Dictionnaire Biblique de Top Bible

GUERRE

I Considérations générales.

La Bible nous apprend que la guerre est fille de la Chute (voir ce mot). Sitôt que la créature fut, par sa faute, isolée de son Créateur, la lutte fratricide commença (Ge 4:8). Jésus appelle Satan : « le Meurtrier initial » (Jn 8:44). « D'où viennent les guerres ? » dit saint Jacques : « de vos passions » (Jas 4:1). La guerre doit donc être envisagée par le chrétien comme une des manifestations les plus évidentes de la déchéance humaine. C'est cette déchéance qu'il faut condamner, c'est d'elle qu'il faut relever l'humanité. Quant à la guerre, elle apparaît dans l'humanité animale comme un accident inévitable, un mal qu'on ne saurait extirper sans en éliminer d'abord le principe, qui est la séparation d'avec Dieu. D'ailleurs, pour être équitable ici, les distinctions s'imposent. Tant que la notion du juste et du bien n'est pas restaurée dans la nature humaine, livrée--tout au moins pour les masses--à ses appétits, la guerre, c'est-à-dire l'emploi de la force brutale pour faire triompher une cause, se présente sous des jours fort divers : tantôt un fléau, tantôt une nécessité, tantôt un facteur de la civilisation. L'antiquité a connu la guerre de proie, qui a fixé son type dans les moeurs de l'empire assyrien (fig. 104 à 108) ; mais elle a connu aussi la guerre d'invasion, provoquée souvent par des raisons économiques, des besoins de libération, des poussées irrésistibles de peuples, telles les guerres qui ont précipité les hordes asiatiques vers les rives fécondes de l'Euphrate et du Nil. A la guerre d'invasion répondait la guerre défensive : à toute inondation, si l'on ne veut pas être emporté, il faut opposer une digue. Condamnera-t-on la digue en même temps que l'inondation ? Nous touchons ici à la guerre facteur de progrès. Si les républiques de Sparte, d'Athènes et de Rome n'avaient pas été fortement armées, si Marius n'avait pas brisé le flot des barbares Cimbres et Teutons, la civilisation gréco-latine n'aurait pas brillé sur l'Occident. Il est même des guerres de conquêtes dont le rôle providentiel ne peut échapper à l'attention de l'historien. Sans les victoires de David, le Messie n'aurait pas eu son berceau ; sans les victoires d'Alexandre, l'Évangile n'aurait pas eu sa langue mondiale ; sans les victoires de César, la pax romana n'aurait pas assuré à saint Paul les routes de la mission. Il faut méditer à ce point de vue le livre des Actes. Par la guerre s'est en partie réalisée dans le monde la sanction du Paradis perdu : « Tu enfanteras avec douleur. » Tout ceci nous fait voir que la condamnation de notre jugement, s'il est bien averti, doit porter non sur la guerre qui n'est que la manifestation d'un état, mais sur la chute qui est l'état lui-même, la source originelle de l'égoïsme, de l'orgueil, de la convoitise, de la violence, qui engendrent dans la société humaine, à toutes les pages de son histoire, les conflits sanglants.

Ancien Testament.

Dieu, qui n'abandonne pas sa créature dont il respecte la liberté, tire le bien du mal et, dans l'humanité charnelle, fait concourir les armes de la chair à l'éducation du peuple par lequel il veut sauver le monde. Arguer de la loi du Sinaï que Dieu interdit toute guerre, c'est mettre Jéhovah lui-même en fâcheuse posture. N'est-ce pas au moment même où il promulgue : « Tu ne convoiteras point, tu ne déroberas point, tu ne tueras point », qu'il fait luire aux yeux des tribus affamées la luxuriance de Canaan et qu'il donne pour programme à son peuple de déposséder les Cananéens et de s'installer à leur place ? L'histoire d'Israël n'est qu'une longue et tragique bataille, où l'on voit même Jéhovah prendre à son compte les victoires de terribles conquérants ; tel l'Assyrien : « verge de ma colère » (Esa 10:6), le Caldéen : « voici, je vais susciter un peuple furibond et impétueux » (Hab 1:6), le Perse... : il appelle Cyrus son « oint » et son « pasteur » (Esa 44 et Esa 45). Tantôt pour châtier, tantôt pour délivrer son peuple ou pour l'élever à ses expériences nouvelles, Dieu, parmi ses moyens pédagogiques, se sert de la guerre. Ce n'est pas qu'il la légitime, mais en se servant d'elle dans les débats d'un monde où s'étale insolemment le culte de la force, il traite l'homme rebelle selon sa folie, le paie de sa propre monnaie et lui fait expier la laideur des institutions qu'il s'est données, en même temps qu'il lui révèle que, suivant la parole de Jésus, celui qui « tue le corps » est moins redoutable que celui qui peut « faire périr l'âme » en laissant se multiplier et dominer ici-bas les ferments de la corruption.

Le but de Dieu, tel qu'il nous apparaît dans l'A. T, par la voix des prophètes, était d'amorcer le salut de l'humanité par le moyen d'un peuple qui le représentât sur la terre, y accomplît sa volonté, s'y manifestât la première cellule de vie spirituelle. C'est pour l'intérieur de ce peuple qu'il promulgue sa loi du Sinaï, et cette loi exclut la guerre (proprement le| meurtre fratricide), la guerre entre Israélites, la guerre entre enfants de Dieu. L'erreur d'un certain pacifisme est de transposer dans le plan temporel les lois du monde spirituel et de s'imaginer généreusement qu'on peut supprimer la guerre dans une société d'où l'on n'a point extirpé la convoitise, l'égoïsme, la colère, les sentiments animaux, qui engendrent les conflits sociaux ; qu'on peut verser le vin nouveau dans de vieilles outres, qu'on peut avec la chair faire l'oeuvre de l'Esprit. Cette erreur, l'A. T, ne la commet pas. Il résume tout son espoir de paix dans le cri de ses voyants : « Convertissez-vous et vous vivrez » (De 30:19, Eze 18:32 etc.), cri auquel répond la promesse de Jéhovah : « Voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (Esa 65:17-25, cf. 2Pi 3:13). L'ère de paix, les prophètes ne l'ont pas annoncée dans une phraséologie idéaliste ; ils ne l'ont pas présentée comme devant être le fruit du progrès moral ou de la science économique des hommes, ils la prédisent comme une initiative divine (Esa 9:5 et suivant, Mic 4:3 5:13, Za 9:9, etc.), et voient en elle la conséquence d'un fait nouveau introduit dans l'histoire : la venue d'un Messie réconciliant l'humanité avec son Père céleste et lui rendant l'Esprit régénérateur.

Nouveau Testament.

La prédiction des prophètes s'est réalisée. Jésus est venu, il a accompli l'oeuvre messianique et fondé le Royaume de Dieu sur la terre. De ce royaume des enfants de Dieu, où tous les hommes sont frères, la guerre est exclue. Le règne de l'Esprit est le règne des pacifiques et des pacificateurs (Mt 5:5,9). La guerre entre chrétiens est un attentat à l'honneur de Dieu en ce qu'elle ramène dans son Royaume les moeurs du monde où sévit l'inspiration de Satan. Le règne de l'Esprit triomphera, mais à condition qu'on n'y associe point à l'oeuvre de l'Esprit la force brutale (Lu 9:54 s). « Nos armes ne sont point charnelles », dira saint Paul (2Co 10:4). C'est au nom de ce principe que Jésus a dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau » (Jn 18:11).

Mais quand il s'agit des royaumes de ce monde et des conflits où sont jetés les hommes par toutes les offensives du Malin, Jésus prêche-t-il la non-résistance ? Nous le voyons, au contraire, émettre comme un jugement de bon sens que lorsqu'un homme fort est bien armé, il ne laisse pas piller sa maison (Lu 11:21), ou bien qu'un roi n'entre en guerre avec un autre roi qu'après avoir calculé si ses forces militaires lui permettent de tenir campagne (Lu 14:31). A Pilate, il déclare : « Si mon royaume était de ce monde, mes gens combattraient pour que je ne fusse pas livré » (Jn 18:36). Quand il chasse les vendeurs du Temple avec un fouet de cordes, il montre que l'intransigeance morale peut à l'occasion s'accompagner d'un geste de force (Jn 2:15). Aux Juifs qui viennent l'arrêter, il reproche, non d'avoir des épées et des bâtons, mais de les employer contre lui comme s'il s'agissait d'un brigand (Lu 22:62). Enfin, il tolère auprès de lui, chez ses intimes, jusqu'en Gethsémané, le port de l'épée (Lu 22:38, Jn 18:10). Supposons que le voyageur du chemin de Jérico dont parle Jésus dans sa parabole (Lu 10) fût arrivé sur le théâtre du crime pendant que la malheureuse victime se débattait contre ses assassins, se représente-t-on que Jésus aurait exigé du bon Samaritain qu'il restât spectateur passif de l'attentat et n'intervînt qu'après le départ des brigands ?

On voit assez par ces divers exemples avec quelle sagesse divine Jésus distingue les deux ordres dont le conflit le tue : l'ordre temporel où règne le Prince de ce monde, et l'ordre spirituel où doit s'affirmer le triomphe de Dieu. Dans l'ordre temporel, au cours du douloureux enfantement de la civilisation naturelle, dans l'humanité de la chute, tout homme doit employer les ressources que la nature lui donne, avec tout son courage et toute sa noblesse d'âme, contre les empiétements de Satan. C'est la lutte terrestre du bien contre le mal, de la justice contre l'injustice, de la vie contre la mort. Partout, tout être humain, par le seul fait qu'il est homme, doit opposer une digue au flot débordant des puissances démoniaques qui feraient, si on leur laissait le champ libre, de la terre un enfer (Ps 12:8). Mais ce n'est ici que l'ordre inférieur, le travail préparatoire pour permettre, au sein d'un monde « plongé dans le mal » (1Jn 5:19), l'entreprise rédemptrice du Messie. Dès qu'il s'agit de cette entreprise elle-même et de l'ordre supérieur où, sur le plan spirituel, se réalise l'enfantement de l'humanité filiale à Dieu, c'est Dieu seul qui commande et, dans l'intérieur de son Royaume, les seules armes licites sont celles qui participent à sa nature : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5:43-48).

On dit souvent que Jésus lui-même a prédit que les guerres étaient inévitables et qu'elles iraient s'intensifiant en horreur et s'exaspérant jusqu'à la fin du monde. C'est vrai. Mais qui ne croirait blasphémer en interprétant ainsi les paroles de Jésus dans Mt 24:6-14 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, mes disciples se jetteront les uns contre les autres, se haïront, s'entr'égorgeront dans la fureur de leur violence, ils désoleront les foyers, ruineront mes sanctuaires, et puis viendra la fin » ? C'est pourtant là le spectacle que donnent les guerres européennes, montrant en cela que la plupart des chrétiens ne sont pas arrivés à la majorité spirituelle, et que les Églises sont loin de réaliser le Royaume de Dieu. Mais Jésus, dans Mt 24, parle de guerres entre « les nations », c'est-à-dire entre les peuples païens ; quand l'homme est chair, il accomplit les oeuvres de la chair (Ro 8:5-8). Jésus va plus loin, il annonce à ses disciples que parmi ceux qui croient en Dieu, mais qui ont repoussé les principes de son Évangile, il en est qui provoqueront des persécutions de toutes sortes : en faisant « la guerre à Dieu » ; (cf. Ac 5:39) par la torture et le massacre de chrétiens, ils croiront rendre « un culte à Dieu » (Jn 16:2, cf. Mt 10:16-39). Jésus va plus loin encore : il prophétise que, sous le coup de l'épreuve, beaucoup de chrétiens succomberont, abandonneront la foi, trahiront leurs frères et seront par leur apostasie une nouvelle source de guerre et de tuerie (Mt 24:10). Ainsi se perpétueront et s'achèveront parmi les enfants du Royaume les souffrances du Roi. Mais quant à ces enfants eux-mêmes, petit troupeau auquel le Père a donné le Royaume (Lu 12:32), ils sont présentés par Jésus non comme les acteurs, mais comme les victimes de ces guerres menées par les puissances de Satan contre les puissances de l'Esprit ; (cf. Lu 22:31, Jn 16:33) victimes triomphantes dont le triomphe s'accomplira non par l'emploi de la force, mais par la pratique du dépouillement volontaire et de l'active charité énoncés pour eux comme la charte du Royaume de Dieu dans le Sermon sur la montagne (Mt 5:20-6:12).

C'est dans la lumière de cette charte qu'il faut maintenir le principe de non-résistance (Mt 5:39), si l'on veut comprendre ce que Jésus entend par lui et mesurer l'héroïsme des renoncements personnels qu'il suppose. On ne peut, sans le dénaturer, le transporter sur le terrain des rapports entre nations et voir en lui le moyen de supprimer les guerres. Cette interprétation était si loin de la pensée de Jésus que lui-même, le non-résistant par excellence (Ac 8:32,1Pi 2:23), a attiré sur ses compatriotes, par sa non-résistance même, un des actes de guerre les plus effroyables qu'ait enregistrés l'histoire : la prise et la ruine de Jérusalem. Non seulement Jésus prévoit cette conséquense de sa non-résistance, mais il l'annonce en termes vigoureux, comme une juste sanction : « Jérusalem, tueuse de prophètes... si tu avais reconnu ce qui pouvait te donner la paix... vous ne l'avez pas voulu... maintenant, des jours viendront sur toi où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'encercleront, te détruiront entièrement, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne te laisseront pas pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le temps où tu as été visitée ! » (Mt 23:37, Lu 19:42-44, cf. Lu 20:1-16 23:28-31). Tant il est vrai que pour Jésus, dans la grande lutte engagée ici-bas pour la rédemption du monde, la grande affaire n'est pas que l'homme vive : ce qui importe, ce sont ses raisons de vivre et la cause pour laquelle il meurt. Les disciples de Jésus ne sont, pas plus que lui, partisans de la paix à tout prix. C'est ainsi que Paul compare la vie chrétienne à un train de guerre, l'apôtre à un soldat, les vertus évangéliques à une armure (2Ti 2:3, Eph 6:10,17), et qu'il énonce la relativité de la paix dans laquelle l'enfant de Dieu est invité à vivre avec tous les hommes (Ro 12:18). Et c'est pourquoi aussi l'Apocalypse est toute vibrante des éclats de la trompette vengeresse annonçant que les rétributions suprêmes s'accompliront dans l'effroi de guerres où les éléments eux-mêmes seront mêlés et où, dans l'angoisse universelle, les hommes rendront l'âme de terreur (Ap 8 et suiv. ; comp. Lu 21:26).

La vérité est que nulle part et sous aucune forme la Bible n'annonce la paix à l'humanité en état de chute (Esa 48:22 57:21, Jer 6:14, Eze 13:10 etc.). Le Nouveau Testament, malgré sa douceur évangélique, ne le fait pas plus que l'Ancien, car le Christ qu'il présente comme le prince de la paix, et qui donne sa vie sur la croix pour sauver le monde, ne promet ce salut générateur de la paix qu'à ceux qui acceptent par lui de naître de nouveau (Lu 13:1-6 19:42, Jn 16:33, Ro 5:1 8:6, Eph 2:14,17 etc.). L'attitude du chrétien qui veut rester fidèle à l'enseignement de la Bible et à l'exemple de son Sauveur, doit donc être de stigmatiser la guerre comme une des plus monstrueuses manifestations de la déchéance humaine et de coopérer de toutes ses forces aux entreprises pacifiques, d'où qu'elles viennent, pourvu qu'elles ne soient pas une abdication morale, une dérogation à la loi de souffrance expiatoire qui veut que l'homme, chassé du paradis par sa faute, arrache à la sueur de son front les épines qui courent le risque de stériliser les sillons de Dieu sur la terre. Le pire serait ici-bas une humanité qui, par l'ingéniosité de son organisation sociale, parviendrait à vivre en paix dans l'iniquité. Une telle paix serait, bien plus encore que la guerre, une victoire de Satan sur Dieu. Le suprême hommage que le croyant puisse rendre à la Bible, c'est de proclamer par ses paroles et par ses actes que l'établissement de la paix entre les frères sur la terre est fonction de leur repentir et de leur conversion au Père qui est dans les cieux. Apôtre de cette paix-là, il pourra bien attirer sur lui la colère des hommes... c'est alors qu'il aura à pratiquer, à la suite de son Maître, la non-résistance, la vraie, la seule évangélique, celle où l'on se sacrifie soi-même à la cause de tous (Lu 9:24 et suivant, Jn 15:20, Mt 16:24 et suivant). Et c'est par ce sacrifice que viendra le Royaume de Dieu sur la terre (Jn 16:33). Alex. W.

II Israël et la guerre.

1.

Évolution des guerres.

Il y a loin du temps où des bandes de Sémites nomades guerroyaient et razziaient aux confins du désert, au `temps où les armées des grands empires antiques se heurtaient en d'immenses batailles. Ou plutôt, Israël connut dans son histoire cette évolution, lui qui, entré avec les rois seulement dans le concert des nations centralisées, participa du second genre de guerre après avoir participé du premier. Pour tirer vengeance d'injures faites à leur famille, Abraham et Gédéon mènent à la bataille leurs serviteurs ou leur clan (Ge 14:14, Jug 6:34). 600 hommes « de la famille » de Dan partent pour se conquérir une nouvelle résidence (Jug 18:11,27). Il est vrai que quelquefois déjà des guerriers de différentes tribus se réunissent, par ex. dans la lutte contre Sisera (Jug 5:14,16). Et si Saül ne fut au début le chef que d'une petite armée (1Sa 13:2,16), la longue lutte avec les Philistins fit bientôt de lui et de ses successeurs les chefs d'une armée nationale, permanente pour une part, et qui pendant des siècles et jusqu'aux Macchabées mena avec des fortunes diverses maintes guerres nationales de défense ou de conquête (voir Armée).

2.

Conduite de la guerre.

Avant la bataille. La pratique du service des renseignements, en vue d'une conquête ou au cours d'hostilités, doit avoir été très fréquente. Assez nombreuses sont les allusions de l'A. T, aux espions (Jos 2:1, Jug 1:23-26,1Sa 26:4), ou émissaires (2Sa 15:10), chargés d'explorer (Jug 18:3,2Sa 10:3) ou de reconnaître un pays (Ge 42:9,14,34, No 21:32, 1Ma 5:38 12:26), d'épierun camp (Jug 7:10-15) et de rapporter autant d'informations que possible. Les plus célèbres sont les douze espions envoyés par Moïse en Canaan vers la fin du voyage au désert (No 13, De 1:22 et suivants, Heb 11:31), et qui seraient plus exactement appelés éclaireurs ou explorateurs. (Par contre, dans le N.T. apparaît deux fois l'espionnage au point de vue moral, dans les hostilités contre Jésus (Lu 20:20) et contre Paul). --Les (Ga 2:4) guerres, d'habitude, débutaient au printemps, « saison où les rois se mettent en campagne » (2Sa 11:1, cf. 1Ro 20:22), et à l'automne on arrêtait les hostilités. Le signal était donné par des messagers (Jug 6:35 7:24), ou par la trompette, qui résonnait de sommet en sommet (Jug 3:27,2Sa 20:1, Jer 42:14). A cette convocation, De 20:5-8 apporte certaines exemptions (avoir bâti, ou planté une vigne ; être jeune marié ; avoir peur ; cf. Jug 7:3, 1Ma 3:56). En marche, l'armée pratiquait pour sa sécurité l'envoi d'éclaireurs et cherchait les renseignements au moyen d'espions (Jos 2:1, Jug 1:23,1Sa 26:4, 1Ma 5:38). En station, elle établissait un camp, circulaire semble-t-il, et fait de tentes, autour duquel veillaient les sentinelles (Jug 7:19,1Sa 26:5,2Sa 11:11). Pour les sièges, voir Fortifications.

La bataille. Elle consistait essentiellement dans le choc, un peu confus, et quelques fois longtemps retardé, des deux armées rangées face à face en ordre de bataille (1Sa 13:18 17:1 28:4). On se battait corps à corps, chacun cherchant à frapper les chefs (1Ro 22:31,35). Cris de guerre et sons de trompettes dominaient la lutte (Job 39:28, Am 1:14,1Co 14:8). Au premier rang devaient être les hommes armés de l'épée ; plus en arrière, les archers et les porteurs de fronde ; ce n'est qu'à partir de Salomon qu'il y eut en Israël une cavalerie et des chariots (1Ro 10:26-29, Pr 21:31, Jer 8:6). Le combat était quelques fois remplacé ou précédé par des duels entre des guerriers célèbres de l'un et l'autre partis (1Sa 17,2Sa 2:14,16). La division habituelle de l'armée en deux corps (1Sa 13:2,2Sa 10:9-11), ou en trois (Jug 7:16,1Sa 11:11 13:17), permettait au chef de concevoir certaines manoeuvres élémentaires : l'embuscade, fréquemment employée (Jos 8:3,7, Jug 9:34 20:29-35,2Ch 13:13,14), le mouvement tournant (2Sa 5:23). On connaissait les avantages d'une attaque nocturne ou menée sous le couvert des bois (Jug 7:19,2Sa 18:6-8, 1Ma 4:1-6). La mort du chef entraînait souvent la débandade (1Sa 31:7) ; d'ordinaire, on était rappelé, le combat fini, par la trompette ou par des cris (2Sa 2:28,1Ro 22:36). La subsistance des troupes en campagne, en dehors du procédé de Jug 20:10, était assurée par les ressources du pays, par des dons volontaires, et par les envois des familles (1Sa 17:17 25:18,27, 2Sa 17:27-29).

Après la bataille. Le premier devoir était d'ensevelir les morts (1Ro 11:15) et de rendre honneur aux chefs disparus en en portant le deuil (complaintes sur Saül et sur Abner, 2Sa 1 et 3:31, 36). Victorieux, on traitait durement le vaincu (fig. 104 à 108) : mise à mort des chefs, mutilations, violences sur les femmes et les enfants étaient choses courantes (Jug 1:6 7:25 8:20,21,2Ro 15:16, Ps 137:9, Esa 13:16). Beaucoup étaient réduits en esclavage (Am 1:6,9). On imposait de lourds tributs (2Ro 15:19 23:33). Le butin, où la part du chef était réservée (Jug 8:24,27), était réparti entre tous, et la coutume s'établit d'en faire profiter ceux qui n'avaient pas combattu (Jug 5:30,1Sa 30:21-25, cf. No 31:27) ; il était parfois très abondant (Jos 22:8 2Ch 20:25). Les vainqueurs étaient accueillis triomphalement au retour par des chants et par des danses (Ex 15:20, Jug 11:34 : la fille de Jephté ; 1Sa 18:6 et suivant : popularité de David). Les héros recevaient les récompenses promises.

--Voir (Jos 15:16,1Sa 17:26,1Ch 11:6) Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 282ss. Jean Riv.

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      Nombres 13

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      15 Gouel, fils de Maki, de la tribu de Gad.
      16 Telle est donc la liste de ceux que Moïse envoya explorer le pays de Canaan. Moïse donna à Hosée, fils de Noun, le nom de Josué.
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      19 Voyez si le pays est bon ou mauvais, si les agglomérations sont des villes fortifiées ou de simples campements.
      20 Voyez si le sol est riche ou pauvre, et si des arbres y poussent ou non. Allez-y courageusement et rapportez-en des fruits. » – C’était en effet la saison des premiers raisins –.
      21 Ces hommes partirent donc du désert de Tsin pour aller explorer le pays de Canaan jusqu’à Rehob, près de Lebo-Hamath.
      22 Ils pénétrèrent dans le pays par le sud et arrivèrent près d’Hébron, où habitaient les clans d’Ahiman, de Chéchaï et de Talmaï, descendants du géant Anac. – La ville d’Hébron fut fondée sept ans avant celle de Soan en Égypte. –
      23 Ils se rendirent ensuite dans le vallon d’Èchekol, où ils coupèrent une branche de vigne portant une grappe de raisin. Ils la placèrent, avec des grenades et des figues, sur une sorte de brancard qu’ils portaient à deux.
      24 On a donné à cet endroit le nom de vallon d’Èchekol – “vallon de la grappe” – à cause de la grappe de raisin que les Israélites y avaient cueillie.
      25 Au bout de quarante jours, les envoyés eurent fini d’explorer le pays et firent demi-tour.
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      28 Seulement ceux qui l’habitent sont puissants, et les villes sont très grandes et bien fortifiées. Nous y avons même vu les descendants du géant Anac.
      29 Les Amalécites habitent la partie sud du pays, les Hittites, les Jébusites et les Amorites la région montagneuse, et les Cananéens la côte méditerranéenne ainsi que la rive du Jourdain. »
      30 Caleb fit taire ceux qui se mettaient à critiquer Moïse, puis s’écria : « Allons-y ! Nous nous emparerons de ce pays. Nous en sommes capables ! »
      31 Mais les compagnons de Caleb déclarèrent : « Nous ne pouvons pas attaquer ces gens, ils sont bien plus forts que nous ! »
      32 Et ils commencèrent à dénigrer devant les Israélites le pays qu’ils avaient exploré. Ils disaient : « Le pays que nous avons exploré est un pays qui fait mourir ceux qui viennent y habiter. Les gens que nous y avons vus sont tous de grande taille.
      33 Nous avons même vu des géants, les descendants d’Anac ; par rapport à eux, nous nous sentions comme des fourmis, et c’est bien l’impression qu’ils devaient avoir eux-mêmes de nous. »

      Nombres 21

      32 Moïse envoya des espions explorer la ville de Yazer ; puis les Israélites s’emparèrent des villages voisins, et ils en délogèrent les Amorites.

      Nombres 31

      27 Tu en feras ensuite deux parts égales, l’une pour ceux qui ont été mobilisés et ont pris part au combat, l’autre pour le reste de la communauté.

      Josué 2

      1 Du camp de Chittim, Josué, fils de Noun, envoya secrètement deux hommes avec l’ordre d’explorer le pays et la ville de Jéricho. Arrivés à Jéricho, les deux espions allèrent passer la nuit dans la maison d’une prostituée nommée Rahab.

      Josué 8

      3 Josué se prépara donc à aller attaquer Aï avec toute son armée. Il choisit trente mille hommes en état de combattre et les envoya de nuit
      7 Vous surgirez alors de vos positions pour vous emparer de la ville, car le Seigneur votre Dieu vous la livrera.

      Josué 15

      16 Caleb annonça qu’il donnerait sa fille Axa en mariage à celui qui réussirait à s’emparer de Quiriath-Séfer.

      Josué 22

      Juges 1

      6 Adoni-Bézec s’enfuit, ils le poursuivirent, s’emparèrent de lui et lui coupèrent les pouces des mains et des pieds.
      23 Ils envoyèrent d’abord des hommes reconnaître la ville, appelée alors Louz.
      24 Les envoyés virent un homme en sortir et ils lui dirent : « Montre-nous comment on entre dans la ville et nous te traiterons avec bonté. »
      25 L’homme le leur montra. C’est ainsi que les descendants d’Éfraïm et de Manassé purent massacrer les habitants de la ville. Toutefois ils laissèrent partir cet homme avec toute sa famille.
      26 L’homme se rendit dans le pays des Hittites ; il y construisit une ville qu’il appela Louz, nom qu’elle porte encore maintenant.

      Juges 3

      27 Après être arrivé à cet endroit, il sonna de la trompette dans la région montagneuse d’Éfraïm, pour rassembler les Israélites ; puis il se mit à leur tête et ils descendirent des collines.

      Juges 5

      14 Les vainqueurs des Amalécites sont venus d’Éfraïm. Benjamin les a suivis et s’est mêlé à leurs troupes. Le clan de Makir a fourni des chefs et la tribu de Zabulon des officiers.
      16 Pourquoi êtes-vous restés près des enclos à écouter les bergers appeler leurs troupeaux ? Oui, dans les clans de Ruben on a tenu des discussions sans fin.
      30 “Les soldats amassent le butin, sûrement, ils sont en train de le partager : une jeune fille ou deux pour chaque guerrier, des étoffes teintes et brodées pour Sisra, oui, une étoffe à double broderie pour entourer le cou du vainqueur.”

      Juges 6

      34 Mais l’Esprit du Seigneur s’empara de Gédéon. Celui-ci sonna de la trompette pour appeler les hommes du clan d’Abiézer à le suivre.
      35 Il envoya des messagers dans tout le territoire de Manassé pour appeler les hommes de la tribu à le suivre également. Il envoya encore des messagers dans les tribus d’Asser, de Zabulon et de Neftali, dont les hommes vinrent se joindre à lui.

      Juges 7

      3 Tu vas donc annoncer ceci devant tes troupes : “Que tous ceux qui tremblent de peur s’éloignent du mont Galaad et retournent chez eux.” » Vingt-deux mille d’entre eux s’en retournèrent et il en resta dix mille.
      10 Si tu as peur de l’attaquer, descends-y d’abord avec Poura, ton serviteur.
      11 Tu entendras ce que l’on dit là-bas, et ensuite, tu auras le courage de partir à l’attaque. » Gédéon descendit avec son serviteur jusqu’aux avant-postes du camp.
      12 Les Madianites, les Amalécites et les nomades de l’Orient étaient répandus dans la plaine, en aussi grand nombre que des sauterelles ; leurs chameaux étaient innombrables, comme les grains de sable au bord de la mer.
      13 Au moment où Gédéon arriva, un homme était en train de raconter un rêve à un camarade : « J’ai fait un rêve, lui disait-il. Je voyais un pain d’orge rouler à travers notre camp : il vint heurter une tente, la renversa et la mit sens dessus dessous. »
      14 Son camarade répondit : « Cela ne peut que représenter l’épée de Gédéon l’Israélite, le fils de Yoach. Dieu a décidé de nous livrer à lui avec tout le camp. »
      15 Quand Gédéon eut entendu le récit du rêve et son interprétation, il s’inclina jusqu’à terre pour remercier Dieu. Puis il retourna au camp israélite et cria : « Debout ! le Seigneur vous a livré le camp madianite ! »
      16 Gédéon divisa les trois cents hommes en trois groupes. Il remit à chaque homme une trompette, une cruche vide et une torche à placer dans la cruche.
      19 Peu avant minuit, Gédéon et son groupe de cent hommes arrivèrent à la limite du camp. On venait de remplacer les sentinelles. Ils sonnèrent de la trompette et brisèrent les cruches qu’ils portaient.
      24 Gédéon envoya des messagers proclamer dans la région montagneuse d’Éfraïm : « Descendez tous bloquer le passage aux Madianites en occupant les gués le long du Jourdain jusqu’à Beth-Bara. » On appela donc les hommes d’Éfraïm qui descendirent occuper les gués le long du Jourdain jusqu’à Beth-Bara.
      25 Ils capturèrent les deux chefs madianites, Oreb et Zeb ; ils tuèrent Oreb au rocher d’Oreb et Zeb au pressoir de Zeb. Ils continuèrent ensuite à poursuivre les Madianites. Ils apportèrent à Gédéon, de l’autre côté du Jourdain, les têtes d’Oreb et de Zeb.

      Juges 8

      2 Mais Gédéon leur répondit : « Que représentent mes exploits en comparaison du vôtre ? Votre intervention, gens d’Éfraïm, même limitée, n’a-t-elle pas plus de valeur que les succès obtenus par mon propre clan, le clan d’Abiézer ?
      20 Il ordonna alors à Yéter, son fils aîné : « Vas-y, tue-les ! » Mais le jeune garçon n’osa pas tirer son épée : il était encore jeune et il avait peur.
      24 Et il ajouta : « J’aimerais pourtant vous demander quelque chose : que chacun de vous me donne un anneau pris sur son butin. » Les Madianites portaient en effet des anneaux d’or, comme tous les hommes du désert.
      27 Avec l’or, Gédéon fabriqua une statue qu’il plaça à Ofra, son village. Les Israélites se mirent à adorer cette idole, qui devint ainsi un piège pour Gédéon et sa famille.

      Juges 9

      34 La nuit suivante, Abimélek et tous ses hommes se répartirent en quatre groupes et allèrent se cacher près de Sichem.

      Juges 11

      34 Lorsque Jefté revint chez lui à Mispa, ce fut sa fille qui sortit à sa rencontre, en dansant au rythme des tambourins. Elle était sa fille unique, il n’avait pas d’autre enfant.

      Juges 18

      3 Pendant qu’ils étaient là, ils entendirent le jeune lévite et reconnurent son accent. Ils allèrent alors lui dire : « Qui t’a demandé de venir à cet endroit ? Que fais-tu ici ? Qu’est-ce qui t’y retient ? »
      11 Alors six cents hommes de la tribu de Dan, équipés pour le combat, quittèrent Sora et Èchetaol.
      27 Les Danites emportèrent les objets que Mika avait faits et emmenèrent le prêtre qu’il avait eu à son service. Ils allèrent attaquer Laïch, massacrèrent la population paisible et confiante qui y vivait et brûlèrent la ville.

      Juges 20

      10 pour choisir un dixième des hommes appartenant à chaque tribu d’Israël ; ils seront chargés d’approvisionner les troupes qui iront attaquer Guibéa pour punir cette localité de l’acte infâme commis en Israël par ses habitants. »
      29 Les Israélites cachèrent des soldats tout autour de Guibéa.

      1 Samuel 11

      11 Le lendemain, Saül répartit son armée en trois groupes, qui pénétrèrent en plein camp ennemi avant la fin de la nuit. Ils tuèrent des Ammonites jusque vers midi. Les survivants se dispersèrent au point qu’il n’en resta pas deux ensemble.

      1 Samuel 13

      2 Saül choisit parmi les Israélites trois mille soldats, dont deux mille restèrent avec lui à Mikmas et dans la région montagneuse de Béthel, tandis que les mille autres s’installèrent avec son fils Jonatan à Guibéa de Benjamin. Saül renvoya les autres Israélites chez eux.
      18 la seconde, celle de Beth-Horon, et la troisième, celle de la frontière, par le chemin qui domine la vallée des Hyènes, côté désert.

      1 Samuel 17

      1 Les Philistins réunirent leurs armées pour une expédition ; ils se rassemblèrent à Soko en Juda, et ils établirent leur camp à Éfès-Dammim, entre Soko et Azéca.
      2 De leur côté, Saül et l’armée d’Israël se rassemblèrent et campèrent dans la vallée du Térébinthe ; puis ils se rangèrent en ordre de bataille face aux Philistins.
      3 Ainsi les Philistins et les Israélites se trouvaient sur des hauteurs de part et d’autre de la vallée.
      4 Un soldat philistin s’avança hors des rangs, pour lancer un défi aux Israélites. Il était de la ville de Gath et s’appelait Goliath. Il mesurait près de trois mètres ;
      5 il avait mis un casque et des jambières de bronze, ainsi qu’une cuirasse à écailles pesant soixante kilos. Il portait en bandoulière un sabre de bronze.
      7 Il avait aussi une lance dont le bois était gros comme le cylindre d’un métier à tisser et dont la pointe de fer pesait plus de sept kilos. Devant lui, marchait son porteur de bouclier.
      8 Goliath s’arrêta et cria aux soldats israélites : « Pourquoi vous êtes-vous mis en ordre de bataille ? Je suis un Philistin ; vous, des sujets de Saül. Choisissez parmi vous un homme qui vienne me combattre.
      9 S’il peut me vaincre et me tuer, nous serons vos esclaves ; mais si c’est moi qui peux le vaincre et le tuer, c’est vous qui serez nos esclaves.
      10 Aujourd’hui, je lance un défi à votre armée, ajouta-t-il. Envoyez-moi donc un homme pour que nous nous battions. »
      11 Lorsque Saül et toute son armée entendirent ces paroles du Philistin, ils furent écrasés de terreur.
      12 David était fils de Jessé, du clan d’Éfrata, qui habitait Bethléem de Juda ; Jessé avait huit fils, et, à l’époque de Saül, il était un notable respecté.
      13 Ses trois fils aînés, Éliab, Abinadab et Chamma, avaient été mobilisés ; ils étaient partis combattre avec Saül. Quant à David, le plus jeune,
      15 il allait servir Saül et revenait régulièrement s’occuper des moutons de son père, à Bethléem.
      16 Pendant quarante jours, Goliath le Philistin se présenta matin et soir en face de l’armée d’Israël.
      17 Un de ces jours-là, Jessé dit à David : « Prends ce sac de grains grillés et ces dix pains, et apporte-les rapidement au camp pour tes frères.
      18 Prends également ces dix fromages, que tu offriras au commandant de l’unité. Tu verras si tes frères sont en bonne santé, et tu me rapporteras d’eux un signe prouvant que tout va bien.
      19 Tu les trouveras avec Saül et toute l’armée d’Israël dans la vallée du Térébinthe, où ils affrontent les Philistins. »
      20 Tôt le lendemain matin, David confia ses moutons à un gardien, prit ce qu’il devait emporter et s’en alla, comme Jessé le lui avait ordonné. Il arriva au camp à l’heure où l’armée allait prendre position et poussait le cri de guerre.
      21 Israélites et Philistins se mirent en ordre de bataille, face à face.
      22 David laissa ses affaires entre les mains du gardien des bagages et se rendit en hâte là où se trouvait l’armée. Il y rejoignit ses frères et leur demanda comment ils allaient.
      23 Il était en train de parler avec eux lorsque Goliath, le Philistin de Gath, sortit des rangs et répéta son défi habituel. David l’entendit.
      24 Tous les Israélites reculèrent quand ils virent Goliath, car ils avaient très peur ;
      25 on disait : « Vous voyez cet homme ! C’est pour nous provoquer qu’il s’avance ainsi. Eh bien, celui qui réussira à le tuer, le roi le comblera de richesses, lui donnera sa propre fille en mariage et accordera des privilèges à sa famille en Israël. »
      26 David demanda aux soldats qui étaient près de lui : « Quelle récompense recevra celui qui tuera ce Philistin et qui vengera ainsi l’insulte infligée à Israël ? Et qui est donc ce Philistin païen qui ose insulter l’armée du Dieu vivant ? »
      27 On répondit à David en lui répétant ce qui était promis au vainqueur.
      28 Mais son frère aîné, Éliab, l’entendit discuter avec les soldats et se fâcha : « Pourquoi es-tu venu ici ? lui dit-il. A qui as-tu laissé ton petit troupeau, dans le désert ? Je te connais bien, petit prétentieux, espèce de vaurien ! C’est pour assister au combat que tu es venu. » –
      29 « Qu’ai-je fait de mal ? demanda David. J’ai simplement posé une question. »
      30 Il tourna le dos à son frère et s’adressa à un autre soldat. Il continua de poser la même question et chacun lui donna la même réponse.
      31 Tout le monde entendit parler de l’intérêt de David pour cette affaire. Saül lui-même en fut informé. Il fit aussitôt venir David,
      32 qui lui dit : « Majesté, personne ne doit perdre courage à cause de ce Philistin. J’irai, moi, me battre contre lui. » –
      33 « Non, répondit Saül, tu ne peux pas aller le combattre. Tu n’es qu’un enfant, alors qu’il est soldat depuis sa jeunesse. » –
      34 « Majesté, reprit David, quand je garde les moutons de mon père, si un lion ou un ours vient et emporte un mouton du troupeau,
      35 je le poursuis, je le frappe et j’arrache la victime de sa gueule. S’il se dresse contre moi, je le saisis à la gorge et je le frappe à mort.
      36 C’est ainsi que j’ai tué des lions et des ours. Eh bien, je ferai subir le même sort à ce Philistin païen, puisqu’il a insulté l’armée du Dieu vivant.
      37 Le Seigneur qui m’a protégé des griffes du lion et de l’ours saura aussi me protéger des attaques de ce Philistin. » – « Vas-y donc, répondit Saül, et que le Seigneur soit avec toi. »
      38 Saül prêta son équipement militaire à David : il lui mit son casque de bronze sur la tête et le revêtit de sa cuirasse.
      39 David fixa encore l’épée de Saül par-dessus la cuirasse, puis il essaya d’avancer, mais il en fut incapable, car il n’était pas entraîné. Alors il déclara qu’il ne pouvait pas marcher avec cet équipement, par manque d’habitude, et il s’en débarrassa.
      40 Il prit son bâton et alla choisir cinq pierres bien lisses au bord du torrent ; il les mit dans son sac de berger, puis, la fronde à la main, il se dirigea vers Goliath.
      41 De son côté, Goliath, précédé de son porteur de bouclier, s’approchait de plus en plus de David.
      42 Il examina David et n’eut que mépris pour lui, car David, jeune encore, avait le teint clair et une jolie figure.
      43 Goliath lui cria : « Me prends-tu pour un chien, toi qui viens contre moi avec des bâtons ? Maudit sois-tu, par tous les dieux des Philistins !
      44 Viens ici, que je donne ta chair en nourriture aux oiseaux et aux bêtes sauvages. » –
      45 « Toi, répondit David, tu viens contre moi avec une épée, une lance et un sabre ; moi je viens armé du nom du Seigneur de l’univers, le Dieu des troupes d’Israël, que tu as insulté.
      46 Aujourd’hui même, le Seigneur te livrera en mon pouvoir ; je vais te tuer et te couper la tête. Aujourd’hui même, je donnerai les cadavres des soldats philistins en nourriture aux oiseaux et aux bêtes sauvages. Alors tous les peuples sauront qu’Israël a un Dieu,
      47 et tous les Israélites ici rassemblés sauront que le Seigneur n’a pas besoin d’épée ni de lance pour donner la victoire. Il est le maître de cette guerre et il va vous livrer en notre pouvoir. »
      48 Goliath se remit à marcher en direction de David. Celui-ci courut rapidement à la rencontre du Philistin,
      49 prit une pierre dans son sac, la lança avec sa fronde et l’atteignit en plein front. La pierre s’y enfonça et l’homme s’écroula, la face contre terre.
      50 Ainsi David triompha de Goliath et le tua, sans épée, grâce à sa fronde et à une pierre.
      51 Il courut jusqu’à Goliath, lui tira son épée du fourreau et lui coupa la tête. Alors les Philistins, voyant que leur héros était mort, s’enfuirent.
      52 Les soldats d’Israël et de Juda poussèrent leur cri de guerre et les poursuivirent jusqu’aux abords de Gath et jusqu’à l’entrée d’Écron. Des cadavres de Philistins jonchaient la route de Chaaraïm jusqu’à Gath et Écron.
      53 Les Israélites abandonnèrent la poursuite et revinrent piller le camp philistin.
      54 David prit la tête de Goliath pour l’amener à Jérusalem ; quant aux armes du géant, il les garda dans sa propre tente.
      55 Lorsque Saül avait vu David partir à la rencontre de Goliath, il avait demandé au général Abner : « De qui ce garçon est-il le fils, Abner ? » – « Je n’en sais absolument rien, Majesté », répondit le général.
      56 « Alors, tâche de savoir de qui il s’agit », ordonna le roi.
      57 C’est pourquoi, lorsque David revint au camp après avoir tué Goliath, Abner alla le chercher et l’amena devant Saül. – David avait encore à la main la tête du Philistin. –
      58 « Qui es-tu, mon garçon ? » lui demanda Saül. David répondit : « Je suis le fils de ton serviteur Jessé, de Bethléem ».

      1 Samuel 18

      6 Au retour de l’armée, après que David eut tué le Philistin Goliath, des femmes de toutes les villes israélites vinrent à la rencontre du roi Saül ; elles chantaient et dansaient, au son des tambourins et d’autres instruments de musique, et poussaient des cris de joie.

      1 Samuel 26

      4 Il envoya des gens s’informer, et eut ainsi la certitude que Saül était arrivé.
      5 Il se rendit à l’emplacement du camp de Saül et repéra l’endroit précis où dormaient Saül et Abner, fils de Ner, le chef de l’armée ; Saül dormait au centre du camp, et toute la troupe campait autour de lui.

      1 Samuel 30

      21 David retourna auprès des deux cents hommes qui avaient été trop fatigués pour le suivre et qu’on avait laissés près du torrent du Bessor. Ils vinrent au-devant de David et de ceux qui l’accompagnaient. David s’avança avec sa troupe et les salua.
      22 A ce moment-là, un groupe de mauvais sujets et de vauriens, parmi les soldats qui avaient accompagné David, déclarèrent : « Puisqu’ils ne sont pas venus avec nous, on ne leur donnera rien du butin récupéré ; on rendra seulement à chacun sa femme et ses enfants. Qu’ils les emmènent et s’en aillent. »
      23 Mais David dit : « Mes amis, n’agissez pas ainsi avec ce que le Seigneur nous a donné. Il nous a protégés, il nous a même livré la bande de pillards qui avaient attaqué Siclag.
      24 Personne ne peut approuver votre proposition. En effet, “A chacun sa part de butin, à celui qui marche au combat comme à celui qui garde le camp : entre eux, ils partageront.” »
      25 Ce jour-là David érigea cette décision en règle légale pour Israël ; et cette règle est encore valable aujourd’hui.

      1 Samuel 31

      7 Les Israélites qui habitaient l’autre côté de la vallée et l’autre rive du Jourdain apprirent que l’armée d’Israël avait fui, et que Saül et ses fils étaient morts ; ils abandonnèrent alors leurs villes pour s’enfuir, et les Philistins vinrent s’y installer.

      2 Samuel 1

      1 Saül était déjà mort quand David revint s’installer à Siclag après avoir battu les Amalécites. Il y passa deux jours.
      2 Le troisième jour, un jeune messager venant du camp de Saül arriva. Il avait les vêtements déchirés et de la poussière sur la tête, en signe de deuil. Dès qu’il fut près de David, il s’inclina jusqu’à terre.
      3 « D’où viens-tu ? » lui demanda David. « Je me suis enfui du camp d’Israël », répondit-il.
      4 « Raconte-moi donc ce qui s’est passé », dit David. « L’armée d’Israël a pris la fuite au cours du combat, dit l’homme ; un grand nombre de soldats ont été tués. Même Saül et son fils Jonatan sont morts. » –
      5 « Comment sais-tu que Saül et Jonatan sont morts ? » lui demanda encore David.
      6 « Je me trouvais par hasard sur le mont Guilboa, raconta le jeune homme. J’ai vu Saül qui s’appuyait sur sa lance ; il était serré de près par les chars et les cavaliers ennemis.
      7 Il s’est retourné, m’a aperçu et m’a appelé. “Oui, Majesté”, ai-je répondu.
      8 Il m’a demandé qui j’étais. Je lui ai répondu que j’étais un Amalécite.
      9 Alors il m’a dit de venir lui donner la mort, car il se sentait mal, bien qu’il eût encore tous ses esprits.
      10 Je me suis donc approché et je lui ai donné la mort, car je savais qu’il ne survivrait pas à sa défaite. Ensuite, Excellence, j’ai pris la couronne et le bracelet qu’il portait et je te les ai apportés ici. »
      11 David déchira ses vêtements et tous ceux qui étaient près de lui firent de même.
      12 Jusqu’au soir ils pleurèrent et jeûnèrent, célébrant ainsi le deuil de Saül, de Jonatan et de tous les Israélites, membres du peuple du Seigneur, qui étaient morts au combat.
      13 Ensuite David dit au jeune messager : « Qui es-tu ? » – « Je suis le fils d’un Amalécite installé dans ce pays », répondit-il.
      14 « Et tu n’as pas craint de faire mourir le roi que le Seigneur avait choisi ! » s’écria David.
      15 Il appela un de ses jeunes soldats et lui ordonna : « Vas-y, tue-le ! » Le soldat frappa à mort l’Amalécite,
      16 tandis que David lui déclarait : « C’est par ta faute que tu meurs ; tu t’es condamné toi-même en disant : “C’est moi qui ai donné la mort au roi choisi par le Seigneur.” »
      17 Alors David composa une complainte à l’occasion de la mort de Saül et de Jonatan.
      18 Il ordonna de l’enseigner aux habitants de Juda. C’est la « Complainte de l’Arc ». La voici, telle qu’on la trouve dans le Livre du Juste :
      19 Israël, pourquoi sont-ils morts, tes vaillants guerriers, tes glorieux combattants gisant sur les hauteurs ?
      20 Ne publiez pas cette nouvelle dans la ville de Gath, ne la propagez pas dans les rues d’Ascalon. Que les femmes des Philistins n’aient pas cette joie, que les filles de ces païens ne triomphent pas.
      21 Montagnes de Guilboa, soyez privées de rosée et de pluie, qu’on ne voie plus de champs fertiles sur vos pentes. C’est là qu’ont été déshonorés les boucliers des guerriers, le bouclier de Saül, qui ne sera plus jamais frotté d’huile.
      22 Devant les ennemis à tuer, devant la vigueur des adversaires, l’arc de Jonatan ne reculait pas et l’épée de Saül accomplissait toujours sa tâche.
      23 Toute leur vie, Saül et Jonatan se sont aimés tendrement, dans leur mort même ils n’ont pas été séparés, eux qui étaient plus rapides que des aigles, plus courageux que des lions.
      24 Femmes du pays d’Israël, pleurez sur Saül ! Il vous revêtait de beaux habits précieux, il ornait vos robes de bijoux d’or.
      25 Pourquoi sont-ils morts en plein combat, les vaillants guerriers, pourquoi Jonatan a-t-il succombé sur les hauteurs ?
      26 Mon cœur souffre à cause de toi, Jonatan, mon frère, mon meilleur ami. Ton amitié pour moi était merveilleuse, bien plus encore que l’amour des femmes.
      27 Pourquoi sont-ils morts, ces vaillants guerriers, pourquoi ont-ils péri, ces illustres soldats ?

      2 Samuel 2

      14 Abner dit à Joab : « Je propose que nos jeunes soldats luttent en combat singulier devant nous. » – « D’accord », répondit Joab.
      28 Joab fit sonner de la trompette. Ses soldats cessèrent de poursuivre les Israélites et mirent fin au combat.

      2 Samuel 5

      23 David consulta de nouveau le Seigneur, qui lui dit : « Ne les attaque pas d’ici ! Va te placer sur leurs arrières et approche-toi d’eux aux abords de la forêt de micocouliers.

      2 Samuel 10

      3 les princes ammonites dirent à leur maître Hanoun : « T’imagines-tu que c’est seulement pour honorer la mémoire de ton père que David envoie des ministres t’apporter ses condoléances ? N’est-ce pas plutôt pour qu’ils jouent les espions en parcourant la ville, afin de pouvoir un jour s’en emparer ? »
      9 Joab constata qu’il devait faire face à deux fronts, l’un devant lui et l’autre derrière. Il choisit les meilleurs soldats d’Israël et les plaça en face des Syriens.
      10 Il confia le reste de l’armée à son frère Abichaï et le plaça en face des Ammonites.
      11 Il dit à son frère : « Si les Syriens sont plus forts que moi, tu viendras à mon secours. Si au contraire les Ammonites sont plus forts que toi, c’est moi qui viendrai à ton secours.

      2 Samuel 11

      1 Au printemps suivant – c’est la saison où, d’habitude, les rois partent pour la guerre –, le roi David envoya le général Joab, à la tête de l’armée d’Israël et de ses officiers, combattre les Ammonites ; ils ravagèrent leur pays et assiégèrent la capitale Rabba. David, lui, était resté à Jérusalem.
      11 « Majesté, répondit Urie, le coffre sacré du Seigneur ainsi que l’armée d’Israël et de Juda n’ont pour abris que des tentes ; le général Joab et tes officiers campent en rase campagne. Et pendant ce temps, moi, j’irais à la maison pour manger, boire et dormir avec ma femme ? Jamais de la vie je ne ferai une chose pareille, je te le jure ! » –

      2 Samuel 15

      10 De là, il envoya discrètement ses partisans dans toutes les tribus d’Israël, avec la consigne suivante : « Quand vous entendrez une certaine sonnerie de trompette, vous annoncerez qu’Absalom est devenu roi, à Hébron. »

      2 Samuel 17

      27 A son arrivée à Mahanaïm, David fut rejoint par Chobi, fils de Nahach, de Rabba, capitale des Ammonites, par Makir, fils d’Ammiel, de Lo-Dabar, et par Barzillaï, de Roguelim, en Galaad.
      28 Ces hommes apportaient du matériel de couchage, des lainages, de la vaisselle, ainsi que de la nourriture pour David et ses compagnons : blé, orge, farine, grain grillé, fèves, lentilles, miel, beurre, fromages de vache et de brebis. En effet, ils s’étaient dit : « Ces gens doivent être exténués, affamés et assoiffés par leur passage dans le désert. »

      2 Samuel 18

      6 L’armée de David se mit en route pour aller combattre les troupes d’Absalom, et la bataille eut lieu dans la région des forêts d’Éfraïm.
      7 Les troupes d’Absalom furent battues par celles de David. Leur défaite fut lourde ce jour-là, avec des pertes s’élevant à vingt mille hommes.
      8 La bataille s’étendit à toute la région, et ceux qui perdirent la vie dans la forêt furent plus nombreux que ceux qui moururent au combat.

      2 Samuel 20

      1 Il y avait là, au Guilgal, un vaurien, un Benjaminite nommé Chéba, fils de Bikri. Il sonna de la trompette et cria : « Nous n’avons rien à faire avec David, nous n’avons rien de commun avec ce fils de Jessé ! Gens d’Israël, que chacun retourne chez soi ! »

      1 Chroniques 11

      6 Il avait dit : « Le premier qui tuera un Jébusite deviendra commandant en chef de l’armée. » Joab, dont la mère s’appelait Serouia, attaqua le premier, et ce fut donc lui qui devint chef de l’armée.

      2 Chroniques 13

      13 Pendant ce temps, Jéroboam avait envoyé un détachement de soldats se placer en embuscade derrière les Judéens, de sorte que ceux-ci se trouvaient pris entre l’armée d’Israël devant eux et l’embuscade derrière eux.
      14 Les Judéens, s’étant retournés, découvrirent qu’ils devaient se battre sur deux fronts, et ils implorèrent le secours du Seigneur. Lorsque les prêtres sonnèrent de la trompette,

      2 Chroniques 20

      25 Josaphat et son peuple se mirent à piller le champ de bataille ; ils y trouvèrent une grande quantité de bétail, des richesses, des vêtements et des objets précieux. Il y en avait tant qu’ils passèrent trois jours à amasser du butin, et ils ne purent même pas tout emporter.

      Job 39

      28 Il s’établit dans les rochers, et il séjourne sur une dent rocheuse impossible à atteindre.

      Psaumes 12

      8 Toi, Seigneur, tu garderas les opprimés, tu nous préserveras toujours de ces individus,

      Psaumes 137

      9 Heureux ceux qui saisiront tes jeunes enfants pour les écraser contre le rocher !

      Proverbes 21

      31 On équipe des chevaux pour le jour du combat, mais c’est le Seigneur qui donne la victoire.

      Esaïe 9

      5 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Dieu lui a confié l’autorité. On lui donne ces titres : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix.

      Esaïe 10

      6 Je l’ai envoyée contre une nation d’infidèles. Je lui ai donné mission de s’attaquer au peuple qui cause mon indignation, de le mettre au pillage et de ramasser du butin, de le piétiner comme boue dans la rue.

      Esaïe 13

      16 Ils verront leurs enfants écrasés, leurs maisons pillées, leurs femmes violées.

      Esaïe 44

      1 Mais maintenant, écoute bien, peuple de Jacob, mon serviteur, Israël, toi que j’ai choisi.
      2 Voici ce que je te déclare, moi le Seigneur qui t’ai fait, qui t’ai formé dès avant ta naissance et qui viens à ton aide : N’aie pas peur, peuple de Jacob, toi mon serviteur, toi Yechouroun que j’ai choisi.
      3 Car je vais arroser le pays qui meurt de soif, et faire couler des ruisseaux sur la terre desséchée. Je vais répandre mon Esprit sur tes enfants et ma bénédiction sur tes descendants.
      4 Ils pousseront et grandiront comme des roseaux dans l’eau, comme des peupliers sur le bord des ruisseaux.
      5 L’un dira : “Je suis au Seigneur” ; un autre voudra porter le nom de Jacob. Tel autre inscrira sur sa main : “Propriété du Seigneur” et sera fier de porter le nom d’Israël. »
      6 Le Seigneur, le roi d’Israël, lui qui libère son peuple, lui le Seigneur de l’univers, te déclare, Israël : « C’est moi qui suis au point de départ, mais aussi à l’arrivée. A part moi, pas de Dieu.
      7 Qui donc comme moi provoque les événements par sa parole ? Qu’il me raconte tout cela et me l’expose depuis que j’ai établi les premiers humains ! Et qu’il annonce aux gens ce qui est près d’arriver.
      8 Vous, mon peuple, soyez sans crainte, n’ayez pas peur. Je vous l’ai annoncé, je vous l’ai révélé longtemps à l’avance, vous le savez bien, vous m’en êtes témoins. A part moi y a-t-il un autre Dieu ? Non, il n’y a pas d’autre Rocher, je n’en connais aucun. »
      9 Les fabricants d’idoles sont tous des nullités. Et leurs chers objets ne servent absolument à rien : ce sont leurs témoins à eux, mais des témoins qui ne voient rien, qui ne savent rien et les laisseront bien déçus.
      10 Fabriquer un dieu, mouler une idole qui ne servira à rien, quelle sottise !
      11 Tous ceux qui s’en font les complices se couvriront de honte. Les artisans qui la fabriquent ne sont que des hommes. Qu’ils se rassemblent tous, qu’ils se présentent : ils prendront peur et se couvriront tous de honte !
      12 Le forgeron aiguise un ciseau, il le travaille à chaud, lui donne une forme au marteau ; il y met toute son énergie. Mais le travail lui donne faim, le voilà sans force. S’il oublie de boire un peu d’eau, le voilà épuisé.
      13 Quant au sculpteur sur bois, il prend ses mesures au cordeau, trace le contour à la craie, travaille la pièce au ciseau et arrondit le tout au rabot. Il lui donne une forme humaine, une belle figure d’homme, qui restera dans une maison.
      14 On réserve un cèdre à couper, on choisit un chêne ou un térébinthe. On le laisse grandir parmi les arbres de la forêt. Ou bien on plante un pin ; la pluie le fera pousser.
      15 Ce bois servira aux hommes pour allumer du feu. Ils en prennent pour se chauffer ou pour cuire leur pain. Ou ils en font un dieu, devant lequel on s’incline, ils fabriquent une idole à qui l’on adresse des prières.
      16 Ils brûlent ainsi au feu la moitié de la bûche ; ils y font rôtir de la viande et en mangent à leur faim. Ou encore ils se chauffent en s’exclamant : « Ah, je me réchauffe, quel plaisir de voir le feu ! »
      17 Avec l’autre moitié de la bûche ils se fabriquent un dieu, ils se font une idole, ils s’inclinent devant elle et lui adressent cette prière : « Tu es mon dieu, délivre-moi ! »
      18 Ces gens n’ont rien dans la tête, ils ne comprennent rien. Ils ont les yeux collés, ils ne distinguent rien, et leur esprit est trop borné pour qu’ils saisissent quelque chose.
      19 Aucun ne réfléchit, aucun n’a le bon sens ni l’intelligence de se dire : « J’ai brûlé la moitié de ce bois ; sur les braises j’ai cuit mon pain et rôti la viande que je mange. Ce que je fais de l’autre moitié n’est qu’une idole abominable. C’est devant un bout de bois que je viens m’incliner ! »
      20 Non, leurs pensées s’attachent à ce qui n’est qu’un peu de cendre ; leur esprit égaré les fait déraisonner. Leur dieu ne les délivre pas, mais eux-mêmes ne se disent pas : « Ce que je tiens dans la main n’est qu’un faux dieu, c’est évident. »
      21 « Israël, peuple de Jacob, rappelle-toi bien ceci : C’est toi qui es mon serviteur. Je t’ai façonné pour que tu sois à mon service. Israël, je ne t’oublie pas.
      22 J’ai passé l’éponge sur tes révoltes, sur tes fautes. Les voilà effacées, disparues, comme un nuage qui passe. Je t’ai libéré, reviens à moi. »
      23 Oui, le Seigneur agit. Ciel, manifeste ta joie. Profondeurs de la terre, faites-lui une ovation. Arbres, forêts, montagnes, éclatez en cris de joie. Le Seigneur a libéré son peuple, il manifeste sa gloire en sauvant Israël.
      24 Israël, le Seigneur, ton libérateur, qui t’a formé dès avant ta naissance, te déclare : « C’est moi l’auteur de tout ce qui existe. Moi seul j’ai déployé le ciel, j’ai étalé la terre sans l’aide de personne.
      25 Maintenant je réduis à rien les prédictions des devins, je fais perdre la raison à ceux qui annoncent l’avenir, je force les sages à reculer, je démontre à quel point leur savoir est stupide.
      26 Mais je réalise ce que mon serviteur a dit, et je fais réussir les plans que mes envoyés ont annoncés. J’affirme de Jérusalem : “Elle sera repeuplée, ses ruines seront relevées”. Je dis des villes de Juda : “Elles seront rebâties”.
      27 J’ordonne aux profondeurs de la mer : “Asséchez-vous, je taris votre eau”.
      28 Et je dis de Cyrus : “C’est le berger que j’ai désigné. Il fera réussir tout ce que je veux. Il donnera des ordres, et Jérusalem sera rebâtie, le temple reconstruit.” »

      Esaïe 45

      1 Voici ce que le Seigneur déclare à Cyrus, l’homme qu’il a consacré : « Je te donne mon appui, pour te soumettre les nations, pour ôter aux rois leur pouvoir et ouvrir devant toi les portes verrouillées des villes.
      2 Moi-même je marche devant toi pour aplanir les obstacles, fracasser les portes de bronze et briser les verrous de fer.
      3 Je te livre les trésors secrets et les richesses bien cachées. Ainsi tu sauras que je suis le Seigneur, que je t’engage personnellement, moi, le Dieu d’Israël.
      4 Pour l’amour d’Israël, mon peuple, le serviteur que j’ai choisi, je t’ai pris à mon service. Et je te fais cet honneur alors que tu ne me connais pas.
      5 Le Seigneur, c’est moi et personne d’autre. A part moi, il n’y a pas de dieu. Tu ne me connais pas, mais je te mets au travail.
      6 D’un bout du monde à l’autre on reconnaîtra ainsi qu’en dehors de moi il n’y a rien. Le Seigneur, c’est moi et personne d’autre.
      7 Je fais la lumière et je crée l’obscurité. Je procure le bonheur et je crée le malheur. Oui, c’est moi, le Seigneur, qui réalise tout cela.
      8 Que le ciel, là-haut, laisse tomber la rosée ! Et que les nuages fassent pleuvoir la victoire ! Que la terre s’entrouvre pour laisser fleurir le salut et germer la justice ! Voilà ce que je crée, moi le Seigneur. »
      9 Quel malheur de voir un homme, simple pot de terre parmi les autres, qui ose faire des reproches à celui qui l’a façonné ! L’argile demande-t-elle à celui qui la façonne : « Que fais-tu là ? » Le vase dit-il du potier : « Quel maladroit ! »
      10 Quel malheur de voir un homme qui oserait dire à un père : « Quel genre de fils as-tu engendré là ? » ou à une mère : « Qu’as-tu donc mis au monde ? »
      11 Voici ce que déclare maintenant le Seigneur, l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël, lui qui a façonné son peuple : « Est-ce à vous de me poser des questions sur l’avenir de mes enfants, et de donner des ordres sur ce que je dois faire ?
      12 C’est moi qui ai fait la terre et créé les humains qui la peuplent. C’est moi qui ai déployé le ciel et commande à l’armée des étoiles.
      13 Par fidélité à moi-même c’est moi aussi qui ai mis en route cet homme que vous savez. Je faciliterai tout ce qu’il entreprendra. C’est lui qui rebâtira Jérusalem, ma ville, et laissera repartir les déportés qui m’appartiennent. Et cela sans exiger un sou, dit le Seigneur de l’univers ! »
      14 Israël, le Seigneur te déclare : le fruit du travail des Égyptiens, le gain des Éthiopiens et des gens de Séba, si hauts de taille, tout cela passera chez toi, tout cela sera pour toi ! Ces gens te suivront, enchaînés ; ils s’inclineront devant toi et te diront comme une prière : « Il n’y a de Dieu que chez toi, et nulle part ailleurs. »
      15 Dieu d’Israël, toi qui sauves, tu es vraiment un Dieu caché !
      16 Voilà les fabricants d’idoles couverts de honte et de déshonneur. Ils s’en vont tous la tête basse.
      17 Mais le peuple d’Israël a reçu du Seigneur un salut éternel. Il n’y aura jamais pour lui ni honte ni déshonneur.
      18 Voici ce que le Seigneur déclare, lui qui a créé le ciel, lui, le Dieu qui a fait la terre, qui l’a façonnée et consolidée. Il ne l’a pas créée vide, mais il l’a faite pour être habitée. Il déclare donc ceci : « Le Seigneur, c’est moi ; il n’y a pas d’autre Dieu.
      19 Je n’ai pas parlé en cachette dans quelque endroit obscur. Et je n’ai pas recommandé aux descendants de Jacob de me chercher là où il n’y a rien. Moi, le Seigneur, je parle franchement, ce que j’annonce est clair et net. »
      20 Vous, les survivants des nations, venez et rassemblez-vous, approchez-vous ensemble. Ceux qui portent leur idole de bois ou qui adressent une prière à un dieu qui ne peut les sauver, ceux-là n’ont rien dans la tête.
      21 Faites votre déclaration et apportez vos preuves ; tenez même conseil ensemble. Qui a fait savoir depuis longtemps ce qui arrive aujourd’hui ? Qui l’a révélé à l’avance ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? A part moi il n’y a pas de Dieu. Un Dieu loyal, un Dieu qui sauve, il n’y en a pas, sauf moi.
      22 Gens du bout du monde, tournez-vous vers moi et vous serez sauvés, car Dieu, c’est moi et personne d’autre.
      23 Aussi vrai que je suis Dieu, j’en fais le serment et ma promesse est loyale, je n’y changerai rien : tous les humains, à genoux, me jureront fidélité.
      24 Ils diront de moi : « C’est auprès du Seigneur seul qu’on trouve force et loyauté. » Tous ceux qui m’auront combattu viendront à moi, la tête basse.
      25 Mais tous les descendants d’Israël obtiendront justice auprès de moi et s’en féliciteront.

      Esaïe 48

      22 Mais ces bénédictions, dit le Seigneur, ne sont pas pour les gens sans foi ni loi.

      Esaïe 57

      21 « Le salut, a dit mon Dieu, n’est pas pour les gens sans foi ni loi. »

      Esaïe 65

      17 Car je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, si bien qu’on n’évoquera plus le ciel ancien, la terre ancienne ; on n’y pensera plus.
      18 Réjouissez-vous plutôt, et ne vous arrêtez pas de crier votre enthousiasme pour ce que je vais créer : une Jérusalem enthousiaste et son peuple débordant de joie.
      19 Moi aussi, je suis enthousiasmé par cette Jérusalem, et débordant de joie en pensant à mon peuple. On n’entendra plus chez lui ni bruits de pleurs, ni cris d’appel.
      20 On n’y trouvera plus d’enfant mort en bas âge, ou encore d’adulte privé d’une longue vieillesse. Car ce sera mourir jeune que de mourir à cent ans, et qui n’atteindra pas cet âge sera regardé comme un maudit.
      21 Si mon peuple bâtit des maisons, il sera sûr d’y habiter ; et s’il plante des vignes, il sera sûr d’en profiter.
      22 Il ne bâtira plus pour qu’un autre en jouisse, il ne plantera plus pour qu’un autre en profite. Dans mon peuple on vivra aussi vieux que les arbres, et mes bien-aimés jouiront du travail qu’ils auront fait.
      23 Ce ne sera plus pour rien qu’ils se donneront de la peine, et ils ne mettront plus au monde des enfants pour les voir mourir. Car ils forment la famille de ceux que je bénis, eux et leurs enfants.
      24 Moi, je leur répondrai avant même qu’ils appellent ; ils n’auront pas fini de parler, que je les aurai entendus.
      25 Le loup et l’agneau paîtront l’un avec l’autre. Le lion comme le bœuf mangera du fourrage. Le serpent, pour se nourrir, se contentera de poussière. On ne commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne qui m’est consacrée, dit le Seigneur.

      Jérémie 6

      14 Ils traitent à la légère le désastre de mon peuple, en déclarant : “Tout va bien, tout va très bien”, alors que tout va mal.

      Jérémie 8

      6 J’ai bien écouté ce qu’ils disent : ça ne tient pas debout. Aucun ne regrette ses mauvais choix, ni ne se demande : “Mais qu’ai-je donc fait ?” Chacun reprend sa course folle comme un cheval emballé en pleine bataille.

      Jérémie 42

      14 nous irons plutôt en Égypte, pour ne plus voir la guerre, ne plus entendre le son de la corne d’alarme et ne plus souffrir de la faim ; c’est là-bas que nous irons vivre !

      Ezéchiel 13

      10 « Les prophètes trompent mon peuple en affirmant que tout va bien quand tout va mal. Les gens de mon peuple construisent un mur et eux se contentent de le recouvrir de badigeon.

      Ezéchiel 18

      32 Vraiment je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu, je ne veux la mort de personne. Détournez-vous du mal et vivez ! »

      Amos 1

      6 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux Philistins de Gaza, et en particulier celui-ci : ils ont déporté les populations de villages entiers pour les livrer aux Édomites. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision :
      9 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux Phéniciens de Tyr, et en particulier celui-ci : ils n’ont pas honoré le pacte fraternel qui les liait à Israël ; ils ont emmené les populations de villages entiers pour les livrer aux Édomites. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision :
      14 je mettrai le feu à leur ville de Rabba ; le feu dévorera ses belles maisons, au jour de la bataille, parmi les cris de guerre, dans l’ouragan d’un jour de tempête.

      Michée 4

      3 Il rendra son jugement entre de nombreux peuples, il sera un arbitre pour de puissantes nations, même lointaines. De leurs épées elles forgeront des pioches, et de leurs lances elles feront des faucilles. Il n’y aura plus d’agression d’une nation contre une autre, on ne s’exercera plus à la guerre.

      Michée 5

      13 J’arracherai vos poteaux sacrés et je détruirai vos villes.

      Habacuc 1

      6 Je fais venir les Babyloniens, ce peuple cruel et déchaîné ; ils parcourent le vaste monde pour s’emparer des terres d’autrui.

      Zacharie 9

      9 Éclate de joie, Jérusalem ! Crie de bonheur, ville de Sion ! Regarde, ton roi vient à toi, juste et victorieux, humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.

      Matthieu 5

      5 Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise !
      9 Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils !
      20 Je vous l’affirme : si vous n’êtes pas plus fidèles à la volonté de Dieu que les maîtres de la loi et les Pharisiens, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des cieux. »
      21 « Vous avez entendu qu’il a été dit à nos ancêtres : “Tu ne commettras pas de meurtre ; tout homme qui en tue un autre mérite de comparaître devant le juge.”
      22 Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son frère mérite de comparaître devant le juge ; celui qui dit à son frère : “Imbécile !” mérite d’être jugé par le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : “Idiot !” mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer.
      23 Si donc tu viens à l’autel présenter ton offrande à Dieu et que là tu te souviennes que ton frère a une raison de t’en vouloir,
      24 laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord faire la paix avec ton frère ; puis reviens et présente ton offrande à Dieu.
      25 « Si tu es en procès avec quelqu’un, dépêche-toi de te mettre d’accord avec lui pendant que vous êtes encore en chemin. Tu éviteras ainsi que ton adversaire ne te livre au juge, que le juge ne te remette à la police et qu’on ne te jette en prison.
      26 Je te le déclare, c’est la vérité : tu ne sortiras pas de là tant que tu n’auras pas payé ta dette jusqu’au dernier centime. »
      27 « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Tu ne commettras pas d’adultère.”
      28 Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui regarde la femme d’un autre en la désirant a déjà commis l’adultère avec elle en lui-même.
      29 Si donc c’est à cause de ton œil droit que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi : il vaut mieux pour toi perdre une seule partie de ton corps que d’être jeté tout entier dans l’enfer.
      30 Si c’est à cause de ta main droite que tu tombes dans le péché, coupe-la et jette-la loin de toi : il vaut mieux pour toi perdre un seul membre de ton corps que d’aller tout entier en enfer. »
      31 « Il a été dit aussi : “Celui qui renvoie sa femme doit lui donner une attestation de divorce.”
      32 Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui renvoie sa femme, alors qu’elle n’a pas été infidèle, lui fait commettre un adultère si elle se remarie ; et celui qui épouse une femme renvoyée par un autre commet aussi un adultère. »
      33 « Vous avez aussi entendu qu’il a été dit à nos ancêtres : “Ne romps pas ton serment, mais accomplis ce que tu as promis avec serment devant le Seigneur.”
      34 Eh bien, moi je vous dis de ne faire aucun serment : n’en faites ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu ;
      35 ni par la terre, car elle est un escabeau sous ses pieds ; ni par Jérusalem, car elle est la ville du grand Roi.
      36 N’en fais pas non plus par ta tête, car tu ne peux pas rendre blanc ou noir un seul de tes cheveux.
      37 Si c’est oui, dites “oui”, si c’est non, dites “non”, tout simplement ; ce que l’on dit en plus vient du Mauvais. »
      38 « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Œil pour œil et dent pour dent.”
      39 Eh bien, moi je vous dis de ne pas vous venger de celui qui vous fait du mal. Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, laisse-le te gifler aussi sur la joue gauche.
      40 Si quelqu’un veut te faire un procès pour te prendre ta chemise, laisse-le prendre aussi ton manteau.
      41 Si quelqu’un t’oblige à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.
      42 Donne à celui qui te demande quelque chose ; ne refuse pas de prêter à celui qui veut t’emprunter. »
      43 « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Tu dois aimer ton prochain et haïr ton ennemi.”
      44 Eh bien, moi je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent.
      45 Ainsi vous deviendrez les fils de votre Père qui est dans les cieux. Car il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, il fait pleuvoir sur ceux qui lui sont fidèles comme sur ceux qui ne le sont pas.
      46 Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment, pourquoi vous attendre à recevoir une récompense de Dieu ? Même les collecteurs d’impôts en font autant !
      47 Si vous ne saluez que vos frères, faites-vous là quelque chose d’extraordinaire ? Même les païens en font autant !
      48 Soyez donc parfaits, tout comme votre Père qui est au ciel est parfait. »

      Matthieu 6

      1 « Gardez-vous d’accomplir vos devoirs religieux en public, pour que tout le monde vous remarque. Sinon, vous ne recevrez pas de récompense de votre Père qui est dans les cieux.
      2 Quand donc tu donnes quelque chose à un pauvre, n’attire pas bruyamment l’attention sur toi, comme le font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues : ils agissent ainsi pour être loués par les hommes. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      3 Mais quand ta main droite donne quelque chose à un pauvre, ta main gauche elle-même ne doit pas le savoir.
      4 Ainsi, il faut que ce don reste secret ; et Dieu, ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera. »
      5 « Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des rues pour que tout le monde les voie. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      6 Mais toi, lorsque tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est là, dans cet endroit secret ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera.
      7 « Quand vous priez, ne répétez pas sans fin les mêmes choses comme les païens : ils s’imaginent que Dieu les exaucera s’ils parlent beaucoup.
      8 Ne les imitez pas, car Dieu, votre Père, sait déjà de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez.
      9 Voici comment vous devez prier : “Notre Père qui es dans les cieux, que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint,
      10 que ton Règne vienne ; que chacun, sur la terre, fasse ta volonté comme elle est faite dans le ciel.
      11 Donne-nous aujourd’hui le pain nécessaire.
      12 Pardonne-nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort.

      Matthieu 10

      16 « Écoutez ! Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et innocents comme les colombes.
      17 Prenez garde, car des hommes vous feront passer devant les tribunaux et vous frapperont à coups de fouet dans leurs synagogues.
      18 On vous fera comparaître devant des gouverneurs et des rois à cause de moi, pour que vous puissiez apporter votre témoignage devant eux et devant les non-Juifs.
      19 Lorsqu’on vous conduira devant le tribunal, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire ni de la manière de l’exprimer ; les paroles que vous aurez à prononcer vous seront données à ce moment-là :
      20 elles ne viendront pas de vous, mais l’Esprit de votre Père parlera en vous.
      21 Des frères livreront leurs propres frères pour qu’on les mette à mort, et des pères agiront de même avec leurs enfants ; des enfants se tourneront contre leurs parents et les feront condamner à mort.
      22 Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin sera sauvé.
      23 Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le déclare, c’est la vérité : vous n’aurez pas encore fini de parcourir toutes les villes d’Israël avant que vienne le Fils de l’homme.
      24 « Aucun élève n’est supérieur à son maître ; aucun serviteur n’est supérieur à son patron.
      25 Il suffit que l’élève devienne comme son maître et que le serviteur devienne comme son patron. Si l’on a appelé le chef de famille Béelzébul, à combien plus forte raison insultera-t-on les membres de sa famille ! »
      26 « Ne craignez donc aucun homme. Tout ce qui est caché sera découvert, et tout ce qui est secret sera connu.
      27 Ce que je vous dis dans l’obscurité, répétez-le à la lumière du jour ; et ce que l’on chuchote à votre oreille, criez-le du haut des toits.
      28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l’âme ; craignez plutôt Dieu qui peut faire périr à la fois le corps et l’âme dans l’enfer.
      29 Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Cependant, aucun d’eux ne tombe à terre sans que Dieu votre Père le sache.
      30 Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés.
      31 N’ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux ! »
      32 « Quiconque reconnaît publiquement qu’il est mon disciple, je reconnaîtrai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux qu’il est à moi ;
      33 mais si quelqu’un affirme publiquement ne pas me connaître, j’affirmerai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux que je ne le connais pas. »
      34 « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le combat.
      35 Je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère ;
      36 on aura pour ennemis les membres de sa propre famille.
      37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.
      38 Celui qui ne se charge pas de sa croix pour marcher à ma suite n’est pas digne de moi.
      39 Celui qui voudra garder sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera. »

      Matthieu 16

      24 Puis Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive.

      Matthieu 23

      37 « Jérusalem, Jérusalem, toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois ai-je désiré rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu !

      Matthieu 24

      1 Jésus sortit du temple et, tandis qu’il s’en allait, ses disciples s’approchèrent de lui pour lui faire remarquer les constructions du temple.
      2 Alors Jésus prit la parole et leur dit : « Vous voyez tout cela ? Je vous le déclare, c’est la vérité : il ne restera pas ici une seule pierre posée sur une autre ; tout sera renversé. »
      3 Jésus s’était assis au mont des Oliviers. Ses disciples s’approchèrent alors de lui en particulier et lui demandèrent : « Dis-nous quand cela se passera, et quel signe indiquera le moment de ta venue et de la fin du monde. »
      4 Jésus leur répondit : « Faites attention que personne ne vous trompe.
      5 Car beaucoup d’hommes viendront en usant de mon nom et diront : “Je suis le Messie !” Et ils tromperont quantité de gens.
      6 Vous allez entendre le bruit de guerres proches et des nouvelles sur des guerres lointaines ; ne vous laissez pas effrayer : il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin de ce monde.
      7 Un peuple combattra contre un autre peuple, et un royaume attaquera un autre royaume ; il y aura des famines et des tremblements de terre dans différentes régions.
      8 Tous ces événements seront comme les premières douleurs de l’accouchement.
      9 Alors des hommes vous livreront pour qu’on vous tourmente et l’on vous mettra à mort. Tous les peuples vous haïront à cause de moi.
      10 En ce temps-là, beaucoup abandonneront la foi ; ils se trahiront et se haïront les uns les autres.
      11 De nombreux faux prophètes apparaîtront et tromperont beaucoup de gens.
      12 Le mal se répandra à tel point que l’amour d’un grand nombre de personnes se refroidira.
      13 Mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin sera sauvé.
      14 Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera annoncée dans le monde entier pour que le témoignage en soit présenté à tous les peuples. Et alors viendra la fin. »
      15 « Vous verrez celui qu’on appelle “l’Horreur abominable”, dont le prophète Daniel a parlé ; il sera placé dans le lieu saint. – Que celui qui lit comprenne bien cela ! –
      16 Alors, ceux qui seront en Judée devront s’enfuir vers les montagnes ;
      17 celui qui sera sur la terrasse de sa maison ne devra pas descendre pour prendre ses affaires à l’intérieur ;
      18 et celui qui sera dans les champs ne devra pas retourner chez lui pour emporter son manteau.
      19 Quel malheur ce sera, en ces jours-là, pour les femmes enceintes et pour celles qui allaiteront !
      20 Priez Dieu pour que vous n’ayez pas à fuir pendant la mauvaise saison ou un jour de sabbat !
      21 Car, en ce temps-là, la détresse sera plus terrible que toutes celles qu’on a connues depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et il n’y en aura plus jamais de pareille.
      22 Si Dieu n’avait pas décidé d’abréger cette période, personne ne pourrait survivre. Mais il l’a abrégée à cause de ceux qu’il a choisis.
      23 Si quelqu’un vous dit alors : “Regardez, le Messie est ici !” ou bien : “Il est là !”, ne le croyez pas.
      24 Car de faux messies et de faux prophètes apparaîtront ; ils accompliront de grands miracles et des prodiges pour tromper, si possible, même ceux que Dieu a choisis.
      25 Écoutez ! Je vous ai avertis à l’avance.
      26 « Si donc on vous dit : “Regardez, il est dans le désert !”, n’y allez pas. Ou si l’on vous dit : “Regardez, il se cache ici !”, ne le croyez pas.
      27 Comme l’éclair brille à travers le ciel de l’est à l’ouest, ainsi viendra le Fils de l’homme.
      28 Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours. »
      29 « Aussitôt après la détresse de ces jours-là, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées.
      30 Alors, le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel ; alors, tous les peuples de la terre se lamenteront, ils verront le Fils de l’homme arriver sur les nuages du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire.
      31 La grande trompette sonnera et il enverra ses anges aux quatre coins de la terre : ils rassembleront ceux qu’il a choisis, d’un bout du monde à l’autre. »
      32 « Comprenez l’enseignement que donne le figuier : dès que la sève circule dans ses branches et que ses feuilles poussent, vous savez que la bonne saison est proche.
      33 De même, quand vous verrez tout cela, sachez que l’événement est proche, qu’il va se produire.
      34 Je vous le déclare, c’est la vérité : les gens d’aujourd’hui n’auront pas tous disparu avant que tout cela arrive.
      35 Le ciel et la terre disparaîtront, tandis que mes paroles ne disparaîtront jamais. »
      36 « Cependant personne ne sait quand viendra ce jour ou cette heure, pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils ; le Père seul le sait.
      37 Ce qui s’est passé du temps de Noé se passera de la même façon quand viendra le Fils de l’homme.
      38 En effet, à cette époque, avant la grande inondation, les gens mangeaient et buvaient, se mariaient ou donnaient leurs filles en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
      39 ils ne se rendirent compte de rien jusqu’au moment où la grande inondation vint et les emporta tous. Ainsi en sera-t-il quand viendra le Fils de l’homme.
      40 Alors, deux hommes seront aux champs : l’un sera emmené et l’autre laissé.
      41 Deux femmes moudront du grain au moulin : l’une sera emmenée et l’autre laissée.
      42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
      43 Comprenez bien ceci : si le maître de la maison savait à quel moment de la nuit le voleur doit venir, il resterait éveillé et ne le laisserait pas pénétrer dans sa maison.
      44 C’est pourquoi, tenez-vous prêts, vous aussi, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. »
      45 « Quel est donc le serviteur fidèle et intelligent ? En voici un que son maître a chargé de prendre soin des autres serviteurs pour leur donner leur nourriture au moment voulu.
      46 Heureux ce serviteur si le maître, à son retour chez lui, le trouve occupé à ce travail !
      47 Je vous le déclare, c’est la vérité : le maître lui confiera la charge de tous ses biens.
      48 Mais si c’est un mauvais serviteur, il se dira : “Mon maître tarde à revenir”,
      49 et il se mettra à battre ses compagnons de service, il mangera et boira avec des ivrognes.
      50 Eh bien, le maître reviendra un jour où le serviteur ne l’attend pas et à une heure qu’il ne connaît pas ;
      51 il chassera le serviteur et lui fera partager le sort des hypocrites, là où l’on pleure et grince des dents. »

      Luc 9

      24 En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.
      54 Quand les disciples Jacques et Jean apprirent cela, ils dirent : « Seigneur, veux-tu que nous commandions au feu de descendre du ciel et de les exterminer ? »

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur choisit soixante-douze autres hommes et les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même devait se rendre.
      2 Il leur dit : « La moisson à faire est grande, mais il y a peu d’ouvriers pour cela. Priez donc le propriétaire de la moisson d’envoyer davantage d’ouvriers pour la faire.
      3 En route ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 Ne prenez ni bourse, ni sac, ni chaussures ; ne vous arrêtez pas en chemin pour saluer quelqu’un.
      5 Quand vous entrerez dans une maison, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
      6 Si un homme de paix habite là, votre souhait de paix reposera sur lui ; sinon, retirez votre souhait de paix.
      7 Demeurez dans cette maison-là, mangez et buvez ce que l’on vous y donnera, car l’ouvrier a droit à son salaire. Ne passez pas de cette maison dans une autre.
      8 Quand vous entrerez dans une ville et que l’on vous recevra, mangez ce que l’on vous présentera ;
      9 guérissez les malades de cette ville et dites à ses habitants : “Le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      10 Mais quand vous entrerez dans une ville et que l’on ne vous recevra pas, allez dans les rues et dites à tous :
      11 “Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds. Pourtant, sachez bien ceci : le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      12 Je vous le déclare : au jour du Jugement les habitants de Sodome seront traités moins sévèrement que les habitants de cette ville-là. »
      13 « Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient assis dans la cendre et auraient changé de comportement.
      14 C’est pourquoi, au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
      15 Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu t’élèveras jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’au monde des morts. »
      16 Il dit encore à ses disciples : « Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
      17 Les soixante-douze envoyés revinrent pleins de joie et dirent : « Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! »
      18 Jésus leur répondit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
      19 Écoutez : je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal.
      20 Mais ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous obéissent ; réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
      21 A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et s’écria : « O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, tu as bien voulu qu’il en soit ainsi.
      22 « Mon Père m’a remis toutes choses. Personne ne sait qui est le Fils si ce n’est le Père, et personne ne sait qui est le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils veut bien le révéler. »
      23 Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls : « Heureux êtes-vous de voir ce que vous voyez !
      24 Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu. »
      25 Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? »
      27 L’homme répondit : «  “Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.” Et aussi : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” »
      28 Jésus lui dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain ? »
      30 Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort.
      31 Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      32 De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      33 Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié.
      34 Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui.
      35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit : “Prends soin de cet homme ; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.” »
      36 Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? »
      37 Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui. » Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »
      38 Tandis que Jésus et ses disciples étaient en chemin, il entra dans un village où une femme, appelée Marthe, le reçut chez elle.
      39 Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, après s’être assise aux pieds du Seigneur, écoutait ce qu’il enseignait.
      40 Marthe était très affairée à tout préparer pour le repas. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour accomplir tout le travail ? Dis-lui donc de m’aider. »
      41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevée. »

      Luc 11

      21 « Quand un homme fort et bien armé garde sa maison, tous ses biens sont en sûreté.

      Luc 12

      32 « N’aie pas peur, petit troupeau ! Car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume.

      Luc 13

      1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu.
      2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que si ces Galiléens ont été ainsi massacrés, cela signifie qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ?
      3 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux.
      4 Et ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a écrasées en s’écroulant, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
      5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. »
      6 Puis Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher des figues, mais n’en trouva pas.

      Luc 14

      31 De même, si un roi veut partir en guerre contre un autre roi, il s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, affronter son adversaire qui marche contre lui avec vingt mille hommes.

      Luc 19

      42 en disant : « Si seulement tu comprenais toi aussi, en ce jour, comment trouver la paix ! Mais maintenant, cela t’est caché, tu ne peux pas le voir !
      43 Car des jours vont venir pour toi où tes ennemis t’entoureront d’ouvrages fortifiés, t’assiégeront et te presseront de tous côtés.
      44 Ils te détruiront complètement, toi et ta population ; ils ne te laisseront pas une seule pierre posée sur une autre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où Dieu est venu te secourir ! »

      Luc 20

      1 Un jour, Jésus donnait son enseignement au peuple dans le temple et annonçait la Bonne Nouvelle. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi survinrent alors avec les anciens
      2 et lui demandèrent : « Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t’a donné autorité pour cela ? »
      3 Jésus leur répondit : « Je vais vous poser une question, moi aussi. Dites-moi :
      4 qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce Dieu ou les hommes ? »
      5 Mais ils se mirent à discuter entre eux et se dirent : « Si nous répondons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il nous demandera : “Pourquoi n’avez-vous pas cru Jean ?”
      6 Mais si nous disons : “Ce sont les hommes qui l’ont envoyé,” le peuple tout entier nous jettera des pierres pour nous tuer, car il est persuadé que Jean a été un prophète. »
      7 Ils répondirent alors : « Nous ne savons pas qui l’a envoyé baptiser. » –
      8 « Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais ces choses. »
      9 Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante : « Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps.
      10 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu’ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l’insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner.
      12 Il envoya encore un troisième serviteur ; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors.
      13 Le propriétaire de la vigne dit alors : “Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; ils auront probablement du respect pour lui.”
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.”
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. « Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus.
      16 Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d’autres. » Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent : « Cela n’arrivera certainement pas ! »
      20 Ils se mirent alors à surveiller Jésus. A cet effet, ils lui envoyèrent des gens qui faisaient semblant d’être des hommes honorables. Ces gens devaient prendre Jésus au piège par une question, afin qu’on ait l’occasion de le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur.

      Luc 21

      26 Des hommes mourront de frayeur en pensant à ce qui devra survenir sur toute la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées.

      Luc 22

      31 « Simon, Simon ! Écoute : Satan a demandé de pouvoir vous passer tous au crible comme on le fait pour purifier le grain.
      38 Les disciples dirent : « Seigneur, voici deux épées. » – « Cela suffit », répondit-il.
      62 Pierre sortit et pleura amèrement.

      Luc 23

      28 Jésus se tourna vers elles et dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à mon sujet ! Pleurez plutôt pour vous et pour vos enfants !

      Jean 2

      15 Alors, il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous hors du temple, avec leurs moutons et leurs bœufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs en renversant leurs tables ;

      Jean 5

      19 Jésus reprit la parole et leur dit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : le Fils ne peut rien faire par lui-même ; il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également.

      Jean 8

      44 Vous avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père désire. Il a été meurtrier dès le commencement. Il ne s’est jamais tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit des mensonges, il parle de la manière qui lui est naturelle, parce qu’il est menteur et père du mensonge.

      Jean 15

      20 Rappelez-vous ce que je vous ai dit : “Un serviteur n’est pas plus grand que son maître.” Si les gens m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont obéi à mon enseignement, ils obéiront aussi au vôtre.

      Jean 16

      2 On vous exclura des synagogues. Et même, le moment viendra où ceux qui vous tueront s’imagineront servir Dieu de cette façon.
      33 Je vous ai dit tout cela pour que vous ayez la paix en restant unis à moi. Vous aurez à souffrir dans le monde. Mais courage ! J’ai vaincu le monde ! »

      Jean 18

      10 Simon Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
      11 Mais Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans son fourreau. Penses-tu que je ne boirai pas la coupe de douleur que le Père m’a donnée ? »
      36 Jésus répondit : « Mon royaume n’appartient pas à ce monde ; si mon royaume appartenait à ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour empêcher qu’on me livre aux autorités juives. Mais non, mon royaume n’est pas d’ici-bas. »

      Actes 5

      39 Mais si elles viennent vraiment de Dieu, vous ne pourrez pas les détruire. Ne prenez pas le risque de combattre Dieu ! » Les membres du Conseil acceptèrent l’avis de Gamaliel.

      Actes 8

      32 Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : « Il a été comme une brebis qu’on mène à l’abattoir, comme un agneau qui reste muet devant celui qui le tond. Il n’a pas dit un mot.

      Romains 5

      1 Ainsi, nous avons été rendus justes devant Dieu à cause de notre foi et nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ.

      Romains 8

      5 En effet, ceux qui vivent selon leur propre nature se préoccupent de ses désirs ; mais ceux qui vivent selon l’Esprit Saint se préoccupent des désirs de l’Esprit.
      6 Se préoccuper des désirs de sa propre nature mène à la mort ; mais se préoccuper des désirs de l’Esprit Saint mène à la vie et à la paix.
      7 Ceux qui sont dominés par les préoccupations de leur propre nature sont ennemis de Dieu ; ils ne se soumettent pas à la loi de Dieu, ils ne le peuvent même pas.
      8 Ceux qui dépendent de leur propre nature ne peuvent pas plaire à Dieu.

      Romains 12

      18 S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.

      Romains 15

      16 d’être serviteur de Jésus-Christ pour les peuples non juifs. J’accomplis un service sacré en annonçant la Bonne Nouvelle de Dieu, afin que les peuples non juifs deviennent une offrande agréable à Dieu et rendue digne de lui par le Saint-Esprit.

      1 Corinthiens 14

      8 Et si le joueur de trompette ne fait pas retentir un appel clair, qui se préparera au combat ?

      2 Corinthiens 10

      4 Dans notre combat, les armes que nous utilisons ne sont pas d’origine humaine : ce sont les armes puissantes de Dieu qui permettent de détruire des forteresses. Nous détruisons les faux raisonnements,

      Galates 2

      4 malgré des faux frères qui s’étaient mêlés à nous et voulaient le circoncire. Ces gens s’étaient glissés dans notre groupe pour espionner la liberté qui nous vient de Jésus-Christ et nous ramener à l’esclavage de la loi.

      Ephésiens 2

      14 Car c’est le Christ lui-même qui nous a apporté la paix, en faisant des Juifs et des non-Juifs un seul peuple. En donnant son corps, il a abattu le mur qui les séparait et en faisait des ennemis.
      17 Le Christ est donc venu annoncer la Bonne Nouvelle de la paix à vous les plus lointains comme aux plus proches.

      Ephésiens 6

      10 Enfin, puisez votre force dans l’union avec le Seigneur, dans son immense puissance.
      17 Acceptez le salut comme casque et la parole de Dieu comme épée donnée par l’Esprit Saint.

      2 Timothée 2

      3 Prends ta part de souffrances, comme un fidèle soldat de Jésus-Christ.

      Hébreux 11

      31 Par la foi, Rahab, la prostituée, ne mourut pas avec ceux qui s’étaient opposés à Dieu, parce qu’elle avait accueilli les espions avec bienveillance.

      Jacques 4

      1 D’où viennent les conflits et les querelles parmi vous ? Ils viennent de vos passions qui combattent sans cesse au-dedans de vous.

      1 Pierre 2

      23 Quand on l’a insulté, il n’a pas répondu par l’insulte ; quand on l’a fait souffrir, il n’a pas formulé de menaces, mais il s’en est remis à Dieu qui juge avec justice.

      2 Pierre 3

      13 Mais Dieu a promis un nouveau ciel et une nouvelle terre, où la justice habitera, et voilà ce que nous attendons.

      1 Jean 5

      19 Nous savons que nous appartenons à Dieu et que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.

      Apocalypse 8

      1 Quand l’Agneau brisa le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure.
      2 Puis je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu ; on leur donna sept trompettes.
      3 Un autre ange vint se placer près de l’autel ; il tenait un brûle-parfum en or. On lui remit beaucoup d’encens pour qu’il l’offre, avec les prières du peuple de Dieu, sur l’autel d’or situé devant le trône.
      4 La fumée de l’encens s’éleva de la main de l’ange, devant Dieu, avec les prières du peuple de Dieu.
      5 Puis l’ange prit le brûle-parfum, le remplit du feu de l’autel et le jeta sur la terre. Il y eut aussitôt des coups de tonnerre, des bruits de voix, des éclairs et un tremblement de terre.
      6 Les sept anges qui tenaient les sept trompettes se préparèrent alors à en sonner.
      7 Le premier ange sonna de la trompette. De la grêle et du feu, mêlés de sang, s’abattirent sur la terre. Le tiers de la terre et le tiers des arbres furent brûlés, ainsi que toute l’herbe verte.
      8 Puis le deuxième ange sonna de la trompette. Une masse semblable à une grande montagne enflammée fut précipitée dans la mer. Le tiers de la mer se changea en sang.
      9 Le tiers de toutes les créatures vivant dans la mer mourut et le tiers de tous les bateaux fut détruit.
      10 Puis le troisième ange sonna de la trompette. Une grande étoile, qui brûlait comme un flambeau, tomba du ciel. Elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources d’eau.
      11 (Le nom de cette étoile est Amertume.) Le tiers des eaux devint amer et beaucoup de ceux qui en burent moururent, parce qu’elles étaient empoisonnées.
      12 Puis le quatrième ange sonna de la trompette. Le tiers du soleil fut frappé, ainsi que le tiers de la lune et le tiers des étoiles, de sorte qu’ils perdirent un tiers de leur clarté ; un tiers du jour et un tiers de la nuit furent privés de lumière.
      13 Je regardai encore, et j’entendis un aigle qui volait très haut dans les airs proclamer d’une voix forte : « Malheur ! Malheur ! Malheur aux habitants de la terre quand les trois autres anges vont faire retentir le son de leurs trompettes ! »
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