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HABACUC

Le huitième des livres formant dans l'A. T, le recueil des « douze petits prophètes ».

Auteur.

Il ne nous est connu que par le livre qui porte son nom. Habacuc = embrassement ; ce nom pourrait être un pseudonyme assyrien : Hambakuku est, en effet, un nom assyrien de plante ; les LXX nomment notre prophète Ambakoum. On ne sait rien de bien précis sur lui. D'après le Zohar (ou livre de la Kabbale) et les rabbins, Habacuc serait le fils de la Sunamite ressuscité par Elisée (2Ro 4:16) ; une tradition légendaire en fait le fils de Josué, de la tribu de Lévi ; d'après Épiphane et Dorothée, il était de la tribu de Siméon et serait mort en 538 ; dans l'histoire apocryphe de Bel et le Dragon (verset 33-39), Habacuc est transporté de Judée à Babylone par un ange pour remettre un repas à Daniel dans la fosse aux lions, puis ramené en Judée. La souscription de Hab 3:19 donne à penser que l'auteur appartenait à la classe des lévites, peut-être comme chef de l'une d'entre elles. (cf. 2Ch 29:25) Dans Hab 1:1, l'auteur ne prend d'autre titre que celui de nabi =prophète.

Époque.

Habacuc paraît avoir prophétisé dans les derniers temps du royaume de Juda. La situation morale et religieuse du pays, telle qu'elle ressort du livre, paraît être celle qui est décrite dans Jer 19:4 et suivant et 25. En effet, d'après Hab 1:6 et Hab 3:16 et suivant, l'invasion des Caldéens est proche. On peut donc situer la composition du livre peu après le moment où le prince héritier de Babylone vient de battre le pharaon Néco II à Carkémis sur l'Euphrate, c-à-d, vers 605 av. J. -C. ; la puissance assyrienne est alors définitivement ruinée et les Caldéens apparaissent comme étant virtuellement les maîtres de la Palestine, sans cependant être encore entrés dans le pays, donc avant 597, date de la prise de Jérusalem. (cf. 2Ro 24:1-7) Or, comme Jéhojakim devient tributaire de Babylone vers 600 av. J. -C, c'est donc, entre 605 et 600 que se vérifient le mieux les conditions où les Caldéens peuvent être regardés comme un fléau imminent pour les Judéens, ce qui nous permet de placer à cette même époque la composition de notre livre.

Texte.

La critique a cru discerner dans Habacuc des morceaux supposés originairement distincts (Hab 1:6-11 2:5-8 3:3,15), qui auraient été réunis par un auteur plus récent auquel le reste devrait être attribué. En réalité, on ne parvient à distinguer dans notre livre que deux morceaux principaux : les chap. 1 et 2 (oracle révélé à Habacuc le prophète) ; et le chap. 3 (prière d'Habacuc le prophète sur le mode lyrique). Tout au plus peut-on supposer, à cause du titre et de la souscription de ce dernier morceau, qu'il a fait partie d'un recueil liturgique et qu'on l'a joint plus tard au petit livre prophétique qui se présentait avec le même nom. Mais il est tout aussi logique de supposer que l'adaptation liturgique a été faite après coup, en empruntant au livre prophétique un morceau que sa forme, sa portée, et le voeu même de l'auteur semblaient destiner à cet usage. On comprend du reste que ce psaume ait figuré, dès lors, dans la rédaction définitive avec son titre, la mention trois fois répétée du terme séla (voir ce mot), c-à-d, probablement pause, qui ne se rencontre qu'ici et dans les Psaumes, la souscription finale, et l'addition des verset 17-19 regardés comme un appendice. Quant au corps de ce morceau (Hab 3:2-16), il s'articule très bien avec les chap. 1 et 2, et l'on observe que l'oppresseur étranger se trouve désigné par le même terme, râchâ, dans les deux parties (cf. Hab 3:13 et Hab 1:4,13).

Contenu.

La division du livre se fait suivant une marche naturelle.

La première partie (ch. 1 et 2) se présente comme un dialogue très émouvant entre Dieu et le prophète. On y distingue cinq sections :

(a) Hab 1:1-4, le prophète constate le règne de l'injustice et de la violence, et il se demande si l'Eternel pourra tolérer plus longtemps cette situation ;

(b) Hab 1:5-11, l'Éternel répond qu'il va susciter les Caldéens pour châtier les iniquités de Juda ;

(c) Hab 1:12,17, le prophète s'incline devant la volonté de celui dont les yeux sont trop purs pour voir le mal. Mais l'Éternel n'aura-t-il pas pitié ? Se servira-t-il sans mesure du bras du méchant ? N'aura-t-il pas égard au reste fidèle que la catastrophe attendue va plonger dans la souffrance en même temps que les impies ?

(d) Hab 2:1,4, le prophète se tient en sentinelle pour voir comment va se réaliser cette intervention dont l'Éternel lui a dit : « Si elle tarde, attends-la... » Le mal va recevoir son salaire ; l'orgueilleux sera châtié, mais « le juste vivra de sa foi » (Sg. traduit d'une manière semble-t-il plus conforme au texte hébreu : le juste vivra par sa fidélité)  ;

(e) Hab 2:5-20, en cinq strophes de chacune trois versets, l'oppresseur est décrit comme le conquérant avide, comme le chef cruel se réjouissant du mal fait à autrui et comme idolâtre ; mais il sera lui-même châtié, et la terre sera purifiée et remplie de la connaissance de Dieu comme la mer l'est par les eaux, car l'Éternel règne ; il est dans son saint Temple, c-à-d, hors de l'atteinte de quiconque pourrait attenter à la majesté du sanctuaire de Jérusalem.

La seconde partie (ch. 3) se présente sous la forme d'un hymne psalmique dont on a pu dire avec raison qu'il constitue une des plus remarquables productions lyriques des Hébreux. On y distingue :

(a) Hab 3:3, un titre général (prière) avec l'indication du genre (sur le mode lyrique, ou dithyrambique), ce qui paraît comporter, pour l'usage liturgique, une exécution musicale animée et expressive ;

(b) puis viennent trois strophes séparées par une pause (Hab 3:2-3,8-9,10-13) fortement enchaînées quant au sens, dans lesquelles le poète montre Dieu, qu'il appelle Éloah et le Saint de la montagne de Paran, aveuglant l'homme de sa lumière et accompagné dans son apparition par des prodiges qui rappellent ceux de la sortie d'Egypte ;

(c) dans la dernière partie, trois moments se trouvent encore marqués : v. 14 et suivant, le châtiment de l'oppresseur ; v. 36, l'état d'âme du prophète à la vue de ce que Dieu fait ; et enfin les versets 17-19, où l'auteur, après avoir constaté les effets de l'intervention divine se prolongeant dans la nature, qui souffre elle aussi, se ressaisit dans l'espérance et dans la foi. L'accumulation d'images propres à rappeler les hauts faits de l'Éternel, et d'expressions dont on retrouve l'équivalent dans d'autres livres de l'A.T., notamment chez les prophètes de la grande époque, devait faire impression et justifie amplement le titre et l'usage de ce magistral poème qui est bien une prière sur le mode lyrique, bien que seul le verset 2 constitue une prière à proprement parler. On trouve d'ailleurs dans l'A. T, d'autres morceaux analogues, p. ex. les Ps 17, Ps 90, Ps 102 et Esa 12. Mais, dans Habacuc, la fusion la plus parfaite s'observe entre l'élément lyrique et l'élément prophétique, contribuant à donner à ce chapitre un caractère marqué de grandeur et de perfection.

De cet ensemble bien lié, trois grandes notions se dégagent :

Confiance absolue en la sainte justice de Dieu (si elle tarde, attends-la).

Affirmation du salut, posé dans son principe (justice) et dans ses conséquences (vie).

Enfin, le salut envisagé dépasse les cadres du judaïsme, est conçu comme universel : la terre entière, et non seulement Juda, sera remplie de la connaissance de Dieu comme le fond de la mer par les eaux. (cf. Esa 11:9)

Le Talmud fait allusion à Ps 15, Esa 33:15, Mic 6:8, Esa 56:1 et Hab 2:4, quand il dit : « David établit onze commandements ; Ésaïe les réduit à six, Michée à trois, Ésaïe de nouveau à deux ; enfin Habacuc vient qui les réduit à un seul. » Une telle appréciation repose évidemment sur la traduction : le juste vivra par sa fidélité. Par contre saint Paul (Ro 1:17, Ga 3:11) et l'épître aux Hébreux (Heb 10:38) traduisent : le juste vivra par la foi. Substantiellement les deux traductions ne sont pas contradictoires, mais plutôt complémentaires : la fidélité n'est-elle pas l'aspect pratique de la foi ? Ch. S.

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      Lévitique 1

      2 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.

      Lévitique 3

      1 Lorsque quelqu'un offrira à l'Éternel un sacrifice d'actions de grâces : S'il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l'offrira sans défaut, devant l'Éternel.
      2 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu'il égorgera à l'entrée de la tente d'assignation ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, répandront le sang sur l'autel tout autour.
      3 De ce sacrifice d'actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée ;
      4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      5 Les fils d'Aaron brûleront cela sur l'autel, par-dessus l'holocauste qui sera sur le bois mis au feu. C'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.
      6 S'il offre du menu bétail, mâle ou femelle, en sacrifice d'actions de grâces à l'Éternel, il l'offrira sans défaut.
      7 S'il offre en sacrifice un agneau, il le présentera devant l'Éternel.
      8 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu'il égorgera devant la tente d'assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur l'autel tout autour.
      9 De ce sacrifice d'actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse, la queue entière, qu'il séparera près de l'échine, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      10 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      11 Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel.
      12 Si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l'Éternel.
      13 Il posera sa main sur la tête de sa victime, qu'il égorgera devant la tente d'assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur l'autel tout autour.
      14 De la victime, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      15 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      16 Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.
      17 C'est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni sang.

      2 Chroniques 29

      25 Il fit placer les Lévites dans la maison de l'Éternel avec des cymbales, des luths et des harpes, selon l'ordre de David, de Gad le voyant du roi, et de Nathan, le prophète ; car c'était un ordre de l'Éternel, transmis par ses prophètes.

      Psaumes 15

      1 Psaume de David. O Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? -
      2 Celui qui marche dans l'intégrité, qui pratique la justice Et qui dit la vérité selon son coeur.
      3 Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal à son semblable, Et il ne jette point l'opprobre sur son prochain.
      4 Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, Mais il honore ceux qui craignent l'Éternel ; Il ne se rétracte point, s'il fait un serment à son préjudice.
      5 Il n'exige point d'intérêt de son argent, Et il n'accepte point de don contre l'innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais.

      Psaumes 17

      1 Prière de David. Éternel ! écoute la droiture, sois attentif à mes cris, Prête l'oreille à ma prière faite avec des lèvres sans tromperie !
      2 Que ma justice paraisse devant ta face, Que tes yeux contemplent mon intégrité !
      3 Si tu sondes mon coeur, si tu le visites la nuit, Si tu m'éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n'est pas autre que ce qui sort de ma bouche.
      4 A la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de tes lèvres, Je me tiens en garde contre la voie des violents ;
      5 Mes pas sont fermes dans tes sentiers, Mes pieds ne chancellent point.
      6 Je t'invoque, car tu m'exauces, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole !
      7 Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, Et qui par ta droite les délivres de leurs adversaires !
      8 Garde-moi comme la prunelle de l'oeil ; Protège-moi, à l'ombre de tes ailes,
      9 Contre les méchants qui me persécutent, Contre mes ennemis acharnés qui m'enveloppent.
      10 Ils ferment leurs entrailles, Ils ont à la bouche des paroles hautaines.
      11 Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, Ils nous épient pour nous terrasser.
      12 On dirait un lion avide de déchirer, Un lionceau aux aguets dans son repaire.
      13 Lève-toi, Éternel, marche à sa rencontre, renverse-le ! Délivre-moi du méchant par ton glaive !
      14 Délivre-moi des hommes par ta main, Éternel, des hommes de ce monde ! Leur part est dans la vie, Et tu remplis leur ventre de tes biens ; Leurs enfants sont rassasiés, Et ils laissent leur superflu à leurs petits-enfants.
      15 Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; Dès le réveil, je me rassasierai de ton image.

      Psaumes 90

      1 Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur ! tu as été pour nous un refuge, De génération en génération.
      2 Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, D'éternité en éternité tu es Dieu.
      3 Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu dis : Fils de l'homme, retournez !
      4 Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier, quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit.
      5 Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin, passe comme l'herbe :
      6 Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le soir, et elle sèche.
      7 Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous épouvante.
      8 Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées.
      9 Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; Nous voyons nos années s'évanouir comme un son.
      10 Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
      11 Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due ?
      12 Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.
      13 Reviens, Éternel ! Jusques à quand ?... Aie pitié de tes serviteurs !
      14 Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons toute notre vie dans la joie et l'allégresse.
      15 Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d'années que nous avons vu le malheur.
      16 Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants !
      17 Que la grâce de l'Éternel, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis l'ouvrage de nos mains, Oui, affermis l'ouvrage de nos mains !

      Psaumes 102

      1 (102 : 1) Prière d'un malheureux, lorsqu'il est abattu et qu'il répand sa plainte devant l'Éternel. (102 : 2) Éternel, écoute ma prière, Et que mon cri parvienne jusqu'à toi !
      2 (102 : 3) Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse ! Incline vers moi ton oreille quand je crie ! Hâte-toi de m'exaucer !
      3 (102 : 4) Car mes jours s'évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.
      4 (102 : 5) Mon coeur est frappé et se dessèche comme l'herbe ; J'oublie même de manger mon pain.
      5 (102 : 6) Mes gémissements sont tels Que mes os s'attachent à ma chair.
      6 (102 : 7) Je ressemble au pélican du désert, Je suis comme le chat-huant des ruines ;
      7 (102 : 8) Je n'ai plus de sommeil, et je suis Comme l'oiseau solitaire sur un toit.
      8 (102 : 9) Chaque jour mes ennemis m'outragent, Et c'est par moi que jurent mes adversaires en fureur.
      9 (102 : 10) Je mange la poussière au lieu de pain, Et je mêle des larmes à ma boisson,
      10 (102 : 11) A cause de ta colère et de ta fureur ; Car tu m'as soulevé et jeté au loin.
      11 (102 : 12) Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, Et je me dessèche comme l'herbe.
      12 (102 : 13) Mais toi, Éternel ! tu règnes à perpétuité, Et ta mémoire dure de génération en génération.
      13 (102 : 14) Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion ; Car le temps d'avoir pitié d'elle, Le temps fixé est à son terme ;
      14 (102 : 15) Car tes serviteurs en aiment les pierres, Ils en chérissent la poussière.
      15 (102 : 16) Alors les nations craindront le nom de l'Éternel, Et tous les rois de la terre ta gloire.
      16 (102 : 17) Oui, l'Éternel rebâtira Sion, Il se montrera dans sa gloire.
      17 (102 : 18) Il est attentif à la prière du misérable, Il ne dédaigne pas sa prière.
      18 (102 : 19) Que cela soit écrit pour la génération future, Et que le peuple qui sera créé célèbre l'Éternel !
      19 (102 : 20) Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté ; Du haut des cieux l'Éternel regarde sur la terre,
      20 (102 : 21) Pour écouter les gémissements des captifs, Pour délivrer ceux qui vont périr,
      21 (102 : 22) Afin qu'ils publient dans Sion le nom de l'Éternel, Et ses louanges dans Jérusalem,
      22 (102 : 23) Quand tous les peuples s'assembleront, Et tous les royaumes, pour servir l'Éternel.
      23 (102 : 24) Il a brisé ma force dans la route, Il a abrégé mes jours.
      24 (102 : 25) Je dis : Mon Dieu, ne m'enlève pas au milieu de mes jours, Toi, dont les années durent éternellement !
      25 (102 : 26) Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l'ouvrage de tes mains.
      26 (102 : 27) Ils périront, mais tu subsisteras ; Ils s'useront tous comme un vêtement ; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.
      27 (102 : 28) Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.
      28 (102 : 29) Les fils de tes serviteurs habiteront leur pays, Et leur postérité s'affermira devant toi.

      Esaïe 11

      9 Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.

      Esaïe 12

      1 Tu diras en ce jour-là : Je te loue, ô Éternel ! Car tu as été irrité contre moi, Ta colère s'est apaisée, et tu m'as consolé.
      2 Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; Car l'Éternel, l'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé.
      3 Vous puiserez de l'eau avec joie Aux sources du salut,
      4 Et vous direz en ce jour-là : Louez l'Éternel, invoquez son nom, Publiez ses oeuvres parmi les peuples, Rappelez la grandeur de son nom !
      5 Célébrez l'Éternel, car il a fait des choses magnifiques : Qu'elles soient connues par toute la terre !
      6 Pousse des cris de joie et d'allégresse, habitant de Sion ! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël.

      Esaïe 33

      15 Celui qui marche dans la justice, Et qui parle selon la droiture, Qui méprise un gain acquis par extorsion, Qui secoue les mains pour ne pas accepter un présent, Qui ferme l'oreille pour ne pas entendre des propos sanguinaires, Et qui se bande les yeux pour ne pas voir le mal,

      Esaïe 56

      1 Ainsi parle l'Éternel : Observez ce qui est droit, et pratiquez ce qui est juste ; Car mon salut ne tardera pas à venir, Et ma justice à se manifester.

      Jérémie 19

      4 Ils m'ont abandonné, ils ont profané ce lieu, Ils y ont offert de l'encens à d'autres dieux, Que ne connaissaient ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda, Et ils ont rempli ce lieu de sang innocent ;

      Michée 6

      8 On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; Et ce que l'Éternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.

      Habacuc 1

      1 Oracle révélé à Habakuk, le prophète.
      2 Jusqu'à quand, ô Éternel ?... J'ai crié, Et tu n'écoutes pas ! J'ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas !
      3 Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, Et contemples-tu l'injustice ? Pourquoi l'oppression et la violence sont-elles devant moi ? Il y a des querelles, et la discorde s'élève.
      4 Aussi la loi n'a point de vie, La justice n'a point de force ; Car le méchant triomphe du juste, Et l'on rend des jugements iniques.
      5 Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d'étonnement, d'épouvante ! Car je vais faire en vos jours une oeuvre, Que vous ne croiriez pas si on la racontait.
      6 Voici, je vais susciter les Chaldéens, Peuple furibond et impétueux, Qui traverse de vastes étendues de pays, Pour s'emparer de demeures qui ne sont pas à lui.
      7 Il est terrible et formidable ; De lui seul viennent son droit et sa grandeur.
      8 Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, Plus agiles que les loups du soir, Et ses cavaliers s'avancent avec orgueil ; Ses cavaliers arrivent de loin, Ils volent comme l'aigle qui fond sur sa proie.
      9 Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage ; Ses regards avides se portent en avant, Et il assemble des prisonniers comme du sable.
      10 Il se moque des rois, Et les princes font l'objet de ses railleries ; Il se rit de toutes les forteresses, Il amoncelle de la terre, et il les prend.
      11 Alors son ardeur redouble, Il poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu !
      12 N'es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! O Éternel, tu as établi ce peuple pour exercer tes jugements ; O mon rocher, tu l'as suscité pour infliger tes châtiments.
      13 Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, Et tu ne peux pas regarder l'iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, Quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ?
      17 Videra-t-il pour cela son filet, Et toujours égorgera-t-il sans pitié les nations ?

      Habacuc 2

      1 J'étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour ; Je veillais, pour voir ce que l'Éternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte.
      4 Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui ; Mais le juste vivra par sa foi.
      5 Pareil à celui qui est ivre et arrogant, L'orgueilleux ne demeure pas tranquille ; Il élargit sa bouche comme le séjour des morts, Il est insatiable comme la mort ; Il attire à lui toutes les nations, Il assemble auprès de lui tous les peuples.
      6 Ne sera-t-il pas pour tous un sujet de sarcasme, De railleries et d'énigmes ? On dira : Malheur à celui qui accumule ce qui n'est pas à lui ! Jusques à quand ?... Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes !
      7 Tes créanciers ne se lèveront-ils pas soudain ? Tes oppresseurs ne se réveilleront-ils pas ? Et tu deviendras leur proie.
      8 Parce que tu as pillé beaucoup de nations, Tout le reste des peuples te pillera ; Car tu as répandu le sang des hommes, Tu as commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants.
      9 Malheur à celui qui amasse pour sa maison des gains iniques, Afin de placer son nid dans un lieu élevé, Pour se garantir de la main du malheur !
      10 C'est l'opprobre de ta maison que tu as résolu, En détruisant des peuples nombreux, Et c'est contre toi-même que tu as péché.
      11 Car la pierre crie du milieu de la muraille, Et le bois qui lie la charpente lui répond.
      12 Malheur à celui qui bâtit une ville avec le sang, Qui fonde une ville avec l'iniquité !
      13 Voici, quand l'Éternel des armées l'a résolu, Les peuples travaillent pour le feu, Les nations se fatiguent en vain.
      14 Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
      15 Malheur à celui qui fait boire son prochain, A toi qui verses ton outre et qui l'enivres, Afin de voir sa nudité !
      16 Tu seras rassasié de honte plus que de gloire ; Bois aussi toi-même, et découvre-toi ! La coupe de la droite de l'Éternel se tournera vers toi, Et l'ignominie souillera ta gloire.
      17 Car les violences contre le Liban retomberont sur toi, Et les ravages des bêtes t'effraieront, Parce que tu as répandu le sang des hommes, Et commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants.
      18 A quoi sert une image taillée, pour qu'un ouvrier la taille ? A quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge, Pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance, Tandis qu'il fabrique des idoles muettes ?
      19 Malheur à celui qui dit au bois : Lève-toi ! A une pierre muette : Réveille-toi ! Donnera-t-elle instruction ? Voici, elle est garnie d'or et d'argent, Mais il n'y a point en elle un esprit qui l'anime.
      20 L'Éternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui !

      Habacuc 3

      2 Éternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel ! Dans le cours des années manifeste-la ! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions !
      3 Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran... Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre.
      4 C'est comme l'éclat de la lumière ; Des rayons partent de sa main ; Là réside sa force.
      5 Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces.
      6 Il s'arrête, et de l'oeil il mesure la terre ; Il regarde, et il fait trembler les nations ; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s'abaissent ; Les sentiers d'autrefois s'ouvrent devant lui.
      7 Je vois dans la détresse les tentes de l'Éthiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante.
      8 L'Éternel est-il irrité contre les fleuves ? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire ?
      9 Ton arc est mis à nu ; Les malédictions sont les traits de ta parole... Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves.
      10 A ton aspect, les montagnes tremblent ; Des torrents d'eau se précipitent ; L'abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut.
      11 Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille.
      12 Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère.
      13 Tu sors pour délivrer ton peuple, Pour délivrer ton oint ; Tu brises le faîte de la maison du méchant, Tu la détruis de fond en comble. Pause.
      14 Tu perces de tes traits la tête de ses chefs, Qui se précipitent comme la tempête pour me disperser, Poussant des cris de joie, Comme s'ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire.
      15 Avec tes chevaux tu foules la mer, La boue des grandes eaux.
      16 J'ai entendu... Et mes entrailles sont émues. A cette voix, mes lèvres frémissent, Mes os se consument, Et mes genoux chancellent : En silence je dois attendre le jour de la détresse, Le jour où l'oppresseur marchera contre le peuple.
      19 L'Éternel, le Seigneur, est ma force ; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. Au chefs des chantres. Avec instruments à cordes.

      Romains 1

      17 parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi.

      Galates 3

      11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit : Le juste vivra par la foi.

      Hébreux 10

      38 Et mon juste vivra par la foi ; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.
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