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EGLISE

1.

Quelle est l'acception du terme « ekklêsia » dans le N.T. ?

Dans le grec classique ce mot désignait l'assemblée plénière des citoyens appelés à la gestion des affaires publiques, des ehklètoï. Le terme en gardera un petit air de distinction et de solennité. Il est vrai que plus tard on l'appliquait aussi à toute assemblée populaire ; même la turbulente réunion publique d'Éphèse (Ac 19:32,39 et suivant) est appelée ekklêsia. Le judaïsme hellénistique et les LXX dénomment ekklêsia l'assemblée du peuple d'Israël sous le regard de Dieu (en hébreu qâhâl, q'hâl Yahvé). C'est cette signification religieuse, transposée sur le plan chrétien, que le N.T. a maintenue. Le terme implique un jugement de valeur que précisent les épithètes : Église de Dieu (1Co 1:2 10:32 11:22 15:9 Ga 1:13 1Th 2:14,1Ti 3:5,15), Église du Christ (Ro 16:16), Église du Seigneur (Ac 20:28), Église en Christ (Eph 3:21). L'ekklêsia est donc le peuple élu de la Nouvelle Alliance, l'Israël de Dieu (Ga 6:16), la vraie postérité d'Abraham (Ro 9:7), les douze tribus dans la dispersion (Jas 1:1), la congrégation des vrais circoncis (Php 3:3), l'assemblée des saints (1Co 14:33), que Dieu a appelée à se retirer du monde, mais qui n'en a pas moins une mission à remplir dans l'histoire concrète. C'est l'assemblée à la fois idéale et empirique dans laquelle Dieu ou le Christ agissent par les dons de la grâce. Il n'y a qu'une Église (Mt 16:18). Si néanmoins le terme est appliqué à quelque communauté locale (1Co 1:2, 1Th 1:1, Ro 16:1) ou s'il est parlé d'Églises au pluriel, (1Th 2:14, Ro 16:4,1Co 7:17 11:16 16:19, 2Co 8:18 et suivant) ce ne sont pas uniquement telles communautés institutionnelles ou telles assemblées cultuelles dont il est question ; mais il s'agit d'Églises concrètes en tant qu'elles sont diverses expressions tangibles du peuple de Dieu ; par suite, l'Église universelle n'est pas seulement une synthèse de communautés disséminées, mais une grandeur lumineuse dont les Églises locales ne sont que le reflet différencié. C'est ce que Ignace d'Antioche (ad Smyrn., 8:2) définira dans la formule classique : « Là où est Christ, est l'Église catholique (universelle) ». En tout cas, la congrégation oecuménique, dénuée de toute détermination corporative, hiérarchique ou juridique, est le fait fondamental ; et la communauté locale n'en est que l'aspect microcosmique. Cette dernière doit donc aussi peu être assimilée aux associations cultuelles du paganisme hellénistique (thiasoï, éranoï) que la primitive Église de Jérusalem, qui se nommait probablement q'hâl ou k'nichta, voulait être confondue avec quelque synagogue juive (édah). Il semble bien que par le terme ekklêsia, désignation profane, mais noble dans le monde grec, on entendait précisément faire ressortir l'unicité de la congrégation chrétienne telle que la 1 re ép. de Pierre, tout en n'employant pas expressément le mot, en déploie pourtant le contenu : « maison spirituelle, sacerdoce royal, nation sainte, peuple de Dieu » (1Pi 2:5,9,10).

2.

Jésus a-t-il fondé une ekklêsia ?

Il n'y a que deux passages suivant lesquels Jésus aurait expressément employé le terme d'ekklêsia (Mt 18:15 16:18). Le premier de ces logia suppose une juridiction établie dans une communauté chrétienne entièrement organisée ; il est peu probable que cette parole soit sortie de la bouche de Jésus. Quant au second passage : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église », on en a également contesté souvent l'authenticité. Le fait est que son sens a été faussé par la controverse entre catholiques et protestants. Luther s'est certainement trompé en ne voulant découvrir dans ce terme de « pierre » et dans ce nom de « Pierre » que la foi, mais non la personne du disciple. Il s'agit effectivement d'une primauté de Pierre. Mais l'Église catholique, de son côté, fait erreur en assimilant à Pierre ceux qui s'appellent ses successeurs et en leur reconnaissant une prééminence décernée par le Seigneur en personne. Si on envisage le sens originaire du passage et si on admet en particulier l'interprétation que nous venons de donner de la notion d'ekklêsia, il n'y a aucune raison pour douter de l'authenticité de cette parole de Jésus et pour nier d'une part la constitution par le Christ d'une collectivité sacrée et, d'autre part, une espèce d'investiture de Simon de Capernaüm. Mais alors, qu'entendait Jésus par cette ekklêsia dont la personne du disciple devait être la pierre fondamentale ? Et d'abord, quelle est l'expression hébraïque ou araméenne dont Jésus peut s'être servi ? S'il a employé le terme qâhâl (q'hala en araméen), alors il entrevoyait une communauté reposant sur une nouvelle alliance entre Dieu et son peuple, et les disciples, Pierre en tête, en seraient les vrais représentants, le « reste qui ne périrait point ». Si Jésus, comme l'admet. M. K. -L. Schmidt, a employé le terme araméen k'nichta, il aurait songé à l'assemblée cultuelle et à la maison de réunion ( « je bâtirai ») d'un petit groupement de fidèles. N'ayant pu gagner le peuple tout entier, Jésus se serait rabattu sur cette infime minorité. Cette fraction formerait cependant la vraie synagogue, le noyau de l'Israël idéal, et porterait en soi le germe du Royaume de Dieu. Si la conscience messianique de Jésus a inspiré cette vision, la prophétie de Daniel (Da 7:13 et suivant) serait, suivant M. Kattenbusch, la source (der Quellort) de l'idée de l'Église, le Fils de l'homme ayant pour mission de rassembler le peuple de Dieu et le peuple de Dieu devant s'incarner en lui, son maître et son roi. Alors l'institution de la sainte Cène est l'acte de consécration de la communauté des disciples de la synagogue de Jésus-Christ, garantie de l'avènement du Royaume de Dieu ; ou, autrement dit, le dernier repas du Christ est l'acte de fondation de l'ekklêsia. Quoi qu'il en soit, que Jésus ait parlé de Qâhâl ou de K'nichta, les deux expressions viennent confirmer ce que nous avons constaté sur le sens du terme grec : il s'agit d'une communauté messianique et eschatologique réunissant le peuple des élus, le vrai Israël des derniers jours, et annonçant le royaume de Dieu.

3.

La conception de la primitive Église.

Aucun document ne nous renseigne directement sur l'idée de l'Église que se faisaient les premiers chrétiens. Nous ne pouvons qu'émettre des suppositions à ce sujet en analysant l'état d'âme qui régnait parmi eux et que les évangiles synoptiques semblent refléter plus fidèlement peut-être que le livre des Actes. Établissons les faits et la situation intérieure qui en dérive. Après la mort de Jésus, un groupe de ses disciples s'est retrouvé à Jérusalem. Comme pour les Juifs, Jérusalem devait être la Ville sainte pour les chrétiens. N'était-elle pas un symbole ? L'image de la Jérusalem « d'En-haut » (Ga 4:26, cf. Ap 3:12 21:2,9 22:5) eût été invraisemblable si la « ville du grand roi » (Mt 5:36) n'avait pas été le siège effectif de la première communauté et le centre historique d'où devait rayonner le message du Royaume. C'est là qu'était mort lé Christ, qui, malgré sa fin honteuse, était le Messie. La foi messianique unissait les premiers croyants. Elle reposait sur le fait de la résurrection de Jésus. Les apparitions du Christ ressuscité constituèrent le fondement de la primitive Église. Pierre, ayant été le premier témoin d'une christophanie (1Co 15:5), a eu, par là même, le privilège d'être le fondateur de l'Église. Il est indiscutable qu'il jouissait d'un prestige tout particulier. Paul et les Grecs, malgré certaines incompatibilités, n'ont pas contesté son autorité morale. (Qu'ils aient consenti à adopter le néologisme Petros, cela prouve leur déférence à l'égard du premier témoin oculaire de la résurrection.)

Un autre trait caractérise cependant l'état d'âme de la primitive Église : l'espérance d'un prochain retour du Messie. C'est encore à Jérusalem que devait se produire la parousie. C'est là que les Douze, représentant la communauté eschatologique, régneraient sur douze trônes (Mt 19:28 et suivant). C'est là que se réaliserait l'ordre nouveau. Les apôtres devaient donc demeurer dans la Ville sainte sans se répandre dans le monde. C'est de là que le Royaume des cieux devait pourtant prendre son envolée. Mais d'autres que les Douze se chargeraient de la prédication missionnaire : les diacres, Etienne, Philippe. Il n'était pas étonnant que l'exaltation de l'attente se traduisît par des manifestations pneumatiques L'Esprit se répandait sur les élus ; l'enthousiasme éclatait ; des extases et des exclamations glossolaliques étaient les signes de l'irruption des puissances transcendantes dans la sphère chrétienne ; des prophètes et des prophétesses surgissaient ; des miracles confirmaient le message apostolique. Des sacrifices d'ordre moral, renoncements et actes de foi audacieux, démontraient la présence de l'Esprit. Avant chaque réunion cultuelle, les frères se pardonnaient leurs péchés sept fois septante fois (Mt 18:22). On attendait avec angoisse l'avènement du Fils de l'homme et le grand jour du jugement. Les repas eucharistiques ouvraient des perspectives sur « la table du Seigneur dans son royaume » (Lu 22:30). Toute la vie religieuse était bouillonnante. L'Esprit et ses charismes s'adaptaient à des situations qui se renouvelaient sans cesse, et on trouvait la preuve de l'ingérence divine précisément dans le fait que rien n'était statique, arrêté, institutionnel.

Quelles conclusions cet état de conscience de la première génération et cet état de choses dans la primitive Église nous permettent-ils de donner sur la notion de l'Église qui régnait dans les milieux apostoliques de Jérusalem ? L'Église y était conçue comme la communauté des justes des derniers jours, comme une congrégation qui, tout en se distinguant du monde ambiant par sa foi enthousiaste, ne se détachait aucunement de la tradition du peuple d'Israël ; elle prétendait, au contraire, recueillir toutes les promesses que l'Éternel avait fait reposer sur la tête de ses enfants. Cependant, tout en observant les pratiques juives : la circoncision, les rites de purification, le sabbat, les prières au temple et les jeûnes, la communauté messianique avait introduit le baptême au nom de Jésus, ce qui devait finalement conduire au schisme. Toute l'attitude empirique de la primitive Église nous permet donc de retrouver la conception idéaliste de l'ekklêsia que nous ont déjà fait entrevoir notre enquête étymologique et linguistique ainsi que l'analyse de la parole que Jésus adressa à Simon Pierre : l'Église, le peuple de Dieu.

Cependant, à la longue, la conception enthousiaste de l'Église ne s'est pas maintenue à Jérusalem. On peut dire que Paul fut le seul continuateur de l'idéalisme primitif ; il en fut même le défenseur vis-à-vis de la tendance cléricale qui, peu à peu, s'insinua dans le cénacle de la Ville sainte.

4.

La hiérarchie naissante et saint Paul.

La seconde génération montait. Selon Ga 2:9, trois hommes « sont regardés comme les colonnes » non seulement de la communauté de Jérusalem, mais de toute l'Église : Jacques, Céphas et Jean. Le groupe des apôtres de Jérusalem fondait son autorité sur les apparitions du Christ qu'avait accompagnées une vocation spéciale (Mt 28:10, Ac 1:8). Jacques, le frère du Seigneur, quoique n'ayant pas appartenu dès le début à la congrégation, devait, lui aussi, sa consécration à une christophanie (1Co 15:7). Son prestige dépassa bientôt celui des apôtres. Il semble bien avoir été le directeur de la communauté (Ac 12:17 15:13 21:18). Pierre lui-même (Ga 2:12) n'ose pas se soustraire à ses injonctions. Les apparitions du Christ et l'ardeur enthousiaste qu'elles avaient suscitée ayant touché à leur terme dans l'Ascension, tout l'état d'âme des fidèles subit une certaine congélation. Il se forme une tradition reposant sur le souvenir des manifestations tangibles du Seigneur ; ce sont encore les protagonistes de Jérusalem qui en sont les gardiens et qui, par le témoignage de ce qu'ils ont vu de leurs propres yeux, garantissent la continuité de l'oeuvre de Jésus. Ils s'érigent en arbitres pour toutes les questions qui intéressent l'Église. Ils réclament des droits ; ils se font dispenser de certains services subalternes (Ac 13:5). Une organisation s'ébauche. Les diacres se chargent de l'assistance publique, d'autres sont appelés à baptiser les néophytes. Envoyé de Jérusalem, Barnabas constitue l'Église d'Antioche (Ac 11:22). Un légalisme rigide s'associe aux nouvelles institutions. Des émissaires venus du centre religieux « épient la liberté » des communautés pauliniennes en Galatie (Ga 2:4). A Corinthe, des émissaires se présentent munis de lettres de recommandation (2Co 3:1). On surveille l'attachement à la Loi des minorités judéo-chrétiennes disséminées dans le rayon hellénistique. Pierre prétend ne pas être uniquement chargé de l'apostolat dans la sphère juive. Enfin la collecte, que Paul a entreprise dans les Églises de Macédoine et de Grèce « en faveur des saints » de Jérusalem, est un signe de la suprématie de la primitive Église. Cette collecte n'est pas un acte de charité spontanée, mais une contribution officielle analogue au tribut que les Juifs de la Diaspora étaient tenus d'adresser au Temple (1Co 16:1 8:4,2Co 9:1-12). Paul la destine aux « pauvres » (qui sont peut-être identiques aux « saints ») en raison « des avantages spirituels » que toute l'Église doit à « la congrégation apostolique » (Ro 15:27). Il ne s'agit donc pas seulement d'une obligation morale, mais d'une espèce de redevance canonique. De même que toute communauté est chargée d'entretenir le missionnaire qui se consacre à elle, les Églises pagano-chrétiennes subviennent d'office aux besoins de la métropole chrétienne. Tandis que dans les premiers temps on déposait l'argent aux pieds des apôtres, il semble maintenant exister, en dehors même de l'assistance paulinienne, une administration financière dûment établie (Ac 11:29 et suivant). Jérusalem est donc le centre d'une Église qui « s'étend jusqu'aux extrémités de la terre » (Ac 1:8), le chef-lieu du peuple de Dieu ; mais quoique transcendante dans ses origines, l'Église est devenue bien empirique dans ses organisations cultuelles, administratives et doctrinales ; prétendant être de droit divin, l'association théocratique des apôtres s'est donné un couronnement hiérarchique. Jacques, se détachant du groupe des trois, peut en quelque sorte être considéré comme le pontife de la nouvelle Église. En principe, la notion de l'Église est restée la même qu'au temps héroïque de l'enthousiasme initial (Ac 11:15). L'Église est toujours considérée comme l'Israël régénéré, objet des promesses divines, mais à la congrégation toute libre et spirituelle s'est substitué un organisme hiérarchique. C'est à cette conception cléricale que Paul oppose une idée de l'Église encore tout imprégnée du pneumatisme originaire. Voir Gouvernement de l'Église.

Paul n'a pas développé une doctrine de l'Église. L'épître aux Romains ne la mentionne même pas. Les spéculations de l'apôtre à ce sujet sont toutes fortuites. Nous pouvons néanmoins nous faire une idée très nette de sa conception. En défendant son propre apostolat--il le faisait lui aussi dériver d'une christophanie (1Co 15:8) --il défend aussi la notion spirituelle de l'Église tout en lui imprimant la marque de son génie religieux et de sa mystique christocentrique. Ce n'est pas sur des personnes que repose l'Église ; quelque distinguées qu'elles fussent par des révélations divines et quel que fût l'attachement de Paul lui-même à la Ville sainte, ce n'est pas un endroit tel que Jérusalem et son temple qui pourrait prétendre à des prérogatives quelconques. Paul, fidèle à la spiritualité évangélique qu'exprimera Jn 4:24, affranchit l'Église de toute emprise personnelle et de toute suprématie topique. C'est le Christ qui occupe la place primordiale dans l'Église. Il n'est pas seulement celui dont on a vu la résurrection, mais une puissance toujours présente, vivante, agissante. Là où est le Kyrios, là où règne son Esprit, là est l'Église avec toutes ses promesses. Il en est le chef (Col 1:18 2:19). Il en est le fondement (1Co 3:11). Toute communauté à laquelle le Christ inspire sa vie devient une Église de Dieu ; elle devient le paradigme local de l'Église universelle dont Jérusalem n'est que le symbole. La foi chrétienne voit dans chaque assemblée de chrétiens unis en Christ toute la chrétienté, le reste d'Israël (Ro 9:27), garant de la rédemption de tout le genre humain. Chaque communauté est en quelque sorte une bouture gonflée de la sève même qui pénètre l'Église dans sa totalité. Dans cette notion de l'Église, la conception ecclésiastique est inséparable de la conception religieuse. Plus encore : cette mystique ecclésiastique revêt un caractère sacramentel. L'Église étant le corps du Christ animé de son Esprit ou de l'Esprit de Dieu, c'est le baptême qui en réalise l'unité mystique (Ga 3:26 et suivant, 1Co 12:13). D'autre part la Cène symbolise, elle aussi, la communion au Seigneur (1Co 12:13 10:16). Ainsi amalgamée, l'Eglise, ne faisant plus aucune différence de race et supprimant tous les antagonismes sociaux (Col 3:11, Ga 3:28), sera l' assemblée des saints, ce terme ayant perdu son acception étroite et pharisaïque. La sainteté des saints (voir ce mot) n'est pas, comme pour les théocrates de Jérusalem, un habitus revêtu une fois pour toutes, une auréole inhérente à une grandeur historique. Étant donné que dans la vie chrétienne tout est grâce, la sainteté n'est pas une acquisition définitive, mais un point de départ. L'Église des saints est la congrégation des hommes justifiés, dont le salut est réalisé par l'Esprit et qui, baptisés en la mort du Christ, morts au péché, s'engagent à mener une vie nouvelle en toute justice et sainteté. Aussi les saints qui retombent dans le péché s'excluent-ils eux-mêmes de l'Église (Ro 16:17 et suivant). Autrement dit, la notion de l'Église s'adapte à la doctrine paulinienne de la justification. Étant dans ce monde, l'Église des saints n'est pas de ce monde. D'autre part, surnaturelle, préexistante même (Ga 4:21 et suivants, Eph 1:4 et suivants), ayant droit de cité dans le ciel, elle est pourtant visible, et seules les puissances qui la régissent, le Christ ou le Pneuma (Esprit), sont invisibles.

Somme toute, la notion primitive de l'Église subsiste dans la conception de Paul. Celui-ci n'a jamais contesté le fait que l'Église chrétienne avait son foyer dans la communauté des premiers croyants qui, formée autour de Pierre, se fondait sur la foi en la messianité, la résurrection et la parousie du Seigneur. Les Églises pagano-chrétiennes, en s'affranchissant de l'emprise de Jérusalem, ne rejetaient que les exigences théocratiques. Paul estimait qu'au lieu de vouloir être les directeurs autoritaires d'une institution oecuménique, les apôtres auraient dû, comme lui, n'avoir qu'une ambition, celle d'être les « serviteurs » de Christ (1Co 3:5 4:1 2Co 6:4), ou de remplir les fonctions « d'ambassadeurs pour Christ » (2Co 5:20), en renonçant à toute espèce de prestige ou de privilèges (Ga 2:6). Ce ne fut pas Paul, ce furent les hiérarques de la primitive Église qui furent infidèles à la pensée originelle de l'Église : peuple de Dieu. Paul s'en est tenu au principe de la première heure, à l'idée de l'ekklêsia, qâhâl ou k'nichta : « Si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d'Abraham, héritiers selon les promesses » (Ga 3:29).

5.

Vers l'Eglise institutionnelle.

Quoique, dans les communautés pauliniennes, l'organisation de la vie chrétienne fût purement religieuse, l'Esprit seul appelant les membres à remplir les fonctions voulues, une évolution vers l'Église institutionnelle s'y annonce. Obligé de réfréner l'exaltation pneumatique, Paul organise la vie cultuelle à Corinthe : Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix (1Co 14:32). Parmi les charismes, il en est qui sont déjà orientés vers un service caritatif régulier (1Co 16:15, Ro 16:1 et suivants). On discerne la silhouette de dignitaires ecclésiastiques. Il est question de directeurs spirituels (1Th 5:12), d'évêques et de diacres (Php 1:1). Une juridiction religieuse s'esquisse (1Co 5:3). Pourtant l'idéalisme, l'enthousiasme et la charité évangélique ne semblent pas avoir été entravés par la rigidité d'une organisation institutionnelle. Les générations suivantes changeront d'orientation ; elles devront consolider les fondements terrestres de l'Église et garantir sa tradition contre des entreprises sectaires. Dans les épîtres pastorales, les fonctions de l'épiscope se précisent ; son activité directrice est consacrée au maintien d'une discipline sévère et de la doctrine pure, ainsi qu'à l'administration des organismes cultuels et sociaux. Peu à peu l'image de Paul, ouvrier de l'Église de Christ, s'effaça : Corinthe elle-même vénère en Pierre l'un de ses fondateurs. L'idéalisme mystique de la conception paulinienne de l'Église s'évapore. L'idée de l'Église en tant que corps du Seigneur s'épaissit : des velléités théocratiques du modèle juif et certaines spéculations grecques s'y sont insinuées. Dès le milieu du II e siècle, il existe une véritable doctrine de l'Église : l'ekklêsia est le but suprême de la création et des dispositions salutaires de Dieu. L'idée valentinienne de l' éon de l'Église, qui se reproduira plus tard dans l'image de l'Église triomphante du catholicisme, décèle certaines affinités avec celle que trace l'épître aux Éphésiens (voir art.), oeuvre deutéro-paulinienne dans laquelle on pressent des spéculations gnostiques ou mandéennes. L'Église y apparaît comme un organisme universel, cosmique même (Eph 1:23). Elle repose sur le fondement apostolique (Eph 2:20), conception qui exigera comme corollaire celle de la succession sacerdotale. On y trouve des formules qui marquent énergiquement l'unité de l'Église : une foi, Alexandrie, patrie d'Apollos un baptême, un Seigneur (Eph 4:4,6) ; de même, dans l'évangile de Jean, il est parlé d'un seul berger et d'un seul troupeau (Jn 10:16, cf. Ap 7:17,1Pi 5:2, Ac 20:29). On désigne toujours l'Église comme sainte ; il ne s'agit pourtant plus de la foi justifiante des membres, mais d'une qualité inhérente à l'institution elle-même (Eph 5:26 et suivants, 1Pi 2:5). Enfin l'Église apparaît déjà comme l'épouse qu'a aimée le Christ (Eph 5:25). Cette nouvelle notion idéaliste de l'Eglise ne se rapporte plus aux hommes qu'elle embrasse ; on distingue dorénavant l'idée platonicienne d'une congrégation divine qui ne comprend que des hommes purs, et, d'autre part, l'assemblée qui comprend la masse des chrétiens baptisés (2Ti 2:20 et suivants, cf. Mt 13:47-50). Il ne s'agit donc pas seulement du fait que, dans les communautés, le ministère fonctionnaire a remplacé le pneumatisme. Ce qui a été plus important pour le développement ultérieur, c'est que l'association des croyants, unis au Christ et unis entre eux, est remplacée par un institut ecclésiastique à base juridique, voire même de droit divin et, par suite, nimbé d'une autorité céleste. La résistance du paulinisme contre les tendances hiérarchiques ayant faibli, l'Église catholique se dresse. Se prévalant du fait que Pierre et Paul subirent le martyre à Rome, cette ville s'arroge les prérogatives apostoliques que l'Église primitive avait déjà fait valoir dans la seconde phase de son évolution, sous la direction de Jacques. C'est seulement la Réforme qui songea à rétablir, entre l'idée de la liberté spirituelle et celle de l'autorité interne, le bel équilibre que Paul, fidèle aux intuitions de l'Évangile, avait communiqué à sa notion de l'Église. BIBLIOGRAPHIE --Hort, The Christian Ecclesia, 1897. --Batiffol, L'Église naissante et le catholicisme, 1909:3. R.W.

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      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Daniel 7

      13 « Je continuai de regarder les visions qui m’apparaissaient pendant la nuit : un être semblable à un homme arrivait parmi les nuages du ciel. Il s’avança en direction du vieillard, devant lequel on le conduisit.

      Matthieu 5

      36 N’en fais pas non plus par ta tête, car tu ne peux pas rendre blanc ou noir un seul de tes cheveux.

      Matthieu 13

      47 « Le Royaume des cieux ressemble encore à un filet qu’on a jeté dans le lac et qui attrape toutes sortes de poissons.
      48 Quand il est plein, les pêcheurs le tirent au bord de l’eau, puis s’asseyent pour trier les poissons : ils mettent les bons dans des paniers et rejettent ceux qui ne valent rien.
      49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons
      50 pour les jeter dans le feu de la fournaise ; c’est là que beaucoup pleureront et grinceront des dents. »

      Matthieu 16

      18 Eh bien, moi, je te le déclare, tu es Pierre et sur cette pierre je construirai mon Église. La mort elle-même ne pourra rien contre elle.

      Matthieu 18

      15 « Si ton frère se rend coupable à ton égard, va le trouver seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
      22 « Non, répondit Jésus, je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

      Matthieu 19

      28 Jésus leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : quand le Fils de l’homme siégera sur son trône glorieux dans le monde nouveau, vous, les douze qui m’avez suivi, vous siégerez également sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

      Matthieu 28

      10 Jésus leur dit alors : « N’ayez pas peur. Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

      Luc 22

      30 vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. »

      Jean 4

      24 Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. »

      Jean 10

      16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger.

      Actes 1

      8 Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde. »

      Actes 11

      15 Je commençais à parler, lorsque le Saint-Esprit descendit sur eux, tout comme il était descendu sur nous au début.
      22 Les membres de l’Église de Jérusalem apprirent cette nouvelle. Ils envoyèrent alors Barnabas à Antioche.
      29 Les disciples décidèrent alors que chacun d’eux donnerait ce qu’il pourrait pour envoyer de l’aide aux frères qui vivaient en Judée.

      Actes 12

      17 De la main, il leur fit signe de se taire et leur raconta comment le Seigneur l’avait conduit hors de la prison. Il dit encore : « Annoncez-le à Jacques et aux autres frères. » Puis il sortit et s’en alla ailleurs.

      Actes 13

      5 Quand ils furent arrivés à Salamine, ils se mirent à annoncer la parole de Dieu dans les synagogues juives. Ils avaient avec eux Jean-Marc pour les aider.

      Actes 15

      13 Quand ils eurent fini de parler, Jacques prit la parole et dit : « Frères, écoutez-moi !

      Actes 19

      32 Pendant ce temps l’assemblée était en pleine confusion : les uns criaient une chose, les autres une autre, et la plupart d’entre eux ne savaient même pas pourquoi on s’était réuni.
      39 Et si vous avez encore une réclamation à présenter, on la réglera dans l’assemblée légale.

      Actes 20

      28 Veillez sur vous-mêmes et sur tout le troupeau que le Saint-Esprit a remis à votre garde. Prenez soin de l’Église que Dieu s’est acquise par la mort de son propre Fils.
      29 Je sais qu’après mon départ des hommes pareils à des loups redoutables s’introduiront parmi vous et n’épargneront pas le troupeau.

      Actes 21

      18 Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez Jacques où tous les anciens de l’Église se réunirent.

      Romains 9

      7 et les descendants d’Abraham ne sont pas tous ses vrais enfants, car Dieu a dit à Abraham : « C’est par Isaac que tu auras les descendants que je t’ai promis. »
      27 De son côté, Ésaïe s’écrie au sujet du peuple d’Israël : « Même si les Israélites étaient aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer, c’est un reste d’entre eux seulement qui sera sauvé ;

      Romains 15

      27 Ils l’ont décidé eux-mêmes, mais, en réalité, ils le leur devaient. Car les chrétiens juifs ont partagé leurs biens spirituels avec ceux qui ne sont pas juifs ; les non-Juifs doivent donc aussi les servir en subvenant à leurs besoins matériels.

      Romains 16

      1 Je vous recommande notre sœur Phébé qui est au service de l’Église de Cenchrées.
      4 Ils ont risqué leur propre vie pour sauver la mienne. Je ne suis pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises du monde non juif le sont aussi.
      16 Saluez-vous les uns les autres d’un baiser fraternel. Toutes les Églises du Christ vous adressent leurs salutations.
      17 Je vous le demande, frères, prenez garde à ceux qui suscitent des divisions et égarent les croyants en s’opposant à l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux,

      1 Corinthiens 1

      2 A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui, là-bas, sont appelés à vivre pour Dieu et qui lui appartiennent par la foi en Jésus-Christ, et à tous ceux qui, partout, font appel au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre :

      1 Corinthiens 3

      5 Au fond, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Nous sommes simplement des serviteurs de Dieu, par lesquels vous avez été amenés à croire. Chacun de nous accomplit le devoir que le Seigneur lui a confié :
      11 Car les fondations sont déjà en place dans la personne de Jésus-Christ, et nul ne peut en poser d’autres.

      1 Corinthiens 5

      3 Quant à moi, même si je suis absent de corps, je suis près de vous en esprit ; et j’ai déjà jugé au nom de notre Seigneur Jésus celui qui a si mal agi, comme si j’étais présent parmi vous. Lorsque vous serez assemblés, je serai avec vous en esprit et la puissance de notre Seigneur Jésus se manifestera ;

      1 Corinthiens 7

      17 Ce cas excepté, il faut que chacun continue à vivre conformément au don que le Seigneur lui a accordé et conformément à ce qu’il était quand Dieu l’a appelé. Telle est la règle que j’établis dans toutes les Églises.

      1 Corinthiens 12

      13 Et nous tous, Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps par le même Esprit Saint et nous avons tous eu à boire de ce seul Esprit.

      1 Corinthiens 14

      32 Ceux qui transmettent de tels messages doivent rester maîtres du don qui leur est accordé,
      33 car Dieu n’est pas un Dieu qui suscite le désordre, mais qui crée la paix. Comme dans toutes les communautés chrétiennes,

      1 Corinthiens 15

      5 il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres.
      7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
      8 Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme.

      1 Corinthiens 16

      1 Quelques mots encore à propos de la collecte en faveur des croyants de Jérusalem : Agissez conformément aux instructions que j’ai données aux Églises de Galatie.
      15 Vous connaissez Stéphanas et sa famille : vous savez qu’en Achaïe ils ont été les premiers à se convertir et qu’ils se sont mis au service de la communauté. Je vous le demande donc, frères :

      2 Corinthiens 3

      1 Cherchons-nous encore à nous recommander nous-mêmes ? Ou bien aurions-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander ?

      2 Corinthiens 5

      20 Nous sommes donc des ambassadeurs envoyés par le Christ, et c’est comme si Dieu lui-même vous adressait un appel par nous : nous vous en supplions, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.

      2 Corinthiens 6

      4 Au contraire, nous cherchons en toutes circonstances à nous présenter comme de vrais serviteurs de Dieu : nous supportons avec beaucoup de patience les souffrances, les détresses et les angoisses.

      2 Corinthiens 8

      18 Avec lui, nous envoyons le frère dont toutes les Églises font l’éloge pour son activité au service de la Bonne Nouvelle.

      2 Corinthiens 9

      1 Il est vraiment inutile que je vous écrive au sujet de l’aide destinée aux croyants de Judée.
      2 Je connais en effet votre bonne volonté et j’ai exprimé ma fierté à votre sujet auprès des Macédoniens en disant : « Les frères d’Achaïe sont prêts à donner depuis l’année dernière. » Votre zèle a stimulé la plupart d’entre eux.
      3 Cependant, je vous envoie quelques frères afin que l’éloge que nous avons fait de vous à ce sujet ne se révèle pas immérité : je désire que vous soyez réellement prêts, comme je l’ai dit.
      4 Autrement, si des Macédoniens venaient avec moi et ne vous trouvaient pas prêts, nous serions couverts de honte de nous être sentis si sûrs de vous, pour ne rien dire de la honte qui serait la vôtre !
      5 J’ai donc estimé nécessaire de prier ces frères de me précéder chez vous pour s’occuper du don généreux que vous avez déjà promis. Ainsi, il sera prêt quand j’arriverai et prouvera que vous donnez généreusement et non à contre-cœur.
      6 Rappelez-vous ceci : celui qui sème peu récoltera peu ; celui qui sème beaucoup récoltera beaucoup.
      7 Il faut donc que chacun donne comme il l’a décidé, non pas à regret ou par obligation ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
      8 Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de biens, afin que vous ayez toujours tout le nécessaire et, en plus, de quoi contribuer à toutes les œuvres bonnes.
      9 Comme l’Écriture le déclare : « Il donne largement aux pauvres, sa générosité dure pour toujours. »
      10 Dieu qui fournit la semence au semeur et le pain qui le nourrit, vous fournira toute la semence dont vous avez besoin et la fera croître, pour que votre générosité produise beaucoup de fruits.
      11 Il vous rendra suffisamment riches en tout temps pour que vous puissiez sans cesse vous montrer généreux ; ainsi, beaucoup remercieront Dieu pour les dons que nous leur transmettrons de votre part.
      12 Car ce service que vous accomplissez ne pourvoit pas seulement aux besoins des croyants, mais il suscite encore de très nombreuses prières de reconnaissance envers Dieu.

      Galates 1

      13 Vous avez entendu parler de la façon dont je me comportais quand j’étais encore attaché à la religion juive. Vous savez avec quelle violence je persécutais l’Église de Dieu et m’efforçais de la détruire.

      Galates 2

      4 malgré des faux frères qui s’étaient mêlés à nous et voulaient le circoncire. Ces gens s’étaient glissés dans notre groupe pour espionner la liberté qui nous vient de Jésus-Christ et nous ramener à l’esclavage de la loi.
      6 Mais les personnes considérées comme les plus influentes – en fait, ce qu’elles étaient ne m’importe pas, car Dieu ne juge pas sur les apparences –, ces personnes, donc, ne m’imposèrent pas de nouvelles prescriptions.
      9 Jacques, Pierre et Jean, qui étaient considérés comme les colonnes de l’Église, reconnurent que Dieu m’avait confié cette tâche particulière ; ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord. Ainsi, nous avons convenu tous ensemble que, pour notre part, nous irions travailler parmi les non-Juifs et qu’ils iraient, eux, parmi les Juifs.
      12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.

      Galates 3

      26 Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi qui vous lie à Jésus-Christ.
      28 Il n’importe donc plus que l’on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ.
      29 Si vous appartenez au Christ, vous êtes alors les descendants d’Abraham et vous recevrez l’héritage que Dieu a promis.

      Galates 4

      21 Dites-moi, vous qui voulez être soumis à la loi : n’entendez-vous pas ce que déclare cette loi ?
      26 Mais la Jérusalem céleste est libre et c’est elle notre mère.

      Galates 6

      16 Pour tous ceux qui se conduisent selon cette règle, je dis : que la paix et la bonté de Dieu leur soient accordées, ainsi qu’à l’ensemble du peuple de Dieu.

      Ephésiens 1

      4 Avant la création du monde, Dieu nous avait déjà choisis pour être siens par le Christ, afin que nous soyons saints et sans défaut à ses yeux. Dans son amour,
      23 L’Église est le corps du Christ ; c’est en elle que le Christ est pleinement présent, lui qui remplit tout l’univers.

      Ephésiens 2

      20 Vous êtes intégrés dans la construction dont les fondations sont les apôtres et les prophètes, et la pierre d’angle Jésus-Christ lui-même.

      Ephésiens 3

      21 à lui soit la gloire dans l’Église et par Jésus-Christ, dans tous les temps et pour toujours ! Amen.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Saint-Esprit, de même qu’il y a une seule espérance à laquelle Dieu vous a appelés.
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