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Dictionnaire Biblique de Top Bible

ESCLAVE

Les mots hébreux êbèd et âmâh et les mots grec doulos, doulè et oïkètès, qui signifient ordinairement esclave, sont le plus souvent traduits dans nos Bibles : serviteur et servante

Comme tous les peuples de l'antiquité, Israël a connu le régime de l'esclavage. Mais s'il l'a tenu, lui aussi, pour naturel, légitime et indispensable, il l'a du moins pratiqué, en général, d'une façon plus éclairée, plus libérale et plus bienveillante. Sa législation sur ce point est plus humaine qu'aucune autre et les usages semblent aussi avoir été en Palestine moins rudes qu'ailleurs : il n'y a, en effet, dans l'histoire d'Israël, aucune trace de ces soulèvements d'esclaves et de ces guerres serviles comme il s'en est produit si souvent chez d'autres peuples, à Athènes et à Rome en particulier.

Bien qu'il soit impossible de le fixer avec quelque sûreté, il est incontestable que le nombre des esclaves a été chez les Israélites beaucoup plus restreint qu'en aucune autre nation. Dans l'ensemble de la littérature hébraïque, il n'y a pas, a cet égard, d'indices d'une situation analogue à celle de la république romaine, par exemple, où deux siècles av. J. -C, les esclaves, se comptant par centaines de milliers, représentaient environ les 5/11 de la société. Dans le dénombrement de Néhémie,. au retour de l'exil, la proportion des esclaves par rapport à l'ensemble de la population est de un pour six (Ne 7:67), et rien ne permet de supposer qu'elle ait été plus forte à d'autres époques.

Il y avait en Israël deux catégories d'esclaves :

1. ceux qui étaient d'origine étrangère, soit captifs de guerre (No 31:11,25,47), soit achetés à prix d'argent (Ge 17:12,23,27, Le 25:44 et suivant) ; ils étaient attachés à des particuliers (Ge 15:2) ou bien employés à des travaux d'utilité publique (1Ro 9:20-22) et aux corvées du sanctuaire (Jos 9:23,27) ;

2. ceux qui, de naissance israélite, étaient devenus esclaves : ou par contrainte judiciaire, à la suite de vols dont ils n'avaient pu restituer le montant (Ex 22:3), ou pour s'être vendus eux-mêmes afin d'échapper à l'indigence (Ex 21:2, De 15:12, Le 25:39), ou, enfin, par un usage que la loi semblait interdire (Ex 22:26, De 24:10-13), mais qui était cependant de pratique courante, pour avoir été saisis et vendus par leurs créanciers en raison de leur insolvabilité (2Ro 4:1, Am 2:6 8:6, Job 24:9, Ne 5:6,8, Mt 18:25).

Il n'y a pas lieu de penser que les Israélites se soient livrés eux-mêmes au trafic habituel des esclaves : ils ont été acheteurs occasionnels, pour leurs besoins domestiques, mais non marchands d'esclaves. Ce commerce était aux mains de leurs voisins, Phéniciens ou Édomites (Am 1:6,9, Eze 27:13, Joe 3:6).

Légalement, l'esclave était, au même titre que les troupeaux et les champs, la propriété de son maître, mais non point tout à fait cependant sa chose, res, comme disait la loi romaine en son rude langage. Dans le plus ancien Code de lois, connu sous le nom de Livre de l'Alliance, il est appelé « l'argent de son maître » (Ex 21:21), et sa valeur est fixée à 30 sicles (verset 32) ; au cas où il était blessé par le boeuf d'un voisin, on y voyait un dommage fait au bien de son maître et c'est ce dernier qui était indemnisé. Dans le Décalogue et couramment dans les récits patriarcaux, l'esclave est rangé parmi le bétail (Ex 20:10,17, De 5:14,21, Ge 12:16 20:14)

La femme esclave n'était pas considérée autrement que l'homme. Le plus souvent, elle était, dans la maison, la propriété particulière de l'épouse (Ge 16:6,9 25:12), à qui elle pouvait avoir été donnée en dot au moment du mariage (Ge 24:59,61 29:24,29) ; elle disposait si peu de sa personne que sa maîtresse pouvait la donner pour concubine à son mari (Ge 16:1-5 30:3,9) ; le viol d'une esclave était puni au même titre que celui d'une jeune fille libre : considéré comme un préjudice fait au bien d'autrui, il entraînait vraisemblablement une action en dommages-intérêts au bénéfice du propriétaire (Le 19:20, Ex 22:16, De 22:28 et suivant).

Bien que l'esclave appartînt ainsi complètement à son maître, il n'était pas dépourvu cependant de toute espèce de droits, et la législation mosaïque lui assurait quelques garanties élémentaires qu'il n'avait pas en d'autres pays. Ainsi, si la bastonnade était admise (Ex 21:21, Sir 33:24-26), la mutilation d'un esclave par son maître avait pour conséquence légale l'affranchissement immédiat (Ex 21:26 et suivant) ; non seulement le meurtre, mais le vol et le : recel d'esclaves étaient punis de mort (Ex 21:12,16,20) ; au contraire de ce qui se passait à Rome, il y avait une sorte de droit d'asile universel pour l'esclave fugitif, qu'il n'était pas permis de rendre à son maître (De 23:15) ; il était interdit de vendre, une fois qu'elle avait cessé de plaire, la captive de guerre i dont on avait fait une concubine (De 21:10-14).

Voir Crimes.

D'autre part, au point de vue religieux, l'esclave faisait partie de la famille, et en partageait tous les privilèges ; s'il était d'origine étrangère, il devait recevoir le signe de l'Alliance et être circoncis, moyennant quoi il cessait d'être un profane (Ex 12:44, Ge 17:12-14 23-27). dès lors, comme ses maîtres, il avait droit au repos du sabbat (Ex 20:10 23:12, De 5:14 et suivant) et participait aux fêtes religieuses (De 12:12,18 16:11,14) ; l'esclave du sacrificateur avait même le droit de manger des choses saintes, ce qui était interdit à la fille du sacrificateur entrée par le mariage dans une famille non sacerdotale (Le 22:10-13).

Dans la pratique, l'esclave pouvait arriver à jouer dans la maison un rôle important et devenir une sorte d'intendant général, comme le m agister servorum familioe des Latins (Ge 24:2) ; on lui confiait parfois les missions les plus délicates (Ge 24:2,9) ; il était apte à hériter de son maître (Ge 15:2) ; ses avis étaient, à l'occasion, sollicités et suivis (Jug 19:11,1Sa 9:5-10) ; rien n'empêchait qu'il épousât la fille de son maître (1Ch 2:35) ; les esclaves d'hommes importants étaient l'objet d'une certaine considération (1Sa 9:22) et pouvaient être envoyés en ambassade auprès des plus hauts, personnages (2Sa 10:2-4) ; ils avaient la libre disposition d'un pécule (1Sa 9:8, Le 25:50), et pouvaient posséder eux-mêmes des esclaves, qui, tenaient ainsi le rôle des vicarii à Rome (2Sa 9:9 et suivant, Ge 9:25).

Par une particularité essentielle de la législation hébraïque relative à l'esclavage, un terme légal était fixé à l'asservissement de l'esclave indigène, tandis que l'esclave d'origine étrangère était destiné à rester toute sa vie dans la servitude : c'était le seul point, d'importance capitale il est vrai, sur lequel différaient leurs statuts respectifs.

La libération des esclaves israélites a été, d'ailleurs, au cours des siècles, l'objet de mesures successives, toujours plus libérales. Ainsi, à l'origine, le Livre de l'Alliance stipulait que l'Israélite ne pouvait être l'esclave d'un compatriote que pour une durée maxima de six ans : la septième année, il recouvrait de plein droit sa liberté, emmenant avec lui sa femme, s'il était déjà marié avant de devenir esclave, la laissant, au contraire, dans la servitude ainsi que ses enfants, s'il avait épousé une des esclaves de son maître, dont les droits primaient alors ceux du mari et du père. Une clause spéciale prévoyait cependant que, s'il le désirait, par attachement pour son maître ou pour sa femme et ses enfants, l'esclave pouvait renoncer à exercer son droit ; dans ce cas, il perdait définitivement la liberté : on lui perçait solennellement le lobe de l'oreille avec un poinçon et il portait ainsi désormais dans sa chair, selon l'usage de tout l'Orient, le sceau indélébile de l'esclavage à vie (Ex, 21:2, 6). Pour la jeune fille devenue esclave à prix d'argent, il n'y avait pas, semble-t-il, de droit absolu à la libération, parce que le plus souvent elle était la concubine de son maître ; elle n'était affranchie que si, ayant cessé de plaire au maître, celui-ci, auquel il était interdit de la vendre, renonçait à la donner à son fils ou négligeait d'assurer son entretien (Ex 21:7,11).

Par la suite, la réforme deutéronomique du VII e siècle étendit aux femmes le droit à la libération qui, jusque-là, était reconnu aux hommes seuls ; grâce à une conception plus juste et plus saine du mariage, elle fit passer avant ceux du maître les droits de l'esclave époux et père qui, de cette façon, ne se trouva plus réduit à choisir entre sa liberté et ses affections naturelles : en conséquence, pour sauvegarder l'unité de la famille de l'affranchi, elle abolit les restrictions de Ex 21:3 et suivant. En même temps, par un souci d'humanité qui lui est habituel, elle imposa au maître l'obligation d'assurer ou du moins de faciliter le nouvel établissement de l'esclave qui le quittait à l'échéance légale, en lui donnant des présents en nature, bétail, blé, etc. ; toutes ces mesures généreuses étaient justifiées par le grand souvenir de la délivrance d'Egypte (De 15:12,18).

Il est difficile de savoir si les dispositions libérales du Livre de l'Alliance et du Deutéronome furent jamais effectivement appliquées. En tout cas, à l'époque de Jérémie, la loi prescrivant la libération des esclaves israélites après six années de servitude était, depuis longtemps, lettre morte, et une tentative du roi Sédécias pour la faire mettre ou remettre en vigueur n'eut pas de succès durable (Jer 34:8-17).

A côté des résistances qu'elle devait naturellement rencontrer de la part des propriétaires d'esclaves dont elle heurtait les intérêts égoïstes, cette loi portait peut-être en elle-même certaines difficultés d'application pratique auxquelles il semble qu'a voulu obvier, au retour de l'exil, la législation sacerdotale, dont la caractéristique essentielle est de substituer une échéance unique pour tous les esclaves et, par conséquent, fixe dans le temps, à des échéances individuelles et, par suite, mobiles et difficilement contrôlables. Selon les prescriptions de Le 25:10,40 et suivant, en effet, l'année du Jubilé, qui se célébrait après sept sabbats d'années, c'est-à-dire tous les cinquante ans, devait apporter à l'esclave israélite sa libération définitive. Par rapport à la situation antérieure, cette mesure paraît aggraver le sort de l'esclave, dont la durée maxima d'asservissement était ainsi portée de sept à cinquante ans ; mais si, laissant les textes, on envisage les faits, on est conduit à penser que, les anciennes prescriptions sur le relâche septennal étant tombées en désuétude ou s'étant révélées inapplicables, elle constitue au contraire une tentative nouvelle pour aboutir par un procédé différent à un but qui n'avait pu être atteint, mais qui restait en vue. Du reste, le Code Sacerdotal tend à l'abolition de l'esclavage pour les Israélites : il veut que le fils d'Israël réduit par l'indigence à se vendre à son prochain soit considéré, non comme un esclave, mais comme un mercenaire, et qu'ainsi l'esclavage se ramène pour lui à n'être plus qu'une sorte de louage de services à long terme (Le 25:39-43) ; il réserve pour l'indigène appauvri qui s'est vendu à un étranger habitant le pays, non seulement le droit à la libération au moment du Jubilé, mais même la faculté de se racheter en tout temps avant cette échéance (Le 25:47,54) ; dans sa manière de voir, il n'y a d'esclaves proprement dits que ceux qui, par leur naissance, sont étrangers à l'Alliance divine (Le 25:44,46), l'Israélite ne pouvant être asservi à aucun homme puisqu'il appartient exclusivement et de droit à l'Éternel (Le 25:55). Ainsi, sous l'influence de l'individualisme religieux dont l'exil avait marqué l'éveil, l'évolution du droit israélite aboutit, vers le V e siècle av. J. -C, à la reconnaissance, au moins théorique, de l'égalité naturelle de tous les enfants d'Israël, mais des enfants d'Israël seuls.

Ici encore, la littérature hébraïque ne fournissant pas les éléments d'information nécessaires, on ne saurait dire si ces ordonnances furent suivies d'effet ou si elles demeurèrent à l'état de conception idéale. En elles-mêmes cependant, elles représentent une étape importante, sinon dans les faits, du moins dans ce que l'on peut appeler l'histoire philosophique de l'esclavage chez les Hébreux. D'ailleurs, même si elles n'ont pas abouti aux fins qu'elles poursuivaient, elles n'ont pas été, semble-t-il, sans aucune efficacité pratique : il est permis de penser qu'elles ont dû contribuer à relever dans les esprits la dignité de l'esclave ; et peut-être faut-il reconnaître la trace de leur influence dans certains conseils du Siracide (II e siècle av. J. -C), ; recommandant sans doute la plus grande rigueur à l'égard de l'esclave paresseux et indocile, mais allant d'autre part jusqu'à dire : « Si tu as un esclave, traite-le comme un frère ; aime comme toi-même l'esclave intelligent, et ne lui refuse pas la liberté » (Sir 7:20 33:29-31).

En proclamant le prix infini de toute âme humaine (Mt 16:26), l'Évangile réalise un progrès définitif sur le point de vue particulariste et national du Code Sacerdotal, dont quelques esprits généreux avaient d'ailleurs, déjà sous l'ancienne alliance, pressenti l'insuffisance et l'étroitesse (Job 31:13,15, Joe 2:28 et suivant), et que les Esséniens avaient eux-mêmes dépassé en renonçant pour leur compte à la pratique de l'esclavage.

A vrai dire, Jésus n'a jamais parlé de l'abolition possible de l'esclavage ; il n'y a point à en être surpris, car il n'a pas voulu être un réformateur social et il ne s'est point attaqué aux institutions existantes. Il a placé des esclaves dans l'enseignement figuré de plusieurs de ses paraboles (Mr 12:2,4, Mt 10:24 20:27 24:45-47, Lu 17:7 Jean 8:35) ; il lui est même arrivé de faire allusion aux brutalités et au despotisme des maîtres (Mt 18:34, Lu 12:46-48), sans jamais cependant porter un jugement formel sur le régime de l'esclavage lui-même. Mais la condamnation de celui-ci est implicitement contenue dans tout son enseignement comme le fruit est contenu dans la graine ; il est incontestable que les exigences d'un ordre social nouveau, établi sur la base de l'égalité humaine, se trouvent dans quelques-unes de ses paroles les plus caractéristiques. Ainsi, en renversant l'échelle habituelle des valeurs et en faisant de la volonté de service le signe de la vraie grandeur (Mt 20:25,28 23:11 et suivant, Lu 22:24,27), --en s'identifiant, lui, le Juge des Assises finales, avec le plus humble des hommes (Mt 25:40,45), --en affirmant que la volonté de Dieu est qu'il ne se perde « aucun de ces petits » (Mt 18:14), --en déclarant enfin : « Un seul est votre Maître et vous êtes tous frères » (Mt 23:8), --Jésus a préparé la réhabilitation de l'esclave, qu'il a tiré de son avilissement séculaire et marqué du sceau de l'humanité ; il n'a pas réclamé son émancipation sociale, mais il lui a rendu sa place dans la grande famille dont Dieu est le Père ; il lui a restitué sa dignité d'homme et d'enfant de Dieu, et, ce faisant, il a posé, entre la foi chrétienne et le fait social, le germe d'une contradiction qui devait, par la suite, apparaître au grand jour et conduire au redressement d'une iniquité aussi vieille que le monde.

Le problème de l'esclavage se posa pratiquement devant la conscience chrétienne lorsqu'un grand nombre d'esclaves eurent embrassé la foi nouvelle : l'apôtre Paul, en particulier, eut alors l'occasion de l'aborder à plusieurs reprises. Pas plus que Jésus, toutefois, il ne se prononce explicitement sur cette institution elle-même et n'en réclame ou même n'en prévoit l'abolition. Pour lui, d'ailleurs, la question est sans importance réelle : le retour du Christ et, par conséquent, la métamorphose universelle étant à ses yeux imminents (1Co 7:29, Ro 13:11, Php 4:5), il n'y a ni urgence ni intérêt majeur à sortir de la condition où l'on se trouve (1Co 7:20,24). Il affirme seulement que, en Jésus qui est le Seigneur de tous (Ro 10:12), toutes les distinctions extérieures s'effacent et qu'il n'y a plus ni esclave ni homme libre (1Co 12:13, Ga 3:28, Col 3:11) ; pour lui, les inégalités sociales se renversent et, en quelque sorte, se compensent dans la foi : par la foi l'homme libre devient un esclave du Christ et l'esclave un affranchi du Seigneur (1Co 7:22) ; non seulement l'apôtre oppose l'esclavage du péché à l'esclavage de Dieu (Ro 6:5-22 etc.), mais chaque fois qu'il se désigne lui-même comme serviteur de Dieu et de Jésus-Christ, il donne à ce titre son plein sens : doulos =esclave (Ro 1:1, Php 1:1 etc.). Né à la vie nouvelle, l'esclave possède la vraie liberté et n'a plus à se mettre en peine de sa servitude : eût-il même la possibilité de s'affranchir, mieux vaudrait encore qu'il n'en usât pas, va jusqu'à dire l'apôtre (1Co 7:21), et qu'il restât dans ses liens afin de montrer à ses maîtres, par sa droiture, son zèle, sa docilité et sa simplicité de coeur, qu'il est vraiment libre, et de faire, en tout, honneur au nom de Dieu (Col 3:22,24,1Ti 6:1 et suivant, Tit 2:9 et suivant). D'autre part, l'apôtre invite le maître de l'esclave à se rappeler de son côté qu'il a, lui-même, aux cieux, un Maître qui ne fait pas de différence entre les hommes (Eph 6:9, Col 4:1), et il l'exhorte à considérer son esclave comme un frère bien-aimé (Phm 1:16, Col 4:9). Parlant d'Onésime, l'esclave fugitif qu'il renvoie à Philémon son maître, auquel il considère qu'il ne cesse pas d'appartenir, il le fait en le représentant comme une partie de lui-même ou comme un autre lui-même (Phm 1:12,17). Pour saint Paul, donc, le problème trouve sa solution dans une attitude respective des esclaves et des maîtres, inspirée de part et d'autre de l'esprit évangélique.

L'apôtre Pierre ne s'élève pas davantage contre la pratique de l'esclavage. Il songe même si peu à en contester la nécessité sociale qu'il engage les esclaves à obéir scrupuleusement et avec respect même aux maîtres les plus exigeants et les plus durs ; il leur demande de se montrer en tout irréprochables, malgré les mauvais traitements dont ils peuvent être l'objet : c'est là, leur dit-il, à la fois votre vocation et votre gloire ; le Christ lui-même ayant enduré des peines et des tourments immérités, l'esclave maltraité qui souffre avec résignation et piété se relève et grandit à ses propres yeux dans la pensée qu'il suit les traces du Christ ; plus son sort est misérable, s'il l'accepte sans révolte ni découragement, plus il a la faveur de ressembler à l'Agneau qui a été immolé : ce qui le diminue du côté des hommes, le grandit du côté de Dieu (1Pi 2:18-25). Ainsi l'apôtre Pierre ne cherche pas, lui non plus, à bouleverser les institutions, ce qui du reste serait à ses yeux sans grand intérêt, la fin de toutes choses étant, dans sa pensée, prochaine (1Pi 4:7) ; mais s'il ne se préoccupe pas d'assurer à l'esclave la liberté civile, il lui ouvre la voie vers la liberté intérieure et transfigure son sort en l'assimilant à celui du Christ.

L'Église primitive n'eut pas une attitude différente, même après que se fut évanouie la croyance au retour imminent du Christ : elle admit le fait de l'esclavage, n'en contesta pas la légitimité et ne parut pas en soupçonner l'abolition possible. Les Pères de l'Église parlent sur ce sujet comme les apôtres eux-mêmes. Ignace d'Antioche exhorte les esclaves à servir avec zèle, pour la gloire de Dieu, et à ne pas désirer la liberté, de peur de devenir esclaves de leurs passions. Isidore de Péluse conseille à l'esclave de rester dans l'esclavage, même si la liberté lui est offerte. Selon Chrysostome, l'esclave qui obéit aux ordres de son maître observe les préceptes de Dieu. Mais tout en se tenant théoriquement à ce point de vue de conservatisme social, l'Église primitive renverse, pour son propre compte, la barrière qui, dans la société civile, sépare l'esclave de l'homme libre : elle accueille le premier au même titre et avec les mêmes prérogatives que le second ; elle lui dispense tous les sacrements ; elle l'admet à toutes les fonctions ecclésiastiques, même les plus hautes (au début du III e siècle l'évêque de Rome, Calliste, aurait été esclave) ; elle bénit et consacre son mariage qui est, pour elle, un conjugium, une union légitime et non plus, comme dans le droit romain, un contu-bernium, un concubinage ; elle lui accorde la même sépulture qu'à l'homme libre et, s'il meurt martyr, elle conserve son nom sur ses diptyques à côté des plus illustres. Plus encore, elle compte les affranchissements d'esclaves au nombre des oeuvres pieuses recommandées aux fidèles.

Plus tard, l'Église défendit aux Juifs et aux païens d'avoir des chrétiens parmi leurs esclaves ; elle interdit la traite des blancs et fit les plus grands efforts pour racheter les esclaves chrétiens des Musulmans, tout en autorisant, il faut le dire, le chrétien, laïc ou clerc, à avoir des esclaves sarrasins ; au XV e siècle, le pape lui-même n'avait pas de scrupule à en posséder un certain nombre.

La découverte de l'Amérique amena un développement odieux de la traite des noirs ; les esclavagistes surent même se faire des partisans chez les chrétiens, en exploitant à leur profit l'interprétation juive qui voyait dans la malédiction de Cham la consécration par Dieu de l'esclavage des nègres (voir R. Allier, Une Énigme troublante, Paris, 1929).

Enfin la question de l'abolition de l'esclavage fut courageusement posée devant la conscience humaine par les Quakers qui, au nom des principes chrétiens, entreprirent une vigoureuse campagne d'opinion et fondèrent dans l'Ancien et le Nouveau Monde des associations anti esclavagistes très agissantes. Cet effort, poursuivi avec une ardeur infatigable durant de longues années, aboutit à ses fins. Le commerce des esclaves fut aboli par l'Amérique du Nord en 1776, par le Danemark en 1792, par la Convention Nationale en France en 1793 (cette mesure fut rapportée sous le Consulat en 1802 et remise en vigueur par Napoléon pendant les Cent Jours en 1815), par l'Angleterre enfin en 1807. L'esclavage lui-même a disparu des colonies britanniques (1833), des colonies françaises (1848), des possessions néerlandaises (1862), des États-Unis de l'Amérique du Nord (1865), du Brésil (1871). Les principaux apôtres de ce grand mouvement d'émancipation étaient tous des chrétiens convaincus, et leur ardeur de propagande avait sa source dans leur foi religieuse ; leurs noms doivent être conservés avec respect, car ils ont été de grands serviteurs du Christ : George Fox, William Penn, David Hartlay, Wilberforce, Buxton, Livingstone, Lincoln, l'abbé Grégoire, Schcelcher, le cardinal Lavigerie, Mme Beecher-Stowe, avec son magnifique ouvrage la Case de l'oncle Tom (1852). Grâce à eux, l' « ulcère béant du monde » dont parlait Livingstone a disparu de tous les pays où des nations chrétiennes ont établi leur autorité, c'est-à-dire de la plus grande partie du globe. Aujourd'hui, la Société des Nations, sous les auspices de laquelle a été signée, en 1926, une convention internationale contre l'esclavage, traque dans leurs derniers retranchements les trafiquants encore embusqués aux confins de la civilisation asiatique ou africaine, et veille à ce que le travail forcé dans les colonies ne soit pas une nouvelle forme d'esclavage. Ch. K.

Voir Bertholet, Hist. civ. Isr., p. 185SS, etc.

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      Genèse 9

      25 et dit : « Maudit soit Canaan ! Qu'il soit le dernier des esclaves pour ses frères ! »

      Genèse 12

      16 Il traita bien Abram à cause d'elle et Abram reçut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.

      Genèse 15

      2 Abram répondit : « Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants et l'héritier de mes biens, c'est Eliézer de Damas. »

      Genèse 16

      1 Saraï, la femme d'Abram, ne lui avait pas donné d'enfants, mais elle avait une servante égyptienne du nom d'Agar.
      2 Saraï dit à Abram : « Voici que l'Eternel m'a rendue stérile. Aie des relations avec ma servante : peut-être aurai-je par elle des enfants. » Abram écouta Saraï.
      3 Alors Saraï, la femme d'Abram, prit l'Egyptienne Agar, qui était sa servante, et elle la donna pour femme à son mari Abram, 10 ans après l'installation d'Abram dans le pays de Canaan.
      4 Il eut des relations avec Agar et celle-ci tomba enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
      5 Saraï dit à Abram : « L'injure qui m'est faite retombe sur toi. C'est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, mais quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre toi et moi ! »
      6 Abram répondit à Saraï : « Ta servante est en ton pouvoir. Traite-la comme tu le jugeras bon. » Alors Saraï maltraita Agar, de sorte que celle-ci s'enfuit loin d'elle.
      9 L'ange de l'Eternel lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous son pouvoir. »

      Genèse 17

      12 A l'âge de 8 jours, tout garçon parmi vous sera circoncis, et ce à chacune de vos générations, qu'il soit né chez toi ou qu'il ait été acheté à un étranger, en dehors de ta descendance.
      13 On devra circoncire celui qui est né chez toi et celui que tu as acheté. Mon alliance sera inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle.
      14 Un homme incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans son corps, sera exclu de son peuple : il aura violé mon alliance. »
      23 Abraham prit son fils Ismaël, ainsi que tous ceux qui étaient nés chez lui et tous ceux qu'il avait achetés, tous les hommes parmi les membres de son foyer, et il les circoncit le jour même, conformément à l'ordre que Dieu lui avait donné.
      27 et tous les membres de son foyer, qu’ils soient nés chez lui ou aient été achetés à des étrangers, furent circoncis avec lui.

      Genèse 20

      14 Abimélec prit des brebis et des bœufs, des serviteurs et des servantes, et il les donna à Abraham. De plus, il lui rendit sa femme Sara

      Genèse 24

      2 Abraham dit à son plus ancien serviteur, qui était l'intendant de tous ses biens : « Mets ta main sous ma cuisse
      9 Le serviteur mit sa main sous la cuisse de son seigneur Abraham et lui jura de se conformer à ces paroles.
      59 Alors ils laissèrent leur sœur Rebecca et sa nourrice partir avec le serviteur d'Abraham et ses hommes.
      61 Rebecca se leva avec ses servantes. Elles montèrent sur les chameaux et suivirent l'homme. C’est ainsi que le serviteur emmena Rebecca et repartit.

      Genèse 25

      12 Voici la lignée d'Ismaël, fils d'Abraham, celui que l'Egyptienne Agar, la servante de Sara, avait donné à Abraham.

      Genèse 29

      24 Laban donna sa servante Zilpa pour servante à sa fille Léa.
      29 Laban donna sa servante Bilha pour servante à sa fille Rachel.

      Genèse 30

      3 Elle dit : « Voici ma servante Bilha. Aie des relations avec elle ! Qu'elle mette un enfant au monde sur mes genoux et que par elle j'aie aussi des fils. »
      9 Voyant qu'elle avait cessé d'avoir des enfants, Léa prit sa servante Zilpa et la donna pour femme à Jacob.

      Exode 12

      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent, et alors il pourra en manger.

      Exode 20

      10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.
      17 » Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. »

      Exode 21

      2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer.
      3 S'il est entré seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
      6 Alors son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou de son montant et lui percera l'oreille avec un poinçon. Ainsi l'esclave sera pour toujours à son service.
      7 » Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne sortira pas libre comme le font les esclaves de sexe masculin.
      11 Et s'il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner d'argent.
      12 » Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
      16 » Celui qui enlèvera un homme, qu’il l’ait vendu ou qu’on l’ait trouvé entre ses mains, sera puni de mort.
      20 » Si un maître frappe son esclave, homme ou femme, avec un bâton et que l'esclave meure sous ses coups, il sera puni.
      21 Mais si l’esclave survit un jour ou deux, le maître ne sera pas puni, car c'est son argent.
      26 » Si un homme frappe l'œil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre l'œil, il le laissera partir libre pour prix de son œil.

      Exode 22

      3 si ce qu'il a volé, bœuf, âne ou agneau, est encore vivant entre ses mains, il fera une restitution au double.
      16 Si le père refuse de la lui accorder en mariage, il paiera en argent la valeur de la dot des jeunes filles vierges.
      26 En effet, c'est sa seule couverture, c'est le vêtement dont il s'enveloppe le corps. Dans quoi coucherait-il ? S'il crie à moi, je l'entendrai, car je suis plein de grâce.

      Exode 23

      12 » Pendant 6 jours, tu feras ton travail, mais le septième jour, tu te reposeras afin que ton bœuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l'étranger reprennent leur souffle.

      Lévitique 19

      20 » Lorsqu'un homme couchera avec une femme, si c'est une esclave fiancée à un autre homme et qui n'a pas été rachetée ou affranchie, ils seront punis, mais non de mort, parce qu'elle n'a pas été affranchie.

      Lévitique 22

      10 » Aucune personne étrangère ne mangera des offrandes saintes : ni celui qui loge chez un prêtre ni son salarié ne mangeront des offrandes saintes.
      11 En revanche, un esclave acheté par le prêtre à prix d'argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison. Ils mangeront de sa nourriture.
      12 » La fille d'un prêtre mariée à un étranger ne mangera pas de ce qui est prélevé sur les offrandes saintes.
      13 En revanche, la fille d'un prêtre qui sera veuve ou rejetée par son mari, sans enfant, et qui retournera dans la maison de son père comme dans sa jeunesse pourra manger de la nourriture de son père. Aucune personne étrangère n'en mangera.

      Lévitique 25

      10 Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, vous proclamerez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous retournera dans sa propriété et dans son clan.
      39 » Si ton frère devient pauvre près de toi et se vend à toi, tu ne lui imposeras pas le travail d'un esclave.
      40 Il sera chez toi comme un salarié, comme un immigré ; il sera à ton service jusqu'à l'année du jubilé.
      41 Il sortira alors de chez toi avec ses enfants et il retournera dans son clan, dans la propriété de ses ancêtres.
      42 En effet, ils sont mes serviteurs, ceux que j'ai fait sortir d'Egypte ; on ne les vendra pas comme on vend des esclaves.
      43 Tu ne domineras pas sur lui avec dureté et tu craindras ton Dieu.
      44 C'est parmi les nations qui vous entourent que tu prendras le serviteur et la servante qui t'appartiendront, c'est d'elles que vous achèterez le serviteur et la servante.
      46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous comme une propriété, vous les garderez comme esclaves pour toujours. Mais en ce qui concerne vos frères, les Israélites, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère.
      47 » Si un étranger ou un immigré devient riche et que ton frère devienne pauvre près de lui et se vende à l'étranger immigré chez toi ou à quelqu'un de la famille de l'étranger,
      50 Il comptera avec celui qui l'a acheté le nombre d’années depuis celle où il s'est vendu jusqu'à l'année du jubilé. Le prix à payer dépendra du nombre d'années, évaluées comme celles d'un salarié :
      54 S'il n'est racheté d'aucune de ces manières, il sortira l'année du jubilé, lui et ses enfants avec lui.
      55 En effet, c'est de moi que les Israélites sont esclaves. Ils sont mes esclaves, que j'ai fait sortir d'Egypte. Je suis l'Eternel, votre Dieu.

      Nombres 31

      11 Ils prirent tout le butin et toutes les prises de guerre, tant personnes que bêtes,
      25 L'Eternel dit à Moïse :
      47 Sur cette moitié qui revenait aux Israélites, Moïse prit un sur 50, tant des personnes que des animaux, et il le donna aux Lévites qui ont la garde du tabernacle de l'Eternel, conformément à ce que l'Eternel lui avait ordonné.

      Josué 9

      23 Maintenant vous êtes maudits et vous ne cesserez pas d'être dans l'esclavage, de couper du bois et de puiser de l'eau pour la maison de mon Dieu. »
      27 mais il les destina dès ce jour à couper du bois et à puiser de l'eau pour l'assemblée et pour l'autel de l'Eternel à l'endroit que l'Eternel choisirait. C’est ce qu'ils font encore aujourd'hui.

      Juges 19

      11 Le jour avait beaucoup baissé lorsqu'ils furent près de Jébus. Le serviteur dit alors à son maître : « Allons, dirigeons-nous vers cette ville des Jébusiens pour y passer la nuit. »

      1 Samuel 9

      5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit au serviteur qui l'accompagnait : « Viens, retournons chez nous. Sinon mon père oubliera les ânesses et s'inquiétera pour nous. »
      6 Le serviteur lui dit : « Il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme estimé. Tout ce qu'il dit arrive à coup sûr. Allons-y donc ! Peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre. »
      7 Saül dit à son serviteur : « Mais si nous y allons, qu’apporterons-nous à l'homme de Dieu ? En effet, il n'y a plus de provisions dans nos sacs et nous n'avons aucun cadeau à lui offrir. Qu'avons-nous ? »
      8 Le serviteur reprit la parole et dit à Saül : « J'ai sur moi un peu d'argent ; je le donnerai à l'homme de Dieu et il nous indiquera notre chemin. »
      9 Quand on allait consulter Dieu, on disait autrefois en Israël : « Venez, allons trouver le voyant ! » Celui qu'on appelle aujourd'hui « prophète » s'appelait en effet autrefois « voyant ».
      10 Saül dit à son serviteur : « Tu as raison. Viens, allons-y ! » Et ils se rendirent à la ville où se trouvait l'homme de Dieu.
      22 Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle et leur donna une place à la tête des invités. Il y avait là une trentaine d’hommes.

      2 Samuel 9

      9 Le roi appela Tsiba, le serviteur de Saül, et lui dit : « Je donne au fils de ton maître tout ce qui appartenait à Saül et à toute sa famille.

      2 Samuel 10

      2 David se dit : « Je vais montrer de la bonté envers Hanun, le fils de Nachash, tout comme son père en a montré envers moi. » Et il envoya ses serviteurs le consoler au sujet de son père. Lorsque les serviteurs de David arrivèrent dans le pays des Ammonites,
      3 les chefs des Ammonites dirent à leur maître Hanun : « Penses-tu que ce soit pour honorer ton père que David t'envoie des consolateurs ? N'est-ce pas pour faire une reconnaissance de la ville, pour l’explorer et la détruire, qu'il envoie ses serviteurs vers toi ? »
      4 Alors Hanun arrêta les serviteurs de David, leur fit raser la moitié de la barbe et fit couper leurs habits par le milieu jusqu'en haut des cuisses. Puis il les renvoya.

      1 Chroniques 2

      35 et il donna sa fille pour femme à son esclave Jarcha, qui eut d’elle Attaï.

      Néhémie 5

      6 J’ai été très irrité en prenant connaissance de leurs plaintes et de ces faits,
      8 et je leur ai dit : « Nous avons nous-mêmes racheté, en fonction de nos possibilités, nos frères juifs vendus aux nations, mais vous, vous vendez vos frères et vous osez nous les vendre à nous ! » Ils ont gardé le silence, ne trouvant rien à répondre.

      Néhémie 7

      67 sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de 7337. Parmi eux se trouvaient 245 musiciens, hommes et femmes.

      Job 24

      9 On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre.

      Job 31

      13 » Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu'ils étaient en litige avec moi,
      15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi ? N’est-ce pas le même Dieu qui nous a façonnés dans le ventre maternel ?

      Jérémie 34

      8 La parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel après que le roi Sédécias eut conclu une alliance avec l’ensemble de la population de Jérusalem pour proclamer un décret de libération.
      9 Chacun devait laisser partir libres son esclave et sa servante hébreux et ne plus contraindre à l’esclavage un Juif, un de ses frères.
      10 Tous les chefs et tout le peuple qui avaient accepté l’alliance furent attentifs à laisser partir libres chacun son esclave et sa servante et à ne plus les contraindre à l’esclavage. Ils tinrent parole et les renvoyèrent,
      11 mais ensuite ils changèrent d'avis : ils reprirent les esclaves et les servantes qu'ils avaient affranchis et les forcèrent à redevenir esclaves et servantes.
      12 Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel.
      13 « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : J’ai moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres, le jour où je les ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage. Je leur ai dit :
      14 ‘Au bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui s’est vendu à lui ; il te servira six ans, puis tu le laisseras partir libre de chez toi.’Cependant, vos ancêtres ne m'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille.
      15 Quant à vous, vous aviez changé d’attitude aujourd'hui, vous aviez fait ce qui est droit à mes yeux en proclamant chacun la libération pour son prochain. Vous aviez même conclu une alliance en ma présence, dans le temple auquel mon nom est associé.
      16 Pourtant, vous vous êtes ravisés et vous avez déshonoré mon nom. Vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis pour qu’ils puissent disposer d’eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.
      17 » C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel : Vous ne m'avez pas obéi en proclamant chacun une réelle libération pour son frère, pour son prochain. Je vais donc proclamer un décret de libération pour vous, et ce à l’intention de l'épée, de la peste et de la famine, déclare l'Eternel, et je ferai de vous une source de terreur pour tous les royaumes de la terre.

      Ezéchiel 27

      13 Javan, Tubal et Méshec faisaient du commerce avec toi. Ils donnaient des esclaves et des objets en bronze en échange de tes marchandises.

      Joël 2

      Joël 3

      Amos 1

      6 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes de Gaza, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision. Parce qu'ils ont fait une foule de prisonniers pour les livrer à Edom,
      9 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes de Tyr, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision. Parce qu'ils ont livré à Edom une foule de prisonniers, sans se souvenir de l'alliance fraternelle,

      Amos 2

      6 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes d'Israël, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision, parce qu'ils ont vendu le juste pour de l'argent, et le pauvre pour une paire de sandales.

      Amos 8

      6 Puis nous achèterons les faibles pour de l'argent et le pauvre pour une paire de sandales, et nous vendrons le déchet du blé.’
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