égypte toute cette abondance : la famine réduira le pays à rien.
      31 Après cela on ne pourra plus rien remarquer de l’abondance dans le pays, tellement cette famine sera accablante.
      32 Si le rêve s’est répété deux fois au Pharaon, c’est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l’exécuter.
      33 Maintenant que le Pharaon découvre un homme intelligent et sage, et qu’il l’établisse sur le pays d’Égypte.
      34 Que le Pharaon agisse et qu’il nomme des fonctionnaires sur le pays, pour lever un cinquième (des récoltes) de l’Égypte pendant les sept années d’abondance.
      35 Qu’ils rassemblent tous les vivres de ces bonnes années qui vont venir ; qu’ils fassent, sous l’autorité du Pharaon, des réserves de froment et de vivres dans les villes, et qu’ils en aient la garde.
      36 Ces vivres seront en dépôt pour le pays, en vue des sept années de famine qu’il y aura dans le pays d’Égypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.
      37 Cette parole plut au Pharaon et à tous ses serviteurs ;
      38 et le Pharaon leur dit : Pourrions-nous trouver un homme comme celui-ci, ayant en lui l’Esprit de Dieu ?
      39 Le Pharaon dit à Joseph : Dès lors que Dieu t’a fait connaître tout cela, il n’y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi.
      40 C’est toi qui sera à la tête de ma maison, et tout mon peuple dépendra de tes ordres. Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi.
      41 Le Pharaon dit à Joseph : Vois, je te donne (autorité) sur tout le pays d’Égypte.
      42 Le Pharaon ôta son anneau de sa main et le mit à la main de Joseph ; il le revêtit d’habits de fin lin et lui mit un collier d’or au cou.
      43 Il le fit monter sur le char qui venait en second derrière le sien ; et l’on criait devant lui : Abrék ! C’est ainsi que le Pharaon lui donna (autorité) sur tout le pays d’Égypte.
      44 Le Pharaon dit encore à Joseph : Je suis le Pharaon ! Et sans ta permission personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Égypte.

      Genèse 44

      5 N’est-ce pas dans cette (coupe) que boit mon seigneur et avec elle qu’il devine l’avenir ? Vous avez mal fait d’agir ainsi.
      6 L’intendant les rattrapa et leur répéta ces paroles.
      7 Ils lui répondirent : Pourquoi mon seigneur parle-t-il de la sorte ? Tes serviteurs ne risquent pas de commettre une telle action
      8 alors que nous t’avons rapporté du pays de Canaan l’argent que nous avons trouvé à l’ouverture de nos besaces ; comment aurions-nous volé de l’argent ou de l’or dans la maison de ton seigneur ?
      9 Que celui de tes serviteurs sur qui on trouvera quelque chose meure, et que nous soyons nous-mêmes esclaves de mon seigneur !
      10 (L’intendant) répondit : Bien, je vous prends au mot ! Celui sur qui se trouvera (quelque chose) sera mon esclave ; et vous, vous serez quittes.
      11 Chacun se hâta alors de descendre sa besace à terre et de l’ouvrir.
      12 L’intendant (les) fouilla, commençant par le plus grand et finissant par le plus petit ; et la coupe fut trouvée dans la besace de Benjamin.
      13 Ils déchirèrent leurs vêtements, chacun rechargea son âne, et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent à la maison de Joseph, où il était encore, et ils tombèrent à terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : Quelle action avez-vous faite ? Ne saviez-vous pas qu’un homme comme moi a le pouvoir de deviner l’avenir ?

      Lévitique 19

      2 Parle à toute la communauté des Israélites. Tu leur diras : Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu.
      26 Vous ne mangerez rien avec du sang. Vous ne vous livrerez pas à des pratiques occultes et vous ne tirerez pas de présage.
      31 Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni ceux qui prédisent l’avenir ; ne les recherchez pas, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu.

      Lévitique 20

      6 Si une personne se tourne vers ceux qui évoquent les morts ou vers ceux qui prédisent l’avenir, pour se prostituer avec eux, je tournerai ma face contre cette personne et je la retrancherai du milieu de son peuple.

      Nombres 22

      7 Les anciens de Moab et les anciens de Madian s’en allèrent, en emportant des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam et lui rapportèrent les paroles de Balaq.

      Nombres 23

      23 L’occultisme ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre Israël ; Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël Quelle est l’action de Dieu.

      Nombres 24

      1 Balaam vit que l’Éternel trouvait bon de bénir Israël, et il n’alla pas, comme les autres fois, à la recherche de formules occultes ; mais il tourna son visage du côté du désert.
      2 Balaam leva les yeux et vit Israël campé selon ses tribus. Alors l’Esprit de Dieu fut sur lui.
      3 Balaam prononça sa sentence et dit : Oracle de Balaam, fils de Beor, Oracle de l’homme qui a l’œil clairvoyant,
      4 Oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, De celui qui voit la vision du Tout-Puissant, De celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent.
      5 Qu’elles sont belles, tes tentes, ô Jacob ! Tes demeures, ô Israël !
      6 Elles s’étendent comme des torrents, Comme des jardins près d’un fleuve, Comme des aloès que l’Éternel a plantés, Comme des cèdres le long des eaux.
      7 L’eau coule de ses seaux, Et sa semence (est fécondée) par d’abondantes eaux. Son roi s’élève au-dessus d’Agag, Et son royaume devient puissant.
      8 Dieu l’a fait sortir d’Égypte, Il est pour lui comme la vigueur du buffle. Il dévore les nations qui sont ses adversaires, Il brise leurs os et les blesse de ses flèches.
      9 Il s’accroupit, il se couche comme un lion et comme une lionne : Qui le fera lever ? Béni soit quiconque te bénira, Et maudit soit quiconque te maudira !
      10 La colère de Balaq s’enflamma contre Balaam ; Balaq frappa des mains et dit à Balaam : C’est pour vouer mes ennemis à la malédiction que je t’ai appelé, et voici que déjà par trois fois tu les as comblés de bénédictions.
      11 Fuis maintenant, va-t’en chez toi ! J’avais dit que je te rendrais des honneurs, mais l’Éternel t’empêche de les recevoir.
      12 Balaam répondit à Balaq : N’ai-je point parlé en ces termes aux messagers que tu m’as envoyés :
      13 Quand Balaq me donnerait plein sa maison d’argent et d’or, je ne pourrai prendre aucune initiative ni en bien ni en mal contre l’ordre de l’Éternel ; je répéterai ce que dira l’Éternel ?
      14 Et maintenant je m’en vais vers mon peuple. Viens, je t’avertirai de ce que ce peuple fera à ton peuple dans les temps à venir.
      15 Balaam prononça sa sentence et dit : Oracle de Balaam, fils de Beor, Oracle de l’homme qui a l’œil clairvoyant,
      16 Oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, De celui qui connait les desseins du Très-Haut, De celui qui voit la vision du Tout-Puissant, De celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent.
      17 Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s’élève d’Israël. Il blesse les flancs de Moab Et il abat tous les fils de Seth.
      18 Il prend possession d’Édom, Il prend possession de Séir, ses ennemis. Israël est plein de vaillance.
      19 Celui qui sort de Jacob règne en souverain, Il fait périr ceux qui s’échappent des villes.
      20 (Balaam) vit Amalec. Il prononça sa sentence et dit : Amalec est la première des nations, Mais en fin de compte il ira à la perdition.
      21 Il vit les Qéniens. Il prononça sa sentence et dit : Ton habitation est solide, Et ton nid posé sur le roc.
      22 Mais Qaïn sera consumé Quand Assour t’emmènera captif.
      23 Il prononça sa sentence et dit : Hélas ! qui vivra après que Dieu l’aura établi ?
      24 Mais des navires viendront de Kittim, Ils humilieront Assour, ils humilieront Héber ; Et lui aussi ira à la perdition.
      25 Balaam se leva, s’en alla et retourna chez lui. Balaq s’en alla aussi de son côté.

      Juges 7

      13 Gédéon arriva ; et voici qu’un homme racontait un rêve à son camarade. Il disait : J’ai fait un rêve ; et voici qu’un pain d’orge grillé roulait dans le camp de Madian ; il est venu jusqu’à la tente, l’a heurtée et elle est tombée ; il l’a retournée sens dessus dessous et elle a été renversée.

      Juges 17

      1 Il y avait un homme de la montagne d’Éphraïm, nommé Mika.
      2 Il dit à sa mère : Les mille cent (sicles d’) argent qu’on t’a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici que cet argent est chez moi, c’est moi qui l’avais pris. Et sa mère dit : Béni soit mon fils par l’Éternel !
      3 Il rendit à sa mère les mille cent (sicles d’) argent ; et sa mère dit : Je veux consacrer de ma propre (main) cet argent à l’Éternel, afin d’en faire pour mon fils une statue et une image en métal fondu ; c’est ainsi que je te le rendrai.
      4 Et il rendit l’argent à sa mère. Sa mère prit deux cents (sicles d’) argent qu’elle donna au fondeur. Celui-ci en fit une statue et une image en métal fondu. On les plaça dans la maison de Mika.
      5 Ce Mika eut ainsi une maison de Dieu ; il fit un éphod et des téraphim, et il investit l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur.
      6 En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.
      7 Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, du clan de Juda ; il était Lévite et il séjournait là.
      8 Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour aller séjourner là où il pourrait. En poursuivant son chemin, il arriva dans les monts d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mika.
      9 Mika lui dit : D’où viens-tu ? Il lui répondit : Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour aller séjourner là où je le pourrai.
      10 Mika lui dit : Reste avec moi ; deviens pour moi un père et un sacrificateur, et je te donnerai dix (sicles d’) argent par année, un assortiment de vêtements et ton entretien. Et le Lévite entra.
      11 Il se décida ainsi à rester avec cet homme qui regarda le jeune homme comme l’un de ses fils.
      12 Mika investit le Lévite, et ce jeune homme devint son sacrificateur et demeura dans sa maison.
      13 Et Mika dit : Maintenant, je sais que l’Éternel me fera du bien, puisque j’ai ce Lévite pour sacrificateur.

      Juges 18

      1 En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël ; en ce temps-là aussi, la tribu des Danites se cherchait un héritage pour s’y établir, car jusqu’à ce jour il ne lui était pas échu d’héritage au milieu des tribus d’Israël.
      2 Les fils de Dan envoyèrent de leur clan cinq vaillants hommes du milieu d’eux, de Tsorea et d’Échtaol pour explorer le pays et pour l’examiner. Ils leur dirent : Allez examiner le pays. Ils arrivèrent dans les monts d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mika et y passèrent la nuit.
      3 Comme ils étaient près de la maison de Mika, ils remarquèrent la voix du jeune Lévite, firent un détour et lui dirent : Qui t’a amené ici ? Que fais-tu dans ce lieu ? Qu’as-tu à y faire ?
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