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ESPRIT

Hébr. rouakh ; grec pneuma. La notion de l'Esprit est l'une des plus importantes de la Bible, une de celles qui appartiennent le plus spécifiquement à la révélation. On peut dire en un sens que c'est elle qui fait à la fois l'originalité et l'unité de nos saints livres. Une parole de Jésus la résume : « C'est l'Esprit qui vivifie » (Jn 6:63). Pour comprendre tout ce que renferme cette déclaration, il faut d'abord suivre l'évolution de la notion de l'Esprit à travers l'histoire de la pensée hébraïque.

I Notion physique de l'Esprit.

Le mot rouakh exprima à l'origine l'idée de vent (Ge 3:8, Job 41:7, Jer 2:24, Ca 2:17, Ps 104:4, Esa 7:2 etc.) : le vent qui soulève les flots, qui agite les arbres, le vent créateur du mouvement où l'homme primitif trouva sans doute sa première émotion religieuse : ce qui remue est animé. Le vent frappait aussi l'imagination parce qu'il révélait sa présence dans l'invisibilité, l'immatérialité et le mystère : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient et où il va... » (Jn 3:8).

De l'idée de mouvement est sortie l'idée de force ; pour l'Oriental né au souffle du désert, force redoutable, irrésistible, souvent dévastatrice et mortelle (Jer 13:24, Job 21:1, Ps 1:4 83:14 Eze 19:12, Ps 11:6, Job 30:15 etc.) ; de l'idée de mystère vint la croyance que le vent décelait la présence de la divinité, qu'il était le véhicule de Dieu (Ps 18:11 104:3,2Sa 22:11 etc.), l'exécuteur de sa volonté (Ps 104:4 148:8), le symbole de sa puissance (1Ro 19:11, Job 4:15 Eze 1:4) ; de l'idée d'immatérialité est sortie l'idée de vanité, de néant : le vent devient alors le type de ce qui est inconsistant, léger, insaisissable et vain (Pr 27:16, Ec 1:14,17 2:11,17 etc.). Cette acception défavorable glisse dans, la notion du rouakh une contradiction que l'on ne retrouvera pas dans le mot pneuma, et amène l'Hébreu à exprimer dans quelques textes, d'ailleurs rares, par le mot esprit : la fragilité de la créature (Ps 78:38, Job 7:7), la folie des discours en l'air (Job 8:2 15:2 16:3, Pr 11:29), la vanité des faux prophètes (Mic 2:11, Jer 5:13), l'inanité des idoles (Esa 41:29).

Mais le mot esprit devait se développer dans une tout autre voie, et féconder la pensée d'Israël en rattachant à l'idée de vent celle de souffle, respiration de Dieu (Ex 15:8 2Sa 22:16, Esa 11:4) qui actionne la respiration de l'homme (Ps 104:29, La 4:20, Za 12:1, Hab 2:19, Job 27:3), souffle de Jéhovah qui plane sur le chaos (Ge 1:2). On voit ici, par sa notion du rouakh, que l'Hébreu se représente Dieu fait à l'image de l'homme, et aussi que l'homme se trouve dans la plus absolue dépendance de Dieu. Toute créature vit et meurt selon le bon plaisir du Créateur (Ps 104:29 et suivant, Ec 12:9), et il en est sur ce point des animaux comme de l'homme (Ec 3:19, Ps 104:29).

La respiration est le signe et le symbole de la vie. Le mot rouakh, par une nouvelle extension, désigne bientôt la vie elle-même ; non point la vie envisagée sous l'angle de la personnalité humaine (nèphech), mais la vie en tant que don de Dieu, disons mieux : prêt de Dieu, car à la mort de l'homme sa nèphech (son âme) descend avec son corps dans la tombe, tandis que le rouakh, retiré de la créature, retourne à Dieu (Ec 12:9) ; quant à l'âme, appelée parfois « âme morte » (Le 21:11 22:4, No 5:2, Ag 2:13, etc.), elle ne pourra revenir à la vie que sur une nouvelle initiative du Dieu qui « donne l'esprit » (Ps 49:15 16:10 30:4 86:13, No 23:10, Eze 18:4,20). Nous sommes très loin ici de la doctrine de l'immortalité essentielle de l'âme, introduite bien plus tard par la philosophie des Grecs dans la théologie chrétienne. La révélation biblique enseigne que la vie est toute en Dieu ; l'homme, à aucun moment, ne la possède en lui - même, par le fait qu'il est homme. Pour que le mort revive, il faut qu'il soit ressuscité par le souffle de Dieu.

Dans le N.T., même notion physique de l'esprit que dans l'A.T. (Jn 3:8 19:30, Lu 8:55 23:46, Heb 1:7, Ac 7:59, Jas 2:26, Apoc, 11:11 13:5,2Th 2:8), à ceci près que, sous l'empire d'idées étrangères à la théologie hébraïque, on peut rencontrer à l'occasion le mot pneuma employé dans le sens d'être individuel, vivant indépendamment de tout organisme matériel : « Les disciples crurent voir un esprit  » (Lu 24:37), ou pour désigner des puissances mystérieuses qui exécutent dans le monde la volonté divine sous le nom d'anges (Heb 1:14, Ac 13:8) ou la volonté de Satan sous le nom de démons (Lu 4:33 9:39 Matthieu 8:16 12:45 Ac 16:18, etc.).

II Notion morale de l'Esprit.

De la vie à l'action, il n'y a qu'un pas ; or l'action appartient au domaine moral. Il était donc inévitable que, poursuivant son élargissement, la notion de rouakh, qui désignait d'abord la vie physique de l'homme, s'étendît à sa vie intérieure, aux phénomènes de son activité morale. Toutefois le terme de rouakh ne désigne pas ici le siège de l'initiative consciente et de l'intention personnelle, le for intérieur d'où viennent les pensées et les desseins du coeur (hébreu leb ; cf. Ge 6:5, Ps 33:11, Pr 6:18, etc.), mais il présente cette activité sous l'angle des influences que Dieu exerce pour orienter les dispositions morales et agir sur la volonté. L'homme s'agite et Dieu le mène. (cf. Pr 16:9)

Les passages où il est question des esprits abattus, humiliés, patients, soutenus, font allusion à des mouvements que l'âme subit plutôt qu'elle ne les provoque ; ici encore nous sommes en présence d'une action plus ou moins directe du souffle divin (Pr 18:14 16:19, Job 21:4, Ec 7:8, Sg. ; Esa 65:14). C'est Jéhovah qui excite l'esprit (1Ch 5:26, Jer 51:11), qui le réveille (Ag 1:14, Esd 1:1,2Ch 36:22), qui le renouvelle (Eze 18:31) ou qui l'égaré (2Ro 19:7).

Dans le N.T. pneuma a le même sens moral que rouakh dans l'A.T. Il ne désigné jamais la conscience, les pensées intimes (=psukhè, kardia, nous), mais l'état d'esprit, les dispositions plus ou moins motivées par l'inspiration divine, ou (et ceci est un fait nouveau) l'inspiration satanique (1Pi 3:4, Lu 9:55, Mt 16:23 26:41, Mr 8:33 14:38, cf. Ps 51:12-14, Ro 8:16 11:8 9:17). Voir Homme.

III Notion religieuse de l'Esprit.

Les passages que nous venons d'indiquer : « renouvelle en moi un esprit bien disposé » (Ps 51) et « l'esprit est bien disposé » (Mr 14) nous livrent la transition entre la notion morale et la notion religieuse de l'Esprit ; il s'agit clairement ici d'une puissance déployée par Dieu avant la Pentecôte pour maintenir la créature dans la communion divine ou pour lui permettre d'y accéder.

1.

Dans l'Ancien Testament.

L'A. T, montre cette force de Dieu à l'oeuvre sous les formes les plus diverses. C'est elle qui, pour le service de Jéhovah, donne à Betsaléel son talent d'artiste (Ex 31:3), a Samson sa vigueur (Jug 14:6), à Gédéon son héroïsme (Jug 6:34), à Joseph le don d'interpréter les songes (Ge 41:38, cf. Da 5:12), à David ses vertus de roi (1Sa 16:13), à Zorobabel son génie de restaurateur (Za 4:6), à Elisée le don des miracles (2Ro 2:14) ; atteignant enfin la plus haute forme de son action parmi les hommes, l'Esprit suscite les grands prophètes écrivains, qui, par leur personnalité possédée de Dieu, deviennent les animateurs inspirés et les révélateurs religieux d'Israël (2Pi 1:21). « Hommes inspirés », comme on les appelait (Os 9:7), mais non « hommes spirituels », les prophètes reçoivent l'Esprit comme un donum superadditum, une puissance qui s'empare d'eux au moment où leur action est nécessaire, qui les soulève, les emporte, les subjugue, parfois malgré eux ; une fois le témoignage rendu et l'oeuvre accomplie, le prophète redevient lui-même et rentre dans la vie privée, Seule la Pentecôte, grâce au ministère du Christ, réintégrera l'Esprit dans la race humaine. (cf. Joe 2:28)

Jusque-là l'Esprit n'est pas donné : il descend sur quelques hommes qui sont des précurseurs. Ici encore l'homme s'agite et Dieu le mène. Mais déjà dans ces hommes de Dieu « saisis » par le souffle divin, nous voyons se dégager la notion du Saint-Esprit : Esprit de grâce et de prière qui réconciliera l'âme repentante avec le Dieu méconnu (Za 12:10), Esprit de résurrection qui transformera les hommes en les ramenant à Jéhovah (Eze 11:19 36:27 37:1-11,26-28) Esprit de sainteté, de justice et d'amour qui rétablira les hommes dans la communion de Dieu (Esa 4:4 32:15 42:1 etc.).

2.

Dans les évangiles et les écrits non pauliniens.

Au seuil de la nouvelle alliance, le Saint-Esprit pousse le vieillard Siméon au Temple (Lu 2:25) pour accueillir Celui qui vient de naître « par Esprit saint » (Lu 1:35, cf. Symb. des Ap.) et dont le ministère rédempteur rendra le Saint-Esprit à l'humanité (Jn 1:33, Ac 19:1-6).

La venue de Jésus-Christ parmi les hommes inaugure une nouvelle création. Dans Ge 1, l'Esprit « couve » le chaos et en fait sortir les merveilles de la nature. Ce n'est pas une force aveugle qui produit l'ordonnance magnifique des « choses qui sont », mais un souffle divin, un acte de l'Esprit. De même ce n'est pas l'humanité de la chute qui introduit dans la société des hommes Jésus comme une sorte de surprophète, c'est la puissance créatrice, l'Esprit qui féconde le sein de Marie ; par son Esprit, incarné en Christ, Dieu visite le monde, le rachète, y introduit un facteur nouveau qui va peupler le monde de nouvelles créatures, famille spirituelle du second Adam. L'importance du récit de l'Annonciation (Lu 1:35) est mise en lumière par le récit de la Création (Ge 1) ; les deux actes divins se répondent. On s'explique dès lors pourquoi le parti judaïsant de l'Église naissante, qui voyait surtout en Jésus le prophète-Messie, s'est cristallisé en sectes ébionites que la naissance miraculeuse de Jésus laissait indifférentes, quand elles ne la niaient point ; tandis que l'essor du christianisme se présente, dans l'ensemble, par l'action de Paul et de Jean, pour qui l'incarnation sous l'action de l'Esprit, l'initiative divine dans la venue du Christ, était le point de départ de tout (Ro 8:3, Jn 1:14). L'apparition historique du Christ a été, si j'ose dire, le poème de l'Esprit sur la terre. Ce poème, la prophétie l'avait annoncé (Esa 11:2 42:1 61:1). La naissance à Bethléhem l'inaugure (Mt 1:18-2:1), le ministère de Jésus en est le développement. C'est l'Esprit qui descend sur lui au baptême (Mr 1:10), qui le pousse au désert (Mt 4:1), qui l'introduit dans son ministère galiléen (Lu 4), qui lui donne la puissance pour ses miracles (Mt 12:28-32), qui lui fait accepter le sacrifice du Calvaire (Heb 9:14), qui le ressuscite le troisième jour. (cf. Ro 8:11) Le but de son oeuvre rédemptrice est de réconcilier les hommes avec son Père afin de pouvoir rendre à leur âme anémiée depuis la chute la puissance d'En-haut, l'Esprit de vérité : le Consolateur ou Paraclet (Jn 14:16 15:26 16:7 20:22 ; Paul l'appellera Esprit d'adoption, Ro 8:15), qui les réintégrera dans la famille céleste, fera de chacun d'eux au sein de l'humanité mourante une cellule de vie (dans l'ordre de l'Esprit « tout individu doué devient lui-même un don » : Mt 4:17-19 5:13-16 10:1-12, Ac 1:8 2:37-47, cf. Ge 12:2), et les rendra dès ici-bas participants de la vie éternelle (Jn 6:40,47,63).

Ainsi vint la Pentecôte (Ac 2:4-8), par laquelle l'humanité entra dans sa nouvelle et décisive expérience de Dieu.

Tous ces témoignages, et bien d'autres que l'on pourrait invoquer ici, présentent l'Esprit comme l'essence créatrice qui procède du Père, puis du Père et du Fils, et qui manifeste dans l'Eglise leur présence vivifiante. C'est l'Esprit qui, après avoir animé le Christ, nourrit le chrétien, transforme, purifie sa personnalité, l'unit à son Sauveur et à ses frères, l'introduit par la résurrection dans le séjour de la gloire.

On comprend dès lors que Jésus ait défini son Père par le mot « Dieu est Esprit » (Jn 4:24) et que Paul ait déclaré aux Corinthiens : « le Seigneur Jésus est l'Esprit » (2Co 3:17). Ce que l'on comprend moins, c'est que la théologie chrétienne ait voulu voir dans l'Esprit une hypostase divine, une personnalité distincte du Père et du Fils ; ce faisant, elle s'est écartée de la tradition hébraïque pour suivre la tradition grecque, et elle a jeté l'Église du Christ dans des discussions trinitaires sans issue, puisqu'elles mettent en cause la nature de Dieu qui nous est en elle-même un mystère.

Ce qui demeure clair pour qui veut s'en tenir aux données bibliques, c'est que, dans les épîtres du N.T., la salutation apostolique ne mentionne que deux personnes, le Père et le Fils, comme dispensateurs de la grâce et de la paix, et, d'autre part, que la personne du Père et la personne du Fils nous deviennent inintelligibles et sont comme vidées de leur essence même : la Vie, si « l'Esprit qui vivifie » agit comme une troisième personne distincte du Père et du Fils.

On pourrait même aller jusqu'à dire que, si l'Esprit est une personne comme le Père et le Fils, c'est lui qui est en réalité la première des trois personnes, la divinité initiale, essentielle, puisqu'il détient par définition l'énergie divine dont vivent et par laquelle se manifestent le Père et le Fils. Or, ceci contredit l'enseignement de la révélation. Il est frappant de constater que dans la prière sacerdotale, son testament spirituel, Jésus ne parle pas de l'Esprit. Tant il est vrai que dans l'oeuvre rédemptrice accomplie à la gloire du Père, le Fils, qui détient pour les hommes la puissance d'En-haut, qui vient de la promettre à ses disciples et qui va la leur envoyer, occupe lui-même, seul, comme personne divine, toute la place.

Paul dira aux Colossiens : « Vous avez tout pleinement en Lui ». (cf. Col 2:10) Sans nous laisser aller à nier quoi que ce soit dans un domaine où tout est mystère pour nous, le plus sage est donc de rester humblement sur le terrain de l'expérience religieuse où la réalité et l'action de l'Esprit ne nous apparaissent que comme une révélation dynamique, une présence du Christ en nous, une communion personnelle avec le Père céleste manifesté en Jésus-Christ : « moi en eux, et toi en moi » (Jn 17:23). L'ordre de baptiser toutes les nations au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mt 28:19) dont l'Église post-apostolique a fait la formule du baptême n'a pas, dans sa notion primitive, d'autre sens que celui-là. Conclusion pratique du ministère de Jésus, cette formule inaugurait le ministère des apôtres. Elle devait donc résumer l'enseignement donné par le Maître. Or cet enseignement, muet sur la doctrine de trois hypostases divines, parle simplement des trois éléments inséparables de la foi chrétienne : le Père céleste manifesté dans le Fils, lequel dispense aux croyants l'énergie d'En-haut, le Saint-Esprit. Le Père : but de toutes les aspirations de l'âme ; le Fils : chemin qui conduit à ce but ; l'Esprit : force pour suivre le chemin. Et le Fils est si bien présenté par les évangiles, puis les Actes et les épîtres, comme le centre du monde spirituel, que dans l'Église du premier siècle le baptême était administré non pas au nom de trois personnes, mais au nom seul de Jésus-Christ, révélateur du Père et dispensateur de l'Esprit : « Que chacun de vous, dit Pierre à la foule le jour de la Pentecôte, soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour obtenir la rémission de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Ac 2:38,8:16,37, Ro 6:3, Ga 3:27 etc.), « Esprit de Christ » (1Pi 1:11) et « Esprit de Dieu » (1Pi 4:14). « En ces jours-là, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et mes servantes ». (cf. Joe 2:28 et suivant) « Ce Jésus... a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu comme vous le voyez et l'entendez » (Ac 2:18,33). Tel fut le thème du discours par lequel Pierre annonça à ses compatriotes l'inauguration de la nouvelle humanité.

Par la grâce de Christ, la force de l'Esprit est désormais un don de Dieu distribué aux hommes (Lu 11:13,1Jn 4:13) qui lui obéissent (Ac 5:32 15:8). La repentance et le baptême suffisent pour l'obtenir (Ac 2:38), voire même la repentance sans le baptême (Ac 10:44,47 11:15,10,18) ; il se transmet par l'imposition des mains (Ac 8:18 19:6), il peut être accordé sans imposition des mains directement par Dieu aux croyants, même aux incirconcis qui ont la foi (Ac 15:9), et c'est par son assistance que l'Église s'accroît (Ac 9:31). L'homme qui a reçu le Saint-Esprit (Jn 20:22, Ac 19:2 10:47,1) et qui en est rempli (Lu 1:1 Ac 2:4 4:8,31 9:17 13:9, Jas 4:5 etc.) reçoit de lui des secours et des lumières qui surpassent ceux que le Sauveur lui-même a pu accorder pendant sa carrière terrestre (Jn 16:12,16).

La théologie hébraïque qui a identifié la vie avec le souffle, l'identifie aussi avec le sang (Ge 9, Le 17 etc.). Unissant cette seconde image à la première, on peut dire que le Saint-Esprit est à l'âme ce que le sang est au corps ; il est une transfusion de vie divine par laquelle l'homme né de nouveau atteint graduellement le plus haut point de son élévation morale et parvient au but suprême de son évolution, en réalisant dans la communion du Père céleste et à l'imitation de Jésus l'image de son Créateur. Par l'Esprit, Dieu demeure en lui (1Jn 3:24, cf. 1Pi 4:14). Comme son influence est toute morale, l'Esprit ne s'impose pas, mais malheur à qui s'oppose à lui (Ac 7:51) ; mentir au Saint-Esprit équivaut à une mort instantanée (Ac 5:3) ; l'outrager mérite un châtiment pire que la mort (Heb 10:29), et si quelqu'un va jusqu'au blasphème, mieux vaudrait pour lui n'être jamais né, mieux vaudrait qu'il eût blasphémé le Fils même de Dieu : « Je vous le dis, tout péché, tout blasphème sera pardonné aux hommes ; seul le blasphème contre le Saint-Esprit ne sera jamais pardonné » (Mt 12:31-32, Mr 3:29, Lu 12:10).

3.

Dans les épîtres de Paul.

C'est l'apôtre Paul qui, dans le N.T., nous donne la théorie la plus systématisée de la notion de l'Esprit. Bien qu'Helléniste, il se maintient sur le pur terrain de l'anthropologie hébraïque et ne se laisse à aucun moment égarer par le dualisme métaphysique des Grecs. Son dualisme à lui est tout moral. L'homme n'est pas matière et Esprit, il est chair (voir ce mot) et peut recevoir l'Esprit, si la grâce de Christ le touche ; aussi Paul n'emploie-t-il nulle part le mot pneuma quand il parle des facultés de l'homme naturel. Fondé sur l'A.T., il part du récit de la chute (Ge 3) et reste fidèle à la vieille notion du rouakh Élohim, « souffle de l'Éternel ». Par sa faute (Ro 5:12) le premier Adam s'est privé de la force vitale, de l'aliment spirituel (les fruits de l'arbre de la Vie) qui devait le nourrir et faire de lui par l'éducation divine un enfant de Dieu ; il s'est ainsi constitué « homme animal » ou psychique, qui ne comprend rien aux « choses de l'Esprit » (1Co 2:14) et qui est voué à la mort si Dieu n'intervient par grâce et ne le sauve en Jésus-Christ (Ro 5:15-21). Or, pour Paul, accueillir Jésus, c'est s'ouvrir à la puissance d'En-haut (2Co 3:17 et suivant), entrer dans l'Église « corps de Christ » (Col 1:18,24, Eph 1:23 et ch. 5), comme « membre de Christ » (1Co 6:15, cf. Eph 5:30,1Co 12:12,13, Ro 12:5, etc.), participer à sa vie spirituelle (Ga 2:20, Eph 3:17), devenir par lui un « homme spirituel » (1Co 2:15 3:1, Ro 8:1,8), s'identifier avec lui (Php 3:10, Col 1:24,1Co 11:1,1Th 1:6, Phil 1:21, Ga 2:20), marcher à sa suite dans la lumière et la sanctification par l'Esprit (Eph 5:8,1Th 5:5,19-25 Ro 8:14 15:16, Eph 3:16), souffrir avec lui et mourir avec lui pour ressusciter avec lui et régner avec lui en vie éternelle (Ro 8:17, Ga 6:8,1Co 15:20-23, Ro 8:10 6:4-8 Col 2:20 3:1-3 2Ti 2:11)

L'Esprit de Christ, tout le long de la carrière chrétienne, donne au racheté de Christ son soutien dans la faiblesse, son secours dans l'intercession, la joie, la paix et l'espérance dans l'épreuve (Ro 8:26 14:17 15:13, Ga 5:22,2Co 6:10), enfin la certitude qu'il est enfant de Dieu et héritier de Dieu par les seuls mérites du Christ, pourvu qu'il ne sépare jamais l'affranchissement de la peine du péché de l'affranchissement du péché lui-même (Ro 8:1,9-11). En résumé, pour Paul, la vie en Christ revient à la « vie dans l'Esprit ». De même que la vie selon la chair était la vie animale, la vie dans l'Esprit est la vie divine, l'une est une descente, l'autre une ascension. Chacune mène à un but précis : celle qui descend, aux ténèbres ; celle qui monte, à la lumière. Après avoir insisté plus que tout autre sur la gratuité du salut, l'apôtre relève son caractère moral en faisant de lui une récompense légitime, fruit d'un travail personnel ; « Celui qui sème pour la chair moissonnera de la chair la corruption, mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle » (Ga 6:8).

De l'ensemble de ces déclarations, dont la logique est irrésistible, il appert que, pour l'apôtre des Gentils, la société des hommes renferme depuis la Pentecôte deux humanités : l'ancienne, l'humanité naturelle ou psychique ou charnelle ; l'individu de cette humanité est appelé par Paul « le vieil homme » (Eph 4:22, cf. Col 3:9 et Ro 6:6) dont le sort est lié à la nature animale et dont l'âme exsangue est vouée à la mort éternelle (Ro 6:21,23 3:9-16 cf, Mt 25:46). et la nouvelle, née de l'Esprit, qui participe à la sève du Christ (Ro 6:4,8, cf. Jn 15:4 et suivant), porte des fruits pour le Royaume de Dieu et est destinée à la vie éternelle (Ro 6:22, cf. Jn 15:8,16). L'individu de cette humanité en Christ est appelé par Paul « l'homme nouveau, la nouvelle créature, l'homme spirituel » (Eph 2:15 4:24, Col 3:10,2Co 5:17, Ga 6:15,1Co 2:15 3:1). « Nul ne peut dire : Seigneur Jésus, si ce n'est par le Saint-Esprit » (1Co 12:3). Qui n'a pas l'Esprit du Christ n'est point à lui (Ro 8:9). A ceux-là seuls qui sont « en Christ » (2Co 5:17 =nés de l'Esprit, Jn 3:8), les dons spirituels sont accordés « selon la mesure de la libéralité du Christ » (Eph 4:7,13) ; ces dons variés, distribués suivant les nécessités de l'édification (1Co 14:12) et les occasions de servir (Ro 12:1,6), concourent ensemble au développement du corps de Christ qui est l'Église (1Co 12:14,20).

Pour conclure, nous dirons que la doctrine de l'Esprit, telle qu'elle nous apparaît dans l'harmonie des textes bibliques, nous met en présence d'un fait auquel les diverses formes du christianisme n'attachent pas l'importance qui lui est due, à savoir que le chrétien et l'Église appartiennent au plan spirituel, en sorte qu'il n'est ni credo, ni oeuvre, ni cérémonie, ni geste de prêtre qui ait une valeur quelconque tant que l'activité s'exerce en dehors de la nouvelle naissance et méconnaît la parole de Jésus à la Samaritaine : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en Esprit et en Vérité » (Jn 4:24). Alex. W.

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      Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
      2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
      3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
      4 Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
      5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
      6 Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
      7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
      8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
      9 Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
      10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
      11 Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
      12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
      14 Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
      15 et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
      16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
      17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
      18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
      19 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
      20 Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
      21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
      22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
      23 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
      24 Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
      25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
      27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
      28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
      29 Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
      30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
      31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
      2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
      3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
      4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
      5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
      6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
      7 Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
      8 Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
      9 Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ?
      10 Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
      11 Et l'Éternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?
      12 L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.
      13 Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
      14 L'Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
      16 Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.
      17 Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
      18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
      19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
      20 Adam donna à sa femme le nom d'Eve : car elle a été la mère de tous les vivants.
      21 L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
      22 L'Éternel Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
      23 Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
      24 C'est ainsi qu'il chassa Adam ; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.

      Genèse 6

      5 L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.

      Genèse 9

      1 Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre.
      2 Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains.
      3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte.
      4 Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.
      5 Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.
      6 Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l'homme à son image.
      7 Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle.
      8 Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant :
      9 Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ;
      10 avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre.
      11 J'établis mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre.
      12 Et Dieu dit : C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours :
      13 j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
      14 Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue ;
      15 et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
      16 L'arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.
      17 Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.
      18 Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.
      19 Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est leur postérité qui peupla toute la terre.
      20 Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.
      21 Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
      22 Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.
      23 Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père ; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
      24 Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.
      25 Et il dit : Maudit soit Canaan ! qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères !
      26 Il dit encore : Béni soit l'Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave !
      27 Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave !
      28 Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans.
      29 Tous les jours de Noé furent de neuf cent cinquante ans ; puis il mourut.

      Genèse 12

      2 Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

      Genèse 41

      38 Et Pharaon dit à ses serviteurs : Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui l'esprit de Dieu ?

      Exode 15

      8 Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.

      Exode 31

      3 Je l'ai rempli de l'Esprit de Dieu, de sagesse, d'intelligence, et de savoir pour toutes sortes d'ouvrages,

      Lévitique 17

      1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      2 Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les enfants d'Israël, et tu leur diras : Voici ce que l'Éternel a ordonné.
      3 Si un homme de la maison d'Israël égorge dans le camp ou hors du camp un boeuf, un agneau ou une chèvre,
      4 et ne l'amène pas à l'entrée de la tente d'assignation, pour en faire une offrande à l'Éternel devant le tabernacle de l'Éternel, le sang sera imputé à cet homme ; il a répandu le sang, cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple.
      5 C'est afin que les enfants d'Israël, au lieu de sacrifier leurs victimes dans les champs, les amènent au sacrificateur, devant l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation, et qu'ils les offrent à l'Éternel en sacrifices d'actions de grâces.
      6 Le sacrificateur en répandra le sang sur l'autel de l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation ; et il brûlera la graisse, qui sera d'une agréable odeur à l'Éternel.
      7 Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une loi perpétuelle pour eux et pour leurs descendants.
      8 Tu leur diras donc : Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux offre un holocauste ou une victime,
      9 et ne l'amène pas à l'entrée de la tente d'assignation, pour l'offrir en sacrifice à l'Éternel, cet homme-là sera retranché de son peuple.
      10 Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
      11 Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.
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