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GRÂCE

I

Le mot Grâce,

Dans son sens esthétique : attrait, charme, est employé deux fois seulement, par Luc, à propos de Jésus. La première, il s'agit de la personne de l'enfant qui grandissait à Nazareth : « Jésus croissait... en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Lu 2:52), « les hommes que charmaient, comme l'a bien dit Godet, ses aimables qualités ». La deuxième, il s'agit de la prédication du Maître, inaugurant son ministère en Galilée : « tous admiraient ses paroles pleines de grâce » (Lu 4:22).

Au sens moral de « bienveillance, faveur » manifestées par les hommes, l'expression hébraïque très fréquente : « trouver grâce aux yeux de quelqu'un » (Ge 18:3 33:10 47:29 etc.), est beaucoup moins usitée dans le N.T. Les premiers chrétiens « trouvaient grâce devant le peuple » (Ac 2:47) ; Dieu fut avec Joseph, « il lui fit trouver grâce devant Pharaon et lui donna de la sagesse » (Ac 7:10) ; Félix et Festus voulant faire preuve de bonne grâce envers les Juifs n'osent pas libérer Paul (Ac 24:27 25:9) ; les Églises de Macédoine ont demandé la grâce de participer à la collecte pour les chrétiens de Jérusalem (2Co 8:4) ; les croyants doivent parler avec grâce pour procurer quelque bienfait à leur interlocuteur et lui répondre comme il faut (Eph 4:29, Col 4:6).

Une transition entre le sens moral et le sens religieux est fournie par les expressions : « trouver grâce devant Dieu » (Ge 6:8, Ex 33:17, No 11:11,2Sa 15:25), et « rendre grâces, action de grâces », très fréquentes dans les lettres de Paul principalement, et qui traduisent quelquefois la satisfaction, la reconnaissance à l'égard des hommes (Ac 24:23,1Co 1:4,2Co 1:11, Ro 1:8), mais surtout la gratitude, faite de confiance et d'adoration, à l'égard de Dieu (Mt 14:19 26:26 et suivant, Mr 6:41 14:22, Lu 22:17,19, Jn 6:11,23 11:41, Ac 27:36 ; et maints textes de 1Th et 2Th 1Cor et 2 Cor., Rom., Éph., Col., Php, 1Tim.).

Le sens religieux du mot, indiquant une disposition de Dieu à l'égard des hommes, une manière d'être et d'agir qu'inspire essentiellement l'amour, prédomine à tel point qu'il est presque le sens exclusif. Presque unique est le domaine dans lequel se déploie la grâce : le relèvement de l'homme, son retour à Dieu. Sans tenir compte des prescriptions de la loi (2Th 2:16, Ro 3:24 5:16,17 Eph 1:6), des exigences de la justice (Ga 2:21, Eph 2:6,7,1Ti 1:13,14,2Ti 1:9), de l'indignité humaine (1Co 15:10, Ga 1:15, Heb 2:9,1Pi 1:10), Dieu pardonne, libère du péché, fait de l'être déchu un enfant qu'il bénit.

La grâce touche ainsi de très près à la miséricorde (1Ti 1:2,2Ti 1:2 2Jn 1:3), et, pareillement à la paix (1Th 1:1,2Th 1:2, Ga 1:3,1Co 1:3,2Co 1:2, Ro 1:7, Eph 1:2, Col 1:2, Phi 1:2,1Ti 1:2,2Ti 1:2, Tit 1:4,1Pi 1:2 2Jn 1:3,2Pi 1:2).

L'Ancienne Alliance est fondée sur la grâce. Ce n'est pas à cause de sa grandeur qu'Israël a été choisi par Jéhovah, à cause de sa justice qu'il est entré dans le pays de la promesse (De 7:7 9:4) ; c'est la compassion seule qui a motivé la détermination de Dieu et sa réalisation (De 10:14 et suivant). Les prophètes rappellent que, malgré les transgressions du peuple, l'Eternel lui a gardé sa bienveillance, que sa bonté a toujours prévalu sur le juste châtiment encouru (Ex 33:19 34:8, Joe 2:13, Jer 31:34, Esa 57:15 et suivant).

Mais la plénitude de la grâce apparaît avec l'Alliance Nouvelle. Tout entière la rédemption de l'homme est due à la grâce ; le salut par la grâce est le seul salut réel, salut gratuit accordé par Dieu, opposé au vain salut cherché dans les oeuvres, salut à l'acquisition duquel l'homme pourrait collaborer. Tout entière l'oeuvre du Rédempteur peut se définir : l'avènement et l'accomplissement de la grâce et de la vérité, se différenciant ainsi de l'oeuvre de Moïse, promulgateur de la Loi (Jn 1:17). C'est pourquoi la grâce est maintes fois précisée comme étant « la grâce du Seigneur Jésus-Christ » (1Th 5:28,2Th 3:18, Ga 6:18,1Co 16:23,2Co 13:13, Ro 16:20, Phm 1:25, Php 4:23), maintes fois donnée comme venant « de Dieu et de Jésus-Christ » (1Th 1:2, 2Th 1:2, Ga 1:3,1Co 1:3,2Co 1:2, Ro 1:7, Eph 1:2, Phm 1:3, Phil 1:2, Tit 1:4). La grâce est donc pour le croyant le bien qui résume et renferme tous les biens ; c'est la raison pour laquelle, sur les 21 épîtres que compte le N.T., 17 ont inclus dans ce mot les multiples bénédictions souhaitées, et les ép. pauliniennes le répètent dans leur adresse et dans leur conclusion.

Le terme, l'un des plus significatifs de la langue chrétienne, manque dans les deux premiers évangiles, mais, naturellement, la chose signifiée s'y trouve, exprimée par un synonyme ou une périphrase. Jésus la fait connaître, dans Matthieu, en appelant à lui, de la part de Dieu, les fatigués et les chargés qu'il soulage, auxquels il donne le repos de l'âme (Mt 11:28 et suivant) ; le pardon qu'il dispense est l'effet le plus profond de son action (Mt 9:2). Dans Marc il fait de sa mort la garantie du salut, la rançon de ce salut pour beaucoup, pour tous ceux qui croient (Mr 10:45). Il est, lui, la grâce visible ; en communion avec Dieu comme un fils avec son père, il veut placer les disciples dans une relation semblable ; c'est le Père céleste qu'ils prieront en priant Dieu au sujet des nécessités matérielles comme des nécessités spirituelles (Mt 6:9-13). Ce Père est parfait (Mt 5:48) ; il est parfait dans son assistance comme il l'est dans sa nature ; tout est grâce venant de Lui. La félicité dans le Royaume est la promesse faite et la réalité accordée à quiconque devient son enfant (Mt 5:11 19:29), elle est le terme suprême de la grâce.

Luc met en relief le fait que la grâce agit indépendamment de l'infirmité de celui qui la reçoit (Lu 17:7,10). D'ailleurs, alors même que l'homme serait capable de faire tout ce qui lui est commandé, son service, accomplissement d'un devoir, ne lui vaudrait aucun mérite ; la grâce n'a pas pour raison l'oeuvre ou l'effort de l'homme, mais l'amour de Dieu.

Cette leçon de la parabole du troisième évangile est dans les écrits johanniques le leit-motiv des affirmations sur l'action de Dieu et de Jésus-Christ. Ici grâce et amour sont des mots interchangeables ; c'est l'amour cependant qui est le vocable préféré (Jn 1:16 3:16 4:10 13:1 1Jn 3:1 3:16 4:9)

Par contre, la grâce résume chez Paul le contenu de ce que l'apôtre appelle : son évangile. Le Christ qui, pour Jean, personnifie l'amour de Dieu, incarne, pour Paul, la grâce divine. Parce qu'elle est une dispensation gratuite de Dieu, un don de son amour, la grâce implique, de la part de l'homme, la simple et seule foi (Ro 4:16), et, dans sa souveraineté, elle domine, elle dépasse, elle répudie les oeuvres que la loi prescrit (Ro 11:6), comme cette loi elle-même (Ro 6:14 et suivant, Ga 5:3 et suivant). Elle rend possible la justification, laquelle ne saurait être obtenue par une autre voie ou un autre moyen (Ro 3:24) ; elle donne la paix avec Dieu, et ouvre ainsi à la personne humaine un accès direct auprès du Père (Ro 5:2) ; elle met dans la vie terrestre non seulement la sûre promesse, mais la possession présente de la vie éternelle (Ro 5:21) ; elle est la source des joies, des délivrances, des pouvoirs, des victoires que Dieu accorde au croyant et qui sont adéquatement nommés : des « charismes » (1Co 1:4,7 12:4,9-28,30,31,2Co 8:1,1Ti 4:14,2Ti 1:6). En particulier, la grâce est l'explication--s'il y a une explication--du don suprême de Dieu en Jésus-Christ qui, nous affranchissant de la condamnation et de la mort, est notre salut (2Th 2:16, Ga 2:21, Ro 3:24 5:17,21, Eph 1:6 2:5,7 Col 1:6, Phi 1:7,2Ti 1:9). Elle est le nom de l'activité rédemptrice de Dieu, telle que, par le Christ, elle s'est déroulée dans l'histoire (Eph 2:5, Tit 2:11) ; elle est aussi le nom de l'action que Dieu exerce sur chaque croyant individuellement (Ga 1:15,1Co 15:10,2Co 12:9, Ro 12:3, Eph 4:7).

Comme les évangiles, comme les épîtres de Paul, les autres livres du N.T. ne connaissent et n'indiquent d'autre principe de salut que la libre grâce de Dieu (Ac 13:43 15:11 20:24 32,1Pi 1:13 5:12, Heb 12:15 13:9 etc.).

II

La mystique chrétienne se sert du mot de « grâce » pour traduire et unifier la multiplicité, la diversité des éléments : confiance, conviction, assurance, certitude, communion, qui culminent dans l'expérience religieuse. Le croyant qui, assuré d'être sauvé en Jésus-Christ, se sent, par lui aussi, uni à Dieu d'une union par instants perceptible et sensible, pénétré, conduit, illuminé par l'Esprit, est dit « en état de grâce ». Sans doute, il y a de vaines rêveries mystiques, comme il y a d'inutiles paradoxes dogmatiques, également étrangers à l'enseignement du N.T. Mais le fait, pour le chrétien, de percevoir qu'il est dirigé d'En-haut est un fait biblique, et ce sont des expressions bibliques émanant de l'expérience,'telles que celles-ci : « être ce que l'on est par la grâce de Dieu » (1Co 15:10), « se conduire par la grâce de Dieu » (2Co 1:12), « être sous la grâce » (Ro 6:14), « chanter dans la grâce » (Col 3:16), etc. Le mot revêt ici, du point de vue humain, sa portée la plus haute, sa signification la plus profonde. Les dons sans nombre et sans limites de l'amour du Père s'expérimentent dans la. vie, en quelque mesure supraterrestre, où l'homme possède pardon, lumière, force, félicité, où l'Esprit saint rend témoignage à son esprit qu'il est enfant de Dieu (Ro 8:6). Et l'homme éprouve bien que cette plénitude, cette béatitude lui viennent de Dieu seul, que jamais le mot de « grâce » ne comporte de plus évidente manière la gratuité absolue de l'amour divin comme dans l'état de grâce où il comprend et saisit le mieux cet amour.

D'autre part, l'homme ressent que cet état, la plupart du temps, est passager. Et dans les heures moins pleines de la présence de Dieu, parfois même vides de cette présence, il n'estime pas que la grâce divine a des variations d'intensité, de puissance, mais c'est lui, l'homme, qui est moins susceptible de la recevoir, moins ouvert à son influence ; la grâce de Dieu est constante, la réceptivité de l'homme est changeante ; si changeante que le croyant peut « déchoir de la grâce » (Ga 5:4). Ainsi, au centre même des relations avec Dieu, dans la manifestation la plus nette de l'amour de Dieu, au summum de la grâce, l'homme est amené à constater que si « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'En-haut, du Père des lumières en qui il n'y a ni modification, ni ombre de changement » (Jas 1:17), cependant il est lui-même pour quelque chose dans la communication de l'amour divin, dans la proportion de la grâce dispensée. D'un témoignage pareil dans sa diversité, les évangiles et les épîtres font dépendre l'appel au salut, la conversion, la sanctification, la félicité, toutes les grâces et toute la grâce, de la seule volonté souveraine de Dieu ; et d'un témoignage non moins unanime, les évangiles et les épîtres mettent l'homme en demeure de vouloir, pour entendre la voix divine, être sauvé, progresser, vivre la véritable vie, recevoir toutes les grâces et toute la grâce.

Les prophètes déjà avaient esquissé les deux termes du problème. Jésus le pose en pleine clarté : « celui qui écoute ma parole et croit en Celui qui m'a envoyé a la vie éternelle... mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jn 5:24,40). Paul lui donne une forme plus rigoureuse encore : « Dieu produit en vous la volonté et la réalisation en vertu de son bon vouloir. Travaillez donc à votre salut... » (Php 2:12 et suivant). Les textes sont en nombre considérable qui concernent la grâce de Dieu et la liberté de l'homme.

Tout vient de la grâce de Dieu : (Jn 3:16 6:44 Ac 5:31 11:18 16:14), (Ga 1:15,1Th 1:2 2:13 3:9 4:9 5:23 2Th 2:16 3:3,5,1Co 1:4,30 4:7 15:10) (2Co 5:18 9:8, Rom 3:24 5:6,8 6:17 8:15 11 6 15:13, Eph 1:3,9,19 2:5,8,9) (Phi 1:2,2Ti 1:9 2:25, Tit 3:5, Heb 6:17,1Pi 1:3,5, Jas 1:17), etc.

Mais la grâce de Dieu dépend tout aussi nettement, pour l'homme, de certaines conditions qu'il doit personnellement remplir.

Par exemple :

- croire : Mr 1:15 5:36, Jn 6:29 10:38 12:36 14:1,11 20:27, Ac 16:31 ;

- se repentir : Ac 2:38 8:22 ;

- se convertir : Ac 3:19 14:15 26:20 ;

- veiller : Mt 24:42, Mr 13:36,1Co 16:13,1Pi 5:8 ;

- persévérer : Ac 13:43 14:22,1Co 15:1 16:13, Col 4:2 ;

- lutter : 1Co 9:24-27,2Ti 2:5 4:7, etc.

La possibilité de la vie chrétienne et les vertus qui marquent cette vie sont donc, d'une part, des dons de la grâce divine, d'autre part, des effets de la volonté humaine. Et si l'on considère les magnifiques promesses et les avertissements solennels adressés à l'homme pour ce qui touche à sa foi ou à son incrédulité, à ses progrès ou à ses chutes, il apparaît bien que l'homme est responsable de ne pas posséder et de ne pas faire ce que Dieu seul permet de faire et de posséder. Devant cette double série de textes si clairs, la pensée religieuse, sous prétexte de concilier des déclarations qui n'ont nul besoin de l'être, les a faussées parfois en accentuant à l'excès tantôt l'une des affirmations, tantôt l'autre, de telle sorte qu'il y avait antinomie entre elles, et que, pour sortir de la difficulté, il fallait laisser de côté l'une ou l'autre, alors que le N.T. les maintient sur le même plan. Au V e siècle, Pelage insiste si fort sur l'action de l'homme, réclamée par Dieu pour laisser agir sa grâce, qu'il attribue à l'homme non seulement la volonté, mais le pouvoir de se sauver ; contre lui, Augustin insiste si fort sur le caractère absolu de la grâce, qu'il oublie la part que Dieu a faite à l'homme dans l'acquisition du salut. Au XVI e siècle, Calvin et Luther, opposant justement la seule gloire de Dieu à l'incapacité radicale de l'homme, firent à tel point prédominer la volonté divine, que la volonté humaine n'avait logiquement plus de place, quoiqu'ils en appelassent tous deux à l'humaine liberté. Le Concile de Trente, tout en prétendant maintenir la thèse augustinienne, énonça en plusieurs articles une théorie pélagienne, et accrédita dans l'Église romaine la portée et la valeur des oeuvres qui semblent souvent l'emporter sur la foi. Dans les Églises de la Réforme, les calvinistes, tenants de la prédestination inconditionnelle, trouvèrent des contradicteurs

chez les arminiens, tenants de la responsabilité humaine dont ils outrepassaient les exigences morales. Les grands réveils religieux participèrent de cette longue hésitation : au XVIII e siècle, en Angleterre, Wesley repoussait la prédestination, conséquence de la doctrine absolutiste de la grâce, et mettait en relief la sanctification, conséquence de l'effort de l'homme conduit par le Saint-Esprit. Au XIX e siècle, dans les pays de langue française, Haldane, Malan, Gaussen repoussaient la participation de l'homme au salut, la foi elle-même n'étant pas un acte de l'homme mais un don de Dieu, la destinée du monde et la destinée de l'individu ayant pour unique facteur la grâce seule efficace et seule agissante.

La réalité du salut met deux personnes en présence : Dieu et l'homme. Le salut a donc deux aspects : il convient de l'envisager du point de vue de Dieu et du point de vue de l'homme. Du point de vue de Dieu, les évangiles et les épîtres proclamant la grâce, notent l'action de Dieu qui appelle, pardonne, justifie, sanctifie. Du point de vue de l'homme, soulignant la réceptivité humaine indispensable, les évangiles et les épîtres notent que l'homme répond, se convertit, obéit, progresse. Sous les deux aspects, c'est d'une même réalité qu'il est question, et cette réalité unique n'est véritablement, pleinement saisie que sous ses deux aspects. Les actes divins dans lesquels se manifeste la grâce ont pour corollaire les actes humains qui témoignent de ses résultats ; les premiers seraient sans effet s'ils n'amenaient pas les seconds, les seconds ne se produiraient pas s'ils ne reposaient pas sur les premiers. La relation des uns et des autres est si étroite que l'on ne comprend pas les uns sans les autres ; cette relation est union et non point contradiction. Les deux aspects du salut, la grâce et la liberté, ne s'excluent pas plus l'un l'autre que ne s'excluent la toute-puissance de Dieu et la volonté de l'homme. Opposer les textes qui soulignent ce double aspect, c'est méconnaître à la fois la nature de la grâce et la nature de la liberté. Du point de vue de Dieu, la grâce, au lieu d'être une attestation et une preuve de son amour, serait comparable à l'une des forces naturelles, rectrices de l'univers, si elle agissait sans discernement, sans moralité, si elle ne tenait pas compte de la qualité de la créature douée de volonté ; du point de vue de l'homme, la grâce ne serait pas perçue, acceptée comme un sentiment de miséricorde, comme un acte de miraculeuse faveur, si l'homme en était l'objet, indépendamment de lui-même, si sa personnalité religieuse était, comme sa personnalité physique, quelque chose qu'il n'a point choisi et dont il est bien obligé de s'accommoder, quoi qu'il pense et quoi qu'il veuille. Si, par-dessus les systèmes et les théories des écoles ou des Églises, on regarde au N.T., on aperçoit que là même où seule la grâce est mentionnée, la réceptivité humaine est sous-entendue, que là où est mentionnée la part de l'homme dans l'acquisition de la grâce, l'action initiale de Dieu demeure la cause unique.

Car Dieu a toujours et partout l'initiative. La distinction presque traditionnelle de la grâce en grâce prévenante, grâce suffisante, grâce efficace est une distinction philosophique ayant plus d'ingéniosité que de vérité. La grâce est toujours prévenante, c'est Dieu qui aime le premier ; elle est toujours suffisante, elle vient du Dieu tout-puissant ; elle est toujours efficace, Dieu ne s'arrête que devant l'obstacle du refus de l'homme. Ses manières et ses influences multiples mettent en relief une richesse insondable, non des éléments hétérogènes. Et c'est une preuve nouvelle de la liberté d'où elle procède et de la liberté à laquelle elle s'adresse que cette adaptation, indéfiniment variée, à tous les besoins de tous les temps, à tous les états de tous les hommes.

Même dans la Rédemption, opérée au centre de l'histoire, dans l'oeuvre directe du Sauveur, du Christ auquel comme à Dieu est si souvent rapportée la grâce, Dieu est l'auteur premier. C'est lui qui a voulu le salut, c'est son plan qui se réalise, c'est lui qui, les temps étant accomplis, envoie son Fils (Ga 4:4), c'est lui qui, par le Christ, réconcilie le monde avec lui-même (2Co 5:19). La Rédemption est l'apogée de la grâce, d'un amour où entrent la miséricorde et la compassion, d'un plus grand amour que celui qui a présidé à la création. Il a suffi à Dieu, au premier jour de l'univers, de dire : que la lumière soit, et la lumière fut, de vouloir pour que l'homme se lève, alors que pour sauver il trouve devant lui, contre lui, une volonté rebelle qu'il veut persuader et non contraindre, puisque la réduire malgré elle serait la supprimer et non la délivrer ; alors que pour sauver il faut une création nouvelle et plus difficile : non plus seulement poser par un acte de toute-puissance l'harmonie de l'univers et de ses lois, mais, de l'ordre naturel devenu anormal par le péché de l'homme, élever l'homme, par une suite sans fin d'actes d'amour, dans l'ordre surnaturel où se rétablira l'union entre le Père céleste et les fils de la terre. Aussi la grâce est-elle le centre spirituel des grandes conceptions du royaume, de la justice, de la vie, que nous offrent les livres du N.T.

Elle est davantage encore ; c'est la grâce qui, plus que toute autre notion, donne au christianisme son caractère unique, constitue son émouvante originalité ; l'histoire des religions n'a relevé nulle part, dans l'ensemble des religions des primitifs et des civilisés, un terme et un concept comparables au terme et au concept de grâce. And. A.

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      Joël 2

      13 Il ne suffit pas de déchirer vos vêtements, c’est votre cœur qu’il faut changer. » Oui, revenez au Seigneur, votre Dieu : Il est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté, toujours prêt à renoncer à ses menaces.

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      11 Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi.
      48 Soyez donc parfaits, tout comme votre Père qui est au ciel est parfait. »

      Matthieu 6

      9 Voici comment vous devez prier : “Notre Père qui es dans les cieux, que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint,
      10 que ton Règne vienne ; que chacun, sur la terre, fasse ta volonté comme elle est faite dans le ciel.
      11 Donne-nous aujourd’hui le pain nécessaire.
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      13 Et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du Mauvais. [Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour toujours. Amen. ]”

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      Matthieu 19

      29 Et tous ceux qui auront quitté pour moi leurs maisons, ou leurs frères, leurs sœurs, leur père, leur mère, leurs enfants, leurs champs, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.

      Matthieu 24

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      45 Car le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »

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      36 S’il revient tout à coup, il ne faut pas qu’il vous trouve endormis.

      Marc 14

      22 Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez ceci, c’est mon corps. »

      Luc 2

      52 Et Jésus grandissait, il progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et aux hommes.

      Luc 4

      22 Tous exprimaient leur admiration à l’égard de Jésus et s’étonnaient des paroles merveilleuses qu’il prononçait. Ils disaient : « N’est-ce pas le fils de Joseph ? »

      Luc 17

      7 « Supposons ceci : l’un d’entre vous a un serviteur qui laboure ou qui garde les troupeaux. Lorsqu’il le voit revenir des champs, va-t-il lui dire : “Viens vite te mettre à table” ?
      10 Il en va de même pour vous : quand vous aurez fait tout ce qui vous est ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs ; nous n’avons fait que notre devoir.” »

      Luc 22

      17 Il saisit alors une coupe, remercia Dieu et dit : « Prenez cette coupe et partagez-en le contenu entre vous ;
      19 Puis il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. »

      Jean 1

      3 Dieu a fait toutes choses par lui ; rien n’a été fait sans lui ;
      16 Nous avons tous reçu notre part des richesses de sa grâce ; nous avons reçu une bénédiction après l’autre.
      17 Dieu nous a donné la loi par Moïse ; mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.

      Jean 3

      1 Il y avait un homme appelé Nicodème, qui était du parti des Pharisiens et qui était l’un des chefs juifs.
      16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.

      Jean 4

      9 La femme samaritaine dit à Jésus : « Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. –
      10 Jésus lui répondit : « Si tu connaissais ce que Dieu donne, et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau et il t’aurait donné de l’eau vive. »

      Jean 5

      24 « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie.
      40 Pourtant, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie.

      Jean 6

      11 Jésus prit les pains et, après avoir remercié Dieu, il les distribua à ceux qui étaient là. Il leur donna de même du poisson, autant qu’ils en voulaient.
      23 Cependant, d’autres barques, venant de la ville de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu.
      29 Jésus leur répondit : « L’œuvre que Dieu attend de vous, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
      44 Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’y conduit, et moi, je le relèverai de la mort au dernier jour.

      Jean 10

      38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez au moins à ces œuvres afin que vous sachiez une fois pour toutes que le Père vit en moi et que je vis dans le Père. »

      Jean 11

      41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté.

      Jean 12

      36 Croyez donc en la lumière pendant que vous l’avez, afin que vous deveniez des êtres de lumière. » Après avoir ainsi parlé, Jésus s’en alla et se cacha loin d’eux.

      Jean 13

      1 C’était la veille de la fête de la Pâque. Jésus savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père. Il avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde et il les aima jusqu’à la fin.

      Jean 14

      1 « Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi.
      11 Croyez-moi quand je dis : je vis dans le Père et le Père vit en moi. Ou, du moins, croyez à cause de ces œuvres.

      Jean 20

      27 Puis il dit à Thomas : « Mets ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse de douter et crois ! »

      Actes 2

      38 Pierre leur répondit : « Changez de comportement et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. Vous recevrez alors le don de Dieu, le Saint-Esprit.
      47 Ils louaient Dieu et ils étaient estimés par tout le monde. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à leur groupe ceux qu’il amenait au salut.

      Actes 3

      19 Changez donc de comportement et tournez-vous vers Dieu, pour qu’il efface vos péchés.

      Actes 5

      31 Dieu l’a élevé à sa droite et l’a établi comme chef et Sauveur pour donner l’occasion au peuple d’Israël de changer de comportement et de recevoir le pardon de ses péchés.

      Actes 7

      10 il le délivra de toutes ses peines. Il donna la sagesse à Joseph et le rendit agréable aux yeux du Pharaon, roi d’Égypte. Celui-ci établit Joseph comme gouverneur sur l’Égypte et sur toute la maison royale.

      Actes 8

      22 Rejette donc ta mauvaise intention et prie le Seigneur pour que, si possible, il te pardonne d’avoir eu une telle pensée.

      Actes 11

      18 Après avoir entendu ces mots, tous se calmèrent et louèrent Dieu en disant : « C’est donc vrai, Dieu a donné aussi à ceux qui ne sont pas juifs la possibilité de changer de comportement et de recevoir la vraie vie. »

      Actes 13

      43 Après la réunion, beaucoup de Juifs et de gens convertis à la religion juive suivirent Paul et Barnabas. Ceux-ci leur parlaient et les encourageaient à demeurer fidèles à la grâce de Dieu.

      Actes 14

      15 « Amis, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, tout à fait semblables à vous. Nous vous apportons la Bonne Nouvelle, en vous appelant à abandonner ces idoles inutiles et à vous tourner vers le Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve.
      22 Ils fortifiaient le cœur des croyants, les encourageaient à demeurer fermes dans la foi et leur disaient : « Nous devons passer par beaucoup de souffrances pour entrer dans le Royaume de Dieu. »

      Actes 15

      11 Nous croyons au contraire que nous sommes sauvés par la grâce du Seigneur Jésus, de la même manière qu’eux. »

      Actes 16

      14 L’une de ces femmes s’appelait Lydie ; elle venait de la ville de Thyatire, était marchande de précieuses étoffes rouges et adorait Dieu. Elle nous écoutait, et le Seigneur la rendit attentive et réceptive aux paroles de Paul.
      31 Ils répondirent : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, et ta famille avec toi. »

      Actes 20

      24 Mais ma propre vie ne compte pas à mes yeux ; ce qui m’importe, c’est d’aller jusqu’au bout de ma mission et d’achever la tâche que m’a confiée le Seigneur Jésus : proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu.
      32 « Et maintenant, je vous remets à Dieu et au message de sa grâce. Il a le pouvoir de vous faire progresser dans la foi et de vous accorder les biens qu’il réserve à tous ceux qui lui appartiennent.

      Actes 24

      23 Il ordonna à l’officier de garder Paul en prison, tout en lui laissant une certaine liberté et en permettant à ses amis de lui rendre des services.
      27 Deux années passèrent ainsi, puis Porcius Festus succéda à Félix. Ce dernier, qui voulait plaire aux Juifs, laissa Paul en prison.

      Actes 25

      9 Festus qui voulait plaire aux Juifs, demanda alors à Paul : « Veux-tu te rendre à Jérusalem pour y être jugé devant moi au sujet de cette affaire ? »

      Actes 26

      20 Mais j’ai prêché d’abord aux habitants de Damas et de Jérusalem, puis à ceux de toute la Judée et aux membres des autres nations ; je les ai appelés à changer de comportement, à se tourner vers Dieu et à montrer par des actes la réalité de ce changement.

      Actes 27

      36 Tous reprirent alors courage et mangèrent aussi.

      Romains 1

      7 Je vous écris, à vous qui êtes à Rome, vous tous que Dieu aime et qu’il a appelés à vivre pour lui. Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix.
      8 Avant tout je remercie mon Dieu, par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, parce qu’on parle de votre foi dans le monde entier.

      Romains 3

      24 Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché.

      Romains 4

      16 Ainsi, la promesse a été faite à cause de la foi, afin que ce soit un don gratuit de Dieu et qu’elle soit valable pour tous les descendants d’Abraham, non pas seulement pour ceux qui obéissent à la loi mais aussi pour ceux qui croient comme Abraham a cru. Abraham est notre père à tous,

      Romains 5

      2 Par Jésus nous avons pu, par la foi, avoir accès à la grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et ce qui nous réjouit c’est l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu.
      6 En effet, quand nous étions encore incapables de nous en sortir, le Christ est mort pour les pécheurs au moment fixé par Dieu.
      8 Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.
      16 Et le don de Dieu a un tout autre effet que le péché d’un seul homme ; le jugement provoqué par le péché d’un seul a eu pour résultat la condamnation, tandis que le don gratuit accordé après de nombreuses fautes a pour résultat l’acquittement.
      17 Certes, la mort a manifesté son pouvoir par la faute d’un seul, à cause de ce seul être ; mais, par le seul Jésus-Christ, nous obtenons beaucoup plus : tous ceux qui reçoivent la grâce abondante de Dieu et le don de son œuvre salutaire vivront et régneront à cause du Christ.
      21 Ainsi, de même que le péché a manifesté son pouvoir de mort, de même la grâce de Dieu manifeste son pouvoir salutaire pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur.

      Romains 6

      14 En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu.
      17 Mais Dieu soit loué : vous qui étiez auparavant esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement que vous avez reçu.

      Romains 8

      6 Se préoccuper des désirs de sa propre nature mène à la mort ; mais se préoccuper des désirs de l’Esprit Saint mène à la vie et à la paix.
      15 Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Abba, ô mon Père ! »

      Romains 11

      6 Il les a choisis par bonté et non pas à cause de leurs actions, sinon la bonté de Dieu ne serait pas vraiment de la bonté.

      Romains 12

      3 A cause du don que Dieu m’a accordé dans sa bonté, je le dis à vous tous : n’ayez pas une opinion de vous-mêmes plus haute qu’il ne faut. Ayez au contraire des pensées modestes, chacun selon la part de foi que Dieu lui a donnée.

      Romains 15

      13 Que Dieu, la source de l’espérance, vous remplisse d’une joie et d’une paix parfaites par votre foi en lui, afin que vous soyez riches d’espérance par la puissance du Saint-Esprit.

      Romains 16

      20 Dieu, source de la paix, écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous !

      1 Corinthiens 1

      3 Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix.
      4 Je remercie sans cesse mon Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a accordée par Jésus-Christ.

      1 Corinthiens 9

      24 Vous savez sûrement que les coureurs dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix. Courez donc de manière à remporter le prix.
      25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera jamais.
      26 C’est pourquoi je cours les yeux fixés sur le but ; c’est pourquoi je suis semblable au boxeur qui ne frappe pas au hasard.
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