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ESCLAVE

Les mots hébreux êbèd et âmâh et les mots grec doulos, doulè et oïkètès, qui signifient ordinairement esclave, sont le plus souvent traduits dans nos Bibles : serviteur et servante

Comme tous les peuples de l'antiquité, Israël a connu le régime de l'esclavage. Mais s'il l'a tenu, lui aussi, pour naturel, légitime et indispensable, il l'a du moins pratiqué, en général, d'une façon plus éclairée, plus libérale et plus bienveillante. Sa législation sur ce point est plus humaine qu'aucune autre et les usages semblent aussi avoir été en Palestine moins rudes qu'ailleurs : il n'y a, en effet, dans l'histoire d'Israël, aucune trace de ces soulèvements d'esclaves et de ces guerres serviles comme il s'en est produit si souvent chez d'autres peuples, à Athènes et à Rome en particulier.

Bien qu'il soit impossible de le fixer avec quelque sûreté, il est incontestable que le nombre des esclaves a été chez les Israélites beaucoup plus restreint qu'en aucune autre nation. Dans l'ensemble de la littérature hébraïque, il n'y a pas, a cet égard, d'indices d'une situation analogue à celle de la république romaine, par exemple, où deux siècles av. J. -C, les esclaves, se comptant par centaines de milliers, représentaient environ les 5/11 de la société. Dans le dénombrement de Néhémie,. au retour de l'exil, la proportion des esclaves par rapport à l'ensemble de la population est de un pour six (Ne 7:67), et rien ne permet de supposer qu'elle ait été plus forte à d'autres époques.

Il y avait en Israël deux catégories d'esclaves :

1. ceux qui étaient d'origine étrangère, soit captifs de guerre (No 31:11,25,47), soit achetés à prix d'argent (Ge 17:12,23,27, Le 25:44 et suivant) ; ils étaient attachés à des particuliers (Ge 15:2) ou bien employés à des travaux d'utilité publique (1Ro 9:20-22) et aux corvées du sanctuaire (Jos 9:23,27) ;

2. ceux qui, de naissance israélite, étaient devenus esclaves : ou par contrainte judiciaire, à la suite de vols dont ils n'avaient pu restituer le montant (Ex 22:3), ou pour s'être vendus eux-mêmes afin d'échapper à l'indigence (Ex 21:2, De 15:12, Le 25:39), ou, enfin, par un usage que la loi semblait interdire (Ex 22:26, De 24:10-13), mais qui était cependant de pratique courante, pour avoir été saisis et vendus par leurs créanciers en raison de leur insolvabilité (2Ro 4:1, Am 2:6 8:6, Job 24:9, Ne 5:6,8, Mt 18:25).

Il n'y a pas lieu de penser que les Israélites se soient livrés eux-mêmes au trafic habituel des esclaves : ils ont été acheteurs occasionnels, pour leurs besoins domestiques, mais non marchands d'esclaves. Ce commerce était aux mains de leurs voisins, Phéniciens ou Édomites (Am 1:6,9, Eze 27:13, Joe 3:6).

Légalement, l'esclave était, au même titre que les troupeaux et les champs, la propriété de son maître, mais non point tout à fait cependant sa chose, res, comme disait la loi romaine en son rude langage. Dans le plus ancien Code de lois, connu sous le nom de Livre de l'Alliance, il est appelé « l'argent de son maître » (Ex 21:21), et sa valeur est fixée à 30 sicles (verset 32) ; au cas où il était blessé par le boeuf d'un voisin, on y voyait un dommage fait au bien de son maître et c'est ce dernier qui était indemnisé. Dans le Décalogue et couramment dans les récits patriarcaux, l'esclave est rangé parmi le bétail (Ex 20:10,17, De 5:14,21, Ge 12:16 20:14)

La femme esclave n'était pas considérée autrement que l'homme. Le plus souvent, elle était, dans la maison, la propriété particulière de l'épouse (Ge 16:6,9 25:12), à qui elle pouvait avoir été donnée en dot au moment du mariage (Ge 24:59,61 29:24,29) ; elle disposait si peu de sa personne que sa maîtresse pouvait la donner pour concubine à son mari (Ge 16:1-5 30:3,9) ; le viol d'une esclave était puni au même titre que celui d'une jeune fille libre : considéré comme un préjudice fait au bien d'autrui, il entraînait vraisemblablement une action en dommages-intérêts au bénéfice du propriétaire (Le 19:20, Ex 22:16, De 22:28 et suivant).

Bien que l'esclave appartînt ainsi complètement à son maître, il n'était pas dépourvu cependant de toute espèce de droits, et la législation mosaïque lui assurait quelques garanties élémentaires qu'il n'avait pas en d'autres pays. Ainsi, si la bastonnade était admise (Ex 21:21, Sir 33:24-26), la mutilation d'un esclave par son maître avait pour conséquence légale l'affranchissement immédiat (Ex 21:26 et suivant) ; non seulement le meurtre, mais le vol et le : recel d'esclaves étaient punis de mort (Ex 21:12,16,20) ; au contraire de ce qui se passait à Rome, il y avait une sorte de droit d'asile universel pour l'esclave fugitif, qu'il n'était pas permis de rendre à son maître (De 23:15) ; il était interdit de vendre, une fois qu'elle avait cessé de plaire, la captive de guerre i dont on avait fait une concubine (De 21:10-14).

Voir Crimes.

D'autre part, au point de vue religieux, l'esclave faisait partie de la famille, et en partageait tous les privilèges ; s'il était d'origine étrangère, il devait recevoir le signe de l'Alliance et être circoncis, moyennant quoi il cessait d'être un profane (Ex 12:44, Ge 17:12-14 23-27). dès lors, comme ses maîtres, il avait droit au repos du sabbat (Ex 20:10 23:12, De 5:14 et suivant) et participait aux fêtes religieuses (De 12:12,18 16:11,14) ; l'esclave du sacrificateur avait même le droit de manger des choses saintes, ce qui était interdit à la fille du sacrificateur entrée par le mariage dans une famille non sacerdotale (Le 22:10-13).

Dans la pratique, l'esclave pouvait arriver à jouer dans la maison un rôle important et devenir une sorte d'intendant général, comme le m agister servorum familioe des Latins (Ge 24:2) ; on lui confiait parfois les missions les plus délicates (Ge 24:2,9) ; il était apte à hériter de son maître (Ge 15:2) ; ses avis étaient, à l'occasion, sollicités et suivis (Jug 19:11,1Sa 9:5-10) ; rien n'empêchait qu'il épousât la fille de son maître (1Ch 2:35) ; les esclaves d'hommes importants étaient l'objet d'une certaine considération (1Sa 9:22) et pouvaient être envoyés en ambassade auprès des plus hauts, personnages (2Sa 10:2-4) ; ils avaient la libre disposition d'un pécule (1Sa 9:8, Le 25:50), et pouvaient posséder eux-mêmes des esclaves, qui, tenaient ainsi le rôle des vicarii à Rome (2Sa 9:9 et suivant, Ge 9:25).

Par une particularité essentielle de la législation hébraïque relative à l'esclavage, un terme légal était fixé à l'asservissement de l'esclave indigène, tandis que l'esclave d'origine étrangère était destiné à rester toute sa vie dans la servitude : c'était le seul point, d'importance capitale il est vrai, sur lequel différaient leurs statuts respectifs.

La libération des esclaves israélites a été, d'ailleurs, au cours des siècles, l'objet de mesures successives, toujours plus libérales. Ainsi, à l'origine, le Livre de l'Alliance stipulait que l'Israélite ne pouvait être l'esclave d'un compatriote que pour une durée maxima de six ans : la septième année, il recouvrait de plein droit sa liberté, emmenant avec lui sa femme, s'il était déjà marié avant de devenir esclave, la laissant, au contraire, dans la servitude ainsi que ses enfants, s'il avait épousé une des esclaves de son maître, dont les droits primaient alors ceux du mari et du père. Une clause spéciale prévoyait cependant que, s'il le désirait, par attachement pour son maître ou pour sa femme et ses enfants, l'esclave pouvait renoncer à exercer son droit ; dans ce cas, il perdait définitivement la liberté : on lui perçait solennellement le lobe de l'oreille avec un poinçon et il portait ainsi désormais dans sa chair, selon l'usage de tout l'Orient, le sceau indélébile de l'esclavage à vie (Ex, 21:2, 6). Pour la jeune fille devenue esclave à prix d'argent, il n'y avait pas, semble-t-il, de droit absolu à la libération, parce que le plus souvent elle était la concubine de son maître ; elle n'était affranchie que si, ayant cessé de plaire au maître, celui-ci, auquel il était interdit de la vendre, renonçait à la donner à son fils ou négligeait d'assurer son entretien (Ex 21:7,11).

Par la suite, la réforme deutéronomique du VII e siècle étendit aux femmes le droit à la libération qui, jusque-là, était reconnu aux hommes seuls ; grâce à une conception plus juste et plus saine du mariage, elle fit passer avant ceux du maître les droits de l'esclave époux et père qui, de cette façon, ne se trouva plus réduit à choisir entre sa liberté et ses affections naturelles : en conséquence, pour sauvegarder l'unité de la famille de l'affranchi, elle abolit les restrictions de Ex 21:3 et suivant. En même temps, par un souci d'humanité qui lui est habituel, elle imposa au maître l'obligation d'assurer ou du moins de faciliter le nouvel établissement de l'esclave qui le quittait à l'échéance légale, en lui donnant des présents en nature, bétail, blé, etc. ; toutes ces mesures généreuses étaient justifiées par le grand souvenir de la délivrance d'Egypte (De 15:12,18).

Il est difficile de savoir si les dispositions libérales du Livre de l'Alliance et du Deutéronome furent jamais effectivement appliquées. En tout cas, à l'époque de Jérémie, la loi prescrivant la libération des esclaves israélites après six années de servitude était, depuis longtemps, lettre morte, et une tentative du roi Sédécias pour la faire mettre ou remettre en vigueur n'eut pas de succès durable (Jer 34:8-17).

A côté des résistances qu'elle devait naturellement rencontrer de la part des propriétaires d'esclaves dont elle heurtait les intérêts égoïstes, cette loi portait peut-être en elle-même certaines difficultés d'application pratique auxquelles il semble qu'a voulu obvier, au retour de l'exil, la législation sacerdotale, dont la caractéristique essentielle est de substituer une échéance unique pour tous les esclaves et, par conséquent, fixe dans le temps, à des échéances individuelles et, par suite, mobiles et difficilement contrôlables. Selon les prescriptions de Le 25:10,40 et suivant, en effet, l'année du Jubilé, qui se célébrait après sept sabbats d'années, c'est-à-dire tous les cinquante ans, devait apporter à l'esclave israélite sa libération définitive. Par rapport à la situation antérieure, cette mesure paraît aggraver le sort de l'esclave, dont la durée maxima d'asservissement était ainsi portée de sept à cinquante ans ; mais si, laissant les textes, on envisage les faits, on est conduit à penser que, les anciennes prescriptions sur le relâche septennal étant tombées en désuétude ou s'étant révélées inapplicables, elle constitue au contraire une tentative nouvelle pour aboutir par un procédé différent à un but qui n'avait pu être atteint, mais qui restait en vue. Du reste, le Code Sacerdotal tend à l'abolition de l'esclavage pour les Israélites : il veut que le fils d'Israël réduit par l'indigence à se vendre à son prochain soit considéré, non comme un esclave, mais comme un mercenaire, et qu'ainsi l'esclavage se ramène pour lui à n'être plus qu'une sorte de louage de services à long terme (Le 25:39-43) ; il réserve pour l'indigène appauvri qui s'est vendu à un étranger habitant le pays, non seulement le droit à la libération au moment du Jubilé, mais même la faculté de se racheter en tout temps avant cette échéance (Le 25:47,54) ; dans sa manière de voir, il n'y a d'esclaves proprement dits que ceux qui, par leur naissance, sont étrangers à l'Alliance divine (Le 25:44,46), l'Israélite ne pouvant être asservi à aucun homme puisqu'il appartient exclusivement et de droit à l'Éternel (Le 25:55). Ainsi, sous l'influence de l'individualisme religieux dont l'exil avait marqué l'éveil, l'évolution du droit israélite aboutit, vers le V e siècle av. J. -C, à la reconnaissance, au moins théorique, de l'égalité naturelle de tous les enfants d'Israël, mais des enfants d'Israël seuls.

Ici encore, la littérature hébraïque ne fournissant pas les éléments d'information nécessaires, on ne saurait dire si ces ordonnances furent suivies d'effet ou si elles demeurèrent à l'état de conception idéale. En elles-mêmes cependant, elles représentent une étape importante, sinon dans les faits, du moins dans ce que l'on peut appeler l'histoire philosophique de l'esclavage chez les Hébreux. D'ailleurs, même si elles n'ont pas abouti aux fins qu'elles poursuivaient, elles n'ont pas été, semble-t-il, sans aucune efficacité pratique : il est permis de penser qu'elles ont dû contribuer à relever dans les esprits la dignité de l'esclave ; et peut-être faut-il reconnaître la trace de leur influence dans certains conseils du Siracide (II e siècle av. J. -C), ; recommandant sans doute la plus grande rigueur à l'égard de l'esclave paresseux et indocile, mais allant d'autre part jusqu'à dire : « Si tu as un esclave, traite-le comme un frère ; aime comme toi-même l'esclave intelligent, et ne lui refuse pas la liberté » (Sir 7:20 33:29-31).

En proclamant le prix infini de toute âme humaine (Mt 16:26), l'Évangile réalise un progrès définitif sur le point de vue particulariste et national du Code Sacerdotal, dont quelques esprits généreux avaient d'ailleurs, déjà sous l'ancienne alliance, pressenti l'insuffisance et l'étroitesse (Job 31:13,15, Joe 2:28 et suivant), et que les Esséniens avaient eux-mêmes dépassé en renonçant pour leur compte à la pratique de l'esclavage.

A vrai dire, Jésus n'a jamais parlé de l'abolition possible de l'esclavage ; il n'y a point à en être surpris, car il n'a pas voulu être un réformateur social et il ne s'est point attaqué aux institutions existantes. Il a placé des esclaves dans l'enseignement figuré de plusieurs de ses paraboles (Mr 12:2,4, Mt 10:24 20:27 24:45-47, Lu 17:7 Jean 8:35) ; il lui est même arrivé de faire allusion aux brutalités et au despotisme des maîtres (Mt 18:34, Lu 12:46-48), sans jamais cependant porter un jugement formel sur le régime de l'esclavage lui-même. Mais la condamnation de celui-ci est implicitement contenue dans tout son enseignement comme le fruit est contenu dans la graine ; il est incontestable que les exigences d'un ordre social nouveau, établi sur la base de l'égalité humaine, se trouvent dans quelques-unes de ses paroles les plus caractéristiques. Ainsi, en renversant l'échelle habituelle des valeurs et en faisant de la volonté de service le signe de la vraie grandeur (Mt 20:25,28 23:11 et suivant, Lu 22:24,27), --en s'identifiant, lui, le Juge des Assises finales, avec le plus humble des hommes (Mt 25:40,45), --en affirmant que la volonté de Dieu est qu'il ne se perde « aucun de ces petits » (Mt 18:14), --en déclarant enfin : « Un seul est votre Maître et vous êtes tous frères » (Mt 23:8), --Jésus a préparé la réhabilitation de l'esclave, qu'il a tiré de son avilissement séculaire et marqué du sceau de l'humanité ; il n'a pas réclamé son émancipation sociale, mais il lui a rendu sa place dans la grande famille dont Dieu est le Père ; il lui a restitué sa dignité d'homme et d'enfant de Dieu, et, ce faisant, il a posé, entre la foi chrétienne et le fait social, le germe d'une contradiction qui devait, par la suite, apparaître au grand jour et conduire au redressement d'une iniquité aussi vieille que le monde.

Le problème de l'esclavage se posa pratiquement devant la conscience chrétienne lorsqu'un grand nombre d'esclaves eurent embrassé la foi nouvelle : l'apôtre Paul, en particulier, eut alors l'occasion de l'aborder à plusieurs reprises. Pas plus que Jésus, toutefois, il ne se prononce explicitement sur cette institution elle-même et n'en réclame ou même n'en prévoit l'abolition. Pour lui, d'ailleurs, la question est sans importance réelle : le retour du Christ et, par conséquent, la métamorphose universelle étant à ses yeux imminents (1Co 7:29, Ro 13:11, Php 4:5), il n'y a ni urgence ni intérêt majeur à sortir de la condition où l'on se trouve (1Co 7:20,24). Il affirme seulement que, en Jésus qui est le Seigneur de tous (Ro 10:12), toutes les distinctions extérieures s'effacent et qu'il n'y a plus ni esclave ni homme libre (1Co 12:13, Ga 3:28, Col 3:11) ; pour lui, les inégalités sociales se renversent et, en quelque sorte, se compensent dans la foi : par la foi l'homme libre devient un esclave du Christ et l'esclave un affranchi du Seigneur (1Co 7:22) ; non seulement l'apôtre oppose l'esclavage du péché à l'esclavage de Dieu (Ro 6:5-22 etc.), mais chaque fois qu'il se désigne lui-même comme serviteur de Dieu et de Jésus-Christ, il donne à ce titre son plein sens : doulos =esclave (Ro 1:1, Php 1:1 etc.). Né à la vie nouvelle, l'esclave possède la vraie liberté et n'a plus à se mettre en peine de sa servitude : eût-il même la possibilité de s'affranchir, mieux vaudrait encore qu'il n'en usât pas, va jusqu'à dire l'apôtre (1Co 7:21), et qu'il restât dans ses liens afin de montrer à ses maîtres, par sa droiture, son zèle, sa docilité et sa simplicité de coeur, qu'il est vraiment libre, et de faire, en tout, honneur au nom de Dieu (Col 3:22,24,1Ti 6:1 et suivant, Tit 2:9 et suivant). D'autre part, l'apôtre invite le maître de l'esclave à se rappeler de son côté qu'il a, lui-même, aux cieux, un Maître qui ne fait pas de différence entre les hommes (Eph 6:9, Col 4:1), et il l'exhorte à considérer son esclave comme un frère bien-aimé (Phm 1:16, Col 4:9). Parlant d'Onésime, l'esclave fugitif qu'il renvoie à Philémon son maître, auquel il considère qu'il ne cesse pas d'appartenir, il le fait en le représentant comme une partie de lui-même ou comme un autre lui-même (Phm 1:12,17). Pour saint Paul, donc, le problème trouve sa solution dans une attitude respective des esclaves et des maîtres, inspirée de part et d'autre de l'esprit évangélique.

L'apôtre Pierre ne s'élève pas davantage contre la pratique de l'esclavage. Il songe même si peu à en contester la nécessité sociale qu'il engage les esclaves à obéir scrupuleusement et avec respect même aux maîtres les plus exigeants et les plus durs ; il leur demande de se montrer en tout irréprochables, malgré les mauvais traitements dont ils peuvent être l'objet : c'est là, leur dit-il, à la fois votre vocation et votre gloire ; le Christ lui-même ayant enduré des peines et des tourments immérités, l'esclave maltraité qui souffre avec résignation et piété se relève et grandit à ses propres yeux dans la pensée qu'il suit les traces du Christ ; plus son sort est misérable, s'il l'accepte sans révolte ni découragement, plus il a la faveur de ressembler à l'Agneau qui a été immolé : ce qui le diminue du côté des hommes, le grandit du côté de Dieu (1Pi 2:18-25). Ainsi l'apôtre Pierre ne cherche pas, lui non plus, à bouleverser les institutions, ce qui du reste serait à ses yeux sans grand intérêt, la fin de toutes choses étant, dans sa pensée, prochaine (1Pi 4:7) ; mais s'il ne se préoccupe pas d'assurer à l'esclave la liberté civile, il lui ouvre la voie vers la liberté intérieure et transfigure son sort en l'assimilant à celui du Christ.

L'Église primitive n'eut pas une attitude différente, même après que se fut évanouie la croyance au retour imminent du Christ : elle admit le fait de l'esclavage, n'en contesta pas la légitimité et ne parut pas en soupçonner l'abolition possible. Les Pères de l'Église parlent sur ce sujet comme les apôtres eux-mêmes. Ignace d'Antioche exhorte les esclaves à servir avec zèle, pour la gloire de Dieu, et à ne pas désirer la liberté, de peur de devenir esclaves de leurs passions. Isidore de Péluse conseille à l'esclave de rester dans l'esclavage, même si la liberté lui est offerte. Selon Chrysostome, l'esclave qui obéit aux ordres de son maître observe les préceptes de Dieu. Mais tout en se tenant théoriquement à ce point de vue de conservatisme social, l'Église primitive renverse, pour son propre compte, la barrière qui, dans la société civile, sépare l'esclave de l'homme libre : elle accueille le premier au même titre et avec les mêmes prérogatives que le second ; elle lui dispense tous les sacrements ; elle l'admet à toutes les fonctions ecclésiastiques, même les plus hautes (au début du III e siècle l'évêque de Rome, Calliste, aurait été esclave) ; elle bénit et consacre son mariage qui est, pour elle, un conjugium, une union légitime et non plus, comme dans le droit romain, un contu-bernium, un concubinage ; elle lui accorde la même sépulture qu'à l'homme libre et, s'il meurt martyr, elle conserve son nom sur ses diptyques à côté des plus illustres. Plus encore, elle compte les affranchissements d'esclaves au nombre des oeuvres pieuses recommandées aux fidèles.

Plus tard, l'Église défendit aux Juifs et aux païens d'avoir des chrétiens parmi leurs esclaves ; elle interdit la traite des blancs et fit les plus grands efforts pour racheter les esclaves chrétiens des Musulmans, tout en autorisant, il faut le dire, le chrétien, laïc ou clerc, à avoir des esclaves sarrasins ; au XV e siècle, le pape lui-même n'avait pas de scrupule à en posséder un certain nombre.

La découverte de l'Amérique amena un développement odieux de la traite des noirs ; les esclavagistes surent même se faire des partisans chez les chrétiens, en exploitant à leur profit l'interprétation juive qui voyait dans la malédiction de Cham la consécration par Dieu de l'esclavage des nègres (voir R. Allier, Une Énigme troublante, Paris, 1929).

Enfin la question de l'abolition de l'esclavage fut courageusement posée devant la conscience humaine par les Quakers qui, au nom des principes chrétiens, entreprirent une vigoureuse campagne d'opinion et fondèrent dans l'Ancien et le Nouveau Monde des associations anti esclavagistes très agissantes. Cet effort, poursuivi avec une ardeur infatigable durant de longues années, aboutit à ses fins. Le commerce des esclaves fut aboli par l'Amérique du Nord en 1776, par le Danemark en 1792, par la Convention Nationale en France en 1793 (cette mesure fut rapportée sous le Consulat en 1802 et remise en vigueur par Napoléon pendant les Cent Jours en 1815), par l'Angleterre enfin en 1807. L'esclavage lui-même a disparu des colonies britanniques (1833), des colonies françaises (1848), des possessions néerlandaises (1862), des États-Unis de l'Amérique du Nord (1865), du Brésil (1871). Les principaux apôtres de ce grand mouvement d'émancipation étaient tous des chrétiens convaincus, et leur ardeur de propagande avait sa source dans leur foi religieuse ; leurs noms doivent être conservés avec respect, car ils ont été de grands serviteurs du Christ : George Fox, William Penn, David Hartlay, Wilberforce, Buxton, Livingstone, Lincoln, l'abbé Grégoire, Schcelcher, le cardinal Lavigerie, Mme Beecher-Stowe, avec son magnifique ouvrage la Case de l'oncle Tom (1852). Grâce à eux, l' « ulcère béant du monde » dont parlait Livingstone a disparu de tous les pays où des nations chrétiennes ont établi leur autorité, c'est-à-dire de la plus grande partie du globe. Aujourd'hui, la Société des Nations, sous les auspices de laquelle a été signée, en 1926, une convention internationale contre l'esclavage, traque dans leurs derniers retranchements les trafiquants encore embusqués aux confins de la civilisation asiatique ou africaine, et veille à ce que le travail forcé dans les colonies ne soit pas une nouvelle forme d'esclavage. Ch. K.

Voir Bertholet, Hist. civ. Isr., p. 185SS, etc.

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    • Genèse 9

      25 Alors il s’écria : —Maudit soit Canaan ! Qu’il soit le dernier des esclaves de ses frères !

      Genèse 12

      16 A cause d’elle, le pharaon traita Abram avec bonté. Il lui offrit des moutons, des chèvres, des bovins, des ânes, des serviteurs, des servantes, des ânesses et des chameaux.

      Genèse 15

      2 Abram répondit : —Eternel Dieu, que me donnerais-tu ? Je n’ai pas d’enfant, et c’est Eliézer de Damas qui héritera tous mes biens.

      Genèse 16

      1 Saraï, l’épouse d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant. Mais elle avait une esclave égyptienne nommée Agar.
      2 Elle dit à Abram : —Tu vois que l’Eternel m’a empêchée d’avoir des enfants. Va donc vers ma servante : peut-être aurai-je un fils par son intermédiaire. Abram suivit le conseil de sa femme.
      3 Saraï, femme d’Abram, prit donc sa servante Agar et la donna pour femme à Abram, son mari. Il y avait alors dix ans qu’Abram séjournait au pays de Canaan.
      4 Il s’unit à Agar et elle devint enceinte. Quand elle vit qu’elle attendait un enfant, elle se mit à mépriser sa maîtresse.
      5 Alors Saraï dit à Abram : —C’est toi qui es responsable de l’injure qui m’est faite. J’ai poussé ma servante dans tes bras et depuis qu’elle s’est vue enceinte, elle me méprise. Que l’Eternel soit juge entre nous.
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      9 L’ange de l’Eternel lui dit : —Retourne auprès de ta maîtresse et humilie-toi devant elle.

      Genèse 17

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      13 Tous sans exception seront circoncis, qu’ils soient nés dans ta maison ou acquis à prix d’argent ; ainsi le signe de mon alliance sera gravé dans votre chair. C’est là une alliance à perpétuité.
      14 Celui qui n’aura pas été circoncis sera retranché de son peuple parce qu’il n’aura pas respecté les clauses de mon alliance.
      23 Ce même jour, Abraham *circoncit Ismaël son fils, ainsi que tous les gens nés dans sa maison et tous les esclaves qu’il avait achetés. Tous les gens de sexe masculin qui appartenaient à la maison d’Abraham furent circoncis comme Dieu le lui avait ordonné.
      27 en même temps que tous les hommes de sa maison nés chez lui et les étrangers acquis à prix d’argent.

      Genèse 20

      14 Alors Abimélek prit des moutons, des chèvres et des bovins, des serviteurs et des servantes et en fit cadeau à Abraham. Il lui rendit aussi Sara, sa femme.

      Genèse 24

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      29 Il donna aussi à Rachel sa servante Bilha.

      Genèse 30

      3 —Alors, suggéra-t-elle, voici ma servante Bilha, unis-toi à elle pour qu’elle ait un enfant : elle accouchera sur mes genoux, et j’aurai, moi aussi, un enfant par son intermédiaire.
      9 Quand Léa vit qu’elle s’était arrêtée d’avoir des enfants, elle prit sa servante Zilpa et la donna à Jacob pour femme.

      Exode 12

      44 Un esclave acquis à prix d’argent devra être *circoncis, puis il prendra part au repas de la Pâque.

      Exode 20

      10 Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi ;
      17 Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne.

      Exode 21

      2 Lorsque vous achèterez un esclave hébreu, son service durera six ans ; la septième année, il partira libre, sans avoir rien à payer.
      3 S’il était célibataire en entrant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui.
      6 alors le maître prendra Dieu à témoin et fera approcher l’homme du battant de la porte ou de son montant et lui percera l’oreille avec un poinçon et cet homme sera son esclave pour toujours.
      7 Si un homme a vendu sa fille comme servante, elle ne sera pas libérée dans les mêmes conditions que les esclaves.
      11 S’il lui refuse l’une de ces trois choses, elle pourra partir libre, sans paiement.
      12 —Celui qui frappera un homme et causera sa mort, sera puni de mort.
      16 Celui qui commet un rapt sera également mis à mort — qu’il ait vendu sa victime comme esclave ou qu’on la trouve encore entre ses mains.
      20 Si quelqu’un fait mourir son esclave ou sa servante en le frappant à coups de bâton, il devra être puni.
      21 Toutefois, si le blessé survit un jour ou deux, son maître ne sera pas puni, car il l’a acquis avec son propre argent.
      26 Si un homme blesse son esclave ou sa servante à l’œil au point de lui en faire perdre l’usage, il lui rendra la liberté en compensation de l’œil perdu.

      Exode 22

      3 S’il a volé un animal — bœuf, âne ou mouton — et qu’on le retrouve vivant en sa possession, il rendra deux animaux en compensation.
      16 Si le père refuse absolument de la lui accorder, il paiera en argent la dot habituelle des jeunes filles vierges.
      26 car c’est là sa seule couverture ; autrement, dans quoi s’envelopperait-il pour dormir ? S’il crie vers moi, je l’écouterai, car je suis compatissant.

      Exode 23

      12 Pendant six jours, tu feras tout ton travail, mais le septième jour, tu l’interrompras pour que ton bœuf et ton âne jouissent du repos, et que le fils de ta servante et l’étranger puissent reprendre leur souffle.

      Lévitique 19

      20 Si un homme couche avec une servante fiancée à un autre homme sans qu’elle ait été ni achetée ni affranchie, il versera une indemnité, mais les deux ne seront pas punis de mort car elle n’avait pas encore été affranchie.

      Lévitique 22

      10 Aucun profane ne mangera d’une offrande sainte ; même pas l’hôte d’un prêtre ou son serviteur salarié.
      11 Par contre, si une personne a été acquise à prix d’argent par un prêtre, ou si elle est née dans sa maison, elle pourra partager sa nourriture.
      12 Une fille de prêtre mariée à un homme d’une autre tribu ne pourra plus manger de ce qui a été prélevé sur les offrandes saintes.
      13 Mais si elle est devenue veuve ou si elle est divorcée et sans enfants, et qu’elle soit retournée dans la maison de son père comme au temps de sa jeunesse, elle partagera la nourriture de son père ; mais aucun profane n’en mangera.

      Lévitique 25

      10 Vous déclarerez année sainte cette cinquantième année et, dans tout le pays, vous proclamerez la libération de tous ses habitants. Ce sera pour vous l’année du jubilé ; chacun retrouvera la possession de sa terre, et chacun retournera dans sa famille.
      39 —Si ton prochain qui vit près de toi devient pauvre et se vend à toi, tu ne le feras pas travailler comme un esclave.
      40 Tu le traiteras comme un ouvrier salarié ou comme un immigré ; il sera ton serviteur jusqu’à l’année du jubilé.
      41 Alors il quittera ton service, lui et ses enfants, pour retourner dans sa famille et rentrer en possession du *patrimoine de ses ancêtres.
      42 Car ceux que j’ai fait sortir d’Egypte sont mes serviteurs ; ils ne doivent pas être vendus comme esclaves.
      43 Parce que tu révères ton Dieu, tu ne les traiteras pas avec brutalité.
      44 Les esclaves, hommes ou femmes, qui vous appartiendront, proviendront des nations qui vous entourent. C’est d’elles que vous pourrez acquérir des esclaves et des servantes.
      46 Vous pourrez les léguer en héritage à vos enfants pour qu’ils en aient la propriété. Ils seront vos esclaves à perpétuité ; mais vous ne traiterez pas avec brutalité vos compatriotes, les Israélites.
      47 Si un étranger résidant chez toi s’enrichit, et que l’un de tes compatriotes s’endette envers lui et se vende à lui ou à l’un des descendants d’une famille étrangère,
      50 Il calculera, en accord avec l’acquéreur, le nombre d’années comprises entre la date de la vente et l’année du jubilé. Le prix du rachat sera fixé en fonction du nombre d’années, sur la base du salaire d’un ouvrier.
      54 S’il n’est racheté d’aucune de ces manières, il retrouvera sa liberté l’année du jubilé, lui et ses enfants.
      55 Car les Israélites sont mes serviteurs, parce que je les ai fait sortir d’Egypte. Je suis l’Eternel votre Dieu.

      Nombres 31

      11 Ils emportèrent tout leur butin et toutes les personnes et les bêtes qu’ils avaient capturées,
      25 L’Eternel dit à Moïse :
      47 Moïse préleva sur cette moitié une personne sur cinquante et un animal sur cinquante et il les donna aux lévites qui assurent le service du *tabernacle de l’Eternel, comme l’Eternel le lui avait ordonné.

      Josué 9

      23 Maintenant, vous êtes sous une malédiction et vous ne cesserez pas d’être esclaves, à couper du bois et à puiser de l’eau pour le sanctuaire de mon Dieu.
      27 et il les chargea des corvées de bois et d’eau pour la communauté et pour l’autel de l’Eternel, au lieu que celui-ci désignerait, fonctions qu’ils exercent encore aujourd’hui.

      Juges 19

      11 Alors qu’ils approchaient de Yebous, le jour tombait et le serviteur conseilla à son maître : —Viens, je te prie, faisons un détour vers cette ville des Yebousiens pour y passer la nuit.

      1 Samuel 9

      5 Arrivés au territoire de Tsouph, Saül dit au serviteur qui l’accompagnait : —Viens, nous allons rentrer, sinon mon père va s’inquiéter à notre sujet sans plus penser aux ânesses.
      6 Le serviteur lui répondit : —Attends, il y a justement dans cette ville un homme de Dieu très considéré ; tout ce qu’il annonce arrive immanquablement. Allons le voir ! Peut-être nous indiquera-t-il par quel chemin continuer notre route.
      7 —D’accord, allons-y ! dit Saül. Mais qu’est-ce que nous apporterons à cet homme ? Nos provisions sont épuisées et nous n’avons aucun cadeau que nous puissions offrir à l’homme de Dieu. Il ne nous reste plus rien.
      8 Le serviteur lui répondit : —Il se trouve que j’ai encore sur moi une petite pièce d’argent, je la donnerai à l’homme de Dieu et il nous indiquera le chemin à prendre.
      9 Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : « Venez, allons chez l’homme qui reçoit des révélations ! » C’était là le nom par lequel on désignait ceux qu’on appelle aujourd’hui des « prophètes ».
      10 Saül dit à son serviteur : —Tu as raison ! Allons-y ! Et ils se dirigèrent vers la ville où habitait l’homme de Dieu.
      22 Samuel emmena Saül et son serviteur et les fit entrer dans la salle du festin. Il les installa à la place d’honneur au milieu d’une trentaine d’invités.

      2 Samuel 9

      9 Le roi appela Tsiba, le domestique de Saül, et lui dit : —Tout ce qui appartenait à Saül et à toute sa famille, je le donne au petit-fils de ton maître.

      2 Samuel 10

      2 David se dit : « Je veux témoigner de la bonté au jeune roi comme son père m’en a témoigné. » David lui envoya donc certains de ses hauts fonctionnaires pour lui présenter ses condoléances à l’occasion de la mort de son père. Lorsque ceux-ci arrivèrent au pays des Ammonites,
      3 les dirigeants de ce peuple dirent à Hanoun, leur souverain : —Crois-tu que ce soit pour honorer la mémoire de ton père que David t’envoie des gens t’adresser des condoléances ? N’est-ce pas plutôt pour reconnaître et espionner la ville afin de la détruire ?
      4 Alors Hanoun s’empara des ambassadeurs de David, leur fit raser la moitié de la barbe et leur fit couper les habits à mi-corps jusqu’en bas du dos, puis il les renvoya.

      1 Chroniques 2

      35 à qui il donna l’une de ses filles pour femme ; celle-ci lui donna Attaï.

      Néhémie 5

      6 Lorsque j’entendis leurs plaintes et toutes ces réclamations, je fus saisi d’une violente colère
      8 Je leur déclarai : —Dans la mesure de nos moyens, nous avons racheté nos compatriotes juifs vendus comme esclaves à des étrangers. Et maintenant vous vendez vous-mêmes vos compatriotes, et cela à des gens de notre peuple. Ils ne trouvèrent rien à répondre et gardèrent le silence.

      Néhémie 7

      67 sans compter leurs 7 337 serviteurs et servantes. Parmi eux se trouvaient 245 musiciens et chanteuses. Ils avaient 736 chevaux, 245 mulets,

      Job 24

      9 On arrache de force l’orphelin au sein de sa mère, on exige des gages des malheureux.

      Job 31

      13 Si je n’ai pas fait droit à ma servante ou à mon serviteur quand, avec moi, ils avaient un litige,
      15 Celui qui m’a tissé dans le sein de ma mère, ne les a-t-il pas faits, eux, tout autant que moi ? Oui, c’est le même Dieu qui nous a tous formés dans le sein maternel.

      Jérémie 34

      8 Voici la parole que l’Eternel adressa à Jérémie. Le roi Sédécias avait conclu une alliance avec toute la population de Jérusalem pour que l’on publie la libération de tous les esclaves.
      9 Chacun devait affranchir ses esclaves hébreux, hommes ou femmes, en sorte que personne ne retienne plus son compatriote judéen comme esclave.
      10 Tous les dirigeants et toute la population avaient conclu cette alliance et s’étaient engagés à libérer chacun son esclave, homme ou femme, pour ne plus les retenir dans la servitude. Ils avaient tenu parole et avaient libéré leurs esclaves.
      11 Mais par la suite, ils revinrent sur leur décision et reprirent leurs anciens esclaves, hommes et femmes, qu’ils avaient affranchis, pour les soumettre de nouveau à la servitude.
      12 C’est alors que l’Eternel adressa la parole à Jérémie en ces termes :
      13 —Voici ce que déclare l’Eternel, Dieu d’Israël : J’avais moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres quand je les ai fait sortir d’Egypte, du pays où ils étaient esclaves, en leur disant :
      14 « Au bout de sept ans, chacun de vous laissera partir libre son compatriote israélite qui se sera vendu à lui comme esclave. Celui-ci servira pendant six ans, et la septième année vous l’affranchirez. » Mais vos ancêtres ne m’ont pas obéi, ils n’ont pas prêté attention à mes paroles.
      15 Or vous-mêmes, vous avez changé de conduite et vous avez fait ce que je considère comme juste en annonçant chacun la libération de son prochain. Vous avez pris des engagements à ce sujet, devant moi, dans le Temple qui m’appartient.
      16 Mais ensuite, vous êtes revenus sur votre parole et vous m’avez déshonoré, car chacun de vous a repris ses anciens esclaves, hommes et femmes, que vous aviez affranchis, et à qui vous aviez permis de disposer d’eux-mêmes à leur gré ; vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.
      17 C’est pourquoi, voici ce que déclare l’Eternel : Puisque vous ne m’avez pas obéi en libérant chacun son compatriote et son prochain, eh bien, moi, je vais vous « libérer » — l’Eternel le déclare — pour l’épée, la peste et la famine, et vous inspirerez l’effroi à tous les royaumes de la terre.

      Ezéchiel 27

      13 Yavân, Toubal, Méchek commerçaient avec toi, ils donnaient des esclaves et des objets de bronze en échange de tes marchandises.

      Joël 2

      Joël 3

      Amos 1

      6 « L’Eternel dit ceci : Gaza a perpétré de nombreux crimes ; il a dépassé les limites. Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur l’arrêt que j’ai pris, car ils ont déporté des prisonniers en masse pour les livrer à Edom comme esclaves.
      9 « L’Eternel dit ceci : Tyr a commis de nombreux crimes ; il a dépassé les limites. Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur l’arrêt que j’ai pris, car ils ont livré à Edom des déportés en masse, ils n’ont fait aucun cas du traité de fraternité qui les liait au peuple frère.

      Amos 2

      6 « L’Eternel dit ceci : Israël a commis de nombreux crimes ; il a dépassé les limites. Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur l’arrêt que j’ai pris, car pour un pot-de-vin ils vendent l’innocent, et l’indigent pour un morceau de pain.

      Amos 8

      6 et nous achèterons le pauvre pour de l’argent, et l’indigent pour un morceau de pain ; nous vendrons même jusqu’aux déchets du blé. »

      Matthieu 10

      24 Le *disciple n’est pas plus grand que celui qui l’enseigne, ni le serviteur supérieur à son maître.

      Matthieu 16

      26 Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s’il perd sa vie ? Et que peut-on donner pour racheter sa vie ?

      Matthieu 18

      14 Il en est de même pour votre Père céleste : il ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde.
      25 Comme ce serviteur n’avait pas de quoi rembourser ce qu’il devait, son maître donna ordre de le vendre comme esclave avec sa femme et ses enfants ainsi que tous ses biens pour rembourser sa dette.
      34 Et, dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait remboursé toute sa dette.

      Matthieu 20

      25 Alors Jésus les appela tous auprès de lui et dit : —Vous savez ce qui se passe dans les nations : les chefs politiques dominent sur leurs peuples et les grands personnages font peser sur eux leur autorité.
      27 si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave.
      28 Car le *Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup.

      Matthieu 23

      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler « Maître », car pour vous, il n’y a qu’un seul Maître, et vous êtes tous frères.
      11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

      Matthieu 24

      45 —Quel est le serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié le soin de veiller sur l’ensemble de son personnel pour qu’il distribue à chacun sa nourriture au moment voulu ?

      Matthieu 25

      40 Et le roi leur répondra : « Vraiment, je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à moi-même que vous l’avez fait. »
      45 Alors il leur répondra : « Vraiment, je vous l’assure : chaque fois que vous n’avez pas fait cela au moindre de ceux que voici, c’est à moi que vous avez manqué de le faire. »

      Marc 12

      2 Au moment des vendanges il envoya un de ses serviteurs aux vignerons pour recevoir la part du produit de sa vigne qui lui revenait.
      4 Alors le propriétaire leur envoya un deuxième serviteur : celui-là, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d’insultes.

      Luc 12

      46 son maître arrivera un jour où il ne s’y attendra pas, et à une heure qu’il ne connaît pas. Alors le maître le punira très sévèrement, et le traitera comme on traite les esclaves infidèles.
      47 Le serviteur qui sait ce que son maître veut de lui, mais qui n’aura rien préparé ou qui n’aura pas agi selon la volonté de son maître, sera sévèrement puni.
      48 Mais celui qui n’aura pas su ce que son maître voulait, et qui aura commis des actes méritant une punition, celui-là subira un châtiment peu rigoureux. Si quelqu’un a beaucoup reçu, on exigera beaucoup de lui ; et plus on vous aura confié, plus on demandera de vous.

      Luc 17

      7 —Supposons que l’un de vous ait un serviteur occupé à labourer ou à garder le troupeau. En le voyant rentrer des champs, lui direz-vous : « Viens vite, assieds-toi à table » ?

      Luc 22

      24 Les disciples eurent une vive discussion : il s’agissait de savoir lequel d’entre eux devait être considéré comme le plus grand.
      27 A votre avis, qui est le plus grand ? Celui qui est assis à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est assis à table ? Eh bien, moi, au milieu de vous, je suis comme le serviteur...

      Jean 8

      35 Or, un esclave ne fait pas partie de la famille, un fils, lui, en fait partie pour toujours.

      Romains 1

      1 Cette lettre vous est adressée par Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être *apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de la part de Dieu.

      Romains 6

      5 Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves.
      7 Car celui qui est mort a été déclaré juste : il n’a plus à répondre du péché.
      8 Or, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
      9 Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
      10 Il est mort et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes. Mais à présent, il est vivant et il vit pour Dieu.
      11 Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.
      12 Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs.
      13 Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien.
      14 Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la *Loi mais sous celui de la grâce.
      15 Mais quoi ? Allons-nous encore pécher sous prétexte que nous ne sommes pas sous le régime de la Loi, mais sous celui de la grâce ? Loin de là !
      16 Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de quelqu’un comme des esclaves pour lui obéir, vous êtes effectivement les esclaves du maître à qui vous obéissez : ou bien du péché qui entraîne la mort, ou bien de l’obéissance qui conduit à une vie juste ?
      17 Mais Dieu soit loué ! Si, autrefois, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement fondamental auquel vous avez été soumis.
      18 Et, à présent, affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 — Si je parle ici à la manière des hommes c’est à cause de votre faiblesse naturelle. — De même que vous avez offert autrefois vos membres en esclaves à des passions dégradantes et immorales pour vivre une vie déréglée, de même offrez-les maintenant en esclaves à la justice pour mener une vie sainte.
      20 Lorsque vous étiez encore esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.
      21 Or, quels fruits portiez-vous alors ? Des actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte aujourd’hui, car ils conduisent à la mort.
      22 Mais maintenant, affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, le fruit que vous portez, c’est une vie sainte, et le résultat auquel vous aboutissez, c’est la vie éternelle.

      Romains 10

      12 Ainsi, il n’y a pas de différence entre *Juifs et non-Juifs. Car tous ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui font appel à lui. En effet, il est écrit :

      Romains 13

      11 Faites ceci d’autant plus que vous savez en quel temps nous vivons. C’est désormais l’heure de sortir de votre sommeil, car le salut est plus près de nous que lorsque nous avons commencé à croire.

      1 Corinthiens 7

      20 Que chacun demeure dans la situation qui était la sienne lorsque Dieu l’a appelé.
      21 Etais-tu esclave lorsque Dieu t’a appelé ? Ne te fais pas de souci à ce sujet. — Mais si tu peux devenir libre, alors profites-en. —
      22 Car un esclave qui a été appelé à servir le Seigneur est un affranchi du Seigneur. Et de même, l’homme libre que Dieu a appelé est un esclave du Christ.
      29 Je vous assure, frères : le temps est limité ; que désormais ceux qui sont mariés vivent comme s’ils n’avaient pas de femme,

      1 Corinthiens 12

      13 En effet, nous avons tous été baptisés par un seul et même Esprit pour former un seul corps, que nous soyons *Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres. C’est de ce seul et même Esprit que nous avons tous reçu à boire.

      Galates 3

      28 Il n’y a donc plus de différence entre les Juifs et les non-Juifs, entre les esclaves et les hommes libres, entre les hommes et les femmes. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un.

      Ephésiens 6

      9 Quant à vous, maîtres, agissez suivant les mêmes principes envers vos esclaves, sans user de menaces. Car vous savez que le Seigneur qui est au ciel est votre Maître tout autant que le leur ; et il n’agit jamais par favoritisme.

      Colossiens 3

      11 Dans cette nouvelle humanité, il n’y a plus de différence entre *Juifs et non-Juifs, entre *circoncis et incirconcis, étrangers, barbares, esclaves, hommes libres : il n’y a plus que le Christ, lui qui est tout et en tous.
      22 Esclaves, obéissez en tous points à vos maîtres terrestres, et pas seulement quand on vous surveille, comme s’il s’agissait de plaire à des hommes, mais de bon gré, parce que vous révérez le Seigneur.
      24 Car vous savez que vous recevrez du Seigneur, comme récompense, l’héritage qu’il réserve au peuple de Dieu. Le Maître que vous servez, c’est le Christ.

      Colossiens 4

      1 Maîtres, traitez vos serviteurs avec justice et d’une manière équitable, car vous savez que vous avez, vous aussi, un Maître dans le ciel.
      9 J’envoie avec lui Onésime, notre cher et fidèle frère, qui est l’un des vôtres. Ils vous mettront au courant de tout ce qui se passe ici.

      1 Timothée 6

      1 Les croyants qui sont esclaves doivent considérer leurs maîtres comme ayant droit à tout leur respect. Ils éviteront ainsi que le nom de Dieu soit *blasphémé et notre enseignement dénigré.

      Tite 2

      9 Aux esclaves, tu recommanderas d’obéir à leurs maîtres en toutes choses. Qu’ils cherchent à leur donner satisfaction, qu’ils évitent de les contredire

      Philémon 1

      12 Je te le renvoie donc, lui qui est devenu comme une partie de moi-même.
      16 non plus comme un esclave, mais bien mieux qu’un esclave : comme un frère très cher. Il l’est tellement pour moi ; combien plus le sera-t-il pour toi, en tant qu’homme et en tant que frère dans le Seigneur.
      17 Par solidarité envers moi, accueille-le comme s’il s’agissait de moi-même.

      1 Pierre 2

      18 Serviteurs, soumettez-vous à votre maître avec tout le respect qui lui est dû, non seulement s’il est bon et bienveillant, mais aussi s’il est dur.
      19 En effet, c’est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu.
      20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute ? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c’est là un privilège devant Dieu.
      21 C’est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces.
      22 Il n’a commis aucun péché, ses lèvres n’ont jamais prononcé de mensonge.
      23 Injurié, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge.
      24 Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris.
      25 Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous.

      1 Pierre 4

      7 La fin de toutes choses est proche. Menez donc une vie équilibrée et ne vous laissez pas distraire, afin d’être disponibles pour prier.
    • Genèse 9

      25 et dit : « Maudit soit Canaan ! Qu'il soit le dernier des esclaves pour ses frères ! »

      Genèse 12

      16 Il traita bien Abram à cause d'elle et Abram reçut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.

      Genèse 15

      2 Abram répondit : « Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants et l'héritier de mes biens, c'est Eliézer de Damas. »

      Genèse 16

      1 Saraï, la femme d'Abram, ne lui avait pas donné d'enfants, mais elle avait une servante égyptienne du nom d'Agar.
      2 Saraï dit à Abram : « Voici que l'Eternel m'a rendue stérile. Aie des relations avec ma servante : peut-être aurai-je par elle des enfants. » Abram écouta Saraï.
      3 Alors Saraï, la femme d'Abram, prit l'Egyptienne Agar, qui était sa servante, et elle la donna pour femme à son mari Abram, 10 ans après l'installation d'Abram dans le pays de Canaan.
      4 Il eut des relations avec Agar et celle-ci tomba enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
      5 Saraï dit à Abram : « L'injure qui m'est faite retombe sur toi. C'est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, mais quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre toi et moi ! »
      6 Abram répondit à Saraï : « Ta servante est en ton pouvoir. Traite-la comme tu le jugeras bon. » Alors Saraï maltraita Agar, de sorte que celle-ci s'enfuit loin d'elle.
      9 L'ange de l'Eternel lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous son pouvoir. »

      Genèse 17

      12 A l'âge de 8 jours, tout garçon parmi vous sera circoncis, et ce à chacune de vos générations, qu'il soit né chez toi ou qu'il ait été acheté à un étranger, en dehors de ta descendance.
      13 On devra circoncire celui qui est né chez toi et celui que tu as acheté. Mon alliance sera inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle.
      14 Un homme incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans son corps, sera exclu de son peuple : il aura violé mon alliance. »
      23 Abraham prit son fils Ismaël, ainsi que tous ceux qui étaient nés chez lui et tous ceux qu'il avait achetés, tous les hommes parmi les membres de son foyer, et il les circoncit le jour même, conformément à l'ordre que Dieu lui avait donné.
      27 et tous les membres de son foyer, qu’ils soient nés chez lui ou aient été achetés à des étrangers, furent circoncis avec lui.

      Genèse 20

      14 Abimélec prit des brebis et des bœufs, des serviteurs et des servantes, et il les donna à Abraham. De plus, il lui rendit sa femme Sara

      Genèse 24

      2 Abraham dit à son plus ancien serviteur, qui était l'intendant de tous ses biens : « Mets ta main sous ma cuisse
      9 Le serviteur mit sa main sous la cuisse de son seigneur Abraham et lui jura de se conformer à ces paroles.
      59 Alors ils laissèrent leur sœur Rebecca et sa nourrice partir avec le serviteur d'Abraham et ses hommes.
      61 Rebecca se leva avec ses servantes. Elles montèrent sur les chameaux et suivirent l'homme. C’est ainsi que le serviteur emmena Rebecca et repartit.

      Genèse 25

      12 Voici la lignée d'Ismaël, fils d'Abraham, celui que l'Egyptienne Agar, la servante de Sara, avait donné à Abraham.

      Genèse 29

      24 Laban donna sa servante Zilpa pour servante à sa fille Léa.
      29 Laban donna sa servante Bilha pour servante à sa fille Rachel.

      Genèse 30

      3 Elle dit : « Voici ma servante Bilha. Aie des relations avec elle ! Qu'elle mette un enfant au monde sur mes genoux et que par elle j'aie aussi des fils. »
      9 Voyant qu'elle avait cessé d'avoir des enfants, Léa prit sa servante Zilpa et la donna pour femme à Jacob.

      Exode 12

      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent, et alors il pourra en manger.

      Exode 20

      10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.
      17 » Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. »

      Exode 21

      2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer.
      3 S'il est entré seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
      6 Alors son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou de son montant et lui percera l'oreille avec un poinçon. Ainsi l'esclave sera pour toujours à son service.
      7 » Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne sortira pas libre comme le font les esclaves de sexe masculin.
      11 Et s'il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner d'argent.
      12 » Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
      16 » Celui qui enlèvera un homme, qu’il l’ait vendu ou qu’on l’ait trouvé entre ses mains, sera puni de mort.
      20 » Si un maître frappe son esclave, homme ou femme, avec un bâton et que l'esclave meure sous ses coups, il sera puni.
      21 Mais si l’esclave survit un jour ou deux, le maître ne sera pas puni, car c'est son argent.
      26 » Si un homme frappe l'œil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre l'œil, il le laissera partir libre pour prix de son œil.

      Exode 22

      3 si ce qu'il a volé, bœuf, âne ou agneau, est encore vivant entre ses mains, il fera une restitution au double.
      16 Si le père refuse de la lui accorder en mariage, il paiera en argent la valeur de la dot des jeunes filles vierges.
      26 En effet, c'est sa seule couverture, c'est le vêtement dont il s'enveloppe le corps. Dans quoi coucherait-il ? S'il crie à moi, je l'entendrai, car je suis plein de grâce.

      Exode 23

      12 » Pendant 6 jours, tu feras ton travail, mais le septième jour, tu te reposeras afin que ton bœuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l'étranger reprennent leur souffle.

      Lévitique 19

      20 » Lorsqu'un homme couchera avec une femme, si c'est une esclave fiancée à un autre homme et qui n'a pas été rachetée ou affranchie, ils seront punis, mais non de mort, parce qu'elle n'a pas été affranchie.

      Lévitique 22

      10 » Aucune personne étrangère ne mangera des offrandes saintes : ni celui qui loge chez un prêtre ni son salarié ne mangeront des offrandes saintes.
      11 En revanche, un esclave acheté par le prêtre à prix d'argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison. Ils mangeront de sa nourriture.
      12 » La fille d'un prêtre mariée à un étranger ne mangera pas de ce qui est prélevé sur les offrandes saintes.
      13 En revanche, la fille d'un prêtre qui sera veuve ou rejetée par son mari, sans enfant, et qui retournera dans la maison de son père comme dans sa jeunesse pourra manger de la nourriture de son père. Aucune personne étrangère n'en mangera.

      Lévitique 25

      10 Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, vous proclamerez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous retournera dans sa propriété et dans son clan.
      39 » Si ton frère devient pauvre près de toi et se vend à toi, tu ne lui imposeras pas le travail d'un esclave.
      40 Il sera chez toi comme un salarié, comme un immigré ; il sera à ton service jusqu'à l'année du jubilé.
      41 Il sortira alors de chez toi avec ses enfants et il retournera dans son clan, dans la propriété de ses ancêtres.
      42 En effet, ils sont mes serviteurs, ceux que j'ai fait sortir d'Egypte ; on ne les vendra pas comme on vend des esclaves.
      43 Tu ne domineras pas sur lui avec dureté et tu craindras ton Dieu.
      44 C'est parmi les nations qui vous entourent que tu prendras le serviteur et la servante qui t'appartiendront, c'est d'elles que vous achèterez le serviteur et la servante.
      46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous comme une propriété, vous les garderez comme esclaves pour toujours. Mais en ce qui concerne vos frères, les Israélites, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère.
      47 » Si un étranger ou un immigré devient riche et que ton frère devienne pauvre près de lui et se vende à l'étranger immigré chez toi ou à quelqu'un de la famille de l'étranger,
      50 Il comptera avec celui qui l'a acheté le nombre d’années depuis celle où il s'est vendu jusqu'à l'année du jubilé. Le prix à payer dépendra du nombre d'années, évaluées comme celles d'un salarié :
      54 S'il n'est racheté d'aucune de ces manières, il sortira l'année du jubilé, lui et ses enfants avec lui.
      55 En effet, c'est de moi que les Israélites sont esclaves. Ils sont mes esclaves, que j'ai fait sortir d'Egypte. Je suis l'Eternel, votre Dieu.

      Nombres 31

      11 Ils prirent tout le butin et toutes les prises de guerre, tant personnes que bêtes,
      25 L'Eternel dit à Moïse :
      47 Sur cette moitié qui revenait aux Israélites, Moïse prit un sur 50, tant des personnes que des animaux, et il le donna aux Lévites qui ont la garde du tabernacle de l'Eternel, conformément à ce que l'Eternel lui avait ordonné.

      Josué 9

      23 Maintenant vous êtes maudits et vous ne cesserez pas d'être dans l'esclavage, de couper du bois et de puiser de l'eau pour la maison de mon Dieu. »
      27 mais il les destina dès ce jour à couper du bois et à puiser de l'eau pour l'assemblée et pour l'autel de l'Eternel à l'endroit que l'Eternel choisirait. C’est ce qu'ils font encore aujourd'hui.

      Juges 19

      11 Le jour avait beaucoup baissé lorsqu'ils furent près de Jébus. Le serviteur dit alors à son maître : « Allons, dirigeons-nous vers cette ville des Jébusiens pour y passer la nuit. »

      1 Samuel 9

      5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit au serviteur qui l'accompagnait : « Viens, retournons chez nous. Sinon mon père oubliera les ânesses et s'inquiétera pour nous. »
      6 Le serviteur lui dit : « Il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme estimé. Tout ce qu'il dit arrive à coup sûr. Allons-y donc ! Peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre. »
      7 Saül dit à son serviteur : « Mais si nous y allons, qu’apporterons-nous à l'homme de Dieu ? En effet, il n'y a plus de provisions dans nos sacs et nous n'avons aucun cadeau à lui offrir. Qu'avons-nous ? »
      8 Le serviteur reprit la parole et dit à Saül : « J'ai sur moi un peu d'argent ; je le donnerai à l'homme de Dieu et il nous indiquera notre chemin. »
      9 Quand on allait consulter Dieu, on disait autrefois en Israël : « Venez, allons trouver le voyant ! » Celui qu'on appelle aujourd'hui « prophète » s'appelait en effet autrefois « voyant ».
      10 Saül dit à son serviteur : « Tu as raison. Viens, allons-y ! » Et ils se rendirent à la ville où se trouvait l'homme de Dieu.
      22 Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle et leur donna une place à la tête des invités. Il y avait là une trentaine d’hommes.

      2 Samuel 9

      9 Le roi appela Tsiba, le serviteur de Saül, et lui dit : « Je donne au fils de ton maître tout ce qui appartenait à Saül et à toute sa famille.

      2 Samuel 10

      2 David se dit : « Je vais montrer de la bonté envers Hanun, le fils de Nachash, tout comme son père en a montré envers moi. » Et il envoya ses serviteurs le consoler au sujet de son père. Lorsque les serviteurs de David arrivèrent dans le pays des Ammonites,
      3 les chefs des Ammonites dirent à leur maître Hanun : « Penses-tu que ce soit pour honorer ton père que David t'envoie des consolateurs ? N'est-ce pas pour faire une reconnaissance de la ville, pour l’explorer et la détruire, qu'il envoie ses serviteurs vers toi ? »
      4 Alors Hanun arrêta les serviteurs de David, leur fit raser la moitié de la barbe et fit couper leurs habits par le milieu jusqu'en haut des cuisses. Puis il les renvoya.

      1 Chroniques 2

      35 et il donna sa fille pour femme à son esclave Jarcha, qui eut d’elle Attaï.

      Néhémie 5

      6 J’ai été très irrité en prenant connaissance de leurs plaintes et de ces faits,
      8 et je leur ai dit : « Nous avons nous-mêmes racheté, en fonction de nos possibilités, nos frères juifs vendus aux nations, mais vous, vous vendez vos frères et vous osez nous les vendre à nous ! » Ils ont gardé le silence, ne trouvant rien à répondre.

      Néhémie 7

      67 sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de 7337. Parmi eux se trouvaient 245 musiciens, hommes et femmes.

      Job 24

      9 On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre.

      Job 31

      13 » Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu'ils étaient en litige avec moi,
      15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi ? N’est-ce pas le même Dieu qui nous a façonnés dans le ventre maternel ?

      Jérémie 34

      8 La parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel après que le roi Sédécias eut conclu une alliance avec l’ensemble de la population de Jérusalem pour proclamer un décret de libération.
      9 Chacun devait laisser partir libres son esclave et sa servante hébreux et ne plus contraindre à l’esclavage un Juif, un de ses frères.
      10 Tous les chefs et tout le peuple qui avaient accepté l’alliance furent attentifs à laisser partir libres chacun son esclave et sa servante et à ne plus les contraindre à l’esclavage. Ils tinrent parole et les renvoyèrent,
      11 mais ensuite ils changèrent d'avis : ils reprirent les esclaves et les servantes qu'ils avaient affranchis et les forcèrent à redevenir esclaves et servantes.
      12 Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel.
      13 « Voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël : J’ai moi-même conclu une alliance avec vos ancêtres, le jour où je les ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage. Je leur ai dit :
      14 ‘Au bout de sept ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui s’est vendu à lui ; il te servira six ans, puis tu le laisseras partir libre de chez toi.’Cependant, vos ancêtres ne m'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l'oreille.
      15 Quant à vous, vous aviez changé d’attitude aujourd'hui, vous aviez fait ce qui est droit à mes yeux en proclamant chacun la libération pour son prochain. Vous aviez même conclu une alliance en ma présence, dans le temple auquel mon nom est associé.
      16 Pourtant, vous vous êtes ravisés et vous avez déshonoré mon nom. Vous avez repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis pour qu’ils puissent disposer d’eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos servantes.
      17 » C'est pourquoi, voici ce que dit l’Eternel : Vous ne m'avez pas obéi en proclamant chacun une réelle libération pour son frère, pour son prochain. Je vais donc proclamer un décret de libération pour vous, et ce à l’intention de l'épée, de la peste et de la famine, déclare l'Eternel, et je ferai de vous une source de terreur pour tous les royaumes de la terre.

      Ezéchiel 27

      13 Javan, Tubal et Méshec faisaient du commerce avec toi. Ils donnaient des esclaves et des objets en bronze en échange de tes marchandises.

      Joël 2

      Joël 3

      Amos 1

      6 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes de Gaza, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision. Parce qu'ils ont fait une foule de prisonniers pour les livrer à Edom,
      9 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes de Tyr, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision. Parce qu'ils ont livré à Edom une foule de prisonniers, sans se souvenir de l'alliance fraternelle,

      Amos 2

      6 Voici ce que dit l'Eternel : A cause de trois crimes d'Israël, même de quatre, je ne reviens pas sur ma décision, parce qu'ils ont vendu le juste pour de l'argent, et le pauvre pour une paire de sandales.

      Amos 8

      6 Puis nous achèterons les faibles pour de l'argent et le pauvre pour une paire de sandales, et nous vendrons le déchet du blé.’

      Matthieu 10

      24 » Le disciple n'est pas supérieur au maître, ni le serviteur supérieur à son seigneur.

      Matthieu 16

      26 Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Ou que pourra donner un homme en échange de son âme ?

      Matthieu 18

      14 De même, ce n'est pas la volonté de votre Père céleste qu'il se perde un seul de ces petits.
      25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna de le vendre, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait, afin d’être remboursé de cette dette.
      34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait.

      Matthieu 20

      25 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir.
      27 et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave.
      28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »

      Matthieu 23

      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre maître, [c'est le Christ, ] et vous êtes tous frères.
      11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

      Matthieu 24

      45 » Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi responsable des gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu ?

      Matthieu 25

      40 Et le roi leur répondra : ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.’
      45 Et il leur répondra : ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait cela à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait.’

      Marc 12

      2 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d'eux une part de récolte de la vigne.
      4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils [lui jetèrent des pierres, ] le frappèrent à la tête et l'insultèrent.

      Luc 12

      46 alors le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas. Il le punira sévèrement et lui fera partager le sort des infidèles.
      47 Le serviteur qui a connu la volonté de son maître mais qui n'a rien préparé ni fait pour s’y conformer sera battu d'un grand nombre de coups.
      48 En revanche, celui qui ne l’a pas connue et qui a fait des choses dignes de punition sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et l’on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié.

      Luc 17

      7 » Si l'un de vous a un esclave qui laboure ou garde les troupeaux, lui dira-t-il, à son retour des champs : ‘Viens tout de suite te mettre à table’ ?

      Luc 22

      24 Il y eut aussi une rivalité entre les disciples pour déterminer qui devait être considéré comme le plus grand parmi eux.
      27 En effet, qui est le plus grand : celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.

      Jean 8

      35 Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c’est le fils qui y reste pour toujours.

      Romains 1

      1 De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.

      Romains 6

      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
      7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
      9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
      10 Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit.
      11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].
      12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs.
      13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice.
      14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
      15 Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas !
      16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
      17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.
      18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l’injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté.
      20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.
      21 Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd'hui, car leur fin, c’est la mort.
      22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle.

      Romains 10

      12 Ainsi, il n'y a aucune différence entre le Juif et le non-Juif, puisqu'ils ont tous le même Seigneur, qui se montre généreux pour tous ceux qui font appel à lui.

      Romains 13

      11 Cela est d'autant plus important que vous savez quel temps nous vivons : c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru.

      1 Corinthiens 7

      20 Que chacun reste dans la condition qui était la sienne lorsqu'il a été appelé.
      21 Etais-tu esclave quand tu as été appelé ? Ne t'en inquiète pas mais, si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
      22 En effet, l'esclave qui a été appelé par le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.
      29 Ce que je veux dire, frères et sœurs, c’est que le temps est court. Désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'en avaient pas,

      1 Corinthiens 12

      13 En effet, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps et nous avons tous bu à un seul Esprit.

      Galates 3

      28 Il n'y a plus ni Juif ni non-Juif, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ.

      Ephésiens 6

      9 Quant à vous, maîtres, agissez de même envers eux et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans le ciel et que devant lui il n'y a pas de favoritisme.

      Colossiens 3

      11 Il n'y a plus ni Juif ni non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni étranger, ni sauvage, ni esclave ni homme libre, mais Christ est tout et en tous.
      22 Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres terrestres, et pas seulement sous leurs yeux, comme le feraient des êtres désireux de plaire aux hommes, mais avec sincérité de cœur, dans la crainte de Dieu.
      24 sachant que vous recevrez du Seigneur un héritage pour récompense. [En effet, ] le Seigneur que vous servez, c’est Christ.

      Colossiens 4

      1 Maîtres, accordez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel.
      9 Je l'envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère qui est l’un des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.

      1 Timothée 6

      1 Que tous ceux qui vivent sous la contrainte de l'esclavage considèrent leurs maîtres comme dignes d'un plein respect, afin que le nom de Dieu et sa doctrine ne soient pas calomniés.

      Tite 2

      9 Encourage les esclaves à se soumettre à leurs maîtres, à leur être agréables en tout, à ne pas les contredire

      Philémon 1

      12 Je te le renvoie, [et toi, accueille-le, ] lui qui est une partie de moi-même.
      16 non plus comme un esclave, mais bien mieux encore, comme un frère bien-aimé. Il l'est particulièrement pour moi, il le sera d’autant plus pour toi dans vos rapports humains et dans le Seigneur.
      17 Si donc tu me considères comme ton ami, accueille-le comme si c’était moi.

      1 Pierre 2

      18 Serviteurs, soumettez-vous avec le plus grand respect à vos maîtres, non seulement à ceux qui font preuve de bonté et de douceur, mais aussi à ceux qui ont l’esprit pervers,
      19 car c'est une grâce de supporter des difficultés en souffrant injustement pour garder bonne conscience envers Dieu.
      20 En effet, quelle gloire y a-t-il à endurer de mauvais traitements si vous commettez des fautes ? Mais si vous endurez la souffrance alors que vous faites ce qui est bien, c'est une grâce aux yeux de Dieu.
      21 De fait, c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces,
      22 lui qui n'a pas commis de péché et dans la bouche duquel on n’a pas trouvé de tromperie,
      23 lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, maltraité ne faisait pas de menaces mais s'en remettait à celui qui juge justement,
      24 lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.
      25 Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme.

      1 Pierre 4

      7 La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres afin de vous livrer à la prière.
    • Genèse 9

      25 Alors il déclara : « Maudit soit Canaan ! Qu’il soit pour ses frères le dernier des esclaves ! »

      Genèse 12

      16 A cause d’elle, le Pharaon se montra bienveillant pour Abram. Il lui donna des moutons, des chèvres et des bœufs, des serviteurs et des servantes, des ânes, des ânesses et des chameaux.

      Genèse 15

      2 Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, à quoi bon me donner quelque chose ? Je suis sans enfant, tu ne m’as pas accordé de descendant. Mon héritier, celui qui recevra mes biens, c’est Éliézer de Damas, un de mes domestiques. » –

      Genèse 16

      1 Saraï, la femme d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant. Mais elle avait une esclave égyptienne nommée Agar.
      2 Saraï dit à son mari : « Tu vois : le Seigneur m’a empêchée d’avoir des enfants. Je pourrai peut-être avoir un fils grâce à mon esclave. Passe la nuit avec elle. » Abram accepta la proposition de Saraï.
      3 Saraï prit alors son esclave Agar et la donna comme femme à Abram son mari. Il y avait dix ans qu’Abram habitait le pays de Canaan.
      4 Abram passa la nuit avec Agar, qui devint enceinte. Quand elle sut qu’elle attendait un enfant, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
      5 Saraï dit alors à Abram : « A toi de supporter les conséquences de l’injure qui m’est faite ! C’est bien moi qui ai mis mon esclave dans tes bras, mais depuis qu’elle s’est vue enceinte, elle s’est mise à me mépriser. Que le Seigneur soit juge entre toi et moi ! »
      6 Abram lui répondit : « C’est ton esclave, elle est en ton pouvoir. Fais-lui ce qui te plaît. » Alors Saraï maltraita tellement Agar que celle-ci s’enfuit dans le désert.
      9 « Retourne auprès de ta maîtresse, reprit l’ange, et sois-lui soumise.

      Genèse 17

      12 De génération en génération, tous vos garçons seront circoncis quand ils auront huit jours. De même pour les esclaves nés chez toi ou pour les esclaves étrangers que tu as achetés et qui ne sont donc pas membres de ton clan.
      13 Ainsi l’esclave né chez toi et celui que tu auras acheté seront circoncis, afin que mon alliance soit inscrite dans votre chair comme une alliance perpétuelle.
      14 Quant à l’homme non circoncis, il sera exclu du peuple pour n’avoir pas respecté les obligations de mon alliance. »
      23 Abraham prit alors son fils Ismaël ainsi que tous ses esclaves, ceux nés chez lui et ceux qu’il avait achetés, c’est-à-dire tous les hommes de sa maison. Il les circoncit le jour même, comme Dieu le lui avait ordonné.
      27 avec tous les hommes de la maison d’Abraham, esclaves nés chez lui ou achetés à des étrangers.

      Genèse 20

      14 Abimélek prit des moutons, des chèvres et des bœufs, des esclaves hommes et femmes, et les donna à Abraham en lui rendant sa femme Sara.

      Genèse 24

      2 Un jour Abraham dit au plus âgé de ses serviteurs, qui administrait tous ses biens : « Mets ta main sous ma cuisse
      9 Le serviteur mit alors sa main sous la cuisse de son maître Abraham et lui jura d’exécuter ses ordres.
      59 Ils laissèrent alors Rébecca et sa nourrice partir avec le serviteur d’Abraham et ses hommes.
      61 Rébecca et ses servantes montèrent sur les chameaux pour suivre le serviteur et ils s’en allèrent ensemble.

      Genèse 25

      12 Voici la liste des descendants d’Ismaël, le fils que l’Égyptienne Agar, l’esclave de Sara, donna à Abraham.

      Genèse 29

      24 Laban avait donné Zilpa comme servante à sa fille.
      29 A Rachel, il donna Bila comme servante.

      Genèse 30

      3 Elle répondit : « Prends ma servante Bila, pour qu’elle mette au monde des enfants ; je les adopterai. Ainsi, grâce à elle, j’en aurai moi aussi. »
      9 Quand Léa vit qu’elle avait cessé d’avoir des enfants, elle prit sa servante Zilpa et la donna pour femme à Jacob.

      Exode 12

      44 “Un esclave qu’on a acheté pourra participer au repas après avoir été circoncis.

      Exode 20

      10 Le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le Seigneur ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni tes enfants, ni tes serviteurs ou servantes, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi.
      17 « Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain, ni sa maison, ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. »

      Exode 21

      2 Quand vous achèterez un esclave hébreu, il sera esclave pour six ans ; la septième année il pourra s’en aller librement sans rien devoir à personne.
      3 S’il était célibataire quand il est devenu esclave, il s’en ira seul ; s’il était marié, sa femme s’en ira avec lui.
      6 le maître en prendra Dieu à témoin ; il placera l’homme contre la porte ou contre le montant de porte de sa maison, et là, il lui percera l’oreille au moyen d’un poinçon. Dès lors l’homme sera pour toujours à son service.
      7 « Quand un homme vendra sa fille comme esclave, celle-ci ne retrouvera pas sa liberté dans les mêmes conditions qu’un esclave mâle.
      11 S’il ne lui donne pas satisfaction dans ces trois domaines, elle pourra reprendre sa liberté sans rien devoir à personne. »
      12 « Celui qui frappe et tue un être humain doit être mis à mort.
      16 « Celui qui enlève une personne doit être mis à mort, qu’il ait vendu sa victime ou qu’on la trouve encore chez lui.
      20 « Si quelqu’un, à coups de bâton, bat à mort son esclave, homme ou femme, il doit être puni.
      21 Toutefois si la victime survit un jour ou deux, il ne doit pas être puni, car elle était sa propriété.
      26 « Si quelqu’un frappe son esclave, homme ou femme, et lui crève un œil, il accordera la liberté à la victime, en compensation de son œil.

      Exode 22

      3 « Si une bête volée, bœuf, âne, mouton ou chèvre, est retrouvée vivante chez le voleur, il devra alors restituer cette bête-là plus une autre. »
      16 Si le père refuse de la lui accorder, le séducteur devra quand même lui verser l’équivalent en argent du cadeau traditionnel remis pour pouvoir épouser une jeune fille.
      26 car il n’a que cela pour se couvrir et protéger son corps. S’il en est privé, dans quoi s’enveloppera-t-il pour se coucher ? Il m’appellera au secours et je l’entendrai, car je suis un Dieu bienveillant.

      Exode 23

      12 « Vous avez six jours dans la semaine pour accomplir votre ouvrage, mais le septième jour, vous cesserez toute activité, afin que vos bœufs et vos ânes puissent se reposer, et que les serviteurs et les étrangers puissent reprendre haleine.

      Lévitique 19

      20 « Si un homme couche avec une servante fiancée à un autre homme, mais qui n’a été ni rachetée, ni libérée, il doit payer une indemnité. Mais on ne mettra pas à mort les coupables, car la femme était encore servante.

      Lévitique 22

      10 « Aucun laïc ne doit manger de nourriture consacrée : même l’invité ou l’ouvrier salarié d’un prêtre n’y est pas autorisé.
      11 Mais si un prêtre a acquis un serviteur à prix d’argent, celui-ci peut manger de la nourriture destinée au prêtre, tout comme un serviteur né dans la maison.
      12 Si la fille d’un prêtre a épousé un laïc, elle n’a pas le droit de consommer ce qui est prélevé sur les offrandes réservées à Dieu.
      13 Mais la fille d’un prêtre, veuve ou divorcée, qui n’a pas d’enfants et qui est revenue habiter chez son père comme avant son mariage, peut manger la même nourriture que lui. En dehors de ces cas, aucun laïc ne doit manger de nourriture consacrée.

      Lévitique 25

      10 De cette manière vous manifesterez que la cinquantième année est consacrée à Dieu, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Cette année portera le nom de “Jubilé”. A cette occasion, chacun d’entre vous pourra rentrer en possession de ses terres et regagner sa famille.
      39 « Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère devra se vendre à vous comme serviteur, ne lui imposez pas une tâche d’esclave,
      40 mais traitez-le comme un ouvrier salarié ou un hôte résidant chez vous. Il sera à votre service jusqu’à l’année du “Jubilé”.
      41 A ce moment-là, la liberté lui sera rendue, ainsi qu’à ses enfants ; il regagnera sa famille et rentrera en possession de la terre de ses ancêtres.
      42 En effet, les Israélites sont à mon service, eux que j’ai délivrés d’Égypte ; c’est pourquoi ils ne doivent pas être vendus comme on vend des esclaves.
      43 Ne les traitez pas avec brutalité. Montrez par votre comportement que vous me respectez, moi, votre Dieu.
      44 « Si vous avez besoin d’esclaves ou de servantes, vous vous en procurerez auprès des nations qui vous entourent.
      46 Plus tard vous les laisserez en héritage à vos fils, afin qu’ils en aient la propriété à leur tour. Vous pourrez les garder comme esclaves à perpétuité. Par contre, que jamais personne parmi vous ne traite avec brutalité un de ses frères israélites.
      47 « Si un étranger ou un hôte résidant dans votre pays s’enrichit et qu’un de vos compatriotes tombé dans la misère se vende à lui, ou à un autre membre d’un clan d’étrangers,
      50 En ce cas, il comptera avec l’acheteur le nombre d’années comprises entre celle où il s’est vendu et celle du “Jubilé”, il calculera le rapport entre le prix de vente et ce nombre d’années, et évaluera le travail fourni d’après le tarif d’un salarié à la journée.
      54 Si votre compatriote n’est pas racheté d’une manière ou d’une autre, la liberté lui sera rendue, de même qu’à ses enfants, lors de l’année du “Jubilé”. »
      55 « Oui, les Israélites sont mes serviteurs ! Ils le sont, puisque c’est moi qui les ai fait sortir d’Égypte ! Je suis le Seigneur votre Dieu.

      Nombres 31

      11 puis s’en allèrent avec le butin, les gens et les bêtes dont ils s’étaient emparés.
      25 Le Seigneur dit à Moïse :
      47 Sur la part attribuée aux Israélites, Moïse préleva une redevance d’un être humain sur cinquante, et d’une bête sur cinquante ; et, selon l’ordre qu’il avait reçu du Seigneur, il la remit aux lévites, qui s’occupent de la demeure du Seigneur.

      Josué 9

      23 Maintenant vous êtes maudits, vous ne cesserez jamais d’être tous des esclaves, vous couperez du bois et puiserez de l’eau pour le temple de mon Dieu. »
      27 il leur imposa la charge de couper du bois et de puiser de l’eau pour le peuple d’Israël et pour l’autel du Seigneur, à l’endroit que le Seigneur choisirait. Aujourd’hui encore, leurs descendants exercent ces fonctions.

      Juges 19

      11 Lorsqu’ils furent près de la ville, le jour avait beaucoup baissé, et le serviteur dit à son maître : « Dirigeons-nous vers la ville des Jébusites, allons y passer la nuit. » –

      1 Samuel 9

      5 Quand ils arrivèrent dans la région de Souf, Saül dit à son serviteur : « Rentrons à la maison, sinon mon père oubliera les ânesses pour ne plus s’inquiéter que de nous. »
      6 Le serviteur répondit : « Je sais que dans cette ville, là, devant nous, il y a un prophète, un homme réputé : tout ce qu’il annonce arrive à coup sûr. Allons donc le voir maintenant ; il nous indiquera peut-être de quel côté nous devons poursuivre nos recherches. » –
      7 « Mais, si nous y allons, dit Saül, qu’apporterons-nous à ce prophète ? Nous n’avons plus de pain dans nos sacs, nous n’avons aucun cadeau à lui offrir, il ne nous reste rien. » –
      8 « J’ai avec moi une petite pièce d’argent, reprit le serviteur ; nous la lui donnerons pour qu’il nous indique le chemin à prendre. »
      9 Saül dit alors : « C’est bien ; allons-y. » Et ils se rendirent à la ville où se trouvait le prophète. En cours de route, ils croisèrent des jeunes filles qui descendaient de la ville pour aller puiser de l’eau. Ils leur demandèrent : « Est-ce que le voyant est ici ? » – Autrefois en Israël, lorsqu’on voulait consulter Dieu, on disait : « Allons donc chez le voyant ». En effet, celui qu’on appelle aujourd’hui “prophète”, on l’appelait alors “voyant”. –
      22 Cependant Samuel emmena Saül et son serviteur et les conduisit dans la salle du repas ; il les installa à la place d’honneur, en compagnie d’une trentaine d’invités.

      2 Samuel 9

      9 Cependant le roi fit venir Siba, serviteur de Saül, et lui dit : « J’ai donné à Mefibaal, le petit-fils de ton maître, tout ce qui appartenait à Saül et à sa famille.

      2 Samuel 10

      2 David se dit : « Je veux traiter Hanoun, fils de Nahach, avec bonté, tout comme son père l’a fait à mon égard. » Il envoya donc quelques-uns de ses ministres présenter ses condoléances à Hanoun, à l’occasion de la mort de son père. Lorsque les ministres de David arrivèrent dans le pays des Ammonites,
      3 les princes ammonites dirent à leur maître Hanoun : « T’imagines-tu que c’est seulement pour honorer la mémoire de ton père que David envoie des ministres t’apporter ses condoléances ? N’est-ce pas plutôt pour qu’ils jouent les espions en parcourant la ville, afin de pouvoir un jour s’en emparer ? »
      4 Alors Hanoun fit arrêter les ministres de David : on leur rasa la moitié de la barbe, on leur coupa les vêtements à mi-hauteur, au niveau des fesses, et on les renvoya.

      1 Chroniques 2

      35 à qui il donna une de ses filles en mariage. Celle-ci mit au monde un fils, Attaï.

      Néhémie 5

      6 Lorsque j’entendis ces propos et ces plaintes, j’en fus vivement indigné.
      8 Je leur déclarai : « Dans la mesure de nos moyens, nous avons racheté nos compatriotes juifs qui s’étaient vendus comme esclaves à des étrangers. Et maintenant, vous-mêmes, vous vendez vos propres compatriotes, et cela à des gens de notre peuple ! » Ils ne trouvèrent rien à répondre et gardèrent le silence.

      Néhémie 7

      67 Ils avaient avec eux 7 337 serviteurs et servantes, 245 chanteurs et chanteuses,

      Job 24

      9 On arrache l’orphelin au sein de sa mère. De celui qui n’a rien on exige des gages.

      Job 31

      13 Lorsque mon serviteur ou lorsque ma servante avaient un sujet de plainte à me présenter, ai-je tenu pour rien le droit qui est le leur ?
      15 Car c’est le même Dieu qui nous a tous formés, eux comme moi, dans le ventre de notre mère.

      Jérémie 34

      8 Jérémie reçut du Seigneur une parole dans les circonstances que voici : le roi Sédécias avait conclu un accord solennel avec la population de Jérusalem, pour proclamer que les esclaves étaient libérés.
      9 Chacun devait renvoyer libres ses esclaves hébreux, hommes ou femmes ; personne ne devait plus faire travailler un Judéen, un frère, comme esclave.
      10 Toutes les autorités et la population de Jérusalem avaient participé à cet accord solennel, et avaient accepté de ne plus faire travailler les hommes et les femmes qu’ils avaient eus comme esclaves mais de les renvoyer libres. Chacun avait obéi à cet accord et avait laissé partir ses esclaves.
      11 Mais ensuite ils changèrent d’avis, ils reprirent les hommes et les femmes qu’ils avaient libérés et les forcèrent à redevenir esclaves.
      12 Alors Jérémie reçut cette parole du Seigneur :
      13 « Voici ce que déclare le Seigneur, Dieu d’Israël : Moi aussi, j’avais conclu un accord ; c’était avec vos ancêtres, quand je les ai fait sortir d’Égypte où ils étaient esclaves.
      14 Après une période de sept ans, leur avais-je dit alors, chacun de vous devra laisser partir le frère hébreu qui a dû se vendre à lui comme esclave et qui l’aura servi pendant six ans. Vous devrez le laisser partir libre. Mais vos ancêtres ne m’ont pas écouté, ils n’ont pas fait attention à ce que je disais.
      15 Vous au contraire, vous veniez de prendre l’attitude inverse, et je trouvais que chacun de vous avait bien fait en proclamant que son prochain était libéré. Vous aviez même conclu un accord solennel devant moi, dans ce temple qui m’est consacré.
      16 Seulement vous avez changé d’avis et vous m’avez ainsi traité avec mépris : après avoir laissé vos esclaves, hommes et femmes, libres d’aller où ils voulaient, chacun de vous, en effet, les a repris et les a forcés à redevenir esclaves. »
      17 Jérémie ajouta : « Voici donc ce que déclare le Seigneur : Chacun de vous devait proclamer la libération de son esclave, qui est son frère, son prochain ; mais vous ne m’avez pas obéi. C’est pourquoi moi, le Seigneur, je proclame que je vais libérer contre vous la guerre, la peste et la famine, de sorte que tous les royaumes du monde soient épouvantés en vous voyant.

      Ezéchiel 27

      13 Les peuples de la Grèce, de Toubal et de Méchek faisaient du commerce avec toi et te fournissaient des esclaves et des objets de bronze en échange de tes produits.

      Joël 2

      Joël 3

      Amos 1

      6 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux Philistins de Gaza, et en particulier celui-ci : ils ont déporté les populations de villages entiers pour les livrer aux Édomites. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision :
      9 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux Phéniciens de Tyr, et en particulier celui-ci : ils n’ont pas honoré le pacte fraternel qui les liait à Israël ; ils ont emmené les populations de villages entiers pour les livrer aux Édomites. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision :

      Amos 2

      6 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux gens d’Israël. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision. Je leur reproche en particulier ceci : ils vendent l’innocent comme esclave pour de l’argent qu’il n’a pu rembourser ; ils vendent le malheureux pour une paire de sandales.

      Amos 8

      6 Vous vendez à vos clients jusqu’aux déchets de votre blé. Vous récupérez comme esclaves des malheureux pour un peu d’argent qu’ils n’ont pu rembourser, des pauvres pour une paire de sandales.

      Matthieu 10

      24 « Aucun élève n’est supérieur à son maître ; aucun serviteur n’est supérieur à son patron.

      Matthieu 16

      26 A quoi servirait-il à un homme de gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Que pourrait-il donner pour racheter sa vie ?

      Matthieu 18

      14 De même, votre Père qui est dans les cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde. »
      25 Cet homme n’avait pas de quoi rendre cet argent ; alors son maître donna l’ordre de le vendre comme esclave et de vendre aussi sa femme, ses enfants et tout ce qu’il possédait, afin de rembourser ainsi la dette.
      34 Le maître était fort en colère et il envoya le serviteur aux travaux forcés en attendant qu’il ait payé toute sa dette. »

      Matthieu 20

      25 Alors Jésus les appela tous et dit : « Vous savez que les chefs des peuples les commandent en maîtres et que les grands personnages leur font sentir leur pouvoir.
      27 et si l’un de vous veut être le premier, il doit être votre esclave :
      28 c’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »

      Matthieu 23

      8 Mais vous, ne vous faites pas appeler “Maître”, car vous êtes tous frères et vous n’avez qu’un seul Maître.
      11 Le plus grand parmi vous doit être votre serviteur.

      Matthieu 24

      45 « Quel est donc le serviteur fidèle et intelligent ? En voici un que son maître a chargé de prendre soin des autres serviteurs pour leur donner leur nourriture au moment voulu.

      Matthieu 25

      40 Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
      45 Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne l’avez pas fait à moi non plus.”

      Marc 12

      2 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour recevoir d’eux sa part de la récolte.
      4 Alors le propriétaire envoya un autre serviteur ; celui-là, ils le frappèrent à la tête et l’insultèrent.

      Luc 12

      46 alors le maître reviendra un jour où le serviteur ne l’attend pas et à une heure qu’il ne connaît pas ; il chassera le serviteur et lui fera partager le sort des infidèles.
      47 Le serviteur qui sait ce que veut son maître, mais ne se tient pas prêt à le faire, recevra de nombreux coups.
      48 Par contre, le serviteur qui ne sait pas ce que veut son maître et agit de telle façon qu’il mérite d’être battu, recevra peu de coups. A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a confié beaucoup, on demandera encore plus. »

      Luc 17

      7 « Supposons ceci : l’un d’entre vous a un serviteur qui laboure ou qui garde les troupeaux. Lorsqu’il le voit revenir des champs, va-t-il lui dire : “Viens vite te mettre à table” ?

      Luc 22

      24 Les disciples se mirent à discuter vivement pour savoir lequel d’entre eux devait être considéré comme le plus important.
      27 Car qui est le plus important, celui qui est à table ou celui qui sert ? Celui qui est à table, n’est-ce pas ? Eh bien, moi je suis parmi vous comme celui qui sert !

      Jean 8

      35 Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours.

      Romains 1

      1 De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre et choisi par Dieu pour annoncer sa Bonne Nouvelle.

      Romains 6

      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous serons également unis à lui par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Sachons bien ceci : l’être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché.
      7 Car celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Si nous sommes morts avec le Christ, nous sommes convaincus que nous vivrons aussi avec lui.
      9 Nous savons en effet que le Christ, depuis qu’il a été ramené d’entre les morts, ne doit plus mourir : la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
      10 En mourant, il est mort par rapport au péché une fois pour toutes ; mais maintenant qu’il est vivant, il vit pour Dieu.
      11 De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.
      12 Le péché ne doit donc plus régner sur votre corps mortel pour vous faire obéir aux désirs de ce corps.
      13 Ne mettez plus les diverses parties de votre corps au service du péché comme instruments du mal. Au contraire, offrez-vous à Dieu, comme des êtres revenus de la mort à la vie, et mettez-vous tout entiers à son service comme instruments de ce qui est juste.
      14 En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu.
      15 Mais quoi ? Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu ? Certainement pas !
      16 Vous le savez bien : si vous vous mettez au service de quelqu’un pour lui obéir, vous devenez les esclaves du maître auquel vous obéissez ; il s’agit soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance à Dieu qui conduit à une vie juste.
      17 Mais Dieu soit loué : vous qui étiez auparavant esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement que vous avez reçu.
      18 Vous avez été libérés du péché et vous êtes entrés au service de ce qui est juste.
      19 J’emploie cette façon humaine de parler à cause de votre faiblesse naturelle. Auparavant, vous vous étiez mis tout entiers comme esclaves au service de l’impureté et du mal qui produisent la révolte contre Dieu ; de même, maintenant, mettez-vous tout entiers comme esclaves au service de ce qui est juste pour mener une vie sainte.
      20 Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à ce qui est juste.
      21 Qu’avez-vous gagné à commettre alors des actes dont vous avez honte maintenant ? Ces actes mènent à la mort !
      22 Mais maintenant vous avez été libérés du péché et vous êtes au service de Dieu ; vous y gagnez d’être dirigés dans une vie sainte et de recevoir, à la fin, la vie éternelle.

      Romains 10

      12 Ainsi, il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs : ils ont tous le même Seigneur qui accorde ses biens à tous ceux qui font appel à lui.

      Romains 13

      11 Prenez cela d’autant plus au sérieux que vous savez en quel temps nous sommes : le moment est venu de vous réveiller de votre sommeil. En effet, le salut est plus près de nous maintenant qu’au moment où nous avons commencé à croire.

      1 Corinthiens 7

      20 Il faut que chacun demeure dans la condition où il était lorsque Dieu l’a appelé.
      21 Étais-tu esclave quand Dieu t’a appelé ? Ne t’en inquiète pas ; mais si une occasion se présente pour toi de devenir libre, profites-en.
      22 Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur est un homme libéré qui dépend du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé par le Christ est son esclave.
      29 Voici ce que je veux dire, frères : il reste peu de temps ; dès maintenant, il faut que les hommes mariés vivent comme s’ils n’étaient pas mariés,

      1 Corinthiens 12

      13 Et nous tous, Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps par le même Esprit Saint et nous avons tous eu à boire de ce seul Esprit.

      Galates 3

      28 Il n’importe donc plus que l’on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ.

      Ephésiens 6

      9 Et vous, maîtres, conduisez-vous d’une façon semblable à l’égard de vos esclaves ; abstenez-vous de toute menace. Rappelez-vous que vous avez, vous et vos esclaves, le même Maître dans les cieux, qui n’avantage personne.

      Colossiens 3

      11 Il n’importe donc plus que l’on soit non-Juif ou Juif, circoncis ou incirconcis, non civilisé, primitif, esclave ou homme libre ; ce qui compte, c’est le Christ qui est tout et en tous.
      22 Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d’ici-bas. Ne le faites pas seulement quand ils vous surveillent, pour leur plaire ; mais obéissez d’un cœur sincère, à cause du respect que vous avez pour le Seigneur.
      24 Rappelez-vous que le Seigneur vous récompensera : vous recevrez les biens qu’il réserve aux siens. Car le véritable Maître que vous servez, c’est le Christ.

      Colossiens 4

      1 Maîtres, traitez vos esclaves d’une façon droite et juste. Rappelez-vous que vous avez, vous aussi, un Maître dans le ciel.
      9 Il est accompagné par Onésime, le cher et fidèle frère, qui est l’un des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.

      1 Timothée 6

      1 Ceux qui sont esclaves doivent tous considérer leurs maîtres comme dignes d’un entier respect, afin que personne ne fasse insulte au nom de Dieu et à notre enseignement.

      Tite 2

      9 Que les esclaves soient soumis à leurs maîtres en toutes choses, qu’ils leur soient agréables. Qu’ils évitent de les contredire

      Philémon 1

      12 Je te le renvoie, maintenant, lui qui est comme une partie de moi-même.
      16 Car maintenant il n’est plus un simple esclave, mais il est beaucoup mieux qu’un esclave : un frère très cher. Il m’est particulièrement cher, mais il doit l’être encore beaucoup plus pour toi, aussi bien dans sa condition humaine que comme frère chrétien.
      17 Si donc tu me considères comme ton ami, reçois-le comme si c’était moi-même.

      1 Pierre 2

      18 Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec un entier respect, non seulement à ceux qui sont bons et bien disposés, mais aussi à ceux qui sont pénibles.
      19 En effet, c’est un bien de supporter, par obéissance à Dieu, les peines que l’on souffre injustement.
      20 Car quel mérite y a-t-il à supporter les coups si vous les recevez pour avoir commis une faute ? Mais si vous avez à souffrir après avoir bien agi et que vous le supportez, c’est un bien aux yeux de Dieu.
      21 C’est à cela qu’il vous a appelés, car le Christ lui-même a souffert pour vous ; il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces.
      22 Il n’a pas commis de péché ; aucun mensonge n’est jamais sorti de sa bouche.
      23 Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice.
      24 Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.
      25 Car vous étiez comme des moutons égarés, mais maintenant vous avez été ramenés à celui qui est votre berger et qui veille sur vous.

      1 Pierre 4

      7 La fin de toutes choses est proche. Vivez donc d’une manière raisonnable et gardez l’esprit éveillé afin de pouvoir prier.
    • Genèse 9

      Genèse 12

      Genèse 15

      2 Bien que nous ne devions jamais nous plaindre de Dieu, nous pouvons cependant Lui exprimer nos requêtes et nos doléances. Un esprit abattu ira volontiers se confier à un ami fidèle et bienveillant. Le problème d'Abram était de ne pas avoir d'enfant ; il n'avait en réalité pratiquement aucune descendance ; ce désir si intense finissait par lui causer des soucis, à tel point qu'il rejetait tout réconfort. On pourrait reprocher à Abram de rejeter toute forme de réconfort extérieur. Mais alors, on pourrait supposer, ce qui est tout à son honneur, qu'il se référait à la Semence promise. Ne soyons pas satisfaits tant que nous n'avons pas, en Christ, de toute évidence, tous nos intérêts accomplis ; que deviendrais-je, loin de Christ ?

      Si nous persévérons dans la prière, avec humilité et en toute soumission à la volonté divine, notre démarche ne sera pas vaine.

      Dieu a fait à Abram la promesse formelle qu'i aurait un fils. Les chrétiens peuvent se confier en Dieu pour tout ce qui concerne les choses courantes de leur vie ; mais la foi par laquelle ils sont justifiés fait toujours référence à la personne et à l'œuvre de Christ. Abram crût en Christ, la Promesse ayant vécu la mort, à travers Dieu, Romains 4:24.

      Par la foi en Son sang, on obtient le pardon des péchés !

      Genèse 16

      1

      araï donne Agar à Abram. (Genèse 16:1-3)
      La mauvaise conduite d'Agar envers Saraï. (Genèse 16:4-6)
      L'Ange commande à Agar de retourner, La promesse qui lui fut faite, naissance d'Ismaël. (Genèse 16:7-16)

      Saraï, n'espérant plus avoir d'enfant, a proposé à Abram de prendre une autre épouse, afin qu'il ait une descendance ; en prenant une femme parmi ses serviteurs, ses enfants resteraient ainsi en sa propriété. Tout cela a été fait délibérément, sans demander l'avis du Seigneur. Toutes les œuvres faites sans l'approbation de la puissance divine sont vaines. Cette histoire en est un triste exemple et révèle une suite de nombreuses inquiétudes. Dans chaque situation de la vie, il y a une croix à porter : beaucoup de tests de notre foi font l'objet d'une patiente soumission, attendant l'heure prévue par le Seigneur, en nous faisant utiliser uniquement les moyens qu'Il nous a laissés sur le chemin de la croix. Les tentations folles peuvent paraître honnêtes et tout à fait convenables. La sagesse de la chair nous éloigne de la voie divine. Cela ne devrait pas être notre cas si nous demandons conseil à Dieu, par la lecture de Sa Parole et par la prière, avant d'accomplir ce qui peut nous paraître douteux.
      4 Le malheureux mariage d'Abram avec Agar a bien vite été générateur de méchanceté. Ne soyons pas étonnés lorsque les fautes et la douleur nous poursuivent, après avoir quitté la voie que nous dictait notre devoir. C'est bien ce qui est arrivé dans ce texte. Les passions des uns engendrent souvent des querelles avec les autres, au sujet des actes dont les premiers sont seuls responsables. Saraï a donné sa servante à Abram, en disant : « L'outrage qui m'est fait retombe sur toi ».

      Ce genre de propos n'est jamais tenu avec sagesse, mais plutôt avec colère et orgueil. Ceux qui ne pratiquent pas toujours l'équité et qui se vantent de suivre les voies du Seigneur sont vraiment imprudents et audacieux, ils courent à la ruine. Agar a oublié qu'elle fut la première à lancer la provocation, en méprisant sa maîtresse. Ceux qui souffrent par leurs fautes devraient savoir en endurer patiemment les conséquences, \\#1Pe 2:20\\.

      Genèse 17

      23 Abraham et toute sa famille ont été circoncis ; le patriarche afficha ainsi le signe de son alliance avec Dieu, se distinguant des autres familles qui n'avaient pas part à la communion divine. Ce fut l'objet d'une obéissance implicite ; il a accompli ce que Dieu lui avait demandé de faire, sans chercher à savoir le « pourquoi » ni le « comment ». Il a exécuté cet acte qui était vraiment désiré par Dieu. Abraham a obéi rapidement, sur le champ. Une obéissance sincère ne souffre pas de délais. Non seulement les doctrines qui nous sont révélées, mais aussi les signes de l'alliance divine nous rappellent que nous sommes fautifs et pollués par le péché. Ces révélations nous montrent notre besoin d'être rachetés par le sang ; elles nous conduisent au Sauveur qui a été promis dès les temps anciens, et nous enseignent à s'appuyer sur Lui par la foi.

      La Parole nous montre que sans la régénération, la sanctification par l'Esprit et l'abandon de notre vieil homme charnel, nous ne pouvons bénéficier de l'alliance divine. Mais rappelons-nous bien que la véritable circoncision est celle du cœur, par le moyen de l'Esprit, Romains 2:28,29.

      À la fois sous l'ancienne alliance et sous la nouvelle, beaucoup, hélas, ont témoigné de manière visible qu'ils n'étaient pas véritablement scellés du Saint-Esprit.

      Genèse 20

      14 Lorsque nous avons des mauvaises pensées, cela finit par nous poser des problèmes intérieurs, voire nous mener vers la tentation et le péché. Nous sommes alors placés, malgré nous, face à la colère divine. La complicité dans les affaires douteuses n'apporte généralement que problèmes et honte ; le fait d'être prévenu par le Seigneur du risque de pécher, par la voie d'une éventuelle épreuve ou par la souffrance, doit nous conduire à une reconnaissance fervente envers Celui-ci.

      Ici, dans notre texte, malgré une forte réprimande de l'Éternel, Celui-ci finira par accorder son pardon et délivrera son serviteur, afin que cela serve de témoignage aux autres nations environnantes ; ce peuple verra alors ses infirmités vis-à-vis de Dieu et en sera humilié, à son grand avantage.

      Genèse 24

      Genèse 25

      Genèse 29

      Genèse 30

      Exode 12

      Exode 20

      Exode 21

      12 Dieu, dans Sa Providence, donne la vie et protège les siens ; la Loi donne les détails relatifs à cette protection. Un meurtrier délibéré sera arraché de l'autel de Dieu. Mais ce Dernier, en ces temps, fournissait des villes refuges, destinées à protéger ceux qui auraient donné la mort involontairement ; ce pouvait être le cas, par exemple, d'un homme tuant accidentellement quelqu'un, sans avoir eu l'intention de lui donner la mort.

      Dans ce texte, les enfants doivent bien noter la sentence que la Parole de Dieu réserve à ceux qui sont ingrats et désobéissants envers leurs parents : ils seront punis par Dieu, s'ils maudissent ces derniers, même silencieusement, dans leur cœur, ou s'ils ont osé lever la main contre eux, à moins qu'ils ne se repentent et se réfugient vers leur Sauveur.

      Les parents, de leur côté, doivent apprendre à élever convenablement leurs enfants, en leur montrant le bon exemple, tout particulièrement dans la maîtrise de leurs passions, en priant pour eux ; ils doivent veiller à ne pas les provoquer.

      Les Israélites, dans leur dénuement, étaient parfois contraints de vendre leurs enfants ; les magistrats vendaient certains criminels ; de même, les créditeurs étaient quelquefois autorisés à vendre ceux qui ne pouvaient rembourser leurs emprunts. Mais le « commerce des hommes », le fait de placer un homme en condition d'esclavage, est considéré dans le Nouveau Testament, comme un des plus grands crimes. Dans ce texte, celui qui avait blessé un homme, ne méritait pas la mort.

      L'évangile enseigne aux maîtres de pardonner, de modérer leurs menaces, Eph 6:9, en ayant les mêmes pensées que Job : « Qu'ai-je à faire, quand Dieu se lève » ? Job 31:13,14.

      Exode 22

      Exode 23

      Lévitique 19

      Lévitique 22

      Lévitique 25

      39 Si un Israélite de naissance était vendu, pour rembourser un crime ou une dette, il devait servir six ans, pour être ensuite libéré la septième année. S'il se vendait de sa propre volonté, pour cause de pauvreté, tout son travail devait être en rapport avec son statut, en tant que « fils d'Abraham ». Il est demandé aux maîtres de traiter leurs serviteurs avec justice et équité, Colossiens 4:1. L'année du « Jubilé », le serviteur devait être libéré, lui et ses enfants : il devait alors retourner dans sa famille. Ceci est une image de la rédemption de la servitude du péché et de Satan, par la grâce de Dieu, en Christ, la Vérité qui nous affranchit, Jean 8:32. Il nous est impossible de racheter nos compagnons qui vivent dans le péché, par contre nous pouvons les amener à Christ. Que par la Grâce, nos vies puissent honorer l'évangile de Jésus-Christ et Son Amour, qu'elles puissent exprimer notre gratitude envers Lui et glorifier Son Saint Nom !

      Nombres 31

      25 Quelles que soient la nature et la quantité de nos biens, nous devons rendre la part qui revient à Dieu. Le texte nous indique qu'une portion représentant le cinq centième du butin devait être prélevée parmi les combattants, alors que pour le peuple, il était demandé le cinquantième.

      Si nous ne pouvons, par manque d'opportunité, honorer Dieu par divers services, nous devons alors compenser cet état de fait en donnant une partie notre argent.

      Josué 9

      Juges 19

      1 Samuel 9

      2 Samuel 9

      9 David était en quelque sorte, une image de Christ, le Fils de Dieu, Sa Descendance ; le fait que le roi témoigna sans obligation, sa bonté envers Mephibosheth, nous rappelle la grandeur de la Grâce et de l'Amour de Jésus, Celui qui a revêtu volontairement notre nature humaine pour nous sauver. Le Fils de Dieu est en effet venu secourir la race humaine, perdue sinon, à jamais. Il vint ici-bas pour chercher et sauver les âmes perdues !

      2 Samuel 10

      1 Chroniques 2

      Néhémie 5

      6 Néhémie savait que même s'il construisait les murs de Jérusalem d'une si grande hauteur, d'une si grande épaisseur, et d'une si grande solidité, la ville ne pouvait néanmoins être en sûreté tant qu'il subsisterait des abus parmi le peuple. La meilleure manière de réformer la vie des hommes, est de les convaincre de leur mauvaise conscience.

      Si vous marchez dans la crainte de Dieu, vous ne serez pas avide des gains de ce monde, ni cruel envers vos frères. Rien n'expose davantage la piété au reproche, que l'amour du monde et la dureté de cœur de ceux qui professent appartenir à Christ. Ceux qui exigent à tout prix faire valoir leur idée, finissent par persuader les autres d'abandonner leur voie. Quand on cherche à raisonner des personnes égoïstes, il est bon de comparer leur conduite à celle des autres, qui sont plus généreux ; mais le meilleur exemple à suivre est celui de Jésus, qui bien qu'étant « riche », par amour pour nous, est devenu « pauvre », et qui par Sa pauvreté, nous enrichit, 2Corinthiens 8:9.

      Les enfants d'Israël se conformèrent à leur promesse. Les bonnes résolutions sont d'excellentes choses, mais leur mise à exécution est encore meilleure !

      Néhémie 7

      Job 24

      Job 31

      Jérémie 34

      8 D’après la loi dictée par l’Éternel, un juif ne devait pas être gardé plus de sept ans, en servitude. Cet ordre divin fut transgressé par les Juifs, à l’époque de Jérémie, ainsi que par leurs ancêtres. Quand une lueur d’espoir fut perceptible, quant à la levée du siège de Jérusalem, les enfants d’Israël forcèrent leurs domestiques à rester encore à leur service.

      Ceux qui pensent pouvoir tromper Dieu, par un pseudo repentir et un changement de conduite simulé, rendent leur âme coupable de la plus grande fraude qui soit.

      Ce texte montre bien la liberté qui existe à pratiquer le péché, liberté qui mène finalement aux jugements célestes les plus sévères. Quand nous décevons Dieu, dans l’exercice de notre devoir, il est tout à fait normal que nous soyons déçus en retour, quant à l’espérance d’obtenir Sa Miséricorde. Quand nous sommes contraints, dans l’angoisse, de changer de conduite, ce changement est rarement durable.

      Les vœux solennels que firent les enfants d’Israël envers l’Éternel, ne furent pas respectés, profanant ainsi la loi divine : ce qui les sépara encore davantage de Dieu.

      Sondons notre cœur, afin de vérifier l’authenticité de notre repentir ; veillons à ce que la loi divine dirige toujours notre conduite !

      Ezéchiel 27

      Joël 2

      28 La promesse a commencé à s'accomplir au jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit a été répandu ; elle s'est ensuite appliquée lorsque la grâce miraculeuse a été donnée à la fois aux Juifs et aux gentils.

      Les jugements de Dieu envers le monde pécheur n'auront réellement lieu qu'au temps de la fin, au dernier jour. Le fait de faire appel à Dieu suppose qu'on Le connaisse déjà, qu'on désire Le rencontrer, dépendre de Lui, et pour finir, qu'on Lui obéisse en toute sincérité.

      Seules ces personnes là seront délivrées au « grand jour », celles qui se sont détournées du péché pour aller vers Dieu, vers Christ, celles dont le cœur est porté vers les choses célestes.

      Joël 3

      Amos 1

      Amos 2

      Amos 8

      Matthieu 10

      Matthieu 16

      Matthieu 18

      Matthieu 20

      Matthieu 23

      Matthieu 24

      Matthieu 25

      Marc 12

      Luc 12

      Luc 17

      Luc 22

      Jean 8

      Romains 1

      1

      En écrivant aux Romains, l'apôtre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des éléments de réponse aux incrédules, tout en instruisant les croyants Juifs ; il voulait également affermir la foi des chrétiens et convertir les païens idolâtres ; de plus, l’écrivain désirait souligner l’égalité des « Gentils » et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.

      Ces buts multiples sont présentés au lecteur, par le biais d’oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incrédules ou non), qu’avec les « Gentils ».

      Le chemin de l'acceptation d'un pécheur par Dieu, c'est-à-dire Sa justification, simplement par la Grâce, est clairement affirmé au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulevées par les chrétiens judaïques, partisans de créer des critères d'accession au salut, par un mélange de la loi et de l'Évangile, et pour priver les païens de toute participation aux bénédictions apportées par le Messie. Dans la conclusion de l’épitre, l’auteur incite à la sainteté, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.

      * La mission de l'apôtre. (Romains 1:1-7) Il prie pour les saints à Rome, et désire les rencontrer. (Romains 1:8-15) Le chemin de l'Évangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (Romains 1:16,17) Les péchés des Gentils sont révélés. (Romains 1:18-32)

      Romains 1:1-7 La doctrine enseignée par l'apôtre Paul expose l'accomplissement des promesses faites par les prophètes : il s’agit en fait de Jésus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais déclaré Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chrétienne n’est pas constituée d’une connaissance théorique des Écritures, ni d’un simple consentement à une idéologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d'obéissance. Seuls ceux qui sont amenés à l'obéissance de la foi peuvent prétendre « appartenir à Jésus-Christ.

      Nous pouvons voir dans ce texte : 1- Le privilège des chrétiens : ils sont les bien-aimés de Dieu, et sont membres du « corps spirituel », lui aussi bien-aimé. 2- Le devoir des chrétiens : ils doivent être saints, (ils sont en effet appelés à le devenir).

      Au début de cette épitre, l'apôtre Paul salue les « bienaimés qui sont à Rome », leur souhaitant la Grâce pour sanctifier leur âme, et la Paix pour consoler leur cœur ; ces deux bénédictions émanent de la Miséricorde divine, du Père, réconcilié avec tous les croyants, par le biais du Seigneur Jésus-Christ !

      Romains 6

      11 Nous trouvons dans ce texte les raisons les plus valables pour lutter contre le péché et pour nous consacrer à l’affermissement de notre sainteté. Étant, par la Grâce, libérés du règne du péché, vivant pour Dieu, et ayant la perspective de la vie éternelle, il convient aux croyants d’avancer avec ferveur vers ce but. Les convoitises de « l’ancienne nature » du croyant n’étant pas tout à fait étouffées, ce dernier doit vigoureusement leur résister, en luttant sérieusement, avec l’aide de la Grâce divine, afin de ne point se laisser dériver dans cet état mortel. Le fait de savoir que l’état de cette ancienne nature aura bientôt une fin, encourage le véritable chrétien, en particulier dans sa lutte contre les tentations, les convoitises, éléments qui l'embarrassent si souvent et l'affligent...

      Plaçons-nous à la disposition de Dieu, tels des « armes » ou des « outils », prêts pour le combat et l'œuvre de la Justice, à Son service. Nous disposons de la Puissance de la Grâce divines. Le péché ne dominera plus sur nous. Les promesses que Dieu nous a adressées sont plus puissantes et plus efficaces, pour anéantir le péché, que celles que nous pourrions lui faire.

      Le péché peut troubler le véritable croyant, mais en fin de compte, ce dernier ne sera pas dominé ; il pourra être blessé par ses chutes éventuelles, mais celles-ci ne domineront pas en lui !

      Quelqu'un pourrait-il prétexter cette doctrine pour se permettre de pratiquer délibérément le péché ? Que de telles pensées abominables, si contraires aux perfections de Dieu, et à la conception de l’Évangile, si opposées à l'existence de la Grâce, soient rejetées ! Qu’est-ce qui pourrait vaincre plus efficacement le péché, que l'Amour de Christ ? Continuerions-nous délibérément à pécher contre une telle Bonté et un tel Amour ?

      16 Tout homme est serviteur d’un maître, auquel il doit rendre des comptes, qu’il s’agisse des culpabilités de son cœur, qui conduisent à la mort, ou de l'obéissance nouvelle et spirituelle implantée par la régénération.

      Dans ce texte, l'apôtre se réjouit de voir les nouveaux convertis obéir de tout cœur à l'Évangile, auquel ils se conforment en tous points. De même que du métal prenant la forme d’un vase neuf, quand il est fondu et versé dans un moule, le croyant, né de nouveau, devient une autre créature. Il y a ainsi une grande différence dans la liberté de pensée de l’impie et l'esprit du croyant : ils sont opposés quant à leur « esclavage » ; cela permet au véritable chrétien, assurant le service de son Seigneur légitime, de Le considérer comme son Père, tout en sachant qu’il est lui-même Son fils et Son héritier, par l'adoption de la Grâce.

      Quand on est dominé par le péché, on en devient esclave, volontairement, sans en détester, hélas, le pouvoir néfaste. Ceux qui sont maintenant serviteurs de Dieu, étaient jadis esclaves du péché.

      21 Le plaisir et le profit du péché ne sont absolument pas ses « fruits ». Les pécheurs ne sont que des « semeurs d'iniquité et de vanité », ne moissonnant que les mauvais fruits qui en résultent. La honte est arrivée dans le monde avec le péché, et elle en est encore une manifestation certaine. Le fruit du péché, c'est la mort. Bien que le chemin de l’iniquité puisse paraître agréable et attirant, il ne finira cependant qu'en amertume.

      Devant une telle constatation, le croyant est libre, il est affranchi de l’esclavage du péché. Si le fruit de son existence est la sainteté, s'il connaît une croissance spirituelle active, sous le régime de la Grâce véritable, il connaîtra la vie éternelle, en fait, une fin très heureuse ! Bien que ce chemin de la sainteté, étroit et épineux, culmine au « sommet d'une colline », difficile à gravir, il mène cependant à la vie éternelle.

      Le don de Dieu est la vie éternelle. Ce don s’acquiert par le biais de notre Seigneur Jésus-Christ. Christ l'a « acheté », l'a préparé, nous y prépare et nous préserve ; Il représente tout notre salut !

      Romains 10

      12 Il n'y a pas de Dieu particulier, réservé aux Juifs, vraiment clément, et un autre pour les païens, qui le soit moins ; le Seigneur est le même Père pour tous les hommes. Il n’existe qu’une même promesse pour tous ceux qui invoquent le Nom du Seigneur Jésus, en tant que Fils de Dieu, Dieu « manifesté en chair ». Tous les croyants font ainsi appel au Seigneur Jésus, et chacun ne pourra le faire qu'avec humilité et sincérité de cœur.

      Comment quelqu'un peut-il invoquer le Seigneur Jésus, le Sauveur Divin, s'il n'a pas entendu parler de Lui auparavant ? Quelle doit être la vie d'un chrétien, sinon une vie de prière ? Quand nous prions, cela révèle que nous ressentons notre dépendance envers le Seigneur, que nous sommes prêt à nous abandonner à Lui, et que nous croyons que nous pouvons nous attendre à Lui, en toutes choses.

      Il était essentiel que l'évangile soit prêché aux païens. Il était en effet nécessaire que quelqu'un leur montre le « chemin de la foi ». L'Évangile est vraiment le bienvenu pour ceux à qui il a été prêché ! Cet Évangile est offert, non seulement dans le but qu’on y croit, mais aussi pour qu’on lui obéisse. Il ne représente pas un « système », composé de différentes notions théoriques, mais il est une véritable règle de vie pratique. Le début, les progrès, et la force de la foi découlent de ce l’on entend : mais ce n'est seulement qu’en écoutant vraiment la Parole de Dieu que l’on fortifiera sa foi !

      Romains 13

      11 Ce texte nous apporte plusieurs enseignements, relatifs à la conduite journalière du chrétien.

      - Quand doit-il se réveiller ? Maintenant ! Il doit s’échapper du sommeil de la sécurité matérielle, de la paresse et de la négligence, du sommeil de la « mort et de l’engourdissement spirituels ». – En ce qui concerne le temps : « le jour approche » ; c’est un moment important. Le salut est « à portée de main ». Veillons sur le chemin que nous empruntons, améliorons notre conduite, nous approchons de la fin de notre voyage. Soyons prêts ! La nuit s'éloigne, le jour approche. - Il est temps de nous vêtir. Quels anciens vêtements devons-nous ôter ? Ceux que nous portions la nuit. Nous devons rejeter les œuvres coupables des ténèbres. Que devons-nous revêtir ? Comment devons-nous « habiller » notre âme ? - Revêtons les armes de la lumière ! Un chrétien doit considérer qu'au départ, il est désarmé. Les grâces de l'Esprit constituent son armure, pour protéger son âme des tentations de Satan, et des assauts néfastes de ce monde. Revêtons-nous de Christ : cela inclut tout ! Revêtons la justice de Christ, pour notre justification ! Revêtons l'Esprit et la Grâce de Christ, pour notre sanctification ! Nous devons nous « revêtir » du Seigneur Jésus, Il doit nous gouverner, après nous avoir rachetés ; Il est l’Oint, désigné par le Père pour cette œuvre souveraine, que représente le salut. - Comment marcher : dès que nous sommes debout et prêts ! Nous ne devons pas nous asseoir de nouveau, mais nous avancer : marchons ! Dans le christianisme, il nous est enseigné comment marcher, de façon à plaire à Dieu, Celui qui nous voit en permanence. Marchons honnêtement, comme en plein jour, évitant les œuvres des ténèbres. Là où il y a tumulte et ivresse, il y a en général impudicité et libertinage, conflits et envies. Salomon regroupe tous ces maux dans Proverbes 23:29-35.

      - De quoi devons-nous faire provision ? Notre grand souci doit être de pourvoir à notre âme : devons-nous autant négliger notre corps ? Deux choses sont défendues : nous embarrasser des inquiétudes et des soucis et nous laisser dériver vers des désirs douteux. Le « nécessaire » doit être satisfait, mais les mauvais appétits doivent être contrôlés et éliminés. Recherchons la nourriture nécessaire à notre bonne santé, c’est notre devoir : il nous est enseigné de prier pour notre pain quotidien ; ne recherchons pas, par contre celle qui pourrait satisfaire notre convoitise, c’est une provocation contre Dieu, Psaume 78:18.

      1 Corinthiens 7

      1 Corinthiens 12

      Galates 3

      Ephésiens 6

      Colossiens 3

      Colossiens 4

      1

      Les maîtres doivent accomplir leur devoir envers leurs serviteurs. (Colossiens 4:1)
      Les personnes de tout rang doivent persévérer dans la prière. La prudence chrétienne. (Colossiens 4:2-6)
      L'apôtre s'en réfère à d'autres, pour leur exposer ses différents problèmes. (Colossiens 4:7-9)
      Il envoie ses salutations et conclut avec une bénédiction. (Colossiens 4:10-18)

      L'apôtre continue son exposé sur le devoir des maîtres envers leurs serviteurs. Il souligne, non seulement que la justice soit respectée de part et d’autre, mais aussi qu’une stricte équité soit accompagné de bienveillance. Que les maîtres agissent envers leurs serviteurs comme ils voudraient que Dieu les traite eux-mêmes !

      1 Timothée 6

      1

      Le devoir des chrétiens envers leurs maîtres, croyants ou non. (1 Timothée 6:1-5)
      L'avantage du contentement dans la piété. (1 Timothée 6:6-10)
      Une exhortation solennelle à Timothée, d'être fidèle. (1 Timothée 6:11-16)
      L'apôtre répète son avertissement envers les riches ; il termine par une bénédiction pour tous. (1 Timothée 6:17-21)

      Les chrétiens mentionnés dans cette épitre ne devaient pas estimer que leur connaissance des Écritures ou leurs bénédictions spirituelles leurs donnaient le moindre droit de mépriser leurs maîtres païens ; ils ne devaient pas supposer qu’il soit possible de désobéir à leurs ordres, ni de les dénigrer, en soulignant leurs manquements éventuels.

      Les chrétiens de l’époque de Paul, ayant le privilège de servir des maîtres croyants, ne devaient pas se permettre de les priver du respect qui leur était dû, même s'ils étaient sur un pied d’égalité vis-à-vis de leurs privilèges religieux. Ils devaient toutefois les servir avec une grande assiduité, avec bonne humeur, à cause de leur foi en Christ, et en tant que « participants » de Son salut gratuit.

      Nous devons rester prudents, face aux diverses insanités de ce monde, accordons par contre toute notre confiance en la Parole de notre Seigneur Jésus-Christ ; sachons Lui accorder notre adhésion totale. D'une façon générale, ce sont les prétentieux qui possèdent le moins de connaissances, en fait, ils se surestiment eux-mêmes !

      De l’orgueil proviennent les convoitises, les conflits, les railleries, les mauvais soupçons, les différends, avec toutes sortes de vaines subtilités ; ces personnes orgueilleuses, aux esprits corrompus et charnels, ignorent tout de la Vérité divine et du pouvoir de la Rédemption du Seigneur. Ces âmes ne recherchent en fait que les plaisirs et les privilèges de ce monde...

      Tite 2

      9 Les serviteurs doivent connaître et accomplir leur devoir à l'égard de leurs maîtres, ici-bas, mettant ainsi à l’honneur leur Maître Céleste.

      Quand un serviteur sert son maître, conformément à la volonté de Christ, il sert en fait ce Dernier, et bénéficiera des récompenses promises. Le serviteur ne doit pas tenir un langage irrespectueux ni provoquant, mais doit savoir accepter toute remarque et réprimande en silence, sans formuler de répliques impertinentes.

      Lorsque l'on est conscient d'avoir commis une faute, le fait de vouloir l'excuser ou la justifier ne fait que l’amplifier.

      Un serviteur ne doit jamais mettre à profit ce qui appartient à son maître, ni gaspiller les biens dont on il a la responsabilité. Il doit être fidèle, faire prospérer les biens de son maître, veiller à sa prospérité.

      Si vous n'avez pas été fidèle dans la gestion des biens des autres, qui vous récompensera ? Luc 16:12

      La véritable piété est un honneur pour ceux qui la professent ; ils doivent la mettre en valeur dans toutes leurs tâches !

      Philémon 1

      1 Pierre 2

      18 À l’époque de la rédaction de cette lettre, les serviteurs, étaient généralement des esclaves, sous l’autorité souvent cruelle de maîtres païens ; l'apôtre Pierre, exhorte cependant ces serviteurs, à être soumis à leurs maîtres, placés au dessus d’eux par la Providence, dans le soucis de ne pas déshonorer, ni d'offenser Dieu.

      Ces serviteurs devaient rester soumis, non seulement envers les maîtres qui manifestaient une autorité raisonnable, mais également envers ceux qui étaient durs et sévères, se fâchant injustement.

      La sévérité coupable d'un maître, vis-à-vis de son serviteur, ne justifie pas un mauvais comportement de la part de ce dernier ; un serviteur est destiné à accomplir son devoir, même si le maître est « pointilleux » et pervers. De leur côté, les maîtres doivent être bons et doux envers leurs domestiques et leurs subordonnés.

      Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui professent être chrétiens, d'être patients quand ils sont corrigés pour leurs fautes ? Mais lorsqu'ils se sont bien conduits, tout en ayant été maltraités par des maîtres païens orgueilleux et emportés, ayant tout supporté, sans plaintes, ni pensées de vengeance, tout en persévérant dans leur devoir, ceci sera accepté favorablement par Dieu, dans Sa Grâce.

      La mort de Christ a été considérée par Dieu, non seulement comme un exemple de patience et de souffrance, mais par elle, Il a porté nos péchés ; Il en a subi le châtiment, et a de cette façon, satisfait la Justice divine. Par cet acte, Christ a « effacé » nos fautes. Les « fruits » des souffrances de Christ sont la mort au péché, et une nouvelle vie, dans la sainteté et la justice ; ces deux derniers éléments témoignent de la puissance de la mort et la résurrection de Christ, pour notre justification ; Christ a été meurtri et crucifié pour nos péchés ; par les marques des coups de fouet, lors de Son arrestation, les maladies de notre âme ont été guéries !

      L’homme, dans son péché et sa misère, avance délibérément vers l'égarement ; il erre, loin du pâturage, du Berger, et du troupeau, s'exposant à des dangers sans nombre. La conversion lui permet de retrouver le bon chemin et de bénéficier de la Grâce divine. Le pécheur repenti retourne ainsi à vers le bon Berger, vers Christ. Les impies, avant leur conversion, sont égarés en permanence ; leur vie est une constante erreur.

      1 Pierre 4

      7 La destruction de la nation et de l'église juive, prédite par notre Sauveur, était imminente. L'approche rapide de la mort et du jugement nous concerne tous : tel est le sujet de ce texte. Le sentiment de notre fin, qui approche inéluctablement, est un puissant argument pour nous rendre sobres, en ce qui concerne les attraits du monde, en veillant sérieusement au cheminement de notre piété.

      Tant de sujets ici-bas nous déconcertent et sont mal compris : à moins que l'amour ne couvre, n'excuse et ne pardonne les erreurs que nous pouvons découvrir chez notre prochain, nous devons nous abstenir de le juger ; Satan fera tout pour tenter de développer les divisions et les désaccords entre tous.

      Nous ne devons pas sous-estimer l’amour : il couvre un grand nombre de péchés. La tâche d'un chrétien est une œuvre noble mais difficile ; quand on songe à la bonté de notre Maître, et à l'excellence de la récompense céleste qui nous attend, cela exige que nos efforts soient fervents et sincères. Dans tous nos devoirs et nos services ici-bas, nous devons tout accomplir à la gloire de Dieu : cela doit être notre but essentiel.

      L’égocentriste, celui qui oublie Dieu, n’est qu’un misérable ; il ne songe qu’à son argent, à ses gains, et à ses vains projets, puis, lorsqu'il estime tout posséder, ses biens finissent par disparaître...

      Mais celui qui a tout abandonné ici-bas, qui s’est entièrement confié en Dieu, peut dire avec confiance que le Seigneur « est sa part » ; seule la gloire EN Jésus-Christ est solide et durable ; elle demeure à toujours !

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