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EGLISE

1.

Quelle est l'acception du terme « ekklêsia » dans le N.T. ?

Dans le grec classique ce mot désignait l'assemblée plénière des citoyens appelés à la gestion des affaires publiques, des ehklètoï. Le terme en gardera un petit air de distinction et de solennité. Il est vrai que plus tard on l'appliquait aussi à toute assemblée populaire ; même la turbulente réunion publique d'Éphèse (Ac 19:32,39 et suivant) est appelée ekklêsia. Le judaïsme hellénistique et les LXX dénomment ekklêsia l'assemblée du peuple d'Israël sous le regard de Dieu (en hébreu qâhâl, q'hâl Yahvé). C'est cette signification religieuse, transposée sur le plan chrétien, que le N.T. a maintenue. Le terme implique un jugement de valeur que précisent les épithètes : Église de Dieu (1Co 1:2 10:32 11:22 15:9 Ga 1:13 1Th 2:14,1Ti 3:5,15), Église du Christ (Ro 16:16), Église du Seigneur (Ac 20:28), Église en Christ (Eph 3:21). L'ekklêsia est donc le peuple élu de la Nouvelle Alliance, l'Israël de Dieu (Ga 6:16), la vraie postérité d'Abraham (Ro 9:7), les douze tribus dans la dispersion (Jas 1:1), la congrégation des vrais circoncis (Php 3:3), l'assemblée des saints (1Co 14:33), que Dieu a appelée à se retirer du monde, mais qui n'en a pas moins une mission à remplir dans l'histoire concrète. C'est l'assemblée à la fois idéale et empirique dans laquelle Dieu ou le Christ agissent par les dons de la grâce. Il n'y a qu'une Église (Mt 16:18). Si néanmoins le terme est appliqué à quelque communauté locale (1Co 1:2, 1Th 1:1, Ro 16:1) ou s'il est parlé d'Églises au pluriel, (1Th 2:14, Ro 16:4,1Co 7:17 11:16 16:19, 2Co 8:18 et suivant) ce ne sont pas uniquement telles communautés institutionnelles ou telles assemblées cultuelles dont il est question ; mais il s'agit d'Églises concrètes en tant qu'elles sont diverses expressions tangibles du peuple de Dieu ; par suite, l'Église universelle n'est pas seulement une synthèse de communautés disséminées, mais une grandeur lumineuse dont les Églises locales ne sont que le reflet différencié. C'est ce que Ignace d'Antioche (ad Smyrn., 8:2) définira dans la formule classique : « Là où est Christ, est l'Église catholique (universelle) ». En tout cas, la congrégation oecuménique, dénuée de toute détermination corporative, hiérarchique ou juridique, est le fait fondamental ; et la communauté locale n'en est que l'aspect microcosmique. Cette dernière doit donc aussi peu être assimilée aux associations cultuelles du paganisme hellénistique (thiasoï, éranoï) que la primitive Église de Jérusalem, qui se nommait probablement q'hâl ou k'nichta, voulait être confondue avec quelque synagogue juive (édah). Il semble bien que par le terme ekklêsia, désignation profane, mais noble dans le monde grec, on entendait précisément faire ressortir l'unicité de la congrégation chrétienne telle que la 1 re ép. de Pierre, tout en n'employant pas expressément le mot, en déploie pourtant le contenu : « maison spirituelle, sacerdoce royal, nation sainte, peuple de Dieu » (1Pi 2:5,9,10).

2.

Jésus a-t-il fondé une ekklêsia ?

Il n'y a que deux passages suivant lesquels Jésus aurait expressément employé le terme d'ekklêsia (Mt 18:15 16:18). Le premier de ces logia suppose une juridiction établie dans une communauté chrétienne entièrement organisée ; il est peu probable que cette parole soit sortie de la bouche de Jésus. Quant au second passage : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église », on en a également contesté souvent l'authenticité. Le fait est que son sens a été faussé par la controverse entre catholiques et protestants. Luther s'est certainement trompé en ne voulant découvrir dans ce terme de « pierre » et dans ce nom de « Pierre » que la foi, mais non la personne du disciple. Il s'agit effectivement d'une primauté de Pierre. Mais l'Église catholique, de son côté, fait erreur en assimilant à Pierre ceux qui s'appellent ses successeurs et en leur reconnaissant une prééminence décernée par le Seigneur en personne. Si on envisage le sens originaire du passage et si on admet en particulier l'interprétation que nous venons de donner de la notion d'ekklêsia, il n'y a aucune raison pour douter de l'authenticité de cette parole de Jésus et pour nier d'une part la constitution par le Christ d'une collectivité sacrée et, d'autre part, une espèce d'investiture de Simon de Capernaüm. Mais alors, qu'entendait Jésus par cette ekklêsia dont la personne du disciple devait être la pierre fondamentale ? Et d'abord, quelle est l'expression hébraïque ou araméenne dont Jésus peut s'être servi ? S'il a employé le terme qâhâl (q'hala en araméen), alors il entrevoyait une communauté reposant sur une nouvelle alliance entre Dieu et son peuple, et les disciples, Pierre en tête, en seraient les vrais représentants, le « reste qui ne périrait point ». Si Jésus, comme l'admet. M. K. -L. Schmidt, a employé le terme araméen k'nichta, il aurait songé à l'assemblée cultuelle et à la maison de réunion ( « je bâtirai ») d'un petit groupement de fidèles. N'ayant pu gagner le peuple tout entier, Jésus se serait rabattu sur cette infime minorité. Cette fraction formerait cependant la vraie synagogue, le noyau de l'Israël idéal, et porterait en soi le germe du Royaume de Dieu. Si la conscience messianique de Jésus a inspiré cette vision, la prophétie de Daniel (Da 7:13 et suivant) serait, suivant M. Kattenbusch, la source (der Quellort) de l'idée de l'Église, le Fils de l'homme ayant pour mission de rassembler le peuple de Dieu et le peuple de Dieu devant s'incarner en lui, son maître et son roi. Alors l'institution de la sainte Cène est l'acte de consécration de la communauté des disciples de la synagogue de Jésus-Christ, garantie de l'avènement du Royaume de Dieu ; ou, autrement dit, le dernier repas du Christ est l'acte de fondation de l'ekklêsia. Quoi qu'il en soit, que Jésus ait parlé de Qâhâl ou de K'nichta, les deux expressions viennent confirmer ce que nous avons constaté sur le sens du terme grec : il s'agit d'une communauté messianique et eschatologique réunissant le peuple des élus, le vrai Israël des derniers jours, et annonçant le royaume de Dieu.

3.

La conception de la primitive Église.

Aucun document ne nous renseigne directement sur l'idée de l'Église que se faisaient les premiers chrétiens. Nous ne pouvons qu'émettre des suppositions à ce sujet en analysant l'état d'âme qui régnait parmi eux et que les évangiles synoptiques semblent refléter plus fidèlement peut-être que le livre des Actes. Établissons les faits et la situation intérieure qui en dérive. Après la mort de Jésus, un groupe de ses disciples s'est retrouvé à Jérusalem. Comme pour les Juifs, Jérusalem devait être la Ville sainte pour les chrétiens. N'était-elle pas un symbole ? L'image de la Jérusalem « d'En-haut » (Ga 4:26, cf. Ap 3:12 21:2,9 22:5) eût été invraisemblable si la « ville du grand roi » (Mt 5:36) n'avait pas été le siège effectif de la première communauté et le centre historique d'où devait rayonner le message du Royaume. C'est là qu'était mort lé Christ, qui, malgré sa fin honteuse, était le Messie. La foi messianique unissait les premiers croyants. Elle reposait sur le fait de la résurrection de Jésus. Les apparitions du Christ ressuscité constituèrent le fondement de la primitive Église. Pierre, ayant été le premier témoin d'une christophanie (1Co 15:5), a eu, par là même, le privilège d'être le fondateur de l'Église. Il est indiscutable qu'il jouissait d'un prestige tout particulier. Paul et les Grecs, malgré certaines incompatibilités, n'ont pas contesté son autorité morale. (Qu'ils aient consenti à adopter le néologisme Petros, cela prouve leur déférence à l'égard du premier témoin oculaire de la résurrection.)

Un autre trait caractérise cependant l'état d'âme de la primitive Église : l'espérance d'un prochain retour du Messie. C'est encore à Jérusalem que devait se produire la parousie. C'est là que les Douze, représentant la communauté eschatologique, régneraient sur douze trônes (Mt 19:28 et suivant). C'est là que se réaliserait l'ordre nouveau. Les apôtres devaient donc demeurer dans la Ville sainte sans se répandre dans le monde. C'est de là que le Royaume des cieux devait pourtant prendre son envolée. Mais d'autres que les Douze se chargeraient de la prédication missionnaire : les diacres, Etienne, Philippe. Il n'était pas étonnant que l'exaltation de l'attente se traduisît par des manifestations pneumatiques L'Esprit se répandait sur les élus ; l'enthousiasme éclatait ; des extases et des exclamations glossolaliques étaient les signes de l'irruption des puissances transcendantes dans la sphère chrétienne ; des prophètes et des prophétesses surgissaient ; des miracles confirmaient le message apostolique. Des sacrifices d'ordre moral, renoncements et actes de foi audacieux, démontraient la présence de l'Esprit. Avant chaque réunion cultuelle, les frères se pardonnaient leurs péchés sept fois septante fois (Mt 18:22). On attendait avec angoisse l'avènement du Fils de l'homme et le grand jour du jugement. Les repas eucharistiques ouvraient des perspectives sur « la table du Seigneur dans son royaume » (Lu 22:30). Toute la vie religieuse était bouillonnante. L'Esprit et ses charismes s'adaptaient à des situations qui se renouvelaient sans cesse, et on trouvait la preuve de l'ingérence divine précisément dans le fait que rien n'était statique, arrêté, institutionnel.

Quelles conclusions cet état de conscience de la première génération et cet état de choses dans la primitive Église nous permettent-ils de donner sur la notion de l'Église qui régnait dans les milieux apostoliques de Jérusalem ? L'Église y était conçue comme la communauté des justes des derniers jours, comme une congrégation qui, tout en se distinguant du monde ambiant par sa foi enthousiaste, ne se détachait aucunement de la tradition du peuple d'Israël ; elle prétendait, au contraire, recueillir toutes les promesses que l'Éternel avait fait reposer sur la tête de ses enfants. Cependant, tout en observant les pratiques juives : la circoncision, les rites de purification, le sabbat, les prières au temple et les jeûnes, la communauté messianique avait introduit le baptême au nom de Jésus, ce qui devait finalement conduire au schisme. Toute l'attitude empirique de la primitive Église nous permet donc de retrouver la conception idéaliste de l'ekklêsia que nous ont déjà fait entrevoir notre enquête étymologique et linguistique ainsi que l'analyse de la parole que Jésus adressa à Simon Pierre : l'Église, le peuple de Dieu.

Cependant, à la longue, la conception enthousiaste de l'Église ne s'est pas maintenue à Jérusalem. On peut dire que Paul fut le seul continuateur de l'idéalisme primitif ; il en fut même le défenseur vis-à-vis de la tendance cléricale qui, peu à peu, s'insinua dans le cénacle de la Ville sainte.

4.

La hiérarchie naissante et saint Paul.

La seconde génération montait. Selon Ga 2:9, trois hommes « sont regardés comme les colonnes » non seulement de la communauté de Jérusalem, mais de toute l'Église : Jacques, Céphas et Jean. Le groupe des apôtres de Jérusalem fondait son autorité sur les apparitions du Christ qu'avait accompagnées une vocation spéciale (Mt 28:10, Ac 1:8). Jacques, le frère du Seigneur, quoique n'ayant pas appartenu dès le début à la congrégation, devait, lui aussi, sa consécration à une christophanie (1Co 15:7). Son prestige dépassa bientôt celui des apôtres. Il semble bien avoir été le directeur de la communauté (Ac 12:17 15:13 21:18). Pierre lui-même (Ga 2:12) n'ose pas se soustraire à ses injonctions. Les apparitions du Christ et l'ardeur enthousiaste qu'elles avaient suscitée ayant touché à leur terme dans l'Ascension, tout l'état d'âme des fidèles subit une certaine congélation. Il se forme une tradition reposant sur le souvenir des manifestations tangibles du Seigneur ; ce sont encore les protagonistes de Jérusalem qui en sont les gardiens et qui, par le témoignage de ce qu'ils ont vu de leurs propres yeux, garantissent la continuité de l'oeuvre de Jésus. Ils s'érigent en arbitres pour toutes les questions qui intéressent l'Église. Ils réclament des droits ; ils se font dispenser de certains services subalternes (Ac 13:5). Une organisation s'ébauche. Les diacres se chargent de l'assistance publique, d'autres sont appelés à baptiser les néophytes. Envoyé de Jérusalem, Barnabas constitue l'Église d'Antioche (Ac 11:22). Un légalisme rigide s'associe aux nouvelles institutions. Des émissaires venus du centre religieux « épient la liberté » des communautés pauliniennes en Galatie (Ga 2:4). A Corinthe, des émissaires se présentent munis de lettres de recommandation (2Co 3:1). On surveille l'attachement à la Loi des minorités judéo-chrétiennes disséminées dans le rayon hellénistique. Pierre prétend ne pas être uniquement chargé de l'apostolat dans la sphère juive. Enfin la collecte, que Paul a entreprise dans les Églises de Macédoine et de Grèce « en faveur des saints » de Jérusalem, est un signe de la suprématie de la primitive Église. Cette collecte n'est pas un acte de charité spontanée, mais une contribution officielle analogue au tribut que les Juifs de la Diaspora étaient tenus d'adresser au Temple (1Co 16:1 8:4,2Co 9:1-12). Paul la destine aux « pauvres » (qui sont peut-être identiques aux « saints ») en raison « des avantages spirituels » que toute l'Église doit à « la congrégation apostolique » (Ro 15:27). Il ne s'agit donc pas seulement d'une obligation morale, mais d'une espèce de redevance canonique. De même que toute communauté est chargée d'entretenir le missionnaire qui se consacre à elle, les Églises pagano-chrétiennes subviennent d'office aux besoins de la métropole chrétienne. Tandis que dans les premiers temps on déposait l'argent aux pieds des apôtres, il semble maintenant exister, en dehors même de l'assistance paulinienne, une administration financière dûment établie (Ac 11:29 et suivant). Jérusalem est donc le centre d'une Église qui « s'étend jusqu'aux extrémités de la terre » (Ac 1:8), le chef-lieu du peuple de Dieu ; mais quoique transcendante dans ses origines, l'Église est devenue bien empirique dans ses organisations cultuelles, administratives et doctrinales ; prétendant être de droit divin, l'association théocratique des apôtres s'est donné un couronnement hiérarchique. Jacques, se détachant du groupe des trois, peut en quelque sorte être considéré comme le pontife de la nouvelle Église. En principe, la notion de l'Église est restée la même qu'au temps héroïque de l'enthousiasme initial (Ac 11:15). L'Église est toujours considérée comme l'Israël régénéré, objet des promesses divines, mais à la congrégation toute libre et spirituelle s'est substitué un organisme hiérarchique. C'est à cette conception cléricale que Paul oppose une idée de l'Église encore tout imprégnée du pneumatisme originaire. Voir Gouvernement de l'Église.

Paul n'a pas développé une doctrine de l'Église. L'épître aux Romains ne la mentionne même pas. Les spéculations de l'apôtre à ce sujet sont toutes fortuites. Nous pouvons néanmoins nous faire une idée très nette de sa conception. En défendant son propre apostolat--il le faisait lui aussi dériver d'une christophanie (1Co 15:8) --il défend aussi la notion spirituelle de l'Église tout en lui imprimant la marque de son génie religieux et de sa mystique christocentrique. Ce n'est pas sur des personnes que repose l'Église ; quelque distinguées qu'elles fussent par des révélations divines et quel que fût l'attachement de Paul lui-même à la Ville sainte, ce n'est pas un endroit tel que Jérusalem et son temple qui pourrait prétendre à des prérogatives quelconques. Paul, fidèle à la spiritualité évangélique qu'exprimera Jn 4:24, affranchit l'Église de toute emprise personnelle et de toute suprématie topique. C'est le Christ qui occupe la place primordiale dans l'Église. Il n'est pas seulement celui dont on a vu la résurrection, mais une puissance toujours présente, vivante, agissante. Là où est le Kyrios, là où règne son Esprit, là est l'Église avec toutes ses promesses. Il en est le chef (Col 1:18 2:19). Il en est le fondement (1Co 3:11). Toute communauté à laquelle le Christ inspire sa vie devient une Église de Dieu ; elle devient le paradigme local de l'Église universelle dont Jérusalem n'est que le symbole. La foi chrétienne voit dans chaque assemblée de chrétiens unis en Christ toute la chrétienté, le reste d'Israël (Ro 9:27), garant de la rédemption de tout le genre humain. Chaque communauté est en quelque sorte une bouture gonflée de la sève même qui pénètre l'Église dans sa totalité. Dans cette notion de l'Église, la conception ecclésiastique est inséparable de la conception religieuse. Plus encore : cette mystique ecclésiastique revêt un caractère sacramentel. L'Église étant le corps du Christ animé de son Esprit ou de l'Esprit de Dieu, c'est le baptême qui en réalise l'unité mystique (Ga 3:26 et suivant, 1Co 12:13). D'autre part la Cène symbolise, elle aussi, la communion au Seigneur (1Co 12:13 10:16). Ainsi amalgamée, l'Eglise, ne faisant plus aucune différence de race et supprimant tous les antagonismes sociaux (Col 3:11, Ga 3:28), sera l' assemblée des saints, ce terme ayant perdu son acception étroite et pharisaïque. La sainteté des saints (voir ce mot) n'est pas, comme pour les théocrates de Jérusalem, un habitus revêtu une fois pour toutes, une auréole inhérente à une grandeur historique. Étant donné que dans la vie chrétienne tout est grâce, la sainteté n'est pas une acquisition définitive, mais un point de départ. L'Église des saints est la congrégation des hommes justifiés, dont le salut est réalisé par l'Esprit et qui, baptisés en la mort du Christ, morts au péché, s'engagent à mener une vie nouvelle en toute justice et sainteté. Aussi les saints qui retombent dans le péché s'excluent-ils eux-mêmes de l'Église (Ro 16:17 et suivant). Autrement dit, la notion de l'Église s'adapte à la doctrine paulinienne de la justification. Étant dans ce monde, l'Église des saints n'est pas de ce monde. D'autre part, surnaturelle, préexistante même (Ga 4:21 et suivants, Eph 1:4 et suivants), ayant droit de cité dans le ciel, elle est pourtant visible, et seules les puissances qui la régissent, le Christ ou le Pneuma (Esprit), sont invisibles.

Somme toute, la notion primitive de l'Église subsiste dans la conception de Paul. Celui-ci n'a jamais contesté le fait que l'Église chrétienne avait son foyer dans la communauté des premiers croyants qui, formée autour de Pierre, se fondait sur la foi en la messianité, la résurrection et la parousie du Seigneur. Les Églises pagano-chrétiennes, en s'affranchissant de l'emprise de Jérusalem, ne rejetaient que les exigences théocratiques. Paul estimait qu'au lieu de vouloir être les directeurs autoritaires d'une institution oecuménique, les apôtres auraient dû, comme lui, n'avoir qu'une ambition, celle d'être les « serviteurs » de Christ (1Co 3:5 4:1 2Co 6:4), ou de remplir les fonctions « d'ambassadeurs pour Christ » (2Co 5:20), en renonçant à toute espèce de prestige ou de privilèges (Ga 2:6). Ce ne fut pas Paul, ce furent les hiérarques de la primitive Église qui furent infidèles à la pensée originelle de l'Église : peuple de Dieu. Paul s'en est tenu au principe de la première heure, à l'idée de l'ekklêsia, qâhâl ou k'nichta : « Si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d'Abraham, héritiers selon les promesses » (Ga 3:29).

5.

Vers l'Eglise institutionnelle.

Quoique, dans les communautés pauliniennes, l'organisation de la vie chrétienne fût purement religieuse, l'Esprit seul appelant les membres à remplir les fonctions voulues, une évolution vers l'Église institutionnelle s'y annonce. Obligé de réfréner l'exaltation pneumatique, Paul organise la vie cultuelle à Corinthe : Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix (1Co 14:32). Parmi les charismes, il en est qui sont déjà orientés vers un service caritatif régulier (1Co 16:15, Ro 16:1 et suivants). On discerne la silhouette de dignitaires ecclésiastiques. Il est question de directeurs spirituels (1Th 5:12), d'évêques et de diacres (Php 1:1). Une juridiction religieuse s'esquisse (1Co 5:3). Pourtant l'idéalisme, l'enthousiasme et la charité évangélique ne semblent pas avoir été entravés par la rigidité d'une organisation institutionnelle. Les générations suivantes changeront d'orientation ; elles devront consolider les fondements terrestres de l'Église et garantir sa tradition contre des entreprises sectaires. Dans les épîtres pastorales, les fonctions de l'épiscope se précisent ; son activité directrice est consacrée au maintien d'une discipline sévère et de la doctrine pure, ainsi qu'à l'administration des organismes cultuels et sociaux. Peu à peu l'image de Paul, ouvrier de l'Église de Christ, s'effaça : Corinthe elle-même vénère en Pierre l'un de ses fondateurs. L'idéalisme mystique de la conception paulinienne de l'Église s'évapore. L'idée de l'Église en tant que corps du Seigneur s'épaissit : des velléités théocratiques du modèle juif et certaines spéculations grecques s'y sont insinuées. Dès le milieu du II e siècle, il existe une véritable doctrine de l'Église : l'ekklêsia est le but suprême de la création et des dispositions salutaires de Dieu. L'idée valentinienne de l' éon de l'Église, qui se reproduira plus tard dans l'image de l'Église triomphante du catholicisme, décèle certaines affinités avec celle que trace l'épître aux Éphésiens (voir art.), oeuvre deutéro-paulinienne dans laquelle on pressent des spéculations gnostiques ou mandéennes. L'Église y apparaît comme un organisme universel, cosmique même (Eph 1:23). Elle repose sur le fondement apostolique (Eph 2:20), conception qui exigera comme corollaire celle de la succession sacerdotale. On y trouve des formules qui marquent énergiquement l'unité de l'Église : une foi, Alexandrie, patrie d'Apollos un baptême, un Seigneur (Eph 4:4,6) ; de même, dans l'évangile de Jean, il est parlé d'un seul berger et d'un seul troupeau (Jn 10:16, cf. Ap 7:17,1Pi 5:2, Ac 20:29). On désigne toujours l'Église comme sainte ; il ne s'agit pourtant plus de la foi justifiante des membres, mais d'une qualité inhérente à l'institution elle-même (Eph 5:26 et suivants, 1Pi 2:5). Enfin l'Église apparaît déjà comme l'épouse qu'a aimée le Christ (Eph 5:25). Cette nouvelle notion idéaliste de l'Eglise ne se rapporte plus aux hommes qu'elle embrasse ; on distingue dorénavant l'idée platonicienne d'une congrégation divine qui ne comprend que des hommes purs, et, d'autre part, l'assemblée qui comprend la masse des chrétiens baptisés (2Ti 2:20 et suivants, cf. Mt 13:47-50). Il ne s'agit donc pas seulement du fait que, dans les communautés, le ministère fonctionnaire a remplacé le pneumatisme. Ce qui a été plus important pour le développement ultérieur, c'est que l'association des croyants, unis au Christ et unis entre eux, est remplacée par un institut ecclésiastique à base juridique, voire même de droit divin et, par suite, nimbé d'une autorité céleste. La résistance du paulinisme contre les tendances hiérarchiques ayant faibli, l'Église catholique se dresse. Se prévalant du fait que Pierre et Paul subirent le martyre à Rome, cette ville s'arroge les prérogatives apostoliques que l'Église primitive avait déjà fait valoir dans la seconde phase de son évolution, sous la direction de Jacques. C'est seulement la Réforme qui songea à rétablir, entre l'idée de la liberté spirituelle et celle de l'autorité interne, le bel équilibre que Paul, fidèle aux intuitions de l'Évangile, avait communiqué à sa notion de l'Église. BIBLIOGRAPHIE --Hort, The Christian Ecclesia, 1897. --Batiffol, L'Église naissante et le catholicisme, 1909:3. R.W.

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      Lamentations 1

      1 Quoi donc ! elle est assise solitaire, Cette ville si peuplée ! Elle est devenue comme une veuve ! Grande parmi les nations, Princesse sur les provinces, Elle est soumise à la corvée !
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      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, Car on ne vient plus aux solennités. Toutes ses portes sont en ruine, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, Et elle-même est dans l’amertume.
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      6 La fille de Sion a perdu Tout son éclat ; Ses ministres sont devenus comme des cerfs Qui ne trouvent plus de pâture, Et qui s’en vont, privés de force, Devant le chasseur.
      7 Jérusalem se souvient, Aux jours de son humiliation et de sa vie errante, De tout ce qu’elle avait de précieux Aux jours d’autrefois. Quand son peuple est tombé sous la main de l’adversaire Sans personne pour la secourir, Ses adversaires l’ont vue, Et ils ont ri de sa disparition.
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      9 Sa souillure est dans les plis (de sa robe), Elle n’a pas songé à son sort final ; Sa déchéance a été prodigieuse, Et personne ne l’a consolée. Vois mon humiliation, ô Éternel ! Car l’ennemi triomphe !
      10 L’adversaire a étendu la main Sur tout ce qu’elle avait de précieux ; Elle a vu pénétrer Dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d’entrer Dans ton assemblée.
      11 Tout son peuple gémit, Il cherche du pain ; Ils ont donné ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. Vois, Éternel, regarde Comme je suis méprisée !
      12 Qu’il n’en soit pas (ainsi) pour vous tous qui passez votre chemin ! Regardez et voyez S’il est une douleur pareille à ma douleur, A celle qu’on m’a fait subir ! L’Éternel m’a affligée Au jour de son ardente colère.
      13 D’en haut il a lancé dans mes os Un feu qui les pénètre ; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait reculer ; Il m’a rendue désolée Et souffrante tout le jour.
      14 Sa main a lié le joug de mes crimes ; Ils se sont entrelacés, Ils me sont montés à la gorge ; Il a ébranlé ma force ; Le Seigneur m’a livrée à des mains Contre lesquelles je ne puis tenir.
      15 Le Seigneur a repoussé tous mes guerriers Que j’avais avec moi ; Il a convoqué une assemblée solennelle à mon sujet Pour briser mes jeunes hommes ; Le Seigneur a foulé au pressoir La vierge, fille de Juda.
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      17 Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée ; L’Éternel a donné des ordres contre Jacob A ses adversaires d’alentour ; Jérusalem est devenue Impure au milieu d’eux.
      18 C’est l’Éternel qui est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. Écoutez, vous tous les peuples, Et voyez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes hommes Sont allés en captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, Et ils m’ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens Ont expiré dans la ville : Ils cherchaient pour eux de la nourriture Afin de ranimer leur vie.
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      22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi. Et traite-les Comme tu m’as traitée A cause de tous mes crimes ! Car nombreux sont mes gémissements, Et mon cœur est souffrant.

      Daniel 7

      13 Je regardais pendant mes visions nocturnes, Et voici que sur les nuées du ciel Arriva comme un fils d’homme ; Il s’avança vers l’Ancien des jours, Et on le fit approcher de lui.

      Matthieu 5

      36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu.

      Matthieu 13

      47 Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et qui ramasse (des poissons) de toute espèce.
      48 Quand il est rempli, on le tire sur le rivage, puis on s’assied, on recueille dans des vases ce qui est bon et l’on jette ce qui est mauvais.
      49 Il en sera de même à la fin du monde. Les anges s’en iront séparer les méchants du milieu des justes
      50 et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

      Matthieu 16

      18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle.

      Matthieu 18

      15 Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
      22 Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

      Matthieu 19

      28 Jésus leur répondit : En vérité je vous le dis, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur son trône de gloire, vous de même qui m’avez suivi, vous serez assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

      Matthieu 28

      10 Alors Jésus leur dit : Soyez sans crainte ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : C’est là qu’ils me verront.

      Luc 22

      30 afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.

      Jean 4

      24 Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.

      Jean 10

      16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.

      Actes 1

      8 Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.

      Actes 11

      15 Lorsque je me mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme (il l’avait fait) au commencement sur nous aussi.
      22 Le bruit en parvint aux oreilles (des membres) de l’Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche.
      29 Les disciples décidèrent d’envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée.

      Actes 12

      17 De la main, il leur fit signe de se taire, leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de la prison, et dit : Annoncez-le à Jacques et aux frères. Puis il sortit et s’en alla dans un autre lieu.

      Actes 13

      5 Arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean comme auxiliaire.

      Actes 15

      13 Lorsqu’ils se turent, Jacques prit la parole et dit :

      Actes 19

      32 Les uns criaient d’une manière, les autres d’une autre, car la confusion régnait dans l’assemblée, et la plupart ne savaient même pas pourquoi ils s’étaient réunis.
      39 Et si vous avez d’autres réclamations, cela se réglera dans l’assemblée légale.

      Actes 20

      28 Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang.
      29 Je sais que parmi vous, après mon départ, s’introduiront des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau,

      Actes 21

      18 Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez Jacques, et tous les anciens y vinrent aussi.

      Romains 9

      7 Parce qu’ils sont la descendance d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants ; mais (il est dit) : En Isaac tu auras une descendance appelée de ton nom,
      27 Ésaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.

      Romains 15

      27 Elles l’ont bien voulu, et elles le leur doivent ; car si les païens ont pris part à leurs avantages spirituels, ils doivent aussi leur rendre service dans les questions matérielles.

      Romains 16

      1 Je vous recommande Phoebé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées,
      4 qui ont exposé leur tête pour sauver ma vie ; ce n’est pas moi seul qui leur rends grâces, ce sont encore toutes les Églises des païens ;
      16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les Églises du Christ vous saluent.
      17 Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, contrairement à l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux.

      1 Corinthiens 1

      2 à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ-Jésus, appelés à être saints, et à tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre :

      1 Corinthiens 3

      5 n’êtes-vous pas des hommes ? Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun.
      11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.

      1 Corinthiens 5

      3 Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, l’auteur d’une telle action.

      1 Corinthiens 7

      17 Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les Églises.

      1 Corinthiens 12

      13 Car c’est dans un seul Esprit que nous tous, pour former un seul corps, avons tous été baptisés, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.

      1 Corinthiens 14

      32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ;
      33 car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints,

      1 Corinthiens 15

      5 et il a été vu par Céphas, puis par les douze.
      7 Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres.
      8 Après eux tous, il s’est fait voir à moi comme à l’avorton ;

      1 Corinthiens 16

      1 Pour la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Églises de la Galatie.
      15 Je vous fais encore une recommandation, frères. Vous savez que la famille de Stéphanas est les prémices de l’Achaïe, et qu’elle s’est mise au service des saints.

      2 Corinthiens 3

      1 Recommençons-nous à nous recommander nous-mêmes ? Ou aurions-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation pour vous, ou bien de vous ?

      2 Corinthiens 5

      20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !

      2 Corinthiens 6

      4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de persévérance dans les tribulations, dans les privations, dans les angoisses,

      2 Corinthiens 8

      18 Nous envoyons avec lui le frère dont la louange, à cause de ce qu’il a fait pour l’Évangile, est répandue dans toutes les Églises ;

      2 Corinthiens 9

      1 Il est superflu que je vous écrive touchant l’assistance destinée aux saints.
      2 Je connais en effet votre bonne volonté dont je me glorifie, à votre sujet auprès des Macédoniens : l’Achaïe est prête depuis l’année dernière, et votre zèle a stimulé la plupart.
      3 J’envoie les frères, afin que l’éloge que nous avons fait de vous ne soit pas réduit à néant sur ce point-là, et que vous soyez prêts, comme je l’ai dit.
      4 Il ne faudrait pas, si les Macédoniens m’accompagnent et ne vous trouvent pas prêts, que cette assurance tourne à notre confusion, pour ne pas dire à la vôtre.
      5 J’ai donc estimé nécessaire d’exhorter les frères à me devancer chez vous, et à s’occuper de votre libéralité déjà promise, afin qu’elle soit prête, comme une libéralité, et non comme un acte d’avarice.
      6 En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance.
      7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
      8 Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne,
      9 selon qu’il est écrit : Il a répandu (ses bienfaits), il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais.
      10 Celui qui : Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.
      11 Vous serez de la sorte enrichis à tous égards en vue de toute espèce de libéralité qui, par notre moyen, aura pour résultat des actions de grâces envers Dieu.
      12 Car le service de cette offrande, non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais fait abonder de nombreuses actions de grâces envers Dieu.

      Galates 1

      13 Vous avez en effet entendu parler de ma conduite autrefois dans le judaïsme : je persécutais alors à outrance l’Église de Dieu et je la ravageais ;

      Galates 2

      4 Cependant, à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Christ-Jésus, avec l’intention de nous asservir...
      6 Quant à ceux qui paraissaient les plus considérés, – ce qu’ils avaient été autrefois m’importe peu ! Dieu ne fait pas de considération de personne – les plus considérés ne m’ont rien imposé.
      9 et lorsqu’ils reconnurent la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes, nous donnèrent la main droite à Barnabas et à moi, (en signe) de communion : ainsi nous irions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis ;
      12 En effet, avant la venue de quelques personnes de chez Jacques, il mangeait avec les païens ; mais après leur venue il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis.

      Galates 3

      26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus :
      28 Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus.
      29 Et si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse.

      Galates 4

      21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’écoutez-vous pas la loi ?
      26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est elle qui est notre mère.

      Galates 6

      16 Sur tous ceux qui suivront cette règle, paix et miséricorde, ainsi que sur l’Israël de Dieu !

      Ephésiens 1

      4 En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour,
      23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

      Ephésiens 2

      20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle.

      Ephésiens 3

      21 à lui la gloire dans l’Église et en Christ-Jésus, dans toutes les générations, aux siècles des siècles. Amen.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance, celle de votre vocation ;
      6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous.

      Ephésiens 5

      25 Maris, aimez chacun votre femme, comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle,
      26 afin de la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau et la parole,

      Colossiens 1

      18 Il est la tête du corps, de l’Église. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.

      Colossiens 2

      19 au lieu de s’attacher au chef par qui tout le corps soutenu et rendu cohérent par les jointures et les articulations, grandit d’une croissance qui vient de Dieu.

      Colossiens 3

      11 Il n’y a là ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.

      1 Thessaloniciens 1

      1 Paul, Silvain et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens qui est en Dieu le Père et dans le Seigneur Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient données !

      1 Thessaloniciens 2

      14 En effet, vous êtes devenus, frères, les imitateurs des Églises de Dieu en Christ-Jésus, qui sont dans la Judée : car vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes ce qu’elles ont souffert de la part des Juifs.

      1 Thessaloniciens 5

      12 Nous vous demandons, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur et qui vous avertissent.

      1 Timothée 3

      5 Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ?

      2 Timothée 2

      20 Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais il y en a aussi de bois et de terre ; les uns pour un usage noble et les autres pour un usage vil.

      Jacques 1

      1 Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus dans la dispersion, salut !

      1 Pierre 2

      5 et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ ;

      1 Pierre 5

      2 Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous, non par contrainte, mais volontairement selon Dieu ; ni pour un gain sordide, mais de bon cœur ;

      Apocalypse 3

      12 Du vainqueur, je ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus. J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et celui de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau.

      Apocalypse 7

      17 Car l’Agneau qui est au milieu du trône les fera paître et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

      Apocalypse 21

      2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux.
      9 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept dernières plaies vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau.

      Apocalypse 22

      5 La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles.
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