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FORTIFICATIONS ET GUERRE DE SIÈGE

I Fortifications.

Leur existence en Palestine, liée à l'existence des guerres elles-mêmes, remonte aux temps les plus reculés : un rempart de terre de Guézer peut dater de l'an 4000 av. J. -C, et les forteresses cananéennes de Méguiddo et de Thaanac, d'entre 2500 et 2000. La défense des villes, assurée déjà par le choix de fortes positions naturelles (montagnes, éminences ou tells, rochers, bois, cf. 1Sa 23:14,19, Esa 33:16), était complétée par l'érection de murs. Si bien que, quand les nomades hébreux envahirent Canaan, à côté des cités ouvertes visées dans De 3:5, un grand nombre de villes fortifiées leur inspirèrent la crainte (No 13:28, De 1:28). Devenus les maîtres du pays, ils continuèrent par leurs travaux à fortifier leurs villes, à assurer la défense des frontières et la surveillance des points dangereux (oeuvre d'Asa, 2Ch 14:6 ; d'Ozias, 2Ch 26:9 et suivant ; de Jotham, 2Ch 27:4). Les vicissitudes du peuple se retrouvent dans celles des murs de Jérusalem. Au temps des Macchabées et des Romains, de nouvelles forteresses dominèrent le pays (Bethsoura, Machéronte, Masada). Dans ces diverses fortifications apparaissent les `éléments suivants :

1.

Remparts et murs.

Innombrables sont dans la Bible les allusions à cet élément essentiel de toute fortification. Se rappeler Jérico et Aphek, dont les murailles tombèrent (Jos 6:5-20,1Ro 20:30) ; Beth-Séan, qui vit sur son rempart la dépouille de Saül, et la ville moabite où fut offert un sanglant holocauste (1Sa 31:10,2Ro 3:27) ; Babylone et Tyr, aux murailles légendaires (Jer 51:44, Am 1:10) ; Damas, dont Paul franchit le mur au péril de sa vie (Ac 9:25) ; et surtout Jérusalem (1Ro 9:16), dont la muraille était double en certains endroits (Esa 22:11,2Ro 25:4) ; la description la plus détaillée s'en trouve dans Ne 3 et Ne 12:31-39 (voir les plans, carte n° VII). Les murs étaient faits de briques (séchées au soleil ou cuites au four, Ge 11:3, Na 3:14), ou de pierres (Esa 9:9 22:10) ; quelquefois de pierres énormes, comme celles qui dans l'enceinte du Temple pèsent plus de quatre-vingts tonnes ! On renforçait les murs de brique, de fondations ou de revêtements en pierre. La hauteur des murs était au minimum de 10 m. et la largeur variait du tiers aux deux tiers de la hauteur : le mur extérieur de Guézer a près de 5 m. d'épaisseur et l'un des murs de Méguiddo, sans doute le plus ancien, atteint 9 m. à la base. On conçoit quelle sensation de sécurité de pareilles masses inspiraient aux habitants. La muraille était souvent doublée par un mur extérieur établi un peu en avant, et moins élevé. Son nom hébreu est traduit ordinairement par « rempart » (Sg., Vers. Syn.). C'est de lui qu'il s'agit dans 2Sa 20:15 (Abel-Beth-Maaca), 1Ro 21:23 (Jizréel), Ps 48:14, Esa 26:1, Na 3:8, La 2:8 (Sion).

2.

Tours.

Un grand nombre de murs étaient flanqués de tours, en particulier à tous leurs saillants (Sop 1:16,2Ch 14:6). On était fier, en parcourant l'enceinte de Sion, de compter ses nombreuses tours (Ps 48:13,2Ch 26:9). Les noms de certaines d'entre elles sont donnés dans Ne 3:1,11,25,26,27 Jer 31:38 (tours de Méa, d'Hananéel, tour des Fours, tour supérieure, etc.), plus tard dans Lu 13:4 (tour de Siloé). L'avantage de ces tours était que du sommet, crénelé (Esa 54:12), les assiégés prenaient à revers la section de murailles où l'on donnait l'assaut : à Guézer, l'intervalle entre les tours est de 30 m., correspondant à la portée habituelle de la flèche ou de la fronde. Les tours étaient aussi fréquemment établies de chaque côté d'une porte, ou au-dessus d'elle (2Ch 26:9). Elles servaient bien entendu de postes d'observation (2Sa 18:24, voir 2Sa 18:33, Hab 2:1) ; il arrivait qu'on y établît des dépôts de provisions, surveillés par des inspecteurs (1Ch 27:25, Esa 33:18).

3.

Portes.

Les portes constituaient les points vitaux de l'enceinte : qui tenait les portes tenait la ville (Ge 22:17). Les petites cités n'en avaient sans doute qu'une (Ge 19:1 34:20, Ru 4:1,1Ch 11:17), tandis qu'elles étaient relativement nombreuses à Jérusalem : une dizaine, semble-t-il, au temps de Jésus. Jérémie mentionne les noms de quelques-unes (Jer 19:2 26:10 31:38 38:7, cf. 2Ch 25:23). Néhémie, décrivant la nouvelle enceinte, en nomme dix (Ne 2 et Ne 3). Quand le passage était surmonté d'une tour, il se formait une sorte de couloir, quelques fois en ligne brisée, afin qu'on ne pût voir de dehors à l'intérieur de la ville (voy. fig. 127 et 128, la porte actuelle de Damas à Jérusalem) ; et il y avait une porte à chaque extrémité : David à Mahanaïm est assis « entre les deux portes » (2Sa 18:24). Un escalier conduisait à l'étage supérieur de la tour, où observait la sentinelle (2Ro 9:17). La porte proprement dite se composait de deux battants de bois (Ne 7:3), qu'on recouvrait souvent d'airain (Ps 107:16, Esa 42:2), en prévision des assauts et des tentatives d'incendie. Des verrous et des barres complétaient la fermeture (De 3:5, Jug 16:3, Ne 3:3, Ps 147:13). Les abords de la porte étaient un des endroits les plus animés de la cité : là s'asseyaient les vieillards (Job 29:7 et suivant), là se concluaient certaines affaires (Ru 4:1-12), là se réglaient les litiges, là s'établissait la bonne ou la mauvaise réputation (Pr 31:23,31 Ps 69:13 Am 5:10).

4.

Citadelle.

Dans un siège malheureux, le dernier espoir de la cité, l'ultime refuge de ses habitants, c'était la citadelle, la tour centrale, la position particulièrement forte qu'on s'était préparée. Gédéon prend la tour de Pénuel (Jug 8:17). Abimélec incendie la citadelle de Sichem (Jug 9:46-49), et trouve la mort au pied de la tour de Thébets (Jug 9:50-53). Zimri se réfugie dans la citadelle de Thirtsa (1Ro 16:18). David s'empara de l'imprenable forteresse de Sion, qui, sur sa colline (Ophel), fut sans cesse renforcée (2Sa 5:7 2Ch 27:3 33:14, Ne 3:27). Les Syriens d'Antiochus Épiphane dressèrent au même endroit une puissante citadelle, abhorrée des patriotes juifs dont elle dominait le Temple (1Ma 1:33-40) Quant à la citadelle mentionnée dans Ne 7:2, c'est elle qui fut remplacée par la forteresse Antonia, où Paul fut emprisonné pendant quelques jours après son arrestation à Jérusalem (Ac 21:34,37 22:24 23:10-16).

Voir JÉRUSALEM.

II Guerre de siège.

1.

Chez l'assaillant.

Son premier travail, s'il ne croyait pas pouvoir emporter la ville de suite, était d'installer son camp, ville de tentes parfois remplies de butin (1Ro 16:15,2Ro 7:8, Jer 1:15). Puis on établissait des retranchements (De 20:20,2Ro 19:32 25:1, cf. Lu 19:43, « tranchées »), ou encore des terrasses, masses de terre qu'on avançait peu à peu vers la muraille pour être à la hauteur de l'assiégé et pour le combattre plus à l'abri (2Sa 20:15, Jer 6:6 32:24). On cherchait à saper la muraille (2Sa 20:15) et on se protégeait quelques fois, semble-t-il, derrière des machines de guerre, (cf. Eze 26:9) pour la construction desquelles une loi juive proscrivait l'emploi des arbres fruitiers (De 20:19 et suivant). Il arrivait d'ailleurs que grâce à la trahison (Jug 1:24) ou grâce à la ruse, tactique de l'embuscade, employée par Josué et Abimélec (Jos 8:10-23, Jug 9:42-45), voire même grâce à l'incendie de l'enceinte ou des portes (Jug 9:49,52), l'assaillant s'épargnât les retards d'un long siège. On pouvait au contraire patienter et prendre la ville par la famine ou la soif : ainsi tomba Rabba d'Ammon, dès que fut prise sa « ville des eaux » (2Sa 12:26-29). Mais, quelque tactique qu'on suivît, le moment décisif de l'assaut arrivait (fig. 93 et 94) : avec acharnement on se battait à l'arc et à la fronde, et (à partir d'une certaine époque) des béliers, masses de bois abritées sous des tours roulantes, entraient en action pour ébranler et désagréger les murs (2Ro 3:25, Eze 4:2 21:27, 2Ma 12:16). On visait ainsi à l'écroulement de l'enceinte (Esa 30:13-25 25:12) et à l'ouverture de plusieurs brèches (2Ro 25:4,2Ch 25:23, Pr 25:28), par lesquelles on « montait » dans la ville (Jos 6:20). Il fallait quelques fois pour l'escalade avoir recours à des échelles (Joe 2:7) qu'on appliquait contre les murs (1Ma 5:30, cf. 1Ch 11:6). La ville, une fois prise, était souvent détruite (Lu 19:44). Abimélec rasa Sichem et y sema du sel (Jug 9:45). La ruine de Sion fut l'opprobre des Juifs (Ne 2:3, Ps 137:7).

2.

Chez l'assiégé.

A en juger par les mesures que prit Ézéchias à l'approche de l'armée assyrienne (2Ch 32:1-8), les défenseurs préparaient le siège en remettant en état murailles et citadelles, en rassemblant les réserves d'armes, en se donnant un commandement organisé ; on bouchait également aux environs les sources utilisables par l'ennemi, et pour soi-même on faisait des provisions d'eau (Na 3:14). On établissait de fortes gardes aux portes, et des sentinelles sur les murs (2Ro 7:10, Esa 62:6). Pendant le siège proprement dit, il s'agissait d'entraver par tous les moyens les travaux d'approche et, à plus forte raison, les assauts de l'ennemi. On projetait sur lui flèches et traits en grand nombre (2Sa 11:20) ; on lançait même des pierres, témoin ce morceau de meule de moulin avec lequel une femme blessa mortellement Abimélec (Jug 9:53) ; on cherchait à détruire les machines et les béliers en y mettant le feu ou en les entravant par des chaînes. On en vint même à disposer de machines (2Ch 26:15) qui lançaient du haut des tours des flèches et des pierres (fig. 95). A l'époque des Macchabées, les deux camps dans les sièges usaient d'une véritable artillerie : catapultes et balistes (1Ma 6:51 et suivant 13:43, hélépole, machine « prend-ville »). Il arrivait que les assiégés, s'enhardissant, tentassent une sortie, qui parfois dégageait la place (2Sa 11:17,1Ro 20:16).

3.

Récits.

La Bible, qui fait mention d'innombrables sièges, contient des récits détaillés et très vivants de certains d'entre eux. Si l'on veut avoir une idée des négociations prudentes et rusées qui précédaient parfois le siège, paroles des assiégés feignant la soumission, puis conciliabules inquiets quand sont connues les exigences de l'ennemi, essais de froide intimidation, tentés par les envoyés des puissants rois qui « s'enivrent sous les tentes », il faut lire les récits des sièges de Jérusalem dans 1Ro 20 et 1Ro 22 et 2Ro 18 et 2Ro 19. Si l'on veut des détails sur le terrible état et les épouvantables extrémités où l'on pouvait être réduit par la famine, et sur ce régime d'horreur où les hommes devenaient des bêtes, qu'on lise les menaces de De 28:62-57 ou les récits de 2Ro 6:24-7:20 18:27. Dans Jer 51:30-33 se trouve une description saisissante des derniers moments de la résistance : guerriers épuisés, qui « sont comme des femmes », portes brisées, assaillants qui arrivent de partout, incendie qui gagne, courriers et messagers qui se croisent pour aller l'annoncer au roi, pauvre cité pour laquelle « le moment de la moisson est venu ». Quant aux destructions et aux massacres qui s'ensuivaient alors presque inévitablement, le livre de Josué les présente comme ayant été bien des fois implacables (voir Interdit) ; le livre des Lamentations en décrit les effets dans Jérusalem ruinée ; les Macchabées étaient aussi impitoyables dans leurs conquêtes (1Ma 5:28,35,51).

III Littérature.

Les écrivains bibliques trouvèrent dans les réalités de la guerre de siège un nombre infini d'images et de comparaisons. Comment les murailles et les tours ne seraient-elles pas le symbole de tout ce qui protège ? (1Sa 25:16, Ps 61:4) D'autre part, quoi de plus naturel que la transposition en termes de vie spirituelle de tous les événements de la vie guerrière ? « Celui qui est maître de son coeur est plus fort que celui qui prend des villes » (Pr 16:32), et l'homme que Dieu fortifie est une véritable citadelle (Jer 1:18). Le salut est un rempart (Esa 26:1) et quant à l'Éternel Lui-même, devant lequel un jour toutes les murailles s'abaisseront (Esa 2:16), Il est une forteresse pour l'âme croyante, Il est le vrai gardien de la ville assiégée, Il est le refuge où l'on est en sûreté (Ps 18:3 31:4 91:2, etc., Ps 127:1, Pr 18:10, Na 1:7). « C'est un rempart que notre Dieu », dira le cantique de Luther. J. Riv.

Voir Armes, Armée, Guerre.

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      Genèse 11

      3 Ils se dirent les uns aux autres : « Allons ! Au travail pour mouler des briques et les cuire au four ! » Ils utilisèrent les briques comme pierres de construction et du bitume comme mortier.

      Genèse 19

      1 Vers le soir, les deux anges arrivèrent à Sodome. Loth était assis à la porte de la ville. Dès qu’il les vit, il se leva pour aller à leur rencontre et s’inclina jusqu’à terre devant eux.

      Genèse 22

      17 de te bénir abondamment en rendant tes descendants aussi nombreux que les étoiles dans le ciel ou les grains de sable au bord de la mer. Tes descendants s’empareront des cités de leurs ennemis.

      Genèse 34

      20 Hamor et Sichem se rendirent sur la place, à la porte de la ville, et ils dirent à leurs concitoyens :

      Nombres 13

      28 Seulement ceux qui l’habitent sont puissants, et les villes sont très grandes et bien fortifiées. Nous y avons même vu les descendants du géant Anac.

      Josué 6

      1 Les portes de la ville de Jéricho étaient toutes soigneusement barricadées contre les Israélites. Personne ne pouvait entrer, personne ne pouvait sortir.
      5 Lorsqu’ils feront entendre une note prolongée, le peuple poussera un formidable cri de guerre et les murailles de la ville s’écrouleront. Alors les Israélites monteront tous à l’assaut, chacun droit devant soi. »
      6 Josué, fils de Noun, appela les prêtres et leur dit : « Chargez sur vos épaules le coffre de l’alliance du Seigneur et que sept d’entre vous le précèdent avec des trompettes. »
      7 Puis il donna cet ordre au peuple : « En route ! Faites le tour de la ville. Que l’avant-garde passe devant le coffre sacré du Seigneur. »
      8 Tout se déroula comme Josué l’avait ordonné. Les sept prêtres porteurs de trompettes avançaient en sonnant de leur instrument devant le coffre sacré.
      9 L’avant-garde les précédait et l’arrière-garde suivait le coffre. Pendant qu’ils marchaient, le son des trompettes ne cessait de retentir.
      10 Mais Josué avait commandé au peuple lui-même de rester parfaitement silencieux et de ne pousser le cri de guerre qu’au moment où il en donnerait l’ordre.
      11 Il leur fit faire une fois le tour de la ville avec le coffre sacré, puis ils retournèrent au camp pour y passer la nuit.
      12 Josué se leva tôt le lendemain matin et les prêtres chargèrent de nouveau le coffre sacré sur leurs épaules.
      13 Les sept prêtres porteurs de trompettes se remirent en marche devant le coffre en sonnant de leur instrument. L’avant-garde les précédait et l’arrière-garde suivait le coffre. Pendant qu’ils marchaient, le son des trompettes ne cessait de retentir.
      14 En ce deuxième jour, ils tournèrent également une fois autour de la ville, puis ils revinrent au camp. Ils agirent ainsi pendant six jours.
      15 Le septième jour, ils se levèrent à l’aurore et firent sept fois le tour de la ville, de la même manière. C’est le seul jour où ils en firent sept fois le tour.
      16 La septième fois, quand les prêtres eurent sonné de la trompette, Josué dit au peuple : « Poussez le cri de guerre ! Le Seigneur vous a livré la ville !
      17 Elle sera détruite avec tout ce qui s’y trouve, car elle est réservée au Seigneur. On laissera la vie sauve uniquement à Rahab, la prostituée, et à tous ceux qui se trouvent dans sa maison, car elle a caché nos espions.
      18 Mais attention ! Ne prenez rien de ce qui doit être détruit, sinon vous attirerez le malheur et la destruction sur le camp d’Israël.
      19 Tout l’argent et l’or, tous les objets de bronze ou de fer seront consacrés au Seigneur et mis dans son trésor. »
      20 On sonna de la trompette ; dès que le peuple l’entendit, il poussa un formidable cri de guerre et les murailles s’écroulèrent. Aussitôt, les Israélites montèrent à l’assaut de la ville, chacun droit devant soi, et ils s’en emparèrent.

      Josué 8

      10 Tôt le lendemain matin, Josué inspecta ses troupes puis, avec les anciens d’Israël, il les conduisit à l’attaque d’Aï.
      11 Tous les soldats avancèrent avec lui et arrivèrent en face de la ville. Ils prirent position du côté nord ; ils étaient séparés de la ville par une vallée.
      12 Josué choisit environ cinq mille hommes et leur ordonna de se cacher à l’ouest de la ville, entre Béthel et Aï.
      13 L’armée établit son camp principal au nord de la ville tandis qu’une partie des troupes était postée à l’ouest. Josué passa cette nuit-là dans la vallée.
      14 Au matin, lorsque le roi d’Aï vit les Israélites, il se dépêcha de sortir de la ville avec tous ses soldats pour aller les combattre au même lieu que précédemment, en direction de la vallée du Jourdain. Il ignorait qu’une attaque était préparée sur ses arrières.
      15 Josué et les Israélites se laissèrent mettre en déroute et s’enfuirent dans la pleine campagne en direction du désert.
      16 Tous les hommes d’Aï reçurent l’ordre de les poursuivre et ils furent ainsi entraînés loin de la ville.
      17 Pas un homme ne resta dans Aï, ils poursuivirent les Israélites en laissant la ville sans défense.
      18 Alors le Seigneur dit à Josué : « Brandis ton sabre en direction d’Aï, car je vais te livrer la ville. » Josué obéit.
      19 Dès qu’il eut étendu la main, les Israélites qui étaient cachés sortirent en toute hâte de leurs positions : ils coururent jusqu’à la ville, y pénétrèrent, s’en emparèrent et y mirent aussitôt le feu.
      20 Les hommes d’Aï regardèrent en arrière et aperçurent la fumée qui s’élevait de leur ville. Toute retraite leur était coupée, car les Israélites qui fuyaient vers le désert se retournèrent contre leurs poursuivants.
      21 En effet, quand Josué et ses hommes virent que les soldats postés à l’arrière de la ville avaient pris celle-ci et qu’elle était en flammes, ils firent demi-tour et attaquèrent les gens d’Aï.
      22 Les autres Israélites quittèrent la ville pour les attaquer à leur tour, si bien que les gens d’Aï se trouvèrent pris en tenailles et furent tous tués. Personne ne put s’enfuir ; il n’y eut pas de survivant,
      23 à l’exception du roi d’Aï qui fut capturé et amené à Josué.

      Juges 1

      24 Les envoyés virent un homme en sortir et ils lui dirent : « Montre-nous comment on entre dans la ville et nous te traiterons avec bonté. »

      Juges 8

      17 Il démolit aussi la tour de Penouel et tua les habitants de la ville.

      Juges 9

      42 Le jour suivant, les gens de Sichem s’apprêtèrent à se rendre dans les champs, et Abimélek en fut informé.
      43 Il prit ses hommes, les répartit en trois groupes et se plaça en embuscade dans la campagne. Lorsqu’il vit les Sichémites sortir de la ville, il se précipita vers eux pour les attaquer.
      44 Abimélek et son groupe se hâtèrent de prendre position à la porte de la ville, pendant que les deux autres groupes s’attaquaient aux gens dans la campagne et les massacraient.
      45 Abimélek poursuivit l’offensive durant toute la journée et s’empara de la ville ; il en tua les habitants, la détruisit entièrement et répandit du sel sur son emplacement.
      46 Lorsque les habitants de Migdal-Sichem l’apprirent, ils se rendirent tous dans la salle aménagée sous le temple de Baal-Berith.
      47 On informa Abimélek qu’ils s’étaient réfugiés à cet endroit.
      48 Il partit alors sur le mont Salmon avec ses hommes. Il prit une hache, coupa une branche d’arbre et la mit sur son épaule. Il ordonna à ses hommes de se dépêcher d’en faire autant.
      49 Chacun d’eux coupa une branche, puis ils suivirent Abimélek. Ils allèrent entasser les branches contre la salle inférieure du temple et l’incendièrent avec tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. C’est ainsi que moururent tous les habitants de Migdal-Sichem, un millier d’hommes et de femmes environ.
      50 De là, Abimélek se rendit à Tébès. Il assiégea la ville et s’en empara.
      51 Or il y avait au milieu de la ville une tour fortifiée. Toute la population, hommes et femmes, alla s’y réfugier. Ils fermèrent les portes derrière eux et montèrent sur le toit en terrasse.
      52 Abimélek vint attaquer la tour, il s’approcha de la porte d’entrée pour mettre le feu au bâtiment.
      53 Mais une femme lui jeta une grosse pierre sur la tête et lui brisa le crâne.

      Juges 16

      3 Mais Samson ne resta couché que la première partie de la nuit. A minuit il se leva, il empoigna les battants de la porte de la ville et les arracha avec les deux montants et le verrou de bois. Il chargea le tout sur ses épaules et alla le déposer au sommet de la colline située en face de la ville d’Hébron.

      Ruth 4

      1 Booz se rendit à la porte de la localité, et s’assit. Le plus proche parent d’Élimélek, celui dont Booz avait parlé à Ruth, passa justement par là. Booz l’appela : « Viens t’asseoir ici », lui dit-il. C’est ce que fit l’homme.
      2 Booz demanda alors à dix des anciens de la localité de s’installer avec eux. Lorsqu’ils eurent pris place,
      3 il déclara au parent d’Élimélek : « Tu sais que Noémi est revenue du pays de Moab. Eh bien, elle met en vente le champ qui appartenait à Élimélek, notre parent.
      4 J’ai décidé de t’en informer et de te proposer de l’acheter devant les anciens et les autres personnes ici présentes. Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le, sinon préviens-moi, car c’est à moi que ce droit revient tout de suite après toi. » L’homme dit : « Je veux bien acheter le champ. »
      5 Booz reprit : « Si tu achètes le champ à Noémi, tu devras en même temps prendre pour femme Ruth, la Moabite, pour que la propriété du champ reste dans la famille de son mari décédé. »
      6 L’homme répondit : « Dans ces conditions, j’y renonce, pour ne pas porter atteinte à mes propres biens. Reprends à ton compte mon droit de rachat, car je ne peux vraiment pas l’exercer moi-même. »
      7 Autrefois en Israël, quand des gens achetaient des biens ou échangeaient un droit de propriété, l’une des personnes ôtait sa sandale et la donnait à l’autre pour conclure le marché. Ce geste prouvait que l’affaire était réglée.
      8 C’est pourquoi, au moment où l’homme disait à Booz d’acheter le champ, il ôta sa sandale et la lui donna.
      9 Booz déclara alors aux anciens et à tous ceux qui étaient là : « Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète à Noémi tout ce qui appartenait à Élimélek et à ses fils, Kilion et Malon.
      10 En même temps, je prends pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Malon. De cette façon, la propriété restera dans la famille du mort et il aura des descendants pour perpétuer son nom parmi ses concitoyens et dans les affaires de sa localité. Vous en êtes également témoins. »
      11 Les anciens et tous ceux qui étaient présents répondirent : « Oui, nous en sommes témoins. Que le Seigneur bénisse la femme qui entre dans ta maison ; qu’elle soit semblable à Rachel et à Léa qui ont donné naissance au peuple d’Israël ! Que ta richesse soit grande dans le clan d’Éfrata et ton nom célèbre dans tout Bethléem !
      12 Que le Seigneur t’accorde de nombreux enfants par cette jeune femme et qu’ainsi ta famille soit semblable à celle de Pérès, le fils de Juda et de Tamar ! »

      1 Samuel 23

      14 David gagna le désert de Zif et s’installa dans des endroits escarpés de la région montagneuse. Jour après jour, Saül le recherchait, mais Dieu ne permit pas que David tombe entre ses mains.

      1 Samuel 25

      16 Jour et nuit, ils ont été comme une muraille protectrice autour de nous, aussi longtemps que nous avons gardé les troupeaux dans la région où ils étaient.

      1 Samuel 31

      10 Ensuite ils déposèrent ses armes dans le temple d’Astarté, et attachèrent son cadavre à la muraille de Beth-Chéan.

      2 Samuel 5

      7 David s’empara pourtant de la forteresse de Sion, nommée par la suite Cité de David.

      2 Samuel 11

      17 Les défenseurs de la ville firent une sortie contre les assiégeants. Ils tuèrent quelques soldats et officiers de l’armée de David. Urie lui-même fut tué.
      20 le roi va peut-être se fâcher et te dire : “Pourquoi vous êtes-vous tellement approchés de la ville lors de ce combat ? Ne savez-vous pas que l’on tire du haut de la muraille ?

      2 Samuel 12

      26 Pendant ce temps, le général Joab avait attaqué Rabba, la capitale des Ammonites, et s’était emparé du quartier où résidait le roi.
      27 Il envoya des messagers dire à David : « J’ai attaqué Rabba. Je me suis même emparé du quartier où se trouve la réserve d’eau.
      28 Maintenant donc, mobilise le reste de l’armée, et viens assiéger la ville pour la prendre toi-même. Je ne voudrais pas m’en emparer et que tout l’honneur m’en revienne. »
      29 David mobilisa le reste de l’armée, vint attaquer Rabba et s’en empara.

      2 Samuel 18

      24 A ce moment-là, David était installé entre la porte extérieure et la porte intérieure de la ville. Un guetteur, monté sur la plate-forme dominant la porte, au sommet de la muraille, scrutait l’horizon. Soudain il aperçut un homme isolé qui courait.

      2 Samuel 20

      15 Joab et ses troupes assiégèrent la ville, car Chéba s’y trouvait ; ils élevèrent un remblai de terre jusqu’au niveau de l’avant-mur de la ville, puis ils se mirent à saper la muraille pour la faire s’écrouler.

      1 Chroniques 11

      6 Il avait dit : « Le premier qui tuera un Jébusite deviendra commandant en chef de l’armée. » Joab, dont la mère s’appelait Serouia, attaqua le premier, et ce fut donc lui qui devint chef de l’armée.
      17 David, pris d’un désir soudain, demanda : « Qui m’apportera à boire de l’eau provenant de la citerne située à la porte de Bethléem ? »

      1 Chroniques 27

      25 Azmaveth, fils d’Adiel, était intendant du trésor royal. Yonatan, fils d’Ozias, était intendant des réserves entreposées dans le pays, tant dans les villes que dans les villages et les postes de garde.

      2 Chroniques 14

      6 Il dit aux Judéens : « Fortifions ces villes en les entourant de murailles avec des tours et des portes à verrous, pendant que le pays est encore à nous. En effet, nous avons été fidèles au Seigneur notre Dieu et, à cause de notre fidélité, il nous a accordé la paix de tous côtés. » Ils se mirent alors au travail et réussirent à fortifier ces villes.

      2 Chroniques 25

      23 A Beth-Chémech, Joas, roi d’Israël, fit prisonnier le roi de Juda Amassia, fils de Joas et petit-fils d’Ahazia ; de là il l’emmena à Jérusalem et il démolit la muraille de la ville sur une longueur de près de deux cents mètres, entre la porte d’Éfraïm et la porte de l’Angle.

      2 Chroniques 26

      9 Il construisit des tours fortifiées à Jérusalem, au-dessus de la porte de l’Angle, de la porte de la Vallée, et à un endroit où la muraille s’avance en saillie.
      15 A Jérusalem, Ozias fabriqua des engins inventés par un ingénieur ; ces engins, placés sur les tours et les angles des murailles, permettaient de lancer des flèches ou de grosses pierres. Ozias fut si merveilleusement aidé par Dieu qu’il devint de plus en plus puissant et que sa renommée s’étendit au loin.

      2 Chroniques 27

      3 C’est Yotam qui construisit la porte supérieure du temple du Seigneur, et fortifia en plusieurs endroits la muraille du quartier de l’Ofel.
      4 Il édifia aussi des villes dans la région montagneuse de Juda, de même que des fortins et des tours dans les forêts.

      2 Chroniques 32

      1 Après qu’Ézékias eut ainsi montré sa fidélité envers Dieu, le roi d’Assyrie, Sennakérib, envahit le royaume de Juda ; il assiégea les villes fortifiées, dans l’idée de s’en emparer.
      2 Quand Ézékias vit que Sennakérib s’approchait de Jérusalem avec l’intention de l’attaquer,
      3 il proposa aux chefs et aux soldats de sa garde personnelle de boucher les sources situées en dehors de la ville ; ceux-ci approuvèrent son idée.
      4 Ils se rassemblèrent donc en grand nombre et bouchèrent toutes les sources, ainsi que l’accès à celle qui s’écoulait dans un canal souterrain. Ils se disaient en effet : « Il ne faut pas que les Assyriens, en arrivant ici, trouvent de l’eau en abondance. »
      5 Ézékias, plein de courage, fit ensuite reconstruire la muraille de la ville là où elle était détruite, il suréleva les tours, puis fit construire une autre muraille à l’extérieur ; il fortifia le Millo, dans la Cité de David, et fit fabriquer un grand nombre de javelots et de boucliers.
      6 Enfin il désigna des chefs militaires pour commander la population de la ville. Il rassembla tout le monde sur la place située près de la porte de la ville et les exhorta en ces termes :
      7 « Soyez courageux et forts ; ne craignez rien, n’ayez pas peur du roi d’Assyrie et des troupes nombreuses qui l’accompagnent. En effet il y a plus de puissance de notre côté que du sien.
      8 Avec lui, il n’y a qu’une armée humaine, mais avec nous, il y a le Seigneur notre Dieu qui nous secourra en combattant pour nous. » Ces paroles d’Ézékias, roi de Juda, réconfortèrent toute la population de la ville.

      Néhémie 2

      1 La vingtième année du règne du roi Artaxerxès, un jour du mois de Nisan, pendant que le roi était à table, je pris du vin et lui en versai. J’étais triste, ce qui ne m’était jamais arrivé en sa présence.
      2 Alors le roi m’interrogea : « Pourquoi cet air triste ? Tu n’es pourtant pas malade ? Quel est le chagrin qui te ronge ? » Je fus saisi d’une grande frayeur.
      3 Je parvins toutefois à dire au roi : « Que Sa Majesté le roi vive à jamais ! Comment pourrais-je ne pas être triste, alors que la ville où mes ancêtres sont enterrés est en ruine et que ses portes ont été incendiées ? » –
      4 « Que désires-tu obtenir de moi ? » me demanda le roi. Aussitôt, j’adressai une prière au Dieu du ciel,
      5 puis je répondis au roi : « Si le roi accepte de me témoigner de la bienveillance, qu’il m’autorise à me rendre dans la province de Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, afin que je puisse la reconstruire. »
      6 Le roi, à côté duquel la reine était assise, me demanda encore : « Combien de temps durera ton voyage ? Quand seras-tu de retour ? » Le roi acceptait donc de me laisser partir, et je lui indiquai la date de mon retour.
      7 J’ajoutai : « Que le roi veuille bien me faire remettre des lettres destinées aux gouverneurs de la région située à l’ouest de l’Euphrate, afin qu’ils me laissent passer en Juda.
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