Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

FARDEAU

Ce mot a plusieurs sens dans la Bible :

1. charge à porter (Jer 17:21) ;

2. corvée (De 24:5) ;

3. épreuve, souci (Ps 55:23 81:7) ;

4. servitude à l'égard de l'étranger vainqueur (Esa 10:27 14:25 ; cf. le geste symbolique du « joug ») ;

5. péché (Ps 38:5, La 1:14, Esa 53:11,12) ;

6. responsabilité (No 11:11) ;

7. oracle menaçant : (Jer 23:33, Esa 14:28) la formule de malédiction prononcée par un homme de Dieu passait pour avoir une vertu efficace et chargeait l'homme, la troupe, la nation, contre laquelle elle était dirigée, d'un fardeau qui l'accablait (cf. l'histoire de Balaam : No 22-24) ; cependant ce mot est parfois employé comme oracle de bénédiction (Za 12:1 9:1) ; dans La 2:14, c'est toute parole de prophétie, vraie ou mensongère.

Le N.T. introduit un nouveau sens : l'observation stricte et méticuleuse des ordonnances de la Loi (Mt 23:4, Lu 11:46). L'assemblée apostolique de Jérusalem (Ac 15:18) emploie le même terme pour désigner les prohibitions imposées aux païens qui deviennent chrétiens. En comparaison de celui de la Loi, le fardeau du Christ paraît léger à ses disciples (Mt 11:30). Paul oppose dans Ga 4 et Ga 5 la liberté des enfants de Dieu à l'esclavage de la Loi : la Loi est un joug. Heb 12:1 associe la délivrance de tout fardeau à la délivrance du péché. Notons enfin qu'il n'y a pas contradiction entre Ga 6:2 6:5 ; le mot fardeau y traduit deux termes grecs différents : il faut que les chrétiens s'entr'aident par la sympathie à porter les fardeaux de leurs misères morales (verset 2), ceci par opposition aux inutiles charges judaïques ; mais au service de Jésus-Christ chacun a une tâche personnelle à remplir, et doit accomplir son propre devoir (verset 5) sans tirer vanité de ce que les autres n'accomplissent pas le leur. --Voir Joug.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Nombres 11

      Nombres 22

      1

      La crainte de Balak envers Israël, Il envoie Balaam. (Nombres 22:1-14)
      Balaam vient vers Balak. (Nombres 22:15-21)
      L'opposition de Balaam. (Nombres 22:22-35)
      Balaam et Balak se joignent. (Nombres 22:36-41)

      Le roi de Moab conçut un plan destiné à maudire Israël ; il voulait en fait dresser Dieu contre le peuple hébreu, alors que jusqu'à présent, l'Éternel avait combattu pour lui ! Le roi de Moab avait une notion complètement fausse de la sainteté divine : il voulait trouver des prophètes qui puissent prier pour sa bénédiction et celle de ses troupes et pour l'anéantissement d'Israël. Personne n'avait une aussi grande réputation que Balaam ; en conséquence, Balak voulait le rencontrer, avec les honneurs dus à sa réputation. On ne sait pas si l'Éternel avait déjà averti Balaam, à ce sujet. Bien qu'il soit probable que oui, on constate qu'il y eut la nuit suivante, dialogue entre Dieu et ce devin. De plus, nous connaissons plusieurs faits prouvant que cet homme avait une vie relativement dissolue, étant en fait, un ennemi de Dieu et de Son peuple. La malédiction ne vient pas sans cause, même si les hommes tendent à le nier. Pour que les pourparlers évoluent en leur faveur, les hommes de Balak prirent avec eux, des présents pour le devin, mais Dieu recommanda bien à ce dernier de ne rien faire contre Israël. Balaam n'avait en fait aucun préjugé contre les Hébreux ; bien qu'il eut pu répondre immédiatement aux envoyés de Balak, Balaam ne voulait pas maudire un peuple béni de Dieu ; il laissa donc passer la nuit pour réfléchir sur ce qu'il devait faire.

      Quand nous sommes en pleine conversation sur des sujets tendancieux, nous sommes vraiment en danger de succomber. Balaam n'a pas donné aux messagers de Balak, la véritable réponse que Dieu lui avait prescrite.

      Ceux qui minimisent les restrictions divines, sont sous l'emprise de Satan ; ils enfreignent les lois de l'Éternel, en allant délibérément contre Sa volonté. Les messagers de Balak n'ont pas rapporté à leur maître la véritable réponse que Balaam leur avait donnée.

      Beaucoup de personnes manquent à leurs devoirs quand on les flatte, cela les empêche de discerner leurs manquements, voire leurs folies.

      15 Une deuxième délégation fut envoyée à Balaam. Il serait souhaitable que nous soyons aussi énergiques que ces hommes pour venir à bout des tâches dignes d'intérêt, même si ces dernières peuvent nous paraître parfois peu utiles. Balak utilisa les « grands moyens », non seulement pour attiser la convoitise de Balaam, mais aussi pour satisfaire son orgueil et ses ambitions. Ce genre de conduite montre bien à quel point nous devons demander à Dieu de nous débarrasser de ces sortes de désirs, qui parfois nous animent. De tels actes ne sont dictés que par Satan : ils ne font aucune concession à la souffrance et aux coûts, n'épargnant aucune peine, en vue de satisfaire la convoitise ou la malveillance. Devons-nous alors accomplir ce qui est juste et vertueux, à contrecœur ? Dieu nous l'interdit !

      Les convictions de Balaam le poussaient à observer les commandements divins, ce qui était une excellente réaction ! Beaucoup de personnes disent connaître Dieu, mais en réalité, ne Lui appartiennent pas vraiment. Ces paroles ne jugent personne, seul Dieu connaît les cœurs.

      Les présents qui corrompirent Balaam, l'incitèrent à contrecarrer l'ordre de l'Éternel. Au début on peut croire qu'il refusait de suivre la délégation de Balak, c'est-à-dire de fuir la tentation, mais en fait il n'éprouvait aucune répugnance à ce sujet. Il mourait d'envie d'accepter l'offre, tout en espérant que Dieu le laisserait partir. Il connaissait toutefois la volonté de l'Éternel à ce sujet : céder au péché ne peut venir que de la corruption du cœur.

      L'Éternel abandonna Balaam à ses convoitises. Dieu ne répond pas toujours favorablement aux prières de Ses enfants bien aimés, et parfois, Il accorde même aux impies, dans Sa colère, ce que ceux-ci désirent.

      22 Ne pensons pas que Dieu approuve parfois l'iniquité ou qu'Il tolère la conduite de l'homme pécheur, lorsque dans certaines circonstances, par Sa Providence, Il laisse ce dernier commettre une faute. Les saints anges s'opposent au péché et sont parfois employés pour nous empêcher de chuter, même si nous ne discernons pas tout le danger qui nous guette.

      Dans ce texte, l'ange s'opposait à Balaam, et ce dernier le considérait d'ailleurs comme un adversaire ; ceux qui entravent notre cheminement vers le péché sont en fait nos meilleurs amis, et nous devrions les considérer en tant que tels. Balaam constata le mécontentement divin par l'intermédiaire de l'âne.

      Il est fréquent de voir ceux qui ont le cœur méchant, réagir avec violence devant les difficultés que la Providence place en travers de leur chemin. L'Éternel ouvrit la bouche de l'ânesse. Ce fut là un grand miracle, que Dieu accomplit par Sa toute Puissance. Celui qui a permis à l'homme de s'exprimer par la parole, fit que cet animal puisse le faire aussi. Cette ânesse se plaignit de la cruauté de Balaam. Dieu, dans Sa droiture, ne permet pas que l'on abuse des êtres les plus faibles ou les plus vulnérables ; si ces derniers tentent de s'exprimer en vain pour se défendre, Dieu « prend alors la parole » en leur faveur.

      Les yeux de Balaam finirent par s'ouvrir. Dieu dispose de nombreux moyens pour attendrir le cœur le plus endurci. Quand nos yeux sont « ouverts », nous sommes alors capables de discerner les dangers qui jonchent le chemin du péché, et quelle est alors la meilleure voie à prendre. Balaam sembla s'adoucir. Il s'écria : « J'ai péché » ; le texte ne nous dit pas s'il se rendit compte de la dureté de son cœur. Il fut en fait heureux de voir qu'il ne pouvait cheminer plus loin, bien qu'il n'ait pas encore de solution pour résoudre son problème avec Balak. Beaucoup de personnes abandonnent leur péché par le simple fait qu'elles ne sont plus concernées par ce dernier.

      L'ange déclara à Balaam qu'il ne devait pas chercher à maudire Israël mais au contraire, le bénir : ce retour en arrière, malgré la confusion de Balaam, était en fait destiné finalement à glorifier Dieu.

      36 Balak n'avait aucune raison de se plaindre, bien qu'il eut préféré que Balaam vienne plus tôt. Ce dernier annonça à Balak qu'il voulait disposer d'une certaine liberté dans ses actes. Balaam parlait en donnant l'impression d'être vexé ; il était en fait autant désireux de plaire à Balak qu'il prétendait l'être envers Dieu.

      Remarquez à quel point nous devons faire chaque jour cette Prière : « notre Père qui es aux cieux, ne nous induis pas en tentation ». Soyons jaloux de voir à quel point les hommes, loin de la connaissance divine, peuvent bénéficier à leur tour, de la grâce de Dieu, toute proche !

      Nombres 23

      1

      Le sacrifice de Balak, Balaam prononce une bénédiction au lieu de maudire Israël. (Nombres 23:1-10)
      La déception de Balak, le deuxième sacrifice, Balaam bénit de nouveau Israël. (Nombres 23:11-30)

      Alors que le camp d'Israël était bien en vue, Balaam ordonna que l'on construisit sept autels, pour sacrifier sur chacun d'eux, un bœuf et un bélier. Remarquez combien la superstition peut rendre sot, au point de croire que Dieu est à la disposition des volontés humaines ! La malédiction s'est transformée en bénédiction, par la Toute Puissance divine, et à cause de l'amour de ce Dernier pour Israël. Dieu décida de manifester Sa propre gloire, par l'intermédiaire de Balaam : Il le rencontra directement. Qui aurait pu défier Dieu et Israël, après avoir entendu les paroles que l'Éternel avait placées dans la bouche de Balaam ? Ces propos édifiants ne pouvaient conduire qu'à adorer Dieu ; en fait, il sera donné à chacun de ces hommes, selon la teneur de leurs paroles. Celui qui a pu faire parler l'ânesse, empêchant ainsi celui qui la montait de brutaliser cet animal, a placé dans la bouche de Balaam des propos qui allaient à l'encontre de son cœur. Il s'agissait là d'un grand miracle. Balaam prononça en fait une bénédiction sur Israël ! Il avoue même ne pas vouloir s'opposer davantage à la volonté divine. Il annonce qu'Israël est heureux d'être le « peuple de Dieu », étant ainsi mis à part des autres nations.

      Les Israélites, malgré leur petit nombre, étaient satisfaits de se voir respectés. Tout allait bien pour eux ! La mort est la dernière étape que les hommes doivent franchir ; même le « juste » doit mourir : cela peut nous encourager à réfléchir, de voir dans ce texte, Balaam songer à sa propre mort. Son discours est celui d'une âme bénie, non seulement pendant sa vie durant, mais aussi, dans l'avenir, après la mort.

      Cette pensée peut même faire préférer la mort à la vie, voir Philippiens 1:21* ; Balaam prononça de réelles bénédictions pour Israël, non seulement pendant sa vie ici-bas, mais aussi pour le futur. Beaucoup désirent mourir en tant que « justifiés par Dieu », sans toutefois pratiquer la piété durant leur vie ; heureux seront ceux à la fois justifiés et pieux, leur vie durant !

      Le discours de Balaam ne fut en fait qu'un souhait et non une Prière ; ce fut un vain désir, n'espérant qu'une heureuse destinée pour le peuple hébreu, sans toutefois se soucier des moyens pour y parvenir. Beaucoup cherchent à apaiser leur âme en essayant de se confier en l'avenir, sur de faux espoirs, tout en négligeant le chemin du salut, le seul moyen par lequel le pécheur peut être justifié devant Dieu !

      * Note du traducteur : cette référence a été ajoutée au commentaire original, pour en faciliter la compréhension.

      11 Balak était en colère contre Balaam. Une telle confession de Balaam, ce prophète douteux essayant de contrer les ordres divins, ne pouvait en effet qu'irriter Balak, ce prince malintentionné. Pour une deuxième fois, la malédiction prévue initialement, fut transformée en bénédiction ; cette dernière fut d'ailleurs plus marquée que la précédente !

      Les hommes changent souvent d'avis et contredisent parfois leurs propres paroles prononcées initialement ; Dieu, quant à Lui, ne change jamais ce qu'Il émet, Il accomplit toujours Ses promesses. Quand dans Sa Parole, l'Éternel demande de se repentir, cela signifie qu'il n'est pas question pour Lui de modifier Ses intentions ; les seuls changements qu'Il peut éventuellement opérer concernent la façon d'accomplir Ses desseins. Jacob, par exemple, a péché ; Dieu le constata ; il n'y avait rien de pire pour le patriarche : il risquait, s'il persistait, d'être abandonné à sa propre ruine.

      Si le Seigneur constate que nous nous confions en Sa grâce, Il nous offrira Son Salut ; si nous abandonnons nos convoitises et notre rébellion contre le ciel, nous pourrons alors Le servir et Le glorifier ; nous pourrons être certains que si Christ nous a acceptés, suite à notre repentance, nos péchés seront alors tous pardonnés. Quand on songe à la Grâce, à la Providence, au merveilleux Amour rédempteur, au Pardon miséricordieux et à la nouvelle créature spirituelle que nous sommes, que ces choses sont merveilleuses !

      Balak ne désirait pas vraiment qu'Israël courre à sa perte, quant à Balaam, il montrait résolument qu'il était préférable de craindre l'Éternel que d'être anéanti par Sa toute Puissance. Dès que Balaam montra qu'il ne maudirait pas Israël, Balak estima en fait, qu'il était préférable pour lui de se taire.

      Malgré le fait que le cœur humain soit livré à lui-même, les conseils divins demeurent toujours. Prenons la résolution de ne pas nous confier en de vaines promesses, dans lesquelles il n'y a aucune espérance possible. Appuyons-nous plutôt sur celles que Christ, la Vérité, nous a révélées et persévérons avec sérieux, dans l'exercice de la prière, Luc 18:1.

      Nombres 24

      1

      Balaam cesse de prononcer ses divinations, il prophétise sur le bonheur d'Israël. (Nombres 24:1-9)
      Balak se met en colère contre Balaam. (Nombres 24:10-14)
      Les prophéties de Balaam. (Nombres 24:15-25)

      Balaam ne s'exprimait pas tout à fait selon ses propres convictions car l'Esprit dirigeait en fait ses propos.

      Beaucoup de personnes ont leurs yeux bien ouverts, alors que leur cœur reste toujours endurci ; elles sont éclairées par le message divin, mais n'en sont pas pour autant sanctifiées. La connaissance de la Parole peut enfler le cœur des hommes ; elle leur révèle la réalité de l'enfer, mais ils se dirigent quand même dans cette terrible direction, les yeux grand ouverts.

      Ces bénédictions de Balaam sont à peu près les mêmes que celles qu'il avait prononcées précédemment. Le personnage admira la beauté d'Israël. La droiture et le fait de ne pas douter sont les qualités excellentes, que les voisins d'Israël lui enviaient. Israël est un peuple qui fructifie et qui s'accroît, il connaît l'honneur et il va de l'avant. Il sait reconnaître le chemin parcouru et quels ont été ses alliés. C'est un peuple courageux, qui marche en sécurité. Il est renommé pour sa droiture, tel un lion, non pas quand il attaque ses ennemis, mais quand il est au repos : en fait c'est Dieu, Lui-même qui permet à ce peuple de demeurer en sécurité et cela impressionne les pays voisins. L'Éternel considère que tout ce qui est fait à Israël, soit bien, soit mal, est en fait adressé à Lui-même.

      10 La dernière tentative de Balaam pour maudire Israël, se termina. Balak, vexé, exprima toute sa rage contre Balaam. Ce dernier avait en fait une excellente excuse : Dieu l'avait empêché de dire ce qu'il pensait, tout en le contraignant à bénir Israël !
      15 Balaam, animé par l'Esprit de prophétie, prédit la prospérité et la domination du peuple d'Israël. Le personnage se vante d'avoir enfin les yeux ouverts ! Autrefois, on appelait les prophètes, des voyants.

      Beaucoup entendent la Parole sans y prêter attention ni discerner la présence divine. Balaam connaissait la pensée du Très Haut. Un homme peut très bien connaître la pensée de Dieu, tout en étant, par désobéissance, dépourvu de Sa grâce. Balaam appelait l'Éternel « le Dieu Tout Puissant ». Personne, dans son entourage, ne pouvait à l'époque exprimer un plus grand respect envers Dieu, malgré le fait qu'il ne ressentait pas vis-à-vis de ce Dernier, une crainte ou un amour réels et que sa foi n'avait rien d'extraordinaire.

      Dans la mesure où un homme se rapproche des cieux, il peut s'en trouver très près, sans toutefois y être ! Cette prophétie décrit l'Éternel, qui se trouve être la « Couronne » et la « Gloire » du peuple d'Israël et plus tard, dans une certaine mesure, du roi David. Mais ce discours annonce également le côté merveilleux de notre Seigneur Jésus, le Messie promis.

      Balaam était en fait un mauvais homme : il voyait bien Christ, tout en restant éloigné de Dieu ; il ne le voyait pas comme Job, qui le discernait comme son Rédempteur personnel. Quand Jésus viendra sur les nuées, tout œil le verra ; mais beaucoup le verront comme cet homme riche, qui en enfer, voyait au loin Abraham. Christ sortira de Jacob et d'Israël, telle une Étoile et un Sceptre : l'Étoile représentera Sa Gloire et Son éclat, le Sceptre, toute Sa Puissance et Son Autorité. Christ sera le Roi, non seulement de Jacob et d'Israël, mais du monde entier ; tous seront alors gouvernés par Son Sceptre d'or, ou mis en pièces par Sa Verge de fer.

      Balaam prophétisa sur les Amalécites et les Kéniens, des peuples qu'il ne connaissait pas : même cachés dans le creux des rochers, ils ne pourront subsister, face à la Puissance de l'Éternel. Cette prophétie s'étend même jusqu'aux confins des civilisations Grecques et Romaines, annonçant les œuvres grandioses que l'Éternel accomplira avec ces nations. Ces événements seront si terribles que personne ne pourra en réchapper. Ceux qui survivront, seront comme arrachés du feu de la destruction. Que Dieu puisse nous préparer à supporter ces événements terrifiants !

      Au lieu de proférer des blasphèmes sur l'église, Balaam maudit d'abord Amalek, puis Rome, le dernier ennemi du peuple de Dieu. Non seulement Rome, dans son contexte païen, mais aussi dans la Papauté : l'antichrist et toutes les puissances qui l'entourent.

      Posons-nous cette question : est-ce que par nos connaissances, notre expérience ou notre profession, nous surpassons Balaam ? Aucune parole dite avec empressement, même dans la prédication ou la prière, ou sur la connaissance de la prophétie, n'est en fait différente ou supérieure aux vantardises de ceux qui se disent ennemis de Dieu et qui pratiquent l'injustice. La simple dépendance envers le Sang rédempteur, la Grâce qui nous sanctifie et la soumission à la Volonté divine, les efforts constants à glorifier Dieu et à aider Son peuple, ne sont peut-être pas des actes qui brillent par leur splendeur aux yeux du monde, mais qui sont en réalité des dons spirituels merveilleux, qui accompagnent notre salut. Aucun hypocrite n'est capable d'exercer de tels agissements. Le plus petit des croyants possède déjà un minimum de ces dons et aspire en fait, par la prière, à en posséder davantage.

      Psaumes 38

      Psaumes 55

      Psaumes 81

    • Nombres 11

      11 Et Moïse dit à l'Éternel : Pourquoi as-tu fait ce mal à ton serviteur ? et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi le fardeau de tout ce peuple ?

      Nombres 22

      1 Et les fils d'Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, de l'autre côté du Jourdain de Jéricho.
      2 Et Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens ;
      3 et Moab eut une fort grande peur du peuple, car il était nombreux ; et Moab fut dans l'effroi à cause des fils d'Israël.
      4 Et Moab dit aux anciens de Madian : Maintenant, cette multitude broutera tout ce qui est autour de nous, comme le boeuf broute l'herbe des champs. Or Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab en ce temps-là.
      5 Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, qui est sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, pour l'appeler, disant : Voici, un peuple est sorti d'Égypte ; voici, il couvre le dessus du pays, et il habite vis-à-vis de moi.
      6 Et maintenant, viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi : peut-être pourrai-je le frapper, et le chasserai-je du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit.
      7 Et les anciens de Moab et les anciens de Madian s'en allèrent, ayant dans leurs mains le salaire de la divination ; et ils vinrent à Balaam et lui dirent les paroles de Balak.
      8 Et il leur dit : Passez ici la nuit, et je vous rapporterai la parole selon que l'Éternel m'aura parlé. Et les seigneurs de Moab demeurèrent avec Balaam.
      9 Et Dieu vint à Balaam, et dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ?
      10 Et Balaam dit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi :
      11 Voici, un peuple est sorti d'Égypte, et il couvre le dessus du pays ; viens maintenant, maudis-le-moi : peut-être pourrai-je combattre contre lui, et le chasserai-je.
      12 Et Dieu dit à Balaam : Tu n'iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni.
      13 Et Balaam se leva le matin, et dit aux seigneurs de Balak : Allez dans votre pays ; car l'Éternel refuse de me laisser aller avec vous.
      14 Et les seigneurs de Moab se levèrent, et s'en allèrent vers Balak, et dirent : Balaam a refusé de venir avec nous.
      15 Et Balak envoya encore des seigneurs, plus nombreux et plus considérables que ceux-là ;
      16 et ils vinrent à Balaam, et lui dirent : Ainsi a dit Balak, fils de Tsippor : Je te prie, ne te laisse pas empêcher de venir vers moi ;
      17 car je te comblerai d'honneurs, et tout ce que tu me diras, je le ferai ; viens donc, je te prie, maudis-moi ce peuple.
      18 Et Balaam répondit et dit aux serviteurs de Balak : Quand Balak me donnerait plein sa maison d'argent et d'or, je ne pourrais transgresser le commandement de l'Éternel, mon Dieu, pour faire une chose petite ou grande ;
      19 et maintenant, je vous prie, demeurez ici, vous aussi, cette nuit, et je saurai ce que l'Éternel aura de plus à me dire.
      20 Et Dieu vint la nuit à Balaam, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras.
      21 Et Balaam se leva le matin, et sella son ânesse, et s'en alla avec les seigneurs de Moab.
      22 Mais la colère de Dieu s'embrasa parce qu'il s'en allait ; et l'Ange de l'Éternel se plaça sur le chemin pour s'opposer à lui. Et il était monté sur son ânesse, et ses deux jeunes hommes étaient avec lui.
      23 Et l'ânesse vit l'Ange de l'Éternel se tenant dans le chemin, son épée nue dans sa main ; et l'ânesse se détourna du chemin et alla dans les champs ; et Balaam frappa l'ânesse pour la faire retourner dans le chemin.
      24 Et l'Ange de l'Éternel se tint dans un chemin creux, dans les vignes ; il y avait un mur d'un côté et un mur de l'autre côté.
      25 Et l'ânesse vit l'Ange de l'Éternel, et elle se serra contre la muraille, et serra le pied de Balaam contre la muraille ; et il la frappa de nouveau.
      26 Et l'Ange de l'Éternel passa plus loin, et se tint dans un lieu étroit où il n'y avait point de chemin pour se détourner à droite ou à gauche.
      27 Et l'ânesse vit l'Ange de l'Éternel, et elle se coucha sous Balaam ; et la colère de Balaam s'embrasa, et il frappa l'ânesse avec le bâton.
      28 Et l'Éternel ouvrit la bouche de l'ânesse, et elle dit à Balaam : Que t'ai-je fait, que tu m'aies frappée ces trois fois ?
      29 Et Balaam dit à l'ânesse : Parce que tu t'es jouée de moi. Que n'ai-je une épée dans ma main ; certes je tu tuerais maintenant !
      30 Et l'ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, sur laquelle tu montes depuis que je suis à toi jusqu'à ce jour ? Ai-je accoutumé de te faire ainsi ? Et il dit : Non.
      31 Et l'Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l'Ange de l'Éternel qui se tenait sur le chemin, son épée nue dans sa main ; et il s'inclina et se prosterna sur sa face.
      32 Et l'Ange de l'Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse ces trois fois ? Voici, moi, je suis sorti pour m'opposer à toi, car ton chemin est pervers devant moi.
      33 Et l'ânesse m'a vu et s'est détournée devant moi ces trois fois ; si elle ne se fût détournée de devant moi, je t'eusse maintenant tué ; et elle, je l'eusse laissée en vie.
      34 Et Balaam dit à l'Ange de l'Éternel : J'ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé à ma rencontre dans le chemin ; et maintenant, si cela est mauvais à tes yeux, je m'en retournerai.
      35 Et l'Ange de l'Éternel dit à Balaam : Va avec les hommes ; mais seulement tu ne diras que la parole que je te dirai. Et Balaam s'en alla avec les seigneurs de Balak.
      36 Et Balak entendit que Balaam venait, et il sortit à sa rencontre, jusqu'à la ville de Moab, sur la frontière de l'Arnon qui est à l'extrémité de la frontière.
      37 Et Balak dit à Balaam : N'ai-je pas envoyé vers toi avec instance pour t'appeler ? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi ? Vraiment, ne puis-je pas te donner des honneurs ?
      38 Et Balaam dit à Balak : Voici, je suis venu vers toi ; maintenant, puis-je dire quoi que ce soit ? La parole que Dieu m'aura mise dans la bouche, je la dirai.
      39 Et Balaam alla avec Balak, et ils vinrent à Kiriath-Hutsoth.
      40 Et Balak sacrifia du gros et du menu bétail, et il en envoya à Balaam et aux seigneurs qui étaient avec lui.
      41 Et il arriva, le matin, que Balak prit Balaam et le fit monter aux hauts lieux de Baal, et de là il vit l'extrémité du peuple.

      Nombres 23

      1 Et Balaam dit à Balak : Bâtis-moi ici sept autels, et prépare-moi ici sept taureaux et sept béliers.
      2 Et Balak fit comme Balaam avait dit ; et Balak et Balaam offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel.
      3 Et Balaam dit à Balak : Tiens-toi auprès de ton offrande, et je m'en irai ; peut-être que l'Éternel viendra à ma rencontre, et ce qu'il m'aura fait voir je te le rapporterai. Et il s'en alla sur une hauteur découverte.
      4 Et Dieu rencontra Balaam, et Balaam lui dit : J'ai préparé sept autels, et j'ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel.
      5 Et l'Éternel mit une parole dans la bouche de Balaam, et dit : Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi.
      6 Et il s'en retourna vers lui ; et voici, il se tenait auprès de son offrande, lui et tous les seigneurs de Moab.
      7 Et Balaam proféra son discours sentencieux, et dit : Balak, roi de Moab, m'a amené d'Aram, des montagnes d'orient : Viens, maudis-moi Jacob ! viens, appelle l'exécration sur Israël !
      8 Comment maudirai-je ce que Dieu n'a pas maudit ? Et comment appellerai-je l'exécration sur celui que l'Éternel n'a pas en exécration ?
      9 Car du sommet des rochers je le vois, et des hauteurs je le contemple. Voici, c'est un peuple qui habitera seul, et il ne sera pas compté parmi les nations.
      10 Qui est-ce qui comptera la poussière de Jacob, et le nombre de la quatrième partie d'Israël ? Que mon âme meure de la mort des hommes droits, et que ma fin soit comme la leur.
      11 Et Balak dit à Balaam : Que m'as-tu fait ? Je t'avais pris pour maudire mes ennemis, et voici, tu les as bénis expressément.
      12 Et il répondit et dit : Ne prendrai-je pas garde de dire ce que l'Éternel aura mis dans ma bouche ?
      13 Et Balak lui dit : Viens, je te prie, avec moi, dans un autre lieu d'où tu puisses le voir ; tu n'en verras que l'extrémité, et tu ne le verras pas tout entier ; et maudis-le-moi de là.
      14 Et il le conduisit au champ de Tsophim, au sommet du Pisga, et il bâtit sept autels, et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
      15 Et Balaam dit à Balak : Tiens-toi ici auprès de ton offrande, et moi, j'irai à la rencontre, là...
      16 Et l'Éternel vint à la rencontre de Balaam, et mit une parole dans sa bouche, et dit : Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi.
      17 Et il vint à lui, et voici, il se tenait auprès de son offrande, et les seigneurs de Moab avec lui. Et Balak lui dit :
      18 Qu'a dit l'Éternel ? Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Lève-toi, Balak, et écoute ! Prête-moi l'oreille, fils de Tsippor !
      19 Dieu n'est pas un homme, pour mentir, ni un fils d'homme, pour se repentir : aura-t-il dit, et ne fera-t-il pas ? aura-t-il parlé, et ne l'accomplira-t-il pas ?
      20 Voici, j'ai reçu mission de bénir ; il a béni et je ne le révoquerai pas.
      21 Il n'a pas aperçu d'iniquité en Jacob, ni n'a vu d'injustice en Israël ; l'Éternel, son Dieu, est avec lui, et un chant de triomphe royal est au milieu de lui.
      22 Dieu les a fait sortir d'Égypte ; il a comme la force des buffles.
      23 Car il n'y a pas d'enchantement contre Jacob, ni de divination contre Israël. Selon ce temps il sera dit de Jacob et d'Israël : Qu'est-ce que Dieu a fait ?
      24 Voici, le peuple se lèvera comme une lionne, et se dressera comme un lion ; il ne se couchera pas qu'il n'ait mangé la proie, et bu le sang des tués.
      25 Et Balak dit à Balaam : Ne le maudis donc pas ; mais du moins ne le bénis pas.
      26 Balaam répondit et dit à Balak : Ne t'ai-je pas parlé, disant : Tout ce que l'Éternel dira, je le ferai ?
      27 Et Balak dit à Balaam : Viens donc, je te conduirai à un autre lieu : peut-être sera-t-il bon aux yeux de Dieu que tu me le maudisses de là.
      28 Et Balak conduisit Balaam au sommet du Péor, qui se montre au-dessus de la surface du désert.
      29 Et Balaam dit à Balak : Bâtis-moi ici sept autels, et prépare-moi ici sept taureaux et sept béliers.
      30 Et Balak fit comme Balaam avait dit ; et il offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.

      Nombres 24

      1 Et Balaam vit qu'il était bon aux yeux de l'Éternel de bénir Israël, et il n'alla pas, comme d'autres fois, à la rencontre des enchantements, mais il tourna sa face vers le désert.
      2 Et Balaam leva ses yeux et vit Israël habitant dans ses tentes selon ses tribus ; et l'Esprit de Dieu fut sur lui.
      3 Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Balaam, fils de Béor, dit, et l'homme qui a l'oeil ouvert, dit :
      4 Celui qui entend les paroles de Dieu, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts, dit :
      5 Que tes tentes sont belles, ô Jacob ! et tes demeures, ô Israël !
      6 Comme des vallées elles s'étendent, comme des jardins auprès d'un fleuve, comme des arbres d'aloès que l'Éternel a plantés, comme des cèdres auprès des eaux.
      7 L'eau coulera de ses seaux ; et sa semence sera au milieu de grandes eaux ; Et son roi sera élevé au-dessus d'Agag, et son royaume sera haut élevé.
      8 Dieu l'a fait sortir d'Égypte ; il a comme la force des buffles ; il dévorera les nations, ses ennemis ; il cassera leurs os, et les frappera de ses flèches.
      9 Il s'est courbé, il s'est couché comme un lion, et comme une lionne : qui le fera lever ? Bénis sont ceux qui te bénissent, et maudits sont ceux qui te maudissent.
      10 Alors la colère de Balak s'embrasa contre Balaam, et il frappa des mains ; et Balak dit à Balaam : C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai appelé, et voici, tu les as bénis expressément ces trois fois.
      11 Et maintenant, fuis en ton lieu. J'avais dit que je te comblerais d'honneurs ; et voici, l'Éternel t'a empêché d'en recevoir.
      12 Et Balaam dit à Balak : N'ai-je pas aussi parlé à tes messagers que tu as envoyés vers moi, disant :
      13 Quand Balak me donnerait plein sa maison d'argent et d'or, je ne pourrais transgresser le commandement de l'Éternel pour faire de mon propre mouvement du bien ou du mal ; ce que l'Éternel dira, je le dirai.
      14 Et maintenant, voici, je m'en vais vers mon peuple ; viens, je t'avertirai de ce que ce peuple fera à ton peuple à la fin des jours.
      15 Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Balaam, fils de Béor, dit, et l'homme qui a l'oeil ouvert, dit :
      16 Celui qui entend les paroles de Dieu, et qui connaît la connaissance du Très-haut, qui voit la vision du Tout-puissant, qui tombe et qui a les yeux ouverts, dit :
      17 Je le verrai, mais pas maintenant ; je le regarderai, mais pas de près. Une étoile surgira de Jacob, et un sceptre s'élèvera d'Israël, et transpercera les coins de Moab, et détruira tous les fils de tumulte.
      18 Et Édom sera une possession, et Séhir sera une possession,... eux, ses ennemis ; et Israël agira avec puissance.
      19 Et celui qui sortira de Jacob dominera, et il fera périr de la ville le résidu.
      20 Et il vit Amalek, et proféra son discours sentencieux, et dit : Amalek était la première des nations ; et sa fin sera la destruction.
      21 Et il vit le Kénien, et il proféra son discours sentencieux, et dit : Forte est ta demeure, et tu as placé ton nid dans le rocher.
      22 Toutefois le Kénien doit être consumé, jusqu'à ce qu'Assur t'emmène captif.
      23 Et il proféra son discours sentencieux, et dit : Malheur ! Qui vivra, quand Dieu fera ces choses ?
      24 Et des navires viendront de la côte de Kittim, et affligeront Assur, et affligeront Héber, et lui aussi ira à la destruction.
      25 Et Balaam se leva, et s'en alla, et s'en retourna en son lieu ; et Balak aussi s'en alla son chemin.

      Psaumes 38

      5 Mes plaies sont fétides, elles coulent, à cause de ma folie.

      Psaumes 55

      23 Et toi, ô Dieu ! tu les feras descendre dans le puits de la destruction : les hommes de sang et de fourbe n'atteindront pas la moitié de leurs jours ; mais moi, je me confierai en toi.

      Psaumes 81

      7 Dans la détresse tu as crié, et je t'ai délivré ; je t'ai répondu du lieu secret du tonnerre ; je t'ai éprouvé auprès des eaux de Mériba. Sélah.
    • Nombres 11

      11 et il dit à l'Eternel : « Pourquoi fais-tu du mal à ton serviteur et pourquoi n'ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, au point que tu m’imposes la charge de tout ce peuple ?

      Nombres 22

      1 Les Israélites partirent et campèrent dans les plaines de Moab, de l’autre côté du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.
      2 Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens,
      3 et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des Israélites.
      4 Moab dit aux anciens de Madian : « Cette foule va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute l’herbe des champs. » Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab.
      5 Il envoya des messagers trouver Balaam, fils de Beor, à Pethor sur l’Euphrate, dans le pays de ses compatriotes, afin de l'appeler et de lui dire : « Un peuple est sorti d'Egypte. Il couvre la surface du pays et il s’est installé vis-à-vis de moi.
      6 Viens donc maudire ce peuple pour moi, car il est plus puissant que moi. Peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasser du pays car, je le sais, celui que tu bénis est béni et celui que tu maudis est maudit. »
      7 Les anciens de Moab et ceux de Madian partirent avec des cadeaux pour le devin. Ils arrivèrent chez Balaam et lui rapportèrent les paroles de Balak.
      8 Balaam leur dit : « Passez la nuit ici et je vous donnerai réponse d'après ce que l'Eternel me dira. » Les chefs de Moab restèrent donc chez Balaam.
      9 Dieu vint trouver Balaam et dit : « Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? »
      10 Balaam répondit à Dieu : « Balak, fils de Tsippor, le roi de Moab, les a envoyés me dire :
      11 ‘Un peuple est sorti d'Egypte. Il couvre la surface du pays. Viens donc le maudire. Peut-être ainsi pourrai-je le combattre et le chasser.’ »
      12 Dieu dit à Balaam : « Tu ne les accompagneras pas, tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni. »
      13 Balaam se leva le lendemain matin et dit aux chefs de Balak : « Partez dans votre pays, car l'Eternel refuse de me laisser vous accompagner. »
      14 Les chefs moabites se levèrent, retournèrent auprès de Balak et dirent : « Balaam a refusé de venir avec nous. »
      15 Balak envoya de nouveau des chefs. Ils étaient plus nombreux et plus considérés que les précédents.
      16 Arrivés chez Balaam, ils lui annoncèrent : « Voici ce que dit Balak, fils de Tsippor : ‘Ne te laisse donc pas empêcher de venir vers moi,
      17 car je te rendrai beaucoup d'honneurs et je ferai tout ce que tu me diras. Viens donc maudire ce peuple pour moi.’ »
      18 Balaam répondit aux serviteurs de Balak : « Même si Balak me donnait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais absolument rien faire qui enfreigne l'ordre de l'Eternel, mon Dieu.
      19 Mais maintenant, restez donc ici cette nuit et je saurai ce que l'Eternel me dira encore. »
      20 Dieu vint trouver Balaam pendant la nuit et lui dit : « Puisque ces hommes sont venus pour t'appeler, lève-toi, accompagne-les. Mais tu feras ce que je te dirai. »
      21 Balaam se leva le lendemain matin, sella son ânesse et partit avec les chefs moabites.
      22 La colère de Dieu s'enflamma parce qu'il était parti. Alors l'ange de l'Eternel se plaça sur le chemin pour lui résister. Balaam était monté sur son ânesse et ses deux serviteurs étaient avec lui.
      23 L'ânesse vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée dégainée à la main. Elle s’écarta du chemin et partit dans les champs. Balaam frappa l'ânesse pour la ramener dans le chemin.
      24 L'ange de l'Eternel se posta sur un sentier entre les vignes, bordé d’un mur de chaque côté.
      25 L'ânesse vit l'ange de l'Eternel. Elle se serra contre le mur et pressa ainsi le pied de Balaam contre le mur. Balaam la frappa de nouveau.
      26 L'ange de l'Eternel passa plus loin et se posta à un endroit où il n'y avait aucun espace pour s’écarter à droite ou à gauche.
      27 L'ânesse vit l'ange de l'Eternel et elle s’affaissa sous Balaam. La colère de Balaam s'enflamma et il frappa l'ânesse avec un bâton.
      28 L'Eternel fit parler l'ânesse et elle dit à Balaam : « Que t'ai-je fait pour que tu m'aies frappée déjà trois fois ? »
      29 Balaam répondit à l'ânesse : « C'est parce que tu t'es moquée de moi. Si j'avais une épée dans la main, je te tuerais sur-le-champ. »
      30 L'ânesse dit à Balaam : « Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis toujours jusqu'à aujourd’hui ? Ai-je l'habitude d’agir ainsi envers toi ? » « Non », répondit-il.
      31 L'Eternel ouvrit les yeux de Balaam et Balaam vit l'ange de l'Eternel qui se tenait sur le chemin, son épée dégainée à la main. Il s'inclina alors et se prosterna, le visage contre terre.
      32 L'ange de l'Eternel lui dit : « Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Je suis sorti pour te résister, car tu empruntes une voie dangereuse à mes yeux.
      33 L'ânesse m'a vu et s'est écartée déjà trois fois devant moi. Si elle ne s'était pas écartée de moi, je t'aurais même tué en lui laissant la vie. »
      34 Balaam dit à l'ange de l'Eternel : « J'ai péché, car je ne savais pas que tu t'étais placé devant moi sur le chemin. Mais maintenant, si tu me désapprouves, je retournerai chez moi. »
      35 L'ange de l'Eternel dit à Balaam : « Accompagne ces hommes, mais tu te contenteras de répéter les paroles que je te dirai. » Et Balaam accompagna les chefs de Balak.
      36 Balak apprit que Balaam arrivait et il sortit à sa rencontre jusqu'à la ville de Moab qui se trouve sur la limite de l'Arnon, à l'extrême frontière.
      37 Balak dit à Balaam : « N'ai-je pas envoyé des messagers chez toi pour t'appeler ? Pourquoi n'es-tu pas venu vers moi ? Ne puis-je donc pas te traiter avec honneur ? »
      38 Balaam dit à Balak : « Voici, je suis venu vers toi. Maintenant, me sera-t-il permis de parler librement ? Je dirai les paroles que Dieu mettra dans ma bouche. »
      39 Balaam accompagna Balak et ils arrivèrent à Kirjath-Hutsoth.
      40 Balak sacrifia des bœufs et des brebis, et il en fit remettre à Balaam et aux chefs qui l’accompagnaient.
      41 Le lendemain matin, Balak prit Balaam et le fit monter à Bamoth-Baal, d'où Balaam put voir une partie du peuple d’Israël.

      Nombres 23

      1 Balaam dit à Balak : « Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi ici 7 taureaux et 7 béliers. »
      2 Balak fit ce que Balaam avait dit, et Balak et Balaam offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel.
      3 Balaam dit à Balak : « Tiens-toi près de ton holocauste, tandis que je m'éloignerai. Peut-être que l'Eternel viendra à ma rencontre. Je te dirai alors ce qu'il me révélera. » Et il se rendit sur une hauteur.
      4 Dieu vint à la rencontre de Balaam et Balaam lui dit : « J'ai dressé 7 autels et j'ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel. »
      5 L'Eternel mit des paroles dans la bouche de Balaam et lui dit : « Retourne vers Balak et transmets-lui ce message. »
      6 Balaam retourna vers Balak ; celui-ci se tenait près de son holocauste avec tous les chefs de Moab.
      7 Balaam prononça son oracle : « Balak m'a fait descendre d'Aram, le roi de Moab m'a fait descendre des montagnes de l'Orient. ‘Viens, maudis Jacob pour moi ! Viens, irrite-toi contre Israël !’
      8 Comment pourrais-je maudire celui que Dieu n'a pas maudit ? Comment pourrais-je être irrité quand l'Eternel n'est pas irrité ?
      9 Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines : c'est un peuple qui habite à part et qui ne fait pas partie des nations.
      10 Qui peut compter la poussière de Jacob et dire à quel nombre correspond le quart d'Israël ? Que je meure de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la leur ! »
      11 Balak dit à Balaam : « Que m'as-tu fait ? Je t'ai engagé pour maudire mon ennemi et voici que tu le bénis ! »
      12 Il répondit : « Ne veillerai-je pas à dire ce que l'Eternel met dans ma bouche ? »
      13 Balak lui dit : « Viens donc avec moi à un autre endroit d'où tu le verras. Tu n'en verras qu'une partie, tu ne le verras pas dans son entier. Et de là maudis-le pour moi. »
      14 Balak conduisit Balaam au champ de Tsophim, sur le sommet du Pisga. Il construisit 7 autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
      15 Balaam dit à Balak : « Tiens-toi ici, près de ton holocauste, tandis que j'irai à la rencontre de Dieu. »
      16 L'Eternel vint à la rencontre de Balaam. Il mit des paroles dans sa bouche et lui dit : « Retourne vers Balak et transmets ce message. »
      17 Balaam retourna vers Balak ; celui-ci se tenait près de son holocauste avec les chefs de Moab. Balak lui demanda : « Qu'est-ce que l'Eternel a dit ? »
      18 Balaam prononça son oracle : « Lève-toi, Balak, écoute ! Prête-moi l'oreille, fils de Tsippor !
      19 Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'accomplira-t-il pas ?
      20 » Voici, j'ai reçu l'ordre de bénir : il a béni, je ne révoquerai pas sa décision.
      21 Il n'aperçoit pas de mal en Jacob, il ne voit pas d'injustice en Israël. L'Eternel, son Dieu, est avec lui ; chez lui retentit l’acclamation réservée au roi.
      22 Dieu les a fait sortir d'Egypte, il possède la force du buffle.
      23 » La magie ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël. Au moment fixé, on dit à Jacob et à Israël ce que Dieu a fait.
      24 C'est un peuple qui se lève comme une lionne et qui se dresse comme un lion. Il ne se couche pas tant qu'il n’a pas dévoré sa proie et bu le sang de ses victimes. »
      25 Balak dit à Balaam : « Si tu ne le maudis pas, au moins ne le bénis pas ! »
      26 Balaam répondit à Balak : « Ne t'ai-je pas dit que je ferais tout ce que l'Eternel dirait ? »
      27 Balak dit à Balaam : « Viens donc, je vais te conduire à un autre endroit. Peut-être Dieu trouvera-t-il bon que de là tu maudisses ce peuple pour moi. »
      28 Balak conduisit Balaam sur le sommet du Peor, d’où l’on domine le désert.
      29 Balaam dit à Balak : « Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi ici 7 taureaux et 7 béliers. »
      30 Balak fit ce que Balaam avait dit et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.

      Nombres 24

      1 Balaam vit qu’il plaisait à l'Eternel de bénir Israël et il n'alla pas, comme les autres fois, à la rencontre de pratiques magiques. En revanche, il se tourna du côté du désert.
      2 En levant les yeux, Balaam vit Israël qui campait par tribus. Alors l'Esprit de Dieu fut sur lui.
      3 Balaam prononça son oracle : « Déclaration de Balaam, fils de Beor, déclaration de l'homme qui a l'œil ouvert,
      4 déclaration de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui discerne la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent.
      5 » Qu'elles sont belles, tes tentes, Jacob, tes habitations, Israël !
      6 Elles s'étendent comme des vallées, comme des jardins près d'un fleuve, comme des aloès que l'Eternel a plantés, comme des cèdres le long de l’eau.
      7 » L'eau déborde de ses seaux et sa semence est abondamment arrosée. Son roi s'élève au-dessus d'Agag et son royaume devient puissant.
      8 Dieu l'a fait sortir d'Egypte, il possède la force du buffle. Il dévore les nations qui l’attaquent, il brise leurs os et les abat de ses flèches.
      9 » *Il plie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne : qui le fera se lever ? *Béni soit celui qui te bénira et maudit soit celui qui te maudira ! »
      10 La colère de Balak s'enflamma contre Balaam. Il frappa des mains et dit à Balaam : « C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai appelé et voici que tu les as bénis déjà trois fois.
      11 Fuis maintenant, va-t'en chez toi ! J'avais dit que je te rendrais des honneurs, mais l'Eternel t'empêche de les recevoir. »
      12 Balaam répondit à Balak : « Eh ! N'ai-je pas dit aux messagers que tu m'as envoyés :
      13 ‘Même si Balak me donnait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire de moi-même ni bien ni mal qui enfreigne l'ordre de l'Eternel. Je répéterai ce que dira l'Eternel’ ?
      14 Maintenant, je retourne vers mon peuple. Viens, je vais t'annoncer ce que ce peuple fera au tien dans l’avenir. »
      15 Balaam prononça son oracle : « Déclaration de Balaam, fils de Beor, déclaration de l'homme qui a l'œil ouvert,
      16 déclaration de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui possède la connaissance du Très-Haut, de celui qui discerne la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent.
      17 » Je le vois, mais non pour maintenant, je le contemple, mais non de près : un astre sort de Jacob, un sceptre s'élève d'Israël. Il transperce les flancs de Moab et renverse tous les descendants de Seth.
      18 Il se rend maître d'Edom, il se rend maître de Séir, ses ennemis. Israël manifeste sa force.
      19 Celui qui sort de Jacob règne en souverain, il fait mourir ceux qui s'échappent des villes. »
      20 Balaam vit Amalek et il prononça son oracle : « Amalek est la première des nations, mais un jour il sera détruit. »
      21 Balaam vit les Kéniens et il prononça son oracle : « Ton habitation est solide et ton nid est posé sur le rocher,
      22 mais le Kénien sera chassé quand l'Assyrien t'emmènera prisonnier. »
      23 Balaam prononça son oracle : « Quel malheur ! Qui survivra lorsque Dieu aura établi l’Assyrien ?
      24 Mais des bateaux viendront de Kittim : ils humilieront l'Assyrien, ils humilieront l'Hébreu et lui aussi sera détruit. »
      25 Balaam se leva, partit et retourna chez lui. Balak s'en alla aussi de son côté.

      Psaumes 38

      5 car mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête ; pareilles à un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.

      Psaumes 55

      23 Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra. Il ne laissera jamais trébucher le juste.

      Psaumes 81

      7 « J’ai déchargé son épaule du fardeau, et ses mains ont lâché la corbeille. »
    • Nombres 11

      11 lui demanda : « Pourquoi me traites-tu de la sorte, Seigneur ? Pourquoi me refuses-tu ta bienveillance ? Pourquoi m’imposes-tu le fardeau de diriger tout ce peuple ?

      Nombres 22

      1 Une nouvelle étape conduisit les Israélites dans les plaines de Moab, sur la rive orientale du Jourdain, en face de Jéricho.
      2 Balac, fils de Sippor, qui était roi de Moab à cette époque, apprit comment les Israélites avaient traité les Amorites. Le roi et tout son peuple se mirent à trembler de terreur à l’idée que les Israélites arrivaient en si grand nombre. Alors les Moabites dirent aux notables madianites : « Cette multitude est sur le point de tout ravager autour de nous, comme des bœufs qui broutent toute l’herbe d’un pré. »
      5 Le roi envoya une délégation à Balaam, fils de Béor, qui habitait Petor sur l’Euphrate, dans le pays des Ammavites. Il lui adressait ce message : « Il y a ici un peuple venu d’Égypte, qui couvre toute la surface du pays. Il s’est installé non loin de chez moi.
      6 Viens donc à mon aide, je t’en prie, et maudis-le, car il est plus puissant que mon propre peuple. Si tu acceptes, je pourrai peut-être le vaincre et le chasser de la région. Je sais en effet que les bénédictions et les malédictions que tu prononces sont efficaces. »
      7 Les messagers, des notables moabites et madianites, emportèrent de quoi payer le devin Balaam et se rendirent chez lui. Ils lui transmirent la requête de Balac.
      8 Balaam leur dit : « Passez la nuit ici. Demain je vous donnerai la réponse que le Seigneur m’aura communiquée. » Les chefs de Moab demeurèrent donc chez Balaam.
      9 Alors Dieu vint demander à Balaam : « Qui sont ces gens que tu as reçus chez toi ? »
      10 Balaam lui répondit : « Balac, fils de Sippor et roi de Moab, a envoyé ces hommes me dire :
      11 “Le peuple qui a quitté l’Égypte couvre toute la surface du pays. Viens donc à mon aide, je te prie, et maudis-le. Si tu acceptes, je pourrai peut-être le combattre et le chasser.” » –
      12 « Tu n’iras pas avec eux ! lui dit Dieu. Tu ne maudiras pas ce peuple, car je l’ai béni. »
      13 Le lendemain, dès qu’il fut debout, Balaam dit aux notables envoyés par Balac : « Retournez dans votre pays. Le Seigneur m’interdit de partir avec vous. »
      14 Les notables moabites revinrent dire à Balac que Balaam avait refusé de les accompagner.
      15 Balac envoya une nouvelle délégation, composée de chefs plus nombreux et plus importants que la première fois.
      16 Ils allèrent transmettre à Balaam cette requête de Balac : « Moi, Balac, fils de Sippor, je t’en supplie, ne refuse pas de venir chez moi.
      17 Je te comblerai d’honneurs, je ferai tout ce que tu me demanderas ! Viens donc à mon aide et maudis ce peuple. »
      18 Mais Balaam répondit aux envoyés de Balac : « Même si Balac me donnait tout l’argent et l’or dont son palais est plein, je ne pourrais en rien désobéir aux ordres du Seigneur mon Dieu.
      19 Pourtant, restez ici cette nuit, vous aussi, et je saurai ce que le Seigneur veut encore me communiquer. »
      20 Durant la nuit, Dieu vint dire à Balaam : « Si ces hommes sont venus t’inviter à les accompagner, pars avec eux. Cependant tu devras faire uniquement ce que je t’indiquerai. »
      21 Au matin, Balaam sella son ânesse et partit avec les chefs moabites.
      22 Le départ de Balaam provoqua la colère de Dieu. Tandis que Balaam cheminait, monté sur son ânesse et accompagné de deux serviteurs, l’ange du Seigneur alla se placer sur la route pour lui barrer le passage.
      23 L’ânesse vit l’ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée ; elle s’en écarta et passa à travers champs. Balaam la battit pour la ramener sur le chemin.
      24 L’ange alla se poster plus loin dans un chemin encaissé, qui traversait des vignes entre deux murs.
      25 L’ânesse le vit, elle se serra contre le mur et y meurtrit le pied de Balaam. Celui-ci se remit à la battre.
      26 Une fois encore l’ange les devança ; il se posta dans un endroit si resserré qu’il n’y avait moyen de passer ni à sa droite ni à sa gauche.
      27 Lorsque l’ânesse le vit, elle se coucha sous son maître. Balaam se mit en colère et la roua de coups de bâton.
      28 Alors le Seigneur donna à l’ânesse la possibilité de parler, et elle dit à Balaam : « Que t’ai-je fait, pour que tu me battes à trois reprises ? » –
      29 « Tu t’es moquée de moi ! lui répondit-il. Si j’avais une épée sur moi, je t’aurais déjà tuée ! » –
      30 « Pourtant je suis ton ânesse, celle que tu as toujours montée ! reprit-elle. Ai-je l’habitude de me comporter ainsi avec toi ? » – « Non ! » reconnut-il.
      31 A cet instant, le Seigneur ouvrit les yeux de Balaam, et celui-ci aperçut l’ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée. Aussitôt il se jeta le visage contre terre.
      32 L’ange lui demanda : « Pourquoi as-tu battu ton ânesse à trois reprises ? Je suis venu pour te barrer le passage, car je pense que ce voyage te mène à ta perte.
      33 L’ânesse m’a vu, et à trois reprises elle s’est écartée de moi. Si elle ne l’avait pas fait, je t’aurais tué, mais elle, je l’aurais laissée en vie. »
      34 Balaam dit à l’ange : « J’ai commis une faute ! J’ignorais que tu te tenais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à rentrer chez moi. » –
      35 « Non ! répondit l’ange. Accompagne ces gens. Mais tu prononceras uniquement les paroles que je t’indiquerai. » Alors Balaam continua la route avec les envoyés de Balac.
      36 Lorsque Balac apprit que Balaam arrivait, il alla à sa rencontre jusqu’à Ar en Moab, qui se trouve tout près de la frontière du pays, sur le cours de l’Arnon.
      37 Balac lui demanda : « Pourquoi n’as-tu pas accepté de venir la première fois que j’ai envoyé une délégation pour t’inviter ? Pensais-tu que je ne pourrais pas te combler d’honneurs ? » –
      38 « Eh bien, me voici ! répondit Balaam. Mais que pourrais-je dire ? Je suis autorisé à prononcer uniquement les messages que Dieu placera dans ma bouche. »
      39 Balaam partit avec Balac et ils se rendirent à Quiriath-Houssoth.
      40 Balac offrit des bœufs et des moutons en sacrifices et en remit des parts à Balaam et aux chefs qui l’accompagnaient.
      41 Le lendemain matin, Balac monta avec Balaam à Bamoth-Baal, d’où l’on voyait une partie du peuple d’Israël.

      Nombres 23

      1 Balaam demanda à Balac de lui construire à cet endroit sept autels, et de lui fournir sept taureaux et sept béliers.
      2 Balac exécuta cet ordre. Après quoi, ils offrirent ensemble un taureau et un bélier sur chaque autel.
      3 Balaam dit à Balac : « Reste ici, près des sacrifices que tu as offerts, pendant que je m’en irai à l’écart. Le Seigneur se manifestera peut-être à moi. Je te communiquerai alors ce qu’il m’aura fait connaître. » Il monta sur une colline dénudée.
      4 Là, Dieu se manifesta à Balaam, qui lui dit : « J’ai fait dresser sept autels et j’ai offert un taureau et un bélier sur chacun d’eux. »
      5 Le Seigneur indiqua à Balaam le message qu’il devait prononcer, puis il lui ordonna de retourner auprès de Balac.
      6 Balaam rejoignit donc Balac, qui se tenait toujours près de ses sacrifices en compagnie des chefs moabites.
      7 Balaam prononça ce poème : « Balac, le roi de Moab, m’a fait venir des montagnes orientales de Syrie : “Viens prononcer, m’a-t-il demandé, des malédictions et des menaces contre les Israélites, les descendants de Jacob !”
      8 Mais comment pourrais-je maudire celui que Dieu ne maudit pas lui-même ? Comment menacer un peuple que le Seigneur ne menace pas ?
      9 Je regarde ce peuple du haut des rochers, je l’observe du sommet des collines ; c’est un peuple qui habite à part, il se sait différent des autres nations.
      10 Qui peut compter la multitude des Israélites, dénombrer la foule des descendants de Jacob ? Je souhaite avoir la même mort que ces justes, partager le sort du peuple d’Israël. »
      11 Balac dit à Balaam : « Que m’as-tu fait là ? Je t’amène ici pour maudire mes ennemis et tu les couvres de bénédictions ! »
      12 Balaam répondit : « Mon rôle n’est-il pas de transmettre seulement ce que le Seigneur me communique ? »
      13 Balac reprit : « Viens avec moi à un autre endroit d’où tu verras tous les Israélites. D’ici tu n’en voyais qu’une partie. De là, tu les maudiras pour moi. »
      14 Il emmena Balaam jusqu’à un poste de guet, au sommet du mont Pisga ; là aussi il construisit sept autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
      15 Balaam dit à Balac : « Reste ici près des sacrifices que tu as offerts, pendant que j’irai là-bas attendre un message. »
      16 Le Seigneur se manifesta à Balaam, lui indiqua le message qu’il devait prononcer, puis il lui ordonna de retourner auprès de Balac.
      17 Balaam rejoignit donc Balac, qui se tenait toujours près de ses sacrifices en compagnie des chefs moabites. Balac lui demanda : « Qu’a déclaré le Seigneur ? »
      18 Alors Balaam prononça ce poème : « Lève-toi, Balac, fils de Sippor, écoute-moi attentivement !
      19 Dieu n’est pas un homme pour mentir, il n’est pas un être humain pour changer d’opinion. Il n’affirme jamais rien sans tenir parole, ce qu’il promet, il le réalise.
      20 Moi, j’ai accepté de bénir ce peuple, le Seigneur l’a béni, je n’y changerai rien !
      21 Le Seigneur ne discerne aucun mal, aucune injustice dans le peuple d’Israël. Il est leur Dieu, il habite au milieu d’eux, il reçoit leur ovation royale.
      22 C’est lui qui les a fait sortir d’Égypte avec une force irrésistible, comme celle du buffle.
      23 La divination et ses pratiques ne sont pas en usage parmi les Israélites ; en temps voulu, ils apprennent tout ce que Dieu accomplit.
      24 Ce peuple se lève comme un lion : il dévore la chair de sa proie, il boit le sang de sa victime, et ensuite seulement il se recouche. »
      25 Balac dit à Balaam : « Si tu ne veux pas les maudire, abstiens-toi au moins de les bénir ! »
      26 Balaam lui répondit : « Je t’ai pourtant bien prévenu que j’exécutais scrupuleusement les ordres du Seigneur ! »
      27 Balac reprit : « Viens donc, que je t’emmène encore à un autre endroit. Dieu acceptera peut-être que là, tu maudisses ce peuple pour moi. »
      28 Il emmena Balaam au sommet du mont Péor, d’où l’on domine le désert.
      29 Balaam lui demanda de construire à cet endroit sept autels, et de lui fournir sept taureaux et sept béliers.
      30 Balac exécuta cet ordre, puis offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.

      Nombres 24

      1 Balaam comprit que le Seigneur tenait à bénir Israël ; il n’alla donc pas à la recherche d’une révélation divine comme les fois précédentes, mais il se tourna tout de suite vers le désert.
      2 Lorsqu’il leva les yeux et vit les tribus d’Israël installées dans leur camp, il fut saisi par l’Esprit de Dieu
      3 et il prononça ce poème : « Voici ce que je proclame, moi, Balaam, fils de Béor, moi, l’homme au regard pénétrant ;
      4 voici ce que je déclare, moi qui entends les paroles de Dieu et contemple les visions envoyées par le Tout-Puissant, car il se révèle à moi lorsque je l’adore.
      5 Peuple d’Israël, vous les descendants de Jacob, combien sont belles les tentes que vous habitez !
      6 On dirait des torrents qui coulent, des jardins sur les rives d’un fleuve ; on dirait des aloès ou des cèdres plantés par le Seigneur au bord d’un ruisseau ;
      7 on dirait de l’eau qui déborde d’un réservoir et irrigue abondamment les plantations. Le roi des Israélites l’emportera sur Agag, leur royaume gagnera en puissance.
      8 Dieu les a fait sortir d’Égypte avec une force irrésistible, comme celle du buffle. Ils ne font qu’une bouchée des nations qui les attaquent, ils brisent les os de leurs adversaires, ils les criblent de flèches.
      9 Comme des lions, ils s’accroupissent, se couchent... Qui pourrait les forcer à se lever ? Israël, béni soit celui qui te bénira, et maudit soit celui qui te maudira ! »
      10 Balac se mit en colère contre Balaam et, avec des gestes de menaces, il lui dit : « Je t’amène ici pour maudire mes ennemis, et, pour la troisième fois, tu les couvres de bénédictions !
      11 Maintenant va-t’en, retourne chez toi. Je t’avais promis de te combler d’honneurs, mais le Seigneur t’en a privé ! »
      12 Balaam répondit à Balac : « J’avais pourtant bien dit aux messagers que tu m’as envoyés :
      13 “Même si Balac me donnait tout l’argent et l’or dont son palais est plein, je ne pourrais en rien désobéir aux ordres du Seigneur. Je prononce uniquement les paroles que le Seigneur m’indique.”
      14 Eh bien, maintenant, je vais rejoindre mon peuple. Mais auparavant, viens, je veux t’avertir de ce que les Israélites feront subir un jour à ton peuple ! »
      15 Et Balaam prononça ce poème : « Voici ce que je proclame, moi, Balaam, fils de Béor, moi, l’homme au regard pénétrant ;
      16 voici ce que je déclare, moi qui entends les paroles de Dieu, qui pénètre les secrets du Très-Haut et contemple les visions envoyées par le Tout-Puissant, car il se révèle à moi lorsque je l’adore.
      17 Je vois ce qui arrivera, mais ce n’est pas pour aujourd’hui, je discerne un événement, mais il se produira plus tard : Un astre apparaît parmi les descendants de Jacob, un souverain surgit au milieu du peuple d’Israël ; de son sceptre, il frappe les Moabites à la tempe, les nomades du pays sur la tête.
      18 Il s’empare aussi de Séir, le pays de ses ennemis édomites, et les Israélites triomphent.
      19 Le descendant de Jacob domine ses adversaires, il extermine les derniers habitants de leurs villes. »
      20 Ensuite Balaam vit les Amalécites et prononça ces mots : « Voici Amalec, nation la plus puissante. Mais son avenir, c’est la ruine totale. »
      21 Il vit également les Quénites et déclara : « Quénites, vous êtes en sécurité dans votre pays, comme dans un nid accroché au rocher.
      22 Pourtant vos demeures seront la proie des flammes, et les Assyriens vous emmèneront en captivité. »
      23 Balaam ajouta encore ces mots : « Hélas ! Qui arrive en bandes du nord ?
      24 Ceux qui arrivent de la côte de Chypre, oppriment les Assyriens et même les descendants d’Éber ; mais lui aussi court à la ruine. »
      25 Après ces paroles, Balaam se mit en route pour regagner son pays, tandis que Balac s’en allait de son côté.

      Psaumes 38

      5 Mes torts s’entassent plus haut que ma tête, ils pèsent sur moi comme un fardeau trop lourd.

      Psaumes 55

      23 Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur ; il te maintiendra debout, il ne laissera pas toujours le fidèle chanceler.

      Psaumes 81

      7 J’ai déchargé tes épaules du fardeau, tes mains ont laissé le lourd panier.
Afficher tous les 175 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.