Dictionnaire Biblique de Top Bible

GUERRE

I Considérations générales.

La Bible nous apprend que la guerre est fille de la Chute (voir ce mot). Sitôt que la créature fut, par sa faute, isolée de son Créateur, la lutte fratricide commença (Ge 4:8). Jésus appelle Satan : « le Meurtrier initial » (Jn 8:44). « D'où viennent les guerres ? » dit saint Jacques : « de vos passions » (Jas 4:1). La guerre doit donc être envisagée par le chrétien comme une des manifestations les plus évidentes de la déchéance humaine. C'est cette déchéance qu'il faut condamner, c'est d'elle qu'il faut relever l'humanité. Quant à la guerre, elle apparaît dans l'humanité animale comme un accident inévitable, un mal qu'on ne saurait extirper sans en éliminer d'abord le principe, qui est la séparation d'avec Dieu. D'ailleurs, pour être équitable ici, les distinctions s'imposent. Tant que la notion du juste et du bien n'est pas restaurée dans la nature humaine, livrée--tout au moins pour les masses--à ses appétits, la guerre, c'est-à-dire l'emploi de la force brutale pour faire triompher une cause, se présente sous des jours fort divers : tantôt un fléau, tantôt une nécessité, tantôt un facteur de la civilisation. L'antiquité a connu la guerre de proie, qui a fixé son type dans les moeurs de l'empire assyrien (fig. 104 à 108) ; mais elle a connu aussi la guerre d'invasion, provoquée souvent par des raisons économiques, des besoins de libération, des poussées irrésistibles de peuples, telles les guerres qui ont précipité les hordes asiatiques vers les rives fécondes de l'Euphrate et du Nil. A la guerre d'invasion répondait la guerre défensive : à toute inondation, si l'on ne veut pas être emporté, il faut opposer une digue. Condamnera-t-on la digue en même temps que l'inondation ? Nous touchons ici à la guerre facteur de progrès. Si les républiques de Sparte, d'Athènes et de Rome n'avaient pas été fortement armées, si Marius n'avait pas brisé le flot des barbares Cimbres et Teutons, la civilisation gréco-latine n'aurait pas brillé sur l'Occident. Il est même des guerres de conquêtes dont le rôle providentiel ne peut échapper à l'attention de l'historien. Sans les victoires de David, le Messie n'aurait pas eu son berceau ; sans les victoires d'Alexandre, l'Évangile n'aurait pas eu sa langue mondiale ; sans les victoires de César, la pax romana n'aurait pas assuré à saint Paul les routes de la mission. Il faut méditer à ce point de vue le livre des Actes. Par la guerre s'est en partie réalisée dans le monde la sanction du Paradis perdu : « Tu enfanteras avec douleur. » Tout ceci nous fait voir que la condamnation de notre jugement, s'il est bien averti, doit porter non sur la guerre qui n'est que la manifestation d'un état, mais sur la chute qui est l'état lui-même, la source originelle de l'égoïsme, de l'orgueil, de la convoitise, de la violence, qui engendrent dans la société humaine, à toutes les pages de son histoire, les conflits sanglants.

Ancien Testament.

Dieu, qui n'abandonne pas sa créature dont il respecte la liberté, tire le bien du mal et, dans l'humanité charnelle, fait concourir les armes de la chair à l'éducation du peuple par lequel il veut sauver le monde. Arguer de la loi du Sinaï que Dieu interdit toute guerre, c'est mettre Jéhovah lui-même en fâcheuse posture. N'est-ce pas au moment même où il promulgue : « Tu ne convoiteras point, tu ne déroberas point, tu ne tueras point », qu'il fait luire aux yeux des tribus affamées la luxuriance de Canaan et qu'il donne pour programme à son peuple de déposséder les Cananéens et de s'installer à leur place ? L'histoire d'Israël n'est qu'une longue et tragique bataille, où l'on voit même Jéhovah prendre à son compte les victoires de terribles conquérants ; tel l'Assyrien : « verge de ma colère » (Esa 10:6), le Caldéen : « voici, je vais susciter un peuple furibond et impétueux » (Hab 1:6), le Perse... : il appelle Cyrus son « oint » et son « pasteur » (Esa 44 et Esa 45). Tantôt pour châtier, tantôt pour délivrer son peuple ou pour l'élever à ses expériences nouvelles, Dieu, parmi ses moyens pédagogiques, se sert de la guerre. Ce n'est pas qu'il la légitime, mais en se servant d'elle dans les débats d'un monde où s'étale insolemment le culte de la force, il traite l'homme rebelle selon sa folie, le paie de sa propre monnaie et lui fait expier la laideur des institutions qu'il s'est données, en même temps qu'il lui révèle que, suivant la parole de Jésus, celui qui « tue le corps » est moins redoutable que celui qui peut « faire périr l'âme » en laissant se multiplier et dominer ici-bas les ferments de la corruption.

Le but de Dieu, tel qu'il nous apparaît dans l'A. T, par la voix des prophètes, était d'amorcer le salut de l'humanité par le moyen d'un peuple qui le représentât sur la terre, y accomplît sa volonté, s'y manifestât la première cellule de vie spirituelle. C'est pour l'intérieur de ce peuple qu'il promulgue sa loi du Sinaï, et cette loi exclut la guerre (proprement le| meurtre fratricide), la guerre entre Israélites, la guerre entre enfants de Dieu. L'erreur d'un certain pacifisme est de transposer dans le plan temporel les lois du monde spirituel et de s'imaginer généreusement qu'on peut supprimer la guerre dans une société d'où l'on n'a point extirpé la convoitise, l'égoïsme, la colère, les sentiments animaux, qui engendrent les conflits sociaux ; qu'on peut verser le vin nouveau dans de vieilles outres, qu'on peut avec la chair faire l'oeuvre de l'Esprit. Cette erreur, l'A. T, ne la commet pas. Il résume tout son espoir de paix dans le cri de ses voyants : « Convertissez-vous et vous vivrez » (De 30:19, Eze 18:32 etc.), cri auquel répond la promesse de Jéhovah : « Voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (Esa 65:17-25, cf. 2Pi 3:13). L'ère de paix, les prophètes ne l'ont pas annoncée dans une phraséologie idéaliste ; ils ne l'ont pas présentée comme devant être le fruit du progrès moral ou de la science économique des hommes, ils la prédisent comme une initiative divine (Esa 9:5 et suivant, Mic 4:3 5:13, Za 9:9, etc.), et voient en elle la conséquence d'un fait nouveau introduit dans l'histoire : la venue d'un Messie réconciliant l'humanité avec son Père céleste et lui rendant l'Esprit régénérateur.

Nouveau Testament.

La prédiction des prophètes s'est réalisée. Jésus est venu, il a accompli l'oeuvre messianique et fondé le Royaume de Dieu sur la terre. De ce royaume des enfants de Dieu, où tous les hommes sont frères, la guerre est exclue. Le règne de l'Esprit est le règne des pacifiques et des pacificateurs (Mt 5:5,9). La guerre entre chrétiens est un attentat à l'honneur de Dieu en ce qu'elle ramène dans son Royaume les moeurs du monde où sévit l'inspiration de Satan. Le règne de l'Esprit triomphera, mais à condition qu'on n'y associe point à l'oeuvre de l'Esprit la force brutale (Lu 9:54 s). « Nos armes ne sont point charnelles », dira saint Paul (2Co 10:4). C'est au nom de ce principe que Jésus a dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau » (Jn 18:11).

Mais quand il s'agit des royaumes de ce monde et des conflits où sont jetés les hommes par toutes les offensives du Malin, Jésus prêche-t-il la non-résistance ? Nous le voyons, au contraire, émettre comme un jugement de bon sens que lorsqu'un homme fort est bien armé, il ne laisse pas piller sa maison (Lu 11:21), ou bien qu'un roi n'entre en guerre avec un autre roi qu'après avoir calculé si ses forces militaires lui permettent de tenir campagne (Lu 14:31). A Pilate, il déclare : « Si mon royaume était de ce monde, mes gens combattraient pour que je ne fusse pas livré » (Jn 18:36). Quand il chasse les vendeurs du Temple avec un fouet de cordes, il montre que l'intransigeance morale peut à l'occasion s'accompagner d'un geste de force (Jn 2:15). Aux Juifs qui viennent l'arrêter, il reproche, non d'avoir des épées et des bâtons, mais de les employer contre lui comme s'il s'agissait d'un brigand (Lu 22:62). Enfin, il tolère auprès de lui, chez ses intimes, jusqu'en Gethsémané, le port de l'épée (Lu 22:38, Jn 18:10). Supposons que le voyageur du chemin de Jérico dont parle Jésus dans sa parabole (Lu 10) fût arrivé sur le théâtre du crime pendant que la malheureuse victime se débattait contre ses assassins, se représente-t-on que Jésus aurait exigé du bon Samaritain qu'il restât spectateur passif de l'attentat et n'intervînt qu'après le départ des brigands ?

On voit assez par ces divers exemples avec quelle sagesse divine Jésus distingue les deux ordres dont le conflit le tue : l'ordre temporel où règne le Prince de ce monde, et l'ordre spirituel où doit s'affirmer le triomphe de Dieu. Dans l'ordre temporel, au cours du douloureux enfantement de la civilisation naturelle, dans l'humanité de la chute, tout homme doit employer les ressources que la nature lui donne, avec tout son courage et toute sa noblesse d'âme, contre les empiétements de Satan. C'est la lutte terrestre du bien contre le mal, de la justice contre l'injustice, de la vie contre la mort. Partout, tout être humain, par le seul fait qu'il est homme, doit opposer une digue au flot débordant des puissances démoniaques qui feraient, si on leur laissait le champ libre, de la terre un enfer (Ps 12:8). Mais ce n'est ici que l'ordre inférieur, le travail préparatoire pour permettre, au sein d'un monde « plongé dans le mal » (1Jn 5:19), l'entreprise rédemptrice du Messie. Dès qu'il s'agit de cette entreprise elle-même et de l'ordre supérieur où, sur le plan spirituel, se réalise l'enfantement de l'humanité filiale à Dieu, c'est Dieu seul qui commande et, dans l'intérieur de son Royaume, les seules armes licites sont celles qui participent à sa nature : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5:43-48).

On dit souvent que Jésus lui-même a prédit que les guerres étaient inévitables et qu'elles iraient s'intensifiant en horreur et s'exaspérant jusqu'à la fin du monde. C'est vrai. Mais qui ne croirait blasphémer en interprétant ainsi les paroles de Jésus dans Mt 24:6-14 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, mes disciples se jetteront les uns contre les autres, se haïront, s'entr'égorgeront dans la fureur de leur violence, ils désoleront les foyers, ruineront mes sanctuaires, et puis viendra la fin » ? C'est pourtant là le spectacle que donnent les guerres européennes, montrant en cela que la plupart des chrétiens ne sont pas arrivés à la majorité spirituelle, et que les Églises sont loin de réaliser le Royaume de Dieu. Mais Jésus, dans Mt 24, parle de guerres entre « les nations », c'est-à-dire entre les peuples païens ; quand l'homme est chair, il accomplit les oeuvres de la chair (Ro 8:5-8). Jésus va plus loin, il annonce à ses disciples que parmi ceux qui croient en Dieu, mais qui ont repoussé les principes de son Évangile, il en est qui provoqueront des persécutions de toutes sortes : en faisant « la guerre à Dieu » ; (cf. Ac 5:39) par la torture et le massacre de chrétiens, ils croiront rendre « un culte à Dieu » (Jn 16:2, cf. Mt 10:16-39). Jésus va plus loin encore : il prophétise que, sous le coup de l'épreuve, beaucoup de chrétiens succomberont, abandonneront la foi, trahiront leurs frères et seront par leur apostasie une nouvelle source de guerre et de tuerie (Mt 24:10). Ainsi se perpétueront et s'achèveront parmi les enfants du Royaume les souffrances du Roi. Mais quant à ces enfants eux-mêmes, petit troupeau auquel le Père a donné le Royaume (Lu 12:32), ils sont présentés par Jésus non comme les acteurs, mais comme les victimes de ces guerres menées par les puissances de Satan contre les puissances de l'Esprit ; (cf. Lu 22:31, Jn 16:33) victimes triomphantes dont le triomphe s'accomplira non par l'emploi de la force, mais par la pratique du dépouillement volontaire et de l'active charité énoncés pour eux comme la charte du Royaume de Dieu dans le Sermon sur la montagne (Mt 5:20-6:12).

C'est dans la lumière de cette charte qu'il faut maintenir le principe de non-résistance (Mt 5:39), si l'on veut comprendre ce que Jésus entend par lui et mesurer l'héroïsme des renoncements personnels qu'il suppose. On ne peut, sans le dénaturer, le transporter sur le terrain des rapports entre nations et voir en lui le moyen de supprimer les guerres. Cette interprétation était si loin de la pensée de Jésus que lui-même, le non-résistant par excellence (Ac 8:32,1Pi 2:23), a attiré sur ses compatriotes, par sa non-résistance même, un des actes de guerre les plus effroyables qu'ait enregistrés l'histoire : la prise et la ruine de Jérusalem. Non seulement Jésus prévoit cette conséquense de sa non-résistance, mais il l'annonce en termes vigoureux, comme une juste sanction : « Jérusalem, tueuse de prophètes... si tu avais reconnu ce qui pouvait te donner la paix... vous ne l'avez pas voulu... maintenant, des jours viendront sur toi où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'encercleront, te détruiront entièrement, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne te laisseront pas pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le temps où tu as été visitée ! » (Mt 23:37, Lu 19:42-44, cf. Lu 20:1-16 23:28-31). Tant il est vrai que pour Jésus, dans la grande lutte engagée ici-bas pour la rédemption du monde, la grande affaire n'est pas que l'homme vive : ce qui importe, ce sont ses raisons de vivre et la cause pour laquelle il meurt. Les disciples de Jésus ne sont, pas plus que lui, partisans de la paix à tout prix. C'est ainsi que Paul compare la vie chrétienne à un train de guerre, l'apôtre à un soldat, les vertus évangéliques à une armure (2Ti 2:3, Eph 6:10,17), et qu'il énonce la relativité de la paix dans laquelle l'enfant de Dieu est invité à vivre avec tous les hommes (Ro 12:18). Et c'est pourquoi aussi l'Apocalypse est toute vibrante des éclats de la trompette vengeresse annonçant que les rétributions suprêmes s'accompliront dans l'effroi de guerres où les éléments eux-mêmes seront mêlés et où, dans l'angoisse universelle, les hommes rendront l'âme de terreur (Ap 8 et suiv. ; comp. Lu 21:26).

La vérité est que nulle part et sous aucune forme la Bible n'annonce la paix à l'humanité en état de chute (Esa 48:22 57:21, Jer 6:14, Eze 13:10 etc.). Le Nouveau Testament, malgré sa douceur évangélique, ne le fait pas plus que l'Ancien, car le Christ qu'il présente comme le prince de la paix, et qui donne sa vie sur la croix pour sauver le monde, ne promet ce salut générateur de la paix qu'à ceux qui acceptent par lui de naître de nouveau (Lu 13:1-6 19:42, Jn 16:33, Ro 5:1 8:6, Eph 2:14,17 etc.). L'attitude du chrétien qui veut rester fidèle à l'enseignement de la Bible et à l'exemple de son Sauveur, doit donc être de stigmatiser la guerre comme une des plus monstrueuses manifestations de la déchéance humaine et de coopérer de toutes ses forces aux entreprises pacifiques, d'où qu'elles viennent, pourvu qu'elles ne soient pas une abdication morale, une dérogation à la loi de souffrance expiatoire qui veut que l'homme, chassé du paradis par sa faute, arrache à la sueur de son front les épines qui courent le risque de stériliser les sillons de Dieu sur la terre. Le pire serait ici-bas une humanité qui, par l'ingéniosité de son organisation sociale, parviendrait à vivre en paix dans l'iniquité. Une telle paix serait, bien plus encore que la guerre, une victoire de Satan sur Dieu. Le suprême hommage que le croyant puisse rendre à la Bible, c'est de proclamer par ses paroles et par ses actes que l'établissement de la paix entre les frères sur la terre est fonction de leur repentir et de leur conversion au Père qui est dans les cieux. Apôtre de cette paix-là, il pourra bien attirer sur lui la colère des hommes... c'est alors qu'il aura à pratiquer, à la suite de son Maître, la non-résistance, la vraie, la seule évangélique, celle où l'on se sacrifie soi-même à la cause de tous (Lu 9:24 et suivant, Jn 15:20, Mt 16:24 et suivant). Et c'est par ce sacrifice que viendra le Royaume de Dieu sur la terre (Jn 16:33). Alex. W.

II Israël et la guerre.

1.

Évolution des guerres.

Il y a loin du temps où des bandes de Sémites nomades guerroyaient et razziaient aux confins du désert, au `temps où les armées des grands empires antiques se heurtaient en d'immenses batailles. Ou plutôt, Israël connut dans son histoire cette évolution, lui qui, entré avec les rois seulement dans le concert des nations centralisées, participa du second genre de guerre après avoir participé du premier. Pour tirer vengeance d'injures faites à leur famille, Abraham et Gédéon mènent à la bataille leurs serviteurs ou leur clan (Ge 14:14, Jug 6:34). 600 hommes « de la famille » de Dan partent pour se conquérir une nouvelle résidence (Jug 18:11,27). Il est vrai que quelquefois déjà des guerriers de différentes tribus se réunissent, par ex. dans la lutte contre Sisera (Jug 5:14,16). Et si Saül ne fut au début le chef que d'une petite armée (1Sa 13:2,16), la longue lutte avec les Philistins fit bientôt de lui et de ses successeurs les chefs d'une armée nationale, permanente pour une part, et qui pendant des siècles et jusqu'aux Macchabées mena avec des fortunes diverses maintes guerres nationales de défense ou de conquête (voir Armée).

2.

Conduite de la guerre.

Avant la bataille. La pratique du service des renseignements, en vue d'une conquête ou au cours d'hostilités, doit avoir été très fréquente. Assez nombreuses sont les allusions de l'A. T, aux espions (Jos 2:1, Jug 1:23-26,1Sa 26:4), ou émissaires (2Sa 15:10), chargés d'explorer (Jug 18:3,2Sa 10:3) ou de reconnaître un pays (Ge 42:9,14,34, No 21:32, 1Ma 5:38 12:26), d'épierun camp (Jug 7:10-15) et de rapporter autant d'informations que possible. Les plus célèbres sont les douze espions envoyés par Moïse en Canaan vers la fin du voyage au désert (No 13, De 1:22 et suivants, Heb 11:31), et qui seraient plus exactement appelés éclaireurs ou explorateurs. (Par contre, dans le N.T. apparaît deux fois l'espionnage au point de vue moral, dans les hostilités contre Jésus (Lu 20:20) et contre Paul). --Les (Ga 2:4) guerres, d'habitude, débutaient au printemps, « saison où les rois se mettent en campagne » (2Sa 11:1, cf. 1Ro 20:22), et à l'automne on arrêtait les hostilités. Le signal était donné par des messagers (Jug 6:35 7:24), ou par la trompette, qui résonnait de sommet en sommet (Jug 3:27,2Sa 20:1, Jer 42:14). A cette convocation, De 20:5-8 apporte certaines exemptions (avoir bâti, ou planté une vigne ; être jeune marié ; avoir peur ; cf. Jug 7:3, 1Ma 3:56). En marche, l'armée pratiquait pour sa sécurité l'envoi d'éclaireurs et cherchait les renseignements au moyen d'espions (Jos 2:1, Jug 1:23,1Sa 26:4, 1Ma 5:38). En station, elle établissait un camp, circulaire semble-t-il, et fait de tentes, autour duquel veillaient les sentinelles (Jug 7:19,1Sa 26:5,2Sa 11:11). Pour les sièges, voir Fortifications.

La bataille. Elle consistait essentiellement dans le choc, un peu confus, et quelques fois longtemps retardé, des deux armées rangées face à face en ordre de bataille (1Sa 13:18 17:1 28:4). On se battait corps à corps, chacun cherchant à frapper les chefs (1Ro 22:31,35). Cris de guerre et sons de trompettes dominaient la lutte (Job 39:28, Am 1:14,1Co 14:8). Au premier rang devaient être les hommes armés de l'épée ; plus en arrière, les archers et les porteurs de fronde ; ce n'est qu'à partir de Salomon qu'il y eut en Israël une cavalerie et des chariots (1Ro 10:26-29, Pr 21:31, Jer 8:6). Le combat était quelques fois remplacé ou précédé par des duels entre des guerriers célèbres de l'un et l'autre partis (1Sa 17,2Sa 2:14,16). La division habituelle de l'armée en deux corps (1Sa 13:2,2Sa 10:9-11), ou en trois (Jug 7:16,1Sa 11:11 13:17), permettait au chef de concevoir certaines manoeuvres élémentaires : l'embuscade, fréquemment employée (Jos 8:3,7, Jug 9:34 20:29-35,2Ch 13:13,14), le mouvement tournant (2Sa 5:23). On connaissait les avantages d'une attaque nocturne ou menée sous le couvert des bois (Jug 7:19,2Sa 18:6-8, 1Ma 4:1-6). La mort du chef entraînait souvent la débandade (1Sa 31:7) ; d'ordinaire, on était rappelé, le combat fini, par la trompette ou par des cris (2Sa 2:28,1Ro 22:36). La subsistance des troupes en campagne, en dehors du procédé de Jug 20:10, était assurée par les ressources du pays, par des dons volontaires, et par les envois des familles (1Sa 17:17 25:18,27, 2Sa 17:27-29).

Après la bataille. Le premier devoir était d'ensevelir les morts (1Ro 11:15) et de rendre honneur aux chefs disparus en en portant le deuil (complaintes sur Saül et sur Abner, 2Sa 1 et 3:31, 36). Victorieux, on traitait durement le vaincu (fig. 104 à 108) : mise à mort des chefs, mutilations, violences sur les femmes et les enfants étaient choses courantes (Jug 1:6 7:25 8:20,21,2Ro 15:16, Ps 137:9, Esa 13:16). Beaucoup étaient réduits en esclavage (Am 1:6,9). On imposait de lourds tributs (2Ro 15:19 23:33). Le butin, où la part du chef était réservée (Jug 8:24,27), était réparti entre tous, et la coutume s'établit d'en faire profiter ceux qui n'avaient pas combattu (Jug 5:30,1Sa 30:21-25, cf. No 31:27) ; il était parfois très abondant (Jos 22:8 2Ch 20:25). Les vainqueurs étaient accueillis triomphalement au retour par des chants et par des danses (Ex 15:20, Jug 11:34 : la fille de Jephté ; 1Sa 18:6 et suivant : popularité de David). Les héros recevaient les récompenses promises.

--Voir (Jos 15:16,1Sa 17:26,1Ch 11:6) Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 282ss. Jean Riv.

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      3 Moïse envoya ces hommes du désert de Paran, d'après l'ordre de l'Eternel ; ils étaient tous chefs des Israélites.
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      18 et examinez le pays. Vous examinerez comment il est, quel est le peuple qui l'habite, s'il est fort ou faible, s'il est nombreux ou non.
      19 Vous examinerez quel genre de pays il habite – s'il est bon ou mauvais –, quel genre de villes il habite – si elles sont ouvertes ou fortifiées.
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      22 Ils montèrent par le sud et allèrent jusqu'à Hébron, où se trouvaient Ahiman, Shéshaï et Talmaï, les descendants d'Anak. Hébron avait été construite 7 ans avant Tsoan en Egypte.
      23 Ils arrivèrent jusqu'à la vallée d'Eshcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin. Ils la portèrent à deux au moyen d'une perche. Ils prirent aussi des grenades et des figues.
      24 On appela cet endroit vallée d'Eshcol à cause de la grappe que les Israélites y coupèrent.
      25 Ils furent de retour de l'exploration du pays au bout de 40 jours.
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      28 Mais le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes. Nous y avons vu des descendants d'Anak.
      29 Les Amalécites habitent la région du sud, les Hittites, les Jébusiens et les Amoréens habitent la montagne, et les Cananéens habitent au bord de la mer Méditerranée et le long du Jourdain. »
      30 Caleb fit taire le peuple qui murmurait contre Moïse. Il dit : « Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs ! »
      31 Mais les hommes qui l’y avaient accompagné dirent : « Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous »,
      32 et ils dénigrèrent devant les Israélites le pays qu'ils avaient exploré. Ils dirent : « Le pays que nous avons parcouru pour l'explorer est un pays qui dévore ses habitants. Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes de haute taille.
      33 Nous y avons vu les géants, les descendants d'Anak qui sont issus des géants. A nos yeux et aux leurs, nous étions comme des sauterelles. »

      Nombres 21

      32 Moïse fit faire une reconnaissance à Jaezer, et ils prirent les villes qui en dépendaient et chassèrent les Amoréens qui s’y trouvaient.

      Nombres 31

      27 Partage les prises de guerre entre les combattants qui sont allés à l'armée et toute l'assemblée.

      Josué 2

      1 Josué, fils de Nun, fit partir secrètement de Sittim deux espions en leur disant : « Allez explorer le pays, en particulier Jéricho. » Ils partirent et arrivèrent dans la maison d'une prostituée du nom de Rahab, et ils y couchèrent.

      Josué 8

      3 Josué se leva avec tous les hommes de guerre pour monter attaquer Aï. Il choisit 30'000 vaillants hommes, qu'il fit partir de nuit
      7 Vous quitterez alors votre cachette et vous vous emparerez de la ville, et l'Eternel, votre Dieu, la livrera entre vos mains.

      Josué 15

      16 Caleb dit : « Je donnerai ma fille Acsa en mariage à celui qui battra Kirjath-Sépher et s’en emparera. »

      Josué 22

      8 et leur dit : « Vous retournerez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux très nombreux et une quantité considérable d'argent, d'or, de bronze, de fer et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis. »

      Juges 1

      6 Adoni-Bézek prit la fuite, mais ils le poursuivirent et le capturèrent, puis ils lui coupèrent les pouces des mains et des pieds.
      23 La famille de Joseph fit explorer Béthel, qui s'appelait autrefois Luz.
      24 Les guetteurs virent un homme sortir de la ville et lui dirent : « Montre-nous par où nous pourrons entrer dans la ville et nous te ferons grâce. »
      25 Il leur montra par où ils pourraient entrer dans la ville. Ils frappèrent alors la ville du tranchant de l'épée, mais ils laissèrent partir cet homme et toute sa famille.
      26 Cet homme se rendit dans le pays des Hittites. Il y construisit une ville et l’appela Luz, nom qu'elle a porté jusqu'à aujourd’hui.

      Juges 3

      27 Dès son arrivée, il sonna de la trompette dans la région montagneuse d'Ephraïm. Les Israélites descendirent avec lui de la montagne et il se mit à leur tête.

      Juges 5

      14 D'Ephraïm sont arrivés les habitants d'Amalek, #à ta suite a marché Benjamin comme membre de ta troupe. #De Makir sont venus des chefs, #et de Zabulon des commandants. #
      16 Pourquoi es-tu resté au milieu des étables #à écouter le bêlement des troupeaux ? #Près des ruisseaux de Ruben, #grandes ont été les délibérations du cœur ! #
      30 ‘N’est-ce pas parce qu’ils trouvent du butin ? N’est-ce pas parce qu’ils se le partagent ? #Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, #du butin en vêtements de couleur pour Sisera, #du butin en vêtements de couleur brodés, #un vêtement de couleur, deux vêtements brodés #pour le cou du vainqueur ?’

      Juges 6

      34 Gédéon fut revêtu de l'Esprit de l'Eternel. Il sonna de la trompette et la famille d’Abiézer fut convoquée pour marcher à sa suite.
      35 Il envoya des messagers dans tout Manassé, qui fut aussi convoqué pour marcher à sa suite. Il envoya des messagers dans les tribus d’Aser, de Zabulon et de Nephthali, qui montèrent à leur rencontre.

      Juges 7

      3 Proclame donc le message suivant aux oreilles du peuple : ‘Que celui qui a peur et tremble retourne chez lui et quitte la région montagneuse de Galaad.’ » Il y eut 22'000 hommes du peuple qui retournèrent chez eux et il en resta 10'000.
      10 Si tu as peur d’y descendre, vas-y avec ton serviteur Pura.
      11 Tu écouteras ce qu'ils diront et après cela tes mains seront fortifiées. Descends donc au camp. » Gédéon descendit avec son serviteur Pura jusqu'aux avant-postes du camp.
      12 Les Madianites, les Amalécites et tous les nomades de l’est étaient dispersés dans la vallée comme un essaim de sauterelles, et leurs chameaux étaient innombrables, comme le sable qui est au bord de la mer.
      13 Lorsque Gédéon arriva, un homme était en train de raconter un rêve à son camarade. Il disait : « J'ai fait un rêve. J’y voyais un gâteau de pain d'orge rouler dans le camp de Madian. Il est venu heurter la tente et elle est tombée. Il l'a retournée sens dessus dessous, elle a été démolie. »
      14 Son camarade répondit : « Ce n'est rien d’autre que l'épée de Gédéon, fils de Joas, l’Israélite. Dieu a livré entre ses mains Madian et tout le camp. »
      15 Lorsque Gédéon eut entendu le récit du rêve et son explication, il se prosterna, revint au camp d'Israël et dit : « Levez-vous, car l'Eternel a livré le camp de Madian entre vos mains. »
      16 Il répartit les 300 hommes en 3 groupes et leur remit à tous des trompettes ainsi que des cruches vides, avec des torches dans les cruches.
      19 Gédéon et les 100 hommes qui l’accompagnaient arrivèrent aux abords du camp peu avant minuit, alors qu’on venait de remplacer les gardes. Ils sonnèrent de la trompette et brisèrent les cruches qu'ils avaient à la main.
      24 Gédéon envoya des messagers dans toute la région montagneuse d'Ephraïm pour dire : « Descendez à la rencontre des Madianites et coupez-leur le passage de l’eau jusqu'à Beth-Bara, tout le long du Jourdain. » Tous les hommes d'Ephraïm se rassemblèrent, et ils s'emparèrent des gués du Jourdain jusqu'à Beth-Bara.
      25 Ils capturèrent deux chefs de Madian appelés Oreb et Zeeb. Ils tuèrent Oreb au rocher d'Oreb, et Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent les Madianites et ils apportèrent la tête d'Oreb et de Zeeb à Gédéon de l'autre côté du Jourdain.

      Juges 8

      2 Gédéon leur répondit : « Qu'ai-je fait en comparaison de vous ? Le peu qu’a pu grappiller Ephraïm ne vaut-il pas mieux que tout ce qu’a pu récolter la famille d’Abiézer ?
      20 Et il ordonna à Jéther, son fils aîné : « Lève-toi, tue-les ! » Mais le jeune garçon ne dégaina pas son épée, parce qu'il avait peur. En effet, c’était encore un enfant.
      24 Gédéon ajouta : « J'ai une demande à vous faire : donnez-moi chacun les anneaux de votre butin. » – Les ennemis avaient des anneaux d'or, car c’étaient des Ismaélites. –
      27 Gédéon en fit un éphod qu’il plaça dans sa ville, à Ophra. Il y devint l'objet des prostitutions de tout Israël et il fut un piège pour Gédéon et pour sa famille.

      Juges 9

      34 Abimélec et tout le peuple qui était avec lui partirent de nuit, et ils se mirent en embuscade près de Sichem, répartis en 4 groupes.

      Juges 11

      34 Jephthé retourna chez lui à Mitspa. Et voici que sa fille sortit à sa rencontre avec des tambourins et des danses. C'était son seul enfant : il n'avait pas de fils et pas d'autre fille.

      Juges 18

      3 Une fois près de la maison de Mica, ils reconnurent la voix du jeune Lévite, s'approchèrent et lui dirent : « Qui t'a amené ici ? Que fais-tu dans cet endroit ? Qu’est-ce qui te retient ici ? »
      11 Il y eut 600 hommes du clan de Dan qui partirent de Tsorea et d'Eshthaol, munis de leurs armes de guerre.
      27 Les Danites enlevèrent ainsi ce qu'avait fabriqué Mica et emmenèrent le prêtre qui était à son service. Puis ils surprirent Laïs, un peuple tranquille et sans inquiétude. Ils le passèrent au fil de l'épée et brûlèrent la ville.

      Juges 20

      10 Nous prendrons dans toutes les tribus d'Israël hommes sur 100, 100 sur 1000 et 1000 sur 10'000. Ils iront chercher des vivres pour le peuple afin qu'à leur retour on puisse traiter Guibea en Benjamin comme le mérite l'acte odieux qu'elle a commis en Israël. »
      29 Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.

      1 Samuel 11

      11 Le lendemain, Saül divisa le peuple en 3 groupes. Ils pénétrèrent dans le camp des Ammonites tôt le matin, et ils leur portèrent des coups jusqu'à la chaleur du jour. Ceux qui purent leur échapper furent dispersés au point qu’il n'en resta pas deux ensemble.

      1 Samuel 13

      2 quand il choisit 3000 Israélites : 2000 étaient avec lui à Micmash et sur la montagne de Béthel, et 1000 étaient avec Jonathan à Guibea de Benjamin. Quant au reste du peuple, il le renvoya, chacun dans sa tente.
      18 l'autre le chemin de Beth-Horon, et la troisième le chemin de la frontière qui domine la vallée de Tseboïm, du côté du désert.

      1 Samuel 17

      1 Les Philistins réunirent leurs troupes pour faire la guerre et ils se rassemblèrent à Soco, ville qui appartient à Juda. Ils installèrent leur camp entre Soco et Azéka, à Ephès-Dammim.
      2 Saül et les hommes d'Israël se rassemblèrent aussi. Ils installèrent leur camp dans la vallée d’Ela et ils se rangèrent en ordre de bataille contre les Philistins.
      3 Les Philistins se tenaient sur une montagne, et Israël sur celle d’en face : la vallée les séparait.
      4 Un homme sortit alors du camp des Philistins et s'avança entre les deux armées. Il s’appelait Goliath, venait de Gath et mesurait environ 3 mètres.
      5 Il avait sur la tête un casque en bronze et il portait une cuirasse à écailles en bronze qui pesait près de 60 kilos.
      6 Il avait des jambières en bronze et tenait un javelot en bronze en bandoulière.
      7 Le bois de sa lance avait la grosseur d’un cylindre de métier à tisser, et la lance, en fer, pesait 7 kilos. Celui qui portait son bouclier marchait devant lui.
      8 Le Philistin s'arrêta et s'adressa aux troupes d'Israël rangées en ordre de bataille. Il leur cria : « Pourquoi sortez-vous pour vous ranger en ordre de bataille ? Ne suis-je pas le Philistin et n'êtes-vous pas des esclaves de Saül ? Choisissez un homme qui descende contre moi !
      9 S'il peut me battre et qu'il me tue, nous serons vos esclaves. Mais si je l'emporte sur lui et que je le tue, vous serez nos esclaves et vous nous servirez. »
      10 Le Philistin dit encore : « Je jette aujourd’hui un défi à l'armée d'Israël : donnez-moi un homme, pour que nous nous battions ensemble ! »
      11 En entendant ces paroles du Philistin, Saül et tout Israël furent effrayés et remplis de peur.
      12 Or David était le fils de l’Ephratien de Bethléhem en Juda nommé Isaï qui avait huit fils. A l’époque de Saül, cet homme était vieux, d’un âge avancé.
      13 Les trois fils aînés d'Isaï avaient suivi Saül à la guerre. Voici le nom de ses trois fils partis pour la guerre : Eliab, l’aîné, Abinadab le deuxième et Shamma, le troisième.
      14 David était le plus jeune, et les trois aînés avaient suivi Saül.
      15 Quant à David, il faisait le va-et-vient, quittant Saül pour garder les brebis de son père à Bethléhem.
      16 Le Philistin s'avançait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant 40 jours.
      17 Isaï dit à son fils David : « Prends pour tes frères cette mesure de grain rôti et ces 10 pains, et cours au camp vers tes frères.
      18 Porte aussi ces 10 fromages au chef de leur millier. Tu verras si tes frères se portent bien et tu m’en apporteras une preuve de leur part.
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