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EXTASE

Grec ekstasis : déplacement, changement d'état, action d'être hors de soi (de stasis : fondement et ek : hors ; comp, avec Délire : du latin de lira : hors du sillon, et Exaltation, du latin ex altus : haussé au delà de ses moyens ordinaires).

Désigne le ravissement de l'esprit humain qui se trouve soudainement détaché du monde visible, séparé de ses sens, enlevé à la conscience de ses actes et transporté, comme spasmodiquement, dans un monde étranger à sa personnalité. Ce monde peut être celui de l'art (Intuitions de génie), de la science (découvertes, solutions de problèmes), mais il appartient le plus généralement à la sphère religieuse où il donne naissance à la forme la plus caractérisée du mysticisme.

Vue du côté physiologique, on peut définir l'extase : une polarisation du système nerveux, qui, dans son exaltation, perd ses commandements sur les divers éléments de notre personnalité et nous livre, passifs, soit aux révélations du monde spirituel, soit aux visions et hallucinations nées du jeu de son propre fonctionnement ou provoquées par l'usage d'excitants, de stupéfiants. (A. Westphal, Les dieux et l'alcool, 1903.) L'extase, véritable dépersonnalisation, peut être ainsi à l'origine de nos plus hautes inspirations, comme de nos plus lamentables illusions.

Vue du côté religieux, nous la retrouvons peu ou prou dans tous les cultes, comme but suprême de la mystique contemplative ou comme phénomène accidentel à la suite de la méditation continue, du jeûne prolongé, de la prière poussée à son paroxysme (voir Durand-Pallot, Rév. Montp., 1930, I, p. 36). Elle aura le plus d'emprise et se développera comme sur son terrain naturel chez les peuples panthéistes et chez ceux dont la philosophie dualiste fait du corps la prison de l'âme ; ainsi dans l'Inde, en Grèce, chez les anciens Égyptiens. Partout où l'âme est envisagée comme partie essentielle du divin, partout où elle est tyrannisée par le corps, le devoir du croyant est l'ascétisme, « il doit mourir à la chair pour que l'âme, d'essence divine, puisse retrouver le chemin vers son pays d'origine » (voir d. Leeuw). Mais une fois que la mystique est entrée dans cette voie, elle ne peut s'arrêter à la frontière du corps ; elle découvre des éléments matériels, corrupteurs, dans l'âme elle-même ; et, de purification en purification, elle finit par vider l'âme elle-même. « L'ascèse de l'âme conduit dans un néant bienheureux qui--et c'est là le paradoxe de toute mystique--est senti comme la puissance par excellence » (voir d. L.). Nulle part ce paradoxe n'apparaît mieux que chez les mystiques hindous. Notre littérature contemporaine a entrepris d'initier les Occidentaux aux doctrines védantiques et à la méthode du Yoga ; elle nous renseigne sur les procédés employés par les exaltants de l'Inde pour atteindre au « néant bienheureux » par des exercices progressifs de concentration du système nerveux dont le dernier aboutit à la grande extase finale, crise volontaire et libératrice.

Le danger des livres qui nous apportent les « nourritures orientales », c'est qu'en général ils nous exposent une religion antique dans sa phase moderne, sans avoir analysé les éléments divers, souvent contradictoires, qui se sont agrégés à elle et qui contribuent puissamment à lui donner aujourd'hui son caractère séducteur. Or, ne vaut pour une religion que ce qui remonte à ses sources. Dans « l'évangile universel », prêché actuellement par la mystique hindoue, toute l'affirmation proprement altruiste vient de l'enseignement du Christ, et il suffit d'y regarder de près pour se rendre compte que cette affirmation, qui pousse à l'action, contredit le principe fondamental de la délivrance de l'âme par le détachement de tout ce qui peut l'émouvoir, de tout ce qui peut l'empêcher de s'absorber dans le divin par l'extase ultime et rédemptrice. Dans le mysticisme extatique, que ce soit celui des disciples de Râma Krichna ou celui de sainte Thérèse dans son tardif « château intérieur », les bonnes oeuvres sont du « surajouté ». La logique du système n'est pas la vie sociale, mais le monastère. Aussi bien, ce qui rendra toujours illusoire le rapprochement de la mystique hindoue et de la mystique chrétienne la plus apparentée aux systèmes Yoga (Yoga : même racine que latin jungo, unir, fondre ; le but du yogi est de se fondre dans le Tout divin) c'est que, pour l'Hindou, la religion parfaite est dans l'impersonnalité de Dieu tandis que, pour le chrétien, la piété est essentiellement alimentée par la présence du Christ.

Prise en elle-même, dans la mystique hindoue comme dans la mystique chrétienne, la transe extatique, glorifiée comme le sommet de la jouissance divine et pratiquée comme moyen de délivrance de toute activité terrestre, n'est qu'une volupté individuelle, qui participe à l'égoïsme essentiel à toute volupté et porte en elle, malgré ses élans sublimes, le ferment corrupteur commun à toutes les voluptés.

La Bible, ennemie de la volupté parce qu'elle est le livre de l'action sainte, a tracé à la rédemption humaine une voie que peut, à l'occasion, croiser l'extase à titre de phénomène psychique occasionnel, mais l'extase n'est pas dans sa ligne, encore moins en est-elle l'aboutissement. C'est en vain qu'on en chercherait la moindre parcelle dans l'enseignement de Jésus-Christ. L'extase est une dépersonnalisation, l'Évangile est une affirmation, une résurrection de la personnalité. L'extase détache de l'action, tout l'Évangile y pousse et ne fait en cela qu' « accomplir Moïse et les prophètes ».

Pour trouver l'extase dans la vocation de Moïse (Ex 3:2) ou d'Ésaïe (Esa 6:1), il faut mettre dans les textes ce qu'ils ne renferment pas et confondre délibérément extase avec vision ou théophanie. Les rêves ou visions nocturnes de Daniel (Da 7 à Da 12) ne doivent pas non plus être confondus avec l'extase. Seules, dans l'A.T., quelques-unes des révélations d'Ézéchiel (Eze 1-4, Eze 8-11) présentent des caractères extatiques. Les modalités de son inspiration semblent prouver qu'Ézéchiel avait, auprès des heures de ministère actif, une vie contemplative de grande intensité. N'oublions pas qu'avec lui, c'est la littérature apocalyptique qui commence. Si nous connaissions mieux la vie des auteurs d'apocalypses, il est probable que nous y trouverions bien des éléments qui touchent à la technique de l'extase. Le N.T. n'abolit pas cette forme de la vie spirituelle, mais il n'en fournit que de rares exemples et il ne la recommande pas comme exercice religieux. Les expressions employées dans (Apo 1:10 4:2 17:3) rappellent la situation d'Ézéchiel et semblent bien prouver que le visionnaire exilé à Patmos eut part aux transports extatiques qu'avait connus le visionnaire de l'exil à Babylone. Ici encore il s'agit de littérature d'ordre apocalyptique. Pierre, en prière à midi sur la terrasse d'une maison de Joppé, après avoir jeûné, est tombé en extase (Ac 10) ; mais dans cette extase, bien loin de se perdre en Dieu, il reçoit de Dieu l'enseignement qui va faire de lui le premier missionnaire du monde païen. Paul décrit lui-même aux Corinthiens (2Co 12) un ravissement dont il avait été l'objet, il y avait déjà bien des années, mais il s'excuse aussitôt d'avoir raconté ce souvenir tant il a souci de recommander son apostolat non par un phénomène psychique qui l'a conduit à entendre la parole révélatrice : « ma grâce te suffit », mais par son activité quotidienne, faite de patience et de puissance : démonstration qu'effectivement la grâce de Christ suffit au chrétien pour surmonter tous les obstacles et poursuivre sur la terre l'oeuvre régénératrice de Jésus-Christ.

Paul, sans doute, use d'abstinence, mate son corps (1Co 9:25-27), recommande à ses lecteurs la sobriété et la discipline personnelle, mais ce ne sont là chez lui que procédés éducateurs et précautions protectrices ; point d'ascétisme dans tout cela, car nul n'a plus énergiquement proclamé que l'apôtre des Gentils le néant des observances extérieures (Col 2:20-23), le droit pour tout chrétien d'user de toutes choses avec actions de grâces (Ro 14:1,20,1Co 10:33-33,1Ti 4:4 etc.), la dignité du corps temple de l'Esprit, membre de Christ, candidat à la résurrection (2Co 5:15-19,1Co 15). La seule chose nécessaire pour Paul est de développer l'homme intérieur par le Saint-Esprit, qui n'est pas un esprit de contemplation, de servitude et de nostalgie, mais un esprit d'action, de liberté et de joie (Eph 3:16-17, Ro 8:16,2Co 3:17, Php 3:1 4:4). Paul veut qu'on aspire aux dons spirituels, mais en vue de l'édification (1Co 14). Il met en garde ses fidèles contre l'abus des phénomènes extatiques, contre toute transe d'adoration qui laisse l'intelligence inactive et n'a point de profit pour l'exhortation : « Quant à moi, dit-il, je préfère prononcer dans l'Église cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire les autres, plutôt que dix mille paroles en langues » (en glose extatique, v. 19). Si l'on veut se rendre compte de la distance qui sépare l'enseignement de Paul et l'enseignement des mystiques extatiques, qu'on relise ses lettres à son fils dans la foi, Timothée, et qu'on les compare avec ce qu'écrit, dans sa Théologie mystique, le pseudo-Denys l'Aréopagite à son disciple du même nom : « O Timothée, dit Paul, combats le bon combat, sois le modèle des fidèles, donne-toi tout entier à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement, prêche en temps et hors de temps (1 Tim.), souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ, et le Seigneur lui-même te donnera de l'intelligence en toutes choses. » (2 Tim.). « Cher Timothée, dit le pseudo-Denys, dans ta pratique ardente de la contemplation mystique, laisse derrière toi également tes sens et tes fonctions intellectuelles, et toutes les choses que l'on connaît... et applique-toi dans la mesure où tu le peux à t'unir dans l'inconscience avec Celui qui est au-dessus de tout être et de toute connaissance. »

Que s'est-il donc passé pour que la recherche de l'union avec Dieu soit retombée ainsi du domaine de l'action évangélique dans les errements de l'extatisme ? Tout simplement que l'anthropologie hébraïque a été dénaturée par l'apport de la philosophie grecque. Pour l'Hébreu, comme aussi pour Jésus et ses apôtres, l'âme n'est pas une partie divine distincte du corps et opposée à lui ; elle est le fond même de la personnalité humaine et ce qui en fait proprement l'unité. C'est pourquoi la Bible ne parle pas de l'immortalité de l'âme mais de la résurrection des corps, le corps étant envisagé comme l'expression de la personnalité. Dès lors, l'évasion de l'âme par le mysticisme extatique n'a plus de sens. L'opposition n'est pas entre corps et âme, c'est-à-dire entre matière et esprit, impuissance et puissance, souillure et divinité ; l'opposition, autrement tragique et toute morale, est entre deux volontés : la volonté humaine, corrompue par le péché, et la volonté divine, qui est sainte et commande la sainteté. Pour rejoindre Dieu, pour avoir l'intelligence de Dieu et pour vivre en lui, il ne s'agit pas ici de libérer l'âme du corps par l'ascèse et l'extase, mais de discipliner son être corps et âme, de rechercher le centre de son activité volontaire, de retrouver le chemin qui permet à ce centre de la personnalité humaine de communier avec la volonté divine. Ce chemin, ce n'est pas l'extase, c'est l'effort moral, la sanctification agissante, le témoignage héroïque, c'est-à-dire une attitude tout opposée à l'extase, puisqu'elle exige la plus haute maîtrise de soi. Si donc le mysticisme extatique du style néoplatonicien a pu entrer dans le christianisme et apporter en lui le trouble, c'est parce que la philosophie grecque est entrée dans la théologie chrétienne dès le II e siècle et l'a scindée en deux courants : l'ancien, l'israélite, le judéo-chrétien, pour qui l'antithèse reste toujours : créature et créateur, et le nouveau courant, le courant hellénique, qui n'est jamais arrivé à triompher de l'autre, mais qui en a contrarié le cours et pour qui l'opposition est : corps matériel et âme divine. D'où le malaise et en un sens l'impuissance pratique de la théologie chrétienne qui, encore de nos jours, souffre et se débat dans la contradiction qu'elle porte en elle : l'Hébreu et le Grec.

Le livre de la Théologie mystique, écrit vers 460 sous l'influence du néoplatonisme et surtout de Plotin, passait pour avoir été écrit par Denys l'Aréopagite, disciple de Paul. L'Église d'Orient reçut donc sa doctrine du mysticisme scolastique comme une science apostolique et quasi divine. L'Occident en subit l'influence dès le IX e siècle ; elle inspira Hugues de Saint-Victor (Mort en 1141), qui le premier systématisa l'éducation mystique de l'âme, avec ses trois étapes : cogitatio, meditatio, contemplatio, et aboutit à la lignée latine du Grand Mysticisme : Catherine de Sienne (Mort en 1380), saint Jean de la Croix (Mort en 1591), sainte Thérèse (Mort en 1582), Molinos (Mort en 1697), Mme Guyon (Mort en 1717).

Nous n'avons pas à raconter ici l'histoire de ce mysticisme extatique, des désordres qu'il a produits et de l'insuffisance morale qu'il manifeste. Nous ne discuterons pas non plus la thèse de W. James, que « l'expérience religieuse personnelle a sa racine et son centre dans la conscience mystique », ni sa croyance trop confiante dans la portée métaphysique des expériences faites au cours de la transe mystique. On trouvera des lumières sur ces sujets dans l'étude très pénétrante présentée par le professeur américain James H. Leuba sous le titre trop général de : Psychologie du mysticisme religieux. Cet ouvrage répondrait mieux à son intention scientifique s'il ne solidarisait pas, comme il le fait, tout le mysticisme chrétien avec le mysticisme extatique, lequel, nous venons de le rappeler, n'est qu'une déviation, qu'une forme particularisée du mysticisme lui-même. Mais il aurait fallu pour cela y faire la part qui convient à la personne de Jésus-Christ.

L'étude psychologique du Christ montre en effet que le fondateur du christianisme, de qui sont dérivées toutes les formes du phénomène chrétien, y compris le mysticisme, ne doit rien à l'extase et se maintient constamment, de par sa communion parfaite avec le Dieu personnel, son Père, sur le terrain de la conscience personnelle et de l'action personnelle. Même aux heures où son ministère semble le conduire le plus près de la méditation ou de la contemplation extatiques--la Transfiguration avec ses phénomènes lumineux et Gethsémané avec sa sueur de sang--il suffit de le considérer attentivement pour constater que, bien loin de s'absorber, de se perdre en Dieu, Jésus, à ces moments-là, se trouve aux lieux les plus pathétiques de sa décision personnelle et consciente : le débat relatif à son sacrifice volontaire. Ce sont les veillées de la croix. Jésus pousse son souci de conscience jusqu'à refuser dans ses tortures de crucifié le breuvage stupéfiant qui aurait pu adoucir son martyre en endormant son esprit. « Veillez ! » dit-il à ses disciples. Partout il fait appel à la volonté, à la possession de soi, à la conscience du devoir, a la puissance de l'action, à la sublimation de la personnalité par la sainteté dans sa ressemblance avec Dieu. Le chrétien, c'est la créature qui, à l'exemple du Maître, continue sur la terre l'oeuvre du Créateur.

Quand Jésus parle à ceux qui veulent le suivre de renoncement absolu, de dépouillement total et de mort (Mt 16:24 13:44-46, Mr 10:21,29 et suivant, Mt 10:38 et suivant), ce n'est pas pour les pousser à se libérer de la vie personnelle, mais au contraire pour leur enseigner à l'acquérir véritablement (Mt 16:25). Le but qu'il leur propose, ce n'est pas l'abdication mais la victoire, pas le néant mais la vie éternelle.

Le seul mysticisme que Jésus autorise, voire qu'il inspire, c'est celui qui, en nous attachant à lui par le coeur, nous pousse à son imitation : le mysticisme qui, au lieu de nous porter à jouir de lui et à nous perdre orgueilleusement en lui, nous contraint de lui obéir humblement et de le continuer personnellement par notre activité. Ce mysticisme-là rétablit les droits du sentiment à côté de la raison, il satisfait en nous à cette grande réalité que la vérité n'est pas tout entière accessible à la science historique ou rationnelle, et que, lorsqu'il s'agit d'approcher une personne vivante, divine, et de s'identifier à elle dans l'action, la communion la plus haute s'établit par un contact immédiat, une intuition créatrice, une pénétration réciproque qui n'est pas du domaine de la froide raison. Volonté et amour, deux sources de connaissance et de puissance que Jésus a mises en tête de toutes les autres lorsqu'il a dit : « Si quelqu'un veut faire la volonté de mon Père, il connaîtra... » (Jn 7:17), « si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera, nous viendrons à lui, nous ferons notre demeure chez lui » (Jn 14:23). Par la dépersonnalisation dans l'extase ? Non, mais pour lui enseigner l'oubli de soi, première condition de toute action régénératrice dans le monde. C'est là ce qu'ont compris Bernard de Clairvaux (Mort en 1153), François d'Assise (Mort en 1226), Gerson (Mort en 1428), Spener (Mort en 1705), les premiers Quakers, et tous les mystiques pratiques qui ont combattu les excès du mysticisme extatique et se sont montrés, au sein de la corruption humaine, « le sel de la terre ».

Quiconque fait équitablement sa part de ce mysticisme-là, n'écrira pas avec le prof. Leuba dans sa conclusion : « Si une religion qui existe depuis deux mille ans, et qui a été officiellement soutenue pendant quinze cents ans par les nations les plus puissantes du monde, n'a pas encore donné sa mesure, c'est qu'elle a failli à sa tâche. » Cette conclusion fausse est le châtiment de tout observateur qui ne sait voir dans le christianisme que le dogmatisme, le rationalisme, le sacerdoce et le mysticisme extatique, négligeant la portion de l'humanité chrétienne où s'accomplit le mysticisme pratique et où se réalise depuis bientôt vingt siècles, par des individualités spirituelles, l'oeuvre vive de la régénération morale, sociale, spirituelle dans le monde. Nous renvoyons ici, comme preuve, aux origines de toutes les grandes oeuvres philanthropiques et aux effets de la mission évangélique dans tous les temps. C'est à ce mysticisme-là, vécu d'abord par le Christ dans ses rapports avec Dieu pendant son humanité, inspiré par le Christ à ceux qui se sont de coeur convertis à lui, et inspirateur de toute science chrétienne comme de toute action ecclésiastique digne de ce nom, que convient l'appréciation du prof. J. Royce : « Le mysticisme a été le ferment des croyances, l'annonciateur de la liberté spirituelle, l'inaccessible refuge des hérétiques à l'âme un peu noble, l'inspirateur, par la voie de la poésie, d'une jeunesse innombrable ignorante de la métaphysique, le consolateur de ceux auxquels pèsent les bornes du fini, » disons mieux : auxquels pèsent l'esclavage du péché et la misère insondable de l'humanité déchue. L'extase mystique ne peut ni libérer du premier, ni porter secours à la seconde. En ce sens on peut dire que, recherchée pour elle-même, elle a contribué à faire croire à la faillite du Christianisme. Alex. W. BIBLIOGRAPHIE --William James, L'Expérience religieuse, 1908. --H. Delacroix, Etudes d'histoire et de psychologie du mysticisme, 1908. --James H. Leuba, Psychologie du mysticisme religieux, 1930 (trad. Lucien Herr). --Van der Leeuw, Phénoménologie de l'âme, Rév. Strasb. 1930, 1.

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    • Exode 3

      2 *L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda et vit que le buisson était tout en feu sans être consumé.

      Esaïe 6

      1 L'année de la mort du roi Ozias, j’ai vu le Seigneur assis sur un trône très élevé ; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple.

      Ezéchiel 1

      1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, je faisais partie des exilés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’est ouvert et j’ai eu des visions divines.
      2 Le cinquième jour du mois – c'était la cinquième année de l’exil du roi Jojakin –
      3 la parole de l'Eternel a été adressée à Ezéchiel, le fils du prêtre Buzi, dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar. C’est là que la main de l'Eternel a reposé sur lui.
      4 Alors que je regardais, un vent impétueux est arrivé du nord, ainsi qu’une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Au centre, il y avait comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu.
      5 Au centre encore, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche de celui des hommes.
      6 Chacun d'eux avait quatre visages et quatre ailes.
      7 Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d'un taureau. Ils étincelaient comme du bronze poli.
      8 Ils avaient des mains d'homme sous leurs ailes, sur les quatre côtés. Sur les quatre côtés, il y avait aussi leurs visages et leurs ailes, ceci pour chacun des quatre êtres vivants.
      9 Leurs ailes se touchaient l'une l'autre. Ils se déplaçaient sans dévier, chacun allait droit devant lui.
      10 Un de leurs visages ressemblait à celui des hommes, mais tous les quatre avaient aussi une face de lion à droite, une face de taureau à gauche et une face d'aigle.
      11 Voilà pour leurs visages. Leurs ailes étaient déployées vers le haut. Deux de leurs ailes touchaient celle d’un autre et deux couvraient leur corps.
      12 Chacun allait droit devant lui. Ils allaient là où l'Esprit allait. Ils se déplaçaient, et ils se déplaçaient sans dévier.
      13 Ces êtres vivants ressemblaient, par leur aspect, à des braises incandescentes. C'était pareil à l'aspect de torches enflammées. Un feu circulait entre les êtres vivants. Il jetait de la lumière et il en sortait des éclairs.
      14 Les êtres vivants couraient et revenaient comme la foudre.
      15 Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la terre se trouvait une roue, à côté de chacun des êtres vivants aux quatre visages.
      16 Dans leur aspect et leur structure, les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe, et toutes les quatre étaient pareilles. Leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.
      17 Dans leurs déplacements, elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants, et elles se déplaçaient sans dévier.
      18 La hauteur de leurs jantes était effrayante, et les jantes des quatre roues étaient couvertes d'yeux tout autour.
      19 Les roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements : quand les êtres vivants s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient aussi.
      20 Ils allaient là où l'Esprit allait, et les roues s'élevaient simultanément avec eux, car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.
      21 Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient, et quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient ; quand ils s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient simultanément avec eux, car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.
      22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. Voilà l’étendue qu’il y avait au-dessus de leurs têtes.
      23 Sous la voûte céleste, leurs ailes étaient tendues l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps.
      24 J’ai entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient : pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c'était un bruit aussi tumultueux que celui d'une armée. Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
      25 Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient retomber leurs ailes.
      26 Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de similaire à une pierre de saphir, qui ressemblait à un trône, et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un dont l’aspect ressemblait à celui d’un homme, tout en haut.
      27 J’ai vu comme un éclat étincelant, comme du feu, qui l’enveloppait tout autour. Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en haut et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en bas, j’ai vu quelque chose de similaire à du feu, une lumière qui rayonnait tout autour.
      28 Cette lumière qui rayonnait tout autour de lui avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un jour de pluie : c'était un reflet de la gloire de l'Eternel. A cette vue, je suis tombé le visage contre terre, puis j’ai entendu quelqu'un me parler.

      Ezéchiel 2

      1 Il m’a dit : « Fils de l’homme, tiens-toi debout sur tes pieds et je te parlerai. »
      2 Pendant qu’il me parlait, l'Esprit est entré en moi et m’a mis debout sur mes pieds. J’ai écouté celui qui me parlait.
      3 Il m’a dit : « Fils de l’homme, je t'envoie vers les Israélites, vers des nations rebelles qui se sont rebellées contre moi. Eux et leurs ancêtres se sont révoltés contre moi jusqu'à aujourd’hui.
      4 Ce sont des enfants à la tête dure et au cœur endurci. Je t'envoie vers eux et tu leur diras : ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel.’
      5 Qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas – en effet, c'est une communauté de rebelles – ils sauront ainsi qu'il y a un prophète au milieu d'eux.
      6 Quant à toi, fils de l’homme, n’aie pas peur d’eux, n’aie pas peur de leurs discours, même si tu as pour compagnie des ronces et des épines et que tu habites avec des scorpions. N’aie pas peur de leurs discours et ne te laisse pas effrayer par eux, même si c’est une communauté de rebelles.
      7 Tu leur diras mes paroles, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas. En effet, ce sont des rebelles.
      8 Quant à toi, fils de l’homme, écoute ce que je vais te dire ! Ne te montre pas rebelle comme cette communauté de rebelles ! Ouvre ta bouche et mange ce que je vais te donner ! »
      9 J’ai regardé et j’ai vu qu’une main était tendue vers moi ; elle tenait un livre.
      10 Il l’a déroulé devant moi : écrit des deux côtés, il contenait des complaintes, des lamentations et des gémissements.

      Ezéchiel 3

      1 Il m’a dit : « Fils de l’homme, mange ce qui est devant toi ! Mange ce livre et va parler à la communauté d’Israël ! »
      2 J’ai ouvert ma bouche et il m’a donné ce livre à manger.
      3 Il m’a dit : « Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes intestins avec ce livre, celui que je te donne ! » Alors *je l’ai avalé, et dans ma bouche il a été doux comme du miel.
      4 Il m’a dit : « Fils de l’homme, va trouver la communauté d’Israël et communique-leur mes paroles !
      5 En effet, ce n'est pas vers un peuple dont le langage est obscur et la langue difficile que tu es envoyé, c'est vers la communauté d'Israël.
      6 Non, ce n'est pas vers de nombreux peuples dont le langage est obscur et la langue difficile, dont tu ne comprends pas les paroles. Si je t'envoyais vers eux, eux, ils t'écouteraient.
      7 Mais la communauté d'Israël ne voudra pas t'écouter parce qu’elle ne veut pas m'écouter. En effet, toute la communauté d'Israël a le front dur et le cœur endurci.
      8 Cependant, j’ai endurci ton visage pour résister à leur visage, et ton front pour résister à leur front.
      9 J’ai rendu ton front aussi dur qu’un diamant, plus dur que la pierre. Tu n’auras pas peur d’eux et tu ne te laisseras pas effrayer par eux, même si c’est une communauté de rebelles. »
      10 Il m’a dit : « Fils de l’homme, que ton cœur accepte et que tes oreilles écoutent toutes les paroles que je te dirai !
      11 Va trouver les exilés, les membres de ton peuple ! Tu leur parleras et, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, tu leur diras : ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel.’ »
      12 Puis l'Esprit m’a enlevé et j’ai entendu derrière moi le bruit d’une grande exclamation : « Bénie soit la gloire de l'Eternel qui se manifeste depuis l’endroit où il réside ! »
      13 J’ai entendu le bruit des ailes des êtres vivants qui se touchaient l'une l'autre, le bruit des roues auprès d'eux et le bruit de cette grande exclamation.
      14 L'Esprit m’a donc enlevé et m’a emporté. Je suis parti, amer et furieux, tandis que la main de l'Eternel agissait sur moi avec puissance.
      15 Je suis arrivé à Thel-Abib, vers les exilés qui habitaient près du fleuve Kebar, et je me suis assis là où ils s’asseyaient. Je suis resté là durant sept jours, consterné, au milieu d'eux.
      16 Au bout de sept jours, la parole de l'Eternel m’a été adressée :
      17 « Fils de l’homme, je te donne comme sentinelle à la communauté d'Israël. Tu écouteras la parole qui sort de ma bouche et tu les avertiras de ma part.
      18 Quand je dirai au méchant : ‘Tu vas mourir, c’est certain’, si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour avertir le méchant afin qu’il renonce à sa mauvaise conduite et reste en vie, ce méchant mourra à cause de sa faute, mais je te réclamerai son sang.
      19 Si au contraire tu avertis le méchant et qu'il ne renonce pas à sa méchanceté ni à sa mauvaise conduite, il mourra à cause de sa faute, mais toi, tu auras délivré ton âme.
      20 Si un juste renonce à sa justice et commet l’injustice, je mettrai un piège devant lui et il mourra. Parce que tu ne l’auras pas averti, il mourra à cause de son péché et l’on ne se souviendra plus de la justice qu'il avait pratiquée, mais je te réclamerai son sang.
      21 Si au contraire tu avertis le juste pour qu’il ne commette pas de péché, et qu'il ne pèche pas, il restera en vie parce qu'il s'est laissé avertir et toi, tu auras délivré ton âme. »
      22 Là encore la main de l'Eternel reposait sur moi. Il m’a dit : « Lève-toi, sors dans la vallée et là-bas je te parlerai. »
      23 Je me suis levé et je suis sorti dans la vallée. Et voici que la gloire de l'Eternel se tenait là, telle que je l'avais vue près du fleuve Kebar. Alors je suis tombé le visage contre terre.
      24 L'Esprit est entré en moi et m’a mis debout sur mes pieds. Il m’a parlé et m’a dit : « Va t'enfermer chez toi.
      25 Fils de l’homme, on mettra sur toi des cordes, avec lesquelles on t’attachera afin que tu ne puisses pas aller au milieu d'eux.
      26 Je collerai ta langue à ton palais pour que tu sois muet et ne puisses pas leur adresser de reproches, car c'est une communauté de rebelles.
      27 Cependant, quand je te parlerai, j'ouvrirai ta bouche pour que tu leur dises : ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel.’Que celui qui voudra écouter écoute, et que celui qui ne voudra pas n'écoute pas ! En effet, c'est une communauté de rebelles.

      Ezéchiel 4

      1 » Quant à toi, fils de l’homme, prends une brique, place-la devant toi, et dessus tu dessineras une ville : Jérusalem.
      2 Puis assiège-la, construis des retranchements contre elle, mets en place des remblais contre elle, dresse des armées en face d’elle et installe des machines de guerre tout autour d’elle !
      3 Prends une plaque de fer, dresse-la comme un mur de fer entre toi et la ville, et dirige ton regard sur elle. Elle sera assiégée, car tu l'assiégeras. Ce sera un signe pour la communauté d'Israël.
      4 » Ensuite, couche-toi sur le côté gauche et places-y la faute de la communauté d'Israël. Tu porteras leur faute sur toi tous les jours où tu seras couché sur ce côté.
      5 Je te fixe moi-même un nombre de jours qui correspond au nombre d’années marquées par leur faute : 390 jours. C’est ainsi que tu porteras la faute de la communauté d'Israël.
      6 Une fois cette période terminée, tu te coucheras encore, cette fois-ci sur le côté droit, et tu porteras la faute de la communauté de Juda pendant 40 jours : je te fixe un jour par année.
      7 Tu dirigeras ton regard et ton bras nu contre Jérusalem assiégée et tu prophétiseras contre elle.
      8 Je vais mettre des cordes sur toi afin que tu ne puisses pas changer de côté jusqu'à ce que tu sois arrivé au bout de ta période de siège.
      9 Prends du blé, de l'orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l'épeautre ! Mets-les dans un même récipient et fais-en du pain. Tu en mangeras tous les jours où tu seras couché sur le côté, à savoir durant 390 jours.
      10 Le poids de la nourriture que tu mangeras sera de 200 grammes par jour ; tu en mangeras de temps à autre.
      11 La quantité d’eau que tu boiras sera de 6 décilitres ; tu en boiras de temps à autre.
      12 Tu mangeras des gâteaux d'orge que tu feras cuire en leur présence à l’aide d’excréments humains. »
      13 L'Eternel a ajouté : « C'est ainsi que les Israélites mangeront leur pain impur, parmi les nations vers lesquelles je les chasserai. »
      14 J’ai répondu : « Ah ! Seigneur Eternel, depuis mon enfance jusqu’à maintenant, je ne me suis pas rendu impur en mangeant une bête trouvée morte ou déchiquetée, et aucune viande infecte n'est entrée dans ma bouche ! »
      15 Il m’a répondu : « Eh bien, je te donne le fumier du bétail au lieu d'excréments humains, et tu prépareras ton pain dessus. »
      16 Il a ajouté : « Fils de l’homme, je vais priver Jérusalem de pain. Ils mangeront du pain, mais de façon rationnée et dans l’angoisse, et ils boiront de l'eau en quantité limitée et avec frayeur.
      17 Ils manqueront ainsi de pain et d'eau, et ils seront consternés, les uns comme les autres. Ils dépériront à cause de leur faute.

      Ezéchiel 8

      1 La sixième année, le cinquième jour du sixième mois, alors que j'étais assis dans ma maison et que les anciens de Juda étaient assis devant moi, la main du Seigneur, de l'Eternel, est tombée sur moi.
      2 J’ai regardé et j’ai vu apparaître une forme qui avait l’aspect du feu. Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en bas, c'était du feu, et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en haut, c'était resplendissant, une sorte d’éclat étincelant.
      3 Il a tendu ce qui avait la forme d’une main et m’a attrapé par les cheveux. L'Esprit m’a enlevé entre terre et ciel et m’a transporté dans des visions divines à Jérusalem, devant l’entrée intérieure orientée vers le nord. C’était là qu’était installée l'idole de la jalousie qui provoque la jalousie de l'Eternel.
      4 La gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée.
      5 Il m’a dit : « Fils de l’homme, lève donc les yeux du côté du nord ! » J’ai levé les yeux du côté du nord, et voici que cette idole de la jalousie était au nord de la porte qui conduit à l'autel, dans le passage.
      6 Il m’a dit : « Fils de l’homme, vois-tu ce qu'ils font ? Vois-tu à quelles pratiques abominables s’adonne ici la communauté d'Israël pour que je m'éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore d'autres pratiques tout aussi abominables. »
      7 Il m’a alors conduit à l'entrée du parvis. En regardant, j’ai vu un trou dans le mur.
      8 Il m’a dit : « Fils de l’homme, perce donc le mur ! » J’ai percé le mur et une entrée est apparue.
      9 Alors il m’a dit : « Entre et vois à quelles pratiques abominables et funestes ils s’adonnent ici ! »
      10 Je suis entré et, en regardant, j’ai vu qu’il y avait toutes sortes de représentations de reptiles et de bêtes monstrueuses, ainsi que toutes les idoles de la communauté d'Israël, peintes sur le mur tout autour.
      11 Il y avait 70 hommes, des anciens de la communauté d'Israël, qui se tenaient debout devant ces idoles. Jaazania, le fils de Shaphan, était au milieu d’eux. Chacun avait un encensoir à la main, et l’odeur provenant du nuage d’encens se diffusait.
      12 Il m’a dit : « Fils de l’homme, vois-tu ce que les anciens de la communauté d'Israël font en secret, chacun dans sa chambre pleine d’images sacrées ? De fait, ils se disent : ‘L'Eternel ne nous voit pas, l'Eternel a abandonné le pays.’ »
      13 Il m’a dit : « Tu verras encore d'autres pratiques tout aussi abominables auxquelles ils s’adonnent. »
      14 Puis il m’a conduit devant l’entrée du temple de l'Eternel, du côté nord. Il y avait là des femmes assises, en train de pleurer Thammuz.
      15 Il m’a dit : « As-tu vu, fils de l’homme ? Tu verras encore d'autres pratiques abominables plus grandes que celles-là. »
      16 Puis il m’a conduit dans le parvis intérieur de la maison de l'Eternel. Et voici qu’à l'entrée du temple de l'Eternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ 25 hommes qui tournaient le dos au temple de l'Eternel et regardaient vers l'est. Ils se prosternaient en direction de l'est, devant le soleil.
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