Dictionnaire Biblique de Top Bible

GRÂCE

I

Le mot Grâce,

Dans son sens esthétique : attrait, charme, est employé deux fois seulement, par Luc, à propos de Jésus. La première, il s'agit de la personne de l'enfant qui grandissait à Nazareth : « Jésus croissait... en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Lu 2:52), « les hommes que charmaient, comme l'a bien dit Godet, ses aimables qualités ». La deuxième, il s'agit de la prédication du Maître, inaugurant son ministère en Galilée : « tous admiraient ses paroles pleines de grâce » (Lu 4:22).

Au sens moral de « bienveillance, faveur » manifestées par les hommes, l'expression hébraïque très fréquente : « trouver grâce aux yeux de quelqu'un » (Ge 18:3 33:10 47:29 etc.), est beaucoup moins usitée dans le N.T. Les premiers chrétiens « trouvaient grâce devant le peuple » (Ac 2:47) ; Dieu fut avec Joseph, « il lui fit trouver grâce devant Pharaon et lui donna de la sagesse » (Ac 7:10) ; Félix et Festus voulant faire preuve de bonne grâce envers les Juifs n'osent pas libérer Paul (Ac 24:27 25:9) ; les Églises de Macédoine ont demandé la grâce de participer à la collecte pour les chrétiens de Jérusalem (2Co 8:4) ; les croyants doivent parler avec grâce pour procurer quelque bienfait à leur interlocuteur et lui répondre comme il faut (Eph 4:29, Col 4:6).

Une transition entre le sens moral et le sens religieux est fournie par les expressions : « trouver grâce devant Dieu » (Ge 6:8, Ex 33:17, No 11:11,2Sa 15:25), et « rendre grâces, action de grâces », très fréquentes dans les lettres de Paul principalement, et qui traduisent quelquefois la satisfaction, la reconnaissance à l'égard des hommes (Ac 24:23,1Co 1:4,2Co 1:11, Ro 1:8), mais surtout la gratitude, faite de confiance et d'adoration, à l'égard de Dieu (Mt 14:19 26:26 et suivant, Mr 6:41 14:22, Lu 22:17,19, Jn 6:11,23 11:41, Ac 27:36 ; et maints textes de 1Th et 2Th 1Cor et 2 Cor., Rom., Éph., Col., Php, 1Tim.).

Le sens religieux du mot, indiquant une disposition de Dieu à l'égard des hommes, une manière d'être et d'agir qu'inspire essentiellement l'amour, prédomine à tel point qu'il est presque le sens exclusif. Presque unique est le domaine dans lequel se déploie la grâce : le relèvement de l'homme, son retour à Dieu. Sans tenir compte des prescriptions de la loi (2Th 2:16, Ro 3:24 5:16,17 Eph 1:6), des exigences de la justice (Ga 2:21, Eph 2:6,7,1Ti 1:13,14,2Ti 1:9), de l'indignité humaine (1Co 15:10, Ga 1:15, Heb 2:9,1Pi 1:10), Dieu pardonne, libère du péché, fait de l'être déchu un enfant qu'il bénit.

La grâce touche ainsi de très près à la miséricorde (1Ti 1:2,2Ti 1:2 2Jn 1:3), et, pareillement à la paix (1Th 1:1,2Th 1:2, Ga 1:3,1Co 1:3,2Co 1:2, Ro 1:7, Eph 1:2, Col 1:2, Phi 1:2,1Ti 1:2,2Ti 1:2, Tit 1:4,1Pi 1:2 2Jn 1:3,2Pi 1:2).

L'Ancienne Alliance est fondée sur la grâce. Ce n'est pas à cause de sa grandeur qu'Israël a été choisi par Jéhovah, à cause de sa justice qu'il est entré dans le pays de la promesse (De 7:7 9:4) ; c'est la compassion seule qui a motivé la détermination de Dieu et sa réalisation (De 10:14 et suivant). Les prophètes rappellent que, malgré les transgressions du peuple, l'Eternel lui a gardé sa bienveillance, que sa bonté a toujours prévalu sur le juste châtiment encouru (Ex 33:19 34:8, Joe 2:13, Jer 31:34, Esa 57:15 et suivant).

Mais la plénitude de la grâce apparaît avec l'Alliance Nouvelle. Tout entière la rédemption de l'homme est due à la grâce ; le salut par la grâce est le seul salut réel, salut gratuit accordé par Dieu, opposé au vain salut cherché dans les oeuvres, salut à l'acquisition duquel l'homme pourrait collaborer. Tout entière l'oeuvre du Rédempteur peut se définir : l'avènement et l'accomplissement de la grâce et de la vérité, se différenciant ainsi de l'oeuvre de Moïse, promulgateur de la Loi (Jn 1:17). C'est pourquoi la grâce est maintes fois précisée comme étant « la grâce du Seigneur Jésus-Christ » (1Th 5:28,2Th 3:18, Ga 6:18,1Co 16:23,2Co 13:13, Ro 16:20, Phm 1:25, Php 4:23), maintes fois donnée comme venant « de Dieu et de Jésus-Christ » (1Th 1:2, 2Th 1:2, Ga 1:3,1Co 1:3,2Co 1:2, Ro 1:7, Eph 1:2, Phm 1:3, Phil 1:2, Tit 1:4). La grâce est donc pour le croyant le bien qui résume et renferme tous les biens ; c'est la raison pour laquelle, sur les 21 épîtres que compte le N.T., 17 ont inclus dans ce mot les multiples bénédictions souhaitées, et les ép. pauliniennes le répètent dans leur adresse et dans leur conclusion.

Le terme, l'un des plus significatifs de la langue chrétienne, manque dans les deux premiers évangiles, mais, naturellement, la chose signifiée s'y trouve, exprimée par un synonyme ou une périphrase. Jésus la fait connaître, dans Matthieu, en appelant à lui, de la part de Dieu, les fatigués et les chargés qu'il soulage, auxquels il donne le repos de l'âme (Mt 11:28 et suivant) ; le pardon qu'il dispense est l'effet le plus profond de son action (Mt 9:2). Dans Marc il fait de sa mort la garantie du salut, la rançon de ce salut pour beaucoup, pour tous ceux qui croient (Mr 10:45). Il est, lui, la grâce visible ; en communion avec Dieu comme un fils avec son père, il veut placer les disciples dans une relation semblable ; c'est le Père céleste qu'ils prieront en priant Dieu au sujet des nécessités matérielles comme des nécessités spirituelles (Mt 6:9-13). Ce Père est parfait (Mt 5:48) ; il est parfait dans son assistance comme il l'est dans sa nature ; tout est grâce venant de Lui. La félicité dans le Royaume est la promesse faite et la réalité accordée à quiconque devient son enfant (Mt 5:11 19:29), elle est le terme suprême de la grâce.

Luc met en relief le fait que la grâce agit indépendamment de l'infirmité de celui qui la reçoit (Lu 17:7,10). D'ailleurs, alors même que l'homme serait capable de faire tout ce qui lui est commandé, son service, accomplissement d'un devoir, ne lui vaudrait aucun mérite ; la grâce n'a pas pour raison l'oeuvre ou l'effort de l'homme, mais l'amour de Dieu.

Cette leçon de la parabole du troisième évangile est dans les écrits johanniques le leit-motiv des affirmations sur l'action de Dieu et de Jésus-Christ. Ici grâce et amour sont des mots interchangeables ; c'est l'amour cependant qui est le vocable préféré (Jn 1:16 3:16 4:10 13:1 1Jn 3:1 3:16 4:9)

Par contre, la grâce résume chez Paul le contenu de ce que l'apôtre appelle : son évangile. Le Christ qui, pour Jean, personnifie l'amour de Dieu, incarne, pour Paul, la grâce divine. Parce qu'elle est une dispensation gratuite de Dieu, un don de son amour, la grâce implique, de la part de l'homme, la simple et seule foi (Ro 4:16), et, dans sa souveraineté, elle domine, elle dépasse, elle répudie les oeuvres que la loi prescrit (Ro 11:6), comme cette loi elle-même (Ro 6:14 et suivant, Ga 5:3 et suivant). Elle rend possible la justification, laquelle ne saurait être obtenue par une autre voie ou un autre moyen (Ro 3:24) ; elle donne la paix avec Dieu, et ouvre ainsi à la personne humaine un accès direct auprès du Père (Ro 5:2) ; elle met dans la vie terrestre non seulement la sûre promesse, mais la possession présente de la vie éternelle (Ro 5:21) ; elle est la source des joies, des délivrances, des pouvoirs, des victoires que Dieu accorde au croyant et qui sont adéquatement nommés : des « charismes » (1Co 1:4,7 12:4,9-28,30,31,2Co 8:1,1Ti 4:14,2Ti 1:6). En particulier, la grâce est l'explication--s'il y a une explication--du don suprême de Dieu en Jésus-Christ qui, nous affranchissant de la condamnation et de la mort, est notre salut (2Th 2:16, Ga 2:21, Ro 3:24 5:17,21, Eph 1:6 2:5,7 Col 1:6, Phi 1:7,2Ti 1:9). Elle est le nom de l'activité rédemptrice de Dieu, telle que, par le Christ, elle s'est déroulée dans l'histoire (Eph 2:5, Tit 2:11) ; elle est aussi le nom de l'action que Dieu exerce sur chaque croyant individuellement (Ga 1:15,1Co 15:10,2Co 12:9, Ro 12:3, Eph 4:7).

Comme les évangiles, comme les épîtres de Paul, les autres livres du N.T. ne connaissent et n'indiquent d'autre principe de salut que la libre grâce de Dieu (Ac 13:43 15:11 20:24 32,1Pi 1:13 5:12, Heb 12:15 13:9 etc.).

II

La mystique chrétienne se sert du mot de « grâce » pour traduire et unifier la multiplicité, la diversité des éléments : confiance, conviction, assurance, certitude, communion, qui culminent dans l'expérience religieuse. Le croyant qui, assuré d'être sauvé en Jésus-Christ, se sent, par lui aussi, uni à Dieu d'une union par instants perceptible et sensible, pénétré, conduit, illuminé par l'Esprit, est dit « en état de grâce ». Sans doute, il y a de vaines rêveries mystiques, comme il y a d'inutiles paradoxes dogmatiques, également étrangers à l'enseignement du N.T. Mais le fait, pour le chrétien, de percevoir qu'il est dirigé d'En-haut est un fait biblique, et ce sont des expressions bibliques émanant de l'expérience,'telles que celles-ci : « être ce que l'on est par la grâce de Dieu » (1Co 15:10), « se conduire par la grâce de Dieu » (2Co 1:12), « être sous la grâce » (Ro 6:14), « chanter dans la grâce » (Col 3:16), etc. Le mot revêt ici, du point de vue humain, sa portée la plus haute, sa signification la plus profonde. Les dons sans nombre et sans limites de l'amour du Père s'expérimentent dans la. vie, en quelque mesure supraterrestre, où l'homme possède pardon, lumière, force, félicité, où l'Esprit saint rend témoignage à son esprit qu'il est enfant de Dieu (Ro 8:6). Et l'homme éprouve bien que cette plénitude, cette béatitude lui viennent de Dieu seul, que jamais le mot de « grâce » ne comporte de plus évidente manière la gratuité absolue de l'amour divin comme dans l'état de grâce où il comprend et saisit le mieux cet amour.

D'autre part, l'homme ressent que cet état, la plupart du temps, est passager. Et dans les heures moins pleines de la présence de Dieu, parfois même vides de cette présence, il n'estime pas que la grâce divine a des variations d'intensité, de puissance, mais c'est lui, l'homme, qui est moins susceptible de la recevoir, moins ouvert à son influence ; la grâce de Dieu est constante, la réceptivité de l'homme est changeante ; si changeante que le croyant peut « déchoir de la grâce » (Ga 5:4). Ainsi, au centre même des relations avec Dieu, dans la manifestation la plus nette de l'amour de Dieu, au summum de la grâce, l'homme est amené à constater que si « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'En-haut, du Père des lumières en qui il n'y a ni modification, ni ombre de changement » (Jas 1:17), cependant il est lui-même pour quelque chose dans la communication de l'amour divin, dans la proportion de la grâce dispensée. D'un témoignage pareil dans sa diversité, les évangiles et les épîtres font dépendre l'appel au salut, la conversion, la sanctification, la félicité, toutes les grâces et toute la grâce, de la seule volonté souveraine de Dieu ; et d'un témoignage non moins unanime, les évangiles et les épîtres mettent l'homme en demeure de vouloir, pour entendre la voix divine, être sauvé, progresser, vivre la véritable vie, recevoir toutes les grâces et toute la grâce.

Les prophètes déjà avaient esquissé les deux termes du problème. Jésus le pose en pleine clarté : « celui qui écoute ma parole et croit en Celui qui m'a envoyé a la vie éternelle... mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jn 5:24,40). Paul lui donne une forme plus rigoureuse encore : « Dieu produit en vous la volonté et la réalisation en vertu de son bon vouloir. Travaillez donc à votre salut... » (Php 2:12 et suivant). Les textes sont en nombre considérable qui concernent la grâce de Dieu et la liberté de l'homme.

Tout vient de la grâce de Dieu : (Jn 3:16 6:44 Ac 5:31 11:18 16:14), (Ga 1:15,1Th 1:2 2:13 3:9 4:9 5:23 2Th 2:16 3:3,5,1Co 1:4,30 4:7 15:10) (2Co 5:18 9:8, Rom 3:24 5:6,8 6:17 8:15 11 6 15:13, Eph 1:3,9,19 2:5,8,9) (Phi 1:2,2Ti 1:9 2:25, Tit 3:5, Heb 6:17,1Pi 1:3,5, Jas 1:17), etc.

Mais la grâce de Dieu dépend tout aussi nettement, pour l'homme, de certaines conditions qu'il doit personnellement remplir.

Par exemple :

- croire : Mr 1:15 5:36, Jn 6:29 10:38 12:36 14:1,11 20:27, Ac 16:31 ;

- se repentir : Ac 2:38 8:22 ;

- se convertir : Ac 3:19 14:15 26:20 ;

- veiller : Mt 24:42, Mr 13:36,1Co 16:13,1Pi 5:8 ;

- persévérer : Ac 13:43 14:22,1Co 15:1 16:13, Col 4:2 ;

- lutter : 1Co 9:24-27,2Ti 2:5 4:7, etc.

La possibilité de la vie chrétienne et les vertus qui marquent cette vie sont donc, d'une part, des dons de la grâce divine, d'autre part, des effets de la volonté humaine. Et si l'on considère les magnifiques promesses et les avertissements solennels adressés à l'homme pour ce qui touche à sa foi ou à son incrédulité, à ses progrès ou à ses chutes, il apparaît bien que l'homme est responsable de ne pas posséder et de ne pas faire ce que Dieu seul permet de faire et de posséder. Devant cette double série de textes si clairs, la pensée religieuse, sous prétexte de concilier des déclarations qui n'ont nul besoin de l'être, les a faussées parfois en accentuant à l'excès tantôt l'une des affirmations, tantôt l'autre, de telle sorte qu'il y avait antinomie entre elles, et que, pour sortir de la difficulté, il fallait laisser de côté l'une ou l'autre, alors que le N.T. les maintient sur le même plan. Au V e siècle, Pelage insiste si fort sur l'action de l'homme, réclamée par Dieu pour laisser agir sa grâce, qu'il attribue à l'homme non seulement la volonté, mais le pouvoir de se sauver ; contre lui, Augustin insiste si fort sur le caractère absolu de la grâce, qu'il oublie la part que Dieu a faite à l'homme dans l'acquisition du salut. Au XVI e siècle, Calvin et Luther, opposant justement la seule gloire de Dieu à l'incapacité radicale de l'homme, firent à tel point prédominer la volonté divine, que la volonté humaine n'avait logiquement plus de place, quoiqu'ils en appelassent tous deux à l'humaine liberté. Le Concile de Trente, tout en prétendant maintenir la thèse augustinienne, énonça en plusieurs articles une théorie pélagienne, et accrédita dans l'Église romaine la portée et la valeur des oeuvres qui semblent souvent l'emporter sur la foi. Dans les Églises de la Réforme, les calvinistes, tenants de la prédestination inconditionnelle, trouvèrent des contradicteurs

chez les arminiens, tenants de la responsabilité humaine dont ils outrepassaient les exigences morales. Les grands réveils religieux participèrent de cette longue hésitation : au XVIII e siècle, en Angleterre, Wesley repoussait la prédestination, conséquence de la doctrine absolutiste de la grâce, et mettait en relief la sanctification, conséquence de l'effort de l'homme conduit par le Saint-Esprit. Au XIX e siècle, dans les pays de langue française, Haldane, Malan, Gaussen repoussaient la participation de l'homme au salut, la foi elle-même n'étant pas un acte de l'homme mais un don de Dieu, la destinée du monde et la destinée de l'individu ayant pour unique facteur la grâce seule efficace et seule agissante.

La réalité du salut met deux personnes en présence : Dieu et l'homme. Le salut a donc deux aspects : il convient de l'envisager du point de vue de Dieu et du point de vue de l'homme. Du point de vue de Dieu, les évangiles et les épîtres proclamant la grâce, notent l'action de Dieu qui appelle, pardonne, justifie, sanctifie. Du point de vue de l'homme, soulignant la réceptivité humaine indispensable, les évangiles et les épîtres notent que l'homme répond, se convertit, obéit, progresse. Sous les deux aspects, c'est d'une même réalité qu'il est question, et cette réalité unique n'est véritablement, pleinement saisie que sous ses deux aspects. Les actes divins dans lesquels se manifeste la grâce ont pour corollaire les actes humains qui témoignent de ses résultats ; les premiers seraient sans effet s'ils n'amenaient pas les seconds, les seconds ne se produiraient pas s'ils ne reposaient pas sur les premiers. La relation des uns et des autres est si étroite que l'on ne comprend pas les uns sans les autres ; cette relation est union et non point contradiction. Les deux aspects du salut, la grâce et la liberté, ne s'excluent pas plus l'un l'autre que ne s'excluent la toute-puissance de Dieu et la volonté de l'homme. Opposer les textes qui soulignent ce double aspect, c'est méconnaître à la fois la nature de la grâce et la nature de la liberté. Du point de vue de Dieu, la grâce, au lieu d'être une attestation et une preuve de son amour, serait comparable à l'une des forces naturelles, rectrices de l'univers, si elle agissait sans discernement, sans moralité, si elle ne tenait pas compte de la qualité de la créature douée de volonté ; du point de vue de l'homme, la grâce ne serait pas perçue, acceptée comme un sentiment de miséricorde, comme un acte de miraculeuse faveur, si l'homme en était l'objet, indépendamment de lui-même, si sa personnalité religieuse était, comme sa personnalité physique, quelque chose qu'il n'a point choisi et dont il est bien obligé de s'accommoder, quoi qu'il pense et quoi qu'il veuille. Si, par-dessus les systèmes et les théories des écoles ou des Églises, on regarde au N.T., on aperçoit que là même où seule la grâce est mentionnée, la réceptivité humaine est sous-entendue, que là où est mentionnée la part de l'homme dans l'acquisition de la grâce, l'action initiale de Dieu demeure la cause unique.

Car Dieu a toujours et partout l'initiative. La distinction presque traditionnelle de la grâce en grâce prévenante, grâce suffisante, grâce efficace est une distinction philosophique ayant plus d'ingéniosité que de vérité. La grâce est toujours prévenante, c'est Dieu qui aime le premier ; elle est toujours suffisante, elle vient du Dieu tout-puissant ; elle est toujours efficace, Dieu ne s'arrête que devant l'obstacle du refus de l'homme. Ses manières et ses influences multiples mettent en relief une richesse insondable, non des éléments hétérogènes. Et c'est une preuve nouvelle de la liberté d'où elle procède et de la liberté à laquelle elle s'adresse que cette adaptation, indéfiniment variée, à tous les besoins de tous les temps, à tous les états de tous les hommes.

Même dans la Rédemption, opérée au centre de l'histoire, dans l'oeuvre directe du Sauveur, du Christ auquel comme à Dieu est si souvent rapportée la grâce, Dieu est l'auteur premier. C'est lui qui a voulu le salut, c'est son plan qui se réalise, c'est lui qui, les temps étant accomplis, envoie son Fils (Ga 4:4), c'est lui qui, par le Christ, réconcilie le monde avec lui-même (2Co 5:19). La Rédemption est l'apogée de la grâce, d'un amour où entrent la miséricorde et la compassion, d'un plus grand amour que celui qui a présidé à la création. Il a suffi à Dieu, au premier jour de l'univers, de dire : que la lumière soit, et la lumière fut, de vouloir pour que l'homme se lève, alors que pour sauver il trouve devant lui, contre lui, une volonté rebelle qu'il veut persuader et non contraindre, puisque la réduire malgré elle serait la supprimer et non la délivrer ; alors que pour sauver il faut une création nouvelle et plus difficile : non plus seulement poser par un acte de toute-puissance l'harmonie de l'univers et de ses lois, mais, de l'ordre naturel devenu anormal par le péché de l'homme, élever l'homme, par une suite sans fin d'actes d'amour, dans l'ordre surnaturel où se rétablira l'union entre le Père céleste et les fils de la terre. Aussi la grâce est-elle le centre spirituel des grandes conceptions du royaume, de la justice, de la vie, que nous offrent les livres du N.T.

Elle est davantage encore ; c'est la grâce qui, plus que toute autre notion, donne au christianisme son caractère unique, constitue son émouvante originalité ; l'histoire des religions n'a relevé nulle part, dans l'ensemble des religions des primitifs et des civilisés, un terme et un concept comparables au terme et au concept de grâce. And. A.

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      8 Cependant, Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel.

      Genèse 18

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      13 Déchirez votre cœur et non vos habits, et revenez à l'Eternel, votre Dieu, car *il fait grâce, il est rempli de compassion, lent à la colère et riche en bonté, et il regrette le mal qu'il envoie.

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      26 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. »

      Marc 1

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      Marc 6

      41 Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples afin qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.

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      Marc 13

      36 Qu'il ne vous trouve pas endormis quand il arrivera tout à coup !

      Marc 14

      22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : « Prenez, [mangez, ] ceci est mon corps. »

      Luc 2

      52 Jésus grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

      Luc 4

      22 Tous lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche et ils disaient : « N'est-ce pas le fils de Joseph ? »

      Luc 17

      7 » Si l'un de vous a un esclave qui laboure ou garde les troupeaux, lui dira-t-il, à son retour des champs : ‘Viens tout de suite te mettre à table’ ?
      10 Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.’ »

      Luc 22

      17 Puis il prit une coupe, remercia Dieu et dit : « Prenez cette coupe et partagez-la entre vous
      19 Ensuite il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en souvenir de moi. »

      Jean 1

      3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
      16 Nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce.
      17 En effet, la loi a été donnée à travers Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ.

      Jean 3

      1 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs.
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

      Jean 4

      9 La femme samaritaine lui dit : « Comment ? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? » ? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. ?
      10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive. »

      Jean 5

      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
      40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

      Jean 6

      11 Jésus prit les pains, remercia Dieu et les distribua [aux disciples, qui les donnèrent] à ceux qui étaient là ; il leur distribua de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.
      23 D'autres barques arrivèrent de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut remercié Dieu.
      29 Jésus leur répondit : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »
      44 Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai le dernier jour.

      Jean 10

      38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez à ces œuvres afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi et que je suis en lui. »

      Jean 11

      41 Ils enlevèrent donc la pierre [de l’endroit où le mort avait été déposé]. Jésus leva alors les yeux et dit : « Père, je te remercie de ce que tu m'as écouté.

      Jean 12

      36 Pendant que vous avez la lumière, croyez en elle afin de devenir des enfants de lumière. » Après avoir dit cela, Jésus s'en alla et se cacha loin d'eux.

      Jean 13

      1 Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père et ayant aimé ceux qui lui appartenaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême.

      Jean 14

      1 » Que votre cœur ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
      11 Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez[-moi] au moins à cause de ces œuvres !

      Jean 20

      27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains. Avance aussi ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois pas incrédule, mais crois ! »

      Actes 2

      38 Pierre leur dit : « Changez d’attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
      47 Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés.

      Actes 3

      19 » Changez donc d’attitude et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés !

      Actes 5

      31 Dieu l'a élevé à sa droite comme Prince et Sauveur pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés.

      Actes 7

      10 et l’a délivré de toutes ses détresses. Il lui a donné la sagesse et la grâce devant le pharaon, le roi d'Egypte, qui l'a établi gouverneur de l'Egypte et de toute sa maison.

      Actes 8

      22 Renonce donc à ta méchanceté et prie le Seigneur pour que cette pensée de ton cœur te soit pardonnée, si c’est possible.

      Actes 11

      18 Après avoir entendu cela, ils se calmèrent et se mirent à célébrer la gloire de Dieu en disant : « Dieu a donc aussi accordé aux non-Juifs la possibilité de changer d’attitude afin d’avoir la vie. »

      Actes 13

      43 Quand l'assemblée se dispersa, beaucoup de Juifs et de non-Juifs pieux convertis au judaïsme suivirent Paul et Barnabas, qui s'entretinrent avec eux et les convainquirent de rester attachés à la grâce de Dieu.

      Actes 14

      15 en s'écriant : « Pourquoi faites-vous cela ? Nous aussi, nous sommes des êtres humains de la même nature que vous, et nous vous apportons une bonne nouvelle en vous appelant à renoncer à ces idoles sans consistance pour vous tourner vers le Dieu vivant qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve.
      22 Ils fortifiaient l'esprit des disciples, les encourageaient à persévérer dans la foi et disaient : « C'est à travers beaucoup de difficultés qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »

      Actes 15

      11 Nous croyons au contraire que c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, tout comme eux. »

      Actes 16

      14 L'une d'elles s’appelait Lydie. C’était une marchande de pourpre originaire de la ville de Thyatire, qui craignait Dieu. Elle nous écoutait et le Seigneur a ouvert son cœur pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul.
      31 Paul et Silas ont répondu : « Crois au Seigneur Jésus[-Christ] et tu seras sauvé, toi et ta famille. »

      Actes 20

      24 Mais je n’y attache aucune importance et je ne considère pas ma vie comme précieuse, pourvu que j'accomplisse [avec joie] ma course et le ministère que le Seigneur Jésus m'a confié : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
      32 » Et maintenant, [frères, ] je vous confie à Dieu et au message de sa grâce, lui qui a le pouvoir d'édifier et de [vous] donner un héritage avec tous les saints.

      Actes 24

      23 Il donna l'ordre à l’officier de garder Paul tout en lui laissant une certaine liberté et de n'empêcher aucun de ses proches de lui rendre des services [ou de venir le voir].
      27 Deux ans passèrent ainsi et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.

      Actes 25

      9 Dans le désir de plaire aux Juifs, Festus répondit à Paul : « Acceptes-tu de monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire en ma présence ? »

      Actes 26

      20 Aux habitants de Damas d'abord, puis à ceux de Jérusalem, dans toute la Judée et aux non-Juifs, j'ai annoncé qu’ils devaient se repentir et se tourner vers Dieu en adoptant une manière d’agir qui confirme leur changement d’attitude.

      Actes 27

      36 Alors tous ont repris courage et ont eux aussi mangé.

      Romains 1

      7 A tous ceux qui sont à Rome bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      8 Tout d'abord, je dis à mon Dieu par Jésus-Christ toute ma reconnaissance au sujet de vous tous parce que dans le monde entier on parle de votre foi.

      Romains 3

      24 et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.

      Romains 4

      16 C'est donc par la foi que l'on devient héritier, pour que ce soit par grâce et que la promesse soit assurée à toute la descendance, non seulement à celle qui dépend de la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham. En effet, Abraham est notre père à tous, comme cela est d’ailleurs écrit :

      Romains 5

      2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu.
      6 En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.
      8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      16 Et il y a une différence entre ce don et les conséquences du péché d'un seul. En effet, c'est après un seul péché que le jugement a entraîné la condamnation, tandis que le don gratuit entraîne l’acquittement après un grand nombre de fautes.
      17 Si par un seul homme, par la faute d'un seul, la mort a régné, ceux qui reçoivent avec abondance la grâce et le don de la justice régneront à bien plus forte raison dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
      21 Ainsi, de même que le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
      17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.

      Romains 8

      6 De fait, la nature humaine tend vers la mort, tandis que l'Esprit tend vers la vie et la paix.
      15 Et vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : « Abba ! Père ! »

      Romains 11

      6 Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres, autrement la grâce n'est plus une grâce. [Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce, autrement l'œuvre n'est plus une œuvre. ]

      Romains 12

      3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.

      Romains 15

      13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous débordiez d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit !

      Romains 16

      20 Le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus[-Christ] soit avec vous !

      1 Corinthiens 1

      3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      4 Je dis constamment à mon Dieu toute ma reconnaissance à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ.

      1 Corinthiens 9

      24 Ne savez-vous pas que les concurrents dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.
      25 Tous les athlètes s'imposent toutes sortes de privations, et ils le font pour obtenir une couronne qui va se détruire ; mais nous, c’est pour une couronne indestructible.
      26 Moi donc, je cours, mais pas comme à l’aventure ; je boxe, mais non pour battre l'air.
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